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La proie, le chasseur, et le sauveur... partie de chasse entre les tombes [Dexter Rader]

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MessageSujet: La proie, le chasseur, et le sauveur... partie de chasse entre les tombes [Dexter Rader] La proie, le chasseur, et le sauveur... partie de chasse entre les tombes [Dexter Rader] EmptyVen 7 Déc 2012 - 16:35

L'ombre du loup géant s'étirait à travers l'obscurité du bois, sous la pâleur grise de la lune, les branchages morts s'agitaient dans le vent, mêlant les murmures de son souffle spectral au grondement de la bête, pourchassant sa proie. S'enfuyant à travers la forêt, elle trébucha soudain sur la racine qui emprisonna son pied en ses crocs de fer. Un nuage effilé voilant à peine l'astre en dévoila sa lumière, l'espace d'un instant, plongeant son rayon d'argent sur la bête, ses yeux, deux orbes de feux, resplendirent dans la toison noire de sa fourrure épaisse, la lumière effleura les mâchoires acérées dégoulinante de salive et de sang…

Je m'emparai de la télécommande et éteignit brutalement la télé, mon cœur n'avait fait qu'un bond dans ma poitrine creuse, un écran neigeux grésillant vint remplacer l'horrible film. J'appuyais de nouveau sur le bouton rouge, fébrile, l'écran devint noir, et le silence absolu. Je scrutai la pièce vide, regardant partout, cherchant dans le moindre coin d'ombre, reculant peu à peu dans l'angle de l'entrée, mon souffle s'affolant. J'étais seule pourtant. Jack avait été appelé en urgence, Delphine avait un empêchement pour venir s'occuper de moi, peut-être est-ce qu'elle avait pu se libérer, et qu'elle était venue, sinon pourquoi la télé marchait… Je voulu appeler pour demander si il y avait quelqu'un, je ne voyais pas pourquoi Delphine me ferait une blague pareille, non, elle n'aurait jamais cherché à me faire peur comme ça, elle savait combien j'étais facilement impressionnable. Je me grattais la gorge, cherchant à crier, mais rien ne vint, entrouvrant les lèvres, l'air s'y engouffra, glacé, ma voix demeurait paralysée à l'intérieur de moi-même. Mais quelque chose n'allait pas… Et si… si c'était dangereux ? Une idée s'insinua en moi, une terreur, qui une fois seulement envisagée, imaginée, pris le pas complètement et irrévocablement sur ma raison. Je l'imaginai déjà, bondissant sur moi, il se serait tapis dans l'ombre comme un loup, profitant de voir la terreur naitre sur mon visage à mesure que je comprenais qu'il était là, qu'il m'avait retrouvé. C'était faux, c'était impossible, j'étais en sécurité, oui mais Jack n'était pas là, et j'avais peur… Il n'y avait personne, personne, mon imagination me jouait des tours, me dis-je, sur le coté droit je vis un rideau s'agiter dans le vent, malgré les fenêtres fermées. Non, j'avais trop d'imagination, la psychologue m'avait expliqué quelque chose comme ça, dès que j'avais trop peur, mes émotions pouvaient prendre le pas sur la réalité. Je fermai les yeux, une seconde, cherchant à me calmer, essayant de reprendre le contrôle. Je comptai dans ma tête, lentement, essayant de caler ma respiration saccadée sur le rythme régulier et de plus en plus lent du décompte…

