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Je viens au nouvelles! (Harry Hudson)

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Jack Sutton
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MessageSujet: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyJeu 21 Fév 2013 - 5:43

FLASHBACK

La foule est compacte et surexcités même moi jeune policier qui comprend rien à la boxe je me sen emporté par cette vague de la victoire. Un boxeur du nom de Harry J. Hudson tapait dan son adversaire avec une vivacité et une rapidité étonnante. Moi tout ce que je savais de la boxe était des films de Rocky... donc rien si on comprends bien. Mon partenaire, Chuck jubilait comme un gamin devant un étal de bonbons. La bière coulait à flot et je me demandais encore comment j'avais pu attérir ici avec mon ami. Jeune policier qui voulait tout apprendre et prêt à tout pour le faire. Mais vous savez quand on a un partenaire tel que Chuck, on serait fou d epas le suivre partout. J'avais la vigueur et la rapidité et même l'impulsivité de la jeunesse lui le calme et la sagesse de l'expérience. Le dernier rond, le round décisif celui qui allait sacré Harry champion ou son adversaire mais toutes les probabilités pointait vers Harry. Voilà dernier coup de gong et la foule déborde de joie, crie hurle et on entend rien de ce que le boxeur vainqueur dit car l'excitation est au maximum.

Retour à l'hotel avec mon ami complètement en extase. Il a pu voir le match qu'il me rabâchait les oreilles avec en plus il a réussi à lui serrer la main. Il me jura des millions de fois qu'il n'allait plus se la laver, qu'il la garderait dans un sac de preuves pour éviter tout contact avec l'air extérieur. Nous nous couchâmes et nous endormirent rapidement mais le téléphone de Chuck sonna nous extirpant de notre sommeil.

Chuck: - Laisse se doit être Espéranza. Salut ma bel.... Harry? Oui c'est moi.... À Vegas dans un hotel pour.... Putin pas vrai!! Oui bien j'amène le jeunot avec moi. Oui, Jack habille-toi on va sur une enquête.

- Quoi mais... on est pas de service!

C:- Un policier est TOUJOURS en service jeunot. Le femme et le fils de Harry Hudson ont été tué et sa fille disparue. Allez hop ils sont en manque d'effectif!

La scène était horrible, trop éprouvante même. Nous avions dû aller interroger un homme dévasté et trop affecté pour verser une larme. J'étais jeune et inexpérimenté alors tout de suite je sympathisai avec lui. Je trouvais dommage qu'un homme aussi grand et fort perde sa seule raison de vivre. Moi j'avais ma mère et je débutait tout juste avec Julia.

- On va les retrouver je vous promets

FIN DU FLASHBACK

Je me réveillai en sursaut de sur mon canapé. J'avais encore bossé sur le dossier de Harry. 12 ans, 12 longues années où j'avais fait ma promesse. À l'époque j'avais 23 ans et me voici à 35 ans encore à éplucher des dossiers, des pistes potentielles à fouiller avec mes sources pour voir s'il n'avais pas un quelconque indice. Si le Bureau du FBI savait ce que je faisais je perdrais mon job! L'affaire avait été classé en laissant supposé que Sury était morte. Harry avait toujours renoncé à cette hypothèse, il m'avait presque supplié de continuer. À cette époque l'idée m'avait certes effleurer l'esprit mais en voyant la lueur d'espoir danser dans ses yeux je n'eus pas le courage de fermer la porte.

12 ans que je connais cet ancien boxeur, à force de se voir et se parler on a façonner des liens solides et durable. IL est mon meilleur ami maintenant. Il a tout vécu avec moi. Mes fiançailles avec Julia, sa perte mon départ de L.A pour Quantico même la perte de Lili... oui bien il était loin donc ne pouvait pas faire beaucoup de chose seulement m'apporter cette oreille attentive de père meurtri. Je n'avais pas compris à l'époque quand il me disais " Elle est en vie je le sais" maintenant je le sais, je le sais parce que moi j'avais senti le départ de ma fille. Je secouai ma tête et remis de l'ordre dans mes papiers. J'entendis quelqu'un marcher dans le couloirs et j'arrêtai tout mouvement.

Les pas s'arrêtèrent devant ma porte et des coups fut toqués. Mon coeur s'affola et je rangeai les papiers dans un dossier et fourrai le tout dans ma chambre entre les deux matelas. Mais qui arrivait à cette heure?? Nolène? Pas un problème avec le bébé j'espère! Delph? Delph avec son coeur fragile.... Je me précipitai à la porte pour découvrir....

- Harry?? Mais qu'est-ce... allez entre!

Je fermai la porte derrière le grand gaillard. Ben en fait on était presque de la même grandeur, juste pas de la même musculature. Non mais moi à côté j'avais l'air d'un puceron. M'enfin là n'était pas l'importance je me demandais ce qu'il voulait car d'habitude il n'arrive jamais aussi tard et surtout il me prévient.

- Assied-toi! Que me vaux l'honneur? dis-je en déposant un bière froide devant lui, pas encore cette journaliste j'espère...
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyJeu 21 Fév 2013 - 7:23

Flash-Back :

Les lumières des milliers de flash d'appareils photos me rendaient aveugle sur le ring, quand je soulevai la ceinture d'or au-dessus de moi, exténué, mais vivant, plus vivant que jamais, incapable encore de me rendre compte, qu'après tous ces coups, après tous ce sang répandu sur le ring, les hurlements de la foule immense acclamaient Hudson, le champion du monde. J'étais heureux, grisé, ivre d'un sentiment plus grand et plus puissant que celui de la victoire, quelque chose d'indescriptible, et d'infini. Comment aurai-je pu être plus heureux ? Dans la foule je cherchais des yeux, en descendant du ring, parmi la mer des visages flous et indiscernables, pour me frayer un chemin vers le corridor qui menait aux vestiaires, je cherchais des yeux, les hématomes n'aidaient pas, je savais Carl juste à coté de moi, je signais des autographes, serrais des mains, et remerciais des gens de leurs félicitations, mais tout en cherchant des yeux, ce que je ne trouvais toujours pas dans la foule.

Nous parvînmes à nous replier dans le vestiaire, juste moi et Carl, échappant aux questions des journalistes, ce que je détestais ça… Il s'occupa rapidement des quelques plaies ouvertes sur mon visage, il y en avait une méchante à l'arcade gauche, mais j'ai vu pire, et je n'ai pas perdu tant de sang que ça, en faite le sang dont je suis couvert est essentiellement celui de mon adversaire, Taylor le King qui gisait inconscient tout à l'heure, j'espérai qu'il allait se remettre quand même. Mais je suis anxieux, tandis que Carl me parle pour me féliciter et me faire ses retours sur le match, le second round et le troisième round était plus faibles, je l'ai laissé me mettre presque à terre, mais j'ai réussi à remonter, en faisant appel à la bête en moi. J'ai repris le contrôle, et je l'ai mis KO, un KO dont il se souviendra toute sa vie tellement je lui ai fait mal.

- Carl, où sont Maya et les enfants ? Je ne les trouvais pas tout à l'heure…

Je commençais à m'inquiéter maintenant que les brumes de la victoire étaient entrain de se dissiper, et que j'avais enfin récupéré plus ou moins mes cinq sens, enfin pour l'ouïe complète il allait encore falloir attendre une heure ou deux.

Carl Pierson : Non, je ne les ai pas vu non plus, je les appelle, va prendre ta douche et te changer en attendant. Tu dois aussi voir le médecin je te rappel.

J'allais à la douche tandis qu'il téléphonait à ma femme, comme elle ne répondit pas sur son téléphone il appela sur celui de la chambre, toujours rien, il appela la réception de l'hôtel pour savoir si ils savaient où étaient passés les Hudson. Mais là surprise, il appris qu'ils étaient partis pour le stadium il y a plusieurs heures de cela. Je me douchais assez vite et me changeais en quatrième vitesse, pressé tout à coup de rentrer vite à l'hôtel voir Maya, vérifier que tout allait bien, qu'il n'y avait eu qu'un léger incident qui les avait empêché de venir, rien de grave. Jimmy avait du se faire mal, oui ça devait être ça, une bête égratignure, rien d'important, c'était un enfant vif et très actif, mais ça les avait retardé. Trop de monde sur la route, c'était dure de circuler à Las Vegas, surtout des soirs comme ça, le stadium était plein. Je sortais de la douche tiède et allais demander des nouvelles à Carl tandis qu'à la porte les journalistes frappaient et s'assemblaient comme une masse grouillante d'insectes. J'aime pas les insectes.

Carl Pierson : Maya est injoignable, à la réception ils disent qu'ils sont partis il y a plus de trois heures pour le stadium.

Cette fois j'étais vraiment inquiet, et le bonheur grisant de la victoire m'avait complètement abandonné, non, j'étais juste un homme fatigué et qui avait peur maintenant. Carl avait pris les clés de la voiture, je n'y voyais pas assez clair pour pouvoir conduire, nous avions planté là les journalistes en promettant des interviews plus tard, et dieu sait qu'il allait en avoir mais pas pour la raison que je croyais, et nous avions foncé au Montecito.

Je suis incapable de redire exactement comment s'est passé la suite, déjà le match en soit est assez flou dans ma mémoire, j'ai poussé la porte de la chambre, c'était ouvert, et j'ai allumé la lumière. Les murs étaient tapissé de sang, une pellicule épaisse et pourpre. dans un coin de la pièce, reposait dans une posture vulgaire Maya, complètement nue, les yeux révulsés sur un visage d'horreur, ensanglantée, et criblée de marques et de coups de couteau. Dans ses bras gisait une forme recroquevillée, que je reconnu à peine, la peau complètement lacérée au point que l'on ne voyait presque plus aucun lambeau de chair, Jimmy. Je ne me souviens plus, j'ai erré comme un mort, dans la pièce morte, et j'ai serré les corps morts dans mes bras, leur sang est venu sur mes vêtements. Je sais vaguement que Carl a appelé la police, puis est venu me voir pour me faire sortir dans le couloir où j'ai vomi.

Tout était si flou, ils sont arrivés, juste la police au début, les fédéraux sont venus plus tard, ils ont posés des questions, par centaine, je leur répondais, comme je pouvais, je n'étais plus rien, j'étais anéantis, j'étais juste une loque assisse dans un coin qui n'avais plus bougé, pendant des heures, répondant mécaniquement, restant là, vide, incapable même de verser une larme. Les larmes, comme la colère, sont venus quelques jours plus tard, et elles ont fait mal. A moi, comme au mobilier de la maison que j'ai réduis en morceaux, parce que j'avais besoin de quelque chose sur moi taper d'assez dur pour exprimer ce qu'il y avait en moi, mais ça ne m'a pas soulagé, ça ne m'a jamais soulagé.

" On va les retrouver je vous promets "

Où est ma fille ? Où est Sury ? Qu'est-ce qu'ils lui ont fait…

Fin du Flash-back

Je tapais dans le sac de frappe jusqu'à que mes poings soient en sang, Carl m'aurait dit " quitte à être en colère au moins met tes gants de boxe ", non, au moins j'étais encore capable d'avoir mal. Et puis Carl n'est plus de ce monde depuis longtemps, le pauvre, mais il a eu une belle et longue vie. Eux, ils sont morts trop tôt, trop jeunes, sans raison. Maya, je n'avais jamais aimé aucune autre femme comme elle, j'avais toujours cru qu'il n'y avait que la boxe pour me faire sentir vivant, et en rencontrant Maya, je m'étais senti vivant pour la première fois. Et quand elle est partie, je suis mort avec elle. Mais j'avais encore une raison de me battre, malgré la mort de l'amour de ma vie, malgré la mort de mon fils, ce tout petit gamin qui avait tenu dans la paume de ma main, il y avait encore une personne, et je le savais, je le savais putain, j'étais sûre qu'elle était en vie. Sury. Et la conversation que j'avais eu avec Jack ne cessait de tourner dans ma tête, et j'arrivais pas à m'arracher ses mots de mes pensées, j'avais beau cogner, j'avais beau défoncer les murs, j'arrivais pas… Si jamais il avait raison… Si jamais depuis 12 ans elle vivait ce calvaire… Je crois que je les retrouverai tous et que je les tuerai.

J'en pouvais plus de tourner en rond, cogner si fort que je m'en péterai les phalanges encore et encore. J'avais bandé mes mains blessées et je m'étais habillé rapidement pour sortir, fallait que je marche, que je m'aère l'esprit. J'ai couru, longtemps, à travers les rues baignées de brouillard, sans les voir, longeant les murs gris en pierres, sur les trottoirs encombrés par la nuit, et mon cœur battait plus vite qu'il ne le devrait selon le toubib, et je voyais trouble, et j'avais la rage, dans tout mon corps, j'avais la bête, qui rugissait, encore et encore, qui se débattait, pour sortir. Je m'étais arrêté sur un banc, essoufflé, depuis quand j'étais essoufflé comme ça moi au bout de 15 kilomètres ? J'entendais le docteur me répondre comme un écho et me parler de mots à la con du genre " hypertension ", " surmenage ", et mon préféré " troubles cardio-vasculaires ", va très bien mon cœur merci, du moins pour la partie physique.

J'avais je ne sais trop comment pris la direction de l'appart de Jack, je sais pas pourquoi, mais je m'en étais rendu compte qu'une fois au pied des escaliers sous le halo froid d'un réverbère. Qu'est-ce que je foutais là moi ? Il devait être tard, trop tard pour déranger les gens. Jack, c'était pas les gens non plus, c'était un petit gars que je connaissais depuis un bail maintenant, douze ans. Ouais, douze putain d'années. Mon meilleur ami sur cette terre, comme un fils, c'était un petit jeune quand je l'avais rencontré, le pire soir de ma vie, celui-là où je suis devenu champion. Je m'en serais bien passé. En tout cas, Jack et moi, c'était particulier, il m'avait pas lâché, il avait toujours répondu présent, il y avait cru, avec moi, il avait continué de croire, le seul, à y croire encore. Même s'il ne comprenait pas tout le temps, il est resté, et il m'a aidé à la chercher. J'ai été là aussi quand il l'a perdu, Julia, j'ai été là pour Noléne, j'ai été là pour Lili. Il y en avait perdu lui aussi des êtres qu'il aimait, des raisons de vivre. C'était injuste, mais bon, pour la justice, on pourra revenir dessus plus tard.

Je montais les escaliers quatre à quatre, je toussais, l'air passait mal, il restait bloqué, j'étais trempé de sueur, les bandages à mes mains étaient rouges de sang, c'était malin, vraiment super malin. Je m'arrêtai devant la porte de Jack, puis après une seconde d'hésitation frappais doucement, enfin… doucement…

" Harry?? Mais qu'est-ce... allez entre! "

Jack, encore à moitié dans les vapes m'ouvrit la porte et me fit entrer, qu'est-ce que je foutais là ? Je savais même pas quelle heure il était, juste que ça faisait un bail que le soleil était couché, j'avais frappé et couru longtemps. Et j'avais déboulé là comme ça dans son salon, pourquoi ? Parce que ça tournait dans ma tête, et que je pouvais pas m'empêcher de voir ma toute petite gamine, qu'avait juste huit ans quand ces salopards l'ont enlevés, je pouvais pas m'empêcher de l'imaginer… Putain, je voulais pas l'accepter, je pouvais pas, j'avais gueulé et fait un jolie renfoncement dans le mur quand Jack m'avait parlé de son hypothèse, bien sure que j'y avais pensé, mais je peux pas considérer plus d'une minute cette idée comme possiblement réelle sans devenir complètement fou et incontrôlable. Je pouvais pas, pas Sury, pas ma Sury. Et pourtant, je m'enlevais plus cette pensée de la tête, je croyais bien que Jack avait raison.

- Jack… Je suis venu reparlé de ce que tu m'as dit l'autre jour… Sur Sury…

Il m'invita à m'asseoir, mais je n'étais vraiment pas assez calme pour, je faisais les cent pas dans son salon, haletant encore, paniqué, angoissé au possible, ouais, possible que je sois mort de trouille, autant que j'étais en colère. J'avais peur de ce qu'ils avaient fait à Sury.

" pas encore cette journaliste j'espère... "

La journaliste ? Quelle journaliste ? A oui encore cette autre peste de Solis qui était constamment dans mon dos et ne me lâchait plus d'une semelle, un crime irrésolu même après 12 ans ça reste chaud et croustillant. Mais moi ça me fait pas rêver comme les lecteurs des journaux à sensation. Non, parce qu'on parle des corps de mon fils et de ma femme sauvagement assassinés, parce qu'on parle de supposés assassins qui ont brisé ma vie, comme ils m'ont brisé, mon esprit, et mon corps, tout juste à cet instant je ressens la douleur à ma jambe. Merde quel con, pourquoi j'ai couru autant pour me faire aussi mal, finalement je m'assis un peu forcé pour que la douleur passe, et éviter d'aggraver le cas de ma jambe tant qu'à faire, sentant l'intense sensation de brûlure et de déchirure comme arracher mon muscle.

- Je suis désolé mec, je sais même pas ce que je fou là…

Je m'étais pris la tête entre les mains, et j'aurais pu pleurer, j'aurais du, si j'avais été un être humain normalement constitué, non chez moi toutes les émotions négatives étaient transformées en une seule et unique émotion, la rage. Une colère, une haine, une violence pure qui bouillonnait en moi. J'étais enragé.

