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« Je t'avais prévenu ... » {16+}

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Nolan Baker
 Nolan Baker 
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▌Métier : Chirurgien - Tueur en série psychopathe
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MessageSujet: « Je t'avais prévenu ... » {16+} « Je t'avais prévenu ... » {16+} EmptySam 10 Mar 2012 - 18:46

Dernièrement, Nolan était sur les dents. Pourquoi ? La Police parlait sans cesse d'un homme mystérieux qui tuait ses victimes au scalpel. Évidemment, Nolan avait compris. Il s'agissait de lui. Sur Quantico, il n'y avait que notre psychopathe qui utilisait cette pratique. Et en cherchant, il se souvenait de sa dernière rencontre, mise à part Marilyn. Sam. Ouais, Samuel. Après plusieurs recherche à la mairie, il avait vu le nom de Sam Donovan. Un étudiant fraîchement arrivé à Quantico. D'après le registre, ça faisait six mois. Pas plus. Qui plus est, Nolan eu un rictus quand il avait remarqué que l'adresse des Donovan y était. Mike Donovan, domicilié au 35 de Glenn North. Un beau quartier, situé comme son nom l'indique, au nord de la ville. Pas si difficile à trouver d'ailleurs. Nolan avait décidé - que dans quelques jours - il allait rendre une petite visite à Mr Donovan pour la non-vigilance de son fils. Et oui ... Le pauvre homme allait devoir payer.

Nolan était donc rentré chez lui. Descendant à la cave, il se préparait minutieusement. Aucun détail n'allait être négligé. Il allait se rendre à partir de ce soir, chez les Donovan. Durant une bonne semaine. Histoire de voir comment le père et le fils se comportait. Qui plus est, un petit parc se situait pas loin du quartier. Chaque soir, Nolan se rendait à moto jusqu'au parc pour la garer et continuait à pieds. Sam rentrait souvent tard, vers 19 heures. Le père lui, rentrait sur les coups de 22 heures du travail. La plupart du temps, ils se voyaient très peu. Du coup, l'un comme l'autre se commandait souvent à manger. Des hamburgers, des pizzas ... Mais que voulez-vous ? Il fallait bien se nourrir, même si l'on manquait de temps pour cuisiner. Nolan lui, admirait souvent son petit spectacle le soir. À quelle heure ils mangeait, à quelle heure Mike faisait sa promenade ou à laquelle les lumières étaient éteintes. Tout été programmé pour le psychopathe. Il avait pris des notes, trois jours durant. Ce qui semblait être bien assez pour son plan machiavélique. Lors de son dernier jour d'observation, il avait entendu Sam et son père discuter. Le père de ce dernier, proposait d'aller à un match de basketball pour inaugurer ce week-end tant attendu. Sam avait accepté. Toutefois, il n'allait pas renter après le match. Il avait prévu d'aller chez des amis pour un anniversaire. Du coup, Mike allait se proposer de le déposer.

Le jour J arriva ... Nolan était à cran. À l'heure qu'il était les Donovan étaient déjà parti voir le match de basket. Mike se gavant très certainement de hot-dogs bien fournis. Notre chirurgien faisait l'inventaire - comme d'habitude - pour être sûr de ne rien avoir oublié : gants et blouson de cuir, scalpel, couteau-suisse et lunettes noires. Voilà qui était parfait. Ce soir, pas de prélèvements d'organes. Un simple égorgement allait suffir pour ce type. Sam allait bien comprendre avec ça ... Pour ne pas perdre de temps, Nolan avait pris son casque et ses clés et s'était mis en route. Il avait mis quinze bonnes minutes pour arriver à destination. En se servant de son couteau suisse, il crocheta la serrure et entra dans la maison en laissant la porte entrouverte. Sans lumière. Mike ne tarda pas à faire son retour, à peine cinq minutes plus tard.

Arrivant près de la porte, il trouva bizarre de voir que cette dernière était déjà ouverte. Il alluma la lumière puis fit quelques pas dans la maison.

« Il y a quelqu'un ? Sam ? Déjà rent... HUMPF ... »

Ni une, ni deux ; Nolan avait claqué la porte et s'était rué sur Mike par derrière, main sur sa bouche. Ce dernier essayait de se débattre ... Nolan le tenait fermement :

« Je n'ai pas de temps à perdre, avec toi. Passes le bonjour à ton fils ! »

Une fraction de seconde plus tard, un bruit de giclement s'était fait entendre. Le scalpel de Nolan avait coupé net la gorge de Mike, qui s'éffondra sur le sol, dans un râle sourd. Des effusions de sang s'étaient répandues sur les murs, aux alentours. Après quoi, Nolan déchira la chemise du père puis l'avait retourné sur le dos pour y écrire un mot : « WHORE » ce qui signifiait « Putain » en anglais. Pour lui, Sam n'était qu'une sale ordure. Il avait certainement balancé sa mésaventure à son père, peureux comme il était.

