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La naissance d'une vocation ( PV Alicjia)

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MessageSujet: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyLun 8 Oct 2012 - 19:56

Il pleuvait, le temps était épouvantable et comme à chaque fois dans cette chambre froide et blanche il restait à regarder la fenêtre, avec l'espoir d'un orphelin de voir quelqu'un venir le tirer de cet endroit. La seule personne avec qui il parlait c'était Ashlee et heureusement qu'elle était là car sérieusement c'était l'enfer sans elle. Et c'était pour ça, enfin l'une des raisons en tout cas, pour lesquelles, ce soir là il fila. Encore ! Il avait préparer son sac, et il avait quitter sa chambre discrètement, puis suivant des gens qui était là pour voir des malades ou pour se faire soigner et qui repartaient. Il finit par sortir définitivement. Heureux et fier de lui il courut le plus loin qu'il put en faisant attention à ne pas se prendre une voiture ou autres véhicules. Il mit donc sa capuche en coton rouge de sa veste, et ferma la fermeture qui se ferma sur un t-shirt avec une sorte de mini pieuvre bleue et un fond noir. Il avança tranquillement ensuite dans les ruelles, cherchant ce qu'il allait faire de ses heures de liberté. Car il ne se faisait pas d'illusions, ils allaient le rechercher et le retrouver une fois de plus.

Il déambulait dans les rues sans but regardant les vitrines et rêvant à ce qu'il pourrait acheter, ou parfois se rappelant de certaines conversations avec son père devant un objet. Lorsque soudain, il entendit des bruits étrange provenant d'une ruelle sombre. Il tendit l'oreille et entendit des gémissements. Faisant un pas en avant, il vit une silhouette en attraper une autre et la battre. Puis la première des ombres se mit à rire et à parler. C'était un homme, c'était certains. Sam s'avança lentement mais surement vers les deux personnes. De là où il était il put voir entièrement la scène. L'homme battait la fille, jeune et terrorisé, et il avait la ceinture de son jean ouverte. Sam se demanda si c'était un couple ou non, mais il se rappela de sa conversation avec la psy Gillian. Elle lui avait parler d'agression sexuelle et que maintenant elle avait tendance à avoir peur des hommes. Sam ne voulait pas que cette jeune fille aux cheveux d'or ait peur plus tard de tout les garçons. Sam attrapa une planche de bois qui traînait sur le sol et courut rapidement sur le type. Il le percuta et perdit l'équilibre en même temps que l'homme. Il se retrouva au sol sur le type. Il roula rapidement sur le côté et se redressa, il alla voir la fille, lui prit la main et fit :

"Vient vite !!"

Mais elle ne bougea pas. Trop effrayer. Il ne comprit pas sur le coup. Mais la jeune fille, qu'il avait vu au lycée, mais qu'il n'avait jamais remarquer avant, avait son chemisier ouvert et sa jupe déchirer. Elle ne voulait pas se lever pour que personne ne la voit dans cette situation. Sam la regarda et remarqua le chemisier, avec la pluie qui tombait elle finirait par attraper froid. Il retira sa veste et la lui tendit. Au moment où elle accepta la veste l'homme était derrière Sam. Elle hurla et Sam n'eut pas d'autre choix que de se couvrir les oreilles avec ses mains pour éviter qu'elle ne lui explose les timpans. Mais l'homme en profita pour agripper Sam par le col et le soulever littéralement du sol. Sam se débattit et les deux partir dans une grande bagarre. Sam se retrouva au sol un peu sonner et saignant de l'arcade et de la lèvre. Le type se colla sur lui et semblait bien décider à finir ce qu'il était venue faire. Et visiblement fille ou garçon cela ne lui posait aucun problème. Il commença à vouloir ouvrir le jean de Sam. L'adolescent paniqua, il colla une droite au type en l'insultant de tout les noms et cela ne plus guère à son agresseur qui lui frappa la tête au sol. Sam sombra dans l'inconscience en quelques secondes. L'homme le mit sur le ventre, laissant le sang se mélanger à la pluie et voulut baisser le jean de Sam, pensant que la pauvre jeune fille de 17 ans qui était sur le côté allait le laisser faire sans rien dire. Manque de peau pour lui, elle avait reprit la blanche de bois et la fracassa de toute ses forces contre l'homme. Mais en le frappant elle toucha la nuque et le tua sur le coup. Mais ça elle ne le savait pas encore.

Sam se réveilla lentement avec un énorme mal de crâne. Il comprit ce qui s'était passer. La fille voulait s'enfuir, ou se tuer, il ne savait pas trop, elle était totalement pommer. Il s'approcha d'elle, lui prit le bras, elle sursauta et il lui fit un sourire pour la rassurer, et sans savoir pourquoi elle se colla dans ses bras et y resta. Elle ne lui dit rien pendant un long moment. Sam appela en même temps les secours et des gens au FBI. Le type qui était mort était un violeur en série, et un tueur en série également. La police avait prévenue le FBI dès qu'ils avaient vu le type et fait le rapprochement avec les témoignages des deux adolescents. Brooklyn, la jeune fille, était assise avec une serviette sur les épaules sur le brancard d'une ambulance, à l'intérieur d'elle. Elle se faisait ausculter et Sam aurait donner beaucoup pour pouvoir lui dire merci. Il la regardait et ne songeait même pas que l'infirmière était en train de lui recoudre l'arrière du crane qui avait subit une coupure lorsque le mec lui avait aplatit le crane contre le sol. Soudain une voix de femme le réveilla. Il la regarda et fronça les sourcils. Jeune, et totalement inconnue au bataillon, elle devait être nouvelle au FBI car il ne l'avait jamais vue. Elle le salua et lui demanda son nom, il fit donc :

"Sam."

Ne pas trop en dire ça valait mieux. Il détestait dire son nom en entier car parfois il tombait sur des gens qui connaissaient son père et de la de long et pénible souvenir revenait à la surface. Sam avait également décider de ne pas parler du faite que son jean avait été ouvert par ce type. Il ne savait pas exactement jusqu'où le type avait eut le temps d'aller, car lorsqu'il s'était réveiller, son jean était légèrement baisser et lui sur le ventre, imaginer sa peur n'empêche ! Mais il avait sut prendre sur lui pour d'abord rassurer cette jeune fille qui venait de lui sauver la vie et ensuite appeler les secours...Il demanda ensuite sans regarder l'agent devant lui, mais en fixant Brooklyn :

"Elle va bien ?"
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MessageSujet: Re: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyVen 16 Nov 2012 - 12:27


DONOVAN & ZELESKI
❝ We'll walk this route together through the storm. Whatever weather, cold or warm, just lettin' you know that you're not alone, holla if you feel like you've been down the same road ❞ EMINEM ©️ TASHAA


    La soirée s’annonçait mauvaise. Pour commencer, sa couverture à l’hôpital de Quantico avait faillit être découverte à cause de l’un de ses collègues. Alicja avait préparé cette infiltration depuis deux ans. Elle avait réussit à se faire une place à l’hôpital un an après en avoir parlé à son supérieur et depuis, elle gérait tant bien que mal ses nombreuses vies. Elle devait être la parfaite petite stagiaire de l’hôpital mais cela ne l’empêchait pas de travailler sur d’autres affaires en parallèle. Elle prétextait alors devoir retourner en cours à Washington DC ou passer des examens. Son « mentor » à l’hôpital, Mike Davis, se montrait alors très compréhensif et acceptait de se passer d’elle le temps de quelques journées. En général, elle n’allait sur d’autres enquêtes qu’en cas d’extrêmes urgences, afin de ne pas faire foirer son infiltration et elle tenait bon depuis un an. Assez pour en apprendre plus sur ce Mike Davis, assez pour être à deux doigt de coffrer un trafiquant au sein de l’hôpital. Et voilà que ce petit crétin d’agent venait et demandait à lui parler. Une chance pour lui qu’Alicja l’ait remarqué avant qu’il ne dévoile sa véritable identité à tout le personnel de l’hôpital ! Sans ça, elle n’aurait fait qu’une bouchée de lui ! Enfin. Elle avait tout de même réussit à rattraper le coup et se planquer dans un placard à balais afin de lui parler au calme ; en sortant, elle avait pris le temps d’ébouriffer les cheveux de son collègue masculin, débrayer un peu sa chemise et avait fait de même avec ses propres vêtements, reboutonnant son chemisier de travers pour plus de crédibilité. Oui, Alicja se donnait toujours à fond dans son personnage. Et oui, elle veillait toujours à ce qu’on ne découvre jamais sa véritable identité. Il était déjà rare pour ses collègues de connaître son vrai nom, vu qu’elle ne se rendait pas souvent au Bureau, mais pour les personnes qui n’étaient pour elle que des pions dans son infiltration, il était certain que personne ne la connaissait. Certes, elle essayait de se lier avec certains, afin qu’on ne la soupçonne pas trop quand même, mais gardait une certaine distance. On n’était jamais trop prudent.