- J'arrête pas de repenser à ce que tu m'as dit, et je sais que t'as raison, je peux pas l'admettre, mais je le sais… Tu comprends, si je me dis ça, ça me fou dans une colère que je suis pas capable de maitriser… Mais je sais que… Enfin Sury…

La rage me brulait la langue, les yeux, l'air, le sang, tout était vicié, dévoré par la bête. Je dois la retrouver, je la laisserai pas tomber, si j'avais assez de force pour tenir dix rounds à me faire casser la gueule, assez de force pour déplacer une voiture juste avec mes deux mains, assez de force pour passer mon poing au travers d'un mur, alors pourquoi j'arrivais pas à la retrouver ? Pourquoi j'avais pas pu… Je pris la bière qu'il m'avait servit comme pour occuper mes doigts, mais ma main se serra trop fort sur la bouteille en verre qui se craquela et explosa entre mes mains.
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Jack Sutton
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyJeu 21 Fév 2013 - 8:18

Il entra et fit les cent pas. Aille dans cet état valait mieux user de vigilence et de tact car il pouvait bien me péter le crâne sur un mur... bon il ne le ferais pas mais il avait déjà enfoncer un mur au gym et puis.. bien ça calme les esprits rebelle je vous le dit. IL m'expliqua la raison de sa venue et aussitôt cet aveu terminé je baissai les yeux quelques minutes. C'est vrai que d'évoquer que sa petite fille ferait probablement partie de la traite des blanches ça fous n'importe qui en colère mais j'avoue que cette fois là j'ai eu peur. Peur de lui et pour moi aussi, j'avais eu du mal à le calmer en fait et quand je lui montrai mes sources, et autre bout de papiers ça finissait soit déchiré en morceaux ou encore en boulette loin de moi.

- Arrête de t'excuser ça va. Tu es toujours le bienvenue ici.


Je lui fit un sourire rassurant. Je savais comment douloureux ça pouvait être et de l'entendre me le dire me chavira le coeur. Lui il avait toujours l'espoir de la revoir mais de le voir depuis 12 ans ravagé par l'inquiétude, la colère et surtout l'impuissance me chamboulait à chaque fois. À chaque fois je retrouvais les émotions des 12 ans passé, à chaque fois je me sentais comme le jeunot de la police qui lui promettais qu'on allait les attraper. Je ne lui disais que rarement car j'avais peur qu'il ne me crois plus à la fin.

- Je comprends ça va. On peut examiner ça ensemble tranquillement à ton rythme. J'ai le temps demain je suis en congé

Je me levais pour aller chercher mes dossiers vraiment mal caché quand j'entendis un bruit de verre. Je fus surpris de voir la bouteille cassée et le liquide doré étendu sur le sol. Bon bien les dossiers attendrais! Je parti à l'assaut de guenilles et balai et vit les mains de mon ami ensanglanté. Je fronçai les sourcils et remontai mon regard noir vers lui sans rien dire. Je partis vers la salle de bain en quête de truc pour le soigner. Je revins avec mon attirail et lui pris une main.

- Mais t'a cogné fort dis donc! Allez montre-moi ça champion.

Le mot m'avais échappé. Je ne faisais jamais aucune référence à son dernier combat, c'était pas super comme souvenir car le plus beau jour de votre vie deviens le pire. Je connaissais ça ma vie en était remplie! J'avais même pas assez de doigts pour les énumérer. Le seul que je chérissais et que je souhaitait que ce ne serait pas un nouveau coup du sort c'était le bébé à venir. Moi j'allais être papa!! J'étais trop content mais là je découvrait la main de mon ami et salement amochée!! Je fis une petite grimace de douleur je nettoyai sa plaie avant de remettre un bandage propre. Je fis de même avec l'autre main ainsi il pourrait mieux guérir.

- Voilà mon vieux! Excuse-moi pour tout à l'heure. Écoute je vais chercher les dossiers je te montre ce que j'ai.

Je parti les chercher et du salon Harry pouvait me voir les sortir de sous mes matelas. Je sais c'est pas la cachette du siècle mais bon il fallait que je fasse vite s'il fallait qu'on me prenne avec les copie du dossiers et les nouvelles preuves j'étais directement au chômage! Je revint et disposait le tout sur la table basse. Je laissais le dossier fermé pour m'assurer que mon ami allais bien. Mais ce que je voyais ne me rassurai pas du tout, il avait toute une gamme d'émotions qui passait sur son visage et dans ses yeux. Mais je pouvais lui dire quoi? Tiens bon? Il le faisait depuis 12 ans.

- On y va à ton rythme. T'a pas envie de le faire je range tout et on en reparle une autre fois. Mais je suis là pour t'aider tu le sais ça. On va la retrouver je le sens et je suis certain que ta fille est une battante comme toi!

Je voulais l'encourager, le motiver. Je refusais de voir sa fille comme une victime abattue et faible. Elle avait eu la chance d'avoir un père qui se battait pour gagner sa vie mais qui avait montré à ses enfants à se battre pour survivre. Est-ce que je vais pouvoir le montrer à cet enfant qui s'en vient? Je me secouai j'avais pas le temps de penser à ça.

- Au fait avant de commencer tu va la rencontrer cette journaliste? Je veux pas te pousser mais elle fait de super articles tu sais. Enfin on passe à autre chose c'est pas oignons tout compte fait.
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyJeu 21 Fév 2013 - 18:11

Je jurai intérieurement, voila que je défonçais une bonne bière bien fraiche, voila à quoi j'étais redescendu, réduis, à un espèce d'animal enragé qui avait plus de force dans les griffes que de capacités de la contrôler, la dernière fois où je m'étais sentis aussi fragile, aussi instable, je dormais dans une cellule de huit mètre carré avec des barreaux noirs que je pourrais certainement tordre maintenant, mais à l'époque je n'étais qu'un con. Carl avait fait son œuvre, puis il était parti, comme le reste. Je regardai Jack sans le voir, ramenant de quoi nettoyer, non, j'avais encore des amis, je n'avais pas tout perdu, et de bons amis en plus. Si un jour on arrivait à la retrouver, ça serait grâce à lui, et je voudrais que ma petite fille puisse connaitre cet homme, et savoir tout ce qu'il a fait, pour la retrouver. Si un jour on la retrouvait… Mes poings se serrèrent sur mes cuisses, mes phalanges étaient devenues blanches, mon visage était dur et sévère. Comment j'étais sensé accepter ça ? Accepter cette vérité, sans devenir dingue, j'avais déjà tellement de mal à rester à la surface, depuis 12 ans, j'avais mené le plus long et le plus dur de mes combats, j'avais reçu plus de coups, j'avais été mis plus de fois à terre, j'avais craché plus de sang, j'avais frappé plus fort, j'avais essayé de me relever, j'avais échoué, et essayé encore, plus de fois que sur tout les rings où je m'étais battu. Et je m'accrochai à cette corde désespérée, pour donner l'illusion que je tiens encore debout. C'est elle mon espoir, tout ce qu'il reste, qui m'a été enlevé, mais qui est encore en vie, je la sens, en moi, je sens sa vie, comme je sentirai si son cœur cessait de battre. Mais, était-ce bien de vouloir la garder encore en vie dans ma mémoire, d'espérer qu'elle le soit, si c'est en ce disant qu'elle… en l'imaginant dans cet enfer… Dont j'ai pas pu la sauver, la protéger, j'aurais du, elle comptait sur moi, j'étais son héros, et je les ai laissé me la prendre.

Je m'étais raidis quand mon titre que Jack n'utilisait jamais par respect lui échappa en me parlant, visiblement choqué par l'état dans lequel j'avais pu mettre mes mains. Mais présentement, je dois dire, j'en avais plus rien à faire de la chair à vif et du sang bordant les plaies d'un rouge moucheté d'ondes pourpres. Non, encore une fois, je serrais les poings, et tendais mon corps, pour me maitriser, et m'empêcher de faire une connerie, quel qu'elle fut. Je voulais lui répondre que j'étais assez grand pour pouvoir m'occuper tout seul de moi-même, tandis qu'il avait entreprit à grand renfort de bandages et de désinfectant de soigner mes mains. Mais je sentais mes bras frémirent légèrement, ma peau était hérissée, tous mes muscles contractés, j'étais immobile comme statue, mais comme parcouru d'un frisson d'électricité, au fond de moi une créature tapis dans les ombres grondaient et son écho se répercutait dans chaque cellule de mon corps. Si je faisais le moindre petit mouvement, je ne sais pas ce dont j'aurais été capable, j'aurais pu tuer un homme, ou au moins casser pas mal d'objets. Mais comme je n'avais ni envie de faire du mal à Jack, ni de détruire son appartement, j'étais demeuré figé sans rien dire ni plus bouger une très longue minute. Avant d'enfin décrocher les mâchoires.

- Non, c'est ce qui arrive quand on est assez con pour oublier de mettre ses gants. Carl me disait souvent " quitte à être en colère, pense à mettre des gants ".

Avant je faisais ce qu'il me disait, maintenant, maintenant disons que je m'accommode en fonction des conditions et des buts de la situation en question. Oui, enfin les questions sont sensiblement toutes les mêmes de toute façon, ou du moins se résument pareilles, je cogne ou je cogne pas ? Je cogne, mais pas tout de suite, je cognerai quand j'aurais choppé l'un de ces connards, je lui apprendrais la vie, et il découvrira une nouvelle profondeur de sens des mots de souffrance et d'enfer, je le détruirai, je le cognerai jusqu'à qu'il en crève, jusqu'à qu'il n'y est plus une seule goutte de sans à l'intérieur de son cadavre, et que tout jusqu'à ses trips soient répandues sur le sol. Même là, nous ne serons pas quitte. Je vis Jack allait fouiller sous son matelas, et songeais que je pourrais lui offrir un coffre fort pour son anniversaire, par exemple. Voila, un peu d'humour, pour me détendre, trouver une brèche, quelque chose, pour réussir à me calmer un peu. Je refermai les yeux une dizaine de secondes et respirai profondément, en essayant de faire baisser la tension qui menaçait d'exploser en moi. En plus ici il n'y avait rien sur quoi frapper, pas de sac de frappe pour se défouler, que des meubles que je dois pas casser. Puis je le vis apporter le dossier vers moi, pour le poser sur la table, encore fermé fort heureusement, je sais pas si j'étais capable de tenir le coup… De pas devenir dingue… Le problème c'est que j'étais dangereux si je perdais le contrôle… Je serais incapable de… Il faut que je retrouve Sury, je peux pas imaginer… et si c'est vrai, je veux pas qu'elle reste encore une seconde de plus dans cette affaire… Mais je suis qui, personne, je suis impuissant, incapable de la protéger, comme j'ai été incapable de protéger Maya et Jimmy, à quoi ça sert de savoir se battre sur un ring, de s'entrainer des années nuits et jours pour ça, et de se prendre des coups si forts de la vie que des comme ça on s'en relève pas, on peut tout juste ramper en les portant sur notre dos. Impuissant, j'étais impuissant, moi le type qui avait des étagères remplie de médailles et de coupes, une ceinture d'or accrochée au mur, qui avait fait 15 ans de carrière, avait tout pulvérisé sur son passage, n'avait jamais plié devant personne, moi, je n'avais pas de solution, simplement impuissant, je ne pouvais rien faire pour elle, pour l'aider, elle était seule, et elle souffrait, et l'homme qui devait veiller sur elle avait merdé. Ouais, j'étais en colère, et détruit, mort à l'intérieur, je pouvais pas faire ça, je pouvais pas accepter, pourtant fallait qu'on avance, pour réussir à la retrouver, parce que c'est une promesse, parce que je l'aime plus que tout et que pour elle je serais plus fort que tout, pour la serrer à nouveau dans mes bras, pour revoir son visage, pour réentendre sa voix, je serais prêt à tout.

- Okay… Je suis prêt…

L'étais-je vraiment ? Pouvais-je l'être ? Oui, je le pouvais, j'avais passé des années à apprendre à me contrôler, je devais le faire pour Sury, je devais être assez fort pour la récupérer, et si ça devait passer par là… Alors on passerait par là. Parce que Jack avait raison, Sury était une battante, comme mon petit Jimmy, mon petit ange avec ses boucles brunes et ses yeux rêveurs… Je les avais élevé avec ces valeurs là, des valeurs d'un type qu'avait passé sa vie à se battre, pour réussir à s'en sortir, pour que sa famille s'en sorte, pour aider les autres quand il le pouvait. J'avais éduqué mes enfants pour en faire des champions, pour qu'ils soient les meilleurs. Oh je m'en foutais qu'ils gagnent des médailles dans je ne sais quel sport, qu'ils soient des grands chercheurs, qu'ils aillent à Arward, qu'ils deviennent présidents, non, je voulais qu'ils soient le meilleur d'eux-mêmes, pour se donner les meilleures chances dans la vie de faire ce qu'ils voulaient, et surtout d'être heureux. Je voulais qu'ils soient assez forts pour combattre contre les difficultés de la vie, pour résister, pour encaisser, sans jamais laisser tomber, en comprenant qu'au bout de tous leurs efforts, il y avait leur propre bonheur, tous leurs rêves, un monde, pour eux, qu'ils auraient construit, en donnant le meilleur d'eux-mêmes. J'aurais tout donné pour eux, je donnerai tout pour eux, pour elle. Je me battrais pour elle, et je sais que quelque part, trop loin, elle est là, et elle se bat, elle s'accroche, parce qu'elle sait que dans notre famille on se bat jusqu'au bout, et que je me battrais pour elle, et que temps qu'elle lâche pas, qu'elle se bat, elle a une chance de s'en sortir. Ca sera dur, elle aura souffert, beaucoup, elle aura besoin de beaucoup de temps et d'amour et d'aide pour remonter la pente, mais si j'arrive à la retrouver, si j'arrive à la ramener ici, saine et sauve, qu'elle sera en sécurité, je sais qu'elle sera sauvée, avec moi, il ne lui arrivera plus rien, je pourrais tout faire pour elle, pour la sauver, mais faut que je la retrouve, où qu'elle soit.

- Je l'ai élevée en faisant d'elle une battante, je sais pas si ça, ça résiste toujours en elle, mais du sang Hudson coule dans ses veines.

C'était si jeune, si jeune pour mourir pour Jimmy, à 5 ans, comment aurait-il pu se battre, il avait encore besoin de son papa pour se défendre, et même si il en avait eu 30 de plus, j'aurais toujours été là pour le défendre, du moins j'aurais du. Et ma Sury, 8 ans, qu'est-ce qu'ils ont fait d'elle, une gamine aussi jeune ? Elle était si petite, quand elle se blottissait contre mon torse, elle disparaissait dans mes bras, où elle se sentait en sécurité, quand elle avait peur. Qu'est-ce qu'ils lui ont fait… J'inspirai et j'expirai lentement, tâchant de rester calme, enfin l'état s'en approchant le plus que je pouvais atteindre. Je devais rester calme, me maitriser, je savais le faire, c'était dure, c'était dure d'entendre tout ça, de savoir quelles choses elle avait pu subir, et qu'elle subissait encore, mais si ça pouvait aider à la retrouver, il fallait passer par là, et pour ça je devais contrôler ma colère, et non pas l'inverse. Mon cœur se serra dans ma poitrine en une piqure douloureuse, je grimaçai, mais la douleur passa en à peine une seconde.

- J'ai l'impression… D'être impuissant… Avant, quand j'avais un problème, la boxe où… où Maya, m'aidait toujours à le résoudre. Je sais me battre, j'étais même l'un des meilleurs du monde, mais là je… suis complètement impuissant.

Il y avait bien que Jack, sur toute cette Terre, qui pourrait entendre de pareils mots sortir de ma bouche. Il était rare que je me confie vraiment sur mes sentiments, ce que je ressens. Je suis un dur, et les gens ont souvent du mal à croire que les personnes comme moi peuvent être sensibles, ou même qu'ils peuvent être touché, atteint, par quoique ce soit. Mais on est pas que de la pierre. J'haussai un sourcil quand il me parla de la journaliste, ce pot de colle sur patte qui me suivait partout. Je du prendre un petit temps pour passer de la première conversation à cet aparté.