Pour finir, Nolan avait inscrit sur un papier, ces quelques mots : « Je t'avais prévenu ... » Sans plus attendre, notre tueur en série était parti comme il était venu, en direction de sa villa. Nolan se disait bien que Sam aurait une sacré mauvaise surprise en rentrant de sa petite fête.
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MessageSujet: Re: « Je t'avais prévenu ... » {16+} « Je t'avais prévenu ... » {16+} EmptySam 10 Mar 2012 - 19:23

Enfin une journée entre mec, loin des cours, loin de ce tueur qui hantait Sam, loin de tout ça. Juste lui et son père. C'était le pied, fallait l'avouer. Cela faisait exactement 6 mois, jours pour jours, qu'ils étaient arriver à Quantico. Sam n'arrivait pas à croire qu'il venait de passer six mois ici, alors qu'au début il ne souhaitait qu'une chose vivre loin de cette ville. Retourner au Texas. Finalement c'était pas si mal, du moins si on oubliait l'espace d'un instant ce tueur que Sam tentait d'arrêter. Bon le problème c'était qu'il y avait eut une fuite. Il ne savait pas qui avait balancer, mais quelqu'un avait parler à la presse de ce tueur et Sam avait peur que cela lui retombe dessus. Evidemment Natasha devait être au courant et puis Sam avait promis que si il ne trouverait rien, il en parlerait à un des chefs de Tasha.

Durant le match l'adolescent était redevenue un enfant comme les autres. Jouant et charriant son père, sur la bouffe et le match. Evidemment les deux avaient pas décider de supporter les mêmes équipes ce qui rend le jeu encore plus drôle. Sam avait parler à son père de cet anniversaire, il voulait y aller, et ceux à cause de Emily Regan. Cette jeune adolescente, du même âge que Sam, ne le laissait pas indifférent et il voulait la voir. Son père avait donc accepter de le déposer chez cette jeune fille. La fête se déroula super bien, d'ailleurs Sam avait eut le droit à son tout premier baiser. Et ça l'avait rendue vraiment tout bizarre. Il devait en parler à quelqu'un, à son père surtout. Il sourit et dit au revoir à tout le monde. Il devait rentrer, il appelait chez lui, mais personne ne répondait, c'était étrange, son père ne travaillait pas...Il avait dut s'endormir sur le canapé. Sam rentra donc seul. Une pluie diluvienne s'était invitée et avait remplacer le magnifique soleil qui avait envahis la ville entière. Il rentra limite en courant. Il ouvrit la porte, et fit en la refermant :

"Papa tu es là ? La vache qu'est-ce qui tombe !!"

N'entendant pas de réponse, il sentit son coeur battre à toute vitesse. Il avait peur, il était même terrorisé. Il alluma la lumière et fit un bon, tout en reculant il se heurta au mur et vit tout le sang qui avait recouvert l'entrée. Il porta une main à sa bouche pour s'empêcher de crier. Il ne pouvait plus avancer, plus bouger. Il ne voulait pas savoir à qui appartenait ce sang. Il refit en sentant la peur lui monter à la gorge :

"Papa ?"

Il avança ensuite lentement, un pied devant l'autre et d'une lenteur effrayante. Il finit par trouver le corps de son père étendue dans une marre de sang. Sans réfléchir Sam se jeta au sol et prit son père dans les bras :

"Papa ! Papa ! Non je t'en pris parle moi ! Dis quelque chose je t'en supplie !!"

