Ça faisait déjà quelques semaines, (ou un mois??) que je fréquentait Nolène. Elle était belle, gentille et brillante! Mais malgré tout jeune et pas une grosse expérience de la vie... du moins pas comme la mienne. Plusieurs fois je lui racontait mes enquêtes et à chaque fois ou je mentionnait combien je me sentais électrifié et plein d'adrénaline quand je me mettait le visage dans une bombe ou encore que j'avais risqué de me prendre une balle en pleine gueule elle me réprimandait gentiment. À chaque fois je lui promettais de rester sage pour ne pas qu'elle me perde. Mais je peinais à lui expliquer que c'était en moi, bien ancré depuis des années, en fait depuis tout petit, et qu'elle ne peut pas me changer en un claquement de doigt.

Enfin je me secouai la tête car je revenait d'une enquête difficile sur une prise d'otage qui, heureusement, c'était bien terminé. On était dans l'après-midi et j'étais enfin chez-moi. J'avais envoyé un texto la veille pour dire à ma douce que tout c'était bien passé. Là je posai mes bagages lourdement, et me pris une bière et m'affalai dans un fauteuil en prenant une longue rasade. Je poussai un soupir d'aise et appuyai ma tête sur le dossier en fermant les yeux. Elle avait été longue et éprouvante cette enquête! Il y avait femmes, enfants et quelques hommes. Lucy avait eue du mal à me retenir ce fut son regard noir et sa menace de me foutre dans le premier avion qui me calma... ainsi que le : "Ta copine tu y a pensé Lucky Luke?" Douche froide s'il en était une. Finalement à force de longues négociations les otages sortirent un à un et on a pus capturer le malfaiteur.

Je ne bougeai pas de là profitant du silence de mon studio. Sans compter que Delphine était à l'hôpital et que je n'avais pas été la voir! De toute façon j'étais fatigué alors je ne serais pas d'une bonne compagnie pour une jeune fille en train de se rétablir. J'avalai donc une autre gorgée laissant l'alcool me détendre enfin. Je relaxais doucement que je n'entendis pas la porte ouvrir pas plus que les bruits de pas sur le sol.

Un mois jour pour jour aujourd'hui que je suis avec Jack, cet homme est un homme plein de suprise ce qui me plait, même si nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d'onde. Je me fait à chaque fois du soucis pour lui quand il part sur une enquête et qu'il me donne aucune nouvelle, mis c'est comme ça, c'est notre métier. Quand il me conte ses mésaventure je me fait du toujours un sang d'encre et lui demande de faire attention à lui, ba oui je tiens à lui quand même, mais c'est son caractére, il aime se mettre en danger. Aujourd'hui je suis rentré tart du boulot, j'avais plein de paperasse à faire, des rapports à terminer. A peine rentrer que je m'affalle sur le canapé, je somnollai quand je reçoi un texto. Je mis un peu de temps pour prendre le téléphone et regarder qui étais ce à cette heure. " Jack !!" Enfin il me donne des nouvelles son enquête est terminer et il rentre, super !! je serai chez lui dès demain c'est sûr..

Le lendemain matin j'avais appeller mon supérieur pour avoir ma journée que j'eu bien sûr. Je pris le temps de prendre un bon bain bien chaud avec plein de mousse, j'éclate une boule de bain à la noix de coco dans l'eau et m'y étendit de tout mon long. Je ferma les yeux pensant à mes retrouvailles d'avec Jack de cette après midi. Je lava mes cheveux et sorti du bain avant que je fanne. Je m'habilla d'un simple jean foncé et d'un maillot rouge dos nu, je mis ma veste noir et pris les clés de ma voiture. Je pris la route vers chez Jack, quelques minutes plus tars j'étais enfin arrivé chez lui. J'entra dans l'immeuble, la porte était ouverte, j'entra sans faire de bruit pour lui faire une suprise j'avança lentemant déposant mon sac et ma veste à l'entrée. Il était la affalé sur son canapé avec une biére sur la table , vraiment c'est bien un homme..J'approcha de lui me retrouva derriére le fauteuil je laissa glissées mes mains sur son torse et lui déposa un baiser sur le coin de sa bouche

- Bonjour beau brun...Lui murmurais je à l'oreille Content d'être rentrer ?

C'était vraiment bon de se sentir chez-soi. Quoique mon loft je l'avais pratiquement acheté pour avoir un toit car même côté déco je touchai pas à grand chose. En fait je crois que c'est à peine si je salissais une assiette. Je devais ralentir un peu mais je savais que malgré toute mes bonnes intentions j'arriverais pas à mettre le pied sur le frein. J'adorais mon job aussi épuisant et stressant fut-il. Encore une rasade et je posai la bouteille sur la table basse m'entourant de se silence qui me faisait un bien fou!

Je tressailli en sentant des mains sur mon torse mais me détendit bien vite en entendant la voix de Nolène près de mon oreille et je soupirai doucement en sentant ses lèvres sur les miennes. Mon dieu qu'elle m'avait manqué! J'essayais toujours de lui donner des nouvelles le plus souvent possible mais souvent je peinais à le faire, tout comme elle. Enfin c'était compréhensible avec les boulots de dingues que nous faisions. Elle sentait bon le savon et aussitôt je me retournai vers elle et la prit par la main pour qu'elle contourne le fauteuil.

- Comme t'a pas idée ma belle!

Je me levai debout et l'attirai à moi. Mon coeur cognait dans ma poitrine signe que j'étais fou d'elle... malgré nos petits accrochages sur ma témérité maladive. Sans plus attendre car j'avais vraiment envie de la sentir près de moi, je l'embrassais tendrement et passionnément. J'aimais tout d'elle de ses yeux noisette à sa grande compréhension en passant, et fallait pas le négliger, par son physique avantageux. Je descendis dans sa nuque pour me relever lentement et me noyer dans ses prunelles.

- Excuse-moi de pas t'avoir donné de nouvelles plus tôt. Cette prise d'otage nous as bouffé tout notre temps et notre énergie aussi. Je t'aime tu le sais ça?

Bien sûr qu'elle le savais je n'arrêtais pas de lui rabâcher les oreilles avec ça quand se n'était pas un texto. Mais il me semblait que si je passais une journée sans lui dire que l'un ou l'autre disparaissait... Non j'aimais mieux ne pas y pensé. Elle était là bien contre moi entre mes bras rien ne nous arriveraient ici.

- Tu as congé aujourd'hui ou tu as ton beeper sur toi?

J'espérais que non pour une fois que nous étions en congé ensemble!!! Je comptais bien en profiter de toutes les possibilité possible et qui pouvait s'offrir à moi.

-Comme t'a pas idée ma belle!