    Après l’incident du collègue surprise, il y avait eu ce patient, dont l’opération, dirigée par un autre chirurgien que le Docteur Davis alors occupé, avait été un véritable désastre. Alicja n’y était pour rien, mais le chirurgien avait voulut se dépêcher malgré la complexité de l’opération. Alicja n’aurait pas dut en être, après tout, elle devait jouer les larbins pour Mike Davis et personne d’autre, mais l’infirmière dudit chirurgien, un Docteur Griffin il lui semblait, était absente pour une raison X ou Y – Alicja avait préféré ne pas savoir – et elle avait été contrainte de la remplacer. Mike avait dit qu’il pouvait bien s’en sortir sans sa stagiaire. La jeune femme lui avait pourtant lancé un regard suppliant mais rien à faire. Le Docteur Griffin avait donc effectué cette opération sans prendre son temps. Il avait bâclé son travail car c’était, disait-il, pas une opération qui devait lui revenir et que ce n’était pas son domaine. Mais toujours était-il que le patient en question avait frôlé la mort, à plus d’une reprise ! Un véritable carnage selon Alicja qui aurait bien attrapé le scalpel si elle avait sut s’en servir. Un véritable carnage selon Alicja qui aurait bien attrapé le scalpel si elle avait sut s’en servir. Malheureusement, cela ne faisait pas parti de ses attributions et elle avait du se contenter de la place de spectatrice. Elle avait quitté la salle d’opération à la vitesse du son sans lancer une quelconque félicitation à Griffin. Il avait joué avec la vie de son patient, il méritait la prison fédérale et elle pesait ses pensées. Pourtant, Alicja n’était guère du genre à compatir à la douleur et à la tristesse des autres – à vrai dire, elle s’en foutait même royalement – mais il y avait des limites. Elle ne compatissait peut-être pas souvent, cela ne l’empêchait d’avoir quelques principes moraux et des obligations en tant qu’agent. Nul doute était qu’elle allait faire un rapport de l’attitude de Griffin au Directeur de l’hôpital mais aussi à son supérieur ! Cet homme était un danger pour les patients de l’hôpital !

    Et comme si cela ne suffisait pas, elle finissait tout juste son service quand il s’était mis à pleuvoir. Oh, cela ne l’aurait pas dérangé plus que nécessaire… Si elle n’avait pas été à moto. En effet, son petit bijou venait tout juste de sortir de chez le garagiste et, heureuse comme elle l’était, elle n’avait pas pu résister à l’envie de la conduire sans attendre. Elle s’était donc retrouvée à l’entrée de l’hôpital, vêtue d’un jean, d’un chemisier fin, d’un blouson en cuir et de bottes de motard, son casque à la main, à regarder la pluie tomber. Elle aimait la pluie, mais peut-être pas à ce point-là. Oh, conduire sous la pluie ne l’effrayait pas… C’était juste qu’elle n’aimait pas être mouillée. Elle était restée une dizaine de minutes à l’entrée, refusant poliment les invitations de ses collègues pour la raccompagner ; il était hors de question qu’elle laissa sa moto sur le parking de l’hôpital. Finalement, elle avait enfilé son casque et avait courut jusqu’à sa bécane. Là, elle l’avait enfourchée, lancée le moteur et s’était lancée sur la route, malgré le mauvais temps. La pluie ajoutée au vent rendait ses vêtements humides et froids et un long frisson lui parcourut l’échine. Et elle devait tenir une heure par ce temps de chien ? Oh, certes, elle avait un studio à Quantico qu’elle pouvait toujours utiliser, mais elle avait laissé tous ses dossiers en cours dans son appartement, à Washington. Et elle n’aimait pas s’en séparer. D’autant plus que cela l’aidait à s’endormir, le soir. Chacun sa méthode. Certains se postent devant la télé, d’autres lisent un bon roman policier, d’autres encore se laissent bercer par une douce mélodie… Alicja, elle, préférait se détendre en se lançant dans de vieux dossiers non-résolus. Certains dataient des années quatre-vingt, d’autres remontaient plus loin encore. Elle était peut-être égoïste, elle n’en restait pas moins attachée à la justice. La famille d’une victime – ou même la victime – méritait de connaître la connaître, même plusieurs années plus tard après les faits. Dans un certain sens, Alicja se sentait redevable envers eux. Alors elle se plongeait dans de vieux dossiers à la moindre occasion, à la recherche de nouvelles preuves, d’une nouvelle piste, d’un indice qui aurait échappé à l’attention des enquêteurs de l’époque. Parfois elle visait juste et parvenait à faire ré-ouvrir le dossier de façon officielle, d’autres fois, elle enquêtait elle-même, jouant les détectives privés et menait l’enquête à terme. Mais la plupart du temps, il ne fallait pas mentir, elle faisait face à un mur et remettait le dossier de côté, se persuadant qu’elle la résoudrait dès qu’elle en aurait le temps. Mais, bien souvent, elle finissait par en manquer, du temps. Alicja finissait alors par se lasser et classer le dossier, à contrecœur. Elle se sentait inutile, et elle détestait cela.

    Elle arrivait près de l’autoroute qui allait la conduire jusqu’à Washington lorsque son téléphone vibra dans la poche de son blazer. Elle ne décrocha pas. Si c’était important, ils rappelleront. Elle visa juste. Deux minutes après le premier appel, un second suivait, obligeant l’agent fédéral à se ranger sur le bac côté pour pouvoir répondre. Elle sortit son cellulaire de sa poche. Ouch. C’était le patron. Elle qui se disait que la soirée ne pouvait pas être pire… Ôtant son casque, elle porta l’objet à son oreille. La réception était mauvaise et elle fut contrainte de faire quelques pas avant de bien capter ce que son supérieur lui disait. Elle fronça les sourcils, gardant un œil sur sa bécane au cas où. Le boss lui disait qu’il y avait eu quelques soucis dans une ruelle proche de l’hôpital où elle était infiltrée. Deux gamins auraient eu affaire à un homme connu des services de police. L’homme serait mort, les gamins sous le choc. Il avait besoin de quelqu’un pour aller les voir, prendre leur déposition et les rassurer. Bien sûr, comme elle était à côté, c’était à elle de s’en charger. Alicja eut à peine le temps de répondre « I’m on it » que son patron raccrochait. Un homme poli. La jeune femme lança un regard à l’heure sur son portable. Il était tard, il faisait nuit, il pleuvait des cordes, elle avait passé une journée pourrie… Que pouvait-il arriver de pire maintenant qu’elle devait passer une partie de la soirée à réconforter des gamins qui venaient de commettre l’acte le plus héroïque de toute leur vie ? Enfourchant une nouvelle fois le siège de sa moto, Alicja redémarra et fit demi-tour. Parfois, elle détestait vraiment son job.