Il se mit ensuite à pleurer, comprenant que son père ne reviendrait jamais et ne le serrait plus jamais dans ses bras. Les bras couvert de sang, tout comme ses mains, Sam finit par appeler Natasha Williams. Il pleurait et personne ne pouvait comprendre ce qu'il racontait. La seule chose qu'on comprenait c'était qu'il avait besoin d'aide. Sam resta assis dans un coin de la maison. Ses genoux replier vers lui, fixant le corps de son père, ne pleurant plus, ne réagissant plus. Il avait lut le mot et avait juste put mettre sa veste en jean par dessus pour cacher cette insulte qui n'avait pas de sens. Ce gamin se balançait d'avant en arrière, et ne clignait plus des yeux. Il était totalement choqué par ce qu'il venait de découvrir. Il savait que c'était de sa faute, après avoir raccrocher le téléphone et avant de se mettre dans cette position, il avait vu le mot. Son père avait été assassiné par sa faute. Il se jura de se taire et de retrouver ce tueur, et de lui faire la peau. Quitte à mourir derrière, mais il se jura qu'il le tuera ! Au bout d'une bonne demi heure, la porte finit par s'ouvrir de nouveau. Sam ne réagit même pas. Il restait à fixer le corps inerte de son père. Les bras et son t-shirt étaient couvert de sang, tout comme son front et quelques endroits de son visage. On voyait qu'il avait pleurer, mais maintenant personne ne pouvait savoir ce qu'il ressentait, ce qu'il pensait...et ces pensées n'étaient pas joyeuse, il pensait à la mort, au faite qu'il avait tuer son père, au faite qu'on lui avait mentie, qu'on l'avait influencer à faire quelque chose qu'il ne souhaitait pas...C'était très dur pour Sam de se dire que le seul fautif c'était ce tueur. Le gamin resta ainsi durant un long moment...Sans parler, sans bouger, à la limite d'un calme olympien...C'était à se demander si il n'allait pas finir par se tuer lui même...
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MessageSujet: Re: « Je t'avais prévenu ... » {16+} « Je t'avais prévenu ... » {16+} EmptyMer 14 Mar 2012 - 18:30

La porte s'ouvrit lentement, comme au ralenti et la jeune femme pénétra dans la maison. Laissant la porte de fermer dans un claquement, elle se dirigea dans le séjour ; elle ôta son blouson qu'elle jeta nonchalamment sur le fauteuil après avoir, au préalable, posé la pile de dossiers qu'elle tenait fermement dans les mains. Un soupire las lui échappa ; elle était exténuée. Le Behavioral Analysis Unit manquait cruellement d'agent, les meurtres se multipliaient par sept ces temps-ci, Strauss demandait à chacune de ses équipes d'enchaîner les enquêtes sans qu'elles ne puissent se reposer correctement, ni souffler. Et comme si cette surcharge de travail ne lui suffisait pas, la jeune femme effectuait des heures supplémentaires sur une enquête qu'elle menait seule. Enfin, pas totalement, puisqu'elle faisait régulièrement appels à ses contacts pour obtenir des informations supplémentaires sur le meurtre dont Sam avait été témoin. Le tout de façon officieuse et sans que personne ne se doute de quoique ce soit. Les premiers jours, elle avait demandé à Nyx de regrouper tous les crimes commis à l'aide d'un scalpel et avait profité de journées calmes pour aller interroger toutes les personnes vivant dans le quartier dont lui avait fait par l'adolescent. Personne n'avait rien vu, rien entendu. Et, comble de l'ironie, tous avaient déjà répondu aux questions posées par la police locale et ne voyaient pas pourquoi une si jeune agent du FBI - si elle était bien du FBI - s'y intéressait. Natasha était donc allée retrouver celui qui avait retrouvé le corps, le lendemain du meurtre. Mais là non plus, ça n'avait rien donné. Puis, arrivé la fin de semaine, Nyx l'avait appelé pour lui faire parvenir le fruit de ses recherches. Ca n'avait pas été la première fois que des assassinats étaient commis au scalpel. Sur la demande de la jeune femme blonde, la hackeuse lui avait envoyé les dossiers. Malheureusement, Natasha n'avait pas encore eu le temps de pencher dessus. Ses rares moments de temps libres, elle les avait passé avec Aaron et, ayant promis à Sam de n'en parler à aucun de ses supérieurs, l'agent fédéral n'avait put emmener les dossiers avec elle. Pas plus qu'elle n'avait eu le temps d'aller rendre une petite visite à la police locale pour leur demander de ne rien divulguer à la presse de l'enquête sur laquelle ils ramaient pour l'heure ; les petits flics du coin auraient assez de jugeote pour ne pas en parler, avait-elle pensé. Elle les surestimait grandement.

