Ma routine allait bien avec ma petite famille. Nolène s'occupait de sa fille comme une louve et moi je prenais le relais une fois entrer du boulot. Mes inquiétudes du fait que je serais un mauvais père étaient désormais très loin! Je me trouvais un super-papa. Je donnai le biberon, changeait les couches (oui oui toutes les couches) et si j'arrivai assez tôt je pouvais lui donner son bain. Vraiment j'étais choyé et comblé!

Cependant cette semaine au boulot c'était occupé. Parfois j'étais parti des jours entier m'ennuyant mortellement de ma famille. Là c'était relax mais les dossiers s'empilaient sur mon bureau et j'avais des post-it "urgent" collés sur la majorité des dossiers. De ce fait je partait tôt et arrivait tard... trop tard. Encore ce soir je devrais me contenter d'un sandwich de la cafétéria au lieu d'un repas chaud avec ma belle. Je pris une pause en frottant mes yeux et pris le téléphone et tournai mon fauteuil dos à la porte.

- Bonsoir ma belle. Non... pas encore ce soir. Je suis désolé je croule sous les dossiers. Ouais je sais... je fais vite.. le plus rapidement possible. Je.. je peux dire un mot à Chrystal?

Je la voyais déjà sourire au téléphone quand elle me dit d'attendre une minute. Bon on s'entend ma fille a quoi 4 mois alors elle parle pas mais d'entendre son petit souffle dans le combiné me remplissait de joie.

- Salut princesse. C'est papa, écoute papa doit travailler encore fort ce soir mais promis je vais aller te donner pleins de bisous à mon arrivée.

Des coups toqué à ma porte mis fin à mon babillage enfantin qui faisait gazouiller ma fille. Rapidement je me retournai et vit Quentin à la porte d emon bureau. Je mit fin à la conversation rapidement et me levai ravi de revoir un collègue très apprécié.

- Quentin!! Ça alors! Content de te voir allez entre assied-toi!

Je fermai la porte pour avoir de l'intimité car notre mai ici présent était un agent secret en gros et moi seul, ou presque, savait sa véritable identité.

- Que me vaut l'honneur de te revoir mon pote?

- Un rendez-vous?

Merde j'aurais oublié ça? Je regardai rapidement dans mon agenda et je dus constater qu'effectivement on avait un rendez-vous pour le cas justement du trafic d'humain. Hé merde comment j'ai pu oublier un cas comme ça? En même temps les dossiers attérissait sur mon bureau à une vitesse folle. Vive ma spécialisation! J'essayais d'en régler le plus possible mais je sais pas on dirait que tout le monde s'improvisait poseur de bombe de nos jours.

- Désolé j'ai complètement oublié. J'ai des dossiers pleins mon bureau alors...

Bon ok il était pas aveugle non plus. J'en avais sur mon classeur et encore au moins une quinzaine sur le coin du bureau. Je fermai le dossier et le mit sur la pile. Pas grave je terminerai plus tard pas compliqué! Je farfouillai pour trouver le dossier du trafic humain quand il me demanda comment ça allait au FBI. Je relevai le tête un peu et posai le dossier devant moi.

- Bof tu sais... la routine. Des criminels en cravate, des désaxés et encore c'est sans comptés les cas de fraudes financières que l'on doit référer au enquêtes financières. Et moi tu vois, les poseurs de bombes se font de plus en plus nombreux. Allant du petit adolescent qui veut faire son intéressant et passant par le militaire en choc post-traumatique et des dingue qui aime seulement faire péter des trucs. Et toi à l'infiltration quoi de neuf?

J'étais un des rares à connaître sa véritable identité pour avoir collaborer avec lui, et sérieusement je ne pensais jamais rencontrer quelqu'un qui "aime" se mettre en danger et qui n'a pas peur du risque. En même temps si un agent à peur du risque il c'est gourer de métier!

- À croire que le monde ne va pas mieux finalement... dis-je en soupirant.

En fait depuis le temps où j'étais dans les forces de l'ordre j'avais remarqué que la violence des crimes allaient plutôt en montant. Déjà à Los Angeles, où j'avais été policier dans mes jeunes années, on nous traitait de dingues... là ça s'étendait à tout le pays. La Virginie avait aussi sont lot de dingue. Enfin mon métier était pour ça arrêter les criminels et les foutre en taule. Je servis un petit sourire à Quentin avant d'ouvrir mon dossier.

