Ma journée avait été pointé d'agents tous plus défait mentalement les uns que les autres et je n'avais pu prendre quelques temps pour rêvasser à ma belle Natasha... Oui je sais à force si je ne me contrôle pas je deviendrais un espèce de barge à enfermer...quoique j'ai bien quelques photos d'elle prise à son insu mais ça il ne faut jamais qu'elle le sache sinon elle me prendrait pour un dingue. Toujours est-il que je m'accordai un pause loin de mon bureau, de mes dossiers. Seule ma secrétaire savait où me trouver et se n'était pas parce que j'étais content au contraire mais bon une urgence est vite arrivée! Je descendis les paliers en saluant mes collègues et parfois quelques patients mais sans faire une grande conversation à chacun d'eux. Il fallait vite que je trouve un coin reculé pour penser à Nat. Oui c'était ma drogue trop longtemps sans la voir ou même à l'imaginer je ressemblait à quelqu'un en manque.

Arrivé à la cafétéria je me pris un café et quelques trucs à grignoter lentement. J'apportai mon cabaret loin et je mangeai ma soupe et englouti mon sandwich une fois mon frugal repas terminé je m'adossai au mur et fermai les yeux pour un rendez-vous avec Nat. Je n'avais pas besoin de beaucoup d'imagination je connaissais chaque grain de peau d'elle. Chaque petites mimiques, comment elle replaçait une mèche dorée derrière l'oreille, comment ses lèvres se mouvaient quand elle souriait. Mais c'était ses yeux que j'aimais voir s'illuminer! Comme elle était... Qu'est-ce que.... Non c'est pas vrai!! Je peux pas avoir quelques minutes de pur bonheur avec ma Natasha?! J'ouvris les yeux en entendant du mouvement près de moi, m'apprêtant à vociférer contre l'ignoble personne m'empêchant de relaxer. Quelle ne fut pas ma surprise de vois Ayame près de moi...

- Mademoiselle Ayame! Qu'est-ce que vous faites ici??? lui dis-je surpris de la voir là.

Comme à son habitude, la jeune brune, s'était rendue à son travail à pieds et de bonne humeur, de la musique dans les oreilles. De ce fait, ça lui permettait souvent de déstresser. Pourquoi stressait-elle de temps en temps ? Cela était surtout dû à ses études, le fait qu'elle pouvait croiser l'agent Williams à tout moment dans les locaux, ou bien encore sa récente séparation avec Meyko. Pourquoi, cela c'était-il produit ? Vous vous souvenez de la fois où Ayame s'était rendue dans la bibliothèque de la jeune femme, après le travail ? Cette fois où - ayant compris qu'un homme, toujours le même - continuait de la traquer sans cesse, était encore revenu ? Et bien, même si Ayame avait juré à sa petite amie de la venger, même si elle allait enquêter dans son coin, Mey' était partie de façon précipité. Elle avait d'ailleurs laissé une lettre à Ayame, lui expliquant tout cela. Bien sûr, ces derniers temps l'asiatique semblait fragilisée, seule ... Mais elle essayait de relever la tête, petit à petit. Le fait de perdre une confidente, une amie voire même bien plus, c'était toujours très difficile.

Bref, en essayant de passer outre sur tout ça, Ayame se sentait plus ou moins, en bonne forme aujourd'hui. Arrivant au bureau, elle alla jusqu'à son bureau pour déposer ses affaires, ouvrir les stores, et profiter comme chaque matin de la vue de Quantico, que lui offrait sa fenêtre du troisième étage. Souriante, elle savait aujourd'hui, qu'elle allait passer une bonne journée. C'est à ce moment là qu'elle s'était installée pour reprendre le boulot de la veille, enchaînant dossiers sur dossiers. La vie d'agent, ce n'était pas si simple que ça, il fallait l'avouer. Néanmoins, c'était son courage et sa détermination - qui lui avait notamment fait choisir cette branche, concernant les viols et les disparitions, qu'elle connaissait sur le bout des doigts. Bien évidemment, on pouvait aussi parler de Natasha Williams, mais de son côté, Ayame ne savait rien de tout ça. C'était d'ailleurs pour cette raison que la jeune blonde dénigrait l'asiatique, sans que cette dernière ne sâche pourquoi.

