Peyton avait enfin réussi à se sortir de tout ces rendez-vous quand elle se décida d'appeler Delphine, la nounou de sa fille. Il était 15h et Phoebe lui manquait énormément. Malheureusement, elle lui annonce qu'elle avait encore un centaine de dossier à traiter et qu'elle sera à nouveau en retard. Compréhensive, Delphine l'avait rassurée mais Peyton lui avait mainte fois répété qu'elle pouvait se servir de tout ce qu'elle voulait. Delphine savait que le travail de Peyton lui prenait énormément de temps et ce n'était plus une surprise.
Lorsqu'elle raccrocha, Peyton posa ses mains sur son visage, la tête légèrement inclinée sur son fauteuil et soupire. Phoebe dormait paisiblement, c'était le principale. La jeune femme aimait son travail car, elle se battait tout les jours pour faire ses preuves et prendre des bonnes décisions pour tout à chacun. Néanmoins, sa fille lui manquait et c'était une douleur qu'elle avait du mal à surmonter. Elle en avait oublié son rôle de femme au profit de son rôle de mère pour profiter de son petit angelot. Toujours est-il qu'elle avait encore beaucoup de travail et qu'un café ne serait pas du tout de refus. Elle se leva et alla un peu plus à gauche, pres des grandes baies vitrées de son bureau, prit une tasse et se versa du café en poudre après avoir mit en route la bouilloire. En peu de temps, l'odeur du café chaud lui titilla ses narines. Elle alla se rassoir et pris au passage un dossier au sommet de la pile qu'elle devait traiter. Elle s'était donné un objectif et ses supérieurs étaient plutôt content de son débit de travail malgré son statut de jeune mère.
Elle entendit son interphone sonné. C'était Marta son assistante : « Madame Grace ? Un homme n'a pas demandé d'entrevue mais il a l'intention d'entrer... » Elle la remercia en prenant une profonde respiration. Elle pensa à Nate, l'homme qu'elle avait rencontré dans un bar et qui avait forcé l'entrée de son bureau pour qu'elle l'aide à régler une affaire qui le touchait personnellement. Mais lorsque l'individu se frappa mais entra sans attendre qu'elle réponde, elle eu un mouvement de recul, ne reconnaissant pas du tout l'homme, de type asiatique, brun et plutôt l'air furieux. Elle ne savait vraiment pas comment agir mais il était inutile de lui demander de sortir et de prendre un rendez-vous auprès de son assistante. Ce serait limite mettre le feu aux poudres. D'autant qu'elle ne relevera pas son impolitesse à entrer dans son bureau comme si c'était un moulin. A croire qu'il faille qu'elle place un gardien devant sa porte histoire de se protéger de toutes représailles. Peyton n'envoyait pas les personnes en prison par plaisir, elle le faisait uniquement lorsqu'il y a eu une preuve sur leur acte. Ce qui retardait la plupart du temps les jugements mais au moins, il y avait moins d'erreurs judiciaires.
Il l'avait appelé par son prénom, chose qui lui arrivait vraiment dans de rares occasions et malheureusement, elle n'arrivait pas remettre un nom sur son visage. Elle voyait tellement de monde de part son travail qu'elle en zappait quelques uns la plupart du temps. Elle prit une profonde respiration, histoire de se détendre et ne pas se montrer agressive. Apparemment, elle n'avait pas été sympathique avec lui en l'envoyant en prison pendant cinq ans.