- J'ai jamais trop bien supporté les journalistes, tu sais pas comme c'est chiant, toujours à être sur ton dos…

Et puis la rencontrer pour quoi ? Parler une énième fois de comment le grand champion Harry Hudson avait été mis à genoux en découvrant les corps morts de son épouse et de son fils ? Comment il avait été consumé à petit feu pendant 12 ans ? Comment il perdait la tête peu à peu, certain que sa fille était encore en vie, après tout ce temps ? Comment il avait sombré, sa déchéance, si il se sentait coupable des meurtres, les pressions et les menaces qu'il avait reçu, comment le système de sécurité avait-il pu être à ce point détourné… Non, je commençai à en avoir marre, en faite j'en avais marre depuis un moment, ça me faisait pas plaisir personnellement de livrer les pires obscurités de mon existence à des inconnus qui jubilent en lisant ce qu'il y a de plus horribles dans l'humanité…

- Je comprend pas ce qu'elle me veut… Des articles et des interviews de moi y en a eu des centaines…

Si c'est pas l'ardeur de la recherche d'un cas nouveau, alors c'est quoi, une curiosité morbide ? Du sadisme ? Je baissai les yeux sur la table où était posé le dossier, soupirant à nouveau, bon, il était temps peut-être… Si Sury m'attendait quelque part, et que ma recherche devait commencer par les horreurs de ces documents, eh bien nous passerons par là.
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Jack Sutton
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyVen 22 Fév 2013 - 3:59

- Ah! Bien ça tu aurais dû l'écouter là. dis-je avec un sourire

Je voulais pas qu'il soit morose car j'arrivais difficilement à le calmer dans ce cas-là. J'avais sentit la vibration de la colère, de l'impuissance. Cette bête qui gronde et qui sommeille en vous, je la connait aussi cette bête sanguinaire qui vous ronge de l'intérieur et qui n'attend qu'une petite interstice pour sortir et déverser son flot. Je savais qu'il tenterait au mieux de se contrôler mais toute sa vie les émotions négatives il les avait transformés en force de frappe alors que moi je les canalisait pour ne pas sombrer dans la folie. Vraiment deux manières différentes de faire mais tout aussi mauvaise l'une que l'autre à la longue. La preuve ça m'a conduis chez une psy.

Le dossier était là sur la table trônait tel un piège à serpent et je savais qu'en lui se posait le dilemme à savoir de connaître la piste et fermer les yeux et ne pas le voir. Sa fille était sa petite princesse et je le savais. Sa femme et ses enfants était le pilier de sa vie et ceux-ci disparus il se portait mal, se cherchait, comme moi en fait. IL se cherchait et tentait de retrouver ne serait-ce qu'un équilibre a retrouver Sury. Je ne le poussais pas je le laissais aller a son rythme. Il abondant ensuite dans mon sens à savoir que le sang des Hudson coulait en elle, je lui fit un petit sourire en m'imaginant une fille à sa place et je dois dire que je plaignais ceux qui lui voudrais du mal.

- Je suis certain qu'elle se bat pour te revoir Harry. Elle est forte j'en suis persuadé.


Je pris le dossier dans mes mains quand il me parla de sa femme. Celle qui était là pour lui, celle qui arrivait à le faire raisonner. J'avais connu la même chose avec ma fiancée et je dois dire que se faire ressaisir d'une seul regard il y a peu de femmes qui y sont arrivé avec moi. Maya était pour lui son complément, son alter-ego comme Julia avait été le mien. Je comprenais la difficulté qu'il avait à passé par-dessus, je pataugeait là-dedans, de là mes rencontres avec Gillian. Je posai le dossier sur mes genoux et vraiment je ne sus quoi dire en fait, il était rare que nous nous épanchions sur nos sentiments profonds. Il était grand, musclé, un "pan de mur" comme je l'appelais parfois. Moi j'étais une sauterelle à ses côtés mais chacun à notre façon nous nous montrions fort et presque inébranlable alors qu'au fond on est des gros nounours.

- Je te comprends tu sais. Julia était comme ça aussi avec moi. Quand je me perdais ou que j'étais trop téméraire à mon travail je te jures mon vieux elle était mignonne mais elle avait un caractère de chien! Quand elle est morte j'ai récupérer son alliance puis... bien je la garde sur moi tout le temps C'est comme un talisman si tu veux. Mais je comprends ta position et je te jure que je me démène depuis ce que je t'ai dit!

Je levai un oeil car je gardai quand même une photo, une seule de moi et Julia. Elle m'avait traîné de force chez un photographe pour de belles photo de nous. Quelques semaines avant qu'elle meure. Elle était enceinte à ce moment là et tellement radieuse! On ne le savais pas mais j'aurais dû ouvrir l'oeil. Je me secouai car même si je l'avais su je n'aurais pu empêcher ce qui est arrivé.

Spoiler:

Il revint su ma question en me disant qu'il trouvait les journaliste chiant et embêtant. Ça je pouvais pas le contredire là-dessus quand il ont un os à gruger il le font admirablement bien. Mais la petite Solis avait une bonne réputation, bon oui fonceuse et parfois casse-pied mais elle avait un bon fond.

- Ce qu'elle te veut c'est probablement raconté comment ça se passe maintenant, si on a des pistes, ou autre truc du genre. Puis si cette entrevue peut nous aider tu sais, moi je dirais pas non. Quoique le problème des pistes ça c'est un peu plus difficile. Mais rencontre-la tu perds rien. en plus elle est mignonne comme tout tu sais dis-je en le poussant gentiment, bon aller tiens regarde ça et dis-moi ce que tu en pense.
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyVen 22 Fév 2013 - 11:32

C'est sûre que ça m'avait fait quelque chose la mort de Carl, un choc, qui m'avait pas mal bouleversé, on se connaissait depuis un peu plus de 20 ans, on avait passé à peu près tout notre temps ensemble, aux entrainements qui duraient parfois le jour et la nuit, aux matchs dont certains avaient été, avec mon mariage et les naissances de mes enfants, des moments les plus importants de ma vie. C'est lui qui avait été là, quand j'avais été au plus mal, en prison, quand j'avais complètement déraillé de ma vie, qui m'avait sorti de là, et le seul à m'avoir donné une seconde chance après. Il avait été le plus proche ami de notre famille, et le parrain de Jimmy et de Sury. Il avait été là après les meurtres, il avait fait ce qu'il a pu pour me faire remonter à la surface, me faire reprendre gout à la boxe, quand il me semblait qu'elle m'avait complètement délaissée. Puis il est mort, à l'âge de 80 ans, je m'étais jamais rendu compte qu'il était aussi vieux, sauf vers la fin, les deux dernières années, où on aurait cru qu'il avait commencé à présent à vieillir, pour pouvoir mourir. Pour comprendre qui était Carl, faut l'avoir connu. C'était un grand noir d'un mètre 90, qui avec l'âge s'était un peu tassé et avait perdu bien 10 centimètres, il se battait en poids lourd du temps il avait été en professionnel, il avait été champion du monde lui aussi, il avait fait parti des grands de son époque. Et puis quand il a été trop vieux il a décidé de s'arrêter, et qu'il était temps maintenant de s'occuper des jeunes générations de boxeurs. Mais quand je le l'ai rencontré, il avait pas l'air vieux du tout, il avait encore son impressionnante masse de muscles qu'il a gardé encore longtemps, ses cheveux noir bouclé, ses yeux sombres, et son sourire aux dents blanches qui tranchait sur sa peau noire. La légende disait que vous perdiez au moins une phalange à chaque fois qu'il vous serrait la main, ce n'était qu'une petite blague, mais il y avait un fond de vérité douloureusement non négligeable. Il a toujours été un homme fort, et quelqu'un de bien, qui voulait aider les autres à s'en sortir, c'est con, mais il était comme une sorte d'ange gardien, même quand ses cheveux sont devenus blancs il est resté fort, jusqu'à la fin il a combattu pour les autres, il n'a jamais accepté de mourir à l'hôpital, malgré les défaillances de son cœur, il avait mis sa vie dans son centre, il ne voulait pas mourir dans un lit d'hôpital relié à des appareils qui l'aidaient à vivre, il avait été boxeur, sa force pour vivre il l'avait toujours puisée au fond de lui. Il était mort chez lui, dans son fauteuil, devant un match de football où son équipe favorite, les Eagles de Philadelphie, avait battue les Redskins de Washington, un match mémorable qui lui valut une crise cardiaque. J'étais avec lui ce soir-là, comme j'étais inquiet pour lui je restais souvent le soir, j'avais appelé les urgences et j'avais tout fait en attendant leur arrivée pour le maintenir en vie, mais son cœur a lâché avant même que les secours aient pu le mettre dans l'ambulance. Il était trop fatigué, c'était son heure, c'était normal. Et il était mort probablement comme il aurait voulu mourir, mis à part sur un ring, ça il ne pouvait plus le faire, mais il était mort libre, après avoir accomplis tout ce qu'il avait à accomplir, et heureux. J'étais triste d'avoir perdu l'homme qui avait tenu la place d'un père pendant 20 années et qui avait été tellement pour moi, qui avait fait tellement, qui représentait quelque chose d'encore plus fort, pour pleins de personnes. Mais c'était une fin normale, qu'on savait en marche, depuis qu'il était malade, c'était comme ça que finissait beaucoup de vie, à leur terme. Et pas à leur milieu ou à leur commencement.

Sury aurait pu avoir une meilleur vie, si elle était née dans un autre foyer, avec d'autres parents, oh ce n'était pas sa mère le problème, et Maya aurait peut-être été mieux avec un autre. Mais c'était stupide de penser ça, Maya était la femme de ma vie, et moi l'homme de sa vie, son ours. Bon faudrait aussi que je vous parle de Maya, mais comme je viens de faire Carl, je le ferais plus tard. Mais je peux pas m'empêcher de revoir ce petit bout de femme, d'un mètre 65, avec son bandeau à fleur dans ses cheveux cuivré, venir prendre ma commande à cette table de café, avec ses joues qui rougissaient et ses yeux qui me fuyaient, ses yeux verts bruns profonds qui ressemblaient à une forêt d'automne. C'était une fille plutôt timide avec les garçons. C'était une femme parfaite, et une mère exemplaire, c'était pas le genre de femme qu'il fallait si on était misogyne, et ça tombait bien, parce que j'étais pas matcho, et que j'étais même plutôt gentleman, même si par réputation j'évitais de montrer que j'étais gentil à l'époque. Les boxeurs s'étaient des gros durs. C'est vrai qu'au début, sortant de prison, avec une jeunesse difficile, un mec plutôt fragile, je jouais pas mal les durs, je m'étais fait un rôle, j'étais le boxeur, et même aujourd'hui d'ailleurs, mais plus à cause de ma carrure que de mon comportement, quand les gens me regardent sans me connaitre, ils voient un gros durs, qu'il faut pas venir chercher. Mais Maya m'a fait beaucoup changé, elle m'a permit de reprendre confiance en moi, elle m'a fait connaitre l'amour, et un bonheur plus grand encore que ce que pouvait m'apporter le plaisir du ring. Elle m'a aidé à me retrouver, à retrouver le petit Harry, à retrouver la douceur que j'avais perdu, j'ai appris avec elle à être tendre, et mes adversaires savent bien que je ne le suis jamais. Mais les boxeurs ne sont pas les brutes que l'on pense. Pour preuve, j'ai été un bon père, il parait, j'adorai m'occuper de mes enfants, et jouer avec eux, je les portais tous les deux sur mon dos, ils adoraient grimper sur mon dos. Sury était la plus adorable des petites filles, mais elle avait ce petit truc en elle, ce petit truc qu'elle avait piqué chez moi, mais aussi chez sa mère qui était aussi à sa façon une combattante, n'oublions pas aussi que ma Maya était à moitié Noé-Zélandaise, et bien Sury avait, comme son frère, ce truc en elle, du combat, de l'acharnement, de la révolte. J'espère qu'elle aurait toujours cette soif de combattre en elle, que ces douze années n'auront pas eu cette gamine qui avait toujours débordé d'énergie, et fait preuve d'un sacré caractère, elle était en or, mais elle était, Hudson.

- Elle était très forte, j'espère qu'elle l'est toujours assez pour tenir.

Et si elle était complètement abattue… Sans espoir… comment ferait-elle pour survivre… non, il fallait qu'elle ait tenu bon. Mais comment pourrait-elle, seule, en enfer, j'espérai qu'elle se souvienne de moi, que, comme moi je savais qu'elle était en vie, elle savait que je la cherchais, et que je la trouverai, j'espérai qu'elle avait toujours foi en moi. Ou du moins, si ce n'était plus le cas, qu'elle avait toujours assez de force en elle, pour combattre, pour frapper assez fort, et pour encaisser assez de coups, pour continuer. Il y a des choses certainement qu'on ne devrait pas savoir, ni essayer d'imaginer, ce que vivait Sury en était une, mais c'était ma fille. Je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir savoir, tout comme je ne pouvais pas m'empêcher d'essayer d'imaginer ce qui était arrivé, pour comprendre ce qu'ils avaient vécu, mon petit Jimmy, et ma Maya. Elle que je connaissais si bien, si forte, et si douce à la fois, si sûre, si protectrice, mais si inquiète. Elle avait du avoir tellement peur, elle avait du voir, regarder, ses enfants souffrir, elle avait du vouloir lutter, qu'avait-elle vécu, avant de mourir ? C'était rare que je parle comme ça, de ce que je ressentais, de mes failles, j'étais le genre de personne qu'on pensait invincible, ma famille me croyait invincible, ma fille, du temps où j'avais encore assez de cheveux, pensait même que j'étais Superman. Elle fouillait toujours dans mon placard pour trouver mon costume de super héros. C'était rare que je parle comme ça de ce que je ressentais, de Maya, du passé, de mes failles. Il n'y avait qu'à Jack que je pouvais dire ce genre de trucs et encore rarement, j'en avais aussi parlé à ma psy du temps où je suivais une thérapie après leur mort, je ne voulais pas au départ, j'avais été un peu forcé, je déteste les psy autant que les journalistes, mais finalement ça c'était plutôt bien passé et elle m'avait pas mal aidé à mettre des mots sur ce que je ressentais. Normalement pour exprimer autrement je cogne. C'était rare aussi que Jack me parle de Julia, de ce qui s'était passé, de ce qu'il ressentait, de ce qui pouvait le traverser, depuis l'accident. Il était un dur, à sa façon, il ne montrait pas souvent ses sentiments, ni ses faiblesses. Mais j'étais là aussi pour lui, il était devenu un peu comme un fils, j'avais été attristé par la mort de sa fiancée, et j'avais toujours répondu présent quand il était pas bien. Il gardait toujours son alliance, normal, ça ne faisait pas si longtemps, il m'avait fallu beaucoup d'année pour l'enlever. Pendant longtemps je l'ai gardé, précieusement, je la portait toujours au début, l'enlevant seulement pendant les entrainements pour ne pas l'abîmer, puis dans la poche intérieure de ma veste, avec la photo que j'ai toujours sur moi de Sury. Mais pour Maya, ce n'est pas la même chose, elle fait parti du passé maintenant, notre histoire à du brutalement prendre fin, nous ne vieillirons jamais ensemble, nous ne regarderons jamais nos petits-enfants jouer sur la pelouse d'une vieille maison de campagne, assis tous les deux sous la véranda. Maya est constamment dans ma tête, elle est partout, sur toutes les photos dans l'appartement, elle est sur les souvenirs que je me remémore quand je vais régulièrement sur sa tombe et sur celle de Jimmy avec qui je n'ai que trop peu de souvenirs. Mais elle appartient au passé, je l'aime, mais elle n'est plus dans le présent. C'est pour ça que j'ai fini par ranger son alliance dans un tiroir de mon bureau. Parce que même si elle sera toujours la femme de ma vie, elle est maintenant morte il y a plus de 12 ans, et que je ne peux pas passer les années qu'il me reste à vivre dans le passé. Ce qui est dur, c'est de pas avoir fait payer à ces pourritures, de ne pas savoir ce qui est vraiment arrivé, que les salauds qui ont fait ça soient toujours en liberté, alors que Maya et Jimmy dorment sous des pierres froides. C'est ça qui m'empêche de faire complètement mon deuil, c'est ça le plus dur, d'une certaine façon, mais je dois le faire quand même pour avancer. Pour Sury c'est différent, temps que je n'aurais pas vu son cadavre, je la considère en vie, et je sais qu'elle est en vie, je le sens, je ne la laisserai pas tomber, elle ne fera pas partie du passé, je sais qu'elle vie, je sais qu'elle n'est plus la petite fille sur ma photo, je sais qu'elle est en vie, je la retrouverai, et j'aurais le plaisir chaque jour de voir son vrai visage. Jack regarda la photo de lui et Julia, tandis que perdu dans mes souvenirs, je revoyais les miens qui m'avaient été arrachés. Nous avions beaucoup de photos de famille chez nous, dans notre ancienne maison de San Fransisco. Après ce qui s'était passé, je n'ai pas pu rester là-bas, j'ai déménagé, mais j'ai emporté les souvenirs avec moi, j'en ai rangé beaucoup dans des cartons, mais il y a toujours des photos, sur les murs, sur les meubles, même si je ne pourrais jamais les oublier, j'ai besoin de les voir près de moi. Je gardais aussi toujours une photo de Maya, et des enfants, dans mon portefeuille, et la photo de Sury dans ma poche. Elle était à part, parce qu'elle était en vie, et que je devais la récupérer.

- Pour le peu fois où je l'ai vu, c'est vrai qu'elle avait un sacré caractère.

Dis-je en repensant à Julia que j'avais à peine eu le temps de connaitre. Elle était gentille, trop jeune pour mourir, Jack ne savait même pas qu'elle était enceinte, c'est après l'autopsie qu'il l'a appris. J'aurais aimé la connaitre mieux. J'aurais aimé aussi que Jack et moi on se rencontre dans de meilleur circonstances, qu'il puisse connaitre Maya, et mes enfants. Mais notre amitié est née d'un meurtre. Disons que c'est un petit peu bizarre. Mais je le remercierai jamais assez d'avoir été là pour moi. Et d'être resté pour m'aider.

- J'aurais aimé que tu connaisses Maya… C'était une femme merveilleuse.

