Aujourd'hui, Alec s'apprêtait à vivre un jour particulier. En effet, s'il était arrivé sur Quantico, c'était pour étudier de près, les moindres faits et gestes des plus grands criminels du pays. Ces criminels tous plus barrés les uns que les autres, qui prenait un malin plaisir à choisir notre bonne vieille ville de Virginie pour cible. Plutôt flippant, non ? Enfin ... Ce n'était pas non plus que notre journaliste avait les boules - loin de là - mais ça le faisait grandement réfléchir, en tout cas. Quoique s'il venait à croiser malencontreusement la route de l'un de ces psychopathes, sûrement que notre cher Alec changerait de chanson ...

Et Dieu seul savait à quel point, Alec n'était pas du tout fan des hôpitaux. Quoique là, c'était pour la bonne cause. Il allait parler à des victimes, hommes, femmes et enfants. Il allait les soutenir, leur redonner le sourire l'espace d'un instant, les captiver avec ses histoires, bref ... Notre cher journaliste allait faire de son mieux. À peine entré dans le bâtiment, Alec pouvait entendre tous les caractéristiques des facteurs désagréables du milieu hospitaliers : ascenseurs qui montent et qui descendent, sonneries de téléphone à l'accueil, cris et pleurs d'enfants en bas âge, des personnes bien plus âgées qui parlent voire délire seules dans leur coin ... Tout ça a de quoi vous faire vivre un cauchemar, pas vrai ? Et pourtant ... Aucun d'entre eux n'a demandé à se trouver là, ici ... Maintenant. Ce qui désolait le pauvre Alec dans le fond. Lui qui était en bonne santé, se trouvait là dans le seul et unique but de voir ce que faisait les ravages de plusieurs psychopathes, violeurs ou pyromanes dans une ville. Plutôt glauque comme programme. Mais il fallait ! C'était des plus utiles pour l'élaboration de son dossier éditorial, dans la une spéciale qu'avait prévu le Times, à son retour. Sauf qu'en parlant de son retour ... Ça risquait de se compliquer, si Izzy le rejoingnait ici avec Craig. Au pire, il avait l'idée de ramener le tout à New-York mais d'élire domicile à Quantico, et travailler par correspondance avec le Times. Juste histoire d'être sur place. Plus facile en ce qui concernait ses petites enquêtes sur les tueurs en série.

Il se baladait dans les couloirs, son fameux sac en bandouillère avec lui. Cherchant du regard quelqu'un, une infirmière était venue l'aider :

« Bonjour. Vous cherchez quelqu'un ? »
« Bonjour. Je ... Ah non, pas du tout. Alec Carter, journaliste pour le Times de New-York. Je viens d'emmenager ici, il y a peu pour des raisons professionnelles. Je viens pour parler à quelques uns de vos patients, leur redonner un peu le sourire puis ... Leur poser quelques questions. »
« Je vois. »
« Histoire d'avoir leur ressenti sur la chose. Comment ça s'est passé pour eux. »
« Je comprends. Suivez-moi. »

À ce moment-là, l'infirmière avait pris l'ascenseur avec Alec et ils s'étaient rendus au quatrième étage. Arrivant à destination, la cage s'était ouverte. Faisant quelques pas dans le couloir, l'infirmière avait conseillé Alec :

« Vous parlez le langage des signes ? »
« Le ... Pas vraiment. »
« Ça ne fait rien. Tant que vous parliez doucement, la petite arrive à lire sur les lèvres. »
« Bien, d'accord. »

Les voilà ensuite arrivés devant la porte de la chambre 403, souvent grande ouverte. Alec voyait une petite fille, attablée et concentrée sur un dessin, devant la fenêtre :

« Elle s'appelle Ava Parker. Ses parents sont morts dans ... Un tueur en série est rentré par effraction chez eux et les a tués de sang froid, par balle. La petite à réussi à s'enfuir. »
« Et son problème auditif ? C'est dû aux détonations ? »
« Non. C'est un tout autre problème. Une lésion interne des tissus. Mais elle peut toujours entendre, ne serait-ce que le minimum. Sauf si l'on chuchote. Dans ce cas, il faut bien articuler, qu'elle puisse lire sur vos lèvres, comme je vous l'ai dit. »
« Compris »
« Bien ... Dans ce cas, je vous laisse. J'ai du boulot. » Fit-elle dans un sourire, en lui montrant son bipper qui sonnait.
« Très bien. »
« Oh. Pour la sortie, vous ... »
« Ne vous en faîtes pas. J'ai retenu le chemin. Merci. »