Il m'amenna vers lui, le contact de sa main avec la mienne me fit trésaillir. J'aime tant quand il me prend la main ou me fait preuve de tendresse. On essaye tant bien que mal de se voir le plus souvent possible même si c'est un peu dur mais le jeu en vaut la chandelle. Jack est quelqu'un d'unique avec sa propre identité que j'ai un peu de mal à assimiler. Il à sa façon de voir les choses et j'ai la mienne, moi je me vois fonder une faille plus tard pas maintenant bien sûr et je ne suis pas sûr que se soit une priorité pour lui. Je crois au mariage, au prince charmant comme dans les contes de fée mais justement ce n'est que dans les contes de fée que cela existe. Ici tout n'est que noir de secret de malheur, il est dur de mettre son métier de côté quand nous sommes chez soi on ne peut pas s'arrêter de penser à tous ces meurtres dès que l'on franchi la porte de chez nous. Bon aller chassons ces idée noir de la tête et faut que je laisse place a la bonne humeur. D'ailleurs je n'eu pas le temps de penser à quoi que se soit qu'il m'embrassa. A ce baiser tant attendu depuis quelques jours, je me laissa aller et pasa mes mains autour de son cou caressant sa nuque et joueant avec les petits cheveux qui lui rester sur la tête.

- Excuse-moi de pas t'avoir donné de nouvelles plus tôt. Cette prise d'otage nous as bouffé tout notre temps et notre énergie aussi. Je t'aime tu le sais ça?

- Ne t'en fait pas je sais ce que sais, et puis le principale c'est que tu rentre sain et sauf. Je sais bien que tu m'aimes et moi aussi je t'aime. Plus que tous...Lui dis je en le regardant dans les yeux et lui fesant mon regard malicieuse.

Heureusement que je suis pas jalouse car un homme comme lui et la convoitise de plusieurs femme c'est sûr, même si il me dit le contraire. J'ai confiance en lui, et lui en moi c'est la base dans un couple : LA confiance.

- Tu as pris le temps de manger ? Je peux te faire quelques chose vite fait pour te caler l'estomac si tu as envie.

Ba oui un homme à besoin de manger Trois fois par jours si ce n'est même plus. J'aime bien manger moi aussi surtout grignoter heureusement que je cour plusieurs fois par semaine pour éliminer toutes ses calories, pour pas devenir une bonbonne. C'est temps si je ne sais pas pourquoi je passe mon temps a me sous estimer, il faut dire entre le boulot, les courses le ménage, me faire à manger même si en ce moment je ne mange pas tellement trop de boulot tue le boulot !!!

- Non je rentre à l'instant et je prenais une petite bière en t'attendant.

Elle allait se dégager mais je la retint par le bras et la retournai vers moi pour m'affaler avec elle sur le fauteuil avec elle sur moi. Je l'emprisonnai entre mes bras et la regardai longuement. Elle était d'une beauté à couper le souffle. J'aimais tout d'elle, vraiment tout. La dernière fois que j'avais ressenti ça c'était avec Julia et retrouver ce sentiment que je croyais mort me faisait un bien fou! Je croyais que le bonheur m'avait fui mais je savais que c'était faux juste à voir comment je me sentais avec Nolène.

- Mais qu'est-ce qui presse tant ma jolie? Tu veux pas profiter du moment tout les deux?

Je la bécotai partout trop content d'avoir enfin un havre de paix et quelqu'un pour chasser mes pensées. J'allais enfouir mon nez dans son cou et humai l'odeur de son bain moussant avec une réelle envie de croquer dedans. Je l'embrassai doucement ou effleurai mes lèvres sur son cou ses joues. Elle était là et elle ne repartirait pas ce soir, elle resterait bien collé contre moi.

- Je peux t'aider à nous préparer un petit quelque chose et ce soir j'aimerais que tu reste avec moi.

Je relevai mes yeux noirs vers ses yeux couleur caramel brulé et lui servit un large sourire. Elle était belle comme tout! Encore quelques minouches ensuite nous pourrions aller nous préparer un bon repas. Je tassai sa chevelure cuivré et allai bécoter son cou et jusqu'où le décolleté de son chandail me permettait en émettant des grognement de satisfaction. Je finis le tout par aller quérir ses lèvres. Je la laissai sur moi de longues minutes à rester enlacés ainsi et profitant de ce moment ensemble. Ce fut le bruit de mon estomac me rappelant que l'amour n'était pas extra nourrissant qui me ramena à la réalité.

- Bon bien je crois que là c'est le temps d'aller nous préparer quelque chose sinon je crois que je te mange tout cru ma jolie.

(HRP: Arf.... pas super top mais je me reprends au prochain )

Profiter !! c'est le mot d'ordre aujourd'hui, profiter de chaque instant présen, de chaque moment seul avec lui. Il avait raison la vie est courte, il faut profiter de chaque moment. Il m'entraîna sur le canapé qui était dérrière nous. Me voilà assise sur lui, éclata en rire, je pris son visage dans mes mains et l'embrassa longuement. Il me fit des bisoux un peu partout dans le cou, je caressa sa tête tout en passant mes doigts dans ses mini cheveux. PUis son ventre gargouilla ce qui échapa un rire moqueur.

- Bon bien je crois que là c'est le temps d'aller nous préparer quelque chose sinon je crois que je te mange tout cru ma jolie
- Oui je epnse que nous devrions aller faire à manger, et ce qui est de me manger tout cru peut être te laisserais-je me croquer un peu plus tard dans la soirée. Lui dis-je en lui fesant un clin d'oeil.

Je me leva lui déposant un baiser sur ses lévres et alla vers la cuisine tout en l'entrainant par la main. Il vaait vraiment une belle cuisine, j'ouvri le frigo voir ce qu'il avait ( à vrai dire pas grand chose). Alors faisont la liste il y a : des oeufs
des tomates
du jambon fumé, et tout plein d'autres chose. J'avais déjà une recette en tête une omelette aux tomates jambon, après tout le soir il faut manger léger, il reste de la salade en paquant on fera alors une salade a la vinaigrette. Je pris les oeufs il en rester 5. " ça fera trois pour lui et deux pour moi c'est suffisant" Je lui tendit les tomates pour qu'il me les coupent en dés.

- Peux-tu s'il te plait me les couper en dés ? Tu serais un amour luis dis je en lui fesant un bisou de remerciemant.

Je pris un bol et casser trois oeufs et les battus en omelette, sel, poivre et hop c'est prêt. Je pris une poêle dans un de ses placard la mettant sur le feu, ouvri le feu moyen. Je mis une noisette de beurre pour ne pas que ça colle et mis les trois oeufs battu ainsi que les tomates en dés et le jambon couper en morceau, en rajoutant un peu de piment. Quelques minutes après c'était prêt je le deposa dans une assiette et lui tendit et je refis la même manoeuvre pour moi même. On parti manger dans le salon, sur la petit table basse, " ah mince les biéres" hop retour a la cuisine pour deux biéres.