Parlant de dossiers d'ailleurs, Ayame n'avait pas vraiment vu la matinée passer. Bien entendu, elle avait fait une pause pour aller déjeuner. De là, elle enchaîna le travail de retour. Plutôt très productive, Ayame travaillait énormément. Peut-être même un peu trop. Du coup - pour recharger les batteries - la jeune femme asiatique avait pensé prendre un thé, comme à son habitude. Un thé vert, riche en antixydants. Y'avait rien de mieux pour récupérer niveau forme. Pour cela, elle s'était rendue jusqu'à la cafétéria, non-loin. L'agent du FBI n'en fut pas moins surprise, lorsqu'elle avait aperçu son psychologue, Thomas Scott, rattaché lui aussi, au FBI. Il avait l'air tout aussi étonné :

« Bonjour Thomas ? Belle journée, vous ne trouvez pas ? » Lui fit-elle, en souriant.

De manière naturelle, Ayame appelait toujours ses collègues par leur prénom, même si elle les vouvoyait. Dans un sens, ça rendait les conversations plus vivantes et plus agréable. Dans le fond, il n'y avait qu'avec Natasha que l'agent Takahashi avait le plus de mal. En tous les cas, Thomas lui, avait l'air tout étonné de la voir ici :

« Oh, et bien ... J'passais simplement dans le coin pour me prendre un thé. J'ai ... J'ai pris un de mes bouquins pour réviser mes cours, en même temps. »

Parce qu'effectivement, Ayame ne faisait pas encore d'heures supplémentaires. Du coup, elle profitait de combler ses blancs de temps de pause, en étudiant d'avantage.

« Et vous ? Vous êtes en pause, aussi ? »

Apparemment, oui. En même temps, ce devait être lassant de passer de patient en patient, et de noter des confidences à longueur de journée, pour trouver des solutions. D'un autre coté, Ayame aimait bien se confier et écouter des confidences. Cela servait toujours. Mais de là en faire un métier, la brune n'aurait jamais osé. Pour sûr.

Je me redressai et tassai Natasha loin dans ma mémoire tout de même heureux d'avoir pu l'imaginer si près de moi. Oui bien elle était entrain de s'approcher de moi avec une déclaration à faire battre mon coeur. Je pouvais presque sentir son parfum, l'odeur de sa chevelure, la douceur de sa peau de satin. Elle était si près de moi que je pouvais presque sentir son souffle chaud contre mes lèvres. Mais tout ceci avait voler en éclat en voyant Ayame près de moi. Je réprimai, avec adresse, un soupir d'exaspération. Je fis signe à la jeune femme de prendre place devant moi. Vaut mieux être poli et avoir une compagne le temps de la pause.

Après son explication je lui souris doucement. Bien sûr elle avait une pause, sinon que viendrait-elle faire dans une cafétéria? Je poussai mon cabaret plus loin avant de m'accouder à la table les dernières vapeurs de mon café me chatouillant les narines.

- Effectivement je suis en pause. Disons que je me la suis accordé sinon j'aurais toujours la tête planté dans mes dossiers. Mais dites-moi vous semblez en grande forme je me trompe?

Je lui fit un sourire charmeur mais rien qui pourrait l'encourager à aller plus loin. En effet j'avais recueilli cette jeune femme dans mon bureau où elle était, et est encore, détruite. Seulement elle avait ce tic, que dire cette manie, d'adopter des airs de Aaron... ce qui m'exaspérait en fait. Comme si elle n'était pas capable d'adopter SA propre identité. Mais en fait le gros du problème était que Aaron était un homme que je n'aimais pas vraiment, trop autour de ma Natasha. Enfin je devais chasser ça de mes pensées pour me concentrer sur la jeune femme devant moi.

