PROFIL PSYCHOLOGIQUE ◮ Lorsqu’on remarque Spencer, on a tendance à se dire qu’il n’a pas sa place au sein du FBI, beaucoup trop jeune, beaucoup trop fin, son manque de confiance en lui est ce qui fait que d’un point de vue purement physique on a tendance à ne pas avoir confiance en ses compétences et à être curieux. Lors de premières phrases échangées on remarque tout de suite sa grande intelligence et on comprend rapidement pourquoi il travaille au FBI. Apparaissant bien souvent comme un extraterrestre, il surprend, capable de sortir des statistiques en un clin d’œil, sans se tromper et surtout de mémoire, il est ironique de le voir perdre tous ses moyens lorsqu’il s’agit d’avoir des conventions plus "normal" socialement. Enfant, il a été brutalité par les autres, souvent montrer du doigt, il était le vilain petit canard. Cette expérience à rendu le Profiler particulièrement bienveillant lorsqu’il fait face à d’autre enfant, s’impliquant peut-être un peu trop quand il reconnait alors des situations qu’il a lui-même vécu. Cet expérience aurait pu le rendre des méfiants vis-à-vis des autres, distants ou froid mais au contraire, il semble particulièrement attacher à ses amis, à ses collègues, d’une grande loyauté et d’une grande fidélité, il s’inquiète énormément du bien être de ceux qu’il considère comme ces amis.
Il se sent toujours très mal à l’aise devant des affaires qui pourraient s’approcher de trop près des drogues, suivant encore aujourd’hui des réunions des toxicomanes anonymes, il est aujourd’hui un parrain pour d’autre qui aurait besoin de lui. Ces réunions lui permettent de ne pas rechuter, même si son entrée dans les drogues se fit contre son gré, il n’en reste pas moins qu’il s’y est longtemps adonné, assez longtemps pour que l’envie de reprendre peut parfois phagocyté ses pensées.

CONDITION PHYSIQUE ◮ Grand, élancé, d’un point de vue physique, Spencer n’est pas vraiment l’homme qu’on qualifierait d’extrêmement viril. Loin d’être un adepte du sport, il se force surtout à se maintenir en forme pour le besoin de son métier mais transpirer ne fait pas partie des choses qu’il préfère. Les yeux noisette, les cheveux châtains, il a tendance à changer de coupe assez souvent l’air de rien. Passant du long au court, il tente plus choix capillaire, pure fantaisie ou réel soucis d’image ? Personne ne le sait vraiment. Il a les yeux creusé, ce qui lui donne une allure un peu faible cependant, la douceur de son regard et ses lèvres fines souvent légèrement souriante vient offrir à cette allure quelque chose de bienveillant. Il n’inspire pas la méchanceté, loin de là, mais sa discrétion notable fait de lui un jeune homme qui ne fait pas partie de la catégorie des tombeurs.
Bien que cela ne se remarque pas forcément du premier coup d’œil, Spencer porte des chaussettes différente à chaque à pied, allez savoir pourquoi !

A PREVENIR EN CAS D'URGENCE ◮ DIANA REID. • maman Enfermé en hopital psychiatrique, Spencer culpabilise énormément. Bien qu'il est très attaché à sa mère, il a beaucoup de mal avec le fait qu'il l'ait faite enfermé dès qu'il fut majeur mais cela n'est pas la seule chose qui le fait culpabilisé. Il aime sa mère, mais la voir lui rappelle soudainement les risques qu'il a de devenir Schizophrène à son tour, et le fait de penser une telle chose n'arrange en rien sa position envers sa mère. Il est très attaché à elle, c'est un fait, mais il a beaucoup de mal avec ses sentiments.

WILLIAM REID. • Papa Il a beaucoup de mal à nouer des liens avec celui-ci. Son père l'ayant abandonné avec sa mère suite à certains évènements durant son enfance, Spencer n'arrive pas à lui pardonner même avec toute la volonté du monde. Même si aujourd'hui il connait les raisons de son départ, il n'arrive pas à comprendre pourquoi il n'est jamais revenu, pourquoi il ne lui a jamais donner signe de vie et surtout pourquoi il l'a laissé gérer sa mère tout seul alors qu'il n'était qu'un enfant.

JASON GIDEON. • Mentor Il le considère bien plus qu'un simple mentor. Il est ce qui se rapproche le plus d'un père pour Spencer. Jason a toujours eu beaucoup d'affection pour Spencer et c'était réciproque. Il l'admirait, admirait son travail mais aussi admirait l'homme qu'il est. Le premier à l'avoir considéré en égal. Il a mit un certain temps à comprendre les raisons de son départ, il espère qu'aujourd'hui, où qu'il soit, qu'il est bien...