- Alors comment trouves tu mon omelette ?

Mon téléphone sonna , arf mince jespere que c'est pas le boulot. Je pris mon téléphone et regarda, un message, fausse alerte ouff. Je reporta mon attention sur Jack avec l'espoir que nous ne soyons pas déranger par notre boulot ce soir.

Elle fit l'inventaire, assez rapide disons-le, de mon frigo. Une omelette?? Bon bien puisque le steak n'étais pas au menu ET dans le congélateur alors je m'en contenterais! Je lui fis un sourire et m'apprêtait à couper les tomates. Mon dieu depuis quand je cuisinais pour moi? Oui j'étais seul mais j'étais un bon cuisinier mais disons que mes repas était assez morne quand il ne finissait carrément pas aux poubelles parce que je devais quitter précipitamment. Disons que là être en congé avec ma douce me permit de penser que ma vie ressemblerait à ça.

Je la regardais faire étudiant chaque mouvement et la regardais mettre les ingrédients. J'allais me coller à elle dans son dos et l'embrassai doucement dans le cou mais lui laissant la latitude voulu pour se mouvoir. Elle fini mon assiette et je fouillait dans un tiroirs pour les fourchettes. Une fois son assiette en main je retournai avec elle au salon et allai m'asseoir sur le sol pour manger lentement. Depuis quand je n'avais pas manger comme ça dans le salon?? Ça devait bien dater de quand j'étais gosse!

- Elle est délicieuse! Ça fait du bien de manger tranquillement et je dois dire ma chère que l'accompagnement à cette délicieuse omelette est parfait!

Je levai ma bouteille de bière et la cognai contre la sienne. Satanée sonnerie! Même au BAU il avait la même que la notre. Tellement que je me levai à mon tour pour fouiller mes poches et constatai avec bonheur que ma sonnerie était muette. Je retournai m'asseoir et rit doucement en voyant ma belle revenir à mes côtés.

-Mais c'est une vie de dingue que l'on fait. Tu as vu une sonnerie et on deviens tendu comme des cordes. Mais j'adore mon boulot!

Oui j'adore cette vague d'adrénaline lorsqu'on me dit qu'une bombe est là. Ou encore que je dois user de finesse pour délivrer un otage, une victime ou autre qui est en danger. J'aime sentir courir la volonté de sauver en moi. J'aime se sentiment de justicier que j'ai en moi depuis tout petit. Je me tournai et vit la mine disons grave de Nolène. Oh! Non! Pas ce soir! Je savais ce que ça voulais dire! Je l'avais vu souvent depuis un mois cette figure pour ne pas savoir ce qui se cachait en-dessous. Je finis ma bouché et posai ma fourchette.

- Hé... mais qu'est-ce que t'a tout à coup? Tu étais toute souriante et voilà que je dis que j'aime mon travail et tu deviens toute triste.

Je restai gentil même si je sais qu'elle allait me demander de jurer que je n'avais rien fait de con à cette enquête. Bon oui j'avais fait une petite chose mais... bon rien à faire j'allais y passer alors autant assumer! Mais je suis pas bête au point de tout balancer!

-Mais c'est une vie de dingue que l'on fait. Tu as vu une sonnerie et on deviens tendu comme des cordes. Mais j'adore mon boulot!

Il avait raison nos sonneries sont identique, ce qui nous amuses quand l'un de portable sonne ont est tous les deux à regarder en même temps si c'est le notre. Quand c'est lui qui s'en va je me fais toujours un sang d'encre incroyable. C'est que cet homme aime le danger et ça me fais peur à chaque fois, ce mettre dans une situation incroyablement dangereux c'est banal pour lui mais pas pour moi. Je n'est pas encore la chance d'aller sur le terrain mais bientôt je le pourrait. Pour cela que j'éffaça mon sourire à chaque fois qu'il dit " j'aime mon boulot" je peux être sûr qu'il s'est encore mis dans une situation impossible.

- Hé... mais qu'est-ce que t'a tout à coup? Tu étais toute souriante et voilà que je dis que j'aime mon travail et tu deviens toute triste.

- C'est juste que quand tu te met à parler de ton travail je peux être sûr que tu t'es mis dans une situation imossible et dangereux encore une fois.

Je laissa tomber ma fourchette dans l'assiette à moitier vide, ça m'avait couper l'appétie. Pas que c'était pas bon au contraire j'étais plutot contente de moi, savoir que j'aurais put le perdre dans sa derniére enquête me donna des frissons. J'étais sûr qu'il s'était mis en danger , il aime ça c'est son carcatére on y peut rien, mais moi cela ne me convient pas. Je pris son assiette même si il n'avait pas fini et pris la mienne pour la ramenner dans la cuisine. Je retourna au salon, on allait avoir une discution assez "animer" on va dire. Nos carcatére sont différent mais je tiens à lui quand même, je suis prête à faire des compromits mais pas autant, il faut que lui en face aussi de son côté.

Je poussai un soupir las. Je posais ma fourchette en regardai le fond de celle-ci. Oui j'avais fait une bêtise mais pas majeure! Juste assez pour que les yeux de Lucy virent au noir et une fois terminé qu'elle me gronde doucement rien de grave! J'avais presque terminé mais déjà la jeune femme se leva en prenant mon assiette. Bon bien j'avais terminé il fallait croire. Je pris une gorgée de bière quand elle revint s'asseoir devant moi avec cette mine à la fois triste et déterminée à me faire savoir que j'étais idiot. Comment elle faisait pour lire en moi comme ça? S'en était presque épeurant en fait.

- No, écoute oui j'ai fait une chose stupide mais pas au point de me laisser mettre une balle dans le crâne. Le malfaiteur avait un otage avec un fusil sur la tempe. Comme tout le monde semblait sur le qui-vive j'ai simplement avancé avec ma propre arme en lui disant de se rendre et de lâcher l'otage.

Je mis donc le contexte à ma belle pour lui démontrer l'intensité de la chose. Le malfrat était un jeune homme d'un vingtaine d'années tout au plus. Nous savions tous qu'il voulait se faire remarquer car il avait une personnalité narcissique. Donc en le voyant sortir de l'immeuble avec un homme fusil à la tempe j'avais sauter par-dessus les voitures avant même que ma supérieure m'attrape. Je gueulais comme pas un pour lui faire lâcher son arme et voyant une ouverture je lui tirai dans l'épaule le faisant ainsi lâcher son arme et je me ruai sur lui pour le plaquer au sol.