« Je suis désolée mais votre visage ne me dit rien. Vous êtes ? » Je demande, en essayant de me rappeler, attendant impatiemment qu'il lui réponde. C'était un peu compliqué pour Peyton de faire face aux criminels qu'elle aurait envoyé en prison. Bien sûr, ce genre de situation ne s'était jamais présentée à elle. En générale, les criminels sortaient de prison et partait vivre dans un autre état pour se faire oublier.
love.disaster
Dernière édition par Peyton Grace le Mar 24 Sep 2013 - 22:44, édité 3 fois
Oui, elle finit par s'en rappeler finalement et son cerveau ne fit qu'un tour lorsqu'elle se rendit à l'évidence de qui elle avait en face d'elle. Il s'était tellement rapprochée d'elle qu'elle avait du mal à ne pas respirer sa propre oxygène. Il n'y avait personne ici qui faisait la sécurité ou il se passait quoi au sein de "Ce palais de Justice". Comment avait-il pu passé les portes de sécurité, les gardes, les surveillants et aussi, son assistante. Je n'en voulais pas à cette dernière, il était salement intimidant avec ses yeux noirs globuleux ainsi que son visage sévère, bouffé par la haine qu'il lui portait.
A vrai dire, elle ne savait vraiment pas quoi faire. Elle était prise au piège et elle n'avait aucun moyen de se défendre. Il était là et au fur et à mesure qu'elle réfléchissait et se rappelait difficilement du dossier qu'elle avait étudié, il y a maintenant cinq ans, des méthodes de ce tueur en série. Oh bien sûr, il n'avait pas du tout eu le temps d'aggraver son cas. La police de l'état avait réussi à le coincer avant qu'il ne dépasse la limite de la peine de mort. Malheureusement, il n'avait pas prit cette mise en quarantaine pour repentir de ces actes mais plutôt, préparer une vengeance...
Elle ne voulait pas en arriver là et Peyton ne voyait pas ce genre de "punition" pour gâcher la vie d'un être humain mais tout d'abord, d'en sauver et en plus, de lui éviter la peine de mort. Si elle le pouvait, elle le ferait, elle les enfermerait tous pour leur permettre d'éviter d'en arriver là mais apparement, ça n'était pas du tout à ce que pensait le jeune homme. Elle était dans une impasse :
"Je ne vois pas ce que j'ai à voir la-dedans. Que vous vous fassiez du mal, ce n'est pas de mon ressort, Mori-san, mais que vous vous attaquiez à de jeunes innocentes en les agressant, en les torturant et en les tuant... je me devais d'agir ! C'est pour cela que vous êtes venu dans mon bureau ? D'autant que vous n'avez donc rien comprit au processus de cette "mise en quarantaine". Au lieu de vous repentir durant ces cinq années de prison ferme pour ensuite reprendre votre vie du bon côté, vous êtes venue ici pour me retrouver. A quoi cela vous avancera ?"
"Vous auriez peut-être dû changer de vocation avant qu'il ne soit trop tard..." dit Peyton en reculant de son fauteuil, gardant une distance plus convenable entre l'ex taulard et elle-même. Elle prit une profonde respiration et resta le plus calme possible. Elle ne voulait pas que cette entrevue tourne mal, cela n'arrangerai en rien la situation, d'autant qu'elle pensa tout de suite à Phoebe, sa fille. Seule face à un violeur et tueur en série qui vous en voulait à mort, vous fait très vite réfléchir.
"Surtout que personne ne vous a forcé la main pour violer non plus..." Elle resta assise, donnant à l'homme la sensation de dominer la situation sauf qu'elle avait appuyé sur le bouton "l'appel de secours", de sous son bureau. Les agents de sécurité ne devraient plus tarder et elle savait qu'il allait surement prendre cher en le retrouvant dans le bureau du procureur, menaçant qu'il était. Néanmoins, il ne l'avait pas vu. Il était tellement obnubilé par sa haine et les horreurs qu'il avait vécu : "Au moins, vous avez pu ressentir ce que vous avez infligé à toutes ses femmes..."
Elle posa une main sur son bureau et l'autre sur le bras de sa chaise et fronça les sourcils : "Mr Mori, réfléchissez bien à ce que vous avez réellement l'intention de faire.. Il n'est pas encore trop tard alors ne franchissez pas le seuil de non-retour. Je connais votre histoire et celle de votre famille mais ici, ça ne se passe pas comme ça. C'est bien plus compliqué et la loi, c'est la loi. Vous n'auriez pas pu passer outre votre crime."
