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Quand la confiance règne tout va (lili)

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Jack Sutton
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MessageSujet: Quand la confiance règne tout va (lili) Quand la confiance règne tout va (lili) EmptyLun 3 Déc 2012 - 21:28

Des semaines et encores de semaines à venir voir Lili. J'étais toujours attentif à elle et à ce qu'elle voulait...même si elle ne savait pas encore ses goûts. Je voyais Gillian régulièrement pour tenter de tempérer mon côté casse-cou pour éviter justement à Lili de me perdre et ainsi retourner à la case départ. Je n'avais pas encore expliquer à Lucy la venue de Lili voulant la protéger (peut-être un peu trop) de rencontrer trop d'inconnus. L'histoire de la jeune fille n'était pas banal et je voulais risquer le moins possible un choc et une vive réaction. Bien sûr j'avais téléphoné à ma gentille maman pour lui en parler et elle était heureuse comme pas une mais déchanta vite quand j'expliquai l'histoire de la jeune fille. Elle s'inquiéta donc non pas pour son fils mais pour la jeune fille. "Jack, tu es seul et s'il t'arrivais quelque chose?" fut ses paroles. Je la rassurai mais j'avais bien l'intention de lui demander de venir la voir et ainsi lui présenter mais bon c'était pas pour tout de suite.

J'avançai tranquillement mais sûrement avec le docteur Walker. Il me mettait souvent en contexte et corrigeait un mot ou une phrase pour valider la venue de Lili dans ma vie. Le docteur était gentil et patient et très honnête avec moi. Bien que je n'en avais pas besoin en tant quel tel j'appréciais le geste et toujours il me regardais en face comme pour que chaque mot soit compris et enregistrer. De ce fait il m'apporta que la jeune fille devait avoir une vie sociale voir des gens et autres trucs du genre. J'étais d'accord mais on s'entend qu'elle avait à peu près peur de tout non? J'avais apporter quelques vêtements pour qu'elle se change car j'avais repérer un parc non loin et malgré qu'il y avait des gens il était tranquille et paisible. J'avais même préparer un petit repas que pour nous deux rien d'extraordinaire. Des sandwichs, des fruits, du fromage et des breuvages. J'arrivai donc à l'aile où Lili était et aussitôt je fus saluer chaleureusement par le personnel. La nouvelle n'était pas resté secrète longtemps et déjà il me prenait pour "le papa de Lili" en fait ça me faisait drôle de me faire dire ça. Je toquai à la porte et tout sourire j'entrai avec le sac à dos pendant au bout de ma main.

- Coucou petite! Comment ça va aujourd'hui? Écoute j'ai une petite surprise pour toi.


Je sorti un paire de pantalon en coton tout neuf et tout propre ainsi qu'un chandail et un manteau. Je disposai le tout devant elle et la regardai tendrement. Je lui souris voyant qu'elle ne comprenais pas trop que là je lui apportait des vêtements.

- Tu vas t'habiller et on va sortir un peu prendre l'air. Il y a un petit parc tout près. Tu seras toujours avec moi et en plus j'ai préparer le repas qu'est-ce que t'en pense?

J'étais tout content moi de passer un long moment avec elle... et j'espérais qu'elle n'irait pas se cacher sous le lit parce que là ça serait encore plus compliqué de la faire sortir...
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MessageSujet: Re: Quand la confiance règne tout va (lili) Quand la confiance règne tout va (lili) EmptyMar 4 Déc 2012 - 2:28

Le temps. Les jours, les mois, les années, le temps est réglé comme une horloge, les secondes suivent son inexorable course, 60 secondes par minute, 60 minutes par heure, 24 heure par jour, 30 jours par mois, 12 mois par année. Soit 8 760 heures, 525 600 minutes, et 31 536 000 secondes, et pas une seule foutue montre. Ici, dans la petite chambre blanche, je voyais passer le temps, l'aiguille transperçait ma peau, son tic tac incessant, faisait tourner le monde. Mais surtout, je voyais passer le jour et la nuit. Rien à faire d'une aiguille qui tourne en rond. Mais la lune, et le soleil, le jour et la nuit, qui s'inversaient, revenaient, se complétaient et s'entrechoquaient continuellement, c'était tout autre chose qu'un bout de plastique qui tourne. Deux années, sans compter le temps interminable passé dans une cellule d'isolement enfermée dans cette foutue camisole pendant l'année d'horreur juste avant celles de tortures et d'enfer, deux années, sans jamais revoir la lumière du jour. J'avais perdu tous mes repères, dont celui du temps, qui ne voulait plus rien dire pour moi, sauf que la vie était beaucoup trop longue et épuisante ainsi. Dans le noir sans fin, je ne pouvais même plus savoir quel jour, ni même quel mois nous étions, je ne savais plus si il faisait jour, ou si il faisait nuit, pour moi, il faisait toujours nuit, une interminable et douloureuse nuit.

Je me souvins du dernier jour. Le tout dernier. Passé à attendre. Le temps n'existait plus pour moi, il était mort dans l'obscurité, j'étais seule, j'avais faim, j'avais mal, j'avais peur, j'avais froid. Le temps n'existait plus, mais ses signes poussés à l'extrême le faisait redevenir plus tangible. Je mourrais de faim. D'habitude aussi je mourrais de faim, et de soif, mais là, ce n'était pas habituel, c'était plus que de la faim, ou de la soif, ça dévorait mes entrailles, j'étais si affaiblis, que je ne tenais plus debout, et toujours ses ténèbres, seule, tendant l'oreille dans le noir, pour entendre un bruit, un pas, un grincement, un choc. Mais il n'y avait rien de tout cela. Allait-il me laisser mourir comme ça ? J'ignorai combien de temps s'était passé depuis notre dernière visite, mais il ne me laissait jamais plus de trois genre sans boire ni un peu de nourriture, il revenait toujours, pour faire du mal, dans la petite prison noire, puis après il me donnait un peu d'eau, et du pain, si j'étais trop faible pour survivre encore à ses tortures. Mais là, j'avais l'impression que ça faisait beaucoup plus longtemps. Je ne me tenais plus assisse dans un angle de la pièce, ou sous le lit, roulée en boule, dans la cellule, j'étais à bout de forces, allongée sur le lit, je tremblais comme une feuille, tout mon corps vibrait, ici il devait bien faire dans les 10 degré, et ma robe était arrachée en lambeaux, dévoilant presque tout mon corps sous ces quelques bouts de tissus sanguinolent. Je gardais les yeux clos, pour économiser des forces, et puis, il n'y avait rien à voir, je ne voyais rien, absolument rien, je n'entendais rien, c'était pas habituel. Vous savez, des fois, vous sentez cette chose, près de vous, dans une situation où tout va très mal, où ça devient très dangereux, vous la sentez, cette présence, sombre, qui vous tourne autour. Je l'avais déjà sentie, une fois, il y a très longtemps, quand la cendre et la fumée ont dessiné tout autour de moi son visage d'ossements et de chairs mortes. Quand elle est là, vous savez, que vous allez mourir. Avec la faim, je voyais comme des choses étranges, en moi, dansant avec le vent, des ranges de sables noirs plongeant comme un aigle à l'œil vitreux d'un jaune morne, sur le corps enchainé d'épuisement. Faible, j'étais faible, trop. Pourquoi me serais-je raccrochée à la vie ? Pour quelle raison obscure ? L'instinct humaine peut-être, ou plutôt l'instinct animal, l'autre m'avait été arraché, j'avais été déchu de mon humanité, et livrée aux lions. Je m'étais trainée jusqu'à la porte, à bout de forces, mais elle était fermée par un verrous, et c'est lui qui avait la clé, il était le maitre absolument de mon existence, de moi. Je secouai la poignée de toute mes forces, mes sanglots éclatant sur mon visage en pluie de larmes glacées. Je m'accrochai à cette poignée, tandis que mes jambes de chiffon glissait sur le sol, ne parvenant plus à soutenir ce petit corps, accroupie contre le pan de métal, je m'écroulais, à bout. J'étais restée là, des heures, errant dans les hallucinations obscures de mon esprit suffocant, de temps à autre un sursaut me ramenait à la surface de mon subconscient, tandis que mon cœur et ma respiration marchaient au ralentis. Quand l'adrénaline et l'instinct de survie me faisaient reprendre assez de forces pour tenir éveillé, je secouais cette porte, je jetai mon épaule endolorie par tous les bleus qui la tapissait contre le battant, espérant réussir à faire bouger ses gongs. Personne ne viendrai me sauver, je le savais, tout ce temps, personne n'était jamais venu me chercher, j'étais toute seule, abandonnée. J'étais morte à l'intérieur, et quand mon cœur s'apprêtait à cesser de battre, je m'accrochais jusqu'aux sang à cet instinct, cette volonté incompréhensible de survivre.