    Il ne lui fallut pas moins d’une vingtaine de minutes pour retrouver la ruelle où se pressaient les ambulanciers et des policiers de bas étage. Elle ne retint pas une grimace alors qu’elle coupait le moteur. Elle n’aimait pas quand il y avait trop de monde. Et ambulance signifiait hôpital. Ce qui voulait dire que cette soirée allait très probablement se terminer là où elle avait débuté. Et que sa couverture risquait fort d’être compromise. Crap. Cela ne présageait rien de bon. Alicja s’avança dans la ruelle d’un pas lent pour se diriger vers un premier policier qui lui résuma la situation. Les deux gosses étaient encore sous le choc et ils n’avaient presque rien dit de ce qu’il s’était passé. Le jeune garçon avait, toute fois, eu la présence d’esprit d’appeler les autorités locales. L’homme mort était un violeur et un tueur en série recherché. La jeune fille l’avait tué en voulant protéger l’adolescent. C’était tout ce qu’il savait. Alicja avait tourné la tête pour observer les deux enfants. Ils étaient jeunes. Une image lui vint alors en flashback ; le soir de l’incendie. Le soir où toute innocence avait quitté son corps d’adolescente. Le soir où la réalité et la dureté de la vie l’avait giflé au visage sans prendre de gants. Elle ne souhaitait cela à personne, et encore moins à des adolescents. Elle remercia le flic pour retrouver un infirmier. Elle devait prendre note de l’état de santé des deux victimes avant d’aller leur poser des questions. Elle commencerait sans doute par le jeune garçon qui semblait plus ou moins remis et apte à répondre. Etrange, d’ailleurs. L’infirmier lui fit un rapide topo. Rien de très grave, surtout des blessures superficielles pour la jeune fille, à part une grosse peur. Elle ne dormira sans doute pas avant de s’en être totalement remise mais il allait lui prescrire des séances de psychothérapie au cas où. Quant au jeune homme, il avait reçut plus de coups et avait une vilaine coupure sur le crâne mais ceci devrait cicatriser assez rapidement. Rien de bien alarmant, plus de peur que de mal. Alicja ne lui lança pas un regard ; physiquement ils allaient peut-être bien, psychologiquement, leur vie allait changer du tout au tout. Elle savait de quoi elle parlait. L’agent fédéral ne prit même pas la peine de le remercier, elle alla rejoindre le jeune garçon lentement. Il semblait perdu dans ses pensées et elle avait bien l’intention de l’en tirer.
    «Bonsoir, je suis l’agent spécial Bishop, du FBI. Je sais que tu as passé une soirée plutôt pénible mais je dois te poser quelques questions, si ça ne te dérange pas. Comment t’appelles-tu ? »
    Il mit quelques secondes avant de détourner son attention de la jeune fille. Secondes qui semblèrent durer plusieurs minutes pour Alicja qui n’était pas d’une patience exemplaire. Elle avait sortit un calepin et s’abritait tant bien que mal grâce à l’ambulance. Elle tenait un stylo dans la main prête à noter tout ce que pourrait lui dire l’adolescent. Sam. Il se fichait d’elle ? Il n’avait pas un nom de famille par hasard ? Il n’était tout de même pas orphelin, si ? Alicja leva les yeux de son calepin pour observer le jeune garçon. Bon, elle allait devoir lui expliquer les choses un peut plus clairement.
    «Sam comment ? Tu comprends, il faut qu’on prévienne ta famille pour qu’elle vienne te chercher à l’hôpital ou un parent proche et tu risques de comparaître comme témoin au tribunal vu les évènements de cette nuit. Plus tu m’en dis maintenant, plus vite tu seras tranquille… »
    Elle s’était parfois de sa gentillesse. Etait-ce à cause de l’infiltration à l’hôpital qu’elle parvenait à se montrer aussi conciliante ou le devenait-elle malgré elle ? En tout cas, elle en était la première surprise. Ce n’était pas que d’ordinaire elle se montrait très désagréable avec des victimes, non, elle arrivait toujours à user de sa faculté à mentir avec facilité pour paraître souriante et agréable, juste qu’elle évitait le contact des témoins et des victimes. Elle n’était pas vraiment l’agent la plus compétente dans ce domaine-là et aurait largement préféré être en infiltration dans la mafia ou dans un réseau de trafic de drogue plutôt qu’interroger des adolescents. Ce n’était pas réellement sa tasse de thé. Le jeune garçon prit alors des nouvelles de la jeune fille. Il semblait être attaché à elle. Une amie peut-être ? Plus que ça ? Alicja se souvint de l’attention que lui avait portée Edward la nuit de l’incendie. Elle souvint d’avoir été à la place de la jeune fille, assise dans l’ambulance, les yeux dans le vague comme morte intérieurement. Elle se rappelait aussi que c’était Edward qui avait pris les devants, qui avait répondu à toutes les questions posées par les flics. Elle, elle avait été incapable de décoller son regard des flammes qui emportaient son père. Alicja tourna alors la tête vers ladite jeune fille.
    «Elle n’a pas de blessures très grave mais on va devoir faire de plus amples examens à l’hôpital… Je ne vais pas te mentir, Sam, elle aura besoin de soutien. Savoir qu’elle peut compter sur quelqu’un après cette nuit difficile et éprouvante. »
    Mentir. C’était pourtant ce qu’elle faisait de mieux. La preuve, elle venait de mentir délibérément sur son identité – pur réflexe de défense et son patron ne l’avait jamais blâmé pour cela – mais elle ne pouvait pas mentir sur cela. Cette situation, elle la connaissait, elle l’avait vécut. Ce n’était peut-être pas tout à fait pareil et pourtant elle y voyait plus de similarité que de différences…


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MessageSujet: Re: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyLun 26 Nov 2012 - 10:22

L'adolescent était assis sur les marches de l'ambulance, son jean tremper prenait encore l'eau et l'adolescent s'en fichait. Il avait peur pour Brooklyn. Un sentiment nouveau prit le dessus. Il avait soudainement envie de la protéger, de rester auprès d'elle, de ne plus la quitter. Est-ce que ça voulait dire qu'il était tomber amoureux ? Il ne savait pas. Le jeune garçon se retrouva très vite interrompue dans ses questions par une femme qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Il la fixait et elle lui donna son nom, et lui demanda le sien. L'adolescent finit par dire juste son prénom. Elle ne sembla pas vouloir s'en contenter et lui expliqua tout le blabla habituel. Sam se dit que sérieusement les fédéraux étaient vraiment chelou par moment. Il connaissait se blabla comme n'importe qui d'autre, il l'avait parfois entendue de la voix de son père. Le gamin en la regarda même pas. Soudain, un agent arriva et fit à la femme :

"Il s'appelle Samuel Donovan, son père était profiler. Tenez, on a trouver ça sur la scène de crime..."

C'était un médaillon en forme de coeur. Bon déjà c'était sur c'était pas à Sam, mais le gamin se frotta l'oeil droit, comme si il voulait s'empêcher de pleurer. L'homme l'avait vendue comme ça. Donovan...Ce nom de famille, Sam ne savait pas si il devait le garder ou s'en débarrasser, il avait causer la mort de son père en voulant jouer à la police et maintenant il était seul au monde. La femme finit par la rassurer au sujet de Brooklyn. Il la regarda enfin, le regard vide, mais remplit de peur.

"Je ne la connais pas. Enfin on est dans le même bahut, mais c'est tout..."

Il semblait vouloir parler mais il avait peur de mettre Brooklyn dans la panade, alors il se dit qu'il devait mentir. Mentir sur qui avait tuer. Il la regarda de nouveau, ce bel ange assis dans l'autre ambulance.

"C'est moi qui est tuer ce type. Il voulait lui faire du mal alors je l'ai tuer."

Il savait, ou du moins il espérait qu'elle le croit, car il ne voulait pas qu'on mettre cet ange en prison. Elle avait peur, et cela se voyait, il aurait bien courut pour aller lui dire de ne rien dévoilé, mais il espérait que si il se faisait passer pour le plus convainquant des deux, ce serait lui qui aurait les soucies et pas elle. Brooklyn venait de lui sauver la vie, elle ne méritait pas d'aller en prison. Sam non plus mais il devait l'aider non ?
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MessageSujet: Re: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyVen 30 Nov 2012 - 15:51

    Non vraiment, ce gosse ne semblait pas vouloir lui faciliter les choses. Elle retint un soupire. Elle avait été maudite pour que cette soirée soit désastreuse ou c’était juste une malchance passagère ? En tout cas, elle qui n’était pas très amie avec les gamins avait la nette impression qu’elle allait finir par les haïr de façon définitive. Non mais fallait pas la prendre pour une idiote non plus ; le jeune garçon qui lui faisait face avait l’air plutôt intelligent, il devait bien connaître la procédure pour ce genre d’interrogatoire, non ? De toute façon, tout le monde les connaissait puisque c’était ce qui passait souvent à la télé – bien qu’en toute franchise, la télévision était loin, très loin, d’être réaliste sur ce genre d’affaire mais passons ce léger détail. Et puis bon, il ne fallait pas être un surdoué pour savoir que lorsqu’on vous demande votre nom cela implique le nom de famille. Essayer de cacher des informations ou jouer au plus malin avec un agent fédéral n’était pas vraiment une idée lumineuse. Surtout pas si ce dit agent est Alicja Zeleski dont la patience est… Limitée surtout après une journée aussi catastrophique. Alors la jeune femme allait pour répéter sa question lorsqu’un petit flic prit la parole. Elle lui accorda un regard d’une demi-seconde avant de porter son regard sur ledit Samuel. Donovan, Donovan… Ce nom lui disait quelque chose. Bon, d’accord. C’était un nom assez répandu aux Etats-Unis mais tout de même, il éveillait en elle quelque chose de particulier… Ha, oui ! Elle s’en souvenait maintenant ! C’était le nom d’un personnage dans une série qu’elle parvenait à suivre – enfin, plus ou moins. C’était même un personnage pour lequel elle portait un certain intérêt ; Zane Donovan. Un hacker en herbe qui avait finit par être recruté par Global Dynamics par le Docteur Allison Blake pour son intelligence remarquable – enfin remarquable, tout était relatif… A Eurêka, Zane passait pour un homme tout à fait banal et le sheriff Carter, lui, passait pour un sous-homme. Alicja n’aurait sût dire pourquoi Zane lui semblait plus intéressant qu’un autre personnage – quoique le personnage de Jo Lupo était aussi l’un de ses préférés pour ne pas dire son préféré… Sans doute que le personnage fictif lui rappelait un peu Edward. Ou alors était-ce à cause de sa relation avec Jo, justement qui lui rappelait vaguement celle qu’elle avait le criminel ? Bien que, maintenant qu’elle avait un peu de recul, elle ne trouvait pas vraiment beaucoup de points communs entre les deux…

