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MessageSujet: Save you from yourself Save you from yourself EmptyDim 28 Oct 2012 - 13:45

La fin de la journée avait été relativement tranquille pour le docteur Foster : elle n'avait reçu que des agents du FBI et avait fini plus tôt que prévu. Heureusement pour elle, aucune consultation avec des criminels n'avait été organisée ce jour-là. Ce genre de séance la mettait souvent sur les nerfs, mais ce soir-là, elle était plutôt détendue. Comme personne ne l'attendait chez elle, elle décida de ranger son bureau avant de rentrer. Avant de quitter les bureaux du FBI, elle passa à l'étage de son supérieur pour poser un dossier dans sa banette. Il avait déjà quitté le bâtiment, mais cela ne pressait pas, il le trouverait le lendemain en arrivant. Elle prit ensuite l'ascenseur pour gagner le hall d'entrée et se dirigea vers la sortie en passant devant la cafétéria. Séparée du hall par une grande baie opaque, elle remarqua que la lumière y était encore allumée. Sur le coup, la jeune femme se dit que quelqu'un avait dû oublier de l'éteindre parce qu'à cette heure-ci, cette salle n'était d'aucune utilité à personne. Elle entra donc pour couper la lumière, mais au moment de tendre la main vers l'interrupteur, elle vit qu'un homme était assis, seul à une table. Elle suspendit donc son geste et plissa légèrement les yeux. Il ne lui tournait pas complètement le dos, juste assez pour qu'elle ne puisse pas voir ce qu'il faisait. En tout cas, il ne bougeait pas. Peut-être était-il en train de lire un dossier ou rédiger son rapport sur une affaire ? Gillian douta un instant : s'il était du FBI, n'avait-il pas un bureau où travailler ? Elle s'approcha un peu, sans chercher à étouffer le bruit de ses pas. Il ne tourna pas la tête, complètement absorbé par ce qu'il faisait. A quelques mètres de lui, la psychologue le reconnut : c'était l'agent John Allen.

Tristement célèbre pour son accident et la mort de sa jeune femme, Gillian le connaissait. Tout le monde au FBI était au courant de la tragédie qui avait frappé sa famille. Mais l'homme était froid et distant, assez pour faire fuir des inconnus qui viendraient lui présenter leurs condoléances par sympathie ou paternalisme. Ses supérieurs avaient d'ailleurs proposé à Gillian de l'admettre en thérapie, mais elle avait refusé : c'étaient les criminels qu'on forçait à venir dans son bureau, et personne d'autre. Certes, ce qu'il avait vécu était terrible, mais elle ne voulait pas qu'on force les agents à venir la voir s'ils n'en avaient pas envie. D'ailleurs, il n'avait manifesté aucune envie de le faire. Ce n'était pas faute de savoir qu'il y avait tout un service de psychologues à l'étage, c'était une question de volonté. Cependant, elle n'ignorait pas les signes qu'elle voyait à chaque fois qu'elle le croisait dans un couloir. Il sombrait dans une grosse dépression et n'arrivait pas à sortir la tête de l'eau. Elle le soupçonnait même d'être tombé dans l'alcool mais elle n'en était pas sûre. C'était avec un cocaïnomane qu'elle s'était mariée, pas un alcoolique, elle reconnaissait moins bien cette dépendance-là. Il était complètement replié sur lui-même, son langage corporel en était la preuve : épaules légèrement voûtées, mains toujours dans les poches ou bras croisés sur la poitrine, il observait les gens avec un regard méfiant et n'abordait jamais personne sauf s'il y était vraiment obligé. L'accident qui l'avait plongé dans le coma et qui lui avait pris sa femme l'avait dévasté, mais ne devait-il pas continuer à se battre ? Au moins pour sa fille ? Car c'était l'unique personne qui lui restait, c'était sa chair, son sang, et la seule pour qui il pouvait encore vivre.