Je savais qu'elle n'aimait pas ça et ça la rendait toujours morose de l'entendre mais je savais ce que je faisais. Je pris son visage entre mes mains et la forçai à me regarder. Je ne voulais pas de dispute ce soir, pas après un long moment sans se voir. Je plantai mes yeux noirs dans le siens et ce que je vis ne m'enchantais pas. Elle avait un détermination dans l'oeil que j'avais déjà vu dans les yeux de Julia avant qu'elle ne me dise " Tu attends quoi?! De te faire tirer dessus? De rendre ta mère morte de chagrin par ta perte? Et moi qu'est-ce que je vais devenir sans toi?" Je savais pas pourquoi je faisais ça. Enfin si je me suis toujours senti comme une merde. Mon père qui n'a jamais reconnu que j'étais son fils, ma mère qui trimait comme une malade pour nous faire vivre. Je me suis toujours battu pour vivre, exister et ce depuis tout petit je ne pouvais pas changer en un clin d'oeil! Ça faisait 35 ans que j'étais ainsi...

- Nolène, je te jure que j'ai fait attention. Je suis pas stupide enfin! Mais la vie d'un homme était en jeu! Peut-être était-il un papa ou même juste un amoureux qui allait rejoindre sa copine.. Je voulais le sauver pour qu'il retourne à sa vie tu comprends?

Pourquoi j'avais l'impression que mes mots n'aidaient pas? Je baissai mes mains pour les poser sur les siennes. J'étais vraiment désolé de la rendre aussi inquiète mais je n'étais pas TOUJOURS aussi téméraire il y a des occasions où j'étais docile. Mais je savais que là ce soir ça n'irait pas et les yeux noisettes de ma douce me le confirmèrent.

- No, écoute oui j'ai fait une chose stupide mais pas au point de me laisser mettre une balle dans le crâne. Le malfaiteur avait un otage avec un fusil sur la tempe. Comme tout le monde semblait sur le qui-vive j'ai simplement avancé avec ma propre arme en lui disant de se rendre et de lâcher l'otage.

...D'acord et il pense que ce n'est rien ! Bon c'est vrai c'est pas comme ses dernières mésaventures mais bon. Imaginons un instant que ce malfaiteur ne l'aurait pas écouter et l'aurait tirer dans sa tête à lui. J sais qu'il est prudent mais je ne veux pas qui mette sa vie en jeu comme ça tout le temps. Il prit mon visage dans ses mains j'étais bien determiner à ne pas laisser passé. Je ne veux pas être chiante au contraire juste lui faire comprendre que je tiens à lui et sachant son caractère je me fais du soucis pour lui à chaque fois qu'il passe la porte.

- Nolène, je te jure que j'ai fait attention. Je suis pas stupide enfin! Mais la vie d'un homme était en jeu! Peut-être était-il un papa ou même juste un amoureux qui allait rejoindre sa copine.. Je voulais le sauver pour qu'il retourne à sa vie tu comprends?

- Oui je comprends. Mais toi alors hein ? Quelqu'un t'attend à ton retour toi aussi ! Tu ne dois pas penser qu'à toi ! Croire qu'il n'y à personne qui t'attend ou qui s'inquiéte pour toi quand tu t'en vas. Je tiens à toi tu le sais ? Je ne veux pas attendre un jour mon téléphone sonner pour m'annoncer ta mort..

Il fallait que ça sorte, je suis désolée pour lui que se soit ce soir juste après son retour mais...Enfin maintenant que c'est dit je ne peux pas repartir en arrière. Je me degagea de lui en douceur pour insufler un grand bol d'air. La vie n'est pas simple..J'aurai aimé que tout soit tellement simple, qu'il comprenne qu'il ne faut pas jouer avec sa vie tout le temps comme ça. Imaginons une seconde que cela fait plusieurs que l'on sommes ensemble et que je sois tomber ensemble devoir élever un enfant seule parce que son père prèfére partir risquer sa vie. Mais bon revenons à la réalité je ne suis pas enceinte ( enfin je pense pas), j'avais vraiment la mine sévere car je ne savait pas trop à quoi m'attendre pour la fin de cette soirée.

En l'entendant prononcer ses mots je me sentais propulsé dans le temps. Elle employait les même mots que j'avais entendu des millions de fois. Elle se dégagea de moi et se leva me laissant un peu sonné de ses paroles. Avec Julia je m'étais calmé...un peu mais elle savait que j'étais un peu "cow-boy" mais rien de pénible. Même Chuck mon ancien partenaire grognait un peu en me voyant aller mais réussissait à me calmer. Pourquoi je ne faisais qu'à ma tête aussi? Nolène était debout tendu et visiblement en colère et inquiète. Je me levais lentement et allai vers elle. J'étais tenté de lui prendre les bras mais mon instinct me dit de me tenir tranquille.

- Oui j'ai quelqu'un qui m'attend et cette personne est merveilleuse. Nolène tu es ce qu'il y a de plus beau dans ma vie et non je ne veux pas ni te perdre ni me faire sauter la gueule. Mais...

Mais quoi pauvre con? Tu l'aimes oui mais pas assez pour te tenir tranquille? je mis mes mains dans mes poches et regardai à l'extérieur un moment tentant de trouver mes mots. Comment je pouvais lui expliquer ma vie en quelques mots? Elle ne savait pas tout sinon elle aurait compris. Oui je lui avais dit pour ma fiancée mais pas tout le reste. Non mais en faisant le bilan de ma vie c'était à se lancer en bas d'un pont!

- Nolène je me bat pour exister depuis tout jeune. C'est en moi, c'est dans mon sang je ne peux pas faire autrement. Ce n'est pas que je ne t'aime pas bien au contraire je t'adore! J'ai choisi ce métier pour rendre le monde meilleur, un peu du moins et oui c'est peut-être dangereux ce que je fais. Mais toi aussi tu peux être tiré dessus et moi aussi je peux avoir ce téléphone maudit et dieu sait que tu es plus prudente que moi. Je m'inquiète moi aussi mais j'ai appris à vivre avec tu comprends?

Je la regardai longuement et vis que non seulement elle comprenait mais que je n'allais pas m'en sortir aussi facilement. Oui j'avais le coeur en miette de la voir ainsi mais je ne savais plus comment lui dire de ne pas s'en faire que tout irait bien. J'entendais encore et encore ses mots virevolter dans ma tête et même si je voulais les faire taire ils revenaient de plus belle. Je finis par m'approcher doucement d'elle et tenter un sourire rassurant pour au moins tenter de la détendre. C'est fou comment les vieux mécanisme reviennent vite! Ça marchait super avec ma Juju et j'espérais que ça marche aussi avec Nolène.

- Je t'aime No, ce n'est pas contre toi je te jures.