    Mais non, elle ne pensait pas au personnage de la série quand elle pensait Donovan. Ce fut la suite qui lui fit l’effet d’un déclencheur. Profiler. Bon, elle ne connaissait pas grand monde dans le monde du profilage donc il était peu probable qu’elle l’ait rencontré. Et comme elle n’était pas vraiment du genre à se rendre à des conférences, il ne faisait pas parti de ces rares privilégiés qu’elle admirait. Alors pourquoi diable avait-elle l’impression de le… Oh. Ca lui revenait. Ce fut probablement l’emploi de l’imparfait qui la mit sur la piste qu’elle cherchait – ah ! heureusement de ce bon vieux temps était là ! – et le reste avait suivit dans un déclic mental. Son palais mental s’était alors dévoilé à elle comme il lui arrivait souvent de le faire. Le bureau poussiéreux dans lequel elle se trouvait laissait découvrir des murs à la décoration particulière et un bureau en son centre. Ou du moins, ce qu’il restait d’un bureau puisque l’objet était envahie par divers coupures de journaux. Oui, s’entassaient-là tous les articles de presse qu’elle avait pu lire depuis l’adolescence. Plus ou moins quelques années. Elle s’approcha des murs. Là encore des articles affichés. Un tas. Des affaires différentes, des cas différents, des années différentes. Certains dataient de bien avant la naissance d’Alicja, d’autres étaient plus récents. Certains provenaient de grands journaux comme le Washington Post ou le New York Times, d’autres étaient tirés de journaux plus modestes. L’article qu’elle cherchait venait du Quantico Daily. Publié quelques mois auparavant. Le gros titre indiquait le décès d’un profiler, un certain Mike Donovan. Le reste de l’article donnait davantage de détails sur les circonstances du meurtre mais une phrase avait sauté aux yeux de la jeune agent ; le très réputé profiler laissait derrière lui un fils orphelin. Alicja ne mit que quelques secondes pour faire le rapprochement. Le gamin qui lui faisait face devait être ledit orphelin. Ce qui expliquait pourquoi il taisait son nom. La jeune femme ne pouvait pas l’en blâmer ; elle aurait probablement eu le même réflexe si son père avait été un homme connu et apprécié… Avant de partir, le policier de bas étage lui tendit un cœur. Ou plutôt, un médaillon qui représentait un cœur. Alicja arqua un sourcil et leva les yeux vers Sam. Non, ce ne devait pas être le sien.

    Elle préféra ne pas faire de remarque sur le père de Sam. Elle connaissait suffisamment sa situation pour avoir la décence de ne pas enfoncer le couteau encore plus profondément. De toute façon, le gosse semblait trop perturbé pour réellement écouter les sermons qu’elle pourrait lui faire alors autant ne pas perdre de temps. Elle suivit son regard, Elle n’avait jamais sut trouver les mots adéquats pour apporter du réconfort et de la chaleur aux personnes dans le besoin. La sociabilité, ce n’était pas vraiment son truc. Aussi fut-elle grandement soulagée lorsque Samuel changea de sujet de son propre chef, s’interrogeant sur l’état de santé de la jeune fille. Une nouvelle fois, l’agent fédéral porta ses yeux clairs sur la jeune fille avant de lui répondre. Elle tourna la tête, l’observa, lui. Il finit d’ailleurs par la regarder avant de lui. Il ne connaissait pas l’adolescente à qui il venait de sauver la vie. Alicja devait bien admettre qu’elle était épatée. Il sauvait la vie à quelqu’un qu’il ne connaissait pas, ou qu’il pouvait avoir croisé dans les couloirs du lycée, mettant sa propre vie en danger. Surprenant et inhabituel pour un être humain. Alicja était une grande admiratrice de Hobbes et sa philosophie de « Homo homini lupus est » à laquelle elle adhérait totalement. Son métier lui avait à de nombreuses reprises prouvé que l’homme était capable de pires atrocités pour des raisons diverses et variées. Mais aucune n’était totalement valable. La passion, la folie, une mauvaise éducation, une enfance difficile, l’avarice… La jeune femme n’était pourtant pas croyante, mais elle commençait à se dire que les sept péchés capitaux étaient les raisons les plus employées pour commettre un crime. Le gosse reprit la parole et ramena l’agent sur Terre par la même occasion. Il avouait le meurtre. Alicja fronça les sourcils. Son regard passa successivement de Sam à la jeune fille puis de la jeune fille à Sam. Il lui avait déjà caché son nom de famille, allait-il aussi cacher autre chose ? Elle n’espérait pas qu’il mente sur un fait aussi grave et préférait partir du principe qu’il lui disait la vérité. observa la jeune fille à son tour. Elle n’était pas vraiment la championne pour réconforter les autres. Loin de là, même.
    «Très bien… Tu peux me raconter exactement ce qu’il s’est passé ? Comment se faisait-il que tu sois avec elle si tu ne la connaissais pas ?»
    Elle n’accordait pas facilement sa confiance. Pas mêmes à des témoins. Après tout, elle avait déjà été sur des affaires où les prétendus témoins avaient été achetés pour leur parole. Quoique ces jeunes adolescents n’auraient grand-chose à y gagner à lui mentir mais elle préférait se méfier. Ecoutant sa réponse d’une oreille attentive, elle baissa les yeux sur le médaillon qu’on lui avait confié quelques minutes plus tôt. Du bout du pouce, elle caressa l’objet, pensive, à la recherche d’une inscription, d’une gravure. Elle venait de s’apercevoir qu’elle ne connaissait même pas le nom de la jeune fille et que toujours la désigner par le sujet « elle » allait finir par la lasser. Alors, les yeux toujours rivés sur le cœur et d’une voix faible comme perdue dans les méandres de ses pensées, elle préféra demander au jeune garçon.
    «Tu sais comment elle s’appelle ? »
    Elle porta sa main à son propre cou, cherchant une chaîne fine et en argent qui ne la quittait jamais. Ses doigts pâles finirent par trouver l’objet convoité. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, la chaîne ne lui venait pas d’Edward mais de son père. En effet, Hassan l’avait acheté au début de sa relation avec Wilma et le lui avait offert pour leur premier anniversaire. La jeune polonaise avait été émerveillée et, des années plus tard, avait fait part de son envie de le laisser à Alicja alors que la maladie la rongeait. Hassan avait lutté durant des mois, refusant d’affronter la vérité en face mais son amour pour Wilma avait été plus fort et il avait du se résigner à lui faire cette dernière fleur. Il avait attendu que la petite Zeleski atteigne l’adolescence avant de lui offrir ce présent en lui expliquant toute l’histoire et toute la valeur que le collier représentait pour lui, mais aussi pour sa mère. La jeune fille avait alors eu le regard brillant et avait promis qu’elle le laisserait, à son tour, à ses propres descendants. Maintenant qu’elle atteignait la trentaine d’années elle se mettait cette promesse en doute ; les enfants ? Bon, elle parvenait à les apprécier mais en avoir ? Non. C’était une réponse catégorique. Elle ne perdrait pas de temps à changer des couches et elle faisait bien assez de nuits blanches sans rajouter les biberons au milieu de la nuit. Alicja releva la tête et tendit le médaillon à Sam.
    «Tu devrais le lui rendre. »
    Jouait-elle les Cupidons ? Non. Du moins, pas vraiment. Bon… Disons simplement qu’elle avait l’impression que malgré les dires du jeune garçon, il y avait plus qu’une simple connaissance. Une intuition dira-t-elle pour ne pas se prétendre entremetteuse.
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MessageSujet: Re: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyDim 2 Déc 2012 - 22:28

Devait-il lui dire ? Sérieusement ? Honnêtement ? Il n’en savait rien. Déjà ce flic qui vient et qui balance comme ça devant tout le monde le nom de son père et sa vie. Il ne voulait pas non plus lui délivrer son dossier médicale et scolaire pendant qu’il y était ? Non mais sérieusement ! Sam était en colère, il aurait bien frapper ce flic ! Pourquoi autant de rage venant de ce gamin si calme et pacifiste habituellement ? Tout simplement parce que les évènements de la soirée ne s’étaient pas passer comme prévue et que cela rendait Sam totalement fou. Il ne savait pas exactement ce qui s’était passé. Et c’était là le problème. Lorsqu’elle lui demanda de parler, il soupçonna qu’elle disait ça pour savoir si il allait dire vrai ou non. Le gamin resta silencieux. Il réfléchit, comment ne pas mettre Brooklyn dans la merde en disant un mensonge. Il se dit qu’il devait dire une grande partie de la vérité et mettre la fin en mensonge et puis de toute manière cacher que ce type avait tenter de le violer ne lui ferait pas perdre la face. Le gamin reprit un peu d’assurance et fit ensuite en regardant la femme droit dans les yeux. Car de ce fait il savait qu’elle ne pourrait pas voir qu’il mentait. Bon en revanche il tremblait, mais il était totalement trempé c’était normal, ou nerveux.