Tôt dans la semaine alors qu'elle aidait l'équipe à établir un profil dans une ville au nord de l'Iowa, Nyx l'avait appelé ; elle n'avait pu raccroché, et n'avait fait que le lire le message laissé sur son répondeur. La jeune femme blonde au style particulier lui demandait de lire le journal du coin le plus vite possible. Ca concernait l'enquête non officielle qu'elle effectuait. Natasha, ne pouvant se permettre de partir sitôt sans excuse valable, s'était débrouillée pour savoir que disait la presse sur ce meurtre et avait presqu'aussitôt appelé le journal en question pour les incendier. Le rédacteur-en-chef s'était défendu en argumentant sur la liberté de la presse, la liberté d'expression, et criait qu'ils avaient eu l'accord de policiers en charge de l'enquête. La jeune femme blonde n'avait rien pu ajouter. Alors elle avait composé un autre numéro, un de ceux qu'elle connaissait par cœur tant elle le faisait en cas de pépin avec la presse, c'était actuellement le cas. Le numéro de Nika Vassiliev. Douée comme elle l'était, la journaliste pourrait aisément couvrir l'évènement avec autre article, en échange, la cadette Williams lui promettait l'exclusivité dès que l'enquête deviendrait officielle ; la sulfureuse Russe avait accepté la requête sur-le-champ, avant de la prévenir qu'elle lui devrait une fière chandelle. Natasha avait raccroché. Des chandelles, elle lui en devait plus d'une. La jeune femme avait hésité à contacter Sam ; il devait très probablement d'ores et déjà au courant. Peut-être même qu'il avait finalement changé d'avis et avait prévenu son père... Elle en doutait, mais espérait que ce fût le cas ; à plusieurs milliers de kilomètres de Quantico, elle ne pouvait leur venir en aide.

L'enquête dura plusieurs jours, mais ils finirent par rentrer. Un soir, tard. Il faisait déjà nuit, la fatigue se lisait sur le visage de la jeune femme blonde. Il lui restait encore une heure de route, mais, même une fois chez elle, elle savait qu'elle devrait se mettre dans les dossiers. Pour Sam. Le trajet lui avait semblé long, et lorsqu'elle était enfin arrivée dans son quartier, garée en quelques coups de volant, elle avait attrapé les dossiers qui reposaient sur le siège passager, et était rentrée chez elle. Passant une main sur son visage, l'agent de terrain était allée se prendre un comprimé contre l'affreuse migraine qui venait la harceler, avant de se retourner dans le salon.

Elle attrapa un dossier, se cala confortablement dans son délicieux canapé, et s'était mis au travail ; surligneur d'une main, crayon de papier dans l'autre, prête à noter le moindre détail, surligner la moindre information qui pourrait l'aider à retrouver l'identité du coupable. Mais à part le scalpel, elle ne trouva rien. Elle jeta le dossier par terre, ne s'occupant pas des feuilles qui s'éparpillèrent au contact du sol, et en prit un second. Ce cinéma dura plusieurs heures. Chaque étude de dossier lui demandait une bonne demi heure lorsqu'il n'y avait rien, ce qui était le cas pour l'instant. Ses yeux devenaient de plus en plus lourds, et il lui était de plus en plus difficile de rester concentrée. Finalement trop lasse, elle posa le dossier qu'elle étudiait, un cas qui avait eu lieu en Floride, pour aller se coucher. Elle eu le courage de se changer, et ne prit même pas la peine de se glisser sous sa couette ; à peine sa tête avait-elle touchée l'oreiller qu'elle dormait. Ce qui était rare pour une insomniaque comme elle.

Elle faisait un sommeil sans rêve lorsque la sonnerie de son portable la réveilla peu à peu. Encore dans le brouillard, la jeune femme ouvrit un œil, puis l'autre, lança un regard à son réveil. La nuit était bien avancée, et elle ne voyait pas qui pouvait bien l'appeler à une telle heure. A part Strauss, JJ ou même Aaron pour la prévenir d'une nouvelle affaire. Elle décrocha ; la personne au bout du fil pleurait, lui parlait de corps, de peur, de retour, de criminel. Son cœur se serra, et elle comprit. C'était Sam. Tant bien que mal, elle tenta de le calmer, mais rien n'y faisait. L'adolescent semblait bien trop perturbé.

Sam, calme-toi, d'accord ? Sam, reste où tu es, j'arrive tout de suite !