Alec avait donc passé la porte et s'était approché doucement de la petite, qui semblait très occupée :

« Bonjour Ava. Je suis journaliste. Tu connais les journalistes ? » Il lui avait montré son badge, avant de continuer : « Ça te gênes si je te poses des questions ? » Il resta quelque peu dubitatif, avant d'avoir une idée : Alec avait sorti son bloc notes pour écrire en grosses lettres lisibles ces questions, sur son grand bloc ...

Je m'appelle Alec. Ravi de faire ta connaissance. Que dessines-tu ?

Seulement voilà : le problème c'était qu'en plus de devoir articuler pour qu'elle puisse lire sur les lèvres, ou écrire comme le journaliste le faisait, la petite fille parlait très peu. Allait-il trouver un moyen de lui faire sortir un son ? Peut-être. Ou peut-être pas ...

En se rendant à l'hôpital, Alec ne se sentait pas vraiment dans son élément. Toutefois, il se savait là pour la bonne cause. Se mettant à la place de plusieurs patients, il avait énormément de peine et de compassion. La première chambre qu'il visitait aujourd'hui, était celle d'une petite fille : Ava Parker. D'après le corps médical, cette petite avait subi un traumatisme peu commun. Ses deux parents avaient été tués par un psychopathe, dont les autorités ignoraient encore le nom. Durant le début de son enfance, Ava avait aussi eu un problème au niveau auditif : comme l'avait dit l'infirmière qui avait emmené le journaliste jusqu'ici, une lésion interne avait supprimé une partie de l'audition d'Ava. Pas totalement sourde, la petite fille arrivait à écouter des conversations si ces dernières étaient suffisamment fortes, et en contrepartie, elle avait également appris à lire sur les lèvres. Alec, qui avait quelques questions à lui poser, allait donc faire de son mieux.

En s'approchant de la fillette, le jeune homme s'était présenté. Il lui avait demandé si elle connaissait les journalistes. D'un hochement de tête, Ava lui avait fait comprendre qu'elle en connaissait quelques uns. Ava semblait muette, du moins, très timide. Ce que dans un sens, Alec comprenait. Ce n'était pas vraiment quelque chose de sympathique, se retrouver à l'hôpital. Le journaliste du Times s'était alors donné un objectif : essayer de la faire sourire, lui faire oublier l'espace d'un instant, sa routine certainement très ennuyante. Quand Alec avait voulu savoir si quelques questions n'allait pas la gêner, la petite Ava avait légèrement froncé les sourcils. Elle se mordait la lèvre, certainement soucieuse de quelque chose. Reprenant un crayon de couleur rouge, elle avait coloré, ce qui semblait être le sol d'une maison. À côté, il semblait s'y trouver le corps d'une femme. De là, Alec avait compris qu'il s'agissait très certainement de sa mère, aux vues de ce que lui avait expliqué l'infirmière, quelques minutes plus tôt. Alec affichait une mine désolé, essayant de trouver quelque chose, pour lui changer les idées.

« Tu dessines avec beaucoup de détails. Tu veux en faire ton métier ? »

Voilà une question intéressante. Et si Ava avait déjà donné quelques renseignements sur ce tueur ? Avait-elle vu son visage ? Avait-elle déjà essayé de le dessiner pour en récolter quelques indices, et établir un portrait robot ? Ça, Alec n'en avait aucune idée. En réfléchissant, Alec se demandait si ses parents avaient pu connaître ce tueur, où du moins déjà le voir, quelque part. Histoire de récolter un indice ou deux, Alec griffonna une question, avant de tendre le bloc notes à Ava, avec son stylo : « Quel métier faisait ton père ? » Peut-être qu'avec ce genre de question, le journaliste allait se rapprocher de quelques théories. Du moins, il l'espérait.