- Nolène je me bat pour exister depuis tout jeune. C'est en moi, c'est dans mon sang je ne peux pas faire autrement. Ce n'est pas que je ne t'aime pas bien au contraire je t'adore! J'ai choisi ce métier pour rendre le monde meilleur, un peu du moins et oui c'est peut-être dangereux ce que je fais. Mais toi aussi tu peux être tiré dessus et moi aussi je peux avoir ce téléphone maudit et dieu sait que tu es plus prudente que moi. Je m'inquiète moi aussi mais j'ai appris à vivre avec tu comprends?

- Oui c'est bien ça le probléme, moi je suis prudent je ne suis pas aussi témérére que toi. A chaque tu me dis que tu vas faire attention et à chaque fois que tu rentres je le vois a ta tête que tu t'es encore mis dans une situation impossible..

Il croit que je ne peux pas comprendre,mais je comprends il aime son métier. Je sais ce que c'est moi aussi j'aime mon métier mais pas au point de mettre ma vie en jeu chaque jour, il ne fait pas attention à lui, en tout cas pas tout à fait. Et si un jour l'une de ces maudites bombes lui saute en pleine tête ? Il ne comprend pas...Enfaite je crois qu'il ne comprendra jamais ce que je veux lui dire. Il s'approcha de moi en me souriant car là à ce moment je n'avais mais alors vraiment pas envie de sourire...Je detourna ma tête, non mais c'est pas avec un sourire et un " ne t'inquiéte pas " que ça va s'arranger. Franchement je crois que je suis trop gentille, et abuser de ma gentillesse j'en ai assez. Dès aujourd'hui ( enfin ce soir) je ne serai plus aussi gentille il faut vraiment que je m'affirme que se soit dans ma relation avec Jack ou dans mon travaille.

- Ecoute ce n'est pas avec ton " ne t'inquiéte pas" que tout va s'arranger Jack. Tu n'en fait qu'à ta tête et je sais que ce n'est pas ta faute c'est ton caractère tu es comme ça tu n'y peux rien. Mais ne me dit pas que tu fais attention quand tu t'en vas parce que je sais que ce n'est pas vrai. Je n'aime pas les mensonges Jack...Je préfére que tu me dit " il se peut que je mette en danger" et voilà au moins je le sais que tu me dit " je ferai attention " alors que nous savons tous les deux que c'est faux...

Bon bien mon ancienne méthode ne marchais pas visiblement. Je savais qu'elle avait raison mais quand on est pris en défaut on ne veut surtout pas se faire cracher la vérité en pleine figure. Alors de ce fait j'étais irrité, voire frustré qu'elle réussisse à le voir d'un seule coup d'oeil que j'avais fait le con. Mais au fond est-ce que c'était vraiment aussi stupide? Je sais que là j'aurais pu me prendre une balle en pleine figure et je comprenais son point de vue et malheureusement pour moi la douce Nolène était parti en vacances.

- Nolène...

Elle m'interrompis en faisant une longue tirade. J'étais à la fois surpris et content qu'elle sorte de sa coquille et malheureux que se soit avec moi. Non mais j'avais quoi moi à pousser les gens à bout? Je penchai la tête et regardai le bout de mes pieds penaud. Je sentais sa colère et surtout sa déception. Comment je pouvais savoir s'il y avait une bombe ou même des otages ou autres trucs qui me fera agir spontanément? Puis j'étais pas toujours entrain de me mette en situation de danger. Après sa longue tirade je poussai un soupir et relevai mes yeux vers elle. Frustré comme un gamin et triste de voir la douleur dans ses yeux.

- Nolène je...

Je quoi? Je suis idiot, stupide... Tout des qualificatifs qui roulaient dans me tête et mes émotions étaient tellement mélangées que je me sentait étouffer. Je poussai un grand soupir et contournai la jeune femme comme pour m'éloigner de cette source d'étouffement. J'allai m'appuyer sur dos sur le comptoir et en croisant les bras sur moi. J'avais les traits dur et soucieux et les lèvres pincées. Mes yeux noirs la dévisageait et je sentais bien que cette fois elle ne lâcherait pas le morceau tant que ça ne me rentrerait pas dans le crâne.

- Je comprends ce que tu dis. Seulement je n'agis pas TOUJURS en idiot. C'est vrai, il arrive parfois que j'agisse en parfait agent. Oui ma spécialisation est disons peu banale et oui ça peut arriver que ça me saute à la gueule. Mais je sais pas d'avance l'enquête ni mes réactions et si je te disais ça pour vrai oui je serais honnête avec toi mais tu serais tellement rongés par la nervosité que tu arriverais à peine à travailler!

J'avais débiter ça rapidement et disons un peu froidement. J'aimais pas quand on me le reprochais je savais que j'agissais en con parfois et je tentais de me corriger mais comment se corriger quand ça fait presque la moitié de votre vie que vous vous battez pour exister, pour vivre ou simplement pour reconnaître que vous êtes en vie? Je me mordais les lèvres et les pinçai. J'étais réellement irrité et énervé mais je ne voulais pas m'emporter contre elle. Elle affirmait (enfin) ce qui l'énervait et ce qu'elle souhaitait alors je n'allais pas lui crier dessus en plus!

- Je ne sais pas d’avance mes réactions et je ne t'ai jamais menti et ça tu le sais bien. J'ai toujours été honnête avec toi. Je t'ai expliqué mon métier, comment je suis, Julia tout! Ne me dis pas que je ne suis pas honnête ou même sincère car c'est bien tout le contraire. J'ai toujours été intègre avec toi. Malgré ma... témérité comme tu dis inconsciemment je sais quand c'est dangereux enfin trop pour moi et rester sagement à l'abri. Je suis pas un super-héros et je le sais bien.

Je finis par bouger de mon comptoir et faire les cent pas dans mon appartement pour calmer l'émotion vive qui était en moi. Ça me rappelait trop de souvenirs qui s'entremêlaient avec là maintenant. Je savais que la jeune femme ne faisait pas ça à mal bien au contraire mais 35 ans ainsi c’est profondément ancré en vous. Ouais je savais pas trop comment calmer la forte vibration émotive en moi alors je continuai de faire les cent pas en prenant de grandes inspirations pour me calmer.

- Je ne sais pas d’avance mes réactions et je ne t'ai jamais menti et ça tu le sais bien. J'ai toujours été honnête avec toi. Je t'ai expliqué mon métier, comment je suis, Julia tout! Ne me dis pas que je ne suis pas honnête ou même sincère car c'est bien tout le contraire. J'ai toujours été intègre avec toi. Malgré ma... témérité comme tu dis inconsciemment je sais quand c'est dangereux enfin trop pour moi et rester sagement à l'abri. Je suis pas un super-héros et je le sais bien.