Gillian décida d'aller lui parler. Il était compréhensible qu'il ne veuille pas d'un psy pour l'aider à pallier à sa douleur, mais il devait au moins entendre qu'il ne pouvait pas se laisser aspirer par cette spirale infernale pour le bien de sa fille. Les traumatismes de l'enfance touchaient toujours la jeune femme en plein coeur, elle voulait donc éviter qu'il ne gâche la vie de sa fille avant que cela n'empire et que Gillian la reçoive en thérapie dans queslques années. Elle s'approcha et vit qu'il l'avait entendue arriver. Un imperceptible mouvement de la tête, comme s'il se battait contre sa curiosité. Elle s'arrêta donc près de la table, face à lui, sans vraiment savoir par où commencer. Elle se lança tout de même.

- Vous ne rentrez pas chez vous, agent Allen ?

Elle le sentait fermé au dialogue, et c'était normal après tout, il ne la connaissait que de vue. Et puis tout le monde se méfie des psy... Elle décida d'appuyer un peu là où ça faisait mal histoire de le réveiller un peu. Un électrochoc pour le bien-être de sa progéniture, c'était un bien pour un mal.

- Votre fille doit vous attendre à l'heure qu'il est...

Hop là. La bombe était lâchée. Gillian savait que soit elle allait s'en prendre plein la tête, soit se faire gentiment congédier. Mais ce n'était pas un problème pour elle, elle avait été formée aux coups tordus de Lightman, elle avait l'habitude et savait gérer la colère de ses patients.
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MessageSujet: Re: Save you from yourself Save you from yourself EmptyMar 30 Oct 2012 - 13:27

John n'avait toujours pas de partenaire, ce n'est pas sans effort de ses supérieur mais soit il se désiste par rapport à ce qui est arriver à l'ancien coéquipier de John soit il se fit éjecter aussi vite qu'il sont venue. John se débrouiller bien tout seul et il avait pas envie que des merdeux vienne mettre le nez dans ses affaires ou faire croire qu'ils sont plus que collègue mais amis, si John travailler la ce n'était surement pas pour trouver des amis. Des plus frêle au plus douée, aucun ne réussir à approcher John, enfin si il y à bien ce type qui pensait avoir réussis mais dés la première enquête John le dévier sur des lieu plus stupide les uns que les autres pendant que lui mener à bien la mission, il fit même croire qu'il était incompétent ce qui valut une mise à pied à ce pauvre agent qui n'avait rien demander à personne. Quelque semaine plus tard les supérieur compris que en faite c'était John qui avait saboter le travail de cette recrue prometteuse et il déconsidère de le réembaucher et ordonna John de voir un de leur psy, il refusa mais et la psy en question aussi, elle ne voulait pas le forcer alors qu'il ne voulait pas. A ce moment la John eu la paix pendant un bon moment, il faut dire que seul il se débrouiller aussi bien voir mieux que en équipe.

Une fois cette journée terminer John se dirigea vers la cafétéria, pour lui il n'y avait plus personne dans les bureaux alors personne pour le déranger il se posa à une table avec un café. Il posa son arme sur la table et sortit une flasque de sa veste, il mis un peut de son contenue dans le café histoire de le rendre un peut plus fort puis but quelque gorger avant de démonter son arme pour le nettoyer, une fois fini de démonter avec toute les pièces sur les genoux, il entendu des pas mais il n'aller as se retourner pour voir qui c'était, à entendre les bruit des pied qui taper contre le sol c'était certainement une femme. Alors que la femme se rapprocher petit à petit John se mis à retravailler sur son arme, il lui fallut quelque seconde pour la remettre en état de marche, puis soudant la femme s'arrêta, John chargea son arme, non pas pour s'en servir mais pour bien montrer qu'elle n'était pas la bienvenue. Tout en reprenant une gorger il remis l'arme à sa place alors que la femme en question se mis devant lui.

