Prologue

« HAVE THE COURAGE TO LIVE. ANYONE CAN DIE »
▬ ∞ ▬


DEUX ANS AUPARAVANT.
WASHINGTON DC, ETAT DU MARYLAND.

Un bruit de pas précipités, accompagnés par une silhouette floue sur la gauche avait fait tressaillir l’agent fédéral. Arme au poing, elle s’était tournée d’un bloc dans la demi-obscurité, ses yeux essayant tant bien que mal de s’habituer à la pénombre. Son souffle s’était accéléré sans qu’elle n’ait pu contrôler la boule de peur qui s’était formée au creux de son estomac. Il y avait ensuite eu un cri étouffé, un coup de feu tiré dans le vide. Son appréhension avait grandit de seconde en seconde. Est-ce que cette chose s’en était prise à Evan ? Avait-il réussi à s’en tirer, à ne pas céder à la panique ? Rien n’avait été moins sûr. Même s’il avait été habitué à se défendre contre toutes sortes d’ennemis, son adversaire avait été nettement plus fort que tous ceux qu’il avait put affronter jusqu’à ce jour. Il n’avait eu aucune chance. Ca avait sans doute été l’idée que son co-équipier avait risqué sa vie qui avait poussé l’agent du Bureau Fédéral à se diriger, à pas feutrés, dans la direction du danger potentiel. Grâce au micro relié à son oreillette, la jeune femme avait pu entendre les gémissements de la prochaine victime, ainsi que les grognements de ce qu’elle avait affronté. Son cœur s’était serré un peu plus à chaque pas qu’elle faisait, sa vague idée sur le spectacle qui se serait offert à elle, lorsqu’elle serait enfin parvenue sur la scène, s’était faite de plus en plus nette.

─ Evan ?

Elle n’avait eu aucune réponse. Ou plutôt si, un bruit de lutte lui avait répondu ; deux corps s’affrontant avec toute la violence du monde. Elle avait entendu chaque coup qui était venu s’abattre sur le corps de son ami. Et puis, il n’y avait plus eu aucun bruit, à part celui causé par la respiration de la jeune femme, et de ses pas, pourtant voulus silencieux. Ses années à l’école de police l’avaient entraînée à toujours être sur ses gardes ; elle avait donc lancé de fréquents coups d’œil tout autour d’elle, son Sig Sauer P226 au poing, l’indexe délicatement posé sur la détente, prêt à faire une légère pression qui aurait enclenché une détonation. Sa peur s’était intensifiée à mesure que la distance qui la séparait de son équipier s’était écourtée. Le choc de ses talonnettes percutant le sol avait résonné comme un coup de baguette sur une batterie.

─ Evan ?

L’écho s’était répété entre les murs, perdant à chaque fois en intensité, jusqu’à ce que le cri se fût éteint totalement. L’agent fédéral avait espéré le moindre signe qui aurait pût lui apprendre qu’il avait été encore en vie. Qu’elle avait encore eu une chance de pouvoir le sauver, que tout n’avait pas encore été perdu. Mais seul le silence lui avait tenu compagnie, comme s’il avait prit un plaisir sardonique à l’effrayer ainsi, à la laisser dans le doute.

Prenant soudainement le couloir sur sa droite, la jeune femme n’avait pas tardé à rencontrer l’ombre d’un animal assis, la patte avant gauche appuyé sur le torse d’Evan, les oreilles dressées sur le haut du crâne, le regard jaune lancé dans sa direction. En un rapide coup d’œil, l’agent avait prit connaissance de l’état de son équipier ; il était déjà mort. La haine avait monté en elle comme une montée d’adrénaline ; sans prendre la peine de vérifier son arme, elle s’était mise à tirer. Deux, trois, quatre balles. Aucune n’avait atteint sa cible. L’animal avait grondé, dévoilant des crocs redoutables, s’était levé et avait sondé la proie qui venait de s’offrir à lui. La peur s’était lue dans les yeux de l’humaine, mais la flamme ardente qui animait son cœur lui avait indiqué qu’elle était des Leurs. Qu’elle en était une. Une Chasseuse. Un rictus avait semblé déformer la gueule de l’animal.
Sa mort n’en aurait été que plus lente, car vivifiante.