[HRP : Je continue le sujet, sur des petits posts, pour aller de questions en questions, suivant l'inspiration que j'ai ]

Il fallait dire qu'Alec était plutôt impressionné par ce fait d'insérer énormément de détails dans ses dessins. La petite fille n'avait encore que sept ans d'après le corps médical, et déjà, Ava dessinait avec beaucoup d'imagination. Des souvenirs, du moins. Quelque peu macabre d'ailleurs. Enfin le fait de dire « quelque peu » ; c'était plutôt faible pour exprimer ce qu'elle ressentait. Le journaliste ne se doutait pas que la jeune Parker semblait encore très affectée par ce qui venait de lui arriver. Une injustice. Malheureusement, sur Quantico ces derniers temps, de nombreux tueurs en série avaient fait surface, dans le but de se jouer de la notoriété des fameux profilers, à travers le pays. Plus le temps passaient, et plus ces criminels passaient à l'action. Dans le simple et unique but de les destabilier, les faire croûler sous les enquêtes. Au fil de ces derniers mois, les habitants de la ville commençaient fort à le ressentir. D'ailleurs à ce propos, les équipes du Département des Sciences du Comportement, commençaient à se sentir presque dépassées par les évènements.

Entre les dossiers qui arrivaient par dizaines, et les journalistes qui eux se pointaient par centaines aux conférences de presse, c'était de plus en plus stressant. Alec se demandait comment certains agents pouvaient tenir le coup. Enfin ... Je m'éloigne là. Concernant donc les dessins de la petite fille, le journaliste lui avait demandé si elle comptait en faire un métier. Restant plutôt silencieuse, ou du moins très pensive, elle avait mis du temps à lui répondre. Le journaliste s'était soudainement rappelé qu'elle devait avoir eu un peu de mal à l'entendre. Lui lançant un air de compassion, il s'était dit qu'il allait s'appliquer pour la prochaine fois, en utilisant très certainement son bloc notes, pour que ce soit plus facile pour elle. Là, Ava avait hoché la tête négativement.

Notre journaliste avait donc compris que ce n'était pas la branche qu'elle avait choisie. La petite s'était d'ailleurs expliqué, en langue des signes. Un langage qu'Alec ne maîtrisait pas. Du moins, pas encore. Peut-être qu'il apprendrait pour justement lui tenir compagnie, s'il devait revenir la voir à l'hôpital. Alec était un journaliste, il posait souvent beaucoup de questions, certes. Mais étant un homme très proche des enfants, il savait aussi faire la part des choses avec eux, et préférait s'amuser en leur compagnie, juste le temps d'une heure ou deux pour leur faire oublier les petits tracas quotidiens, qu'ils pouvaient vivre à l'hôpital. C'était sûr que les examens, les questions des médecins, et les médicaments à prendre ou encore les piqûres à faire, ce n'était pas très drôle pour un enfant. Surtout de cet âge là, qui plus est, avait aussi perdu ses parents.

Bref, comme Alec ne semblait pas vraiment pouvoir déchiffrer le langage des signes, Ava l'avait aidé en saissisant son bloc notes et un crayon pour le lui expliquer. Peut-être que l'écriture de la petite fille ne semblait pas des plus soignées, mais au moins, le journalite l'avait comprise. Ainsi donc, Ava voulait exercer le métier d'avocate, comme sa mère pour aider les gens. Avec un grand sourire qu'il avait adressé à la petite fille, le jeune homme lui avait écrit que c'était un très bon choix. Et que dans quelques années, il était sûr qu'elle ferait une excellente avocate. Il voulait la mettre en confiance ? Bien sûr. Et il voulait aussi et surtout, lui remonter le moral, la faire sourire. Voilà pourquoi Alec s'était principalement rendu à l'hôpital, aujourd'hui.

La question d'après avait suivi justement, parlant de son père : Alec avait demandé à Ava quel métier il avait exercé. Question plutôt centrée sur un thème particulier et non des moins sensibles, au contraire. C'était tout l'inverse. Rassasser le passé, n'était pas vraiment une chose à faire, avec un enfant dans le cas d'Ava. Elle poussa donc le bloc d'Alec et quitta sa chaise en direction de son lit. Sous son oreiller, elle y avait récupéré une photo. Retournant auprès du journaliste, elle lui avait tendu la photo en question : on pouvait y voir son père en blouse blanche, accompagné de quelques collègues, dont Mike Davis, le chirurgien qui s'occupait de son dossier. Un homme que le journaliste, avait d'ailleurs croisé au détour d'un couloir. La petite avait désigné son père du doigt, sur la photo, plongeant ensuite son regard noisette dans celui du jeune homme.