Raccrochant, la jeune femme blonde se leva d'un bond, se changea plus vite qu'elle ne l'aurait d'abord pensé, attrapa son blouson, ses clefs et, sans prendre la peine d'attacher sa ceinture, fonça aussi vite qu'elle le pouvait jusqu'à Quantico, chez les Donovan. L'adresse, elle la connaissait, fort heureusement. Bien que Washington fût une ville plutôt active de nuit, l'agent eut le plaisir de constater qu'il n'y avait personne sur les routes ; elle se permit donc de griller quelques feux afin d'arriver à destination le plus rapidement possible. Elle ne devait pas traîner ; d'après ce qu'elle avait vaguement compris, Sam était chez lui, et il venait de retrouver un corps. L'estomac de la blondinette se souleva ; ce devait être celui de son père. Mais ce qu'elle craignait encore plus, pour l'heure, c'était que l'assassin soit toujours sur les lieux du crime, et puisse attendre le bon moment pour s'en prendre à son petit protégé. Enfin, elle atteint le quartier où vivait Sam et son père. Le pied enfoncer sur la pédale de frein, elle arrêta la voiture dans un crissement de pneu ; sortit, ne verrouilla pas son véhicule. Courant, la peur au ventre, l'agent fédéral entra dans la demeure ; tout était déjà allumé et le spectacle qui lui faisait face lui donna la nausée. Elle retint un haut-le-coeur. Il n'y avait que du sang. Suivant les traces, elle finit par découvrir Sam, recroquevillé, à côté du corps de son père. Aussitôt, la jeune femme s'approcha de lui, lui fit face.

Sam, appela-t-elle. Sam, s'il te plaît, regarde-moi. Sam regarde-moi.

Son cœur battait à tout rompre. Ce genre de situation, elle ne l'avait jamais vécut auparavant. Elle n'était pas préparé, et pourtant, son comportement était maternelle. D'instinct, elle savait ce qu'elle devait faire, ou dire. Mais le plus dur pour l'heure, serait d'essayer d'attirer l'attention du jeune homme encore sous le choc de sa macabre découverte.

Sam, vas dans ta chambre, prépare tes affaires, prends-en un maximum, d'accord ? On va aller chez moi, et à la première heure demain, j'enquêterai. Je te promets Sam que je trouverai celui qui a fait ça, d'accord ?

Elle se mordit la lèvre, les larmes aux yeux. Des promesses, elle n'en faisait que rarement. Et la dernière promesse qu'elle avait faite au jeune homme, c'était qu'elle ferait son possible pour empêcher que son père ne meurt. Et voilà le résultat. Elle allait devoir remettre toute sa carrière en doute, réfléchir longuement sur sa capacité à effectuer un tel métier. Non, pour retrouver le meurtrier du père de Sam, il lui faudrait de l'aide. Elle serait obligé de demander de l'aide, avec ou sans l'accord de Sam. Un très bon profiler venait d'être assassiné, cette histoire allait obligatoirement faire grossir les jounaux.

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MessageSujet: Re: « Je t'avais prévenu ... » {16+} « Je t'avais prévenu ... » {16+} EmptyJeu 15 Mar 2012 - 10:41

Sam était toujours blottit dans son mutisme. Sous l'effet du choc encore il n'avait pas réalisé qui venait d'entrer et il n'avait même pas chercher à savoir si le tueur était toujours là ou non. Mais vu le temps qu'il avait passer dans l'entrée seul et totalement déconnecté du monde réel, le tueur aurait put prendre tout son temps pour le tuer si il était là. Sam ne réagissait pas. Mais lorsque Natasha se mit devant lui et l'appela, il détourna son regard lentement et de manière limite robotique. Il la regarda avec tant de sentiment qui se heurtait les uns aux autres. La rage, la haine, la colère, la peur, la souffrance, la tristesse, la solitude....Tout y passait. Il ne savait pas ce qui s'était passé. Il n'avait pas regarder les journaux depuis un moment, préférant passer du temps avec son père comme celui-ci lui avait dit et préférant enquêter sur internet. Les jeunes de nos jours n'aiment pas le papier mais le net. Sam n'en faisait pas exception. Le jeune garçon détourna son regard de l'agente et regarda son père. Il espérait qu'il se lève et qu'il le serre dans ses bras. On pouvait le deviner à la nervosité qui régnait dans le corps du gamin. Rien cas voir comment il agissait cela faisait peur. Ses bras étaient toujours fixer contre ses genoux, ses doigts crispés contre ses genoux, le visage serrer et fermer. Les pieds ancrés dans le sol comme si c'était la seule chose qui pourrait peut être ramener son père à la vie. Il ne parla pas et ne bougeait pas. En revanche lorsque Tasha lui dit d'aller dans sa chambre et de prendre le plus d'affaire possible, il plissa les yeux. C'était comme un choc pour lui, il regarda de nouveau son ami et lui dit :

"Pourquoi ?...Je ne le laisse pas. Je reste là. Il a besoin de moi. C'est mon père, je ne l'abandonne pas."

Il savait pourtant que son père était mort mais il ne voulait pas le laisser ici. Et puis cette nouvelle promesse, cela avait agit comme un déclencheur dans la tête de l'adolescent, il la regarda d'un air limite mauvais et sentit les larmes remonter à ses yeux rougit de rage et de tristesse :

"Tu mens !! Comme tu m'as mentie !! Tu m'as dit qu'il arriverait rien à mon père et regarde !! Tu m'as mentie !!"

