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Ouvre-moi ! Vite avant que tout m'échappe...[PV Gillian]

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MessageSujet: Ouvre-moi ! Vite avant que tout m'échappe...[PV Gillian] Ouvre-moi ! Vite avant que tout m'échappe...[PV Gillian] EmptyJeu 13 Déc 2012 - 16:25




“I'm lost”

Cours. Cours. Plus vite. Plus rapidement. A bout de souffle. Le cœur palpitant. Ne t’arrêtes pas, ne faiblis pas, n’abandonne pas. Une seule faille, une seule erreur…Et je viendrais hanter ton esprit et ronger ton âme. Je suis ton démon. Ne l’oublie pas. Ne l’oublie jamais. Tu ne m’acceptes pas, tu te bats mais tu es faible. Tu ne te rends même pas compte, qu’en ce moment même je prends possession de ton corps. FAIBLE. LÂCHE. Alors dis-moi…Qui sera notre prochaine cible ?

Mes yeux s’ouvrirent d’un coup. Non. Non pas encore. Son image, horrible. Son sourire sadique. Ses yeux de tueur. Ses mains ensanglantées… Je me levai d’un bond, rejoignant rapidement la salle de bain. Je soupirai de soulagement, le miroir ne reflétait pas l’image qui flottait dans mon esprit. Je n’avais rien fait. Du moins, pas encore. Je me passais de l’eau froide sur mon visage, pour remettre les idées en place. Grave erreur. Je n’aurai pas dû me quitter du regard. Lorsque je relevais les yeux vers mon alter ego, je pu « le » voir. Lui. Il me souriait. Me narguait. Lui. Lui qui s’acharnait à faire de ma vie, un véritable supplice. Je commençai à paniquer. Je secouai la tête pour tenter de le faire partir, mais en vain. Il s’accrochait et ne s’en ira que lorsque qu'il sera satisfait. Je savais comment le rendre heureux, et cette idée me donna des frissons. Tuer. Oui, donner la mort. Un homme. Une femme. Un enfant. Peu importe mais il fallait lui retirer la vie. Mon rythme cardiaque s’accéléra. Je ne voulais pas. Je ne voulais plus ! boum, Boum, BOUM. Ce dernier battement me fit sursauter. Il fallait que je réagisse, et vite. Comment ? Je ne savais pas. Mais je ne devais pas rester ici, je ne pouvais supporter son regard encore une minute de plus.

Je m’habillais, Jean, sweat, banal, invisible. Il pleuvait, ce qui m’arrangeait car je pouvais mettre ma capuche et cacher mon visage déformé par la peur, le dégoût et la folie. Je sortis dehors, errant sans but, me faufilant entre les gens. Personne ne me voyait, faisait attention à moi. Comme depuis toujours. Seul. Incompris. Délaissé. Ma tête me faisait mal. Je perdais le contrôle, il fallait vite que je trouve une solution. J’avais, « en quelque sorte », la chance d’avoir un laps de temps de conscience entre une crise. Seulement voilà, la solution aurait été des médicaments mais moi, je n’en avais pas. Les médecins, les psychologues, les psychiatres. Tous me faisaient peur. Ils pouvaient à tout moment découvrir qui j’étais vraiment et m’enfermer dans un hôpital pour fou ou en prison. Mais je ne voulais pas être prisonnier, être à tout jamais privé de liberté… Pourtant je me dis qu’au moins là-bas, je ne commettrais plus de crime. Je ne savais pas ce que je voulais, j’étais perdu, trempé et de plus en plus possédé. Je m’arrêtais dans une ruelle déserte, dos au mur, me tenant la tête. Tuer. Tuer juste une fois pour me sentir mieux. Juste une vie. Un inconnu. Un qui m’aurait de toute manière détesté. Comme tous les autres. Tout le monde. Un innocent qui n’aurait rien demandé. Tient, celui-là porte des fleurs. Surement à sa compagne car lui, quelqu’un l’aime, le chérit, et lui prête attention. Oui. Oui je suis jaloux. Et si…Si je le tuais et apportais les fleurs à sa femme ? Peut-être qu’elle m’aimera aussi ! Je fermai les yeux un instant. Non, personne ne peut aimer quelqu’un comme moi. Tuer ne changera rien, cela soulagera que mon âme durant quelques instants. Je dois donc continuer à souffrir ? Pourquoi lui a le droit d’être heureux et pas moi ? Je me mis à le suivre, les dents serrées, prêt à sauter sur ma proie pour, sans état d’âme, la réduire au silence. L'homme ne m'avait pas vu, continuait sa route comme si de rien n'était. Il ne savait pas que pour lui, sa vie était finie, qu'il laisserait derrière lui qu'un bouquet de fleur baignant dans son sang. Sa famille allait le pleurer, et moi ? Et moi, si je mourais, qui viendrait se confesser sur ma tombe ? Oui, Personne ! Personne ne viendrait ! et Personne n'aura remarqué que le petit ange a disparut. C'était ça la vie. C'était une sorte de roulette russe, certains ont eu la chance de ne pas recevoir la balle et d'autres, comme moi, l'ont eu en pleine tête et assument avec plus ou moins de difficulté leur putain de vie.

