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" Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... "

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MessageSujet: " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " EmptyVen 23 Nov 2012 - 15:50

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" On dégage ! "

Je jetai un regard inquiet au moniteur. Rien, rien. Ah si ! Enfin la machine se remettait en route. Je rendis les palettes externes du défibrillateur à l'une des infirmières qui m'assistait et, mettant mon stéthoscope en place, j'écoutai les battements du coeur se faire de plus en plus réguliers. C'était toujours quelque chose d'immense de ramener un patient à la vie. Certes je ne prenais pas des poumons et des viscères à pleines mains, je voyais rarement le sang gicler sur ma blouse et c'était en général un vomi très odorant qui la salissait, mais il arrivait que, parfois, je donne le choc électrique qui ferait revivre quelqu'un. Je n'aimais pas bien ces situations d'urgence quand elles arrivaient. Cela voulait dire qu'un patient était entre la vie et la mort, et que si je ne faisais pas ce qu'il fallait, c'était un destin funeste auquel il devrait s'abandonner. Toutefois, quand tout se passait bien, comme lors de cette journée précise, je ne pouvais retenir ce léger sourire en coin qui illuminait mon visage. Oui, le patient respirait bien. Son coeur battait de nouveau. Enfin non. Il ne respirait pas bien. Quelque chose détonait dans cet idyllique tableau. L'homme d'une quarantaine d'années, allongé sur le lit d'hôpital devant moi, avait un bruit inhabituel quand il inspirait et expirait.

" Il a un murmure latéral droit. Appelez le bloc et montez-le avant qu'il ne nous claque encore entre les doigts. "

Je remplis quelques papiers. Ce monsieur X n'avait pas de famille. Trouvé dans la rue entre deux poubelles, les ambulanciers nous l'avaient laissé là pour l'examiner. Ce murmure allait lui permettre d'avoir un lit chaud pendant quelques semaines. Le temps pour nous, et surtout pour l'assistante sociale, de lui trouver un foyer, un logement. De quoi passer l'hiver. Deux internes et l'infirmière qui était restée, emmenèrent ce pauvre homme au bloc. Je soupirai, surpris de n'avoir pas été appelé. Depuis que j'étais arrivé ce matin, j'avais à peine eu le temps de me changer que les patients avaient défilé devant moi. J'avais couru, d'un malade à l'autre, donnant des instructions, vérifiant derrière les étudiants, supervisant quelques infirmières, et toujours apportant des soins, un sourire, un réconfort. De la chaleur humaine. J'aimais bien ce genre de matinée où rien ne s'arrête, où seul le métier compte. Je n'avais pas le temps de penser à quoi que ce soit. Les Warblood qui recommençaient à me traquer. Je regardai l'heure. 13.00. Mon planning m'imposait de revenir le soir-même pour six heures de garde supplémentaire. J'allai m'acheter un sandwich à la cafétéria, puis je me rendis dans l'une des chambres réservées aux professionnels. Je devais me reposer avant cette nuit. J'avais eu le temps de voir Savannah quelques heures plus tôt. Je lui avais proposer de l'aider à bosser ses cours quand elle finirait. Nous avions rendez-vous vers 16.00. J'avais donc devant moi une belle sieste. Dès que mon repas fut englouti, je m'allongeai sur le lit, et, très rapidement, je laissai le sommeil m'emporter.

La porte grinça. Je n'étais qu'à moitié réveillé. Un coup d'oeil à mon téléphone portable m'indiqua qu'il était temps de se lever. D'ailleurs, ce battant ouvert sur une lumière éblouissante, ce devait être Savannah qui attendait que je me mette au boulot. Savannah. Je l'avais rencontrée quelques mois auparavant, lors d'une de mes gardes éreintantes. Son sourire réconfortant m'avait, je m'en souviens bien, redonné le courage d'affronter les quelques patients qu'il me restait à prendre en charge. Depuis, nous avions mis en place une sorte de relation de professeur à élève. Pleine de talent, cela ne faisait absolument aucun doute, mais manquant d'assurance, de précision. Certaines notions restaient encore à approfondir pour cette jeune infirmière militaire. Je me redressai alors pour faire face à cette silhouette féminine qui semblait être Savannah. En tous cas, qu'il s'agisse d'elle ou non, je désirais ardemment le café que cette ombre chinoise tenait dans sa main.