« Je me suis enfuit de l’hôpital. J’en avait marre de rester là-bas alors je suis partie. Je me baladais, je regardais les vitrines que je regardais avec mon père. Et j’ai entendu un bruit dans la ruelle. J’ai d’abord essayer de voir si y’avait pas quelqu’un de bourré, ou un adulte qui pourrait aller voir mais en tendant la tête j’ai vu la fille. »

Il était à deux doigts de dire Brooklyn mais il avait dit qu’il ne la connaissait pas, alors il ne devait pas dire son nom. Le gamin s’était stopper, il préférait remettre les idées dans sa propre tête avant de les jeter sur le papier. Il paniquait un peu ne trouvant pas forcément ses mots et ayant un peu mal à la tête. Il porta ses mains à ses tempes, et les massa, il continua de parler en même temps, grimaçant de douleur :

« Le mec battait la fille et il avait nettement l’intention de…enfin vous voyez quoi. »

Il ne voulait pas dire le mot violer. Pourquoi ? Parce qu’il avait peur de ce mot. Il avait peur car ce type avait très put lui faire des choses pendant qu’il était dans les vapes et que Sam ne voulait pas le savoir, enfin si mais il ne voulait pas en parler. Et puis c’était pas terrible de dire ça comme ça, et si Brooklyn ne voulait pas en parler. Bref le gamin se sentit gêné tout à coup. Il regarda la jeune fille dans l’ambulance et fit à l’agent :

« Et si elle ne veut pas que je vous parle ? »

Bonne question Sherlock ! Il sentit un courant d’air lui glacé le dos, il frémit et frissonna. Il lâcha ses tempes douloureuses et se frotta ses mains sur ses bras et sur le haut de son corps. En faisant ça il laissa apparaître le haut de son jean où l’on apercevait des marques de griffure au niveau du bas ventre et le bouton arracher du jean. Sam ne s’en soucia pas, car il ne le remarqua pas. Il n’avait pas la tête à penser à ça. Le jeune garçon reporta son attention sur la femme et fit ensuite :

« La suite, bah je me suis interposé, on s’est battus et je lui ait donner un coup de barre de bois. Je ne voulais pas le tuer, je voulais l’assommer mais avec la pluie j’ai pas vu où je tapais et ça à toucher sa nuque… »

Sam baissa la tête, quelque chose dans le regard de la femme avait changer. Il n’y avait plus ce détachement totale de la situation. Sam avait peur, il ne voulait pas aller en prison, mais il ne voulait pas que cette jeune fille y aille aussi. Il se demandait si on pouvait le mettre en prison pour avoir tenter de protéger une fille d'un dangereux criminel ? Il était pommer mais il devait s'e tenir son plan. Elle lui demanda si il savait comment se nommait la jeune fille. Sam haussa les épaules et fit :

« Je crois que c’est Brooklyn Cooper ou Messer. Je sais plus. »

En faite il savait très bien que c’était Messer, mais il avait dit qu’il ne la connaissait que comme ça de vu. Il était malin et intelligent, pas le genre de gamin à se laisser dépasser par certains événement et par se laisser aller à dire n’importe quoi et à se vendre lui-même. Non Sam était intelligent, un gamin avec deux ans d’avance sur les autres, un gamin qui connaissait le monde de la police sur le bout des doigts, un gamin qui voulait être profiler mais qui n’était encore au stade du bébé profiler. Il devait passer ses diplômes, allez à la FAC , devenir majeur et pourvoir faire un travail de flic avant. Ce qui vus on âge n’était pas pour toute suite. La femme agent regardait le pendentif, et effectivement ce n’était pas celui de Sam, et pourtant il en portait parfois des pendentifs, mais le cœur n’était pas à lui. La femme, remarqua que Sam fixait un peu trop Brooklyn. Elle lui dit d’aller lui rendre. Le gamin la regarda et se leva. Il enfourna directement sa main droite dans sa poche de jean. Il fallait bien tenir son jean d’une manière ou d’une autre, et une manière assez discrète serait la meilleure. Il prit le médaillon de sa main gauche et se déplaça lentement mais surement vers la jeune blondinette. Il arriva et lui demanda d’une voix cassée :

« Salut Brook…heu…c’est à toi ? »

La jeune fille redressa son regard vers Sam, et fit un oui de la tête après avoir aperçut le médaillon. Puis elle voulut parler mais Sam l’en empêcha. Il mit son doigt sur sa bouche et dit, comprenant qu’il n’aurait pas d’autre chance pour lui dire ce qu’il avait à dire :

« Ecoute dis que c’est moi qui est frapper ce type. Il a voulut te faire du mal et je t’ai défendue. Point d’accord ?! »

Étrangement Brooklyn prit peur, elle semblait être totalement perdue entre dire la vérité, et dire un mensonge. Mais était-ce la seule raison, ou était-ce parce qu’une autre personne, bien influente était derrière Sam à ce moment là ?
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MessageSujet: Re: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyLun 25 Fév 2013 - 14:28

    Elle n’avait que très rarement rencontré des gamins comme Samuel. Le jeune garçon semblait renfermé un surplus de colère et de haine qu’elle ne parvenait pas à comprendre et qui, elle l’avouait tant bien que mal, l’intriguait. Pourquoi était-il si en colère ? Contre qui ? Contre le monde qui le couvait de façon exagérée à cause des récents évènements qui s’étaient abattus sur sa famille ou contre lui-même ? Le regard placide, les sourcils légèrement froncés à cause des gouttes qui lui coulaient sur les yeux, Alicja n’aurait sut répondre. Pour l’heure, il semblait surtout en vouloir à ce pauvre lieutenant de police qui était intervenu pour donner son identité. Elle ne pouvait que le comprendre ; ayant, elle aussi, perdu son père, elle avait connu cette peine et cette envie de disparaître. A la différence près qu’elle ne s’était pas arrêtée à l’envie ; grâce à Edward, elle avait put fuir la police locale. Elle avait put quitter le pays pour venir s’installer aux Etats-Unis dans les bras du garçon qui l’avait épaulé durant cette épreuve. Elle avait laissé le Canada, la dépouille de son défunt père et Anya, sa meilleure amie, pour suivre Edward. Ca lui avait semblé être une bonne idée sur le coup. Même si, maintenant qu’elle y repensait, elle avait été bien trop bouleversée et éplorée par l’incendie de sa villa pour avoir une véritable opinion sur ce qu’il s’était passé à l’époque. En fait elle l’avait surtout suivit parce qu’il avait toujours eu la tête sur les épaules ; des deux, il avait toujours fait preuve de plus de maturité, plus de logique. Il était entrepreneur et bien qu’elle n’ait jamais eu la langue dans sa poche, elle l’avait toujours laissé prendre les décisions. C’était Edward, c’était comme ça qu’il marchait. Il avait ce charisme qui faisait que tout le monde suivait ce qu’il disait, sans poser de questions. Sans doute qu’il était un peu magicien pour réussir à tous les amadouer avec autant de facilités. Il aurait put lui être d’une grande aide à cet instant précis. Edward aurait réussit à voir ce qui troublait Sam, lui aurait posé les bonnes questions et aurait réussit à découvrir la vérité. Un peu comme ce mentaliste de la série du même nom. Alors qu’elle, eh bien essayait principalement de lutter contre son envie de gifler Samuel pour qu’il se réveille et lui dise la vérité sans qu’elle n’ait besoin de faire le tri parmi les informations. Elle commençait à se dire qu’elle irait peut-être voir son meilleur ami en prison pour lui demander son aide sur cette affaire lorsque Sam commença à lui répondre. Il avait pris son temps. Ce n’était jamais bon signe. Alicja aurait volontiers pensé que c’était parce qu’il essayait de se souvenir de tout, mais il lui semblait que le jeune garçon restait évasif. Un peu trop, même et cela ne facilitait rien. En revanche, elle nota qu’il était trempé et que le froid de cette nuit d’hiver le faisait trembloter. Elle eut, l’espace de quelques secondes, une lueur de compassion et, tout en écoutant ce qu’il lui disait et en prenant des notes sur ce qui lui semblait important de noter, elle ordonna à un jeune lieutenant de lui déposer une couverture sur les épaules.