J'avais du mal encore, à prendre conscience du temps. Mais ce que je savais, c'est que ça faisait déjà longtemps que j'étais ici, dans l'hôpital tout blanc où la lumière fait mal aux yeux. Plus d'une semaine, deux ? Plus ? Je me sentais seule, mais c'est vrai que je l'étais moins qu'avant, Jack était là presque tous les jours, puis il y avait Delphine aussi, mais qui allait mieux maintenant, elle sortait de l'hôpital, j'avais peur de pu jamais la revoir, est-ce qu'elle allait m'oublier ? Il y avait la psychologue qui était gentille, même si c'était difficile quand elle venait me voir parce qu'elle me posait des questions qui me faisaient peur, les infirmières, puis le docteur, il m'effrayait toujours un peu, mais je l'aimais bien maintenant, je lui faisais un peu confiance, et je le laissais m'approcher parce qu'il me faisait pas de mal. Si seulement Jack pouvait venir, quand il était pas là, j'avais l'impression que je le reverrai plus jamais, c'était bête, alors qu'il revenait toujours, comme promis, mais j'étais terrifiée à l'idée qu'il m'abandonne, il était tout ce que j'avais, c'était lui qui me protégeait quand j'avais peur, ou mal.

Enfin, le verrou avait sauté, il était vieux, il tressautait contre la porte, de plus en plus fort, et puis à un moment il s'était cassé, à force de coups d'épaules contre la porte. Elle s'ouvrit à moi dans un bruit d'arrachement et un long grincement avant d'aller cogner contre le mur. Terrifiée je m'étais réfugiée sous le lit, c'était stupide, il n'y avait que moi, mais d'habitude, quand cette s'ouvrait, dans son long grincement, il apparaissait juste derrière, sa silhouette se profilant en une ombre monstrueuse. Cachée à plat ventre, les cheveux tombant sur mon visage, j'observai entre les mèches sales et grasses l'entrebâillement sombre. Tendue comme un arc, la douleur, la faim, et la soif, brulait comme des charbons ardant sous ma peau, dans ma chaire, et dans mes organes, mais l'instinct de survie, et la terreur, était les plus forts. Je tendis l'oreille, écoutant, pendant de longues minutes le silence, entrecoupé de ces petites bruits de pattes s'entrechoquant sur les tuyaux, faisant résonner leurs voix comme des chants venus tout en bas sous la terre. Mais il ne s'était rien passé, il n'y avait rien eu. Seulement le silence, le vide, l'obscurité. Epuisée je m'étais écroulée de nouveau, sombrant encore une fois dans les limbes. A mon réveil, je constatais que rien n'avais bougé, toujours seule, toujours dans le noir, toujours porte ouverte. J'avais donc avec le peu de forces et de courage qu'il me restait décidé de sortir sans l'autorisation du monstre, quitter la cellule, m'attendant à tout moment qu'il surgisse, me prenant au piège, pour me battre à mort. J'avant avancé tout doucement, dans le couloir, à quatre pattes, frôlant le mur. Je crois, que je réalisais pas très bien ce qui se passait, il n'y avait plus rien de rationnel en moi, tout était flou, teinté de tellement d'horreurs, je n'arrivais plus à réfléchir ou à penser. J'avais poussé une autre porte, là où j'avais trouvé un peu d'eau et de nourriture, c'était la cuisine sommaire qu'il avait aménagé dans le sous-sol prison, j'avais mangé le peu que j'avais trouvé, très peu, mais déjà quelque chose depuis les jours où je n'avais eu le droit à rien. Lorsque je m'étais réveillée de nouveau, j'étais là, au milieu du couloir, toujours vide et noir. En relevant la tête je discernai un éclat brillant, l'escalier, je n'en pouvais plus, j'étais trop faible, pour monter ses marches, j'aurais du me laisser mourir, si seulement je n'avais pas manger tout à l'heure… J'avais retardé la mort en mangeant. C'était mal. J'aurais du laissé faire les choses, naturellement. C'était naturel, de laisser les gosse mourir comme ça, hein ? C'était juste ? C'était quoi alors ? Je le méritais ? Est-ce qu'un jour quelqu'un aurait fini par retrouvé mon squelette abandonné ? Ou aurais-je pourri ici, et disparue sans laisser de trace, ignorée par le reste du monde, qui fermait les yeux sur ce qui gisait dans ses entrailles. Pourquoi personne n'était venu me chercher ?

J'avais la tête un peu penchée, concentrée sur le dessin de l'oiseau aux grandes plumes toutes blanches, avec sa petite crête rigolote sur la tête, il avait un petit bec pointu, et ses yeux d'un jaune vif. Un bruit attira immédiatement mon attention, j'avais refermé et repoussé le carnet devant moi, ma main s'était posée sur le drap, et j'étais prête à bondir du lit au moindre signe de danger, j'avais les yeux rivés sur la porte où l'on venait de toquer. Je n'aimais pas trop les portes, et ce qu'elles pouvaient cacher. La poignet s'était abaissée, et elle s'ouvrit laissant apparaitre Jack, je me détendis et lui souris, je remarquai le sac à dos qu'il tenait à la main, et son sourire énigmatique, un de mes sourcils se souleva légèrement, je le regardai interrogative, tout en étant si heureuse qu'il soit venu aujourd'hui, qu'il m'ait pas abandonné, il était toujours comme un rayon de lumière quand il venait, un vrai, pas un qui brulait les yeux, un rayon tout doux, qui réchauffait et rassurait.

