Pourquoi j'avais été montrer cette info à mon patron aussi? Un papier d'une de mes sources me parlait d'un certains Ian Doyle qui est... quoi en fait? Un meurtrier? Aussitôt j'accourus dans le bureau de mon patron excitée comme une puce et lui tendit le papier. Pendant qu'il parcouru la feuille je peinais à rester assise sur ma chaise inconfortable. Comment il faisait pour avoir des siège aussi rude alors que le journal était en moyen? C'était à n'y rien comprendre! Enfin mon patron releva des yeux brillants vers moi.

P:- Ava, tu me fait une recherche sur lui. Je veux tout savoir. Sa naissance, son enfance, sa vie et même s'il baise avec une chèvre tout tu entend?

- Mais... je sais même pas qui sait et à voir ce que j'ai lu il tue des gens et....

P:- Ava, tu es journaliste judiciaire c'est ton job d'informer la population de ce danger public. Fais aller tes relations. Tu es la meilleure Ava je compte sur toi.

J'opinai de la tête et allai faire mon boulot. Je fis des téléphone qui ne résultaient rien dans mes différentes relations, j’appelai même au FBI qui n'avait que dalle sur lui. Décidément c'était soit un canular ou un maître dans l'art de protéger ce qu'il faisait. Même dans les dossiers du gouvernement rien ne paraissait. Mon patron revenait à la charge mais à chaque fois je lui disais que je n'avais rien et il me disait :" Pas grave Ava continue tu va y arriver"

Donc ce matin je m'accordai une pause de recherches sur ce Doyle et alla prendre un grand bol d'air frais. Non mais il y en avait marre de ce bureau, du téléphone et de l'air renfermé du journal! Je pouvais bien m'accorder une petite pause. Je pris donc un lunch et allai m'asseoir sur un banc loin de tous profitant seulement du chant des oiseux pendant que je dégustai un sandwich. Mon repas terminé je fis une boulette de mon sac de papier et le lançai dans une poubelle. J'avais encore bien du temps alors je fermai les yeux laissant les rayons chauffer ma peau et les oiseaux envahissant mes oreilles de leurs chant mélodieux!

Je ne l'entendis pas arriver pas plus que je le sentis s'asseoir mais le son de sa voix suivit du bruissement du journal me fit ouvrir les yeux de surprise. Pendant quelques secondes je le dévisageai. Mais il sortait d'où lui? J'avais pris la peine d'être en retrait pour ne pas parler à personne et me voilà prise pour faire la conversation! Bon je n'étais pas obligée j'aurais très bien pu l'envoyer se faire foutre mais il y avait quelque chose dans sa voix ou son regard qui interdisait mes lèvres de dire ça. Instinct de survie probablement. Mais en étant journaliste on en vois des détraqués alors un de plus...

- Je... je sais me défendre en cas de besoin merci de vous inquiéter.

Je fis un petit sourire poli mais sans plus. Je regardais son journal et je ne sais si c'est par exprès mais en le feuilletant il tombait sur les articles de vols, de meurtres et même sur ma rubrique! Mon cerveau me disait de me sauver mais la raison me traitait d'idiote qu'il avait bien le droit d'être assis là à regarder un journal. Mais pourquoi son regard me faisait dresser les poils sur les bras. Bon et si j'essayais d'être gentille? Bon bien je perds rien à essayer non?

- Vous... vous êtes abonné au Quantico Daily? Parce que je... je peux vous en faire la demande.

Non mais pourquoi j'avais le coeur affolé aussi? Je suis une battante une fonceuse d’habitude pas cette espèce de guenille que j'étais là! Je pris une grande inspiration et me redressai pour au moins me donner l'illusion que j'étais forte. Non vraiment cet homme me fichait la frousse. Peut-être était-il seulement gentil et que c'est moi dans mes délires. Oui bien presque deux semaines à fouiller sur ce Doyle sans rien trouver. Même mes contacts dans les rues n'avaient rien entendu. Ouais ça devait être ça, j'étais simplement entrain de m'imaginer plein de truc à cause de ce maudit bout de papier.