Il avait crié tellement fort cette phrase qu'elle résonna dans sa tête, et surement dans celle de la jeune agente du FBI, il s'en voulait un peu, mais en même temps il s'en moquait, il n'avait plus personne. Bien qu'il n'arrivait pas à réaliser que tout ça soit réel, que son père soit vraiment mort, que ce tueur soit entrer chez lui. Le gamin était pommé et ne voulait pas bouger. Il décoinça ses bras et posa ses coudes sur ses genoux et ses paumes de mains sur son visage. Il en pouvait plus il était si perdue. Quelques heures avant ça il avait vécut un match avec son père, un match magnifique, une soirée exceptionnelle et ensuite il avait vécut son premier baiser. Fier de lui il avait voulut en parler à son père mais en rentrant toute sa vie avait basculée. Il n'avait pas vomit, il n'avait pas eut envie de fuir. Il était rester choqué directement. Le gamin sentit ses jambes trembler et c'était surement la véritable raison pour laquelle il ne voulait pas se lever. Mais il finit par arriver à réunir un zest de courage et par se lever. Son jean avait été couvert du sang de son père également, tout comme son t-shirt et ses mains. Debout il voyait le corps de toute sa hauteur et il reçut des flashs en bagaille dans sa tête. Son père debout dans la cuisine pendant que Sam était en train de boire du lait à la bouteille. Mike Donovan faisant la passe avec la balle de base ball à son fils. Sam et son père en train de décorer la maison pour Noël. Le gosse sentit de nouveau les larmes monter et ce coup-ci il n'arriva pas à les arrêter. Mais elles étaient silencieuses, sans un sanglot, sans une forme de grimace, rien. Son visage restait figé, ses larmes coulaient par millier. Il finit par monter les marches pour aller dans sa chambre, mais il s'arrêta net dans les escaliers et respirant fortement, il se retourna et courut jusqu'à Natasha, où il se blottit dans ses bras et il fit la serrant le plus fortement possible :

"Je suis désolé, je suis désolé, je suis désolé !! C'est pas ta faute, c'est la mienne !!! Pardonne moi !!! Me laisse pas !! Me laisse pas...."

Il n'arrivait plus à la relâcher, mais voilà ses cris avaient alerter ses voisins et de ce faite ils avaient appeler la police. La première patrouille arriva et s'apprêtant à ouvrir la porte ils virent les deux personnes debout, l'adolescent plein de sang et de suite ils braquèrent leurs armes sur eux en s'exclamant :

"Police ! Levez les mains ! Que s'est-il passé ici ?"

Sam ne pouvait plus parler, il était terrorisé. Il ne bougea plus, et resta cacher derrière Natasha. Il sentait son coeur battre très fort, bien trop fort surement pour son petit corps de gamin de 16 ans, mais il ne pouvait pas se calmer maintenant. C'était à Natasha d'agir maintenant. Et Sam savait que maintenant que son père avait été tué par un tueur en série, l'enquête serait officielle et qu'il allait devoir parler à plein de gens, notamment aux chefs de Natasha.

[HS : je ne savais pas à qui s'était de répondre. Si cela ne convient pas dite le moi et je changerais ^^ ]
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MessageSujet: Re: « Je t'avais prévenu ... » {16+} « Je t'avais prévenu ... » {16+} EmptyMar 10 Avr 2012 - 17:57