C'était comme regarder le soleil, droit dans les yeux, si près, que ma rétine sembla se consumer immédiatement. Je n'avais pas eu le droit à un seul rayon de lumière depuis deux longues années. J'étais restée dans la nuit enfermée, tout ce temps. Mes yeux étaient d'un rouge écarlate, ma peau d'une blancheur cadavérique, mon corps frêle tremblait de tous ses membres, tandis que je contemplais pour ce qui semblait la première fois depuis si longtemps, le soleil, me dévoilant sous ses rayons d'or qui m'aveuglait ce monde du dehors si inconnu et étranger. J'avais reculé d'un coup, refermant la porte dans un claquement sourd, me renfermant dans les ténèbres. J'avais passé du temps, devant cette porte, sans oser la franchir vraiment, je la rouvrais parfois, mais n'osait jamais la franchir, comme si le ciel, ou même pire, aurait pu me foudroyer sur place si seulement le bout de mon nez en avait dépassé. Et puis, un jour, je l'ai fais, cette fois, je l'ai fais. J'ai rouvert la porte, en grand, je me suis caché les yeux sous mon bras, et je suis sortis, dans la lumière du soleil, j'ai échappé à ma prison, et je suis revenue dans le monde qui ignorait totalement mon existence, pour qui j'étais invisible, pas même morte, ni vivante, pour qui je n'étais rien.

Jack avait l'air enjoué, une Lili un peu plus normal, en le voyant entrer, aurait couru dans ses bras pour avoir un câlin en criant un " Jack ! " joyeux et heureux. Mais d'un je ne supportais pas les contacts, même si avec Jack ça allai un peu mieux mais bon c'était bien l'un des seuls, de deux je ne pouvais pas parler, même si j'avais déjà fini mon premier carnet à dessin, et de trois je n'étais ni joyeuse ni heureuse, ça, j'en étais incapable, j'en avais pas le droit. Je restais donc là, sur mon lit, assisse en tailleur, et non pas recroquevillé, ce qui n'était pas rien quand même. J'allais répondre par mon système habituel de signes et de gestes, quand il poursuivit sa question en me dévoilant qu'il me réserve une surprise. Une surprise ? Quel genre de surprise ? Moi on me faisait jamais de surprise, sinon de mauvaises et méchantes surprises. J'eu peur tout d'un coup, mais me calma vite, il était enjoué et souriant, et j'avais confiance en lui, c'était pas une mauvaise surprise. Je le regardai sortir et poser devant moi un pantalon, un chandail et un manteau, interrogative je penchai la tête sur le coté en observant son petit manège auquel je ne comprenais pas grand-chose. Jusqu'à qu'il me dévoile son petit secret, la surprise qu'il m'avait préparé. Sortir ? Dehors ? Dans un parc ? Où y avait des gens ? Des inconnus ? Toute seule ? Avec Jack ? M'habiller ? Bon d'un coté, depuis le temps que j'étais là, et vous l'aurez compris que je trouvais le temps long, sinon je n'en aurais pas parlé pendant dix jours, j'avais bien envie moi de sortir de cet hôpital prison, tout blanc, où j'étais constamment sous surveillance. Bon il y avait bien le parc de l'hôpital, mais c'était toujours DE l'hôpital quoi. C'était pas marrant. Et moi, j'aimais pas me sentir enfermée, même si j'avais accepté depuis, mais quand même, j'aimais pas. Et puis j'adorai passer du temps avec Jack, il était toujours très gentil, et tout doux, et puis lui il était pas un méchant, je le savais. Alors, sortir faire un tour dehors avec Jack… Sous un certain angle c'était très tentant, mais c'était aussi complètement terrifiant. Rien que l'idée de sortir dehors… d'être toute seule dans la rue… à nouveau… Mais il y avait Jack, hein ? Il me laissait pas… ? Je le regardai avec ce petit regard perdu et effrayé, pas de lui, mais parce que j'avais besoin qu'il me rassure, parce que cette sortie me faisait peur, même si j'en avais bien envie. Et puis, j'avais du mal à cerner ce que j'avais envie, je sais que lui il voulait savoir ce que je désirais, et la psychologue, et même Delphine, me posaient souvent des questions comme ça, sur ce que j'aimais. J'en savais rien moi. On s'était jamais demandé ce que j'aimais ou non. J'avais jamais eu le choix, j'avais été forcée à tellement de choses que je voulais pas, mais j'ai pas eu le choix. Du coup, j'avais bien du mal à leur répondre, ou même à le savoir. Et puis il était gentil avec moi, il avait l'air tellement content, que sa joie ne tarda pas à se communiquer à moi, je lui offris un jolie sourire en réponse, un vrai sourire.

Finalement, je pris les affaires et filai dans la salle de bain, refermant la porte derrière moi. Là je les posais sur le rebord du lavabo, mes yeux consciencieusement baissé pour éviter mon reflet dans le miroir. Je me détournai de lui et fermai les paupières un instant, l'idée de me déshabiller était toujours un passage très dur. Surtout en pensant qu'il y avait un homme juste à coté, et que la porte ne fermait pas à clé. Mais il me ferait pas de mal. Et puis je voulais sortir vite, maintenant que j'étais décidée, je voulais vraiment aller dehors, avec Jack, malgré la terreur que ça pouvait m'inspirer à cause de certaines choses. Je pris une inspiration et enlevai mon pyjama rapidement, grimaçant à certains moments à cause de quelques douleurs qui me faisaient encore mal quand j'étirai mon corps. J'attrapai le pantalon en fuyant le miroir, puis me dépêchai de l'enfiler, mes yeux effleurèrent mes jambes qui tremblaient, la peau encore brunis à pas mal d'endroit des cuisses, avec ces cicatrices et ces lacérations partout. Je détournai les yeux et mis vite le pantalon avant de passer au chandail que j'enfilai tout aussi rapidement. Je ne me regardai même pas dans le miroir, je refusai de me voir, j'avais honte de mon reflet, et sortis de la salle de bain pour rejoindre Jack qui m'attendait. Je lui souriais toujours, bien que l'effort que j'avais du faire transparaissait encore sur mon visage angoissé et effrayé et mon corps qui tremblait.
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Jack Sutton
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MessageSujet: Re: Quand la confiance règne tout va (lili) Quand la confiance règne tout va (lili) EmptyMar 4 Déc 2012 - 6:49

Dehors. Un mot ou même un geste tellement facile pour la plupart d'entre nous mais pour Lili ceci demandait un effort considérable. Cependant le sourire, un vrai, éclaira son visage me réchauffant ainsi le coeur. Certes j'étais encore loin du terme "papa" ou même de l'entendre mais déjà je considérait Lili comme ma fille, ma pupille. J'attendis qu'elle bouge comme pour lui donner le temps de bien assimiler de ce que je lui disait et de l'importance que ceci revêtait pour elle. J'avais attendu que ses marques et blessures au niveau du visage et des mains disparaissent avant de lui proposer cette chose. Déjà qu'elle était craintive sur tout je ne voulais pas que les gens la dévisagent et surtout me prenne pour un bourreau alors que j'étais exactement le contraire. Elle prit donc les vêtements et fila à la salle de bain. Pendant un long moment je fixai la porte sans rien faire.

Qu'est-ce qu'elle faisait là? À quoi elle pensait? Comment se sentait-elle? Il y avait tellement de questions qui m'assaillaient et peu. très peu de réponses pour les calmer. Je baissai le regard vers le sac et me rendit compte que j'avais oublié de lui donner ses bas et ses chaussures. Bof elle finirait bien par sortir non? J'avais même apporté des élastiques pour remonter ses cheveux. Bon je ne savais que faire des queues de cheval, assez simple en soi comme coiffure, mais je devrais demander comment faire autre chose. Ouais je me voyais demander à ma mère ou même à Delphine de me montrer à faire des nattes. Je pouvais presque les entendre rigoler. Enfin mes pensées furent rapidement coupées par Lili qui sortit vêtu des vêtements tout neufs et un magnifique sourire flottant sur ses lèvres.