C'était Gillian Foster, la psy en question, la journée n'était pas assez pourri il lui faut une visite expresse d'une psy, il détourna le regard comme si il était dans un cul de sac, mais elle ne savait pas quoi dire non plus, elle commença par demander pourquoi il ne rentrer pas chez lui, John lui lança un regard et eu comme seul réponse de lever sa tasse et de boire une nouvelle gorgé. Elle pourrait comprendre qu'il prend un remontant avant de rentrer mais ce qu'il voulait dire avec ce geste n'est autres que je préfère boire que vous répondre alors autant me laisser tranquille. de toute évidence elle avait compris mais décider de rester et répliqua sur un sujet qui fit sortir la tête de John de son verre. Elle répliqua sur sa fille en disant qu'elle devrait l'attendre, à ce moment John posa violemment sa tasse sur la table , tout le contenue de celle ci se renversa en grande partie sur la main de John, C'était encore chaud mais il n'y fit pas attention.

"-Non ma fille ne m'attend pas elle est entre de bonne mains... J'imagine que vous n'aller pas partir aussi facilement alors laisser moi vous offrir un verres..."

Disait il d'un ton sec, John se leva de son siège secoua juste un peut sa main pour enlever le liquide qui était dessus puis partit chercher 2 tasse vide. Il pris sa flasque et en versa dans les deux tasse, il ne savait pas si la psy aller boire avec lui mais il la pris de vitesse.

"-Si vous compter rester vous buvait avec moi... Ce n'est pas négociable"

John pris une gorger tout en surveillant Gillian. Une fois avoir bu un peut il repris la parole.

"-surtout ne le gâcher pas, la bouteille ma couter un bras."
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MessageSujet: Re: Save you from yourself Save you from yourself EmptyDim 4 Nov 2012 - 12:26

A l'approche de Gillian, l'homme avait fait claquer le chargeur de son arme. La psychologue réprima un sourire, c'était du vu et revu. La seule manière pour un homme de prouver sa virilité lorsqu'il était coincé entre son arme de service et une bouteille d'alcool. Les soupçons de la jeune femme étaient confirmés, Allen avait bien plongé dans de mauvaises habitudes et cela ne présageait rien de bon pour sa fille. Parler d'elle le sortit de sa torpeur, la psy avait visé juste. C'était un point sensible pour lui, il éprouvait sans doute des remords de ne pas participer à l'éducation de sa fille. "Entre de bonnes mains"... cela voulait tout dire et rien dire. Etait-ce donc cela qui lui permettait de ne pas s'inquiété de son sort ? Ce qui lui donnait une excuse pour boire pendant les heures de boulot et rentrer tard dans la nuit ? Ce n'était pas une raison pour s'absenter de sa vie. La petite avait perdu tragiquement sa mère, c'était déjà trop pour que l'alcool vienne s'immiscer entre elle et son père.

John l'invita à sa table de façon légèrement lunatique. Après lui avoir répondu sèchement, il lui tendait une tasse généreusement remplie d'alcool. C'était un moyen d'ouvrir la conversation pour lui. Assez maladroitement, c'est vrai, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Le verre qu'il lui offrait n'était pas négociable. Mais la psychologue ne comptait pas l'accepter pour autant. Elle n'aimait pas tellement ça, et sans même avoir besoin d'approcher son nez de la tasse, elle sentait déjà qu'il était très fort. Et pour finir, picoler dans l'enceinte du FBI était une entorse au règlement intérieur... Et il s'appliquait à elle même si elle n'était pas dans les forces de l'ordre. Elle ne toucha donc pas sa tasse et fixa l'agent Allen.

- Je ne doute pas de la qualité de votre alcool, mais je ne bois pas quand je suis en service. Surtout au moment de prendre la voiture pour rentrer chez moi.

Son ton n'avait rien de cassant ou de moralisateur, mais il était assez ferme pour qu'il voie bien qu'elle ne voulait pas entrer dans son jeu. Si la bouteille lui avait vraiment coûté cher, elle n'allait pas gaspiller son argent aussi inutilement en se forçant à boire quelque chose qu'elle n'aimait pas. Elle reprit le contrôle de leur conversation et la dirigea vers sa fille. Il fallait qu'il arrête de boire pour elle, qu'il cesse de ressembler à une loque pour pouvoir s'en occuper. La jeune femme reprit d'une voix douce.