La perle salée roula le long de sa joue, laissant un léger sillon rougeâtre de son passage, et unique preuve de son existence. Une main vint l’essuyer comme pour l’effacer, avant qu’elle n’ait eu le temps de terminer sa course, et la jeune femme reposa la photographie sur son socle d’un geste fébrile. Tous les jours, depuis l’Université, elle passait devant ce cliché, pris à cette même époque. Mais ce matin, son regard avait été comme aimanté par l’expression souriante du jeune étudiant. Alors, les souvenirs avaient afflué ; leur rencontre, leurs flirts, leurs cours communs, les soirées passées au bar, les examens réussis, l’école de Police, les éprouvantes séances d’entraînement, leur entrée au Federal Bureau of Investigation, les enquêtes résolvées… Et puis cette nuit-là. Elle avait pris la décision de tout lui avouer. Elle l’avait fait. Avant qu’il n’ait répondu, on les avait appelés ; leur suspect était de sortie. Plusieurs équipes étaient sur le coup ; ils auraient put le poursuivre, l’arrêter. Mais elle avait insisté, et ils l’avaient traqué. Ensemble. Et Evan était mort. Elle l’avait tué. C’était, d’ailleurs, ce que semblait lui dire le sourire du jeune homme sur la photo. Figée devant ce regard accusateur, Rebecca fit force pour tourner la tête, s’arrachant par la même occasion à de trop douloureux souvenirs.

─ Je suis désolée…, murmura-t-elle dans un souffle.

La jeune femme attendit quelques instants, comme si elle espérait avoir un signe de pardon. Mais rien ne vint. Ses doigts effleurèrent le visage de son ami avant d’attraper, dans un tintement métallique, ses clefs. Depuis combien de temps n’était-elle pas sortie ? Avait-elle mis le pied dehors depuis son arrêt de travail ? Allait-elle devoir apprendre à vivre la vie de tous les jours ? L’obligerait-on à oublier la mort d’Evan ? Serait-elle capable de reprendre son travail en main ? Se verrait-elle dans l’obligation de rédiger une lettre de démission ?

C’était la première fois qu’elle était confrontée à ce genre de situation, ou plutôt, qu’elle était consciente de vivre cette épreuve, et elle ne pouvait fournir de réponses à ses nombreuses interrogations. « Au début, ce sera dur. Mais tu finiras par accepter, et la douleur s’atténuera. Tu n’oublieras jamais. » Tels étaient les mots que lui avait soufflé John. Elle avait placé dans ses paroles un surplus d’espoir ; elle voulait le croire, se fier à lui. Mais chaque personne étant différente, elle ne pouvait être certaine de réussir à faire le deuil, un jour. Il était encore tôt pour essayer d’anticiper les réactions futures de la jeune femme.

Les vibrations causées par son portable arrachèrent l’agent fédéral à ses réflexions. Sortant le cellulaire de sa poche, prenant le temps de lire le nom de l’expéditeur avant de cliquer sur la touche Entrée afin de dévoiler le contenu du message. Tu es en retard ; Wilson t’attend dans son bureau, traîne pas en route, on a une affaire. John. Bien qu’elle soit une acharnée du travail, l’idée de devoir retourner arrêter de grands criminels ne semblait pas l’enchanter. Faisant fi de son ressentit, elle rangea son portable, enfila son blouson noir et quitta son appartement dans un claquement de porte.
Les habitudes revenaient.

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Pourquoi ai-je publié ce texte sans aucun rapport avec Criminal Minds, ou Veronica Mars, ou Kristen Bell, ou Mozart l'Opéra Rock... ? Je ne sais pas trop... J'ai finis d'écrire le prologue ce que j'espère deviendra mon roman, mon livre, et j'ai besoin d'avis. Francs, bien sûr, sinon, pas besoin d'en laisser. J'ai besoin de critiques, de remarques, négatives surtout. Je veux le retoucher, le reprendre, encore et encore, jusqu'à ce qu'il atteigne un semblant de perfection, jusqu'à ce que je me sente prête pour le faire lire à d'autres personnes, parce qu'il me plaira assez. Je veux changer ma façon d'écrire, retrouver mon style fluide d'il fut un temps... Bref. Je me suis qu'ici, je trouverai bien quelques âmes charitables, prêtes à me faire pleurer pour que j'améliore mon texte, encore et encore. Je prends aussi en compte les correcteurs de fautes d'orthographes ; je déteste me relire, donc je ne corrige que très rarement mes fautes x) Donc bon, je compte sur vous, les petits loups

Ça y est j'ai lu et franchement j'aime beaucoup déjà ce prologue Cela dit pour l'instant j'ai une petite remarque à faire, je trouve que le prénom Rebecca arrive trop tard dans le récit J'ai du remonter à un moment pour savoir si j'avais pas louper son nom, mais sinon c'est le seul truc que j'ai à dire ^^ Et bon je suis trop fatiguée pour avoir remarqué autre chose aussi Bref j'ai hâte de savoir la suite de cette histoire !