Un bruit sourd, comme un choc, dans le noir. Je bondis, rouvrant les yeux brutalement, la lumière s'infiltrait à travers la fenêtre, faiblement, il faisait si sombre dehors, le ciel était lourd, orageux, noir, malgré qu'il ne soit encore que l'après-midi. Mon instinct vacillait entre deux choix, se tapir sous un meuble, recroquevillée, en attendant le retour de Jack, ou s'enfuir, courir loin de la menace. Je n'eu pas le temps de réfléchir, la terreur gagnant du terrain, que je me trouvai déjà dehors, fonçant dans les escaliers, puis déboulant dans la rue, le vent qui faisait tourbillonner les feuilles mortes sur la chaussées me glaça soudain, comme un coup de poignard, me transperçant de part en part. Mon cœur sursautait à chaque instant, ma respiration s'étouffait dans ma cage thoracique comprimée par la peur. Je regardai autour de moi comme un animal blessé, cherchant la moindre menace. Je me mis à courir, cherchant à mettre le plus de distance possible entre moi et l'ombre imaginaire qui me poursuivait, mes anciens réflexes de survie firent leur œuvre, et je fonçai à travers les rues, changeant à chaque intersection, pour perdre mon poursuivant, je ne respirai plus, je courrai, le plus vite possible, fendant le vent, ma longue robe violette volant à ma suite. Soudain à bout de souffle je m'arrêtai dans une petite rue, posant ma main contre un mur pour m'aider à ne pas m'effondrer. Mes joues étaient rouges de l'effort, le reste de ma peau blanc comme un fantôme, mes yeux pleins de larmes qui éclatèrent soudain sur mon visage, tandis que j'observai le vide autour de moi. Il n'y avait personne, il n'y avait jamais eu personne, qu'est-ce qui m'avait pris de prendre peur comme ça ? De me laisser manipuler par ma propre peur, qui me faisait voir des ombres en pleine lumière. J'étais incapable de faire le chemin inverse, j'avais couru sans voir, je m'étais perdue, sortant dans la rue dangereuse, alors que j'étais en sécurité à la maison. Jack allait être furieux, il allait me chercher partout. Paniquée, je faillis m'effondrer par terre, lorsque détournant mon visage du rectangle de lumière, entre deux gigantesques murs de pierres rouges, je croisais le dessin effilé d'une silhouette sombre se découpant sur l'ombre de la ruelle proche. Je me figée. Puis clignai des yeux, deux fois. Etait-ce un mirage ? Ou un étranger se tenait bien à une dizaine de mètre, me fixant, immobile. C'était une hallucination, c'était certainement ça, c'était rien, j'allais rentrer chez moi. Ici il n'y avait personne, mais dehors, je trouverai bien quelqu'un, j'irai voir un policier, et je lui demanderai de m'aider à rentrer chez moi, un policier comme Jack qui me ferait pas de mal. Et si je trouvai pas de policier, j'aurais qu'à rentrer dans un magasin, dire que je me suis perdu, et demander d'appeler au bureau de Jack pour qu'il vienne m'aider. Jamais j'oserai parler… surtout à un inconnu et dans l'état d'angoisse et de peur extrême où j'étais. Mais je devais faire quelque chose, j'avais fait une grosse bêtise en m'enfuyant comme ça, fallait que je répare avant qu'il ne soit trop tard, avant que Jack rentre à la maison et la retrouve vide. Je détournai mes yeux de la silhouette, elle n'existait pas, c'était ma tête, qui me faisait imaginer des choses, à cause de la peur, à cause du traumatisme, mais ça allait maintenant, c'était fini. J'avançai dans la rue, jusqu'à l'intersection, et continuai vers les la droite, cherchant des yeux quelqu'un susceptible de pouvoir m'aider, mais tandis que je marchais, essayant de garder un pas lent et assuré, malgré mon aspect terrifié, j'avais le besoin irrépressible, mais que je tentai de retenir, de regarder derrière mon épaule. Je fis quelques mètres, avant de me retourner, n'en pouvant plus.