- Vous n'êtes pas trop débordée j'espère mademoiselle, il ne faut pas trop vous surmener.

Me voilà en papa protecteur. De plus je détestais mon ton protecteur avec chaque patients. De plus la moitié de ceux-ci avait l'âge de mes enfants.... si j'en avais eu en fait. Non plutôt celui de petits frère ou petites soeurs, bof quoiqu'il en soit je n'aimais pas ce ton mais qui sortait tout naturellement de moi à chaque fois qu'une âme éplorée sortait de mon bureau.

Prenant une petite pause, profitant pour étudier et de laisser de côté ses dossiers en cours, jamais Ayame n'aurait pensé tomber sur Thomas Scott, un psychologue, rattaché au service. Un type bien, la jeune brune l'avouait. Du moins, lorsqu'elle s'était confiée à lui pour se libérer de son fardeau - ne serait ce qu'un petit peu - cela l'avait bien soulagée. Le sourire aux lèvres, elle s'était assise en face de lui, posant son bouquin sur la table. Ce n'était pas que la venue de l'agent semblait perturber l'homme, mais du moins, il semblait préoccupé par quelque chose. Le psy avait quelque chose dans le regard ... Ce devait être les dossiers. Il était du genre à beaucoup trop réfléchir. Se devait être ça.

Comme il l'avait dit dans sa réponse, lui aussi était en pause. Il se l'était même accordé. Sinon, il serait resté dans son bureau, le nez dans les dossiers. Pas vraiment top pour décompresser. Surtout lorsqu'on entendait parler d'un tas de problème, un tas de cas tout autant plus farfelus, les uns que les autres. Ayame l'admirait pour cela : exercer le métier de psychologue, ce n'était pas ce qu'il n'y avait de plus facile. En tous les cas, l'homme avait semblé remarquer qu'Ayame gardait le sourire. Et effectivement, la forme la gagnait. Elle arrivait à trouver de plus en plus de motivation et de courage pour bosser à l'Académie. Et ça, c'était plus que positif. Heureuse, Ayame avait même appelé ses parents pour leur donner des nouvelles :

« C'est exact. On peut dire que je ne lâche rien, ces derniers temps. Plus le temps passe, plus je sens la motivation venir. Au début, ça m'avait l'air compliqué. Mais maintenant, je sens que j'y arrive de mieux en mieux. C'est plaisant. » Fit elle, en le fixant de ses yeux en amande, dans un sourire.

Évidemment, le travail, ce n'était pas ce qui manquait au FBI. En fait, ce n'était pas vraiment qu'il y en avait trop, non plus. C'était surtout sa difficulté, qui faisait la différence. Mais déterminée comme jamais, Ayame refusait de baisser les bras. Elle avait notamment sa famille et ses amis pour tenir. Ça lui suffisait amplement, dans le fond. L'air inquiet, Thomas espérait que l'étudiante ne se ménage pas de trop. Les études avec le boulot en prime, ça pouvait fatiguer.

« Ne vous en faîtes pas, Monsieur Scott. J'arrive à gérer pour le moment. J'dois dire que c'est le principal. Et puis ... Au niveau de mes résultats, c'est vraiment loin d'être catastrophique. Plusieurs me demande même mon aide, donc c'est ... Rassurant. »

Ayame avait la mine enjouée. Elle s'était levée de sa chaise, puis s'était dirigée de trois pas vers la grande table sur laquelle reposait une bouilloire d'eau chaude, le sucre, la vaisselle et tout le tralala. Histoire de reprendre un peu de force, la jeune brune buvait toujours une tasse de thé. Vert de préférence, avec un demi sucre dedans. Ça redonnait la pêche, pour sûr !