Le cœur en miette, la jeune femme observait le jeune garçon, espérant qu’il fasse le moindre signe. Son propre visage trahissait son inquiétude et sa peur, et dans son regard se lisait le remord qui la tenaillait. Elle voulait passer dessus, mais n’en avait pas le courage. Elle avait crût qu’elle parviendrait à aider Sam, elle s’était surestimée. Le jeune garçon la regarda, mais Natasha eu l’impression qu’il ne la voyait pas réellement tant les émotions qui devaient l’envahir s’entre choquait dans ses yeux. Elle ne savait pas quoi dire. Elle ne savait pas quoi faire. A plusieurs reprises, elle l’appela, essayant d’attirer son attention, de garder le contrôle d’elle-même, de faire preuve d’un peu de sang-froid, mais ses propres sentiments jaillissaient et la submergeaient. Elle était affectée, impliquée émotionnellement parlant ; trop de pensées se bousculaient dans son esprit, tout se mélangeait, tempêtait. Elle ne parvenait plus à réfléchir calmement, à remettre ses idées en place. Son cœur cognait contre sa poitrine ; elle posa ses mains fébriles sur les genoux de l’adolescent, en espérant obtenir une réaction. Elle lui parla, lui demanda d’aller chercher ses affaires dans sa chambre ; elle voulait que Sam ait une bonne nuit de sommeil avant de lui poser tout un tas de question. Le jeune garçon reporta son regard sur le corps sans vie de son père ; son cœur se serra, une boule vint lui nouer la gorge. Il était crispé, tendu, nerveux. Et elle, elle essayait de se montrer rassurante, sans y parvenir. Il ne comprenait pas la requête de la jeune femme blonde. Celle-ci ouvrit la bouche, voulut s’expliquer, justifier son choix, le rassurer, lui dire qu’il n’abandonnerait pas son père puisqu’elle appellerait la police pour leur dire qu’il y avait un corps, mais Sam ne lui laissa pas le temps de répondre. La promesse qu’elle venait juste de lui faire avait agit et avait ravivé les mêmes souvenirs qu’à l’agent fédéral.

Lorsqu’il lui reprocha ses mensonges, Natasha crut recevoir une claque en pleine figure. Elle accusa le coup difficilement, observant le jeune homme sans rien pouvoir dire. Il avait raison, au fond. Elle lui avait menti. Elle avait fait ce que son propre père avait fait ; mais est-ce réellement mentir, lorsque l’on pense pouvoir tenir sa parole ? Elle ne savait plus quoi penser. Elle s’en voulait. Terriblement. Les cris accusateurs de son jeune ami résonnaient dans son crâne comme dans une pièce vide. Perturbée par ces dires, la jeune femme ne vit pas Sam se lever, retrouvant son courage, et sans doute poussé par le dégoût que lui provoquait Natasha. Cette dernière était toujours accroupie, les larmes aux yeux. Ou plutôt, les yeux baignés par les larmes. La vérité faisait mal, c’était indéniable. Et elle blesse d’autant plus lorsque c’est un être cher qui vous la balance à la figure comme venait de le faire Sam. La jeune aspirante profiler finit tout de même par se tourner vers l’adolescent, les jambes flageolantes. Elle se redressa, le vit commencer à monter les escaliers. Elle ne savait pas ce qu’il prévoyait de faire, ni même s’il allait accepter qu’elle lui vienne en aide. Lui venir en aide. Comment aurait-elle put ? Lorsqu’il était venu la voir, quelques semaines plus tôt, pour lui faire part de l’horrible scène dont il avait été témoin, lorsqu’il lui avait demandé de l’aider, elle avait accepté, sans prendre la peine de réfléchir à la marche à suivre. Son égo gonflé à bloc, elle n’avait jugé utile de prendre de multiples précautions, de prévoir les bourdes qu’elle pourrait faire ; aveuglée par son envie de résoudre un cas seule, elle s’était crût meilleure qu’elle ne l’était en vérité. Elle était incapable de résoudre une enquête d’une telle ampleur sans l’aide de personne. Elle n’était pas prête pour faire bande à part ; le travail d’équipe était ce qui lui permettait d’avancer, mais elle n’avait pas encore assez d’expérience pour se permettre de se croire supérieure.

Sam…, murmura-t-elle, la voix tremblant par les sanglots qui la menaçaient.

Elle n’eut pas la force d’en dire plus ; sa voix se brisait dans un silence pesant. Son cœur éclatait. Elle se mordit la lèvre inférieure ; elle aurait aimé pouvoir retenir l’adolescent, mais ne savait pas comment s’y prendre. Elle comprenait, sans vraiment comprendre. Elle avait trouvé le corps de sa mère, un soir. Mais il s’agissait alors d’un suicide, et elle avait vu l’état de sa mère décliner, ça n’avait guère été une surprise. Cette découverte ne l’avait pas atteinte ; elle avait survécut à un violeur en série, en était encore perturbée, voir le corps de sa mère avait semblé être trop peu en comparaison. Elle n’avait pas été déçue par quelqu’un en qui elle avait placé sa confiance ; elle n’avait pas mis la vie de sa mère dans les mains d’une personne qui avait promit de la sauver. Elle avait juste été témoin de la descende aux Enfers de sa génitrice, et avait été la première à voir le début de la nouvelle vie de sa mère. Son ancienne situation et la situation actuelle de Sam étaient étroitement semblables tout en étant grandement différentes.