Elle se tenait là, à une vingtaine de mètres que moi. Cette fois je la voyais dans la faible lumière filtrant à travers les nuages opaques. C'était un homme grand, mesurant dans les 1 mètre 85, beaucoup trop pour moi, d'une trentaine d'années, les yeux étrangement rouge, presque révulsés, ses cheveux châtain cuivré en bataille tombant jusqu'à sa nuque, vêtu d'un bluejeans troué et délavé, et d'un vieux sweets marron. Il me fixait, ses yeux à la fois vides, comme voilé par la folie, mais en même temps, intensément concentré sur moi. Son visage était pâle, livide, sans expression, il portait une barbe de trois jours, une chaine avec une tête de mort pendait à son cou, je repérai un tatouage à son poignet gauche, avant de le voir serrer les poings, ses yeux s'éclairèrent, et ses lèvres pleines de coupures et de plaies décharnées s'étirèrent en un sourire terrifiant. Je ne pouvais pas de façon certaine dire qu'il s'agissait de la même silhouette que dans la petite rue. J'avais peut-être peur de tout très facilement. Et ça se trouve le junkie shooté aux amphétamines devant moi ne me voulait absolument aucun mal malgré la fixation qu'il faisait sur mon corps, et l'expression inquiétante que venait de prendre son visage. Mais en tout cas j'étais sûre qu'il était bien réel, que mon esprit n'était pas entrain d'imaginer un monstre sorti de mon enfer personnel, qu'il était probablement dangereux, en tout cas un étranger menaçant et pas digne de confiance, et qu'il faudrait mieux que je me tire.

Soudain, je détalais, prenant mes jambes à mon cou, un brusque afflux d'adrénaline me faisant reprendre mes forces, alors que mes membres paralysés étaient tout en coton. Je couru, reprenant encore une fois les mêmes réflexes qui m'avaient plusieurs fois sauvés, mais aussi mis en danger. Et il le savait, il connaissait cette tactique de survie dans la rue, il avait l'habitude, j'étais de son genre de proie, mis à part que moi, depuis, j'en étais sortie de la rue, et que je vivais avec un policier du FBI, en sécurité dans un appart dont je venais de m'enfuir juste à cause d'un bruit qui m'avait fait peur... Il me suivit à travers le labyrinthe des rues, courant bien plus vite que moi, je cru parvenir à l'égarer l'espace d'un instant, mais c'était comme si il prévoyait mes déplacements brusques prévus pour le perdre, il me prit à revers, surgissant de là où je pensais me réfugier. Il me poussa à me rabattre dans une autre rue, pourquoi est-ce que je ne criai pas à l'aide ? Et pourquoi quand il faisait mauvais temps un jour de semaine il n'y avait personne dans les rues ? Et pourquoi le peu de gens qu'il y avait dehors se fichaient de voir une gamine se faire poursuivre par un fou dangereux ? Je connaissais ces personnes là, qui n'en avait rien à faire, qui ensuite accusaient les victimes, et récompensaient les coupables, le genre qui m'aurait bien fait enfermer à l'asile, en disant que j'étais folle et qui aurait bien dit du type qu'il me suivait qu'il était victime de sa propre dépendance, et qu'il n'avait pas pu se contrôler. Je commençai à comprendre le système. Je voulu pousser un cri, appeler à l'aide, mais ma voix restait désespéramment bloquée dans ma gorge. Je couru le long d'un mur blanc délavé, puis m'engouffrai entre les grilles hautes d'un portail entrouvert. Je bloquai l'espace d'un instant, figée sur place, observant le lieu dans lequel il m'avait entrainé à travers notre course poursuite. Il n'y avait personne ici, tout était vide, silencieux. Si, il y en avait du monde, enterrés à six pied sous terre pourrissant dans des cercueils de fer. Ici, tout avait l'air plus obscure, sous l'ombre géante de l'église qui se penchait sur ses morts. Les ténèbres du ciel semblaient s'accroitre, pour former une tornade noire, nous encerclant dans son néant de lumière. Je contemplai avec une fascination horrifiée les interminables rangées de pierres marbrées grises, parsemé de fleurs blanches, ou de lierres et de mauvaises herbes selon. J'entendis le bruit de ses pas juste derrière moi, je ne regardai même pas, et m'élançais à travers l'allée. Il m'avait rabattu par ici, parce que c'était un endroit isolé, mais il y aurait peut-être quelqu'un, ou sinon, je savais me cacher, et si il voulait profiter du terrain pour s'en prendre à moi, je pouvais aussi en profiter pour me défendre. Les ombres des vieux arbres se succédaient sur le gravier crissant sous mes pas, je l'entendais courir derrière moi, il me laissa prendre un peu d'avance, puis de nouveau, je sentis qu'il gagnai du terrain, alors que nous nous perdions dans le grand cimetière. Ou plutôt je me perdais, lui avait plutôt l'air de s'y retrouver. Mon souffle était haletant, difficile, mes yeux embués par mes larmes qui n'avaient pas cessées de s'écouler. Et évidemment, il n'y avait absolument personne.