- Comment s'appelle votre petite fille ? Je suis certaine qu'en ce moment-même elle est déçue que ce soit une autre personne que son père qui l'embrasse au moment de se coucher.

Il fallait bien manoeuvrer comme elle pouvait... Certes, il pouvait avoir une réaction violente, mais au moins cela le désoûlerait et lui redonnerait un peu d'énergie pour le sortir de là. La psychologue ne s'arrêta pas là, elle n'abandonnait jamais les tâches qu'elle entreprenait.

- Sauf votre respect, agent Allen... Elle a plus besoin d'un papa attentif qu'une épave accrochée à sa bouteille.

C'était parti. Ca n'allait pas tarder à lui exploser au visage. Tant mieux, à la limite, il fallait qu'il se bouge. En tant que mère, Gillian n'aurait jamais accepté que le père de son enfant agisse de la sorte, même veuf. Il allait très certainement nier, lui dire de s'occuper de ses affaires, ou peut-être même lui dire que la situation lui convenait parfaitement. Dans tous les cas, il se mentait à lui-même et faisait du mal à sa famille. Pour ce qu'il en restait, il avait intérêt à se ressaisir rapidement car il était sur le point de tout perdre.
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MessageSujet: Re: Save you from yourself Save you from yourself EmptyVen 9 Nov 2012 - 1:23

On peut dire que la jeune femme n'avait pas lancer la conversation du bon pied, John mépriser les personne dans son genre. Pire encore, elles le dégoûter, mais il fallait faire preuve de tact, après tout entre personne civilisé, bon peut-être pas civilisé, mais adulte et avec des responsabilité, même si John douter fortement que la psy en face de lui avait la quelconque responsabilité. Peut importe, alors que l'homme buvait sa boisson qui réchauffer le coeur, il observer lui aussi la jeune femme, après tout pas besoin d'avoir fait des étude dans le domaine pour pouvoir jouer à ce petit jeu. A force de l'observer il remarqua que l'odeur de l'alcool de John la répugner. Serte ce n'est pas pour les palais délicat, mais elle pourrait faire un effort... Et puis qui sait si elle se donner la peine d'y goûter peut-être qu'elle apprécierais.

alors qu'il trinquer sans raison précise comme à son habitude miss Foster devait surement avoir fait son analyse sur John, très bien, si ça l'amuser, une chose est sur. Il avait la ferme intention de se débarrasser d'elle au plus vite. Alors qu'il alluma une clope, la jeune femme se mis à répondre. Elle ne douter pas de l'alcool mais elle ne buvait pas en service, à ses mots John laissa échapper un sourire, mais elle n'en finassa pas la. Elle parla aussi de sa voiture et de chez elle. Un verre n'aller pas la tuer, même si elle prenait le volant.

"-Voyons voyons. Nous ne somme plus en service, voyez vous d'autre personne que nous ici? Et en parlant de votre maison, si vous voulez rentrez chez vous allez y... Mais vu que vous avez la ferme intention de me déranger jusqu'au bout, buvez avec moi. Comme je l'ai dit ce n'est pas négociable, buvait ou partez."

John avait était clair, si elle ne buvait pas rien qu'un seul verre, elle devrait partir et lui foutre la paix, il semblerez qu'elle n'aurait pas le choix. Mais elle utiliserait surement une ruse de psy pour essayer de retourner le cerveau de John, ce qui était mal le connaitre, quand il à une idée derrière la tête, il est presque impossible de s'en défaire. puis elle lui parla de sa fille, elle demanda d'abord son nom, malheureusement elle enchaîna sur sa déception déception inexistante du fait que ce soit Délphine et non lui qui la borde dans son lit.