Le jeune garçon s’était arrêté de monter les escaliers. Il s’était comme soudainement figé, mais Natasha ne l’avait pas remarqué ; ce ne fut que lorsqu’il fondit sur elle pour venir se blottir contre elle qu’elle réagit. Elle fut d’abord surprise ; avec ce qu’il venait de lui reprocher, elle aurait plutôt pensé qu’il aurait voulu la frapper, mais très vite, elle l’enlaça à son tour, une main posée sur le crâne du jeune garçon. Elle lui rendait son étreinte du mieux qu’elle pouvait tandis qu’il s’excusait. De nouveau, les larmes lui vinrent ; décidément, elle était bien trop sensible.

Non Sam, c’est moi qui suis désolée, je…

Elle ne put finir sa phrase ; une patrouille de police venait d’entrer dans la pièce et braquait leurs armes sur les amis à présent maculés de sang. Par réflexe, Natasha esquissa un geste pour placer Sam derrière elle, faisant office de barrière entre leurs armes, et l’adolescent. Elle leva les mains pour les rassurer. Ce fut une erreur. Agent de terrain avisée, elle ne sortait jamais sans son arme, et l’un des flics la remarqua ; criant pour être certain de se faire entendre – ou parce qu’il devait croire qu’elle était sourde – il lui demanda de décliner son identité et ordonna, une nouvelle fois, une explication sur ce qui avait bien put se passer en ces lieux. Le cerveau de la jeune femme blonde tournait à une vitesse qu’il était presqu’impossible d’imaginer ; ceux qui se laissaient berner par les préjugés sur les blondes et leur capacité plus que limités à réfléchir pouvaient dès lors retourner s’habiller et revoir leurs principes fondamentaux. Elle avait son arme à la ceinture, mais elle avait aussi sa plaque. Lentement, elle baissa les bras, sans esquisser le moindre geste brutal afin d’éviter des tirs malencontreux.

Doucement, ok ? Je suis agent fédéral, j’ai ma plaque si vous voulez vérifier. Laissez-moi just…
Ne faîtes aucun geste ! ordonna l’homme.

Il adressa un léger signe de tête à son collègue ; ce dernier, arme toujours en main, s’avança lentement en direction de Natasha et de Sam. La jeune femme connaissait Sam, mais espérait qu’il ne fasse rien d’idiot qui pourrait sembler anormal aux yeux des policiers. Le plus jeune parvint à la hauteur de la jeune femme et, soulevant délicatement son blouson, aperçut la plaque fédérale de celle-ci. Il tourna la tête, et acquiesça.

Désolés Madame, nous ignorions que vous éti…
Laissez tombez. Il y a un corps juste derrière nous, il s’agit du profiler Mike Donovan. C’est son fils, Sam (elle fit un léger signe pour désigner l’adolescent derrière elle) qui a découvert le corps. Il m’a appelé, je suis venue, et vous avez débarqué, expliqua-t-elle brièvement. C’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant, c’est tout ce dont je suis au courant.
Bien Madame. Il vaudrait mieux que vous alliez à l’hôpital, pour vérifier que vous n’avez rien. Surtout lui…

Natasha opina du chef ; dans la surprise, elle n’avait pas pris la peine de vérifier si Sam était blessé. Et même si ça ne semblait pas être le cas, l’adolescent était en état de choc. Des soins médicaux étaient donc requis. Néanmoins, elle ne voulait pas réveiller tout le quartier – si ce n’était pas déjà fait – et préférait conduire Sam elle-même aux urgences.

J’emmène Sam à l’hôpital, vous restez ici jusqu’à l’arrivée d’une autre patrouille. Téléphonez au Behavioral Analysis Unit et au FBI, ils enverront des agents pour venir…

Elle désigna le corps du menton ; elle était pourtant habituée à ce genre de scène. Des cadavres, elle en côtoyait presque tous les jours. Mais là, ça lui semblait différent. Elle était ici non pas en tant qu’investigatrice, mais en tant qu’amie. Et la victime était une personne qu’elle connaissait bien, et qu’elle admirait beaucoup. Les policiers acquiescèrent à leur tour. L’un d’eux sortit son cellulaire pour obéir à l’agent fédéral, tandis que cette dernière se tournait vers son jeune ami.

Je t’emmène à l’hôpital Sam, ok ? Ne t’en fais pas, ton père est entre de bonne main, mais tu ne peux pas rester ici. Tu es en état de choc, il faut que quelqu’un t’examine. Je te promets que dès que les infirmiers en auront fini avec toi l’hôpital, tu pourras le revoir…

Sa voix s’était éteinte. Ses propres mots sonnaient faux dans son esprit, mais elle espérait convaincre Sam de venir avec elle.
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