Oui, c'est mon truc, ne pas mettre le prénom tout de suite. Je sais pas pourquoi, j'aime quand y a une sorte de suspens sur l'identité de la personne Et encore, j'ai hésité à ne pas le mettre du tout dans le prologue, en fait Mais je prends la remarque en compte,et j'vais voir quand je le corrigerai (parce que faudra bien que je le fasse u_u) pour remédier à ça Merciii en tout cas

À moi ! À moi ! On m'a appelé hein ? On veut un avis ? Pas de soucis

J'ai lu, et j'ai beaucoup apprécié. Tu vois ? Toi qui disais que tu ne pouvais pas tirer une certaine satisfaction dans ce que tu écrivais ? Je trouve que tu as tort. Tu as bien fait de laisser du suspens au début de ton prologue. J'adore ça ! Sans compter que tu as demandé que l'on trouve les quelques fautes à ta place, pour t'éviter de tout relire. Et tu sais quoi ? Sauf erreur de ma part - et j'en doute fort, étant un gars féru d'orthographe - tu n'as fait QU'UNE SEULE faute, dans tout ton texte. À la sixième ligne sur mon écran. « Rien n'avait été moins sûr » et non « Rien n'avait été moins sur » ! Bref, une petite erreur de rien du tout, facile à corriger !
Je t'encourage vraiment à continuer. On sent bien présents, les champs lexicaux de la peur et du mystère dans le texte. J'aime bien ce genre de procédés. Les descriptions sont bien retranscrites. Ton imagination est impressionnante. Tu as du talent - certes tu n'es pas encore un écrivain de grande renommée - mais je t'encourage à l'exploiter, encore et encore. Ne t'arrêtes pas là. Continues sur cette voie !
Continues de faire rêver ton public. Sois-en sûre, je vais suivre ton projet de près.

Dernière chose : J'aime tellement ce que tu fais, que j'ai pu me rappeler de mes premières fois. Devant mon PC, tasse de café non loin, éclairé par ma lampe de bureau, un fond musical dans les oreilles ... Je ne sais pas comment tu travailles cela, mais ne change pas de méthodes.

Alooors, je vais essayer de répondre sans m'embrouiller total x) Mon cerveau est totalement out ce soir. Bref. Donc déjà, une remarque générale ; j'ai changé le titre, comme vous avez pu le constater (ou pas) ; Hell's Angel . C'est un titre que j'ai trouvé hier, en lisant une interview de Johnny Depp (sisi ! Sans rire xD) et je l'aime bien. D'autant plus que je trouve qu'il correspond avec mon histoire, et qu'il permet de pouvoir réfléchir sur le lien entre le titre et le sujet... Bref. A force d'analyser des textes, j'en viens à m'analyser moi-même... Je fais peur...

Donc, Grégory ; Oui en fait, quand je parlais de correcteurs de fautes, je pensais justement à toi x) Je sais que de ce côté-là, je peux te faire confiance, donc bon. Je m'attendais à en avoir fait beaucoup plus, notamment au niveau des temps, parce que bon... J'ai galéré pour essayer de me souvenir de la conjugaison du plus-que-parfait, du futur antérieur itou o.o Ca se voit que mes années de collège et de conjugaison sont derrière moi *a toujours été une Boss en conjug' son égo vient d'en prendre un coup xD*. Bref, merci pour cet accent circonflexe, ma mère m'avait fait remarqué deux oublis de lettre que j'avais pu corriger avant ^^
Ensuite, et bien je suis contente que ça te plaise. Personnellement, je n'en suis pas encore totalement satisfaite... Je cherche toujours à retrouver mon magnifique style d'écriture d'il y a environ quatre ou cinq ans... Mes phrases étaient à la fois poétique et bien construites J'étais fan de moi-même, quoi. C'étaient mes histoires, qui étaient bancales xD Enfin bref. Pour les descriptions, c'est ce que je préfère écrire *-* Depuis que j'arrive à en faire, je suis fana des descriptions, contrairement au dialogue - j'ai horreur des dialogues --' Sauf si ce sont de bonnes piques x) - donc je me suis souvent entraîné à faire des descriptions que je faisais corriger à mes profs de français, résultat, niveau description, je m'en sors bien. Même si j'essaie de modérer pour ne pas devenir une Zola et 40 pages de descriptions d'un tableau. Personnellement, n'aimant pas le café, je ne risque pas d'en boire pour écrire, mais je n'ai pas de méthode précise... En général, c'est en cours que mes idées affluent xD Donc bon... Sinon, c'est en étude, donc musique interdite, mais si je peux être au calme, devant un magnifique paysage, et surtout : seule et sans PC ni télé, c'est parfait. J'ai de gros problèmes de concentration qui font que je ne peux pas rester concentré sur un sujet, je me laisse distraire super facilement, donc si j'ai pas finis de faire ce que je suis en train de faire un en temps que je me donne, c'est fichu... Et je déteste laisser une chose de côté... Bref, je suis très exigeante et très difficile avec moi-même XD

Bon, tout ça pour dire ; merci


EDIT ; Mon prof de français a lu mon prologue, et me l'a commenter Alors, selon lui, il y a réel talent d'écrivain, un potentiel d'écriture, malgré quelques expressions un peu cliché que je devrais revoir pour me réapproprier Il a aussi dit que c'était très prenant, qu'une fois qu'on était dedans, on avait du mal à en sortir. Bref, il me félicitait
Et, vous savez quoi ? J'aime mon prof de français 8D