Elle était ensuite revenue à sa place, posant sa tasse pour s'adresser de retour au psychologue :

« Et vos journées à vous ? Pas trop monotones du coup ? J'veux dire ... Vous avez de la visite ? »

Elle osait espérer que oui. Parce qu'en fait, le métier de psy avait des avis partagés. Certains étaient pour, d'autre contre. Certains pensaient qu'ils libéraient l'esprit des patients et d'autres, pensaient justement qu'ils se mélaient trop de la vie privée des gens. Des regards mitigés, en somme.

Ayame avait l'air vraiment en forme, aujourd'hui. Mais c'était comme ça, depuis son viol : un coup elle était mal, repensait à tout ça, pleurait même parfois, en tremblait. Alors que deux jours plus tard, elle pouvait avoir une mine souriante, enjouée, le visage empli de bonheur et de joie de vivre. Et en cette journée, Ayame avait le sourire. Il faisait beau, elle s'était levée du bon pied ce matin, les collègues n'avaient pas été ronchons ... Bref, elle se sentait bien, aujourd'hui. Ce que le psychologue ne manqua pas de lui faire remarquer. Quoique lui aussi, en était ravi. Après tout, le travail qu'il avait fourni pour aider l'agent du FBI, avait fini par porter ses fruits.

« Merci bien, Thomas. J'en suis ravie, également. Vous ... Vous êtes un bon psychologue, je dois l'avouer. Vos méthodes sont très bonnes. On se sent à l'aise et en sécurité dans votre bureau. Ça nous aide pour nous confier. C'est l'idéal. »

En quelques sortes, les efforts du psychologue rattaché au FBI, étaient récompensés. Son travail, pouvait paraître lourd, rébarbatif, sans réel intérêt à écouter des personnes à longueur de journée ... Mais au final, ses patients se sentaient bien mieux. Et c'était la seule chose qui importait. D'ailleurs, en parlant de répétitivité dans ce boulot, Ayame se demandait si Thomas recevait pas mal de visites. Du moins, par là, elle voulait dire des visites plus intéressantes que d'autres. Histoire de se remonter un peu le moral.

Comme elle pouvait s'en douter, le psychologue lui avait répondu que ses journées se trouvaient parfois être longues, parfois plutôt légères. Cela devait bien dépendre du temps que certains entretiens pouvaient lui prendre. Ce qui était tout à fait concevable. En continuant, il avait intimé à l'agent du FBI, que cette journée là, il la classerait bien dans les ultra-lourdes. Dernièrement, il n'avait pas eu de réelles visites. D'une manière comme une autre, il rentrait crevé chez lui. Donc ça ne changeait pas grand chose, sur la fin. Scott en avait même légèrement rit.

Reprenant la conversation, il se rappelait de leur entretien. Il lui semblait qu'Ayame avait bien dit aspirer à devenir profiler. Avait-elle demandé à ce qu'on la prenne en stage, ici-même ?

« Lorsque j'avais vu Hotchner dans son bureau pour déposer ma candidature, il m'a dit que ça ne pouvait pas être possible. Mais qu'en revanche, il me proposait un stage, afin de me mettre à l'essai, effectivement. En échangeant nos numéros, je lui ai dit que je le recontacterai dès que possible, attendant déjà que mes partiels se terminent. »

Effectivement. Valait mieux se débarrasser des nombreux examens, avant de se lancer de suite dans le domaine de la profession. Tout de même confiante, sur le fait d'avoir ses diplômes, Ayame voulait d'abord en être certaine, avant d'aller plus loin.