- Tu es magnifique Lili tu le sais? Viens on va mettre bas et chaussures.

J'attendis qu'elle s'approche et je la fit asseoir non pas sur son éternel lit blanc immaculé et amidonné. Non je la fit asseoir dans le gros fauteuil et entrepris d'enfiler ses bas et mit ses chaussures. Je pris la brosse non loin et remontai ses cheveux et enroulai un élastique autour de la queue de cheval. Bon ce n'était pas parfait mais déjà elle était vraiment jolie! Je la regardai longuement avant de lui offrir un sourire tendre. Elle avait des yeux magnifique et un belle forme de visage. Une belle petite fille et je me demandais encore en ce moment comment quelqu'un pouvait faire mal à un enfant. Je m’accroupis devant elle et vit, pour la première fois, qu'elle était bien et heureuse quoique un peu apeurée.

- Tu es la plus jolie petite jeune dame. Tu as des yeux superbe et j'aimerais les voir plus souvent. Allez on met le manteau et on sort loin de cet hôpital.

Je l'aidai à enfiler un manteau d'automne chaud de couleur mauve avec de la fausse fourrure au capuchon. Je lui mit foulard et mitaines avant de tendre la main pour quitter, pour la première fois, sa petite chambre et l'apporter là où elle aurait toujours dû être c'est à dire à la lumière du jour. J'ouvris la porte et aussitôt les infirmières la virent toute belle et mignonne dans ses vêtements et toute coiffé par mes soins. De voir leur yeux à la fois surpris et brillant gonfla mon petit coeur. Est-ce ça que l'on ressentais quand on avait un enfant? Est-ce que c'était ce sentiment de fierté qui vous habitait toujours? Si c'était ça être un fier parent alors je crois que j'en étais un!

I:- Hé bien ma jolie! Tu es belle comme tout! Jack t'a offert de beaux vêtements et tu as une belle coiffure! J'espère que tu t'amusera Lili. Jack s'il y a un problème...

- Je vous remercie mais il n'y en aura pas je suis certain. Allez jeune fille on y va.

Je balançai le sac à dos sur mon épaule et marchai lentement vers les ascenseurs avec la main de Lili dans la mienne. Les membres du personnel ne manquaient pas de complimenter la jeune fille et je dois dire que ça gonflait encore plus ma fierté. Je savais que les procédures étaient en marches et que je pouvais voir ma demande rejeté à tout moment et si tel était le cas je me sentirais énormément triste car pour moi, malgré les taquineries gentilles des infirmières, j'étais déjà le "papa de Lili " et elle était déjà ma fille. Ma fille... moi qui croyais que je n'étais pas doué pour le bonheur et que celui-ci m'étais refusé. Il faut croire que la vie nous surprend toujours et mentalement je remerciai la seule personne que j'ai aimé jusqu'à me rendre fou.

- T'inquiètes ce sont des ascenseurs. Ont entrer dedans, les portes se ferment pour quelques secondes et en un temps record on sera presque dehors. Je reste toujours avec toi je te lâche pas promis. Je tiens toujours mes promesses Lili tu le sais ça non?
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MessageSujet: Re: Quand la confiance règne tout va (lili) Quand la confiance règne tout va (lili) EmptyMer 5 Déc 2012 - 1:38

J'avais rougis au compliment de Jack, un peu intimidée, je ne m'étais pas regardée dans le miroir avant de sortir, je ne voulais pas croiser mon reflet, je ne voulais pas me voir, je ne me supportais pas, je me dégoûtais, je me haïssais. Je doutais que je sois aussi magnifique qui le disais, avec ma peau rendue blafarde d'avoir été privée du soleil trop longtemps, mes cicatrices qui parcheminaient mon corps tout maigre, les marques, les brûlures, les hématomes pas encore totalement effacés… Au moins, mon visage et mes mains allaient mieux, je n'avais plus de traces de coups, ou de plaies, si ce n'est une marque à mon cou qui ne s'effacerait jamais, résultante d'une strangulation. Je n'aurais pas accepté de sortir sinon, si j'avais encore toutes ses traces visibles sur mon corps, déjà quand j'allais dans la salle de détente, les gens me regardaient, ils me dévisageaient, fixant mes marques, je détestais ça, j'étais un monstre horrible. Et puis, ils me faisaient peur à me regarder comme ça tout le temps. Je n'aimais pas qu'on me regarde.

J'observai ce que tenait Jack dans ses mains, des bas et des chaussures, c'est vrai que l'idée de sortir pied nue ne me perturbait pas, mais que quand on était pas une gamine vagabonde échappée d'une prison horrible, habituellement on portait des chaussures. Je pris une inspiration et m'approchais de lui, il me fit asseoir sur le fauteuil et entreprit son petit manège pour me préparer. J'avais l'impression d'être une poupée entre ses mains, et j'aimais pas ça du tout. Mais bon, je savais que lui il voyait pas ça comme ça, et qu'il pensait pas à mal, et puis il était tout doux, et surtout très enthousiaste de cette sortie, et de l'idée de me voir heureuse. Lorsqu'il me mit les bas et les chaussures, il fit bien attention à ne pas trop toucher ma peau, je lui en étais reconnaissante. Même si j'acceptai son contact, et que je lui faisais confiance, j'avais toujours du mal à me laisser toucher, surtout aux jambes, je tremblais automatiquement en les serrant fort, dès qu'on s'en approchait un peu. J'avais peur, même si Jack avait réussi à m'apprivoiser et m'approcher mieux que personne, et qu'il était la personne en qui j'avais le plus confiance, avec qui je me sentais bien, et en sécurité, j'avais toujours peur. Ce qui ne dura qu'une petite minutes même pas, sembla durer beaucoup plus longtemps pour moi, il fallait que je me concentre, pour ne pas bouger, ne pas m'enfuir, ne pas pleurer, même si je savais qu'il me ferait pas de mal. Quand il eut fini, il sortit une brosse et s'attaqua à la masse de mes cheveux qui tombaient jusque dans le bas de mon dos, les coiffant en une longue queue de cheval. Il me regardait en souriant, un long moment, j'avais un peu baissée la tête, gênée, j'avais toujours du mal avec le regard des autres, et l'image que beaucoup me renvoyaient de moi-même, je savais ce que j'étais dans leur regard… Pour le monstre, j'étais son objet, sa chose soumise à lui, un jouet, pour le docteur et les infirmière j'étais la pauvre petite patiente maltraitée et certainement dérangée psychologiquement, pour la psy j'étais la gamine perturbée et perdue, pour les inconnus j'étais une folle à faire enfermée trop étrange pour eux… Et pour Jack, j'étais quoi ? A vrai dire, je ne savais pas très bien, je savais juste ce que lui était pour moi. Je relevai mes yeux vers lui, il avait toujours ce sourire et ce visage illuminé comme un ange, qui me fit sourire moi aussi. Il avait l'air heureux, et j'aimais bien qu'il soit heureux, je l'aimais beaucoup. C'était important. Il s'accroupit devant moi pour me parler, et je rougis de nouveau à ses compliments, il me fixait et je n'osai pas lui dérober mes yeux, je plongeai donc dans les siens, mais n'y trouvait rien que je connaissais, dans son regard, il ne me regardait pas comme les autres, il ne me jugeait pas.