Avec un peu de chance, il connaitrait peut-être Sury. C'était injuste qu'on soit aussi nombreux a pas avoir de chance, elle au moins, il fallait qu'elle ait un peu plus de chance, qu'elle puisse s'en sortir. Moi j'étais vieux, ma vie je l'avais vécu, elle était pas terminée, mais j'avais vécu ce que j'avais à vivre, mais il me restait encore quelques petites choses à faire. Aider les générations futures comme on m'avait aidé quand j'étais jeune, utiliser la force que j'ai reçu, pour aider et protéger ceux qui sont plus faibles, continuer le travail de Carl, et surtout retrouver ma fille, la sauver, et l'aider à gagner sa deuxième chance dans la vie. Elle est encore jeune, elle peut encore avoir sa vie, et être heureuse, malgré tout les obstacles qu'elle aura rencontré. Je veux rattraper le temps perdu, et la voir grandir, l'avoir à nouveau avec moi, je veux la retrouver, et pouvoir lui offrir la vie qu'elle aurait du avoir. Je veux qu'elle ait sa chance. Il revint sur la journaliste, pour essayer de me convaincre d'accepter de la voir, je ne comprenais pas trop l'utilité, mais il insistait alors si ça lui faisait plaisir…

- Okay, je sais pas pourquoi, mais j'irai la voir… Si au moins elle peut me foutre la paix ensuite.

Nous en revînmes donc à ce qui nous occupait présentement, c'est-à-dire ce que me tendait Jack, le dossier sur Sury. Je le pris, un peu fébrile intérieurement, et le posait devant moi sur la table basse, une jolie table qu'il fallait que j'évite de détruire, je restais donc concentré et le plus calme possible.

- Bon, réexplique moi tes indices…

Dis-je de ma voix rocailleuse et grave et l'ouvrant sur la photo vieillie qu'il avait fait grâce à un logiciel à partir d'une des photos que j'avais d'elle. Elle avait changé, mais était toujours reconnaissable, avec ses longs cheveux bruns roux, et ses yeux qui oscillait entre le vert délavé et le bleu gris. Elle avait dans les traits de son visage un habile mélange du mien et de celui de sa mère. Elle avait la forme du mien, mais la douceur de Maya, la couleur de mes yeux, mais la forme des siens. Elle était belle, la plus belle. J'avais peur de l'état où elle devait être, j'aimerai tellement pouvoir la protéger, la mettre à l'abris, la savoir en sécurité.
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyVen 22 Fév 2013 - 17:53

Je lui souris en le voyant prendre le dossier et regarder longuement la photo vieilli de Sury. Bon elle ne ressemblerait peut-être pas à ça quand on la retrouvera mais les logiciels étaient assez précis maintenant mais se n'était jamais EXACTEMENT comme sur l'image c'est vraiment pour nous donner une piste rien de plus. J'avoue que pour un père éprouvé tel que lui n'importe quel indice, image ou même piste peu redonner de l'espoir. J'essayais le plus possible de ne pas lui fournir de fausses pistes ou de faux espoirs, ben il n'y a rien de plus rageant de se diriger sur une piste et arriver au bout et il n,y a rien et on a tourner en rond. Cette fois je suivais cette piste depuis des semaines. Je travaille au bureau, j'avais mes enquêtes et mes expertises à faire et je bossais en secret là-dessus. Je travaillais beaucoup dormait peu mais ça ça ne me dérangeait pas vraiment. En étant au FBI on apprend vite à récupérer rapidement. Mais cette piste était sérieuse beaucoup plus que toute celles que j'ai pu trouvé en 12 ans. Mais je devais apporté ça pour que mon grand ami le prenne relativement bien.

- D'abord je tiens à te dire que ça fait des semaines et que cette piste est vachement sérieuse. Elle commence au Brésil et lentement elle remonte jusqu'au Mexique. On a perdu sa trace entre le Canal de Panama et le Mexique mais mes sources me disent que les deux hommes ont toujours été dans le coin et à chaque fois Sury était pas loin.

À mesure que je parlais je lui montrait les pages lentement et je lui expliquai chaque détail de mes recherches, les informations fiables de certaines sources qui avait bien voulu m'aider dans ce dossier. J'arrivai enfin au dossier du Mexique. ou je laissais la feuille là ou j'avais noté en crayon noir et entouré. " Traite des blanches possible" je poussai un soupir en voyant ses mots. Je savais que ça chamboulait et attristait Harry mais je ne pouvais lui cacher ça. Si je l'avais fait j'aurais perdu un homme important pour moi et un ami en qui je remettrais ma vie.

En gros malgré nos 12 ans de différence il lui arrivait de me parler de sa vie de famille, de comment il était... et sérieusement je jalousait ses enfants d'avoir eu un père aussi aimant et présent. Chose que moi je n'avais jamais connu je crois que j'ai réaliser l'importance du manque de mon père quand j'ai su que ma fiancée était enceinte.Ça agissait comment un père? Et bien que je n'ai pas eu ce modèle je crois que je pouvais puisez dans l'expérience de Harry. Il était la figure paternelle que j'avais jamais eue en somme.

- Écoute, je sais que c'est... horrible pour toi ses mots mais c'est une piste non-négligeable Harry. C'est la plus sérieuse que j'ai eue en 12 ans. J'ai pas encore la description des types mais il semblerait que c'est un gros réseau donc si c'est ce que je pense il faudra que je sortes ta fille de là avant de faire quoique se soit. Tu comprends?

Car si je mettais les forces de l'ordre là-dedans là ça pouvait devenir dangereux pour Sury et là Harry risquait de ne plus revoir sa fille. Je savais que la vengeance vibrait en lui comme elle a vibrer en moi pendant 2 ans. Jusqu'à ce que Gillian me fasse comprendre que je ne pouvais rien faire de plus. Aller cogner le chauffard ne me la ramènerais pas. Mais dans ce cas-ci il faudrait que je retienne à grand peine mon ami car eux ils étaient vivants et avait probablement fait du mal à sa fille. Mais là encore il fallait que je peine à trouver où elle était exactement et ÇA c'est pas gagné!

- Alors? Tu en pense quoi?

J'étais fébrile de me sentir à quelques pas de la fin de cette histoire, qu'est-ce que je dis là!, ce cauchemar pour cet homme bon. Je me sentais oui fébrile mais aussi nerveux car aussi casse-cou et téméraire que je sois là il faudrait que j'y aille seul et que je sorte cette jeune fille de là et ça c'était le geste le plus risqué de ma vie! Je m'étais levé lors de ma dernière explication et je fourrai les mains dans mes poches et le regardai avec compassion et ce regard que peu aimait; le regard inquisiteur de police.

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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptySam 23 Fév 2013 - 6:26

Qu'est-ce que vous feriez à ma place ? Il faut vraiment avoir passé assez d'années, pour être capable malgré tout de serrer les dents et de ne pas péter un plomb, de se contrôler, malgré toutes les difficultés du monde qui nous en empêchent. J'avais toujours eu du mal avec ça, avec le contrôle, ça remontait depuis la mort de mon père quand j'étais gosse. En grandissant, la violence à l'intérieure de moi, la bête, avait grandit elle aussi, elle devenue plus grande, plus forte, que Harry. C'était une violence, une rage, une haine pure, c'était un feu, qui dévorait de l'intérieur, un torrent de lave que rien ne pouvait entraver, ni ralentir ou canaliser. Elle s'était comme incarner en moi. Puis Carl m'a apprit à la contrôler, il m'a apprit à la transformer, à l'utiliser sans faire trop de casse. Alors la bête s'est calmée, elle s'est endormie, à peine endormie, juste assez pour que je puisse redevenir quelqu'un de normal, à condition que de temps en temps, sur le ring, je la fasse sortir, que je reprenne toute la force que j'avais canalisé jusque là, et que je frappe, de toutes mes forces, et que j'encaisse, et que grâce à la bête je puisse me relever et frapper encore. Ca fonctionnait bien, très bien même, du moins jusqu'à la mort de Maya et de Jimmy, et la disparition de Sury. Les barrières ont été rompus, maintenant elles tiennent avec à peu près rien, juste de la force de volonté et de caractère qui a eu le temps avec l'âge de se faire aussi puissant que la bête. Mais c'était comme si l'homme et la créature ne faisaient que s'affronter continuellement, se battre sans fin, dans un perpétuel conflit l'un contre l'autre, au lieu de se battre ensemble.

Je regardais Jack tourner lentement les pages en me parlant du Brésil et du Mexique, est-ce qu'elle était quelque part là-bas ? Je savais où est-ce qu'il voulait en venir, je n'avais pas envie qu'on y vienne, je trouvais que les pages tournaient trop vite, je savais ce qu'il voulait me faire comprendre, je ne voulais pas le savoir, ça risquait de trop m'énerver pour que son salon ne le supporte. Mais il le fallait bien, on s'en foutait de mes nerfs et de mes capacités de contrôle là, on devait retrouver Sury, et fallait vraiment que je m'efforce à rester calme, pour elle. Mais je du vraiment déployer des efforts considérables pour ne pas me foutre en colère lorsqu'il s'arrêta à la page où il avait entouré au crayon noir les mots traite des blanches… Mes poings étaient serrés sur mes genoux et mon corps complètement tendu, mes muscles contractés, je n'osais même pas respiré tellement j'avais peur de tout casser si je faisais le moindre mouvement. Non, je ne pouvais pas, c'était… c'était… Pourtant j'étais venu pourquoi ? Il fallait que je retrouve Sury… Et Jack avait probablement raison, et nous n'avions pas le temps de fracasser des murs. Mais j'en étais incapable, c'était trop pour moi, pourtant je devais réservé mon envie de cogner pour plus tard, bien plus tard, et même lorsque j'aurais envie de frapper, peut-être pour notre survie ne le devrais-je pas… C'est en tout cas ce qu'il essaya de m'expliquer de façon indirecte dans un message cryptique et énigmatique… D'abord sortir Sury, et ensuite frapper. Frapper certes, mais des poings contre des flingues je risquais d'enlever à Sury tout ce qu'il lui restait. Donc il fallait frapper intelligemment, pour que ça soit le mieux pour elle, pour que je puisse rester auprès d'elle pour la protéger. Je soupirai lentement, grommelant intérieurement, si j'avais tenu ces types ils auraient passé un très très mauvais moment… J'avais toujours les yeux rivés sur la feuille, écoutant Jack avec attention malgré le bourdonnement naissant à mes oreilles, parallèlement à l'amplification croissante de mon rythme cardiaque, des frissons comme des pics électriques hérissaient ma peau de strangulations nerveuses, et une veine gonflait à mon front. Oui, j'étais énervé. Tout ce que je pouvais faire pour me calmer un peu et contenir ma rage, c'était m'imaginer tenir ces salauds et les frapper jusqu'à la mort, en aurais-je au moins la chance ? Je passais mes mains sur mon visage en soupirant à nouveau, puis relevant mon regard et mon visage sombre vers Jack lui répondit :

- Je sais, réfléchir avant de frapper…

C'était une des premières leçons que m'avait enseigné Carl en prison. J'avais mis du temps à comprendre, j'avais mis du temps à prendre du recule, à attendre, à accepter d'étudier d'autres propositions que de casser la gueule à ceux qui me marchaient sur le pied. Mais que faisaient les gens normaux ? Ceux qui n'avaient pas d'instincts violents sauvages et une force aussi difficile à contrôler ? Ceux qui n'étaient pas champion de boxe ? Ceux qui n'avaient pas passé leur adolescence à voler à et se droguer dans un gang pour finir en prison en se rendant compte qu'ils avaient perdu dix années de leur vie à faire des conneries ? Ceux qui n'avaient pas vu les corps de leur femme et de leur enfant dans un massacre de sang ? Comment réagissait quelqu'un de normal, un père, en apprenant que sa fille… était… vivait certainement un enfer pire que la mort…

- Comment… Comment font les autres ? Je veux dire, pour tenir…

Moi j'avais ma solution, qui n'était ni la meilleure ni la plus efficace, je frappais jusqu'à que ça passe, j'avais frappé toute ma vie en faite, et heureusement que j'avais appris à maitriser ma force et ma violence, sinon j'aurais pu ne pas me contenter des sac de frappes et des adversaires de boxe, ainsi que de quelques murs défoncé de temps en temps. J'aurais pu devenir un monstre. Je n'aurais pas pu me supporter comme ça je crois, mais est-ce qu'on s'en rend assez compte ? Je ne sais pas. Mais j'étais incapable de faire autrement, j'avais aucun autre moyen pour pas craquer que de frapper. Quand ils me voyaient faire des trous dans les murs, casser un meuble, ou une bouteille de bière, pour les autres ça voulait dire que je pétais un câble, que j'étais en colère, mais ils n'avaient pas encore compris, et heureusement pour eux sinon ils partiraient en courant, enfin certains l'ont fait, que ça c'était encore me contrôler pour m'empêcher de faire la même chose avec un être humain, en canalisant ma rage sur des objets. Ca, c'était pas encore ma colère pure, c'était pas encore le déversement de toute ma haine, de toute ma rage, je crois que si je tenais l'un des types qui ont fait du mal aux miens, l'un des assassins de ma femme et de mon fils, ou un connard qui a osé faire du mal à ma fille, je crois qu'on comprendrait vraiment ce que c'est de voir Harry J. Hudson en colère. Et puis quoi ? Je le battrais jusqu'à qu'il en crève comme dans mes délires les plus fous quand je songe aux ravisseurs de Sury ? Ca serait complètement fou, il ne suffirait que d'une seule fois, une seule fois où je trahirais mes valeurs, mes enseignements, et je serais peut-être pour toujours incapable de me contrôler de nouveau. Que se passerait-il si la bête sortait ? Si je laissais toute ma violence affluait au point de tuer un homme ? Parce que j'en étais capable, je pourrais le faire, j'aurais même des raisons de le faire. Et alors ? Je briserai toutes les limites, je ne plus jamais capable de me maitriser, d'empêcher ma violence d'atteindre ceux qui la méritent pas… Je serais incapable de protéger les autres de moi. Donc non, je ne pourrais pas, je serais forcé de respecter les règles, sinon je pourrais ne plus pouvoir redevenir moi-même, Harry, et ma fille avait besoin de Harry, pas de la brute, pas de la bête, mais de son père. C'était le privilège de l'âge, mais malheureusement là je pouvais encore réfléchir rationnellement, ce qui n'est pas toujours possible, si je dérapai, est-ce que je pourrais encore me souvenir de qui je suis ?

Je retournai à Jack en entendant sa question, sortant de mes propres réflexions, alors il avait vraiment, peut-être, retrouvé Sury ? Elle était vraiment vivante ? Je veux dire, bien sure qu'elle est vivante, mais… Enfin, elle était en vie. Mais en vie comment… En vie depuis 12 ans comme un animal dans une cage… Je fermai les yeux, à la fois bouleversé et furieux, que lui avaient-ils fait… qu'avaient-ils osé lui faire… Quelle avait été sa vie, pendant 12 années en enfer ? J'allais vraiment peut-être espéré la retrouver ? Mais comment sera ma petite Sury… Qu'aurait été sa vie, ces 12 années… Je me levai brutalement, rejetant le dossier, j'aurais très bien pu le déchirer, le foutre par terre, le brûler… Ca n'aurait rien enlevé à ce que vivait Sury et qu'elle avait besoin de moi, de nous… Je fis quelques pas dans le salon qui me semblait soudain très exigu, bas de plafond, et rempli de meubles. Mon corps tremblait et mes poings étaient toujours serré, terriblement, au point de faire blanchir mes jointures et mes phalanges. Je leur ferais mal, à un point qu'il n'avait pas même imaginé. Je pourrais les détruire si je voulais, aussi facilement qu'un fétu de paille, comme chaque chose ici, je pourrais tout détruire. Mais je ne touchai à rien et à pas lent allait jusqu'à la fenêtre dont je mis mes mains sur le rebord, contemplant la nuit noire dansante entre les halos des réverbères dans la rue.

- D'accord… ça tient la route.

Ouais, c'était une bonne piste, à mon avis, ça tenait bien la route, j'avais bien regardé tout ce qu'il m'avait montré, bien écouté aussi, et c'était cohérent, plausible, argumenté… C'était possible, possible que ma fille soit toujours en vie, qu'on puisse la retrouver… Mais le contexte de tout ça était bien moins réjouissant, et faisait dangereusement grimper ma tension. J'avais bien ris quand le toubib m'avait parlé d'un souci d'hypertension, qu'il fallait que je fasse attention à pas être trop nerveux et à éviter les situations qui pourraient m'énerver. Et puis qu'est-ce que je risquais de toute façon ? J'avais une santé de fer, une poigne de fer, des os de fer… Je me retournai, m'adossant au mur, bras croisé sur mon torse, regardant Jack toujours assis sur le canapé, le dossier ouvert sur la table basse.

- Et c'est quoi la suite ?...