« Je vois. Tu lui ressemble beaucoup. » Fit-il à Ava, avec une voix légèrement plus poussée que la fois précédente. Histoire qu'elle puisse sûrement l'entendre, cette fois. Lui rendant ensuite la photo, il aborda un tout autre sujet, pour détendre l'atmosphère, en écrivant une autre question sur son bloc notes : « Tu as trouvé des copains et des copines, ici pour jouer ? »

Depuis qu'il était arrivé à Quantico, Alec avait un but bien précis : en apprendre d'avantage sur les tueurs en série. Il n'avait d'ailleurs pas choisi cette ville, au hasard. Effectivement, cette grande ville de l'État de Virginie, regogeait de ce genre de personnage : des psychopathes, des violeurs, des sociopathes ... Et en tant que journaliste, fervent défenseur du bien, Alec voulait faire tout ce qui était en son possible, afin d'aider les gens. À ce propos, s'il était dans cet hôpital, c'était avant tout pour donner un peu de sa bonne humeur aux patients, qui pour la plupart, étaient des victimes. Il s'agissait d'hommes, de femmes ou d'enfants, qui avaient perdus des proches. Aujourd'hui notamment, le journaliste en voyait l'une d'elle.

Une petite fille à la surdité, presque légère. Elle n'entendait que certains sons, du moment que ceux-ci, étaient parfaitement audibles. Se mettant à la place de la petite Ava, Alec faisait de son mieux. S'adaptant à ses difficultés, il avait sorti son bloc notes pour lui écrire quelques phrases. Au fil des minutes qui passait, l'homme voyait que le dialogue passait bien avec l'enfant. Sans le nier, il l'appréhendait au début. Mais ça allait mieux maintenant. Certes, après avoir parlé de ses dessins, l'homme avait un peu dérapé avec la petite fille, essayant de lui parler de son père. Mais malgré tout, quand Ava lui avait montré une photo, Alec avait pu le voir. Il travaillait donc dans un milieu hospitalier. Le journaliste en fit même une remarque, haussant légèrement la voix, pour lui avouer qu'elle ressemblait beaucoup à son paternel, en lui rendant la photo. Cela avait d'ailleurs fait sourire la petite fille. Ce qui réchauffait le coeur d'Alec. En arrivant ici, il s'était fixé un objectif, en voulant faire partager sa bonne humeur aux gens.

Et avec la petite Parker, ça avait été réussi. En reprenant la photo, elle était retournée près de son lit pour la ranger sous l'oreiller et rejoindre Alec. Elle semblait détendue, et c'était tout ce que le journaliste voulait. Valait mieux se changer les idées et sourire un peu, quand on était dans ce genre d'endroit. Ce ne devait pas être facile tous les jours, avec les allées et venues du personnel de l'établissement. Reprenant donc ses questions, sur un thème plus abordable cette fois, Alec avait demandé à Ava si elle avait des copains et des copines pour jouer. À son âge, ce devait être important pour elle. C'était un moyen sûr de décompresser, comme je le disais plus haut. Elle pencha donc la tête pour lire la question sur le bloc du journaliste, et avait répondu positivement, en hochant la tête. Ce qui fit sourire Alec à son tour. Elle lui avait répondu par écrit, expliquant qu'il s'agissait même de la fille du Docteur Davis, qui suivait son dossier médical. Et effectivement, Alec avait entendu deux ou trois fois le nom de cette personne, lorsqu'il se trouvait encore à l'accueil. Ce type devait être très demandé.