J.J. • meilleure amie A une époque, Spencer nourrissait bien d'autre sentiment pour cette femme. Elle lui plaisait, mais elle lui a fait comprendre au cours d'une soirée qu'elle n'était pas intéressé et si ce ne fut pas facile, Spencer fit le choix de ne pas lui en vouloir, de ne pas considérer cela comme un échec absolu. De cette expérience naquit une véritable amitié, une véritable confiance. Une confiance qui fut symbolisé par la demande de J.J., faisant de Spencer le parrain de son petit garçon: Henry.

CURRICULUM VITAE ◮ Possédant un QI de 187 et une mémoire édiétique, il n'est pas étonnant de savoir que Spencer a obtenu son Bac à l'age de 12 ans. A partir de là, il commence un premier doctorats en chimie, suivit de près par un doctorat en mathématique et par la suite en ingéniérie. Il est également diplômé en Psychologie et en sociologie. C'est en 2004 qu'il entre au B.A.U. de Quantico, il est alors seulement âgé de 22 ans. A jour d'aujourd'hui, Spencer continue de faire des études en parallèle à son boulot, il s'est tourné vers la philosophie, une branche très différente de ce qu'il a choisi jusqu'à présent.

PARCOURS PROFESSIONNEL ◮ « Echec et mat... »

« Wouah...Bien jouer...Tu viens souvent jouer aux échecs ici ? »

Il regarda l'adulte, celui-ci lui souriait gentiment, il était bienveillant, pendant un instant il oubliait l'horreur qui frappait son quartier, acquiesçant en remettant correctement ses lunettes, Spencer était jeune, très jeune, l'enfant qu'il était ne pouvait voir que l'homme qu'il considérait comme un ami était en réalité un prédateur.

Ainsi, il ne comprit pas l'arrivée impromptu de sa mère, prise d'une étrange panique :

« Spencer, on rentre à la maison ! »

« Mais j'aimerais refaire une partie maman... »

« Non non Spencer, ton cerveau a besoin de repos de temps en temps ! »

Une excuse, il le sentait, le voyait, pourtant il ne remarqua pas la véritable inquiétude dans les yeux de sa mère, mettant surtout cette nouvelle lubie comme étant l'une des conséquences de sa maladie. Il avait beau n'être qu'un enfant, il n'en restait pas moins un enfant d'une grande intelligence, ainsi il savait pour sa mère, il connaissait, avait lu sur le sujet en secret et aujourd'hui il lui mettait son comportement sur le dos de la schizophrénie. S'inclinant devant l'instance de sa mère, il quitta la chaise, saluant brièvement son adversaire qui lui demanda s'il le reverra demain et alors qu'il s'apprêtait à lui répondre positivement, sa mère l'emporta, coupant sa réponse avant qu'elle ne sorte de sa bouche.

Il ne revit jamais cet homme, car c'est à peine s'il eut le loisir de quitter les murs de sa maison. Sa mère tentait de l'occuper en lui lisant des livres, son père tentait de lui expliquer que c'était l'inquiétude qui les amenait à le surveiller plus durement. Un soir pourtant, il entendit ses parents hurler, se gronder, se fâcher, emmitouflé dans ses couvertures, il essayait de percevoir les mots, les phrases, de comprendre la raison de leur engueulade...Et lorsqu'enfin les hurlements cessèrent, il ferma subitement les yeux en entendant les pas approchés de sa chambre. La porte s'ouvrit, il fit toujours semblant de dormir :

« Spencer...Je sais que ne dort pas »

Pourtant, il n'ouvrit pas les yeux en entendant la voix de son père.

« Tu sais que je t'aime ? »

Il gardait toujours les yeux fermés, écoutant muettement les paroles de son père, il ne comprenait pas vraiment le sens ni même la portée de ceux-ci.

Le lendemain matin, il se souvint de sa mère pleurant, observant quelque chose à la fenêtre, sa curiosité en avait été tellement piquée que lorsque sa mère s'éloigna de son poste de vue, il prit sa place pour regarder ce qui se passait. C'est là qu'il le vit, son père brûlait des vêtements. Dans son esprit de logique, il eut cette impression que cette scène était grave, très grave, les vêtements tâché de sang, la disparition de son voisin, il reliait tout ça point par point, mais l'enfant qu'il était, préféra enfuir à jamais ses souvenirs...Oubliant, parce qu'il voulait oublier.

***

« Aller vient ! Elle veut te parler ! »

Il n'arrivait pas à la croire, cette fille, plus âgée qu'elle, deux têtes plus grandes qu'elle. Celle-ci était venu la chercher, prétextant qu'une de ses amies voulaient lui parler et pas n'importe quelle amie. L'une des filles les plus jolies de cette école.

S'il se méfiait, l'insistance de l'adolescente eut raison de lui, sa naïveté d'enfant prenant le dessus, il accepta de la suivre jusqu'au vestiaire. C'est là qu'il fut surpris de voir qu'il n'y avait pas que cette fille, mais aussi tout un comité d'accueil de footballer qui l'attendait.