Dernière édition par Dr. Declan Walker le Lun 17 Déc 2012 - 15:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " EmptyMar 4 Déc 2012 - 14:46

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" Lithotripsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... "


L’armée, l’hôpital public, je devais jongler entre les deux endroits à la fois. Mais, cela était un choix personnel personne ne m’imposer cela, à vrai dire je m’étais engagé dans l’armée en tant qu’infirmière. Mais, je travaillais aussi à l’hôpital de la ville de Quantico, je sais très bien qu’il manque d’effectif par moment et vu mon planning, je peux gérer cela sans problème. Même, s’il m’est déjà arrivé de ne pas dormir durant deux jours, vu les heures de boulots. Mais, j’adore mon travail et je ne regrette pas ce que je fais, j’adore être présente pour les personnes ayant besoin de moi. J’ai choisi d’être infirmière, pour quelque chose de précis et je m’améliore de jours en jours. En plus, j’ai fait la connaissance d’un médecin avec qui j’ai tissé des liens fort, professionnel rien de plus. Je n’ai pas de mauvaises idées derrière la tête, même s’il faut avouer qu’il a un charme fou. J’avais un rendez-vous en fin de journée, car j’avais une journée très chargée.

En effet, j’avais commencé à travailler à six heures ce matin, je devais être à la base et à mon poste à l’heure. A l’armée on ne rigole pas, sait sérieux et strict, je me suis habitué avec les années. Je m’étais levé très tôt, prenant une douche avant d’enfiler mon treillis et attaché mes cheveux en chignon serré. Je descendais les escaliers de mon appartement, direction mon premier lieu de travail. Nous avions un hôpital militaire dans la base, les soldats défilés à longueurs de journées. Avec ce qu’il se passe à travers le monde, les accidents du quotidien, je n’avais pas une minute à moi. J’arrivais dans l’établissement hospitalier, je fus appelé aux urgences ils avaient besoin de mains supplémentaires. Je courais dans le couloir, et ça allé durer toute la journée. Je ne suis qu’une infirmière, j’exécute les ordres des médecins. Même si un jour, j’aimerais être à leurs place un peu. **Caporal ? Pourriez-vous monter au bloc op’ ! On sent sortira ici. ** Une telle proposition ne se refuse jamais, je filais à toute vitesse pour me rendre dans la salle demandé. J’avais passé trois heures au bloc, la fatigue se faisait ressentir à vrai dire. L’intervention était plus que sérieuse, j’avais été minutieuse et suivi la lettre les instructions de mon supérieur.

Je sortais du bloc, frottant mon visage entre mes mains je soufflais un bon coup. L’heure de l’horloge inscrivait 15heures, mince je ne devais pas être en retard. Si le Docteur Declan ne me voyait pas, il allait se dire que je n’étais pas sérieuse. Je me relevais en me dirigeant vers le bureau de mon Colonel **Mon Colonel, j’ai fini mon service puis-je disposer ?** Il acquit un oui, je pouvais disposer ce que je fis. Je me rendais au vestiaire pour me remettre en treillis, je devais passer à mon appartement pour enfiler une tenue de civil et me rendre à l’hôpital. Je me rendais chez moi, j’enfilais un jean, un pull et une veste en cuir noir. J’étais prête, je pris ma voiture il me fallait un quart heure pour arriver à l’hôpital, je me garais comme d’habitude dans le parking réservé aux personnels. Je devais me dépêcher, niveau deux direction le vestiaire où j’enfilais ma tenue d’infirmière. Walker n’était pas là ?...Je regardais le planning des médecins, sourires aux lèvres je savais ou le trouver. J’avais préparé un café long, il allait en avoir besoin vu les heures qu’il s’est tapé. Je poussais la porte de la chambre du personnel, il était allongé la lumière du couloir le fis ouvrir les yeux.