Je pris une inspiration, consciente de ce qu'il allait se passer maintenant, sortir dehors, dans ce monde qui me terrifiait, je me relevai et Jack m'aida à enfiler le manteau tout chaud qu'il m'avait amené j'étais bien dedans, je n'avais pas froid, et c'était doux. Il me mit aussi un foulard et des mitaines pour me protéger du froid. Il me tendit sa main et je lui donnais timidement la mienne, pour aller dehors… Et si il m'abandonnait là-bas ? Si il disparaissait d'un coup pour me laisser toute seule dehors dans la nuit ? J'avais quelques inquiétudes, tandis que nous franchissions la porte de ma chambre. Dès que nous émergeâmes dans le couloir, lieu menaçant par excellence pour moi, je me collais contre Jack, effrayée, serrant sa main, de peur que d'un coup il soit plus là pour me protéger. Les infirmières nous sourirent, s'attroupant autour de nous, pour me complimenter sur ma tenue et me dire que j'étais jolie. J'avais l'impression d'être un animal dans un zoo, j'aimais pas cette agitation, que tout le monde me regarde, je n'étais pas jolie, j'étais hideuse, pourtant je sentais leur sincérité, comme celle de Jack, ce qui me perturbai un peu, parce que je comprenais ce qu'on pouvait trouver de jolie chez moi… Et qu'est-ce qu'il avait trouvé de jolie lui pour me retenir si longtemps dans son sous-sol ? Qu'est-ce que j'avais fait ? Pourquoi il m'avait choisis ? Je serrai fort la main de Jack, une des infirmières que je connaissais bien se pencha vers moi pour me complimenter je lui souris, un peu timide, en plus comme mes cheveux étaient attachés je ne pouvais pas cacher mon visage, hors c'était une technique que j'utilisai beaucoup pour me protéger… Jack m’entraîna avec moi dans le couloir, balayant les inquiétudes à peine voilées des infirmières à mon égard, d'ailleurs moi aussi j'avais peur. La peur s'accentua d'autant plus quand il m'amena devant les ascenseurs, et que les portes s'ouvrirent sur une toute petite cage remplie de miroir. Je déglutis, tandis qu'il tentait de me rassurer, je fini par accepter d'entrer à l'intérieur, après tout il avait dit juste une seconde, ça irait non, je n'aimais pas être enfermée, ni être entourée de miroirs…

Nous entrâmes à l'intérieur, et les portes se refermèrent sur nous, j'étais serrée contre Jack, effrayée par cette petite cage à la lumière blafarde, où je voyais partout mon reflet qui m'horrifiait. Collée contre lui, je fermai les yeux, pour échapper à mon image, ma respiration s'était accélérée, la cage avait fait du bruit, elle avait vibré, avant de se mettre à descendre. Descendre… Faite que nous arrivions vite… Faite que je sorte de là… Je commençai déjà à paniquée, serrée contre Jack, je voulais sortir… Il y eu un petit bruit qui me fit sursauter, et la porte s'ouvrit devant nous, mais nous n'étions qu'au premier étage, pas encore en bas. Une personne entra avec nous, un homme habillé en vêtements de ville, avec un pantalon et une veste brune, qui venait certainement visiter quelqu'un, il était plutôt grand, un peu moins que le docteur Declan, il avait des cheveux châtains légèrement bouclés. Je me cachai derrière Jack, effrayée par cette présence étrangère et masculine dans un endroit aussi exigu dont je ne pouvais m'échapper et où je n'avais nulle part où me cacher. La porte se referma sur nous, amplifiant mon angoisse et ma panique dans mon souffle de plus en plus saccadé. L'homme n'avait rien dit, il avait adressé un petit signe de tête polis à l'agent, avant de me regarder rapidement, constatant ma présence et ma crainte, puis il s'était adossé à un mur sans bouger. Nous avions continué à descendre, la suite du voyage n'avait pas duré longtemps, à peine quelques secondes, avant que la porte enfin se rouvre, me délivrant enfin de cette cage en miroirs. Comme promis, il ne m'avait pas lâché, il était toujours là, près de moi. Tandis que nous voulions sortir, une horde de gens au red-chaussez voulaient rentrer. Ils s'engouffrèrent dans le petit espace tandis que nous nous en extirpions, j'essayais de me protéger du contact des inconnus qui me frôlaient en passant à coté de moi, me faisant trembler et sursauter de peur. En plus, comme j'étais petite, les gens ne faisaient pas attention à moi, ne me remarquant pas le plus souvent avant de me marcher dessus, et encore certains me bousculaient sans me voir. J'avais les larmes aux yeux quand nous fûmes enfin sortis, mon petit corps tremblait comme une feuille. Je restais près de Jack, en sécurité avec lui, ne lâchant pas sa main, et ne le quittant pas d'un millimètre, effrayée par la foule à l'entour tandis que nous débouchions dans le grand hall.

J'étais contente que nous allions dans un endroit calme, dehors, mais calme, loin de la foule, et du bruit, et des gens qui vous poussent parce que vous êtes invisibles, ou parce qu'à leurs yeux vous n'existez même pas… Dans ma chambre aussi c'était calme, mais je détestais être enfermée entre quatre murs, même si ces murs me protégeaient justement de ce monde menaçant derrière la porte close. Je savais aussi que si je voulais un jour sortir d'ici, et pas aller dans une autre prison, je devais prouver que j'étais capable d'aller dehors, d'être parmi les autres, comme une personne normale, sans me réfugier et me recroqueviller dans un coin, sous un meuble, paralysée de terreur. C'est pour ça que je me concentrais beaucoup pour ne pas craquer en larmes, ou aller me cacher quelque part au moindre signe de danger, et depuis que nous étions sortis dans le couloir tout à l'heure j'en avais vu beaucoup des signes de danger. Si Jack n'était pas juste à coté de moi, s'il ne me tenait pas la main, si je n'étais pas sûre de lui, si je n'avais pas une totale confiance en cet homme, je n'en serais certainement pas capable. Prudemment j'examinai le grand hall, je savais que je risquai d'y trouver une myriade de choses susceptibles de m'effrayer, mais je ne pouvais pas ne pas vérifier mon environnement, c'était trop dangereux, mon instinct de survie m'y obligeait. C'était un grand hall très clair, arpenté par une foule de personnes, visiteurs, malades, personnel médical, il y avait des bureaux un peu partout sur les cotés, bureaux des admissions, bureaux des sorties, et bureaux des renseignements… Ainsi que beaucoup de chaises et de bancs pour aménager des petits espaces salles d'attentes. Tout autour se trouvait aussi des espaces boutiques et des cafés, on y vendait des cartes, des peluches, des jouets, des habits, de la nourriture… En face de nous, à l'autre bout, s'élevaient trois immenses portes en verre, gardées de chaque coté par des vigiles de sécurité, mes yeux se posèrent immédiatement sur l'arme à leur ceinture. Je relevai mon regard effrayé vers Jack, me cachant contre lui.