Je virai à gauche, vers des allées où se trouvait plusieurs mausolées et cryptes, escomptant me cacher entre deux monuments, à moins qu'ils s'en serve pour s'attaquer à moi sans être vu. Je me glissais entre l'un d'eux, passant d'une allée à l'autre, et serpentant ainsi entre plusieurs cryptes dans l'espoir de réussir à l'égarer. Je trébuchai soudain sur une racine où mon pied s'emprisonna, je tombai par terre, mettant mes mains en avant pour amortir ma chute. Je l'entendais, son souffle saccadé, juste derrière moi. Je me retournai, il était là, je dégageai vite mon pied et reculai en arrière, rampant au sol sur mes coudes, j'étais acculée à la pierre blanche d'un mausolée qui nous tournait le dos, coincée entre deux allées. Il souriait, d'un large sourire heureux, son regard ne cessait de me fixer. Affolée je me roulai en boule pour me protéger, serrant fort mes jambes entre elles, mes genoux collés à ma poitrine. Mes yeux rougis par les larmes me supplièrent, terrifiée je n'arrivai plus à respirer, je voulais le supplier de ne pas me toucher, de ne pas me faire de mal, mais j'étais incapable de prononcer le moindre son. La terreur s'amplifia, tandis que je me rendis compte de ce qui risquait de se passer, par ma faute, de ce qu'il risquait de me faire, alors que si j'étais restée en sécurité à la maison… Je me recroquevillai contre le pierre glacée, tout mon corps tremblait, il faisait si froid. Je ne voulais pas, je ne voulais pas que ça arrive, je voulais pas que ça recommence, pas ça, j'avais appris depuis si longtemps à fuir, pour me protéger, me protéger des autres, les empêcher de m'approcher, de me toucher, de me faire du mal. J'avais lutté pour survivre. Et tout allait s'effondrer de nouveau. Alors que j'avais trouvé Jack, que j'avais trouvé une famille, quelqu'un qui m'aimait et me protégeait, qui m'avait soigné, qui veillait sur moi, qui m'avait offert sa protection et son réconfort.

- Tu ressembles à un ange…

La voix froide et amusée se perdit dans un ricanement lugubre. Le sourire mauvais l'homme s'approcha de moi, posant sa main sur la pierre froide, tout près de mon épaule. Je sentais son odeur, elle me répugnait. Le bruit de mes sanglots s'amplifia. Je l'observai entre les mèches de mes cheveux s'apprêter à faire un mouvement vers moi, pour me toucher, profitant encore une seconde ou deux de la capture de sa nouvelle proie avant de se jeter sur elle. Hors de question. L'homme qui m'avait séquestrée durant toutes ces années m'avait appris à n'être plus que son objet, à endurer ses sévices, à lui être soumisse, et obéissante, il m'avait appris la souffrance, la terreur, m'enfermant dans la plus noire des solitudes, me gardant enchainée comme un animal en cage, se servant de moi pour assouvir tous ses plus monstrueux désirs. Depuis, j'avais appris d'autres choses, grâce à Jack mais aussi aux amis que j'avais rencontré quand j'avais quitté cette prison horrible, qu'on m'avait sorti de la rue, pour m'offrir le droit d'être protégée, soignée, aimée, dans un endroit où je pouvais me sentir en sécurité, où je pouvais me reposer, dormir sans crainte, manger et boire, et me laver, sans attendre que le monstre qui me retenait captive m'autorise à ne pas mourir de faim ou de soif. On m'avait appris que je n'appartenais à personne, que je n'avais à être soumisse, l'esclave, ou le jouet personne, que je n'avais pas à faire, ni à subir, quoique ce soit qui m'aurait fait du mal ou que je ne voudrais pas, que j'étais libre, que je pouvais faire confiance aux gens qui voulaient m'aider, que personne n'avait le droit de me faire du mal, ni même de lever la main sur moi, de me toucher, sans mon autorisation, que c'était moi qui décidais de mon corps et personne d'autre, que j'avais le droit de vivre, d'être heureuse, de ne pas avoir constamment peur, de pouvoir voir la lumière, de pouvoir sortir dehors, de ne plus jamais porter des chaines.