Elle regarda la porte d'entrer mais personne n'arriva, lorsqu'elle jeta un oeil sur l'horloge, elle soupira. Elle pensa qu'il était l'heur du déjeuner. Super pour des agents de sécurité. Ils verront l'alarme s'être déclenchée à leur retour, après s'il est trop tard...
love.disaster
Dernière édition par Peyton Grace le Mer 20 Nov 2013 - 14:51, édité 1 fois
Peyton était loin d'imaginer une chose pareil. D'accord, son tempérament était un peu trop sur la défensive lorsqu'elle se sentait en danger et elle se demandait souvent pourquoi elle ne prenait pas de cours de self-delfense au cas où ce genre de situation se présentait mais quand même.. ça faisait déjà deux fois qu'on entrait dans son bureau sans qu'il n'y ait de contrôle. Il allait vraiment falloir qu'elle fasse une revue sur la sécurité car ça n'allait pas du tout. Elle comprenait bien qu'il soit furieux contre elle et elle pensait que plus d'un l'était mais jamais elle n'avait eu de retour. Une protection au niveau des médias avait suffit jusque là car ils n'avaient pas le droit de citer mon nom dans leur reportages mais apparemment, c'était loin d'être satisfaisant. Elle devait trouver une solution pour se sortir de cette malencontreuse rencontre mais comment se débarasser de cet homme qui lui mettait tout sur le dos.
"Ce n'est pas de ma faute si vous avez vécu tout ça... Mais de la vôtre, Mr. Mori. Vous ne devez que vous en prendre qu'à vous même. C'est aujourd'hui que vous pouvez choisir de ce que vous pouvez devenir. Vous n'avez donc jamais pensé à votre avenir ? Vous vous voyez violer et tuer des femmes... toute votre vie ? Ou du moins, finir votre vie en prison ou plutôt vous construire une famille ?"
Quoiqu'il en soit, elle fut heureuse que ça arrivait loin de sa famille. Elle n'avait pas besoin que sa fille connaisse tout ça.
"Mr. Mori, je ne crois à une destinée toute tracée. L'etre humain est doté d'une conscience. Il peut faire des choix, se tromper et reprendre sa vie en suivant une autre voie... Maintenant que vous êtes sortie de cet enfer, vous pouvez commencer autre chose au lieu de venir dans mon bureau pour me faire payer votre incarcération des crimes que vous avez commis..."
Elle prit une profonde respiration en essayant de reculer de sa chaine mais il la tenait fermement.
"Et non, je ne suis pas née avec une cuiller en argent dans la bouche, j'ai travaillé dur pour en être arrivée là où je suis aujourd'hui. Les femmes que vous avez violenté et tué n'ont rien demandé. Elles vivaient leur vie jusqu'à ce que vous y mettiez un terme. Or, personne n'a le droit de décider d'ôter la vie d'une personne. Vous n'êtes pas dieu, Mr Mori et ce n'est pas parce que dans votre pays, votre père est un homme craint que ça vous donne une carte d'intouchable en Amérique..."
Lorsque l'individu contourna son bureau pour l'intimider elle se colla sur sa chaise en ignorant ce qu'il disait, il ne fallait qu'elle y pense si elle ne voulait pas provoquer en elle une crise de panique. Elle sentit le souffle de Takashi sur son visage et la fureur de cet homme commençait vraiment à l'effrayer. Peyton avait même l'impression qu'il avait vraiment l'intention de l'agresser pour ne pas dire, embrasser... au peu de centimètre qui les séparer. Il devenait de plus en plus agressif d'où le changement de son discours. Elle n'avait à aucun moment penser le matin qu'elle allait surement être la victime d'un homme qu'elle avait elle-même envoyé en prison. La jeune procureur se radoucit n'ayant pas du tout envie de provoquer un "accident" ou un "cours".
