Je laissai Harry s'occuper de sa fille. Elle était encore craintive et c'était compréhensible. Je restai donc en retrait regardant mon ami, mon pote et mon complice calmer sa fille. C'était beau à voir en fait, j'espérais de mon côté vivre une aussi belle relation avec ma fille à venir que Harry avec la sienne. Enfin ils avaient tout à reconstruire mais à voir Sury, je n'en doutait pas une seconde! C'était une battante comme son père et il n,avait qu'à regarder comment elle souhaitait se sortir de se cauchemar à la lueur de défi qui brillait au fond de son oeil.

Après un long moment Harry parvint à la convaincre d'Aller se faire soigner en lui promettant qu'il resterais près d'elle. Je ne voyais plus la brute inonder de rage mais là seulement un père soulagé de revoir son enfant adoré. Je ne pouvais pas autant comprendre que lui mais avec mes années de services je parvenais à deviner l'émotion intense qui l'habitait. Moi-même presque papa je sentis un frisson me parcourir juste à tenter de m'imaginer ce que ça du être pour lui. 12 ans à espérer, à suivre les pistes à le mettre au parfum. Je n'étais pas parenté à Sury mais je me sentais aussi proche d'elle que je pouvais l'être.

quand il se mirent en marche je lançai un regard soulagé à Carlos qui emboita le pas en lui suivant derrière. J'avais mal partout et je redoutais quand Nolène allait me revoir. Elle allait avoir un syncope la pauvre. Même si nous n'étions plus ensemble, son opinion comptait beaucoup pour moi. Je restais silencieux enfermé dans mes pensées en suivant Harry et Sury. Aussitôt entrer un docteur amena Harry et Sury dans une salle pour s'occuper d'eux. J'avais appeler l'hôpital leur spécifiant qu'il devait être le plus discret et le plus doux possible avec la jeune fille. Je fus amener dans une salle et là la balade des radios et des soins pour arranger ma gueule de déterré. J'avais mal et le désinfectant n'avait rien rien pour m'aider. Une fois soigner je regagnai la salle d'attente un sac de glace sur un sourcil. Mon collègue revint tout aussi amoché que moi.

- Alors amigo, comment tu te sens?

- Amoché et trop vieux pour se genre de truc...

- Ouais, dit-il en rigolant, mais une fin aussi heureuse n'arrive pas souvent.

- Trop peu souvent. J'imagine même pas comment il doit se sentir.

- Il est un bon père et la vie est fait d'espoir Jack. La preuve il a retrouver sa fille.

Je me tus en lui faisant un sourire. C'est vrai que les fin heureuse dans mon métier étaient trop peu nombreuse. Je souhaitait retrouver Sury en vie. Je n'aurais pas aimé dire à Harry que sa fille était morte, ou même découvrir son corps. Je savais en mon for intérieur qu'il n'aurait jamais surmonter cette épreuve. Mais là de le voir avec sa fille à deux pas de lui me rassurait et me réconfortait.