La petite fille avait l'air heureuse, en sa compagnie. Et ça se sentait. Le journaliste eut d'ailleurs une idée, sortant son appareil photo numérique. Il le posa sur la table, puis avait ré-inscrit une proposition, plus qu'une question du moins. Les enfants, ça aimait beaucoup les photos. Et pour marquer leur première rencontre, il voulait lui proposer d'immortaliser le moment : « Tu veux faire une photo, avec moi ? » Il allait très certainement la faire imprimer, avec le service administratif, en dessous. Il aimait se sentir proches des enfants. Surtout ici, à l'hôpital. Il les sentaient fragiles et tristes parfois. Il essayait toujours de les dérider, les mettre en confiance, les soulager de leur douleur. C'était toujours mieux en étant aidé par quelqu'un.

En arrivant ici, le but d'Alec était de se montrer rassurant, compatissant. Sans pour autant tomber dans le cliché de la pitié. Les enfants dans le cas d'Ava, avait juste besoin d'un sourire, d'une présence amicale. Juste histoire de se changer les idées, l'espace d'un instant. En prenant donc connaissance avec la petite fille, Alec lui avait posé quelques questions. Des questions qu'il espérait pas trop insdicrète. Le jeune journaliste voulait juste se renseigner. Passer pour un confident. Parce qu'il était vrai qu'en étant patient à l'hôpital, on avait pas forcément envie de se confier au personnel de l'établissement. Bien que certains infirmiers ou docteurs, étaient tout de même disposés à les écouter. Ava avait l'air bien trop timide pour ça. Mais heureusement, Alec semblait la mettre en confiance. Ce qui le faisait sourire. Même quand ce dernier avait abordé un sujet sensible avec le métier de son père, pourtant décédé, la petite fille était allée récupérer une photo de son parternel sous son oreiller, médecin donc, aux côtés de quelques collègues. Alec l'avait faite sourire, quand il avait remarqué la ressemblance entre le père et la fille.

Après quoi, elle était retounée auprès d'Alec et l'homme lui avait demandé si - même à l'intérieur d'un endroit comme celui-ci - elle avait réussi à se faire des amis et arrivait à s'occuper. Effectivement, elle avait l'air d'avoir rencontré une autre fillette ici. Ce qu'Alec trouvait très bien pour la petite. Valait mieux se changer les idées comme on pouvait, dans ce genre d'endroit. Et en parlant de ça, le journaliste avait eu la bonne idée de sortir son appareil photo, en proposant à la petite de les prendre tous les deux. Pour immortaliser cette rencontre, et y mettre la photo près de son lit, accrochée au mur par exemple. Levant un pouce en l'air, arborant un joli sourire, Ava semblait être d'accord. C'est donc à se moment-là, qu'Alec avait réglé le minuteur sur l'appareil pour les prendre ensemble. Le journaliste adorait ce genre de choses. Il se sentait très proches des enfants. À ce propos, il espérait en avoir un - un jour - avec sa chère et tendre Izzy. Il allait certainement lui en parler, bientôt.

La photo fut prise donc, et Alec déposa d'ailleurs un baiser sur la joue de la fillette. Un signe démontrant tout son soutien et son amitié pour la jeune battante qu'elle était. Pour sûr ! Alec lui trouvait beaucoup de courage. Elle avait du mérite pour encaisser tout ce qui était arrivé. Et le journaliste la respectait et l'appréciait pour ça. Sans aucun doute, il savait qu'Ava s'engageait sur un chemin qui l'emmenerait très loin. Son avenir était plus que prometteur. Le journaliste du Times trouvait juste dommage que ses parents ne soient pas là pour l'accompagner. Mais sans le moindre doute, elle allait trouver le moyen de réussir sa vie autrement.

Alec regarda ensuite sa montre, pour s'aperçevoir que cela faisait maintenant presque trois heures qu'ils étaient ensemble. Or, il avait encore plein de choses à faire, et l'après midi défilait. Il allait devoir s'en aller. Et en avait informé la petite fille, d'une mine désolée. En partant, il allait faire développer la photo en lui promettant de la lui ramener très vite. Ce soir, il allait repasser à l'hôpital. Il le lui avait promis. Il lui carressa l'épaule, en lui adressant un grand sourire. Outre le fait qu'il allait repasser en vitesse ce lendemain, il espérait bientôt revoir la petite.

[HRP : Je pense avoir fini le sujet pour ma part. Tu pourras le clore si tu veux Au plaisir de faire un autre sujet avec toi, bientôt. Avec Alec de retour ou un autre de mes personnages ]