Mes mains commencèrent à trembler. Je rentrais en crise. C'était imminent. Ma vision devint floue, seul cet homme m’apparaissait net. J'entendis des hurlements dans mon crâne, des hurlements sauvages, une sorte d'encouragement. Animal. Oui, j'étais devenu un animal. J'accélérai mes pas, réduisant la distance entre moi et ma victime. Sans arme. Seulement mes mains et ma force. Nuque brisée, je connaissais par coeur la technique. Du moi..."Lui" la connaissait. Ma respiration devint saccadée, mon coeur à la limite de l'implosion. Lutte. Lutte. Lutte ! Je me pris le crâne entre mes mains et poussa un cri de douleur. L'homme se retourna et pris la fuite, apeurée. Mon corps se jeta sur les murs, mon esprit lui se jeta sur ma faiblesse. Je fus ballotté d'un côté et de l'autre de la rue, percutant les façades comme si cela pouvait m'aider à revenir à la réalité. À un moment, je me raccrochai à une boîte aux lettre. Docteur. Docteur ! Ce fut le seul mot que je pus lire. Nolan était docteur ! Nolan était là ! Il pourrait m'aider ! Dans ma folie, je ne me focalisais que sur l'existence d'un seul docteur, Nolan Baker, qui a toujours été là pour moi. Je rentrai rapidement dans le bâtiment, faisant toutes les portes, cherchant le mot Docteur. Je n'arrivais à lire que ce mot-ci. Une fois arrivée devant cette entrée, je me mis à la tambouriner du poing, suppliant à Nolan d'ouvrir. Pas de réponse, je me laissais glisser contre le mur à côté de ma dernière chance. Me repliant sur moi-même, en transe et en me balançant, épris d'une folie qui s'avérait être d'une grande intensité....
(c) Myuu.BANG!
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MessageSujet: Re: Ouvre-moi ! Vite avant que tout m'échappe...[PV Gillian] Ouvre-moi ! Vite avant que tout m'échappe...[PV Gillian] EmptyLun 31 Déc 2012 - 11:44

Ce soir-là, Gillian était seule dans son studio. Sam n’étant toujours pas sorti de l’hôpital, il lui restait encore quelques jours à tourner en rond. Pour tuer sa solitude, elle s’était enveloppée dans une couverture et s’était calée sur son canapé pour regarder un film. Une comédie romantique, elle n’aimait pas regarder des thrillers ou des films d’horreur. Elle en voyait déjà assez tous les jours à son travail, pas besoin d’en rajouter. Elle préférait se vider la tête avec des histoires à l’eau de rose et des happy ends même si la vie était loin de ressembler à ce que l’on voyait à l’écran. Un peu fatiguée, la jeune femme luttait contre le sommeil qui alourdissait ses paupières pour tenir jusqu’à la fin du film. Celle-ci n’allait d’ailleurs pas tarder, elle allait bientôt pouvoir aller se coucher. Mais subitement, elle entendit des coups sourds portés contre le mur. Elle sursauta violemment en s’agrippant à l’accoudoir de son canapé. Puis ce fut contre sa porte que l’on tambourina avec force. Elle eut d’abord peur, mais une idée lui effleura l’esprit. Et si c’était Sam ? Il était possible que son petit protégé se soit échappé de l’hôpital pour venir la retrouver… A moins que… Autre chose lui vint en tête. Elle songea à tous les criminels qu’elle avait fait enfermer à coups de bilans psychologiques prouvant qu’ils étaient pleinement conscients de leurs actes. Combien d’entre eux avaient juré qu’ils la retrouveraient à leur libération et qu’ils le lui feraient payer ? Des tueurs en série, des violeurs, des psychopathes, elle les avait tous vu défiler dans son bureau… L’heure était-elle venue pour elle d’endurer ce qu’ils avaient fait à leurs victimes ?