A quel moment je peux frapper dans quelque chose ? Il faudrait que Jack installe un sac de boxe chez lui. J'aimerai tellement que tout ça puisse se finir enfin, que Sury soit là, saine et sauve, enfin, que je puisse la revoir enfin… Comment ça devait se passer maintenant ? Est-ce qu'ils savaient où elle était ? Visiblement ils cherchaient encore ? Combien de temps cela prendrait-il ? Qu'est-ce qui se passait à chaque minute qu'on perdait ?
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptySam 23 Fév 2013 - 8:44

J'ai eu un peu peur à mon mobilier en voyant ses mains se serrer aux mots inscrit sur la feuille mais il se contenait, avec beaucoup de mal mais il se contenait quand même. Pendant de longues minutes il resta silencieux et immobile tel un roc mais depuis le temps que je le connaissais je voyais toutes les émotions passer dans ses prunelles et dans son visage buriné par l'âge et l'angoisse. IL mit de longues et interminable minutes avant de me dire quoique se soit et à chaque tic tac que j'entendais j'étais toujours un peu plus inquiet. Pas pour moi il oserait pas me faire du mal mais pour lui. Faut pas se leurrer Harry vieilli puis avec toute cette rage qui vibre en lui c'est pas super bon pour le coeur et la pression. Bon je suis pas docteur non plus mais juste logique.

Enfin il me parla... enfin une seule phrase. IL comprit que nous devions user de ruse et surtout de patience avant que j'aille chercher sa fille. Oui parce qu'il était hors de question qu'il y aille avec moi ou même seul. Je ne voulais pas que Sury perde le seul parent vivant. Je ne la connaissais pas cette jeune fille mais je suis certain qu'elle aussi gardait l'espoir de revoir son père. Et ça je devais lui dire et c'était chose faite encore. IL coupa court à mes pensées et mes stratagèmes de sauvetage en me demandant comment il faisait les autres. Et je savais de qui il voulait parler. Les victimes d'actes criminels, les gens normaux qui se baladaient tranquille dehors. Honnêtement... je sais pas. Moi je m'étais formé une carapace et enfouissait mes sentiments loin au fond de moi et quand s'en était trop je partait faire une longue balade de vélo jusqu'à ce que mes forces me manque.

- Les autres? Je sais pas plus que toi mon pote. Moi je fais une longue et épuisante balade de vélo, toi tu tape dans un sac de sable. Sinon je crois qu'ils parlent entre eux, vont voir des psy. Des trucs du genre quoi.


C'était lourd et difficile à porter pour un seul homme, Peut-être que je devrais plus parler avec lui alléger le fardeau qu'il porte depuis 12 ans. Mais qu'est-ce qu'il y a à dire qu'on est pas déjà retourner dans tout les sens? Moi-même je m'étais fermé à la mort de Julia, je m'étais bâti une carapace encore plus dure au départ de Nolène et j'avais complètement perdu la carte lors de la mort de Lili. C'était des chose que je lui avais dit et redit oui en parler ça fait du bien et moi j'ai Gillian et lui. Bon Gillian ça été un peu par obligation mais je me rends compte maintenant que j'ai beaucoup de choses à régler.

Enfin il comprenait! Il savait que je ne m'étais pas planté. Bien sûr je savais que voir ses mots ne le réjouissait pas du tout et même si je lui taisais tout ce qu'on peut faire à une jeune fille dans ce réseau il n'est pas bête il doit s'imaginer les pire truc de la Terre et c'est compréhensible. De toutes les victimes féminines que j'ai pu sauver, Sury est disons la pire de toute. Moi qui ai une corde sensible quand ça concerne femme et enfant je me sens que si je me battait avec du vent. Mais là j'approchai je le sentais.

- La suite? Bien d'abord m'assurer de où elle est exactement. Ensuite je prends quelques jours voire des semaines de congé, tout dépend de ce que je sais à ce moment, puis je pars pour la retrouver. Ensuite bien je te la ramène. Enfin ça l'air simple comme ça mais ça va être disons... difficile...

Je le vis là au mur les bras croisés le visage sur lequel passait une émotion que j'aimais pas mais alors là pas du tout. Merde! Il croyait quand même pas m'accompagner??!! C'était du suicide, il prendrait le risque de se prendre une balle en pleine tête pour sa fille... Ben oui ok je sais que c'est ce que fais un père non? Mais en même temps je ne pouvais lui faire courir se risque non plus.

- Quoi? Harry je ne veux pas...

Et c'est là que je me tus soudain sous le choc de sa réaction. J'aurais dû m'en douter, j'aurais dû la prévoir...
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptySam 23 Fév 2013 - 18:13

La tension dans le salon qui paraissait se réduire à mesure que les secondes passaient était palpable et l'atmosphère étouffante et brûlante. Des yeux, Jack me surveillaient, il était inquiet, inquiet comme toute les fois, quand il me voyait au bord de péter un câble, se demandant ce dont j'étais capable de faire, et dans quel mesure cette fois il arriverait à me contenir, ou non. J'étais dangereux, c'est vrai, comme peut l'être un flic, un soldat, un assassin, un judoka, j'étais un champion de boxe avec une part d'ombre et de violence qui était constamment miss en opposition avec un long apprentissage de son contrôle et de sa maitrise. Mais il n'y avait que deux raisons en vérités pour lesquelles j'avais retenu jusque là, aussi difficile que cela me soit, ma colère et ma rage. La première était par respect pour Jack et son appartement, que ce soit les murs ou les objets, et encore plus lui-même et sa sécurité physique. Je n'avais pas envie de lui faire du mal, je n'aurais jamais fait de mal à qui que ce soit, à part pour me défendre ou défendre quelqu'un, autre part que sur un ring, et toujours dans certaines limites. Même si dans le vif de l'action des fois ça pouvait nous échapper, et que des spectateurs non avertis pouvaient croire en nous voyant nous battre presque à mort que nous serions prêt à aller jusque là, c'était déjà arrivé dans le monde de la boxe, c'était des accidents, ça pouvaient arriver, c'est un sport dangereux, mais je n'avais jamais tué personne de mes mains, même si certaines fois mes combats auraient pu mal se finir c'est vrai. J'ai vu malheureusement des personnes mourir, et j'y ai été mêlé sans le vouloir, c'était la raison de mes quelques années en prison. Une rixe de gang qui avait mal tourné et avait vu la mort de deux jeunes, l'un qui s'était pris plusieurs balles de pistolets d'un autre type qui pour cause de quelques griefs contre lui visiblement voulait se venger, et l'autre du gang ennemi de ce type qui pouvait venger leur membre l'avait battu à mort, ce qui avait fait monter d'un cran la bagarre générale, qui aurait pu finir en un massacre terrible si la police n'était pas intervenu. Mais si nous avons tous pris pour ces deux meurtres, je n'ai ni pressé sur la détente, ni voulu la mort de l'autre gars, je ne m'étais pas battu contre lui, j'étais à ce moment là mêlé à un autre combat qui aurait pu se conclure par un mort avec lui des jeunes du groupe ennemi au mien. Enfin bref, un sacré bain de sang tout ça qui n'aurait pas du avoir lieu et qui était ce que je regrettais le plus de toutes ces années de mon adolescence où j'avais tout fait pour mériter la peine de prison que j'avais prise. J'aurais bien du mal moralement à tuer un homme, mais physiquement j'en serais tout à fait capable. Pour les assassins de ma famille, et les agresseurs de Sury par contre c'est une autre affaire. Mais c'est la rage qui parle pas les valeurs humaines, cependant, je ne sais pas ce qui prévaut, et en la matière mon instinct est plus fort que ma raison. Et Sury était donc la deuxième raison au fait que je garde coute que coute mon calme, parce qu'il le fallait, pour l'aider, la retrouver, je devais rester calme, ne pas perdre de temps, cela faisait déjà trop longtemps pour elle.

Des psy ? Je grimaçais, jamais aimé les psy moi, m'enfin on m'avait forcé la main, si tenté que ça soit possible, pour que j'aille en voir une après les meurtres. Le FBI en mettaient à disposition pour les familles des victimes, vous vous doutez bien que discutez c'est pas ma tasse de thé, le thé non plus d'ailleurs c'est pas mon truc, mais alors les psy, c'est pire que les journalistes, je supporte pas, et faudrait avoir bien de la patience pour espérer m'y voir, je pense qu'on serait mort avant. Mais bon, à cette époque j'avais abandonné la boxe, considérant que si je n'avais pas gagné ce match ils seraient peut-être encore vivant, je me sentais, et c'est toujours le cas mais avec une relativité un peu plus grande et objective, responsable de leur mort. J'avais rejeté la seule pratique qui était capable de m'apporter un semblant de soulagement et de canaliser ma violence. En l'absence de Maya, j'étais seul, en colère, perdu, et désespéré. J'avais abandonné, j'avais laissé libre court à la rage, je l'avais épuisée, et il ne restait plus qu'un homme meurtrit et vide. Carl refusait de me voir perdre et sombrer, il m'a rappelé à la boxe, à ce qu'elle avait été pour moi, ce qu'elle m'avait permit, de me retrouver, de me reconstruire, de rencontrer Maya, d'avoir deux enfants merveilleux, et de vivre quelques années magnifiques en leur compagnie. Mais j'étais trop abattu, j'étais incapable de faire autre chose que de boxer pour m'épuiser, et ça me ne soulageait guère que le temps d'une frappe. Avant et après, la vie était un enfer. Il m'a demandé d'allé voir cette psy, il savait que je dirais non, mais il avait une autre alliée de poids. Ma mère. Elle vivait toujours à Chicago, dans un petit appartement, elle n'avait jamais voulu quitter cette ville qu'étrangement et sans que je comprenne bien pourquoi elle avait toujours aimé. Après les évènements sordides de mon adolescence, elle avait retrouvé un travail comme infirmière à l'hôpital et depuis peu elle était à la retraite. A l'époque elle travaillait toujours, mais quand les meurtres se sont produits, elle a tout de suite été là, elle avait toujours été là en faite, mais du moment que tout allait bien, elle ne se faisait pas trop de souci, elle aimait beaucoup Maya, et les enfants qu'elle adorait prendre en vacances, elle était reconnaissante de ce que Carl avait fait pour moi, et était fière de ce que j'étais venu. Mais pendant la longue période où je me suis laissé sombrer après 2001, je n'étais plus même reconnaissable, et je lui rappelait le Harry de 17 ans, et elle avait terriblement peur de me perdre comme elle avait eu peur à l'époque en voyant qu'elle n'arrivait pas à récupérer son fils et à l'aider à s'en sortir. Elle et Carl avaient donc tout fait pour me convaincre d'accepter de voir le psy en question, et comme je n'étais plus le Harry de 17 ans qui avait faire mourir sa mère d'angoisse, j'avais fini par accepter, pour elle principalement. Bon, c'était vraiment pas mon truc, les premières séances où j'avais rencontré la jeune psychologue n'avaient été qu'un long dialogue de regards et de silences, mais j'avais été vite impressionné par le caractère très têtu et volontaire de la jeune femme qui me tenait tête et n'abandonnait jamais. C'était une fille bien, bon, la thérapie s'était en effet révélée un mauvais outil d'approche sur moi, mais elle avait su m'aider et me faire évoluer, elle était arrivée à me faire parler, pas complètement, mais assez pour me donner de quoi reprendre ma vie en main, elle avait su comprendre comment je m'exprimais, s'adapter à moi, à mon langage, et traduire en moi ce que la violence intérieure taisait.

Mais c'est vrai que je préférais tout de même taper dans un sac de boxe où courir sur des kilomètres, même si ma blessure à ma jambe me posait de plus en plus de problème à ce niveau-là. Le vélo s'était pas mal, je comprenais comment Jack se canalisait et s'exprimait, nous nous ressemblions sur certains points. Mais de cette façon, je pouvais aussi comprendre sa souffrance et son désespoir à l'intérieur, il ne parlait pas beaucoup de ce qu'il éprouvait, mais j'en savais pas mal déjà, assez pour pouvoir sentir ce qu'il se passait en lui, ce qu'il pouvait bien penser. Je restais là, je l'écoutais quand il avait besoin, tout comme il m'écoutait les rares fois où je parlais de mes sentiments, un cœur de pierre ça n'a pas de sentiments, quand il déprimait je le faisais un peu sortir, prendre l'air, des fois on faisait même du sport ensemble. Mais je savais que comme moi il avait des blessures dont la douleur ne partirait jamais. Il était seul, à l'intérieur de lui-même, en compagnie de tous ses démons, le fantôme de Julia et de l'enfant qu'elle portait, le souvenir douloureux de sa relation avec Noléne, et dernier en date, la perte de Lili. Comme moi il se sentait coupable, comme moi, il avait tord. Il avait fait tout ce qu'il avait pu pour la protéger, la sauver, mais à la fin, ça n'avait plus été de son pouvoir. Jack était mon meilleur pote, et depuis 12 ans il remuait ciel et terre pour que Sury et moi soyons réunis, il m'avait beaucoup soutenu, et je savais qu'il était inquiet. Mais je le considérais aussi comme un fils, à cause de son âge entre autre par rapport au mien, et moi aussi j'étais pas mal inquiet en voyant dans quel état il se mettait. Et j'étais prêt à faire tout ce qui aurait été en mon pouvoir pour l'aider. Malheureusement, si j'avais encore un espoir de récupérer Sury, cette part de moi qui m'avait été arraché et sans laquelle je ne pourrais vivre, lui avait du affronter tant de mort, dont nulle part il ne pouvait trouver la consolation.

Je me détendis un peu, relâchant la pression, méfiant toujours, mais je me sentais un peu plus calme, j'avais réussi à encaisser à peu près le coup, enfin, plus ou moins, disons que je réglerai ça plus tard en tête à tête avec mes gants de boxe. Du moins, j'avais pas pété un câble, mon cœur était comme serré dans un étau, mes muscles étaient tendus, ma tension était monté à 16,2, et mes battements à 115 par minutes. Ca allait. Enfin, si mon toubib savait ça il s'arracherait les cheveux, mais moi je m'en foutais un peu. J'avais rien cassé et mes poings toujours serré n'avaient rien touché, je baissais donc la garde, je ne voyais pas ce qui pourrait me foutre plus hors de moi qu'imaginer ma fille vivre les pires horreurs. Erreur, du fait de mon relâchement, j'avais permit à mon ami d'accéder directement au centre névralgique de la colère, la bête, déjà bien enragée, précédemment solidement contenue dans une cage. Et mon pote qui était spécialiste des explosions allaient en avoir une belle. Au début je n'avais pas compris ce qu'il disait tant ça me semblait complètement incohérent et illogique. Puis, quand le sens de ses mots se fit dans mon esprit un peu embrumé par la haine je dois dire, et que analysant son expression faciale je conclu qu'il parlait sérieusement, je perdis alors le contrôle de moi-même. Mes yeux s'étaient écarquillés avant de se froncer, la pièce avait encore plus semblé rétrécir, et moi grandir masquant l'ombre de la fenêtre, mes bras le long de mon corps, poings serrés, muscles contractés, mes yeux noirs, mon visage sombre et dur comme de la pierre, menaçant tout comme le temps de ma voix tandis que je me mettais à crier assez fort pour faire trembler les murs, enfin ce n'est qu'une métaphore hein.

- QUOI ? MAIS T'ES COMPLETEMENT DINGUE ! ET TU CROIS PEUT-ETRE QUE JE VAIS TE LAISSER FAIRE ET Y ALLER TOUT SEUL ?

Je m'étais de nouveau remis à faire les cent pas dans la pièce, et si tout à l'heure on m'aurait trouvé effrayant, on ne saurait plus vraiment par quel adjectif me définir à présent. Je bougeais comme un animal, grand, fort, menaçant, incontrôlable. J'aurais été capable de tout, d'absolument tout, dans de tel état de rage. Comprenez, c'était pas que la dernière phrase de Jack, non, c'est qu'elle a pu passer entre les mailles, que je l'ai laissé atteindre le cœur de la colère, déjà bien entamée, mais que jusqu'alors j'avais réussi à contenir. Et maintenant la bête sortait, enragée, parce que Sury était quelque part, toute seule et terrifiée, que des hommes, des monstres, lui avaient fait des choses que j'étais pas capable d'imaginer, qu'elle vivait un enfer, depuis un temps si long qu'il était impossible qu'elle puisse avoir encore la force de lutter contre quoique ce soit. Elle souffrait et était désespérée. Et je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais rien faire pour la protéger, la sauver.

- C'EST HORS DE QUESTION ! JE VIENS AVEC TOI ELLE A BESOIN DE MOI JE PEUX PAS LA LAISSER UNE SECONDE DE PLUS DANS CET ENFER !

J'avais besoin de frapper sur quelque chose, vraiment, il fallait que je frappe sur quelque chose, la tension montait, dangereusement, ainsi que les battements de mon cœur, à un rythme si rapide que si je frappais pas dans quelque chose maintenant je pourrais très bien en mourir. Je sentais, je sentais que je pourrais en mourir.

- ET PUIS TU FERAS COMMENT TOUT SEUL, TU COMPTES LES PRENDRE D'ASSAUT JUSTE AVEC TON FLINGUE ? TU RISQUERAIS JUSTE DE TE FAIRE TUER…

Avec un semblant de bon sens je coupais ma phrase, pour éviter de sortir derrière des mots que je pourrais regretter du genre " t'es assez con et désespéré pour avoir envie de te faire flinguer ", ça pourrait être mal compris, mal pris, et ce n'était pas la bonne approche, en gueulant et en frappant, pour résonner Jack sur son mode de vie. Pour équilibrer avec ce sursaut de contrôle mon poing alla cogner dans un amoncellement de bibelots posé sur le meuble de télé, allant faire valser divers objets qui étaient de toute façon pour le plus gros vieux, moches, et inutiles, et qui allèrent s'éclater par terre. Avec eux, la photo de Jack et de Julia dont le cadre et le verre se brisa en mille morceaux.

