Du haut de ses 1m61 pour 50kg, Élisha n’est pas le genre de personne impressionnante ou facilement repérable dans la foule. Ses cheveux châtains lui retombent sous les épaules de manière légèrement ondulés au naturel, mais qu’elle se prend la tête à lisser de temps à autre. Ses yeux sont d’un marrons clair, virant noisette se mariant avec la couleur de ses cheveux et sont, plutôt, expressif. En réalité, Élisha se considère comme quelqu’un de parfaitement banale, derrière qui on ne se retournera pas si on la croisait dans la rue. D’ailleurs, elle ne fait rien pour. Si elle n’est pas une fanatique de sport, elle s’adonne tout de même à quelques heures de jogging dans la semaine. Rien à voir avec le fait de garder sa ligne mais, c’est surtout histoire de pouvoir évacuer certaines choses qui lui trotterai dans la tête.

La psychologie d’Élisha est pleine de complexité. Tout d’abord, elle est quelqu’un de plutôt rationnel, de par son métier mais, sûrement aussi, à cause d’un QI un peu plus élevé que la moyenne. Elle cherche toujours à voir les choses de manière logique et laisse peu de place aux sentiments dans n’importe quelle question qui s’impose à elle. Par exemple, elle ne croit que trop peu à l’amour partant du principe que c’est une réaction hormonal dû au fait que c’est le moment (moment qui lui est dicté par l’image que nous donne la société) et que, vu de cette manière, il n’y a pas vraiment d’amour dans le sens strict du terme.

Sauf que voilà, ce manque de vision par les sentiments est quelque chose qui lui fait particulièrement peur. Et si elle était comme son père ? Et si tout cela n’avait rien à voir avec sa façon de voir les choses mais était dû à un côté sociopathe. Des pensées qu’elle garde pour elle, quitte à donner le change quand il faut obligatoirement montrer un minimum de compassion. Et faut dire qu’elle a été à bonne école quand il s’agit de donner le change et de se faire passer pour quelqu’un d’autre.

Elle n’est pourtant pas mauvaise dans le fond et à vraiment envie d’aider son prochain. Le choix de son métier porte parfois à confusion. Elle sait, dans le fond, qu’elle est là parce qu’elle à envie de porter secours à son prochain. Mais c’est un terrain glissant quand il suffit d’augmenter quelques doses de certain médicament pour en venir à tuer quelqu’un. Chose qui ne lui est jamais arrivé et qu’elle ne compte pas voir se produire. En ré »alité elle n’est pas certaine que cela soit dans son tempérament – et ça ne l’est pas – mais elle a tellement peur d’être comme son père qu’elle finit par en douter elle-même.

Élisha s’attache assez difficile aux gens qui l’entoure, plus par peur que par réelle envie. Elle est, cependant, très sociale et n’hésitera pas à parler avec un inconnu si la situation s’y prête. Souriante, parce que c’est une façade très vite acquise pour cacher ses propres peurs, elle ne donne pas dans la froideur. Par contre elle sait ce qu’elle veut et à une fâcheuse tendance à dire les choses comme elle le pense. Le but n’est pas toujours de blesser, rarement même, mais c’est un trait de caractère qu’elle ne peut refaire.

Sauf dans l’exercice de ses fonctions, parce qu’elle attache une grande précaution à ce qu’elle fait, Élisha est quelque peut maladroite. Un verre à renversé ? C’est pour elle. Une marche à loupé, un meuble mal placé à se prendre, et ainsi de suite, rien ne lui échappe.

Des manies elle en a des tas qui vont des plus voyantes aux complètements invisibles.

Elle a une fâcheuse tendance à taper doucement ses stylos sur une surface plane quand elle s’ennuie.
Quand elle est gêner, elle va replacer une mèche de cheveux derrière son oreille même si celle-ci s’y trouver déjà, ou alors, elle va refaire un chignon avec un stylo, même si ce dernier tenait très bien.
De manière bien moins voyante, et encore heureux, elle s’adonnera facilement à la prise de morphine… Personne n’est parfait.

Au boulot, là où elle se trouve souvent, Élisha est soumise à la blouse blanche, souvent par-dessus un simple haut et un jean. Ses chaussures, quoiqu’il arrive, seront toujours une paire de converses. Elle en a beaucoup en stock et, donc, peut les variés selon ses envies.
Dans sa vie de tous les jours, elle sera adepte des tenues simples et décontracté, un jean, un haut, une veste. Elle ne fait pas dans le voyant et reste dans des couleurs sobres sans réelle fantaisie. Elle enfilera un jogging pour aller courir, ou un short quand il fait chaud mais, cela change peut de ce cas de figure.
Quand il s’agit de se mettre sur son trente et un, ce qui arrive peu souvent, alors elle est capable de faire un véritable effort et de sortir une robe classe. Faut avouer que la plus part du temps elle optera pour des robe longue qui trainent par terre de manière à cacher les converses qu’elle a aux pieds, car, il est très difficile de lui faire porter autre chose à ce niveau-là.

Son père : De temps en temps il lui prend d’aller le voir dans une prison en Angleterre. Elle n’affectionne pas particulièrement ces moments mais c’est, étrangement, la seule personne avec qui elle parle de ses propres doutes. De plus, avant qu’elle ne sache à quoi il occupait son temps, elle était très proche de lui et cela ne s’oublie pas facilement.

Ses années d’études : Il y a des gens qu’elle a apprécié, d’autre moins. Mais elle n’a gardé contact avec personne étant plutôt solitaire dans l’âme et pas doué pour les relations sociales du fait de son incapacité à raisonné avec les sentiments.

Nolan Baker : Rencontré à l’hôpital, il est une personne qu’elle apprécie et avec qui elle apprend beaucoup dans le cadre de son métier. Ils leurs arrivent de se retrouver pour boire quelques cafés ensemble. Elle ne sait rien des activités qu’il peut mener à l’extérieur. En fait, il fait partit des personnes qu’elle apprécie. A croire qu’elle à un don pour apprécier les gens qui ont une double vie (lien, en train d’être posé mais le général tend vers ça).

Sa famille : Elle à couper les ponts depuis que les véritables activités de son père ont été révélés ne supportant pas vraiment qu’on la prenne en pitié et qu’on ne cesse de la plaindre, ou de lui faire dire des choses qui lui aurait faite – ce qui n’est pas le cas – en vue du père qu’elle a eu.