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MessageSujet: Re: Quand la confiance règne tout va (lili) Quand la confiance règne tout va (lili) EmptyMer 5 Déc 2012 - 6:39

Ouais bien les ascenseurs pour nous sont choses banale en fait mais pas pour Lili. Elle entra avec moi mais se colla à moi tenant ma main fermement dans la sienne. Je ne la lâchais pas lui lançant des coup d'oeil rassurant et lui passai un bras autour d'elle comme si ce simple geste pouvait la protéger de tout. La boîte de métal fit un premier stop et je retint un soupir de découragement à un homme bien habillé environ de mon âge. Lili aussi l'avait vu et se faufila derrière moi. Je fis un signe poli à l'homme tentant de calmer la terreur de Lili. Quelques secondes à peine et nous étions au rez-de-chaussée et quand les portes ouvrirent autant de gens voulaient entrer. Tenant fermement la fillette par la main je pus l'extirper de cette masse grouillante qui ne s'occupaient pas d'elle. C'est fou mais en cet instant je voulu leur hurler de faire attention mais me retint.

Je la sentais nerveuse, paniquée et en même temps fébrile d'aller ailleurs que dans sa chambre. Je fis un tour visuel et pour moi je ne vis rien qui pourrais effrayer la fillette. On avançai lentement prudemment je laissai la jeune fille se guider elle-même. Là au bout du long hall il y avait les portes qui illuminaient le carrelage et les vigils...et leur armes. Je senti le regard paniqué sur moi et je fis une pause. Je nous tassai près d'un mur pour m'accroupir devant elle. Je la regardai attentivement et bien qu'il y ai la peur je vis aussi la panique.

- Allons petite calme-toi d'accord? Il ne sont pas méchants, ils sont là pour la sécurité des personnes dans l'hôpital. Il ne sortirons pas leur armes je te le promets. IL n'y a que moi qui fait des gestes aussi stupides. dis-je en souriant un peu, Allez viens tu es courageuse et brave quelques pas et nous serons dehors. Je ne te quitte pas petite.

Je repris sa main et lentement on marchai vers les portes. Les vigiles me firent un signe de tête poli en me voyant approcher avec la demoiselle. Mais je leur fit un signe de ne rien faire quand on arriverait signifiant la petite qui coupaient la circulation dans ma main. Bien sûr aussitôt que nous passions à leur côtés si Lili auraient pu sauter dans une de mes poches je suis certain qu'elle l'aurait fait. Mais malgré tout on parvint à passer le plus difficile... enfin selon moi.

- Tu es très courageuse petite. Tu vois nous sommes dehors et tout ça grâce à ta grande volonté de me suivre. Tu es prête pour la suite ou tu préfère faire une pause?

Bien que courageuse cette mignonne petite fille il n'en reste pas moins qu'elle était terrifiée d'être dehors. Sa main serrait toujours la mienne aussi fort et je me surprenais à chaque fois de constater la force dans ce petit corps frêle. Je l'amenai sur un banc loin des gens pour lui éviter encore plus d'embarras. J'étais tout pour elle comme moi elle était tout pour moi. Elle était maintenant partie intégrante de tout les choix que je faisais. Que se soit d'agir sous l'impulsion que d'aller travailler et m'assurer de revenir en un seul morceau. Même si j'étais en processus de la prendre chez-moi et tout légalité je la considérait comme ma fille... non je la considérait pas ainsi elle était ma fille depuis le premier "Merci" griffonné sur la feuille de son carnet. Je m'assied donc à ses côtés regardant l'étendu de béton et les passants au loin, le vent frais qui nous fouettait le visage et donnait une couleur rosée aux joues de Lili.

- On va faire une petite pause on retournera quand tu te sentira prête d'accord? Allons calme-toi je ne t'abandonnerai jamais. Tu te rappelle que je t'ai demandé de venir habiter avec moi? Bien là le docteur Walker m'aide pour que tu vienne chez-moi. Je serais comme ton papa si tu veux et tu seras comme ma fille.

Je tournai les yeux vers elle et lui fit un sourire doux. Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs mais je ne voulais plus voir cet air soucieux dans son visage. Elle comptais énormément pour moi. Je devais encore parler à Lucy de sa venue dans ma vie mais ça pouvait attendre encore.

- Tu comprends ce que je veux dire? Bien sûr je ne serais jamais ton VRAI père mais se sera comme si. Et sache petite qu'un papa quel qu'il soit n'abandonne jamais sa fille. On ne sait pas ou est le tien alors c'est pour ça que je vais être toujours là pour toi, toujours.
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MessageSujet: Re: Quand la confiance règne tout va (lili) Quand la confiance règne tout va (lili) EmptyVen 7 Déc 2012 - 22:22

Jack avait très vite remarqué l'objet de ma peur, et il m'avait pris à part, s'accroupissant devant moi, pour me rassurer et m'expliquer que je ne risquais rien. Pourquoi avoir des armes si c'était pour la sécurité ? Les armes étaient faites pour blesser et faire du mal, pas pour protéger. Il ne s'en était jamais pris à moi avec une arme à feu, mais il m'avait torturé avec d'autres armes, couteaux, fouet, bâton, et des instruments de tortures plus élaborés dont je ne connaissais pas le nom et dont je ne savais même pas que ça existait avant qu'il ne s'en serve sur moi, laissant toutes ces blessures sur mon corps, et ces cicatrices qui ne partirons jamais. Je m'empêchai d'y penser, essayant de me concentrer sur autre chose, je chassai ces images loin de moi, mais je n'arrivais pas à les tenir assez éloigner. C'était comme vouloir repousser la nuit. Je regardai Jack timidement, je lui faisais confiance, mais je n'avais pas oublié non plus les conditions dans lesquelles nous nous étions rencontré, quand il était arrivé dans la ruelle sombre avec son arme pointée sur moi, alors que j'avais rien fais de mal, et que je comprenais pas pourquoi… Je me serrai contre Jack effrayée, essayant de ne plus penser à tout ça, malgré que ça revienne encore et encore. Il reprit ma main, et moi mon contrôle, du moins le peu que je parvenais à avoir sur moi-même, et il m'entraina doucement jusqu'aux vigiles qui nous regardèrent passer sans rien dire, en passant à coté d'eux je me cachai contre Jack, voulant me faire toute petite pour pas qu'ils me voient. Une fois la porte passée je poussais un soupire de soulagement, jetant un coup d'œil par-dessus mon épaule pour vérifier qu'il n'y avait pas de danger, avant de me tourner vers le monde du dehors.

Mon angoisse m'envahit et me revint de plein fouet. Mes jambes se mirent à trembler, devenant toute molle, j'avais peur de m'effondrer, et je m'accrochais à Jack comme s'il en avait été de ma vie. Je regardai ce monde autour de moi, ce soleil qui me brulait les yeux, voilé par quelques nuages accompagné du vent qui venait m'effleurer doucement tandis que j'étais protégée du froid, j'observai tous ces gens allant et venant sur le grand parking et dans le parc de l'hôpital tout autour, des inconnus, tous de potentiels dangers, capables de me faire du mal. Ce n'était pas qu'une impression, j'étais conditionnée à avoir peur, c'était instinctif, quand on voulait me toucher, c'était pour me faire du mal, toute personne étrangère était potentiellement susceptible de s'en prendre à moi, pourquoi ? J'en savais rien, parce que j'étais un monstre, que je le méritai, que c'était comme ça. Je ne pouvais pas contrôler ces réactions du moins très difficilement, j'apprenais, mais c'était encore très dur, comme tout à l'heure en sortant de l'ascenseur, et comme maintenant en sortant dans ce monde du dehors où tout était un danger. Où rien n'était sûre. Sauf Jack. Je tournai mes yeux vers lui, prudente, je n'avais pas osé lui répondre, ou du moins je ne savais pas quoi répondre. J'ignorai si j'étais prête, mais je savais quelque part en moi que si je ne faisais pas ça, aujourd'hui, maintenant, si nous n'allions pas passer cette belle journée dehors au parc, je n'y arriverai jamais, je ne pourrais jamais sortir, être dehors, ils m'enfermeraient quelque part, parce que je serais inadaptée, et inapte pour vivre dans leur monde, pour tout ce qu'on m'avait fait, tout ce que j'avais subis, pour avoir été séquestrée, torturée, battue, violée, par cet homme, je serais punie et enfermée le restant de mes jours. Ce n'était pas juste.