Docteur Declan, alors on m’oubli ?

Dis-je amusé tendant le café que je tenais entre mes mains.


HJ: ce n'est pas super, je me rattrape au prochain
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MessageSujet: Re: " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " EmptyMer 5 Déc 2012 - 11:41

Je m'assis sur le lit, mes yeux encore à demi-fermés à cause de la lumière trop forte qui provenait de la porte. Je passai une main sur mon visage puis me frottai les paupières. C'était dur le réveil. Le pire moment de la journée, sans aucun doute ! Alors quand il y en a deux ou trois dans le même jour, c'est un désastre sur moi. Ordinairement, je mettais au moins plusieurs minutes avant d'être prêt, mais là c'était un cas d'urgence. Savannah se tenait devant moi et il fallait que je me lève pour de bon. Je me tenais debout sur mes deux pieds deux secondes plus tard. Je souris à la jeune femme avant de me saisir du café qu'elle me tendait et d'en boire quelques gorgées. La boisson chaude acheva de me faire revenir dans ce monde et de quitter celui des rêves.

" Je ne t'oublie jamais Savannah, tu le sais bien ! Merci pour le café, il est plus que nécessaire... Tu vas bien ? Ta journée n'a pas été trop dure ? "

Je fis signe à l'infirmière militaire de sortir de la petite pièce et de me suivre. Nous nous dirigeâmes à travers les couloirs jusqu'à une courte aile où personne ne passait jamais. Ici étaient entreposés quelques lits médicaux qui servaient lorsque les chambres étaient pleines et qu'on devait placer les patients dans les couloirs. Je laissai Savannah s'installer, puis je lui demandai :

" Alors ! Que veux-tu qu'on travaille aujourd'hui ? "

Je me rappelais les quelques fois où j'avais servi de cobaye. Car oui, il fallait aussi que nous travaillions la pratique. Et cette fois-là, Savannah s'était entraînée aux piqûres. Elle m'avait enfoncé une dizaine d'aiguilles dans les bras. J'avais ressemblé à un drogué pendant deux semaines ! Cela avait fait quelque peu jaser sur mon propos dans les couloirs de l'hôpital. Certains avaient eu vent, simple rumeur, de mon passé bien trop sombre, et cela avait alimenté les potins durant quelques jours. Une rechute ? De mauvaises fréquentations ? Mais bien vite, tout cela s'était dissipé et j'avais balayé d'un revers toutes ces belles paroles. Je n'étais plus cet homme dans cette ruelle mal éclairée. C'était terminé. J'étais devenu médecin et je ne regrettais rien. Alors aujourd'hui, j'étais prêt à jouer de nouveau les cobayes. Les poupées vaudou pleines d'aiguilles. Je m'assis alors aux côtés de Savannah et je feuilletai un des livres de cours de médecine que nous laissions traîner dans le coin. Il était bon pour moi aussi de me remettre en mémoire tous ces procédés médicaux, ces termes complexes et ces phénomènes scientifiques que j'avais pu laisser sans attache dans un coin de ma tête. Justement, à la page dix-huit, le manuel expliquait ce qu'était une lithotripsie extracorporelle. J'avais peu l'habitude d'en voir chez mes patients, aussi m'attardais-je sur cette notion tandis que Savannah réfléchissait à ce que nous allions revoir, améliorer, préciser, comprendre.
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MessageSujet: Re: " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " EmptyLun 10 Déc 2012 - 17:20