La fatigue de la journée disparut immédiatement pour laisser place à l’angoisse et à un profond sentiment d’insécurité. La psychologue ne possédait pas d’arme, elle n’avait jamais été à l’aise avec ce genre de chose. Et bien que le Second Amendement l’y autorisait, elle n’avait jamais voulu d’un revolver à la maison. A sa place, n’importe quel Américain aurait foncé sur sa table de nuit pour sortir l’arme du fond du tiroir et jouer au cowboy. Mais pas Gillian. Elle n’avait pas le courage de tenir un revolver dans sa main, même si c’était pour défendre sa propre vie… On frappa encore, et cette fois elle entendit une voix, des sanglots, des mots indistincts. On aurait dit un homme. Cette voix lui était inconnue, elle ne parvint pas à la reconnaître. Elle avait en général une très bonne mémoire auditive, mais cela ne ressemblait ni à ses proches ni à ses patients. Elle s’approcha de la porte et regarda à travers le judas, mais elle ne vit rien. Elle souleva alors un pan du rideau de sa fenêtre pour jeter un coup d’œil dehors. Au premier abord, elle ne vit toujours rien, mais en se penchant un peu plus, elle remarqua le bout d’une chaussure puis une jambe. Quelqu’un était là. Elle ne pouvait pas voir la personne en entier car elle était dans son angle mort, plaquée contre le mur à côté de la porte. Il sembla à Gillian que c’étaient des chaussures d’homme qu’elle avait aperçues. Il devait être assis dos au mur, à attendre que quelqu’un vienne lui ouvrir.

La jeune femme prit un instant pour réfléchir. D’un côté, elle avait envie de porter secours à cet homme, son instinct lui soufflait d’ouvrir la porte. Mais de l’autre, elle avait suffisamment travaillé avec le FBI pour savoir que les criminels étaient assez tordus pour attirer les jeunes femmes par la pitié et leur sauter à la gorge au moment opportun. Tiraillée entre deux sentiments contradictoires, la psychologue finit pas trancher. Elle alla dans sa cuisine pour sortir un long couteau de son tiroir de rangement. Si on lui voulait du mal, il allait bien falloir riposter pour sauver sa peau. Elle posa l’arme sur le meuble juste à côté de l’entrée et prit une inspiration avant d’ouvrir lentement sa porte.

C’était bien un homme qui se tenait recroquevillé contre le mur sur son pallier. Jeune, blond, il se tenait la tête entre ses mains en gémissant. Il semblait souffrir le martyr et ne s’était même pas aperçut que Gillian lui avait ouvert. La jeune femme ne le connaissait pas et ignorait pourquoi il était venu à elle. Elle voyant sa douleur, elle pensa immédiatement à celle de ses patients qui souffraient de maux de tête terrassants. Elle s’approcha de lui et s’accroupit pour être à sa hauteur.

- Est-ce que ça va ? Monsieur, vous m’entendez ?

Le jeune homme semblait pris dans la tourmente. Il se balançait frénétiquement, les doigts crispés sur son crâne. Gillian posa sa main sur son genou pour attirer son attention et essayer de le calmer. Mais quelque chose lui dit que le problème de ce jeune homme allait être difficile à régler..
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