Jack me connaissait bien, il m'entraina vers un banc au calme, face au bosquet où il n'y avait personne pour me faire peur, loin du bruit de la foule, loin de tous ces inconnus, pour que je souffle un peu. Je lui étais reconnaissante de la pause qu'il m'accordait, je ne voulais pas le décevoir, et j'étais bien déterminée à que cette journée soit à la hauteurs des espérances qui brillaient dans ses yeux… mais j'étais effrayée, effrayée à l'idée d'aller dehors, ce monde dont j'avais perdu tout contact, dont j'avais été enlevée, et où je suis incapable d'y revenir maintenant… Du moins, pas toute seule, avec Jack je pourrai, mais toute seule, je peux pas. Il s'assis à côté de moi, me regardant en me souriant, visiblement heureux, je me sentais coupable de mettre comportée comme ça avec lui, au début, de l'avoir autant fuit, de l'avoir considéré comme un monstre, comme celui qui… qui m'avait fait ça. Mais il était tout différent, et je m'en voulais, vraiment, mais comment j'aurais pu faire ? Je pouvais pas voir la différence, je pouvais pas ne pas avoir peur, j'étais perdue, seule, blessée, sans aucun repère… Il m'avait conditionné, formé, à être la personne que je suis devenue, une sorte de créature sans âme errante entre la vie et la mort, condamnée à vivre éternellement dans la souffrance. A moins de me tuer. J'y avais pensé souvent et…

Les paroles de Jack interrompirent mes pensées noires et funèbres, je me tournai vers lui, prudente, avant de détourner les yeux, intimidée, j'oubliai que je ne pouvais pas me cacher derrière mes cheveux, ça m'embêtait. C'était peut-être la seule chose qui pouvait me rassurer, me consoler, aussi profond et sombre soit cette nuit sans fin, tant que Jack serait là, et qu'il m'abandonnerait pas, tant que j'aurais ce rocher à quoi me raccrocher, cette lumière qui me guide, perdue dans les ténèbres, tant que je l'aurais lui, le seul homme au monde capable certainement de m'atteindre comme il m'avait atteint, capable d'avoir la confiance et l'amour que je lui avais donné, celui avec qui je me sentais en sécurité, protégée, tant que Jack serait là, il y aura de l'espoir. Et si un jour il en avait assez de moi ? Si il avait juste pitié de moi ? J'en avais assez de ces questions, de ces pensées, de ces souvenirs, je voulais que ça s'arrête de tourner sans fin dans ma tête. Je reniflai, et étouffé un sanglot, c'était pas le moment de pleurer, pas maintenant, on était pas là pour ça aujourd'hui, mais j'avais les yeux rouges et humides, je retins mes larmes, et tournai la tête assez pour que Jack ne s'en rende pas compte. Du moins je l'espérai, je voulais pas lui faire de mal.

Mon père ? Jack serait comme un père ? Mon père, aussi loin que mes souvenirs remontent, je n'en est jamais eu. Je n'ai aucun souvenir non plus de ma mère, mais c'est différent, lui, c'est comme si il avait vraiment aucune existence, même dans la prison de mon subconscient, je crois bien que je n'ai jamais eu de père. Je ne sais pas qui est l'homme qui m'a fait, mais il m'a abandonné, comme ma mère, comme tout le monde, pendant que j'agonisai dans le sous-sol de ce monstre, personne ne s'est jamais préoccupé de la petite Lili Jonas Quinn. J'avais peur, à l'idée d'avoir une nouvelle famille, ou en tout cas, un nouveau père, peur que Jack disparaisse, comme le reste, m'abandonne… Mais il avait promis, et même plusieurs fois, non, il avait dit qu'il m'abandonnerait pas.

J'hochai la tête, oui, je comprenais. Je lui dérobai toujours mon visage, de peur que mon trouble ne le vexe, j'avais juste du mal à envisager un avenir meilleur. Mais je voulais être avec Jack, et si je savais pas vraiment ce qu'était un père, c'était bien le nom de ce qu'était devenu Jack pour moi, même si je ne m'en rendais pas compte. Est-ce que ça ira vraiment maintenant ? Est-ce qu'il est définitivement parti ? Est-ce que je suis en sécurité ? Est-ce que je suis vraiment libre ? Est-ce qu'on ne me touchera plus jamais pour me faire du mal ? Où est-ce que tout cela, ce semblant de liberté et de bonheur, n'était qu'une illusion malsaine pour me torturer ? Je ne pouvais que subir ce qu'il décidait de faire de moi. Et je n'avais aucune idée de ce qu'il allait me faire, maintenant que son précieux esclave s'était rebellé. Je n'avais aucune idée de ce qu'il était devenu, mais je savais que tant qu'il serait encore vivant, je pourrais à tout instant voir ma vie nouvelle, si fragile encore, s'effondrer et m'être dérobée. Je serais de nouveau cette chose enchainée au sous-sol. Je cachai mon visage contre Jack, serrée contre lui, tremblant légèrement, tendue, me retenant de craquer, difficilement, mais me retenant tout de même. Non, je voulais pas, c'était insupportable, invivable, inhumain, là-bas c'était pire que l'enfer, j'avais même pas le droit à la mort, non, il avait fallut qu'il me laisse en vie, une semi vie, toujours au bord du précipice, quand il me laissait presque morte, quand nuit après nuit il dépassait les horreurs qu'il m'avait fait subir la veille… Je voulais pas revivre ça…

Serrée contre Jack, j'essayais de me concentrer sur lui, sur toutes les bonnes choses qu'il m'avait apporté, sur les rares bons souvenirs que j'avais, et qui pour beaucoup sont avec lui, et grâce à lui aussi, j'essayai d'imaginer un avenir meilleur, dans un monde meilleur, où je ne suis pas… je ne suis pas juste… une esclave. Je relevai la tête, timidement, j'avais un peu pleurée sur son tee-shirt, j'essayai de lui sourire, c'était peu convaincant, je me sentais honteuse, de ne pas y arriver. Je fermai les yeux, le temps de prendre une inspiration, tachant de me rappeler de tout ce que m'avais dit la psychologue pour m'apaiser, je respirai lentement, profondément, jusqu'à que je me calme, que je retrouve un semblant de paix, dans la Lili dévastée. Je pensais à Jack, à Delphine, à tout ce que j'avais, peu certainement d'un point de vu extérieur, mais plus que je n'avais jamais eu pour moi. Une journée au parc, dehors, avec Jack… Je ne risquais rien hein ? Je déglutis, mon instinct était toujours aussi difficile à persuader. Non… je ne risquais rien… Jack était là… il me protégeait… et c'est tranquille le parc… y a pas trop de monde… et je suis en sécurité avec lui… Je rouvris les yeux, me forçant à le regarder malgré mon sentiment de peur et de honte. Je me sentais tellement égarée. J'étais un peu plus calme, ma respiration s'était apaisée, j'avais réussi à reprendre un semblant de contrôle sur moi-même.