J’adore passer mon temps avec Docteur Declan, il était un professeur comme j’en ai jamais connu. Il n’était pas seulement un médecin charmant et sexy, que les infirmières regardent. Non, c’était un homme que j’aimais vraiment et qui me faisait avancer. Je n’étais qu’une infirmière militaire, mais passionnait par la médecine et j’aurais aimé devenir médecin. Evidemment, je ne quitterais pas l’armée, car j’adore ce milieu. Je mis plait vraiment, pourtant je peux dire que j’en vois de toutes les couleurs et que j’en ai pris plein la tête. J’ai pleuré toutes les larmes de corps à certain moment, sait très difficile, mais avec le temps on apprécie les personnes qui nous entoure. Mes supérieurs ne sont pas tortionnaires, ils faut les respecter et être à leurs ordres. Mais, je ne me plains pas sinon je serais partie depuis longtemps. Je suis fière de ma carrière de soldat, mais en venant dans l’hôpital civil ça me permet de changer d’air et de voir de nouvelles têtes. J’ai toujours cette attitude militaire, je ne peux pas changer cela. J’ai le truc de mon métier.

Je tendais le grand gobelet de café au médecin, il ouvrait les yeux doucement. Il se levait du lit où il dormait depuis un moment j’imagine, je lui fis une petite remarque comme quoi il m’avait oubliait. Prenant le gobelet en sortant de la pièce de repos. Il ajoutait qu’il ne m’oubliait jamais, je souriais à mon mentor. Pour le café, j’avais eu raison et je le savais parfaitement. Ma journée aujourd’hui ? Oula, j’allais lui en raconter des trucs, car sincèrement depuis ce matin ce n’était pas de tout repos. Bien au contraire, j’étais fatiguée et j’aurais pu refuser de venir cette après-midi, mais j’étais dure comme fer ! En marchant dans le couloir, qui mène à l’autre aile où nous avions l’habitude d’aller je pris la parole
.

Je savais que vous ne m’oublierait pas, les bonnes habitudes ! Ça va très bien, même si je suis très fatiguée. Mais, je suis une battantes et ma journée a été vraiment compliquée. J’ai beaucoup de chose à vous dire sur ma matinée.

Je m’installais auprès de Derek sur l’un des lits contre le mur blanc, notre place habituelle ici. D’ailleurs, personne ne se rendez dans cet endroit, c’était juste ici que placer les lits en trop. Le Docteur Declan, était mon cobaye il en avait vu avec moi le pauvre homme, les aiguilles ils les connaissent vraiment bien. Les sutures par mes soins aussi, j’ai essayais plein de chose sur son corps. J’ai même entendu des rumeurs qui mon déplus, du genre il avait replongé dans ses connerie de jeune. Derek n’avait plus retouché à ses trucs, c’était moi qui faisais de mon professeur mon corps de travail. J’avais déjà mis les choses au clair avec certaine personne, il ne faut pas me chercher car on me trouve. Je peux vous dire, qu’on se tais une fois qu’on a entendu ce que j’ai à dire et sait pour ça que je m’entends à merveille avec lui. Car, je suis franche et quand quelque chose ne va pas je le dis. Sa femme est une personne que j’apprécie aussi, mais ça on en parle rarement. Je sais qu’il n’aime pas mélanger la vie perso et pro.

Derek me demandait ce que je souhaitais travailler aujourd’hui, pour dire la vérité je ne savais pas vraiment. Pendant un moment, j’étais perdu dans mes pensées en essayant de me rappeler de touts ses cours. Je souris en coin, il y a quelque chose que je veux apprendre et surtout…Je trouve ça trop compliqué. Je n’ai jamais réussi à comprendre, Lithotripsie extracorporelle j’en ai entendu parler encore aujourd’hui dans le vestiaire
.