Aussitôt il me pointa un des suspects en me disant que c'était la tête dirigeante. Enfin nous pouvions enfin mettre un visage sur cette pourriture. Le teint grisâtre, l'allure froide et dure, le genre de criminel que le monde normal fuirait mais dans mon cas je sentais déjà la hâte de lui mettre la main au collet. L'excitation me picotait les doigts, car non seulement il y avait des hommes et des femmes dans ses trafic mais aussi bébé et enfants. Et pour une jeune papa de famille comme moi c'était difficile à ne pas exploser de rage. Je relevai mes yeux noirs du dossier.

- T'a une idée comment t'y prendre? Parce que à ce que je lis... tu va avoir du mal mon cher.

Je rebaissai le regard quelques secondes en finissant de lire les dernières notations. Je refermai ce ci et tapotai ma lèvre inférieure.

- À moins de faire croire à une transaction bidon, je vois pas comment tu pourrais te rapprocher...

- Tu sais je suis même pas inquiet, ta réputation te précède... enfin pour ceux qui connaissent ta véritable identité. dis-je avec un petit sourire.

En fait peu de nous savions son vrai nom mais pour ceux qui le savait, tout le monde savait qu'il était un excellent agent. Professionnel, discret avec des manœuvres d'entourloupettes pour arriver à ses fins. De plus j'avais travailler avec lui sur quelques cas et j'aimais cet homme. Ben en même temps pas compliqué quand il avait eu besoin d'un agent du FBI pour l'aider mon nom est sorti presque tout de suite. Comment calmer un casse-cou? Envoyez-le faire une mission pour canaliser son énergie et ainsi revenir calme. Je vous dit pas le mensonge que j'ai du dire à Nolène pour partir!

- Ouais j'avoue puis si tu es proche j'attendrais ton signal c'est tout. Pendant ce temps j'ai le temps de concocter un petit mensonge pour Nolène. Si elle sait où je vais véritablement elle va m'arracher la tête. Enfin on verra ça en temps et lieu. Puis... c'est pas les poseurs de bombes qui manquent.

Je me replongeai dans le dossier mais rapidement Quentin revint en me demandant si j'allais reculer avec cette mission. Je relevai les yeux lentement et pendant quelques minutes je l'étudiai, je savais qu'il faisait ça pour m'étriver. N'empêche que j'aimais pas qu'on me vois comme un lâcheur.

- Tu me prends pour qui? Je suis loin de reculer, j'ai déjà hâte qu'on lui mette la main au collet à ce salopard. Des hommes, des femmes et des enfants... C'Est un beau salaud.

Mon talon d'Achille, les femmes et les enfants. Aussitôt que qu'il était question de ses victimes je devenait émotif et mes sens étaient décuplés. Peut-être parce que mon entourage était surtout composé de femmes qui sait.

(HRP: Désolé du retard)

Je regardai le dossier un doigt sur les lèvre quand il me parla de mon mensonge à venir. Il était déjà construit en fait restait juste à le dire à ma belle. De ce fait je lui fit un petit sourire en coin en l'entendant. C'est vrai qu'elle avait un caractère bien trempée Nolène mais elle savait aussi que ma spécialisation m'amenait à tous les coins du pays alors ça passerait facilement. De plus Adriano savait que je bossait avec Quentin alors il me couvrirait auprès de Nolène. Cependant le fait que ma belle fouine sur Quentin me fit froncer les sourcils. Ça elle ne devait pas, ça pouvait être dangereux pour elle, pour ma fille... pour nous. Je posai le dossier devant moi un peu perplexe. Fallait que je l'éloigne de lui... c’est pas possible être aussi fouine! Mais je savais que j'aurais du mal à l'éloigner.

Il renchérit comme quoi se serait une belle victoire, et il n'a pas si bien dit! Depuis des mois nous l'avions dans la mire mais le FBI ne pouvait pas simplement débarquer là! De là l'intervention de Quentin et comme tout mes collègues savent à quel point je n'hésite pas à me jeter dans l'action je fus le candidat idéal pour seconder l'agent de la CIA. En fait j'étais plutôt content de l’assister, n'en restait qu'à nous de ne pas se faire exploser la tête.

- J'ai hâte de fêter ça! En fait pas que moi plutôt tout l'unité, depuis des mois qu'on lui court après.

Cependant malgré ça je devait revenir sur Nolène.

- Tu sais mon mensonge est déjà bâtit. Je lui dirais qu'un poseur de bombe sévit en Californie et qu'on me demande d'y aller. Elle sait que ma spécialisation me demande partout alors elle ne me posera pas de question et Adriano me couvrira. Mais... tu dis qu'elle s'informe sur toi? T'as... tu as des infos là-dessus? Je lui ai dit que tu n'étais que consultant rien de plus.

Je me frottait le front en me demandant comment je pourrais l'amener loin de Quentin.

- Il ne faut pas qu'elle creuse plus. bordel... dis-je tout bas.