Ce n'était pas évident, j'étais comme coupée en deux, une partie, l'ancienne Lili, dont je ne pourrais jamais me défaire complètement, le traumatisme été trop important pour que je puisse m'en remettre entièrement, et l'autre Lili, une nouvelle Lili, encore jeune, terriblement fragile par rapport à sa jumelle. L'une des Lili faisait encore des cauchemars toutes les nuits, devait encore lutter à chaque fois qu'elle fermait les yeux, ne pouvait pas sortir un seul mot, n'avait confiance en rien ni personne et craignait tout le monde, était si renfermée sur elle-même que parfois même Jack, la personne la plus proche et de confiance qu'elle avait, ne pouvait pas l'approcher, elle agissait encore beaucoup par instinct, se cachait sous des meubles quand elle avait peur, ne supportait pas de voir son reflet dans le miroir, refusait parfois de se nourrir, avait honte d'elle-même, de son corps, de ce qu'elle était, se haïssait, voulait sa mort, se sentait sale, et monstrueuse, fuyait les autres et le monde, était encore conditionnée à la soumission, obéissant sans réfléchir au moindre ordre qui lui était donné… L'autre Lili parfois arrivait à bien dormir, ne dessinait pas toujours des dessins sombres et horribles, mais il lui arrivait aussi de faire de belles peintures pleines de couleur qu'elle accrochait dans sa chambre, supportait mal d'être seule, faisait confiance à ses proches amis, ne craignait plus Jack, était capable de sourire et de rire, réussissait se laisser approcher à force de concentration et de gros efforts sur elle-même, se rebellait contre l'autorité, façon pour elle de sortir de cette situation de soumission où elle avait été enfermée… Les choses n'étaient pas faciles du tout, et je n'étais pas encore guéris de tout ça, ça prendrait du temps, des années. J'étais encore faible, et je me battais chaque jour, je m'accrochai. Tout était tellement flou autour de moi, ce monde m'était si inconnu, hors de la prison grise où j'avais été retenue, j'avais peur, tout était si étrange, je n'arrivai pas à concilier les deux personnalités qui s'entretuaient en moi, je n'arrivai pas à dépasser les horreurs qui me terrifiaient tant. C'était dur d'avancer, alors que je ne comprenais rien, que mon instinct et mon esprit luttaient pour me contrôler. Je n'avais rien à quoi me raccrocher. Si, j'avais Jack. Delphine, le docteur, Kate, la psychologue… Tous ces gens qui m'avaient aidé et ne m'avaient jamais fait de mal.

Mais, malgré tout cela, tout ce que je ressentais, malgré le sentiment d'être complètement perdue, et terrifiée par cette vie, de ne rien y comprendre. Il y avait une chose en tout cas que je savais. Que je ne supporterai plus jamais ça. Je ne laisserai plus jamais personne s'emparer de moi, me faire du mal, m'obliger à ces choses. Je m'écartai juste avant que sa main ne s'abatte sur moi, me faufilant sur le coté, je voulu m'échapper, m'apprêtant à courir aussi vite que je le pourrai. Mais je ne pouvais rien, face à des hommes plus grands et plus forts que moi et qui avaient décidé de me faire du mal, de renier mon existence, mon humanité, pour leur propre plaisir, sans se demander jamais si leur petit jouet terrifié avait une volonté, une conscience, ou une âme. Il s'empara de mon bras, le serrant très fort sans jamais le relâcher, et me tira vers lui, me plaquant contre la pierre qui cogna dans mon dos. Je cru que j'allais mourir.
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