C'est en parlant avec Thomas Scott, très bon psychologue, qu'Ayame pouvait encore se rappeler d'un conseil de son partenaire actuel et ami - Danny Loréno - en ce qui concernait le fait d'aller voir une certaine Harleen Quinzel. Mais depuis lors, la jeune femme avait déjà quitté la ville. Du coup à l'arrivée de notre homme, l'agent du FBI s'était tournée vers Thomas. Elle le trouvait gentil, attentif, sérieux ... En somme, toutes les bonnes qualités que l'on pouvait trouver chez un psychologue, Ayame les trouvaient facilement en lui. Comme elle le lui avait dit, elle trouvait ses méthodes de travail des plus relaxantes et efficaces. Depuis que toutes les séances de la jeune asiatique s'étaient enchaînées, elle se sentait plus libre, plus souriante. Bien sûr, ça ne lui empêchait pas de repenser à ces mauvais souvenirs de viol, de part ce qu'elle pouvait lire, ou entendre. À vrai dire, on ne pouvait pas vraiment effacer ce genre de moments, vécus dans le passé. C'était certain, même. Se faire violer de la sorte, avec contraceptif ou non, c'était plus que déroutant. Tenez ... Rien qu'en y repensant un instant, un frisson désagréble avait parcouru tout le long de son dos, puis Ayame fit une légère grimace.

À ce moment-là, le psychologue Scott, avait demandé à l'agent si elle n'avait pas obtenu un stage, au sein de la BAU. Puisque comme il s'en était rappelé, la jeune brune lui avait dit lors d'un entretien, qu'elle aspirait à devenir profiler, un jour ... Et effectivement, Ayame lui avait répondu qu'elle avait obtenu un rendez-vous avec Hotchner pour en parler. Et que, comme les places étaient toutes prises, il fallait qu'Ayame reviennent plus tard, à l'essai. Le problème, c'était que - même si l'agent Takahashi ne le savait pas - le simple fait de mentionner le nom d'Hotchner devant Thomas, ça avait le don de l'énerver. Le psychologue ne l'avait pas réellement montré. Dans un léger grognement, pendant qu'Ayame s'expliquait, l'homme lui avait répondu par la suite. Selon Scott, c'était une bonne idée de la part de l'agent. Du moins, elle en apprenait déjà les bases du métier, avec ses avantages et ses inconvénients. D'une certaine façon, elle se rendait mieux compte de ce qu'était le boulot de profiler, et s'y préparait petit à petit, afin d'être prête pour son stage. Mais comme elle le disait, elle allait déjà attendre la fin de ses partiels en psychologie et en criminologie, avant d'aller plus loin dans ses projets professionnels. Tout en lui répondant, Ayame avait ses mains jointes sur la tasse de thé qu'elle s'était servie plus tôt pour en jauger la châleur.

Seulement voilà, Ayame leva un sourcil interrogateur, suite à une question particulière de la part de Thomas : « Aimait-elle l'agent Hotchner ? » Dans sa question, le brun avait voulu aller plus loin, en insistant sur le fait qu'il ne voulait pas savoir si c'était un sentiment amoureux ou non. Juste si, dans le domaine professionnel, les deux agents s'appréciait. La réponse d'Ayame promettait d'être une source de réaction pour Thomas. Pour sûr !

« Si j'apprécie Hotchner ? Bien sûr ! » Fit-elle dans un sourire, avant de continuer : « C'est en partie cet homme, qui me donne la force d'avancer et de croire en ce que je fais. C'est lui qui m'a donné cette envie de devenir profiler. J'admire son métier et ... Ses méthodes sont vraiment admirables. C'est quelqu'un qui peut paraître froid, comme ça, mais dans le fond, j'suis sûre que c'est un homme sensible et compréhensif. C'est juste que ... C'est juste son métier, voilà tout. Il ne peut que fonctionner comme ça. C'est ... En quelque sorte, une obligation. »

En lui ayant répondu, Ayame se demandait pourquoi Thomas lui avait posé une telle question, et ne s'était pas faite privé pour le faire remarquer :

« Pourquoi cette question ? Il vous pose des problèmes ? » Lui demanda-t-elle, en buvant une gorgée de son thé vert. Déglutissant en silence, elle avait même repris la conversation, sur un terrain miné, parlant ensuite de Natasha Williams, la fameuse blondinette du FBI : « Par contre, moi c'est l'agent Williams qui fait que je me pose un tas de question. J'sais pas, c'est ... À chaque fois que je m'approche de l'agent Hotchner, elle me fixe avec des yeux noirs et me méprise au plus haut point. »