"- mademoiselle Foster, vous aurait clairement du vous arrêter à comment s'appel ma fille. Par politesse je vais vous répondre, elle s'appel Jenny. avez vous des enfants, mademoiselle Foster, un mari? Laissez moi devinez, vous avez fini votre travail, vous étiez prête à rentrer chez vous relire pour la vingtième fois un de vos fameux livre, mais au lieu de sa vous avez vue de la lumière. J'étais la personne qui était dans cette pièce pleine de lumière, et au lieu de relire un de vos fichu bouquin vous avez préférer venir me casser les pieds. Franchement ne trouvez vous pas sa encore plus pathétique qu'un homme qui profite d'un peut de temps libre pour boire un verre de temps à autres..."

Elle voulait jouer, John aussi en est capable. Elle réfléchira peut-être à deux fois avant de parler de chose qui fâche. Malheureusement ce n'était pas pour ce soir, elle recommença à déblatérer des stupidité appris à l'école. Elle parla de respect mais étrangement ce début n'aller pas du tout avec la suite de ce qu'elle disait, que Jenny avait besoin d'un père et non d'un ivrogne qui servait accessoirement de papa.

"-Si je suis votre logique vous voulez m'aider, m'aider à arrêter de boire. Que je m'occupe de ma fille, mais je m'occupe d'elle, et franchement même saoul, je suis capable de résoudre plus d’enquête que la plus part des agent qui travail ici. Je fait très bien mon travail, tout comme celui de père. Et sincèrement, si vous voulez vraiment m'aider. Vous croyez vraiment que c'est en m'insultant que vous allez y arrivez."

John passez de la défensive à l'attaque en un rien de temps, de quoi perturber plus d'une personne, ce n'était pas son intention avec elle mais, il chercher juste à mettre fin à cette conversation qui devenez des plus ennuyeuse.

"-Les gens trouve que votre métier est quelque chose de remarquable, mais de mon point de vue je trouve que vous gagner trop d'argent alors que vous ne faite que parler, votre titre vous sert de protection pour critiquer ouvertement les personne face à elle, et celle ci pense que c'est juste, que c'est pour leur ouvrir les yeux mais, si les gens réfléchissez rien qu'un peut, il aurait pas besoin de vous, vous n'êtes qu’accessoire dans ses locaux, vous êtes la pour donner bonne conscience à nos supérieur, alors ne cherchez pas à m'aider, je n'ai besoin d'aucune aide, je sait séparer vie priver du travail et des loisirs."
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MessageSujet: Re: Save you from yourself Save you from yourself EmptyJeu 15 Nov 2012 - 19:44

John était sur la défensive, et le discours qu'il tenait devant elle, elle l'avait entendu des centaines de fois. Toujours le même style de patient qu'on avait obligé à aller consulter et qui venaient persuadés que la psychologue était leur ennemie. Elle ne le prit donc pas mal, elle savait bien que les gens disaient ce genre de choses parce qu'ils étaient en colère. Elle savait comment faire pour manoeuvrer avec les patients réticents. Son but n'était pas de se faire aimer d'eux, même si c'était le cas pour la plupart, ce qu'elle voulait c'était soigner leurs âmes. C'était peut-être naïf, mais telle était la psychanalyse, et c'était sa vocation depuis toujours. Il insista pour qu'elle boive mais elle ne le fit pas, elle n'aimait pas ça de toute façon et il était hors de question d'entrer dans son jeu. Il venait de lui donner le nom de sa fille : Jenny. C'était déjà un début... Mais à son tour, il la questionna sur sa vie privée. Comme cela ne le regardait pas, elle ignora ces questions et préféra répondre à l'agent dans le plus grand calme.

- Ma vie privée n'est pas en question ici, agent Allen. Mais il se trouve que je m'occupe actuellement d'un enfant qui sera bientôt le mien, et quels que soient les malheurs qui m'accablent, je ne me suis pas laissée submergée pour m'occuper de lui justement.