Mais j'avais peur, et je me sentais mal, j'avais l'impression d'être un poids, de faire du mal à Jack, alors que lui faisait tant de chose pour moi, j'aurais tellement voulu être capable de faire mieux, de faire plus. J'étais bien avec lui, vraiment, je l'aimais, je voulais qu'il reste avec moi, comme un papa, même si j'avais du mal à bien comprendre ce que c'était, je me sentais protégée, peut-être même capable d'être heureuse, mais c'était si dur, et pour le moment, mes cicatrices me faisaient encore beaucoup trop souffrir, pour que je puisse toucher au bonheur. Mais ça voulait pas dire que la surprise de Jack ne me faisait pas plaisir, si, ça me faisait plaisir, même si j'en étais tout aussi terrifiée, mais ça j'étais incapable de l'exprimer, parce que j'étais incapable de ressentir un semblant de bonheur, parce qu'à la place d'être heureuse, je pleurais, j'étais morte de peur à chaque pas que je faisais, je tremblais dès qu'on m'approchait, j'étais incapable de me maitriser, j'étais en colère contre moi, je me détestais, je me dégoutais… Alors que lui, il voulait me faire plaisir, il était content qu'on partage ce moment, de me faire sortir d'ici, pour que je puisse être bien, avec lui, me sentir libre, heureuse et aimée.

Bon, on est d'accord, je tourne sérieusement en rond dans ma tête… Je devais me calmer, et trouver une solution, pour que Jack comprenne, et qu'il soit pas triste ou mal à cause de moi, parce que je voulais vraiment être avec lui, et qu'il m'aidait vraiment à me sentir mieux, malgré l'aspect horrible que j'avais. Je relevai mes yeux vers lui, et le regardai, avant de rebaisser la tête à nouveau, fermant mes paupières. Je déglutis, et me concentrai pour vider ma tête, tout enlever, tout faire taire, que tout disparaisse.


Dernière édition par Lili Jonas Quinn le Sam 8 Déc 2012 - 5:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand la confiance règne tout va (lili) Quand la confiance règne tout va (lili) EmptySam 8 Déc 2012 - 4:05

Une petite pause qui semblait faire du bien à Lili. Personnellement si elle me signifiai qu'elle voulait rentrer oui je tenterais de l'encourager à rester mais je ne veux pas non plus l'apeurer alors je retournerai sagement. C'est fou comment 2 ans de captivité, oui parce que c'était ça, pouvait rendre un humain semblable à un animal terrifié. À chaque fois que je voyait ses petits yeux bleus de mer se remplir de larmes j'avais envie de les chasser. À chaque fois qu'elle se recroquevillait sur elle-même j'avais envie de chasser ses fantômes et ses démons. À chaque fois que je voyais la peur dans ses yeux et son corps je voulais lutter pour elle. Oui j'étais un homme téméraire et casse-cou mais pour elle j'aurais vaincu des armées de dragons juste pour voir un sourire éclairer son visage, et une lueur de bonheur traverser ses yeux.

Elle comprenait se que je disais. Elle savait quel rôle je jouerais dans sa vie. Pas elle par contre. Déjà je me sentais redevable à cette fillette mise sur mon chemin. Elle faisait ressortir de moi un meilleur Jack. L'homme tendre, responsable et affectueux que je peux être avec une personne. Déjà prendre des risques ne m'effleurait pas l'esprit, du moins moins qu'avant. Et c'était ironique de penser que cette petite demoiselle m'apportait un semblant de bonheur. J'étais toujours convaincu de ne pas y avoir droit ou que si ceci passait dans ma vie inévitablement il me serait arraché. Déjà je ne connaissais pas mon père et malgré tout les oncles et mon grand-père qui ont gravité autour de moi je recherchais peut-être toujours un peu le modèle paternel. Le seul rayon de soleil dans ma vie aurait passé pendant presque 3 ans et il c'est éteint il y a 2 ans. Bien sûr il y a eu Nolène qui m'a fait voir que oui je peux être heureux mais je suis trop tête de mule pour tenter de changer quoique se soit. NOn ce n'est pas vrai Lili m'a apporter se trait de caractère. Je me dois d'âtre là pour elle, de revenir en un morceau pour elle, de la protéger contre les méchants qui tenteront de lui faire mal. Et qui sait passer l'interrogatoire en règle à son futur petit copain.

Elle était lové contre moi tel un petit chaton. Je la sentais trembler sous mes mains mais je ne dis rien lui donnant le temps de s'acclimater à l'environnement grouillant et bruyant autour d'elle. Je la sentais pleurer contre moi car de petites gouttes mouillaient mon chandail sous mon manteau que je n'avais pas encore attaché. Mais je ne m'en faisais pas elle parvenait toujours à se calmer avec ou sans mon aide. C'était presque cruel de la laisser pleurer contre moi mais si je m'étais écouter je l'aurais grimper sur mes genoux et serrer contre mon coeur, comme un père fait avec sa fille ou comme ma mère faisait avec moi.

Je la sentis se calmer lentement en prenant de grande inspirations et je la regardais faire. Elle était une petit fille dans sa tête mais en la voyant ainsi à tenter de calmer ses terreurs elle faisait preuve d'une grand force de caractère. Je me dis à cet instant quand les peurs et les craintes de cette fillette seront calmé je crois que je vais en baver moi. J'eus un petit sourire discret en ayant cette pensée. Mais de grands yeux bleus rougis et humide se tournèrent vers moi déterminé. Je fronçai les sourcils en la voyant ouvrir ses petites lèvres rose et me dire... Non j'avais halluciné là? Est-ce qu'elle venait vraiment de me parler?

Une petite voix rauque d'avoir été longtemps endormie mais à la fois légère comme le vent. Elle me faisait là le plus merveilleux cadeau de tout l'univers! M'offrir à moi l'honneur d'entendre quatre petits mots mais qui lui avait paru tellement difficile! Après ma surprise qui avait agrandis mes yeux noirs, je les sentis devenir humide et un large sourire éclaira mon visage. Elle m'avait parler à moi Jack Sutton l'homme qu'elle craignait! J'étais maintenant son homme de confiance, son père et même celui en qui elle fondait beaucoup d'espoir de futur bonheur!

Je pris son petit visage entre mes mains heureux comme pas un homme ne peut l'être en ce moment. Non aucun homme ne pouvait être plus heureux que moi... même pas un nouveau papa fier de son poupon.

- Merci Lili tu... je m'interrompis quelques secondes le temps de me calmer, Tu me fais le plus magnifique des cadeaux. Aller on y va.

J'avais des ailes! Je repris sa main dans la mienne et entrepris de descendre la petite côte pour aller au petit parc non loin. Je me sentais invincible, j'étais un super-héros oui j'étais Super-Jack en ce moment. Vaniteux vous me direz mais nommer moi une personne qui voudrait entendre cette petite voix d'ange. J'avais envie de pleurer de bonheur. J'épongeais les petites gouttes qui perlaient aux coins de mes yeux.

- Ne t'inquiète pas je ne suis pas triste je suis simplement très très content de t'avoir entendu. Je.. je sais pas si tu le refera un jour et sinon je me souviendrais toujours de ses quatre petits mots Lili, toujours.
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