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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyLun 25 Fév 2013 - 5:04

Plus la colère montait plus mon cerveau m'envoya des signaux d'alarmes avec la mention "Danger" en rouge. Ça virevoltait dans mon cerveau mais malgré cette inquiétude, cette peur de me faire fracasser le crâne je restai debout. Bon debout oui mais à distance respectable, j'aimais le dose d'adrénaline que le danger m'apportait mais c'est fous hein, pas avec Harry. Il était littéralement une bombe! C'est presque drôle comme image mais en voyant ses traits de durcir et ses yeux me lancer un regard meurtrier je savais que cette bête qu'es la colère allait surgir et déferler ici dans mon salon. Je comprenais sa réaction... enfin le plus possible du moins. Je restai d'un clame olympien devant cette masse de muscle en furie qui lentement me gueula dessus. Ha! Ben génial! Il croyait vraiment venir avec moi!

- Harry je....

Impossible je le vis tourner en rond tel un lion pris en cage. Si je me concentrait bien je suis certain que je pouvais l'entendre grogner et presque sa colère hurler en lui. Présentement ce n'était plus un homme qui me parlait mais c'était la voix d'un père qui en avait marre de tourner en rond sans aucune piste imaginant sa fille dans les pires situations possible. Il était pas bête non plus il a beau cogner comme un malade c'Es tpas un grand con plein de muscle. Il savait se qu'on faisait à ses filles, il savait les sévices qu'elles enduraient et même si je lui taisais je savais que pour lui comme pour moi sa fille était dans un engrenage pas possible. Il me hurla qu'il venait avec moi sortir sa princesse de son enfer. Soudainement j'eus envie de lui crier comment il allait faire pour l'aider s'il se prenait une balle dans crâne, s'il mourrait là à mes pieds on serait plus avancé encore!

- Pas ques....

Encore une fois je fus couper et plus il se mettait en colère plus je craignais sa réaction et si j'étais intelligent deux minutes je me serais sauvé mais je connaissais Harry je savais qu'il ne me ferait pas de mal. Étrangement en voyant sa réaction je me sentais transporter des mois en arrière alors que moi-même je m'affolai devant la perte de ma "fille". Enfin affolé est un grand mot car j'avais bu à en perdre la carte pour me réveiller avec la douleur et le sentiment de culpabilité atroce de ne pas avoir su la protéger, de ne pas avoir été là pour elle. Le sentiment de ne pas ena voir fait assez est vraiment dévastateur et je le voyait là devant moi sou la forme de mon ami. Fallait que je le calme, sinon il allait me claquer entre les mains c'Est pas possible! Son visage s'empourprait et sa vois résonnait tel le grondement d'un tonnerre. Mes voisins devaient être sur le point d'appeler la police là! D'habitude ils n'entendait rien mais j'étais capable de gérer, je savais comment le prendre.

Cependant je ne dis rien à sa dernière phrase car je vis le poing se lever. Tel un film je le vit s'allonger comme au ralenti et heurter mon meuble de télé et envoyer valser tout ce qu'il y avait dessus. Des bibelots un peu ringards mais surtout mon cadre le seule que je gardai alla heurter le sol le verre éclatant en mille morceaux. Pendant un moment qui me sembla interminable le temps se figea l'air était suspendu un scène digne du film "The Matrix" . Je regardai là cet objet sur le sol le verre éclaté sur le sol et sur la photo. Mon corps était figé mais après un moment je relevai les yeux vers Harry qui semblait tout aussi stupéfait que moi. Bon pour plusieurs c'était simplement un geste de violence incontrôlable mais pour moi... je savais pas comment le qualifier. Celle d'un homme qui a peur, qui a mal. Je m'avançai lentement comme dans un état second et prendre cette photo faisant glisser les morceaux de verre tel des flocons cristallins. Je la pris entre mes doigts et la regardai quelque minutes avant d'aller la poser sur ma table de cuisine et revenir avec un balai pour ramasser les éclats et aller les jeter.

- Ne t'excuse pas ça va aller, ce n'est qu'un cadre ça se rachète.

Je m'arrêtai près de lui et lui fit une tape amicale. Comment pouvais-je lui en vouloir? C'était un homme meurtri et brisé qui ne demandait qu'une chose: Le retour de sa fille adorée. Je lui fit signe de venir s'asseoir et je fermai le dossier et allai le ranger dans un classeur au tiroir barré dans mon bureau. Je pris une profonde inspiration en fermant les yeux avant de revenir le voir au salon. Bien sûr en prenant le soin d'avoir apporter chacun une bière

- Écoute on... on en parle plus là. Pour l'instant, on verra en temps et lieux d'accord?

Fallait changer de sujet! Fallait que je le fasse relaxer, qu'il se calme et qu'on passe à autre chose. Mais quoi? Qu'est-ce qu'il ne savait pas de moi déjà? On ne parlait pas beaucoup certes mais on se connaissait comme des frères, comme si on c'était tricoté. Sans avoir le même bagage de vie on se ressemblait sur beaucoup de point. Mais oui! IL ne savait pas cette nouvelle!! Je me levai comme piqué par une aiguille et filai vers ma chambre et fouillai dans ma poche de manteau. Je l'avais je le savais! Tiens la voilà! Je l'apportai et la déposai sur la table devant Harry. L'échographie de Nolène, enfin celle de ce petit être grandissant en elle. J'avais oublié de lui remettre mais quand je lui en avais parlé elle m'avait simplement dit de la garder.

- Je vais être papa Harry.

C'est tout je ne pouvais pas dire plus la petite forme encore sans sexe, était là devant lui. Moi Jack allait devenir papa même si j'avais toujours cette crainte que ce bonheur me soit enlevé, je ne pouvais m'empêcher de le chérir tel un trésor défendu. C'était MON bébé...enfin NOTRE bébé. La plus belle nouvelle, et le plus beau cadeau que le vie pourrais me faire!
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyMar 26 Fév 2013 - 3:32

Mais quel con. Alors quoi, voila tout ce dont j'étais capable ? Des anciennes paroles résonnaient dans ma mémoire " être fort c'est avant tout être capable de ne pas frapper ". J'avais la sensation que le sol se dérobait sous moi, que j'allais m'effondrer. Mais je tenais debout, toujours, il fallait cogner fort pour me faire tomber. Mais quel con. A 47 ans c'est ça que t'appelle te maitriser ? Après des années à apprendre à gérer ta colère, tu n'es pas foutu de te contrôler un peu plus que ça. On dirait un animal. J'étais resté figé, tendu, un bloc, pétrifié, mon bras ramené le long de mon corps, mon poing s'était rouvert doucement. Je regardais à mes pieds les dégâts que je venais de causer. J'étais quoi pour taper dans les murs et exploser les meubles ? Une brute ? Qu'est-ce que je pensais être d'autre. Avant j'étais un mari, un père, et même un champion. Maintenant je ne suis plus rien. Absolument plus rien. Et autour de moi tout est vide. En moi tout est vide.

Je regardai distraitement Jack s'affairer, récupérant la photo à laquelle je savais pourtant qu'il tenait de lui et Julia, la seule, et il avait fallut que je tape dedans. Je ne me souvenais plus qu'elle était là. Dans l'état de rage où j'étais je ne me souvenais plus de grand-chose. Quand j'étais comme ça j'étais trop concentré pour éviter de tuer quelqu'un qu'il m'était impossible d'empêcher les dommages collatéraux. Quel genre de personne se comportait comme ça ? Si je n'avais pas été boxeur, qu'est-ce que j'aurais fait de ma violence ? En quel monstre elle aurait pu me transformer. Des fois, je me détestais, quand je pouvais plus me contrôler, je me détestais. Je détestais ce que j'étais, cette masse de muscle, ces poings qui frappaient durs comme de la pierre. La bête, je détestais la bête.

Au moins voila je m'étais calmé, du moins pour le moment. Est-ce que ça en valait la peine ? Oui, dans un sens, parce qu'il s'agit de Sury, et que pour elle je ferais tout, non, parce que pour Sury je devrais aussi être capable de me maitriser. Comment je ferais, si jamais je la récupérais, comment je ferais pour pas lui faire peur ? Comment pourrait-elle ne pas avoir peur, avec ce qu'elle avait vécu, si elle me voyait comme Jack présentement m'avait vu ? Comment ferais-je pour me contrôler ? Le calme, le silence, la paix, étaient des concepts très éloignés de moi. Tout n'était jamais que tumulte et violence, à l'intérieur, ça grondait, comme un orage qui ne finirait jamais. Je n'avais pas toujours été comme ça, non, quand j'étais avec Maya, j'arrivais à me contrôler complètement, je n'avais jamais fais preuve de la moindre violence à la maison, bien sure je ne leur aurais jamais fait de mal non, mais je n'ai jamais frappé dans un mur ou dans un meuble, ni crié trop fort. Maya m'apportait le calme et la paix. Des fois je rêvais de retrouver ces sensations qu'elle m'avait donné, et que j'avais perdues en la perdant.

- Pardon…

J'étais vide, mort à l'intérieur. Jack vint à coté de moi pour me faire une tape sur l'épaule, il n'était pas fâché visiblement, moi si, contre moi-même. Comme un fantôme j'allais me rasseoir sur le canapé, blanc comme un linge après avoir viré au pourpre tout à l'heure quand j'avais perdu le contrôle de mes nerfs. D'ailleurs je n'étais pas sûre de l'avoir bien retrouvé pensais-je en me rasseyant, mes poings se serrant en voyant le dossier que Jack se dépêcha vite de ranger. Mon cœur battait toujours assez vite, douloureusement vite, et ma tension était encore trop haute pour que je puisse relâcher la pression. Jack sorti du salon et revint un instant plus tard avec deux bières. Je décapsulais la mienne puis en bu une gorgée, comme si c'était un remède miracle contre la furie. Mais non, ni l'alcool, ni l'épuisement physique, ni le sommeil, ni rien du tout ne soulageait l'état de rage dans lequel j'étais depuis 12 ans.

Je ne dis rien ni ne fit rien après la phrase de Jack, restant juste immobile, les yeux perdus dans le vague, quelque part, loin d'ici, il y a longtemps, dans une chambre d'hôtel de Las Vegas, tapissée de sang, avec deus corps frêles et sans vie serrés dans un coin. Je fermai les yeux, une envie de vomir, et mon cœur qui se serrait dans ma poitrine. Comme pour ne rien arranger, je pensais à Sury, je pouvais pas m'empêcher d'imaginer, je sais c'est con, c'est ce qu'il faudrait vraiment pas que je fasse, mais pourtant des images s'imposent toutes seules à moi, et je sais pas si j'ai plus envie de massacrer quelqu'un à coups de poings, de pleurer, ou de vomir. Pleurer j'en suis incapable, je pleure en cognant, malformation génétique probablement. Je portais ma main à mon cœur qui tambourinait trop fort et me faisait mal, ma jambe aussi me faisait mal, c'était habituel j'ai envie de dire. Je bu une nouvelle gorgée, me rendant compte à cet instant seulement du long silence qui s'était installé. Je cherchai quoi dire lorsque Jack se leva brusquement et sortit pour revenir un peu plus tard avec une échographie d'un petit fétus qu'il posa sur la table basse. J'haussai un sourcil, ne comprenant pas tout de suite où il voulait en venir, je dois avouer que la transition était rude et qu'avec le pic nerveux que je venais de me taper mes neurones avaient du mal à faire toutes les liaisons.

Un bébé ? Mes yeux allaient de l'écho à Jack et de Jack à l'écho. Je réfléchissais à plein régime, cherchant dans ma tête, mais impossible de trouver, Jack n'avait pas de copine en ce moment non ? Il avait bien une fille en vue me semble… Mais rien d'assez sérieux pour qu'on passe d'un coup de la phase de séduction à la vie de famille. Je souris en regardant la petite forme, trop petite encore pour qu'on connaisse au moins le sexe, mais petit bébé quand même. J'adorai les enfants, les miens, et ceux des autres. Je me mis à repenser à mon Jimmy, petit gars d'à peine cinq ans, qui aimait courir partout et jouer avec tout ce qu'il trouvait… Il voulait devenir boxeur comme son papa, et souvent il me piquait mes gants quand j'étais à la maison pour jouer, ou même dormir, avec. J'avais fini par lui en offrir une paire. De tout petits gants de boxe. Bon à son âge ça faisait plutôt moufles mais bon il les adorait. Il les portait du matin au soir si sa mère ne le forçait pas à les enlever, et il s'en servait comme doudou la nuit, c'était son porte bonheur. Un objet qui le protégeait du danger et de la peur quand papa était pas là. J'avais les larmes aux yeux, putain c'est rare, je me passais les mains sur le visage et inspirai profondément. Où étaient passé ces gants maintenant ? C'était étrange, mais je ne me souvenais absolument pas d'où je les avais ranger… Il ne me semblait pas les avoir vu dans les cartons du déménagement, pourtant où pourraient-ils bien être ? Je secouais la tête intérieurement, et reportai mon attention sur Jack et l'échographie.

- Félicitation mon gars, et c'est qui la mère du bébé au faite ?

Oui parce qu'au jeu des devinettes j'étais plutôt nul et depuis tout à l'heure que je me posais la question il était temps que je la lui demande. Je lui souriais, prenant la feuille entre mes mains pour observer la petite forme, c'était con, mais il était encore même pas né et pourtant rien que là, sur un bout de papier, ben il existait déjà. J'étais content pour Jack, depuis le temps qu'il voulait un gamin, et que tout semblait vouloir l'empêcher à chaque fois de devenir parent. Il avait perdu le bébé de Julia, puis il avait perdu Lili, c'était de l'acharnement à ce point là. En tout cas cette fois là pas intérêt que la rate hein, sinon je pète la gueule au destin. C'est vrai quoi, il mérite pas toutes les tuiles qui lui tombent sur la tête le pauvre, il mérite mieux, un peu de bonheur avant d'être trop vieux et de savoir que ta vie est maintenant complètement foutue. Non, lui il avait encore le temps, je sais qu'il ne s'en rendait pas compte, qu'il pensait que c'était cuit pour lui, mais c'était pas le cas.
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyMar 26 Fév 2013 - 21:42

J'étais le chef pour vraiment passé à autre chose! La preuve Harry ne comprit pas tout de suite ce que je venais de lui dire faisant un voyage visuel entre le bout de papier et moi plusieurs fois. je ne le quittai pas de yeux comme si j'avais peur qu'il ne s'évanouisse là devant moi. IL semblait plongé dans ses souvenirs lointain car un vague sourire flottait sur ses lèvres. Ils étaient rare les fois où je le voyais sourire et je dois dire que ce petit élan de tendresse m’attendrit. Il frotta son visage visiblement en proie à une sensibilité que je ne voyais que rarement, voire ici jamais. Direct comme je l'ai toujours connu, il me posa ZE question sans détour ni flafla. Voir sa figure après ce que je vais lui dire j'avais presque envie d'aller chercher mon appareil photo!

- Merci. La mère... Tu te rappelle de la fille que j'ai fréquenté quelques mois Nolène Wattford? Bien après l'épisode le plus triste de ma vie et ma sortie de l'hôpital elle est venu m'annoncer que... enfin qu'elle était enceinte.

Je me rappelai cet épisode de presque dépression avec la perte de Lili, Dexter qui ne me lâchai pas d'une semelle il fallait que je fasse évacuer la pression donc elle es venue me le dire en sale de tir ou je vidai mes cartouche sur une cible en papier. J'aurais bien voulu abattre Dex mais faute de mieux je me contentai de cible de papier. Puis affecté comme j'étais ils ne me laissaient pas sur le terrain. Donc travail de bureau tout pour que je me foute en bas d'un pont. Mais non la vie, ou le destin, m'envoya Nolène m'apporter cette nouvelle qui me redonna un peu d'énergie pour lutter, combattre contre cette pseudo dépression et revenir plus fort pour lui ou elle.

- Je sais c'est pas idéale comme situation mais, je veux être là pour elle. Je ne me défilerais pas de toute façon. Puis Lucy comprendra... au fond elle a pas vraiment le choix. Je veux croire que cette fois ce sera la bonne, cette fois la vie ne m'enlèvera pas ce petit bonheur.

Non il ne le fallait pas car ils n'auraient pas un mais DEUX agents à ramasser, puis la vie ne pouvait pas toujours s'acharner sur moi un jour il devait y avoir quelqu'un d'autre! J'avais déjà hâte de savoir si c'était une petite fille ou un petit garçon. Bon on en parlais souvent moi et No et on se taquinait souvent que j'allais en faire le pire macho de la terre si c'était un petit garçon et que en revanche si c'était une fille elle serait la petite princesse de Quantico tellement j'étais trop facilement manipulable avec les femmes qui m'entouraient

J'attends de savoir le sexe pour faire la chambre et les vêtements enfin tout les petits trucs nécessaire quoi! Mais Harry je voulais te demander une chose.