« Salut tête de noeud... »

Le mâle alpha s'écarta de sa meute, s'approchant de Spencer qui, pétrifier par la peur ne bougea pas d'un poil. Il lui attrapa ses lunettes...

« Tu ne vas plus avoir besoin de ça... »

Brisant le verre sous ses chaussures, il attrapa le garçon par les bras, et malgré tous les efforts de celui-ci pour se débattre, d'autre vinrent à la rescousse de leur mâle dominant, et lorsqu'ils furent trois à le maintenir, cela ne servait plus à rien de se débattre. C'est à l'extérieur qui l'entraînait, sur le terrain de l'école. Sa vue légèrement flou lui permettait cependant de voir les rouleaux de cellophane que les filles tenaient dans leur main. Arrivé près du mats, on le rua de coup, assez pour qu'il perde ses forces, assez pour qu'il soit incapable de réagir lorsqu'on lui ôta un à un ses vêtements. On l'aida à se mettre debout, le plaquant contre le poteau du but...C'est là que les filles l'entourèrent de cellophane, ils y mirent presque cinq rouleaux pour être sûr qu'il n'arriverait pas à se détacher. Et ils passèrent toute la journée il le passa là, honteux, devenant le sujet premier des moqueries...Il l'était déjà de base, mais là c'était encore pire.

Le plus triste fut de voir un professeur au loin, témoin de la scène, mais qui préféra baisser les yeux plutôt que de l'aider et de s'opposer à tout ça : « c'est en se défendant qu'on devient un homme », ces mots ils les avaient gravé dans sa mémoire quand enfin il arriva à s'extirper de là, se rhabiller et faire part de cette mésaventure auprès de l'autorité de l'école.

Devant cette déception indescriptible, il préféra taire cette histoire, rentré en retard, sa mère ne remarqua même pas ce détail.

***

« Non ! Non ! JE NE VEUX PAS ! »

Sa mère hurlait, elle se débattait, les médecins tentaient tant bien que mal de la maintenir, mais cela devenait véritablement compliqué. Témoin de la scène, le jeune adulte qu'était devenu Spencer lui permettait aujourd'hui de faire enfermé sa mère. Âgé de 21 ans, majeur, il ne pouvait plus s'occuper de sa mère, son état s'aggravait et s'il voulait faire quelque chose de sa vie, il devait relayer ça à des personnes compétentes. Pourtant, ce sentiment de honte lui prenait, autant de honte que de colère. Il n'aurait jamais été forcé de faire ça si son père avait été là...Mais non, ils avaient toujours été seuls. Il avait beau aimé sa mère, il avait dû se rendre à l'évidence, il ne pouvait plus s'occuper d'elle.

Ils finirent par injecter un calmant à sa mère, l'emmenant et alors qu'on lui proposait d'accompagner sa mère, il s'y refusa. Culpabilisant, il n'avait pas la force à la voir être enfermé, tant qu'il ne le voyait pas, cela n'aurait rien de véritablement réel.

Ses yeux fixèrent l'ambulance qui s'éloignait, seul dans cette maison, il retourna à l'intérieur, observant les livres, rangeant légèrement les affaires de sa mère. Il lui prépara un sac, lui prépara un certain nombre de ses livres préférés, ce n'est que le soir-même qu'il apporta le tout au sanatorium. Il n'alla pas la voir, retournant directement à la maison.

***

22 ans...Premier jour au Quantico, à la B.A.U.

Il avait sa petite caisse de carton dans les bras, au milieu de ce bureau, il était incapable de savoir où il devait aller, ce qu'il devait faire, il avait l'étrange sensation de ne pas être à sa place et on lui fit rapidement comprendre quand un homme s'adressa à lui en ajoutant le nom de « gamin » à la fin de sa phrase. C'est à cet instant que Gideon apparut à ses côtés :

« Il s'agit du docteur Spencer Reid, il rejoint notre équipe »

L'homme ne demanda pas plus de détails, observant Spencer comme s'il s'agissait d'une curiosité plus qu'autre chose. Observant alors l'agent Gideon, Spencer était capable de le reconnaitre, après tout il avait suivi un certain nombre de ces séminaires, lit un bon nombre de ses articles, de ses études. Esquissant un sourire timide, Jason posa une main paternelle sur l'épaule du garçon, lui faisant alors visité les locaux, lui présentant les autres membres de l'équipe.

A partir de ce jour, la vie de Spencer fut bien différente, ils firent connaissance, terminant leur journée au travers d'une partie de jeu d'échec, la première qu'il perdit.

Aujourd'hui, bien que les choses soient sensiblement différentes, bien que Gideon aient quitté l'équipe, il ne regrette en rien son choix de carrière, continuant de faire son possible pour enfermer les tueurs et les malades...