Elle pensait à Sam, et à l'enventualité qu'il pourrait vivre avec elle maintenant qu'il n'avait plus de famille. Mais avant de repenser à son hospitalisation, elle reporta son attention sur Allen. Il s'était mis à critiquer sa profession, mais ça aussi, elle en avait l'habitude. Sauf que contrairement aux autres psychologues, elle avait d'autres qualifications qui lui permettaient d'aller sur le terrain et enquêter. Et elle avait vécu pas mal de choses à cette occasion : prise d'otage, explosion, enlèvement... L'agent ne s'en doutait pas, évidemment, il s'imaginait qu'elle n'était jamais sortie de son bureau. Et c'était ce que se disait la plupart des gens qui pensaient du mal des psychologues. Gillian haussa les épaules.

- Ce que vous pensez de psychologues n'est pas toujours vrai. Avant d'aterrir au FBI, j'ai enquêté moi aussi. Et je vous jure que j'ai vu les mêmes horreurs que vous. Mais au fond, peu importe si vous me croyez ou non. Ce n'est pas vous que je veux aider, c'est votre fille. Parce que dans quelques années, c'est Jenny que je recevrai en consultation. Et ce, pour tous les motifs possibles et inimaginables : dépression, délinquance, tentatives de suicide, fugues, et j'en passe...

Elle savait qu'Allen allait mal réagir en entendant ça, c'est pourquoi elle n'avait même pas évoqué l'éventualité qu'il puisse lui faire du mal à cause de l'alcool. Mais il devait se rendre compte qu'il allait entraîner sa fille avec lui dans une spirale infernale. Et pour l'instant, il refusait de voir la vérité en face.

- J'aurais pu passer mon chemin quand je vous ai vu, mais je ne l'ai pas fait. Des familles brisées comme la vôtre, j'en ai vu plus que je n'aurais voulu. Et ce genre de situation finit toujours mal. La psychologie n'est pas du voyeurisme, ça permet de soigner certaine blessures pour éviter de se faire du mal ou à ceux qu'on aime.
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MessageSujet: Re: Save you from yourself Save you from yourself EmptySam 17 Nov 2012 - 20:19

L'agent apprécier de moins en moins la présence de cette femme, mais bon d'un coté il faut la comprendre elle ne fait que son métier. Peut importe John était assez grand pour savoir ce qu'il avait à faire ou non, ce n'était plus un enfant, il la critiqua dans tout les sens, mais n'aller pas croire qu'il le faisait à cause de l'alcool ou la colère, n'y même par plaisir. Il le fallait pour se débarrasser d'elle mais évidement trop obstiné pour lâcher le coup, cette discutions aller durée un bon moment si il ne faisait rien pour s'en défaire. Il passé assez de temps au travail c'est pas pour gâcher son temps libre avec une psychologue.

Elle répliqua sur la défensive à son tour. Sa vie privé n'était pas en question, mais elle expliqua qu'elle s'occuper d'un jeune qui sera bientôt sous sa garde, elle enchaina en lui faisant encore des reproches dissimuler, comme quoi malgré ses malheurs elle ne se laisse pas faire pour s'occuper de lui mais elle ne comprend pas que c'est une question de vision pas besoin de souffrir pour profiter un peut et de boire. Quand on sait gérer il n'y aura aucun problème, et John sait exactement ce qu'il fait.

"-La mienne non plus, on est pas en rendez vous officiel à que je sache. Alors je n'ai aucune obligation de vous parler. Et voyez vous je ne me laisse pas submerger, je peut me passé de l'alcool si j'en ai envie. Mais tant que sa ne m’empêche à rien je n'ai aucune raison de le faire."