Je pris une longue rasade de ma bière avant de la poser doucement sur la table et appuyer mes bras sur mes genoux fixant mon ami intensément. Bon j'allais devoir lui demander je ne savais vraiment pas ce qu'il allait répondre mais j'espérais que se soit par l'affirmative car il était le plus proche ami que je pouvais avoir.

- Harry tu es un de mes meilleur ami sans aucune hésitation je placerais ma vie entre tes mains. Je te fais confiance et je voulais te demander si tu voulais être le parrain de mon bébé.

Voilà c'était fait! Mon coeur cognait dans ma poitrine mais mon visage n'affichait rien. C'est bien d'être dans la police parfois on réussit à la longue à dissimuler plusieurs expressions je le regardai de mes yeux brun foncés et je vis passer toutes une gamme d'émotions sur la sienne. Bravo champion du changement de sujet!
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptySam 2 Mar 2013 - 5:32

Noléne ? Noléne Wattford ? La fille avec qui il était sorti quelques mois, y a déjà un petit bout de temps ? Eh bien, voila une histoire qui n'était somme toute pas simple. Immédiatement, connaissant ce que c'était que d'être père, et connaissant le passé douloureux de Jack j'étais un peu inquiet. Avoir un enfant avec une femme dont on est séparé c'est la porte ouverte à toutes sortes de situations délicates qui peuvent mettre mal bien des parents, la garde séparée, savoir avec qui le gamin doit aller, les mères qui décidaient d'empêcher le père de voir son propre enfant… Pas sûre que Jack tienne le coup dans ce genre de situations. Mais en même temps elle était venue le lui dire, c'était pas pour rien donc ? Mais c'était peut-être juste pour l'avertir sans penser qu'il voudrait s'impliquer… Je connaissais pas assez bien Noléne pour savoir ce qu'elle pouvait bien en penser, mais je connaissais bien Jack, et son désir d'enfant constamment étouffé par des drames horribles dans sa vie, je connaissais sa sensibilité et sa fragilité cachée, et j'étais vraiment inquiet, bien que content aussi pour lui qu'il atteigne enfin ce qu'il voulait par-dessus tout mais qu'il ne pouvait avoir malgré tout. Je me rappelai son état depuis la mort de Julia, la perte de sa femme et de leur bébé pas même encore né, la perte de sa fille adoptive aussi, qu'il venait d'évoquer, il ne le faisait que rarement, et je savais que sa dépression suite à tout cela n'était jamais vraiment terminée, c'était le genre de chapitre de notre vie que l'on ne pouvait jamais refermer. Perdre un enfant, on ne s'en remettait jamais. Troublé je reportai mon regard sur l'échographie, me ramenant pas mal d'années en arrière, vraiment beaucoup d'année, avant la naissance de notre première enfant à Maya et moi, quand nous aussi nous n'avions de notre avenir qu'un bout de papier avec une toute petite forme dessus, si fragile, et si petite… Je relevai mes yeux vers Jack, cherchant quoi lui répondre, devais-je le mettre en garde ? Etait-ce le bon moment ? Peut-être pas, en même temps je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir cette espèce de responsabilité envers lui, comme un père. Mais je ne voulais pas cacher son bonheur naissant, je devais être prudent.

J'allais dire quelque chose quand il me devança pour continuer, et là je ne pouvais plus vraiment lui parler des doutes qui me traverser la tête… Evidemment qu'il le méritait ce bonheur là, et il était pas con, il savait que c'était une situation difficile, je voulais juste m'assurer que Noléne ne l'en ferait pas souffrir. Jack avait eu assez de problèmes comme ça, il avait le droit à sa chance quand même. Il avait déjà encaissé beaucoup, je savais que la force de vivre d'un homme pouvait le faire tenir bien au-delà des possibilités qu'on lui pensait, mais j'ignorai si il serait capable encore d'encaisser comme ça. Il avait déjà montré qu'il était capable de faire de grosses conneries quand il allait mal, bon se bourrer la gueule c'est pas se jeter d'un pont, mais c'est déjà pas mal. Je sais que rationnellement il n'irait pas jusque là, mais c'était un gars très impulsif et dirigé par ses émotions, et sous le coup des émotions violentes, on pouvait avoir des réactions violentes. Avant que je n'eu le temps de dire quoique ce soit il continua en me parlant avec passion de la chambre et des préparatifs pour la venu du bébé, et là je ne pu m'empêcher de repenser à ces moments au téléphone où un Jack euphorique me parlait de sa Lili qui allait venir vivre chez lui, de sa chambre, de ses peluches, et des habits qu'il lui avait acheté… Ca avait comme un air de déjà vu et comme ça avait fini et ben c'était pas super plaisant. Mais son sérieux soudain coupa court à mes réflexions, rompant avec son euphorie il se fit plus grave, et même, plus hésitant je dirai. Il but un peu de sa bière, et j'en fis de même, lui indiquant d'un regard qu'il pouvait continuer comme je le voyais plus très sûre de lui. Je voyais pas bien ce qu'il pouvait vouloir me demander, mais c'était mon meilleur pote alors j'avais pas d'inquiétudes là-dessus, et lui non plus devrait pas en avoir après tout. Quoique qu'il me demanderait, je le ferai. Il me regarda intensément comme un phoque affamé fixant du poisson fraichement mort, avant de continuer sa phrase tandis que je buvais une nouvelle gorgée de bière.

Je faillis m'étouffer avec, bien que je n'en montre rien, toussotant juste légèrement, trop absorbé et concentré sur ce qu'il venait de dire. Je ne saurais dire tout ce que je pouvais bien ressentir là. J'étais surpris déjà, c'est vrai je m'attendais pas à qu'il me sorte ça, et j'étais heureux en faite qu'il me le demande, même si dans un sens ça me rendait triste parce que je pouvais pas m'empêcher de penser à mes propres enfants, et ça j'étais certain qu'il en avait conscient, et comme j'étais triste pour eux, il y avait toujours cette fureur en moi, et le mélange d'émotions n'était vraiment pas facile à vivre, c'était un peu comme un bateau pris en pleine tempête ou je sais pas quoi mais c'était violent en tout cas. Mais la fureur n'avait rien à faire la dedans, ni la tristesse en faite, je regardais à nouveau l'échographie puis relevant mon regard vers Jack lui adressait un sourire amical et un peu ému. Décidément j'avais plus montré mes émotions en une soirée qu'en 12 ans.

- Tu veux que je sois son parrain ? Euh… ben… oui si tu veux avec plaisir…

Répondis-je heureux et troublé à la fois, en faite je ne savais pas vraiment quoi dire, déstabilisé et un peu perdu. Je passai à nouveau mes mains sur mon visage et repris :

- Et euh, vous en avez parler avec Noléne ? Enfin, parce que je veux dire tu sais c'est pas facile d'avoir un enfant avec une femme dont on est séparé…

Je voulais pas l'embêter avec ça mais c'est vrai que je voulais pas qu'il se retrouve dans des problèmes pas possible à cause de ça non plus. Un bébé c'est sensé être un évènement extraordinaire qui change votre vie à jamais…

- Tu sais c'est quelque chose d'avoir un enfant… Mais je suis sûre que tu te débrouilleras très bien...

Bon comme je ne cessais de m'enfoncer et de m'embrouiller je décidai de me la fermer ça serait mieux. Je voulais juste éviter de perdre mon meilleur ami à cause d'une nouvelle tragédie dans sa vie quoi.
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptySam 2 Mar 2013 - 8:15

J'opinai de la tête quand il me demanda si je voulais vraiment être le parrain de mon bébé. Il accepta à ma plus grande joie et de ce fait un large sourire éclaira mon visage. Pour une des rare fois dans ma vie je me sentais léger comme une plume. J'avais un belle carrière, des amis qui m'était cher et un bébé en route que demander de plus? Je savais qu'un bébé ce n'était pas simple en fait et notre situation était loin de l'être en fait mais je savais qu'on s'arrangeraient. Nolène était la douceur même et peut importe se qui arriverait je lui avais promis que je serais là pour elle et le bébé et jamais je n'avais brisé une promesse. Là présentement rien ne pouvait m'arriver car je me sentais bien et calme... Enfin jusqu’à ce que Harry me ramène sur Terre. Si on en parlait moi et Nolène? Mais tout le temps! Je lui demandais s'il lui fallait quelque chose, je passais régulièrement la voir m'assurer qu'elle allait bien et bien sûr en allant de taquinerie sur le sexe du bébé.

- En parler? Ben oui tout le temps Harry. Je lui parle de la venue du bébé, des trucs à avoir et comment on s'arrangera quand il sera là.

Non mais il me prenait pour qui? J'étais pas inconscient quand même. Mais en même temps est-ce que je pouvais lui en vouloir? Déjà un bébé c'était un chamboulement dans une vie et ça je le savais pour en avoir eu l'expérience, petite me direz-vous mais elle était là quand même. Mais je voulais ce bébé aussi compliqué que se soit puis Nolène ne serait pas seule. Elle m'avait dit que sa mère viendrait l'aider et la mienne ne tenait déjà plus en place.

- Je sais que tu t'inquiètes Harry mais ça ira bien j'en suis convaincu au plus profond de moi. C'est le rôle de père en tant que tel qui me... enfin j'ai pas eu de véritable modèle alors...

Oui bien mon père avait foutu le camp laissant ma mère enceinte et seule sans jamais reconnaître sa paternité. Je le sus beaucoup plus tard en fait et malgré que je n'avais pas de contact avec lui je ne pouvais m'empêcher d'haïr cet homme lâche qui nous a laissé seuls. En fait j'avais un peu peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas agir comme il faut. J'avais toujours ce petit doute qui restait dans ma tête. Je me demandais souvent comment ça agissait un père et quelle attitude adopter. Je ne voulais tellement pas manquer mon coup et marqué mon enfant de mes propres blessures. J'avais baissé les yeux un peu songeur mais je les remontais vers mon ami qui lui aussi semblait en proie à ses propres réflexions.

- Tu sais, je ne veux pas manquer mon coup. Adopter la mauvaise attitude. Je veux être présent pour lui et malgré que Nolène n'arrête pas de me dire que je serais un père merveilleux je doute.

je me pinçai les lèvres un peu honteux de se que je venais de dire. La plupart des gens voyait en moi l'homme fort, inébranlable, capable de se relever de tout. L'homme qui était capable de sauter à travers les balles et ressortir indemne, celui capable de désamorcer une bombe comme un jeu d'enfant. Mais au fond j'étais un sensible et un morceau de verre facilement cassable. Je savais que j'avais eu des moments difficile voire même presque insurmontable pour certains mais j'étais toujours parvenu à m'en sortir toujours plus fort et plus résistant... enfin selon ce que plusieurs voyaient. Mais en regardant bien Harry on était semblable sur se point un homme fort et fort mais en qui grondait une fureur et une colère toujours prête à surgir quand il ne s'y attendait pas.

- Mais bon j'imagine que c'est comme ça pour chaque homme non? Et je sais que je pourrais compter sur toi si j'ai de la difficulté ou un doute énorme.


je reportai mon regard sur le petit bout de papier entre les mains de mon ami. Petite forme à peine plus grosse qu'un noyau de pêche qui se laissait bercer dans le ventre de sa maman. de ce côté je la jalousais un peu car elle sentirait chaque brin de vie en elle, chaque mouvements ou soubresauts qu'un bébé peut avoir alors que moi je regarderais ça un peu de loin. Malgré tout j'étais l'homme le plus heureux de la terre! De ce fait je fit un petit sourire tendre.

- Mais ce sera le petit garçon le plus beau et téméraire de la terre comme moi en fait. dis-je avec un sourire

Pour moi c'était clair que c'était un petit garçon. Mais peut importe que se soit fille ou garçon tant qu'il avait tout ses petits membres et qu'il était en santé c'était tout se qui m'importait. J'attendais déjà la future échographie avec impatience et avoir une autre petite photo de ce bébé tant attendu. Le petit bout de vie qui m'a sorti de ma torpeur et qui me fait voir le bonheur aussi infime soit-il.
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyMar 19 Mar 2013 - 22:56

Je m'inquiétais certainement pour rien, mais le plus vieux devait bien s'inquiéter pour les autres non ? Et puis Jack était aussi tout à fait mature et responsable, conscient de la situation, de ce point de vu là il était le parfait stéréotype de l'adulte futur papa pour la première fois qui paniquait comme jamais. Et c'était normal. Je me souvenais être passé moi aussi par là, par les doutes qui allaient le traverser, ou le traversaient déjà, je m'étais posé moi aussi un nombre incalculable de questions, j'avais eu peur, mais j'avais été un très bon père, je crois, mes enfants, notre famille, avait été très heureuse, jusqu'à que notre vie se brise en mille morceaux. A partir de ce moment là, le poids de la culpabilité avait tout balayé de ces années de bonheur avec les miens, elle avait peu à peu détruit tout ce que j'étais devenu grâce à eux, pour ne faire de moi plus qu'une image déformée mue par la fureur. Mais, en faisant preuve de beaucoup de maitrise sur moi-même, de recule, de détachement, de la sagesse que permettait un peu mon âge et mon expérience, je parvenais à tourner le regard sur ces 15 années, et à me dire que oui, notre famille avait été une réussite, que mes enfants avaient eu le droit à de bons parents, qui les aimaient, qui leur avaient donné un cadre bien pour eux, une maison, de l'amour, une bonne éducation. Je pouvais penser à peu près ça, si j'évitais de tenir compte de la fin dramatique de cette histoire. Je pouvais comprendre Jack, et le connaissant, savant son passé, je pouvais aussi comprendre des choses qu'il ne disait pas forcément ouvertement, mais que je voyais en lui, sur ses craintes, à cause de la perte de Julia et du bébé, et la perte de Lili. Des épreuves difficiles, qui l'avaient abîmé et blessé profondément, et qui maintenant qu'il envisageait ce futur heureux, le hantait comme une ombre planante sur lui et l'arrachant à la lueur d'un bonheur auquel il pouvait enfin avoir droit. Le sort avait été injuste avec lui, la vie était comme ça, injuste, on s'y faisait avec le temps, mais la force de rébellion, qui se mouvait en chacun de nous sous différentes formes, elle ne faisait que grandir.

Tout en rassurant mes inquiétudes pour lui et la complexité que représentait ce genre de structure familiale éclatée, bien que je ne doute pas de la douceur de caractère de Noléne, il me fit part de ses véritables craintes, qui enfouis profondément en lui, dans les racines de son être, commençaient à le torturer, doucement mais surement. Jack n'était pas du genre à se confier, lui aussi il se la jouait à la dure, j'ai dit responsable tout à l'heure, mais il ne faut pas oublié non plus l'aspect tête brulé inhérent à sa personne. Qu'il parle ainsi de lui était plutôt rare, et l'exercice lui était visiblement difficile. Son père absent était un sujet délicat, tout père absent était toujours un sujet délicat, moi-même je n'avais que très peu connu le mien, il était mort d'un cancer quand j'étais encore très jeune, et on voit ce que ça avait eu comme conséquences sur moi pendant les dix années qui suivirent. Mais si j'avais grandit sans père, Jack se heurtait lui à un problème autrement plus complexe, de grandir en ayant été abandonné. J'entendais bien ce qu'il en ressentait, même si je ne l'avais pas vécu, je pouvais comprendre, sans pour autant me mettre à sa place, mais en tout cas assez pour l'aider. Il avait grandit sans père, avoir l'image d'un mauvais père qui l'avait abandonné, qui avait fuit ses responsabilités, et les siens. Ce n'était évidemment pas une étape évidente que de voir naitre son enfant et de devoir dépasser l'image de notre père quel qu'il soit et qui bien souvent, bon comme mauvais, nous colle à la peau. Jack devait bien comprendre qu'il n'était pas son père, et rien que le fait qu'il se préoccupe de ces questions prouvaient qu'il en était complètement différent. Je pouvais comprendre sa peur lorsque se retournant vers ses modèles il ne rencontrait que celui de l'absence, mais il arrivait à s'en sortir quand même, ça ne faisait aucun doute, et je pouvais l'aider pour ma part, j'avais l'expérience qu'il fallait pour servir de modèle pour apprendre à être père.

- C'est normal que tu te poses ces questions, et le fait que tu te les poses est une bonne chose, tu n'es pas ton père et il ne tient qu'à toi de ne jamais l'être…

Je le regardai, plantant mon regard dans le sien, le visage sérieux, avec mon petit sourire de dédramatisation. Il fallait que je le calme un peu, un bébé ce n'était pas le moment de se faire des cheveux blancs comme ça, il fallait qu'il profite du bonheur que c'était, enfin ça je ne m'en faisais pas trop, mais il fallait que ça passe par là et le rassurer un petit peu. J'allais devoir jouer les papas de secours pour une formation express. Pour le rassurer déjà, je voulais lui parler des propres étapes semblables aux siennes que j'avais traversé quand j'avais eu mon premier enfant, et de finalement comment les choses s'étaient naturellement bien passée.