Je sais, il n’y a pas longtemps j’ai entendu parler de Lithotripsie extracorporelle. Alors, je trouve ça très…Galère Derek ! Ne me dite pas que sait simple, je ne vous crois pas.
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MessageSujet: Re: " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " " Lithotrypsie extracorporelle ? Laisse-moi t'expliquer, c'est très simple ... " EmptyLun 17 Déc 2012 - 16:21

Je refermai le manuel. Je savais parfaitement ce qu'était une LEC. J'avais trouvé à la page dix-huit de ce bouquin théorique de médecine tout un article à son sujet, mais le principe, je le connaissais. Je posai le livre à côté de moi, sur le lit, et je me tournai vers Savannah. Mes yeux couleur cendre se posèrent dans les siens, assoiffés d'apprendre. J'allais lui délivrer mes connaissances, comme à presque chacune de nos rencontres. Je devenais le professeur, et elle l'élève. C'était agréable, et presque jouissif. Toutefois, je savais bien, comme n'importe qui, que j'avais encore beaucoup à apprendre, et que lorsque la jeune infirmière me posait ses questions, elle faisait naître d'autres interrogations en moi, qui me poussaient à la recherche de mon côté. J'avais choisi la voie de la médecine généraliste afin de mener, avec une équipe de chercheurs, les études sur la myofasciite à macrophages dont été atteinte ma mère. J'avais pris goût à cette soif d'apprendre et, en la trouvant chez Savannah, je m'étais énormément attaché et identifié à elle. Brillante infirmière atteinte du syndrome de la volonté, de la curiosité et de l'amour de son job. Un grand avenir l'attendait, j'en étais persuadé. Je me rendis alors compte que je fixais toujours ses iris bruns. Cela en devenait presque gênant. Je lui souris et toussotai avant de lui dire :

" La Lithotripsie extra corporelle, c'est ce qu'on appelle aussi LEC. Alors la LEC, c'est une méthode de fragmentations des calculs. Tu sais, en général, on faisait une intervention chir' pour les extraire. Mais là, en fait, on utilise une sorte de canon à ondes, le lithotripteur. Il envoie plein d'ondes à travers les tissus, les organes et vient casser le caillot. Après, le calcul, comme il est divisé en plein de petits morceaux, il peut s'éliminer par les urines. Tu comprends le principe ? Ca permet d'éviter l'intervention chirurgicale. Pas de cicatrice, et en général, les patients préfèrent qu'on les charcute pas ! "

Mon sourire s'étendit. Combien de fois avais-je fait face à ce choix de la part de mes patients, de refuser toute chirurgie. Ils ont l'impression qu'on vient fouiller dans leur intimité profonde, qu'on les sonde et qu'on les jugera. Si je n'avais pas été dans la médecine générale, j'aurais été chirurgien. Non pas que j'adore farfouiller les entrailles, mais parce que c'est un contact différent avec le patient. On est là pour leur sauver la vie. Il y a moins de risques de décès avec une gastro ou la délivrance d'un certificat médical. Bien sûr, j'aime mon métier ! Néanmoins, si les horaires de la chirurgie m'avaient permis d'être aussi chercheur, je l'aurais fait. Je repris alors le manuel que j'avais tenu quelques minutes auparavant entre mes mains. Je cherchai la fameuse page, pour montrer à Savannah les quelques schémas explicatifs relatifs à l'article :

" Là, on voit bien comment les ondes viennent percuter le calcul. Les ondes sont pyéso-électriques. C'est un générateur hydro-conductif qui fait une décharge électrique, tu vois ? Et alors le patient, à la fin, il s'en tire avec un gros bleu. Quelques douleurs causées par l’hématome, et un engourdissement à cause de l'anesthésie. C'est pour ça qu'on la préfère à la chirurgie aussi. "

Je relevai mon visage remis en forme par le café que j'avais avalé en quelques secondes. Savannah fronçai les sourcils. Je voyais qu'elle comprenait mes explications, mais je n'étais pas sûr, alors je lui demandai, afin d'éliminer tout doute :

" T'as bien tout compris ? Ou tu veux que je réexplique quelque chose ? On peut aussi passer à une autre notion... "


[ Hey ! Sorry, j'ai mis un peu de temps à répondre, et c'est assez court du coup :/ mais partiels, week-end chargé, ne m'ont pas vraiment aidé ! Sinon, tu t'es trompée deux ou trois fois, en mettant Derek, à la place de Declan, jolie confusion d'une amatrice de Grey's Anatomy, sans aucun doute ;] ]
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