Oups ! je crois bien l'avoir énerver...mais tant pis il fallait que sa sorte. Je sais que j'ai du le blesser et ça me fend le coeur à un tel point...Il ne faut pas que j'aille dans ses bras lui dire que je suis désolée de tout ça que l'on passe et puis voilà chacun fasse comme chaque jour. En faite dans ce qu'il vient de me dire il n'y a qu'un mot qui ma bléssée moi et ce mot est "Julia" il me prennait pour sa défunte ex. Peut-être voit-il en moi Julia et que depuis le début c'est elle qui aime à travers moi et non même pour ce que je suis.

- Julia ? Soupirais-je Je me demande si tu m'aime moi ou si tu aime simplement le faite de revivre ce que tu as vécu avec elle....

Je sais qu'il avait aimé cette femme et elle allait lui donner un enfant et ils ont été tuer tous les deux malheureusement. Je pensais cette histoire derrière lui mais non enfaite il l'aime toujours et l'aimera toujours...Je ne suis pour lui qu'un lot de consolation enfin c'est ce que moi je pense, et il ne pourra pas me l'enlever de la tête. Ce que je viens de lui va encore plus le mettre en colère qu'il ne l'ai déjà. Je sens que ce soir sera le dernier pour lui et moi...Je n'en ai pas envie, vraiment pas, mais on ne peut aller contre le destin.

Je tournai en rond me prenant l'arête du nez. Dire que j'avais seulement dit que j'aimais mon travail! Non mais c'est vrai, j'étais passionné par celui-ci! Je fouinais sur tout aidais les gens et dans mon idéal je reconstruisais un monde meilleur. Bon c'était un utopie car je ne pouvais le faire à moi seul mais j'aimais le penser un peu du moins. Je ne voulais pas de prise de tête ce soir, pas après un enquête qui m'avait bouffé la moitié de mon énergie. Je voulais seulement être avec elle et avoir un belle soirée... mais bon disons qu'on peut oublier ça maintenant à moins de rattraper les choses.

Je stoppai ma ronde dos à elle en entendant ce qu'elle avait dit. Elle me demandait si je l'aimais pour ELLE?? Pendant de longues, et probablement interminable minutes pour elle je fixai le mur devant moi. Comment osait-elle? Comment pouvait-elle pensé ça une seule seconde! Je me retournai lentement les mâchoires serrées et les yeux en feu. Jamais je ne l'aurais cru capable de me balancer une telle chose! Pour la première fois de ma vie j'étais déchirer entre lui crier dessus, la balancer dehors à coup de pied au train ou simplement ne rien dire et m'enfermer dans ma chambre. Elle savait qu'elle avait poussée et je le voyais dans ses yeux.

- Comment peux-tu penser ça une seule seconde? Je t'en ai parler simplement parce que je voulais que tu comprenne si j'avais une vive réaction car la fois ou je ne l'ai pas fait ça m'a valu un femme merveilleuse qui a fini avec ses bagages dehors. Je voulais te mettre au courant de ma vie, enfin de certain bout de ma vie. Jamais je n'aurais cru que tu t'en servirais seulement pour me faire comprendre...

Je me tus ne voulant pas lui balancer tout ce qui me passait par la tête. Comment pouvait-elle pensée que je ne l'aimais pas assez? Ou encore que je tentais de revivre mon ancienne relation à travers elle? C'était tordu et même trop dingue pour que moi-même j'y pense! Je la toisais longuement et mes yeux passait de la colère à la tristesse. C'était un coup bas et même si les dites blessures étaient refermées puis-je vous dire que là elles étaient à vif! Je me détournai en prenant ma bouteille de bière et alla poser mes mains sur le comptoir.

- Tu veux que je sois quoi? Un gentil toutou docile qui écoute bien les gens? Parfait je serais cela si tu le souhaite ainsi tu n'auras plus à t'inquiéter pour moi à savoir si je fais quelque chose de stupide, de con ou même de dangereux mais je te promets que je serais aussi ennuyant que les pierres! Mais je ferais tout ce que tu souhaites seulement pour te prouver que je t'aime toi et non pas un fantôme! Maintenant ne me parle plus jamais d'elle compris? Je refais ma vie avec toi...

J'avais tellement envie de lui crier dessus mais je me retenais. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que je savais comment méchant je pouvais être et je ne le voulais pas. Au fond elle avais dit cela car elle ne se sentait pas assez aimé de ma part qui sait? En fait oui ma défunte était encore bien présente mais c'était plus un souvenir qu'autre chose! Malgré tout le colère, et la déception. qui grondait en moi j'avais conservé un ton calme doux et disons presque dangereux. De toute façon elle se sentait déjà probablement assez aml comme ça pas besoin d'en rajouter une couche!

Il fit les cent pas dans son appartements, tourner en rond mais sans jamais raler. Il garde tout en lui, je sais que ce que je viens de lui dire la blesser au plus profond de son coeur, et ça me met très mal à l'aise, peut-être aurais-je dù me taire à un moment de la soirée. Maintenant c'est trop je lui ai fait de la peine, mais il ne faut pas oublier que lui aussi m'en a fait.

- Comment peux-tu penser ça une seule seconde? Je t'en ai parler simplement parce que je voulais que tu comprenne si j'avais une vive réaction car la fois ou je ne l'ai pas fait ça m'a valu un femme merveilleuse qui a fini avec ses bagages dehors. Je voulais te mettre au courant de ma vie, enfin de certain bout de ma vie. Jamais je n'aurais cru que tu t'en servirais seulement pour me faire comprendre...

A ce moment là, je me sentis très coupable, parce que il m'avait fait confiance pour me parler de Julia et voilà que moi je lui lance ça en pleine figure. J'ai envie de me mettre dans un trou de souris et de me faire très petite. Commant ais-je pu lui reprocher tout ce que je viens de lui dire ? C'est comme ci une force en moi m'obliger à continuer de lui balancer toute ses horreurs même si je ne voulais pas lui dire, c'est plus fort que moi il fallait que ça sorte. Maintenant que c'est dit il faut juste assumer. Je m'avança vers lui pour essayer de le réconforter même si c'est mal partie

- Je suis désolée, vraiment...Je ne voulais pas dire tous ça.

- Tu veux que je sois quoi? Un gentil toutou docile qui écoute bien les gens? Parfait je serais cela si tu le souhaite ainsi tu n'auras plus à t'inquiéter pour moi à savoir si je fais quelque chose de stupide, de con ou même de dangereux mais je te promets que je serais aussi ennuyant que les pierres! Mais je ferais tout ce que tu souhaites seulement pour te prouver que je t'aime toi et non pas un fantôme! Maintenant ne me parle plus jamais d'elle compris? Je refais ma vie avec toi...