Les explications de l'agent était encore une fois claire mais il y à deux genre de personne qui reste sur leur idée et ne vous écoute que d'une oreille. Bien évidement les psychologues et les cons, non pas que l'un ait rapport avec l’autre même si ça arrive, mais il ne faut pas juger les gens comme sa. Il ne parler évidement pas de mademoiselle Foster dans ce cas la, il ne la connaissait pas assez pour dire ça. John critiqua ensuite son métier, il les faisaient passé pour des moins que rien, des profiteur et même des charlatant. évidement il se douté que c'était pas le seul à l'avoir fait mais autant être honnête sur ce qu'il pense d'elle. Ce qu'il pensait n'était pas toujours vrai dit elle. Elle aussi avait enquêter, qu'elle avait vue les mêmes horreur que lui, elle ne voulait pas aider John mais plutôt sa fille. Soit disant dans quelque année elle serait elle aussi avec le docteur Foster pour dépression, délinquance, et ainsi de suite, John serra le poing.

"-J'ai démolit des gens pour moins que sa, mais vous voyez je me retient, car je sais que si je lève la main sur quelqu'un du boulot, je me fait virer dans les vingt quatre heures qui suivent... Les même horreur? J'en doute fort, certe vous avez du en voir des chose mais rien de tout sa n'arrive à la cheville du fait de voir son collègue se faire égorger sous les yeux et manquer de se faire tuer, alors les même horreur excuser moi mais vous n'avez aucune idée de ce qui ses passé de qui que je suis dans ses service... Et j'allais oublier, vous vous croyait supérieure au autre psy car vous avait fait du terrain comme un tout agent ici? Détromper vous, vous rester à leur niveau. Voir un peut en dessous..."

Et enfin pour finir elle s'expliqua sur le fait qu'elle soit venue, trop de famille briser qui finissent mal. John trouver sa vraiment dévalorisant que Gillian fit le lien entre sa et lui, mais comme toujours ses gens la était toujours à parler de façon cassante, pour leur faire ouvrir les yeux soit disant. C'est surtout que sa les fait plaisir de traiter comme des moins que rien les autres, et même si ce n'est pas le cas, certaine personne qui n’ont aucune raison d'être aider se laisse avoir par leur ton cassant. Ce qui fini en plus par plusieurs heures de perdu et un porte feuille bien vide.

"- Comme vous voulait, j'ai perdu assez de temps avec vous."

John l'avait prévenue, si elle ne buvait pas son verre, il était hors de question qu'il perdent son temps. Il bu le verre qui était destiner à la femme en face de lui, puis se dirigea vers la sortie. John s’arrenta un instant à la porte.

"-La prochaine fois quitte à m'emmerder faite le officiellement prenait rendez vous avec le patron."
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MessageSujet: Re: Save you from yourself Save you from yourself EmptySam 15 Déc 2012 - 22:38

L’ambiance devenait vraiment électrique entre l’agent Allen et le docteur Foster. La jeune femme trouvait sa réaction exagérée comparée à ce que cette conversation aurait pu être. Gillian s’en prit plein la tête parce qu’elle ne voulait pas lâcher le morceau, et l’agent savait se montrer particulièrement imbuvable. En même temps, elle ne pouvait pas savoir que cette petite fille vivait dans un environnement familial instable et faire comme si de rien n’était. Elle devait faire quelque chose. Maintenant qu’elle était au courant, elle était impliquée et ne pouvait pas fermer les yeux là-dessus.

Le dialogue était complètement bloqué avec l’agent Allen. Il était agressif et sourd à ce qu’elle disait. Il buvait, certes, mais l’alcoolisme n’était pas une excuse. La psychologue voyait bien qu’il avait un tempérament colérique. Il se défoulait sur elle, mais il se retenait d’être encore plus violent. Il en avait la capacité, c’était clair, mais par soucis d’éthique professionnelle il ne comptait pas s’en prendre à elle. Il la dévalorisait et dénigrait complètement la profession. Gillian leva les yeux au ciel. Il était clair qu’il ne connaissait pas Lightman : s’il avait déjà eu affaire à Cal, il se rendrait vite compte qu’à côté de lui, Gillian était la douceur incarnée. Si seulement il savait… Avec le groupe Lightman, la jeune femme avait vécu à la manière du FBI pour la simple et bonne raison qu’ils travaillaient avec un de leurs agents et qu’ils le suivaient sur bon nombre d’investigations. Si Gillian avait déjà vu la mort en face ? Elle eut envie de rire. Une de ses anciennes patientes était morte dans ses bras, son petit-ami de la DEA s’était fait tabasser sous ses yeux, et ses mains avaient plus d’une fois été couvertes de sang. Cet agent se moquait ouvertement d’elle et la jeune femme ne le supportait pas. Il se croyait supérieur à elle parce qu’il avait vécu le pire ? La jeune femme se sentait révoltée. Il jouait au plus malheureux pour qu’elle lui foute la paix. Mais quoi qu’il en soit, il n’avait pas d’excuses pour ne pas s’occuper de sa fille. La psychologue décida donc de répliquer.

