Meykorinah est une jeune femme explosive, souriante, et toujours pleine de vie. Elle ne s’énerve pas facilement, mais une fois qu’elle l’est, elle devient assez violente. C’est une rebelle depuis toujours, une forte tête, et elle ne supporte pas qu’on lui dicte ce qu’elle a à faire. Elle n’a que très rarement réellement confiance en quelqu’un, depuis ce qu’elle a vécu dans son enfance. Dans ses mauvais jours, elle peut être très désagréable, froide. Meyko est la plupart du temps très ouverte, mais ne supporte pas qu’on manque aux règles de politesse. Elle est très superstitieuse, ce qui lui confère des petites manies assez étranges : elle a toujours du sel sur elle, dans sa poche gauche ; Elle évite comme la peste le chiffe 4 qui se prononce comme le mort en japonais, et ce genre de choses. Elle a prit la mauvaise habitude d’avoir tout ce qu’elle voulait, et que personne ne lui résiste. Malgré son caractère de princesse, elle est très généreuse et donne sans compter. Elle est d’une très grande curiosité (ce qui lui a dejà attiré des ennuies), et ne juge jamais les gens sur leur apparence. Son regard curieux témoigne d’une intelligence certaine. Elle sait très bien être manipulatrice, et c’est une excellente menteuse depuis toujours, mais elle ne s’en sert pratiquement jamais. Elle ne supporte pas les gens qui veulent se donner un style : elle préfère largement la véritable nature des gens, même s’ils ne sont pas parfaits. Les gens viennent facilement vers elle car elle inspire la confiance, et elle sait écouter les autres.

Meykorinah a les cheveux courts et décolorés, avec des méches rouges. Elle les fait souvent partir dans tous les sens, ce qui lui donne un style rock’n’roll. Elle a les yeux ambres, et de longs cils. Meyko est de taille normale pour une fille de 23 ans, et a une véritable taille de guêpe. Elle est élancée et a des courbes assez bien dessinées, héritage de sa mère. Même dans sa façon de marcher, son attitude, elle est rock et très décontractée. Elle porte souvent des vêtements reflétant sa personnalité explosive mais n’est jamais vulgaire. Elle aime particulièrement les T-shirts beaucoup trop grand pour elle et les pantalons déchirés, ainsi que ses éternelles Doc Martins noires. Meyko possède aussi un tatouage dans le bas de son dos, représentant des ailes d’ange. Elle a une petite cicatrice sous l’œil, qu’elle tente toujours de cacher sans succès.

Meykorinah Valentyne est née le 19 décembre 1989 à Tokyo, d’une mère japonaise et d’un père américain. Sa mère, Nanami, était un mannequin célèbre dont Meyko a hérité sa beauté. Son père, Robert, est un homme d’affaire important. Meyko a les mêmes yeux ambre que lui. Son enfance a été assez joyeuse : c’était une vraie enfant gâtée. Tout le monde l’adorait pour sa joie de vivre et son caractère explosif. A l’école, elle avait de bonnes notes, sans être pour autant la petite première de la classe : Son intelligence allait au-delà des leçons.
Mais un jour, cette enfance heureuse fut brisée par un événement dont on ne se remet pas. En 1998, alors qu’elle n’avait que 10 ans, une série de kidnapping eu lieu à Quantico, ou elle passait les vacances en famille. Toutes les petites filles étaient retrouvées mortes, violées et torturés.
Un jour, alors qu’elle rentrait chez elle après une après-midi à jouer au parc, elle se fit enlevée à son tour. Commencèrent les heures de calvaires. Le ravisseur la séquestra dans une sorte de cage, dans un vieux sous-sol. Elle avait peur, et savait que si elle n’était pas docile, elle n’aurait aucune chance de survivre. Elle décida donc de ne pas crier, de ne pas pleurer, malgré sa peur. Même lorsqu’elle se fit violer à plusieurs reprises, elle garda sa souffrance pour elle. Un jour, elle sentit qu’il fallait qu’elle sorte de là, qu’il allait la tuer. Quand elle l’entendit arrivé, elle fit semblant d’être encore sous les effets de la drogue que le ravisseur lui avait administré. Baissant sa garde, ce dernier n’avait pas prévu que la jeune fille, docile jusque là, le morde de toutes ses forces et se débatte. Elle réussit tant bien que mal à se sortir de son emprise, et elle se mit à courir jusqu’à ne plus avoir de souffle, les pieds nus et ses vêtements déchirés. Ce fut la seule survivante de cette série de kidnapping, mais malgré son témoignage, le ravisseur ne put jamais être retrouvé. Suite à ce traumatisme, elle rentra au Japon avec ses parents, et essaya de reprendre une vie normale. Mais aujourd’hui encore, elle vit dans la peur que son ravisseur ne la retrouve, et finisse ce qu’il avait commencé. C’est cet événement qui la poussa à s’intéresser à la criminologie, et à entamer ses études en psychocriminologie aux Etats-Unis, où elle vit tranquillement à présent, son passé derrière elle. Elle reste tout de même marquée, et n’est jamais sortie avec un homme de sa vie. Son kidnapping a crée en elle un certain dégout des hommes, dont elle a peur. Personne ne la touché depuis son viole. Elle a donc plus de mal à faire confiance aux hommes qu’aux femmes, vers qui elle va plus facilement. Même son propre père ne l’approche pas si facilement. Elle est telle une brebis blessée, qui réagit avec violence dès qu’elle sent qu’elle est en danger… Meyko se protège autant que possible des sentiments, et s’est forgé une carapace au fil des ans.
En parallèle de ses études, dans lesquelles elle réussit très bien, elle est libraire dans une petite boutique originale : « La bibliothèque Noire ». Elle fait aussi partie d’un groupe de musique, et va souvent chanter au parc. Malgré sa passion pour la musique, elle ne rêve pourtant pas d’en faire son métier. Son rêve le plus cher est de pouvoir un jour intégrer le BAU…
Mais, depuis quelques temps, son passé semble la rattraper… Elle reçoit des appels et des lettres étranges, répétant toujours la même chose : « see you soon… ». De plus, des cas de kidnapping ont été de nouveau signalés à Quantico… L’histoire recommencerait-elle ? Le ravisseur voudrait-il retrouver la seule proie qui lui a échappé… ?