- Je ne veux pas que tu sois un gentil toutou comme tu dis, ne me fais pas passer pour la méchante s'il te plait. Je sais je tes blesser en parlant de Julia et je m'en escuse mais ce n'est pas une raison pour me faire passer pour la mechante fille qui oblige son mec à faire ce qu'elle veut tu sais très bien que je ne suis pas comme ça.

Non mais c'est bon quoi ! Dans cinq minutes ce sera ma faute, je suis pas une sorcière. Je suis juste une femme qui aimerai que l'homme qu'elle aime ne se fasse pas tuer simplement parce qu'il aime ce mettre en danger. De toute façon tous ce que je dis ça passe par une oreille et ça resort par l'autre, c'est comme ci je parle à un mur, il ne m'ecoute pas, sa sert à rien de rabacher la même chose chaque jour...

Je m'étais contrôler pour ne pas lui exploser à la figure comme à n'importe qui, qui oserait ne serait-ce une seule seconde me parler de ma défunte. J'étais parvenu à passer par-dessus et je voulais refaire ma vie, avoir des gamins, une maison et pourquoi pas un chien tiens! Juste être heureux! Cette chose que je croyais disparue à jamais et que lentement je redécouvrais avec Nolène... même si elle rabâchait toujours la même histoire! J'arrêtais de tourner en rond parce que je voulais bien écouter ma douce même si je savais ce qu'elle voulait.

Ce que j'entendis me fit fit prendre une grande inspiration. Je réprimais un grognement de colère avant de la regarder franchement. Je ne voulais pas la faire passer pour la méchante elle en était une parmi plusieurs qui me disait de me tenir tranquille et je sais pas pourquoi ça m'horripilait.

- Je ne veux pas te faire passer pour la méchante No c'est que tu crois que je suis toujours entrain de courir à travers les balles, sauter par-dessus les autos et je ne sais quoi encore mais ça arrive tellement peu souvent! Je ne veux pas que tu t'inquiètes inutilement.

Je me rapprochai d'elle doucement et posai mes mains sur ses bras tendrement. Elle était belle et intelligente et surtout apportait un vent de fraîcheur dans ma vie que j'étais toujours un peu mal de ça mais là j'étais heureux. Tellement heureux avec elle... même si elle voudrait que je sois encore plus prudent.

- Nolène tu es ce qu'il y a de mieux dans ma vie depuis tellement longtemps. Je suis bien avec toi et je sais que je dois revenir en vie pour te revoir. Je ne veux surtout pas revenir dans un sac noir. Je t'aime comme un fou ma belle, trop pour te laisser triste de mon départ je sais ce que ça fais.

J'osai caresser sa joue et lui faire un mince sourire. Je ne voulais pas la voir triste et soucieuse mais je savais que c’était plus fort qu'elle. C'était à ce demander comment les femmes savaient que leurs hommes faisaient les cons... Elle devaient avoir un don pour savoir ça? Elle était tellement gentille et compréhensive que de la voir ainsi m'arrachait le coeur.

- Je ne veux pas te faire passer pour la méchante No c'est que tu crois que je suis toujours entrain de courir à travers les balles, sauter par-dessus les autos et je ne sais quoi encore mais ça arrive tellement peu souvent! Je ne veux pas que tu t'inquiètes inutilement.

Il s'approcha de moi et posa ses mains sur mes bras délicatement. Je le regarda dans les yeux, je me sentais tellement honteuse d'avoir mis de l'huile sur le feu. De lui avoir parler de Julia cela à du lui faire remonter des sentiments à la surface, je les bléssés je le sais. C'est étonnant qu'il ne met pas plus enguler que ça avec son caractére de téméraire.

- Nolène tu es ce qu'il y a de mieux dans ma vie depuis tellement longtemps. Je suis bien avec toi et je sais que je dois revenir en vie pour te revoir. Je ne veux surtout pas revenir dans un sac noir. Je t'aime comme un fou ma belle, trop pour te laisser triste de mon départ je sais ce que ça fais.

A cet instant je me demande si notre histoire va dure, c'est vrai quoi si on s'enguele comme ça à chaque fois qu'il rentrera ça va être dur. Peut-être vaudrait-il mieux couper court maintenant ce soir...Sa me brise le coeur car je croyais vraiment en lui et moi même si il me répéte qu'il m'aime j'ai comme un presentiment. Je le regarda dans les yeux, avec mes yeux humide j'avais envie de pleurer mais je me forcer a ravaler mes larmes au fond de moi.

- Jack j'aimerais que tu sois sincére avec moi...Crois tu à un avenir à mes côtés ? J'aimerais que tu prennes le temps de réfléchir, que tu te pose une seule question. Est ce que tu es prêt à changer pour moi ? Prend ton temps je veux que tu réfléchisses...

Je l'embrassa peut-être our la derniére fois, quelques larmes sorties de mes yeux et roulèrent le long de mes joues. Je me degagea de lui et alla chercher mon sac près de du fauteil et je traversa la piéce, commençant à pleurer. Je ne lui prêta aucun regard j'avais déjà assez mal comme ça. Je pris la porte pour rentrer chez moi seul avec le coeur brisé.

Pourquoi je redoute son regard?? Elle ne dit rien me laissant parler mais j'aime pas la lueur qui traverse ses yeux. Elle m'écoute sans rien dire et sérieusement là je panique. Elle baisse le regard une micro seconde et là je ne panique plus je m'affole! Je tente de percer le mystère de son cerveau mais je crois qu'au fond de moi je sais ce qui s'en vient, je sais ce qui va arriver. Je ne le souhaite pas au contraire car j'adore Nolène mais adorer quelqu'un est-ce suffisant? Elle releva ses prunelles humides vers moi et instantanément je sentis mon arrêter de battre, mes entrailles se tordre car je savais là ce qui s'en venait.

Elle me prononça ses mots d'une voix douce, résignée tellement que mes prunelles fouillaient les siennes. Elle ne pouvait pas me demander ça! Elle savait que je l'aimais non? Je fronçai les sourcil soucieux, peiné et surtout déchiré d'avoir à prendre une telle décision! Je voulais passer ma vie à ses côtés mais est-ce que je voulais qu'elle me pète une colère pas possible. Mes pensées furent interrompues quand elle m'embrassa. Instinctivement je lui remit son baiser aussi tendre, passionnée et désespéré soit-il. Elle me quitta et j'entendis ses sanglots mais elle ne se retourna pas me plantant là près du comptoir l'esprit embrouillé. Je m'affalai sur une chaise encore abasourdi de ce qui venait de se passer. J'avais le coeur gros et sérieusement je comprenais pas tout à fait ce qui venait de se passer. Tout ça parce que j'avais dit que j'aimais mon boulot?? Je restai donc chez-moi sagement à retourner ceci dans ma tête.