"Non, ce n'est pas du tout ce que je souhaite et je ne pense que ça soit une solution. Prenez un peu de recul, d'accord ? Pensez à ces 5années de détention et le nombre d'année que vous risquez pour avoir agressé, violé et tué une autre personne, peu de temps après votre sortie... Réfléchissez bien ! Je vous ai évité la peine de mort la première fois mais imaginez la peine des familles à qui vous avez arraché ces pauvres filles ?"
Sujet: Re: Terres ennemies [Peyton] Mer 20 Nov 2013 - 14:55
Terres Ennemies
feat Takashi Mori et Peyton Grace
Cela ne servait à rien qu'elle ne se servent de sa verve pour lui rabaisser son caquer. Il était enfermé dans son éducation de la chine des années 20 où la femme n'était qu'autre un objet sexuelle et sans valeur. Elle ne pouvait donc pas le prendre par les sentiments, il n'en avait presque pas, voir pas du tout. A vrai dire, elle n'avait aucun moyen de s'en sortir. Il fallait seulement qu'elle sache pour quelle raison il était venu jusqu'à elle et comment le faire partir. De toute façon, ce qui était fait, était fait. On ne pouvait pas revenir en arrière. Si elle avait peur d'avoir chaque tueur en série, peut-être même tout les malfrats, qu'elle mettait en prison venir débarquer dans son bureau pour l'injurier sur son lieu de travail, elle allait devoir changer de métier et même très vite. Seulement, ce n'était pas le cas et si Mori était aussi en colère contre elle, c'était surtout à cause de ça. Peyton savait que ce qu'elle faisait était juste alors pourquoi demander pardon à un homme qui n'y connaissait absolument rien ?
"Ecoutez Mr Mori, quoiqu'il arrive, je ne regrette en rien du jugement que j'ai posé sur vous. Je n'ai pas de regret au même titre que vous n'en avais pas pour avoir violé et tué toutes ces pauvres femmes. Vous me dites qu'on vous a laissé une seconde change pour obtenir le titre que votre père a en Chine en ce moment même.. Pourquoi venir la gâcher en venant l'avouer dans le bureau de la juge qui vous mis en prison.. ?"
Elle le fixait, glaciale, lui montrant qu'elle était la plus sérieuse.
"Si j'ai à ce point insisté sur votre nom, Mr Mori, c'est parce que toutes les conversations qui se passent dans mon bureau sont sur écoute. Quoique vous me fassiez, on vous retrouvera et votre seconde chance sera indéniablement compromise. Tout en sachant que vous êtes encore sur le territoire américain et qu'il est tout à fait probable qu'après tout vos aveux, un joli bracelet gris métallique vient s'accrocher à votre cheville. De ce fait, vous ne pourrez pas sortir de chez vous à moins d'alerter le plus proche commissariat de votre habitation. Est-ce que je continue, où vous avez comprit qu'en agissant contre moi, je précise bien, physiquement envers un magistrat, que la peine de mort vous pendra au nez. Et votre chance de régner en maitre en Chine sera doublement comprise.."
Au mot "mort" que Peyton avait employé, Takashi eu un petit rictus sur le visage.
"Je pense toujours que chaque être humain sont ni bons, ni mauvais. Ils se diffèrent selon les choix qu'ils vont faire dans leur vie. D'où le fait que vous soyez toujours en vie.." Elle s'humecta les lèvres : "Alors que puis-je faire pour vous, Mr Mori ?"
Elle se leva pour être à peu de chose près, à ma même hauteur que lui : " En ce qui me concerne, je pense que vous êtes encore un enfant pourri gâté qui croit avec tout les droits.. Sauf qu'au jour d'aujourd'hui, vous ne vous trouvez pas en Chine où votre père pourra balayer d'un revers de la main tout vos problèmes et qu'il serait temps que vous deveniez adulte en vous prenant en main…"