Un appel pour moi, me rendre à un domicile où une bombe se trouvait, on est bien loin de mon domaine d'action , c'est quoi cette blague je n'ai aucune qualification moi. Je n'en demande pas plus à mon superviseur lorsque l'on m'apprend que de jeunes enfants et leurs parents sont les cibles. Une histoire désormais banale avec la crise que subit le pays. Un homme qui aux bords du désespoir décide de se venger, de la pire des manières certes, mais dans un cadre tout autre il n'aurait jamais fait du mal à une mouche. La cible aujourd'hui un patron d'une entreprise qui pour ne pas couler a du licencié, banale et navrant . Je prend mon arme de service et file à l'adresse demandée sans en dire plus restant joignable sur mon portable ma plaque à la ceinture comme d'habitude .
Une demie -heure plus tard je suis sur place, c'est déjà le cirque dehors un périmètre de sécurité fait bien trop vite, la presse déjà présente et des policiers en uniforme qui essayent de dissiper la foule présente . C'est quoi leur problème à eux ils n'ont rien d'autre à faire que d'observer , ils sont pas derrière leur poste de télévision c'est la vie réelle et le danger l'est tout autant . Montrant ma plaque je rentre dans la maison et me dirige avec précaution dans la cuisine. Quand je vois la bombe je panique mais je ne dois en rien le montrer surtout pas à cette pauvre famille terroriser. Instinctivement je vais m'accroupir près de la mère et des enfants leur murmurant alors :

- ça va aller je vous le promet c'est comme dans les films je suis sûr que toi mon grand tu en à déjà vu un monsieur habillé un peu comme un cosmonaute, en vert va arriver et désamorcer la bombe et tout ça ne restera qu'un mauvais souvenir .

Est-ce le jeune garçon que je veux convaincre ou moi? Un peu des deux je pense , pour l'instant ils doivent rester ici tant que le démineur n'arrive pas , d'ailleurs je m'informe auprès d'un agent présent avec nous , je veux savoir pourquoi il n'est pas encore là. Je me dirige vers la porte de la cuisine qui mène à l'extérieur. Et quand je le vois bloquer par des agents je suis dès plus furieuse montrant ma plaque alors qu'il veut simplement entrer pour faire son travail je lance alors à haute voix.

- Il est là tout comme nous pour faire son travail alors arrêté votre excès de zèle et laissé le passer.

Je retourne près de la famille et laisse le démineur faire son travail alors qu'on dit dans l'oreillette que l'agent Sutton est une vraie tête brûlée et que j'ai plutôt intérêt à faire attention. Sutton ce nom là me dit quelque chose j'ai du lire plusieurs articles à son sujet sûrement . La je vois surtout qu'il a la situation sous contrôle et il prend le temps de rassurer la famille. Je prends donc la parole à sa suite .

- Sortez doucement et rejoignez une des voitures de police ils vous mettrons à l'abri et promis les enfants ils mettrons la sirène vous direz que c'est l'agent Cooper qui l'a autorisé .

Alors que le dernier agent de police hésite à sortir de la maison , je lui fais un signe de tête comme quoi c'est moi qui gère la suite et qu'il contacte mon supérieur si l'envie lui en chante moi je ne bouge pas d'ici. D'ailleurs l'agent Sutton me demande de rester je retourne près de lui à pas de loup et m’accroupis, à ses côtés. Je tremble mais je ne veux pas qu'il s'en aperçoive. Je n'ai jamais été confronté à une situation pareil mais là je n'ai pas le choix je me racle la gorge pour avoir un peu plus d'assurance .

- je suis à vos ordres jusqu'à ce que vous en ayez fini avec cet engin du diable. Mais je ne suis en aucun cas formée je préfère vous le dire, à part un peu de base enseignées par mon père il va falloir éviter votre jargon avec moi si vous voulez que je vous soit utile Je suis interrompu par la voix qui me parle dans l'oreillette me demandant de faire état de la situation Ici Cooper il ne reste que moi et l'agent Sutton sur les lieux, la situation et sous contrôle éloigné les journalistes de là ainsi que cette bande de curieux

Oui je préférerais être en plein désert au moins dans le pire des cas on se serait que deux à périr mais je pense à tout ces imbéciles dehors attirés par une curiosité malsaine ! Et les agents eux présents pour les protéger alors qu'ils n'en ont même pas conscience

- Je vous écoute monsieur Sutton