    Elle écoutait d’une oreille, le stylo entre les doigts, soutenant le regard du gamin. Finalement, elle préféra se dire qu’il essayait juste de faire le tri parmi les informations importantes ou non. Il se massa les tempes et Alicja décida de ne pas le brusquer. Contrairement à ce que tout le monde pouvait penser, elle n’était pas totalement impolie et sans tact. Certes, sa mauvaise journée l’avait rendue un peu en rogne, mais cela semblait être plus ou moins passé. Peut-être parce qu’elle était touchée par ce gosse ? Peut-être parce que le fait d’avoir une vraie affaire à se mettre sous la dent la requinquait ? Ou parce qu’elle était trop fatiguée pour être énervée ? Elle ne savait pas vraiment. Ne voulait pas spécialement savoir. Il reprit après une courte pause. Il eut un moment de blocage durant lequel la jeune agent fédéral fronça les sourcils. Elle pensait avoir compris où il voulait en venir. N’en n’était pas sûre. En tant que professionnelle, elle notait tout ce qu’il lui reportait, en profita pour glisser une note sur cette hésitation. Ca pouvait être significateur de quelque chose ? Elle ne savait pas encore quoi, avait une idée. Vague, incertaine. Plausible. Samuel se mit alors sur la défensive sans qu’elle ne comprenne pourquoi ; tout à coup, il voulait se taire. Pour la jeune fille. Alicja ne répondit pas tout de suite ; voyant que le tee-shirt du jeune garçon se levait légèrement, elle remarqua les marques qui parsemaient son corps pâle. Elle crût mal voir l’espace d’une fraction de secondes mais prit note de ceci. Si Samuel ne lui en avait pas parlé, c’était parce qu’il lui mentait. Encore. Ca n’avait pas duré longtemps, et le jeune garçon ne semblait pas l’avoir remarqué. Alicja préféra donc ne rien dire pour l’heure, attendant sûrement le bon moment. Elle ne pouvait pas imaginer combien il devait être difficile pour un adolescent d’admettre qu’il avait faillit se faire agresser sexuellement. Elle n’en n’avait jamais été victime, et ne pouvait comprendre cette peur. Alors, du regard, elle l’incita à continuer. Parce qu’elle n’avait pas la force de le lui demander ou d’argumenter.

    Homicide involontaire. Légitime défense. C’était les deux cas que pourrait évoquer Samuel si l’affaire allait jusqu’au tribunal – bien que ce soit quasiment certain. Alicja avait finit par ranger son style dans une de ses poches, et protégeait le calepin du vent et de la pluie du mieux qu’elle le pouvait. Autant dire que ses mains fines étaient quasiment inefficaces contre les gouttes d’eau qui, sournoises et fourbes, roulaient jusqu’à atteindre le papier. Elle finit par le glisser dans une poche, lui aussi. La jeune femme ne voulait pas rebondir tout de suite aux paroles du jeune garçon ; elle préférait attendre, entendre la version de la jeune fille et, ensuite et seulement après cela, essayer de percer le mystère de Samuel Donovan. Il ne paraissait pas plus stupide qu’un autre adolescent, alors pourquoi s’entêtait-il à mentir ? Désignant la jeune fille du menton, Alicja lui demanda son identité. Même s’il n’était pas forcément son ami, il pouvait bien connaître son nom ; après tout, dans un même établissement scolaire, nombreux étaient les jeunes capables de donner l’identité de plus de quatre-vingt cent pour cents des élèves sans pour autant les connaître plus personnellement. Il suffisait d’entendre un prénom dans un couloir, d’être dans la même classe, de suivre un cours ou de prendre le même bus. C’était simple comme bonjour mai la plupart des êtres ne s’en apercevait pas. Alicja ne dénigrait pas l’être humain ; elle méprisait les personnes incapables de se rendre compte du savoir qui était en leur possession. Ceux-là lui faisaient perdre la foi en l’humanité.

    Lorsque le gosse alla retrouver la jeune adolescente, Alicja l’avait regardé du coin de l’œil tout en appelant un lieutenant de police. Elle aurait put le faire bien plus tôt, aurait dût, même, mais avait jugé préférable que Samuel ne l’entende pas. Il s’était montré, jusque-là, imprévisible, qui sait ce dont il était capable s’il se sentait en danger. Il avait fuit l’hôpital, avait mentit à plusieurs reprises, rien ne prouvait jurer qu’il accepterait qu’une inconnue comme Alicja prenne les décisions pour lui. Elle le comprendrait, au fond. Elle aussi avait toujours eu horreur de l’autorité et n’écoutait que rarement les ordres directs, mais elle avait cet instinct de survie qui la dictait et la manipulait lorsqu’elle perdait le contrôle. Cet instinct avait la voix d’Edward et, lorsqu’elle fermait les yeux un instant, en prenait l’apparence. Il l’avait manipulée depuis leur rencontre. Elle était fragile, à l’époque. Elle était faible. Elle s’était éprise de ce garçon avec qui elle pouvait parler de tout, de rien, jouer aux petites voitures, maquiller pour se déguiser en pirate, amadouer d’un sourire… Enfin, c’était ce qu’elle avait crût, naïve qu’elle était. Il ne s’était jamais laissé envoûter par ses airs de petit ange blond ; il avait tiré les ficelles de leur relation avant de tirer ses ficelles, à elle. Elle était devenue un pantin entre ses mains. Ce qui la réconfortait parfois lorsqu’elle s’endormait le soir, c’était l’idée saugrenue qu’il avait finit par se faire avoir à son propre jeu et qu’elle avait réussit à avoir un semblant d’autorité sur cet homme pourtant imperturbable.
    « Lieutenant, prévenez l’hôpital qu’on ne va pas tarder à arriver et qu’il faut une équipe médicale pour prendre en charge ces deux enfants. Prévoyez aussi une aide sociale pour la jeune fille. Je veux que quelqu’un fasse des recherches sur la famille de la gamine. Cherchez des Cooper ou des Messer qui auraient une Brooklyn dans leur famille. Si personne ne répond à ce nom, trouvez son tuteur légal. »
    Des ordres brefs, mais qui faisaient le quotidien de ce genre de situation. Toujours prévenir la famille des victimes, surtout lorsque ceux-ci étaient mineurs. Ce qui échappait à Alicja, en revanche, c’était l’absence de tueur pour Samuel. Il était devenu orphelin suite au décès de son père, mais… Il ne vivait pas dans des services sociaux ? Il restait à l’hôpital ? D’un geste agacé, elle fit signe au policier de dégager pour la laisser seule tandis qu’elle observait les deux adolescents. De là où elle se trouvait, elle ne pouvait pas entendre ce qu’ils se disaient. Finalement, ce n’était peut-être pas une bonne idée d’avoir envoyé Samuel parler à Brooklyn avant d’avoir pris la déposition de cette dernière. Après tout, le gamin avait mentit de façon répété. L’agent fédéral aurait voulut croire qu’elle pouvait faire confiance en cette jeune fille apeurée et perdue, mais si le jeune garçon ne semblait pas avoir de mauvaises intentions, il ne fallait pas oublier qu’il cherchait, avant tout et de toute évidence à se protéger. Ce fut sûrement plus la curiosité que tout autre sentiment qui poussa Alicja à s’approcher, doucement, à pas feutrés. Elle se savait petite, silencieuse et discrète, en profitait lorsque cela lui était nécessaire. Elle se glissait dans l’ombre de Samuel lorsqu’elle put entendre ce dernier demander à la jeune fille de mentir, confirmant ainsi les soupçons de la jeune femme. Ainsi donc il tenait vraiment à cacher quelque chose. Mais quoi ? Ces marques sur le bas de son ventre ? C’était trop tard.
    « Mentir à un agent fédéral peut te valoir la prison, ou pire encore… Ecoute, Samuel, je ne suis pas là pour te juger ou pour te nuire, au contraire. Je suis là pour t’aider et pour te ramener dans le droit chemin si je le peux car je représente la loi. Une loi qui a, certes, des failles mais c’est parce qu’elle a été faite par des hommes et les hommes sont loin d’être parfaits.»
    Elle marqua une pause, le temps pour elle de remettre ses idées en place. Elle en profita pour passer une main dans ses cheveux trempés ; à cause de la pluie, ils formaient des paquets, ce dont elle avait une sainte horreur. Son regard glissa de Brooklyn à Samuel, puis de Samuel à Brooklyn. Ils lui rappelaient Edward et elle. Elle, qui se ventait de savoir garder son sang-froid, elle, qui pensait être loin de tout ceci, voyait maintenant les flash-back de sa vie lui tomber dessus avec la délicatesse d’un coup de poignard. Elle retint un soupire, se reprit.
    « Ni Brooklyn, ni toi, ne finirez en prison si vous me dîtes la vérité, je peux vous l’assurer. C’était, de toute évidence, de la légitime défense et, de toute manière, deux adolescents qui tuent un violeur en série ça a tendance à toucher les jurés. En revanche, si vous mentez, vous ne pourrez pas y échapper. Même si vous pensez bien faire. Vous avez l’air intelligents, alors ne compliquez pas la situation, d’accord ? »
    Malgré la douceur de ses paroles, elle n’avait pas adoucit le ton de sa voix. Il ne fallait sûrement pas trop lui en demander, bien qu’elle ne soit pas foncièrement méchante. Elle n’avait pas repris son calepin, savait d’avance qu’elle n’en aurait sûrement pas besoin. Après tout, certaines personnes n’étaient pas à l’aise devant quelqu’un qui prenait des notes, peut-être que ces gamins seraient rassurés si elle n’en prenait pas devant eux ?
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MessageSujet: Re: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyDim 3 Mar 2013 - 17:26