Ouais ... Et d'ailleurs, Ayame se demandait pourquoi Natasha avait une telle réaction, face à la jeune brune. Une compétition ? Peut-être. Mais en tous les cas, Ayame n'aimait pas ce genre de comportement. Qui plus est, elle n'avait pourtant rien à craindre, de part l'attirance qu'Ayame portait sur les gens du sexe identique au sien. Effectivement, depuis son viol, Ayame était devenue lesbienne, mais n'en avait parlé qu'à très peu de personnes, jusqu'à présent. Ni même à Kira sa meilleure amie, ou à Danny son partenaire au FBI. Et encore moins à ce cher Thomas, son psychologue, à qui elle n'avait parlé que du viol pour l'instant.

HRP :

(HRP: Ha bien c'Est ce que je vois... Une chance que j'ai manqué d'inspi XD)

Hotchner... ce nom tourbillonnait dans ma tête. Je ne savais plus depuis quand je méprisait cet homme. Probablement cette fois où il l'avait surpris entrain de parler à Natasha pour un cas sur lequel ils enquêtaient... mais mince ça remonte à quoi un an? Peut-être plus... Il ne pouvait se résoudre à laisser aller sa belle Natasha et gare à celui qui s'approcherait trop près de sa douce et belle petite blonde. Quoique Aaron était armé lui donc à mieux de le maîtriser. C'est à ce moment que des scène de torture tous plus terrible les unes que les autres prirent forme dans sa tête. Il se réjoui presque de le faire autant souffrir dans sa tête. Il savait qu'il ne ferait probablement jamais de mal à qui que se soit. Cependant il était conscient également que la ligne entre la raison et la folie était très très mince et que l'on pouvais facilement y basculer sans sans rendre compte.

Ayame lui expliqua les raisons de son choix de carrière et de savoir que Aaron y était pour quelque chose failli le faire hurler. Non mais il était partout cet homme ignoble!! Il sentait la vague assassine déferler en lui et il se retint, mentalement, pour ne pas surgir au BAU et de foutre une baffe digne de lui à ce Aaron. Mais il se montra docile et gentil devant Ayame. Quand la jeune femme lui renvoya la question à savoir ce qui posait problème avec le dirigeant de la BAU il se dit qu'il avait mal caché son appréhension pour lui... il devrait faire extrêmement attention puisqu'il avait devant lui une future profiler.

- Agent Hotchner? Me poser des problèmes? Non non je ne côtoie pas vraiment les agents de la BAU donc je ne le connais que de réputation si je puis dire. Non c'est que quand vous parler de l'agent Hotchner vos yeux s'illumine... et j'ai cru remarqué depuis quelques temps que vous adoptiez ses mimiques. Rien de dérangeant croyez-moi.

Sauf que de voir ses même gestes ou expressions faciales venant de la jeune dame il avait des envies de violence. Il l'avait bien noté dans son dossier et comptait un jour, quand elle serait mieux, de lui en faire part. À savoir qu'elle imitait une personnalité qui n'était pas sienne et que ça aussi ça pouvait être dangereux pour sa santé mentale. Mais bon il mit ça rapidement aux oubliettes quand il entendit le nom de sa Natasha. Quand elle exposa sa pensée il fut presque tenté de lui dire qu'elle fabulait. Natasha n'avait pas une once de méchanceté en elle. Elle était douce et gentille oui avec un bon caractère trempé mais généralement douce et... Il repris ses esprits et pinça les lèvres pour faire une réponse de psychologue et non celui de l'homme obsédé qu'il était. Oui bien il était psy mais pas con non plus il savait qu'il était obsédé par Natasha mais ne le montrait pas.

- Vous êtes sûre de se que vous avancer mademoiselle? Vous savez je connais l'agent Williams depuis des années et ce que vous me dites me surprend. Vous avez essayer d'en discuter avec elle?
** Bien oui et toi tu va essayer avec Aaron?** pensa-t-il avec cette voix ironique.