- Vous voulez faire un concours de lamentations ? On n’arrivera à rien comme ça ! Moi aussi, j’ai vu des gens mourir sous mes yeux, moi aussi j’ai déjà été couverte du sang d’un autre. Mais le problème n’est pas là. Le jour où ce sera votre fille que vous verrez mourir, vous vous en voudrez toute votre vie de ne pas avoir été plus présent pour elle.

C’était impensable pour elle de se cacher derrière son malheur pour fuir les responsabilités que représente un enfant. Il n’allait pas plus loin que ses ennuis et cela l’arrangeait bien qu’il y ait des personnes dévouées pour s’occuper de Jenny. Gillian ne doutait pas qu’il aimait profondément sa gamine, mais bon nombre de pères étaient dans la même situation que lui. Et ils laissaient volontiers leur ex-femme ou leurs parents élever leur progéniture. L’amour n’avait rien à voir avec cela, c’étaient deux choses bien différentes. Il partait du principe qu’il n’avait besoin de personne, mais tout le monde au FBI savait qu’il venait de perdre sa femme. Il s’était persuadé qu’il s’en était sorti, mais ses collègues voyaient bien que c’était faux. Lui seul se mettait des œillères et ne s’apercevait pas que la situation était en train de déraper.

Brusquement, il en eut assez. Il posa sa tasse sur la table et se leva. D’une manière peu polie, il fit bien comprendre à la psychologue qu’elle était en train de lui faire perdre son temps. Il jeta un bref regard à la tasse qu’elle n’avait pas touchée. C’était donc ça le problème ? Il détestait qu’on n’obéisse pas à ses ordres ? Elle avait refusé de boire pour éviter d’établir une connivence autour de l’alcool. Il n’en était toujours pas question, il ne fallait pas lui donner son consentement pour l’encourager à boire davantage. Elle n’était pas prête à vider la tasse cul-sec pour le retenir, elle ne s’abaisserait pas à ce genre de chose. Elle ne s’était jamais mise à genoux pour garder un patient dans son bureau, ce n’était pas avec Allen que ça allait commencer. Elle le laissa donc lui tourner le dos et traverser la cafétéria pour quitter le siège du FBI. Gill se leva à son tour et enfila tranquillement son manteau sans pour autant le lâcher du regard. Lorsqu’il s’arrêta à quelques pas de la porte, il lui lança une ultime réplique blessante, mais la jeune femme avait déjà prévu le coup. C'était un coup classique..

La psychologue savait bien que leur conversation n'avait mené à rien, mais peut-être allait-elle le faire réfléchir sur la question... Il se disait prêt à démolir quiconque parlerait en mal de sa fille ? Parfait. Savait-il seulement de quoi avait été faite la journée de Jenny ? Se préoccupait-il assez de son sort pour l’appeler une fois par jour et savoir tout, les moindres détails de sa via ? Était-il la personne indiquée à appeler en cas d’urgence ou était-ce le numéro de ses grands-parents qui figurait sur son carnet de liaison ? Autant de questions que se posaient naturellement une maman, mais qui n’étaient pas évidentes pour un papa. Surtout s’il était régulièrement sous l’emprise de l’alcool...
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BAU
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MessageSujet: Re: Save you from yourself Save you from yourself EmptySam 22 Juin 2013 - 17:36

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