La pluie n'avait pas cesser de tomber comme si elle voulait absolument que cette soirée soit vraiment la pire soirée de leur vie. Bon pour Sam se ne serait pas le cas, mais pour Brooklyn, rien ne laissait paraître qu'elle avait connue pire. L'adolescent essayait par tout les moyens de se rendre responsable de tout ça, car il voulait la protéger. Pour qu'elle raison ? Il ne savait pas spécialement, surement parce qu'il l'aimait et qu'il ne voulait pas risquer qu'elle ait en prison. Mais ça il ne le dirait pas. Les yeux de cette agent étaient partout et cela dérangeait fortement Sam. Il avait peur qu'elle voit des choses, qu'elle suppose des choses, ou qu'elle découvre la vérité, et ça le rendait extrêmement nerveux. Beaucoup trop. Il demanda la permission pour aller voir Brook, histoire de lui rendre son médaillon, mais en vrai c'était surtout pour lui dire de se taire. Pendant ce temps, il ne savait pas mais la femme essayait de joindre le tuteur légale de Brooklyn, tout en cherchant dans les noms de famille, Cooper ou Messer, et pour lui aussi. Les papiers étant en route, elle ne trouverait rien, car la procédure d'adoption était longue, et GIllian n'était pas encore sur la feuille de papier, bien que Sam savait que bientôt il irait vivre chez elle. Cette pensée le rassurait, il pourrait se blôtir dans ses bras et pleurer toutes les larmes de son corps en repensant à cette soirée, à ce qui aurait put se passer. Il était au courant pour ce qu'elle avait vécut elle, et il se disait qu'elle était la seule personne à qui il pourrait réellement en parler. Cela le rassurait énormément. Cela lui donnait des ailes. Il expliqua donc à Brooklyn qu'elle ne devait rien dire, rien de rien, le laisser encaisser tout. Prendre la responsabilité des choses. Cependant il n'avait pas penser au fait que la femme pouvait se trouver derrière lui. Lorsqu'elle lui dit que de mentir aux agents fédéraux c'était passible de prison, il fit un sursaut et la regarda en panique. Il ne voulait pas aller en prison, pour ça, peut être pour le meurtre de ce type mais pas pour avoir mentit. Sam resta silencieux, il ne savait pas quoi faire, si il disait la vérité il se pourrait que Brook aile en prison, et si il mentait il se pouvait que lui aile en prison. Son coeur s'accéléra et il ne put faire autrement que de regarder la jeune blondinette assise dans l'ambulance. Il fit avant qu'elle ne parle :

"Vous jurez que personne ira en prison ? Vous le promettez ? J'ai fais confiance une fois à la loi et mon père a été tuer...si vous me trahissez je vous promet de vous le faire regretter !"

C'était surement des menaces et il en était conscient, mais il avait si peur. Lorsqu'il avait demander de l'aide à une agent du FBI pour retrouver le tueur qu'il avait croiser et que celle-ci l'avait trahit en laissant filer des informations aux journalistes, il en avait payer le prix. Son père était mort dans la soirée qui avait suivit les fuites, personne n'avait put le sauver, et Sam ne voulait pas que cela n'arrive à Brook, certes là c'était pas la mort qui les attendait mais surement la prison et on pouvait dire ce qu'on voulait, cela perturbait et faisait sérieusement peur à Sam. Le garçon se passa une main dans ses cheveux trempés et fit en accord avec Brook :

"C'est...c'est arriver trop vite. Le type à commencer à me cogner et Brook à attraper une planche, elle voulait pas le tuer je vous jure. Mais elle a toucher la nuque. Je voulais l'aider, je veux pas qu'elle est en prison. C'est ma faute, si j'aurais sus me battre ou que...ou que j'aurais appeler la police, ou j'en sais rien, elle aurait pas dut le tuer...C'est ma faute, pas la sienne."

Sam était convaincue que c'était de sa faute à lui. Il aurait tellement voulut arranger les choses, au lieux de ça, il allait passer un sacré moment à parler avec cette agent et Brook passerait sa soirée à l'hôpital. Au moins il irait pas à l'hôpital ce soir. C'était déjà ça. Il demanda ensuite :

"Et maintenant, il va se passer quoi ? On va être juger ? Les gens vont le savoir pas vrai ?"
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MessageSujet: Re: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyJeu 23 Mai 2013 - 22:05

    Le passé, ce fléau auquel personne ne pouvait échapper. Alicja en faisait présentement les frais. Elle s’était pourtant longtemps cru à l’abri, persuadée que, maintenant que son Némésis finissait ses jours derrière les barreaux, plus rien ne pourrait jamais l’atteindre. Était-elle donc si prétentieuse ? Combien de temps avait-elle vécu dans ce monde illusoire qu’elle s’était bâti pour ne plus avoir à souffrir ? Et depuis quand en était-elle sortie ? Alicja se sentait perdue, une nouvelle fois. Le sens de sa propre vie lui échappait et elle avait beau tendre la main, elle ne parvenait pas à le rattraper. Parfois même, elle avait l’impression de nager dans une mer et de perdre pied à cause d’un trou dans le sable. Elle avait cette seconde de panique durant laquelle elle battait des bras dans l’espoir de remonter à la surface et inspirait une grande bouffée d’air dès que sa tête était hors de l’eau. Elle savait ce qui l’attendait si elle continuait de nager vers l’horizon ; elle perdrait totalement pied et finirait peut-être pas perdre la direction de la plage. Mais son entêtement la poussait à toujours s’éloigner. Plus loin et plus loin encore. C’était la métaphore de toute son existence qui se déroulait devant ses yeux. Finir au milieu de la mer signifiait-il qu’elle allait se retrouver toute seule à la fin de l’histoire ? Au fond elle espérait que non. Certes, son amour pour la société était loin d’être flagrant ; son côté âme solitaire était sûrement ce qui la rendait plus ou moins célèbre parmi ses pairs mais Alicja remettait toujours la faute sur son passé. Oui, celui-là même qui l’avait privée d’une mère, lui avait arraché son père et l’avait éloignée d’Edward. A force de voir ses proches l’abandonner, à force de déception de la part de personnes admirées, elle perdait sa foi en l’être humain, refusait l’attachement, refusait une nouvelle souffrance. Elle avait déjà encaissé une dizaine de couteau dans le dos, elle ne voulait pas d’un onzième qui serait probablement celui de trop. Samuel et Brooklyn était une forme de son passé. Une étape qu’elle avait vécut. Un souvenir qu’elle ne pouvait pas enfouir malgré toute sa bonne volonté. Malgré eux, et bien malgré elle, ils la forçaient à revivre cette scène qui l’avait déchirée, dix ans auparavant. Il n’était pas dans ses habitudes de parler d’elle, de ce qu’elle avait vécut ou de ses peurs les plus profondes, aussi avait-elle bien l’intention de se taire face à ses deux jeunes adolescents. Mais son empathie naturelle la poussait à essayer de les aider. Les rassurer, tout du moins. Elle voulait leur tendre une main pour les relever, leur montrer qu’ils n’étaient pas seuls et qu’ils n’avaient pas à porter ce fardeau. C’était trop, pour de jeunes êtres comme eux. Trop, pour qu’ils n’en soient pas marqués à vie.