Des jours à penser sans cesse à tout retourner dans ma tête. Moi pris dans mon boulot elle dans le sien. Mais j'avais eu une "illumination" si on peut dire ainsi quand j'avais passer la nuit au chevet de Delphine, Une sorte de vérité en moi qui a fait que ça ne marcherais jamais nous deux. J'avais eu un texto me disant qu'elle partait pour une enquête. Je lui avais texté que je pensais à elle et m'avertir lors de son retour. Elle ne m'avait pas textée, j'étais rentré après une longue nuit auprès de Delphine et en fouillant dans mes poches je la vis là appuyée à ma porte. Elle était belle comme le jour, je me retint de ne pas aller lui sauter au cou mais je me rappelai ma pensée de la veille alors je m'avançais vers elle.

- Salut. Entre on va discuter je crois qu'on a quelque chose à clarifier nous deux non?

Oui et je voulais surtout pas faire ça dans le couloir. Je lançai mon manteau sur une chaise et poussai un soupir. Je voyais la même chose dans son regard et au moins on pensait pareil c'était déjà ça!

- Nolène je... j'ai beaucoup pensé à ce que tu m'as demandé et...

Je relevai mes yeux noirs et tristes vers elle. Je ne voulais surtout pas lui faire du mal, la torturer et surtout qu'elle se sente coupable de ça. Je m'approchai d'elle et l'invitai à s'asseoir.

- Je t'aime comme un fou mais... je ne pourrais pas devenir tout gentil et docile. C'est en moi ancré profondément. Tellement que je sais pas comment faire autrement. Je ne sais pas comment te le dire No... Écoute je suis raide dingue de toi mais... on est disons incompatible. Je ne veux pas que tu te sentes coupable de ça je suis le seul fautif dans sa et je le sais.

Quand je fus rentrer chez moi je me mis à pleurer comme une madeleine. J'allais le perdre c'était sûr, nos caractére son incompatible malgrès tout l'amour que j'éprouve pour lui. Pendants plusieurs je me suis demandé si le probléme ne venait pas de moi, c'est vrai pourquoi lui changerai se serai plutot à moi d'être un peu moins chiante sur ce probléme. Après tous le temps qu'il rentre en bonne santé c'est tout ce qui compe. Alors pourquoi me prendre la tête avec ça. Tout ce temps passer chez moi, je les passer à manger et à pleurer car j'étais sûr de l'avoir perdu à jamais, à cause d'une bourde que j'ai fais. Si seulement je n'avais pas parler de ça, des risques qu'il prend, à cette heure si je serai avec lui dans ses bras...

Mon chef m'avertis que nous allions partir pour une enquête, Pendant ce temps là Jack pourraitt réflechir à nous deux. Pendant toute l'enquête je ne cessais de penser à lui, à nos merveilleux souvenirs, je retins mes larmes. Quatre jours plus tard, je rentra chez moi, determiner à avoir la réponse à ma question, au lieu de rentré chez moi j'alla au loft de Jack pour avoir une discussion avec lui. Je toqua plusieurs coups à sa porte rien...Il n'était surement pas encore rentrer, je décida d'attendre au pas de la porte son retour. Quelques minutes plus tard il arriva, "'tin il est trop beau.." je voulais l'embrasser lui dire que j'étais désolé ect...Mais non je n'en fis rien. Quelques chose en moi me dit que lui et moi allons terminer notre aventure dans les quelques minutes qui vont suivre...

- Salut. Entre on va discuter je crois qu'on a quelque chose à clarifier nous deux non?
- Oui je pense aussi.

J'entra après lui et atendit qu'il me parle, il jeta son manteau puis ses clés et se retourna vers moi et il commença à me parler, à me dire ce qu'il ressent au plus profond de son coeur.

- Nolène je... j'ai beaucoup pensé à ce que tu m'as demandé et...

A ce moment préci j'eu mon coeur sérré et une enorme envie de pleurer, mais il fallait que je reste forte en tout cas devant lui.

- Je t'aime comme un fou mais... je ne pourrais pas devenir tout gentil et docile. C'est en moi ancré profondément. Tellement que je sais pas comment faire autrement. Je ne sais pas comment te le dire No... Écoute je suis raide dingue de toi mais... on est disons incompatible. Je ne veux pas que tu te sentes coupable de ça je suis le seul fautif dans sa et je le sais

Le verdict tomba lui et moi c'est fini...Il est raidse dingue de moi mais il me quitte quand même. Je pensais que je ne souffrirais pas autant sachant à quoi m'attendre, mais non je leva les yeux au ciel essayant de retenir mes larmes, je ne pouvais pas les contrôler, elles descendèrent le long de mes joues.

- Je m'en douter tu sais...En tout cas je te remercie d'être honnête avec moi, tu es quelqu'un de bien Jack, et un jour tu rencontreras une femme qui t'aimeras et elle auras beaucoup de chance de t'avoir. Lui dis-je en essayant de calmer cette vague d'emotion qui m'envahie.

Je m'approcha de lui et lui donna un leger baiser, pour mettre fin à cette histoire. Je repensa à notre rencontre, à nos dîner en amoureux a nos textos et nos smiley que l'on s'envoya réguliérement, à nos nuits... Je ne vais pas les oubliers bien au contraire il m'a rendu heureuse et épanouie c'était merveilleux le temps que ça a durer.... Je fis demi tours et repartis en direction de mon appartement le coeur sérré...

Elle me remercia de ma franchise et tout ça avec les yeux pleins d'eau. J'étais mal là! Elle me donna un baiser futif, léger comme une brise avant de me quitter. Encore une fois j'avais seulement l'image d'elle meurtrie par ma faute. La porte se referma sur elle et je m'effondrai dans ma chaise en soupirant. Les bons moments que nous avions passé ensemble étaient maintenant les seules chose qui meubleraient mes nuits. C'était horrible de penser ça comme ça mais une fois de plus ceci me conforta dans ma certitude que je n'étais pas fait pour le bonheur.

Lentement mes yeux se mouillèrent de larmes qui s'échappa de mes yeux mais je les étouffai en me dirigeant vers ma douche. Je pris une longue douche ou mes larmes se mélangèrent à l'eau. Je pris mon temps et une fois bien lavé et sécher, je mangeai un morceau. Habillé et tout propre je remis mon manteau et allai voir Delphine. Après tout si je n'étais pas assez bon pour avoir une relation amoureuse normale autant rester avec des amis que j'aime bien. Alors je sautai dans ma voiture pour retourner auprès de mon amie et "petite" soeur.

RP TERMINÉ