- Tous les hommes passent par là, je me suis posés le même genre de question, et comme toi j’étais assez paumé en matière de paternité, j’ai perdu mon père quand j’étais gosse et en son absence j’ai assez mal tourné, alors quand Maya est tombée enceinte, je me suis senti paumé face au rôle de père que je n’étais pas prêt à assumer…

Je me souvenais de cette époque, où j’avais conscience avec une nouvelle force du vide que sa mort avait laissé en moi, qui m’avait conduit jusqu’en prison, jusqu’à que Carl m’aide à extérioriser tout ça. Mais je me rendais compte, face à ce nouveau changement dans ma vie, que je me sentais seul sans lui. Mais rien n’avait été plus beau et plus merveilleux que de tenir dans mes bras mes deux enfants chéris. Ils étaient les plus précieux trésors qu’il m’était donné d’avoir pu connaitre. Je ne regrette pas d’être devenu père, mes seules regrets sont d’avoir causé leur mort, même indirectement, je m’en sens toujours coupable, ainsi que la vie que j’ai mené dans ma jeunesse qui m’a valut un casier judiciaire long comme mon bras. Mais les années de bonheur que j’ai passé avec eux, dans notre famille, avec mon épouse qui a su rendre chaque instant de ma vie avec elle merveilleux jusqu’au bout, ça je ne pourrais jamais le regretter…

- J’imaginais pas que je pourrais être un bon père, mais finalement ça c’est plutôt bien passé, enfin…

Je me tus, restant silencieux, Jack savait très bien ce que cette suspension signifiait, ça c’était plutôt bien passé, jusqu’à que Jimmy se fasse torturer et tuer avec Maya par ces détraqués, et que ma fille soit enlevée et emmenée je ne sais où aux mains de monstres qui lui ont fait je ne sais quoi… Je repris la parole après un long silence.

- Tu seras un bon père, t’inquiète pas, y a aucune raison pour tu te rates, t’es quelqu’un de bien, et si moi j’y suis arrivé, alors toi aussi tu y arriveras.

Je ris doucement histoire de faire descendre un peu la tension planante dans la pièce, les démons ça prenaient de la place. Allons, il n’y avait pas de raison qu’il n’y arrive pas, et je le pensais vraiment, c’était un type super, un bon flic, un homme bien, qui aidait les autres, passait son temps à sauver des gens, se comportait toujours bien… Non, il méritait son bonheur, et il avait tout ce qu’il fallait pour réussir en lui.

- Bien sure que tu pourras compter sur moi, qu’au moins je serve à quelque chose sinon tu vas finir par me trouver inutile et me balancer en maison de retraite quand je ne serais plus qu’un vieux croulant…

Je rigolai, un peu plus détendu, du moins histoire de réussir à dérider un peu Jack, je voulais vraiment le rassurer sur ses inquiétudes. Je les comprenais, mais il n’avait vraiment pas de quoi s’en faire. Je souris à sa dernière réplique et lui rétorquai :

- Ou une fille ! Ca me fait penser, quand Sury est née, on n’avait pas voulu savoir le sexe du bébé, et j’étais sur que ça serait un garçon, je te dis pas la surprise !

C’est vrai que ce jour là j’avais été sacrément surpris, et en bien, Sury était un bébé merveilleux, et je l’avais adoré dès l’instant où je l’avais tenu dans mes bras. Elle était minuscule, elle pesait à peine 2 kilo 9 à la naissance, un tout petit être qui tenait dans ma main. J’avais eu peur, jusqu’à que je la tienne enfin contre moi, peur de la briser, de lui faire du mal, parce que j’étais trop fort pour un être aussi fragile qu’un bébé, mais une fois que je l’ai eu contre moi, je n’ai plus jamais eu peur de rien… Jusqu’à qu’elle quitte mes bras protecteurs, et j’aimerai tellement pouvoir l’y serrer à nouveau… Mon visage s’assombrit un peu, je n’étais pas enragé comme tout à l’heure, seulement triste et désespéré par le vide en moi, par l’absence de ce qui m’avait été arraché.
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Jack Sutton
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyVen 22 Mar 2013 - 5:06

Je ne suis pas mon père, ça je le savais moi j'avais un code d'honneur et visiblement pas lui. Cependant je savais que je lui ressemblais beaucoup. Ma mère me le disait, pas souvent mais quelque fois et un jour j'avais tombé sur une photo de lui et de savoir que je lui ressemblais autant ça me faisait rager. Mais bon j'avais été bien élevé, avec de bonnes valeurs et je crois que je ne m'en sortais pas mal même. Il n'en tenait qu'à moi de ne pas être comme lui... ça aucune chance! J'avais toujours dit qu'un jour quand je serais père à mon tour je serais là.

- Je ne serais pas comme lui... aucune chance.

Je me pinçai les lèvres car malgré le fait que j'avais "fait la paix" avec cette part de mon passé il n'en reste pas moins que je lui en voulais. J'espérais que sa vie avait été misérable et que, s'il était encore en vie, qu'il vieillisse seul. Harry me livra un petite part de son vécu et je n'en fut plus que touché au moins je n'étais pas le seul mec de la terre à ressentir ce que je sens. Oui j'étais à la fois fébrile et nerveux mais j'avais déjà hâte de tenir ce petit bout dans mes bras, de sentir que la vie était juste une fois avec moi. Puis je ne pouvais que faire mieux.

- Je suis certain que tu as été et que tu seras toujours un bon père.

Il m'assura qu'il sera là pour moi et me donner "les secrets" du métier de parent. Je rigolai quand il me dit que j'aillais finir par le trouver inutile et le balancer en maison de retraite. Je bus une longue rasade de ma bière en la faisant rouler entre mes doigts.

- Justement j'y pensais mais ils m'ont dit que tu étais trop jeune encore dis-je en rigolant

Au moins je pus sourire un peu et lui aussi. Les rares rigolade que l'on avait ensemble était toujours salutaire. Lui ça lui permettait de ne pas pensé à sa fille disparu et moi à sombrer dans la panique de mon nouveau rôle de parent. Il me raconta ensuite la surprise qu'il avait eu quand il a découvert que son "fils" était une fille en fait. Je failli m'étouffer avec ma gorgée juste à imaginer sa tête. Un grand et gros baraqué aussi surpris qu'une jouvencelle découvrant que le mec populaire s’intéressait à elle.

- Tu sais on en parle souvent moi e tNolène et à chaque fois que je lui dit que se sera un magnifique garçon comme son père elle me réplique que se sera le pire casse-cou et macho de la terre. Elle, elle veut une fille alors je la taquine avec le fait qu'elle sera la pire petite princesse de Quantico, qu'elle réussiras à m'influencer comme chaque femme de ma vie.

C'est vrai en plus! Ma mère, Delphine, Nolène et même Lucy réussissait à me faire faire leur quatre volonté! C'était presque pathétique mais je les aimaient toutes à différent degrés et je me serrai coupé un bras pour elles. C'est fou ce qu'une femme peut faire faire à un homme juste par leur volonté et leur talent de se montrer mielleuse.

- Je bois au pouvoir de séduction des femmes! dis-je en cognant ma bouteille contre celle de mon pote, mais dis donc toi il faudra bien te trouver une gentille petite femme sinon tu restera aussi bourru. Tu sais c'Est pas bon pour un homme. dis-je en rigolant.

Je savais bien que la femme qui le fera tomber en amour devra être perspicace, tenace et surtout fort belle. 12 ans que je n'avais jamais vu une femme rôder autour de lui, ni même qu'il lève un regard admiratif vers une. Mais qui serais prêt à retenter l'expérience d'une relation après un traumatisme comme ça? Quelques fois il m'avait parler de Maya et même moi je trouvais pas une femme aussi forte pour être auprès de lui.
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyVen 17 Mai 2013 - 16:08

Evidemment qu'il serait un bon père, il serait même parfait pour ça. Bon il est toujours un peu casse coup et colérique sur les bords mais qui ne l'est pas ? Y a rien de plus saint qu'une bonne grosse colère. Et surtout, je le sais pour l'avoir vécu, l'âge et la famille sont deux des rares choses ayant le pouvoir d'apaiser les bêtes furieuses en nous. Jack avait tout ce qu'il fallait déjà en lui pour y arriver. Je comprenais que l'absence d'une figure paternelle est impacté sur sa vie, et qu'en ce genre de situation il en vienne à se poser des questions sur les conséquences que cette généalogie pourrait avoir. Mais il ne devait pas douter de ses forces, c'était un homme fort. Je bus une gorgée de bière avant de rire un bon coup sur sa réponse, en maison de retraite hein ? Tant que je tenais sur deux pattes c'était bon, enfin je crois.

- Les gosses ça a le pouvoir de vous faire faire tout et n'importe quoi, et les filles c'est pire.

Sury était douée pour ça, manipuler son père pour avoir tout ce qu'elle veut, avec son sourire et ses petits yeux, son regard tendre et suppliant du je veux un jouet ou une glace, tout et n'importe quoi. Sa mère était même plus raisonnable que moi, s'était étonnant que ça soit moi qui craque le plus dès que Sury voulait quelque chose, j'étais un homme fort et dur, mais avec elle, pour elle, j'étais différent, elle avait le pouvoir de me rendre différent.

- Les enfants nous rendent meilleurs.

J'étais un peu renfrogné soudain, mélancolique surtout, même si j'essayais de ne pas me laisser envahir par la nostalgie. C'était dangereux, dangereux pour ma survie. Si je me laissais abattre, lorsque je me relevais j'étais toujours un peu en-dessous du point de départ, comme si j'étais constamment entrain de chuter. C'était ce qu'il se passait depuis leur mort et la disparition de ma fille, leur vie m'avait fait m'élever, et leur absence me faisait tomber. Les pères ne devraient pas avoir à enterrer leurs enfants, ceux sont aux enfants d'enterrer leur père. Je bus une nouvelle gorgée de bière, attendant que l'alcool me vide la tête, mais il en fallait beaucoup plus que ça pour que la sensation grisante de l'ivresse vienne enfin me faire oublier ma tristesse. Je buvais peut-être un peu trop depuis quelques temps, l'alcool ne me faisait pas grand-chose, il en fallait beaucoup, alors j'augmentais les doses, c'était peut-être la saison, une mauvaise période, je ne sais pas, mais j'avais besoin de boire. J'évitais le plus souvent, j'étais un sportif, l'alcool et le sport ça fait deux, mais qu'est-ce que j'étais à présent ? Juste un cogneur dans une salle de boxe, les compétitions c'était plus pour moi depuis longtemps, j'étais trop vieux, je valais plus rien, alors plus la peine de faire attention, même si mon médecin ne trouvait pas ça très bien. Les toubibs trouvent toujours à redire sur tout et n'importe quoi de toute façon… Vous avez trop de tension, votre cœur bat trop vite, vous ne ménagez pas assez votre jambe, vous ne prenez pas votre traitement correctement, vous êtes trop stressé, vous buvez trop monsieur Hudson. Je n'ai jamais bu beaucoup fallait bien commencer à un moment, j'étais resté clean pendant plus de 20 ans, et je préférai tomber dans le whisky que de retomber dans la drogue.

Je souris, laissant mes pensées derrière moi pour profiter d'un peu de bonne humeur et de paix, cognant ma bouteille contre la sienne.

- Au pouvoir de séduction des femmes…

Répondis-je avant de boire à mon tour. Tout n'était pas toujours tout rose, mais malgré ma dépression, j'essayais de tirer de certains moments comme ceux-ci la force de surmonter les jours et les nuits qui passaient. Je fus surpris par sa remarque suivante, elle me fit tout de même un peu rire, même si ce genre de réflexions avaient tendance à me renfermer, mais je savais qu'il avait raison cependant. Si j'avais toujours un espoir, même fou, de retrouver ma petite fille, je savais que mon fils, et ma femme, étaient morts. J'étais toujours amoureux de Maya, c'était un sentiment que je ne perdrai sans doute jamais, et que je ne voulais pas perdre. Mais je ne devais pas pour autant vivre dans le passé, et j'y avais passé beaucoup de temps, dans mes souvenirs, dans ma nostalgie, dans un amour désespéré. Je savais que, tout en sachant que je l'aimerai toujours, je devais accepter de vivre à nouveau pour le présent et l'avenir. Je n'avais pas encore cinquante ans, je n'allais pas refaire ma vie certes, je ne pense pas que je ferais d'autres enfants, que j'aurais de nouveau une famille, c'était trop compliqué, et j'étais trop vieux, mais je pouvais encore retomber amoureux, avoir une relation, construire quelque chose de nouveau, pour les quelques 30 ans qui me restent à vivre. Ou je pouvais mourir seul, mais seul je ne tiendrai pas longtemps. Je savais que, après douze ans, je devais tourner la page, ce n'était pas oublier, ou trahir mon amour pour Maya, ni cesser de l'aimer, mais juste, vivre avec le deuil, laisser le passé au passé, vivre dans le présent. Pourtant, je n'avais pas trouvé, jusqu'à maintenant, j'en étais resté incapable. Je n'avais d'yeux que pour aucune autre femmes, j'avais eu des aventures, quelques filles, mais jamais plus, je n'étais pas tombé amoureux, je n'avais pas pu aller plus loin. C'était peut-être prévu ainsi, j'allais peut-être rester seul, et à ma mort je retrouverai peut-être mon épouse dans un monde meilleur. Connerie, ce n'était pas à moi que l'on allait faire croire au paradis.

- Moi ? Bourru ? Non, je sais, mais elles ne sont pas pour moi, j'en ai jamais trouvé une faite pour moi. Et au faite, ça avance toi et Lucy ?

J'en avais trouvé une, parfaite, merveilleuse, la meilleur femme et la meilleur mère qui soit, j'avais déjà vécu ma vie, c'était comme si j'étais mort avec eux. Jack lui était encore jeune, c'était un peu comme un gamin, il n'était pas encore trop vieux pour recommencer, et il avait l'air d'avoir trouvé celle qu'il fallait.
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MessageSujet: Re: Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) Je viens au nouvelles! (Harry Hudson) EmptyDim 2 Juin 2013 - 5:13

Ça j'étais d'accord avec lui! Les enfants pouvaient tout nous faire faire! Lily avait montrer un côté de moi doux et sensible et gare à celui qui s'approchait trop près de ma vie privée. Lucas était un filleul adorable qui réussissait à me faire fondre le coeur par un simple regard. J'adorais les enfants, beaucoup même cette capacité qu'il ont à s'émerveiller et de paraître parfois un peu plus vieux que leur âge, comme le petit Jack Hotchner. Pas plus haut que trois pommes mais avec cette sagesse en lui qui me désarmait! De plus je savais que l'enfant à venir réussirait à obtenir que le meilleur de moi. Il le fallait sinon Nolène me truciderait suivi de pas loin par Lucy, et pire si le bébé était une fille!

Mouais les enfants ET les femmes réussissaient à obtenir de moi ce qu'ils voulaient. La preuve ma mère, Julia, mes ex (peu nombreuse mais là quand même) et là Lucy. Je n'arrivais pas à croire qu'une si petite femme réussissait à avoir le dessus sur un gros gamin comme moi! Je fis un petit sourire juste en pensant à combien de fois elle m'avait sauvé les fesses! Mon ami à mes côtés me fit revenir au présent et de ce fait je lui servi un sourire.

- Je suis certain qu'une belle femme attend seulement que tu ouvre ton coeur. dis-je en rigolant

Je savais que se n'était pas aussi simple. La femme de sa vie il en avait eue une, seulement une et elle avait été tuée sauvagement. Maya, il m'avait un jour montré une photo d'elle. Très mignonne mais il semblait qu'elle avait un caractère pas possible. Je sais qu'il n'a pas été toujours été une boule de colère mais... depuis le temps que je le connaissait... c'était assez difficile à s'imaginer en fait. De plus il en fallait du caractère pour calmer cet homme quand il entrait dans sa colère et semblait s'y noyer. La preuve? Il a quand même pété mon cadre! Je ne lui en voulais pas en fait, ce n'était qu'une photo, du papier rien de grave.

- Avec Lucy? dis-je les yeux pétillants, Ça va on y va lentement. Elle sait par quoi je suis passé et comment je suis. Je l'ai aimé dès la première journée au FBI. Elle avait cette...prestance et cette autorité naturelle qui me rappelait Ju. Elle a les yeux les plus magnifique de la terre! Je crois que c’est la bonne mais je veux prendre mon temps. Il faut que... enfin que je ré-apprivoise l'amour parce que la dernière fois... j'ai été assez con.

Nolène, combien de fois elle a dû s'inquiéter pour moi, combien de soirée elle a passé à pleurer toute seule dans son lit quand je n'en faisais qu'à ma tête? J'ose à peine imaginer ce que je lui ai fait endurer. Trop con pour m’apercevoir qu'elle m'aimait comme une folle. Je continuais de faire l'éloge de ma douce. Combien elle était belle, combien elle était gentille, combien elle sentait bon les fleurs,,, enfin vous voyez le genre de discours d'un homme amoureux quoi! Pendant de longues heures encore nous discutions de tout et de rien.

Il faillit me faire mourir quand il se leva d'un bond en regardant l'heure. Aussitôt je regardai ma montre et étouffais un juron. Il me restait à peine 4 heures de sommeil. La tête que j'aurais! Pas grave plusieurs croiront que Lucy et moi... enfin je vous épargne les détails. Sinon pour ma douce je n'aurais qu'à prétexter que j'avais du mal à trouver le sommeil. Je reconduis donc Harry à la porte et lui promis de m'assurer que c'était la bonne piste et que je le tiendrais au courant. Une fois la porte fermée et verrouillée, je me dévêtit et sautai dans mon lit en ayant bien régler le réveil.
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