    La pluie battait son plein, trempant l’agent fédéral jusqu’aux os mais elle ne s’en occupait pas outre-mesure. Son regard était posé sur les deux gamins pour qui elle se prenait de sympathie. Du moins, Samuel vu qu’elle n’avait pas encore parlé à Brooklyn. Le jeune garçon semblait savoir encaisser et, maintenant qu’elle y repensait, elle se souvenait d’avoir lu quelque chose à son sujet dans les journaux. Un article qui était encore très certainement dans son « mind palace » comme l’appelait Sherlock Holmes. Les yeux dans le vague, les sens fermés à toutes les sensations externes, Alicja se plongea dans son palais mémoriel, emprunta l’immense toboggan qui trônait dans la salle des archives et se retrouva parmi des millions de coupure de presse. L’année. Elle devait se concentrer sur l’année. Deux mille treize. Le rayon des journaux de cette année fit son apparition en se déroulant et elle laissa ses doigts parcourir les feuilles volantes. La sensation du papier journal sous sa peau la fit sourire et elle trouva enfin le Quantico Daily qu’elle cherchait. Daté du mois de septembre-octobre, la terrible nouvelle faisait les gros titres. Le meurtre du patriarche Donovan semblait suspect et avait choqué bon nombre des habitants de cette petite ville des États-Unis. Qui avait pu tuer cet homme si admirable et laisser son enfant unique orphelin ? Les yeux de la rousse s’attardèrent sur un nom en contrebas : l’agent spécial Natasha Williams. Ainsi donc, elle avait été en charge du dossier. Alicja l’avait connue. Ou plutôt avait eu l’occasion de collaborer avec elle une ou deux fois sans jamais tisser de véritable lien avec la jeune femme. D’ailleurs, elle avait finit par disparaître sans donner la moindre nouvelle à personne – non pas qu’Alicja s’en offusque, juste qu’elle espérait ne pas avoir à faire à elle lors d’une prochaine enquête en infiltration. Peut-être que l’agent Williams savait qui pourrait ou devait s’occuper du jeune Samuel ? Alicja nota mentalement d’essayer de la contacter pour en savoir plus. Le gamin paraissait n’avoir aucune envie de retourner à l’hôpital et elle le comprenait. S’il n’avait pas de famille, alors les services sociaux allaient très certainement le placer dans une famille d’accueil. A moins que quelqu’un dans son entourage ait demandé sa garde…

    Elle avait finit par rejoindre les deux jeunes à pas de loup, après avoir donné quelques directives à un jeune lieutenant de police, surprenant par la même occasion leur discussion. Elle ne retint pas un fin soupire exaspéré ; décidément, Samuel ne comprenait pas. Elle décida alors de la jouer carte sur table – ou presque, du moins et les prévint de la peine qu’ils étaient passibles d’encourir s’ils s’amusaient à mentir à un agent fédéral. Cette menace parut faire son effet puisque le jeune garçon lança un regard à Brooklyn avant de répondre à Alicja. Devait-elle préciser que menacer un agent fédéral pouvait aussi lui valoir la prison ou devait-elle s’abstenir… ? Une fois n’est pas coutume, elle préféra mettre le cynisme de côté et se contenta d’acquiescer aux propos de l’adolescent. Oui, elle promettait que personne, entre Brooklyn et Samuel, n’ira en prison s’ils s’accordaient à lui dire la vérité. Ce que le jeune Donovan finit par faire. Il semblait être encore sur ses gardes et Alicja avait conscience que ça ne pouvait pas l’aider. Certes, il paraissait avoir compris la leçon et aucun signe n’indiquait qu’il allait encore lui mentir, mais tout de même. Elle ne savait plus vraiment si elle devait accorder beaucoup de crédits à ses dires ou non. Un regard en coin lancé à la jeune fille lui indiqua que Samuel lui disait la vérité. Ou alors Brooklyn était vraiment trop sous le choc pour oser faire le moindre signe. Il répétait que Brooklyn n’y était pour rien, qu’elle avait juste tenté de l’aider. Comme s’il espérait se convaincre lui-même ou qu’il voulait attirer l’attention de la jeune femme pour qu’elle oublie la présence de Brooklyn. Était-ce là un moyen d’appeler à l’aide ou voulait-il juste protéger la jeune fille ? Le calepin rangé, Alicja se contentait de tout retenir, triant les informations pour les ranger dans ses tiroirs mentaux. L’histoire tenait la route. L’étape qui allait suivre risquait d’être difficile ; elle devait maintenant le rassurer et lui faire comprendre que ce n’était pas de sa faute.
    « Samuel, ce n’est pas de ta faute. Cet homme était bien plus grand et plus fort que toi, même si tu avais sut te battre, rien ne nous assure que tu aurais été en mesure de le mettre de côté. Au mieux il t’aurait blessé avant de prendre la fuite, au pire c’est toi qui serait mort. C’était de la légitime défense donc Brooklyn ne risque rien. »
    Elle n’était pas certaine que ce discours soit bien rassurant. Après tout, la dernière des Zeleski reconnaissait ne pas être très douée pour trouver les mots dans ce genre de situation. Bon, d’accord ; en même temps, elle n’avait pas vraiment l’habitude d’être dans cette position, à devoir prêter une oreille attentive aux problèmes des autres, trouver des paroles réconfortantes et des résolutions. Elle ne comprenait pas les personnes qui pouvaient rester des heures à écouter les lamentations d’autres personnes, acquiesçant à chacun de leurs dires et essayant de les aider lors de leur descente aux Enfers. La jeune femme préférait les regarder de loin, voire même, les ignorer. Gérer sa propre vie lui était déjà difficile, elle ne pouvait s’imaginer s’accabler de la vie d’un autre. La voix de Samuel la tira de ses réflexions lentement et elle reposa son regard sur lui. Il s’inquiétait vraiment de ce qu’il allait advenir. Faire la une des journaux suite au décès de son père l’avait vacciné contre l’envie d’attirer les gros titres une seconde fois. Elle pouvait le comprendre.
    « Je ne peux pas t’assurer ce qu’il va se passer. Pour l’heure, on va vous amener à l’hôpital pour que vos blessures soient examinées plus en détail et les parents de Brooklyn vont être mis au courant. De leur côté, les lieutenants de la police vont emmener vos déposition au commissariat et l’affaire sera prise en charge. Elle pourra aller jusqu’au tribunal mais même si vous êtes jugés, il y a quatre-vingt dix pour cents de chance que vous soyez jugé comme non-coupables. Premièrement parce que vous êtes mineurs, deuxio parce qu’il s’agissait de la légitime défense, tertio parce que l’homme était un violeur en série très recherché depuis longtemps et qu’en le tuant par accident… Vous avez nettoyé les rues de Quantico, en quelque sorte. »
    Elle avait planté ses yeux clairs dans ceux de Samuel. Elle ne voulait pas lui faire de faux-espoir, principalement parce qu’elle n’avait très envie qu’il vienne se plaindre si tout ne se passait pas comme prévu, mais préférait envisager tous les cas de figure.
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MessageSujet: Re: La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) La naissance d'une vocation ( PV Alicjia) EmptyMar 9 Juil 2013 - 17:58

La vie n'était n'était tendre avec personne et ça le jeune Donovan avait apprit à le reconnaître. Il avait aider une jeune fille à ne pas se faire violer et lui avait bien faillit y passer, cependant ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus. Non, non, lui ce qui l'inquiétait et le gênait plus précisément c'était le fait que son nom fasse encore une fois partie des faits divers dans les journaux. Il n'avait aucune envie que ce psycopathes reviennent à la charge. Du coup il avait mentit mais visiblement la femme devant lui n'était une débutante, elle l'avait remarquer et malgré son manque de tacte elle avait réussit à le rassurer et à savoir la vérité, ce qui n'était pas gagner au départ. Le jeune adolescent lui en serait reconnaissant de ce point de vue là. Elle n'avait pas chercher à le prendre comme un enfant. Elle l'avait traité en adulte et c'était l'une des premières fois que cela lui arrivait. Il allait devoir prévenir Gillian mais bon il verrait ça au commissariat. Pour le moment ce qui comptait c'était de rassurer Brook et de s'assurer surtout qu'il ne lui arrive rien.

Après le discours de la femme, Sam fut une nouvelle fois examiner par un ambulancier et il vit brook partir pour l'hôpital il espérait que quelqu'un serait là pour la prendre en charge ensuite, lui il serait emmener au commissariat où Gillian viendrait le chercher. L'adolescent regarda l'agent du FBI et se dit qu'il devrait la revoir, au moins pour la remercier. Mais au moment où il voulut le faire on lui demanda de monter dans la voiture de patrouille et la femme repartie. Il se jura de la retrouver. C'était juste pour lui dire merci, mais son père lui avait apprit à ne jamais rien lâcher. Alors il ne lâcherait rien !

Au commissariat, Sam attendit gentiment que la psychologue et donc sa nouvelle tutrice vienne le chercher, à son entrer, elle posa des dizaines de questions et finit par le prendre dans ses bras. Il se sentait renaître, bien que là il voudrait juste se mettre dans son lit et dormir, bien que rien était garantie pour qu'il arrive à dormir.

FIN

[désolé c'est une fin pourrit :/]
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