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Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton]

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MessageSujet: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyMar 25 Juin 2013 - 23:20

Un long vol depuis Los Angeles, où James avait conduit Mary-Jane en voiture depuis San Francisco, avec une escale à Saint Louis, avant d'arriver enfin en début de soirée à l'aéroport de Quantico, en Virginie. Pendant toute la durée du voyage la jeune femme avait essayé de ne pas trop penser à la raison de sa venue sur la côte est, lisant le roman qu'elle avait pu amener avec elle pour le vol, un livre de Victor Hugo, et tâchant de trouver un peu de sommeil malgré tout. Il serait tard à son arrivée, elle devrait trouver le motel où elle avait réservé une chambre le temps de trouver un appartement où s'installer, si elle restait, et elle commençait le travail dès demain matin neuf heure. Donc, au lieu de tergiverser et de retourner à l'infini ses questions dans sa tête en imaginant divers scénarios de rencontre avec ce mystérieux frère dont elle ne savait rien un mois seulement auparavant, et qui lui ne savait rien d'elle, elle ferait mieux de dormir. Après tout ce n'est pas parce qu'elle mettait le pied là-bas qu'il allait apparaitre tout d'un coup, elle avait encore du temps avant de décider d'aller à sa rencontre, elle voulait trouver la bonne façon, s'il y en avait une. Mais aucun repos n'était venu, elle avait fini sa dernière heure de vol avec le livre posé sur ses genoux, arrêté à la page 158, le regard dans le vide, avaient défilé devant ses yeux tous les hypothétiques futurs imaginaires autour de ce qu'elle était venue faire ici, si loin de chez elle, retrouver sa seule famille encore en vie.

Et enfin, après l'avoir vu du ciel, l'avion se posa sur le sol de la Virginie, l'aéroport de Quantico, une ville dont elle ne savait rien, à part tout ce dont elle s'était renseignée à son sujet, mais jamais elle n'était venue autant dans l'est. Elle avait su garder son calme pendant toute la durée du vol. Mais maintenant qu'elle était arrivée, se serait mentir de dire qu'elle ne ressentait pas une petite boule de stress au fond de son ventre en sachant qu'elle était aussi près de lui, lui qu'elle avait tout autant hâte que peur de rencontrer. Elle descendit de l'avion, dès qu'elle fut dans la zone autorisée, se dirigeant vers le hall où les voyageurs récupéraient leurs bagages, indiqué par un chemin fléché, elle sortit son portable pour appeler James, l'avertissant qu'elle était bien arrivée à Quantico, la nervosité dans sa voix si douce ne lui échappa pas. Il regretta encore de ne pas avoir pu l'accompagner, il avait voulu pouvoir se libérer afin de venir avec elle, ne serait-ce que quelques jours, pour la soutenir dans sa démarche dont il comprenait la difficulté. Mais il avait beaucoup trop de travail en ce moment et la jeune femme se retrouvait toute seule. Ca ne lui faisait pas peur, elle était capable de se débrouiller et elle était confiante. Elle ne voulait pas avouer qu'elle avait peur.

Elle raccrocha une fois la conversation terminée et s'approcha du tapis roulant où circulaient les bagages, cherchant des yeux sa valise et son autre sac. Elle avait amené ce qu'elle pouvait avec elle, quand elle aurait un appartement James lui enverrait le reste de ses affaires, sinon elle avait laissé tous ses meubles là-bas. Le plus important c'était de récupérer le chat tout d'abord, le pauvre avait passé tout le vol dans le compartiment des animaux, dans une cage, il ne devait pas être très content du sort qu'on lui avait réservé. Mais il irait mieux une fois libre dans la chambre du motel. Elle le vit d'ailleurs, dans sa cage de transport, il venait d'arriver au bout du tapis, elle se déplaça pour aller vite de récupérer et ne vit pas dans son dos entrer les hommes en noirs, lançant des coups de feu au-dessus de la foule.

" Tout le monde à terre maintenant ! "

Hurla une voix tandis que sonnée par le bruit des balles qui avait résonné dans tout le hall elle s'accroupissait en se tenant la tête. Des passagers se mirent à hurler et à vouloir courir, mais ils recadrèrent vite le groupe, forçant tout le monde à s'allonger au sol. Mary-Jane, redressant la tête, pu voir la mare incohérente de personnes affolées, il y avait des familles et des enfants, elle repéra les quatre hommes cagoulés, un attentat ? Dans un aéroport, ils ne devaient pas être les seuls, c'était comme si tout était pris d'assaut, elle entendait des coups de feu partout. Son cœur battant à toute vitesse elle obéit en s'allongeant sur le ventre comme demandé. Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, le bruit l'avait étourdi et surtout rendue momentanément sourde. Assez vite après, ils les firent se relever par petit groupe pour les mener dans une autre pièce, la lumière avait été éteinte et seule une lueur rouge dansait dans la pièce en alternance avec les obscurités, tandis qu'une alarme, dont Mary-Jane ne s'était pas encore aperçue, s'était mise à hurler dans tout l'aéroport. Elle voulait utiliser son portable pour appeler des secours, mais elle était complètement à vue et en pleine ligne de mire des terroristes, impossible de faire le moindre mouvement sans être vu.

" Toi aussi relève-toi ! "

Lui ordonna un des hommes la saisissant durement par le bras pour la rejeter en avant vers les autres prisonniers. Ils étaient parmi les derniers à quitter l'endroit. Mary-Jane savait qu'il ne valait mieux pas essayer de jouer les héros, pourtant elle voulait quand même au moins essayer de discuter avec eux, même si elle avait peu d'espoir, ce n'était pas rien d'attaquer à un aéroport, et ils étaient lourdement armé. L'autre solution était d'essayer de s'échapper au moment où ils faisaient transiter le groupe, mais les risques de se faire tuer en se faisant prendre étaient assez importants, trop. Avec elle il y avait deux autres hommes, une femme avec la quarantaine, ainsi qu'un couple avec leurs deux enfants, un petit d'un peu moins de dix ans et une fille qui devait avoir environ 15 ans. Mary-Jane priait pour qu'il n'y ait pas de blessés et que ça ne se transforme pas en bain de sang, les pauvres enfants avaient l'air terrifiés, tout comme leurs parents. Mary-Jane sentait la tension grimper, les hommes étaient brutaux et visiblement sur les dents, ils seraient capable de tirer juste pour un regard de travers, c'était le pire moment pour tenter quelque chose, elle resta donc bien sage, regardant par terre, ses cheveux étaient revenus sur son visage, la cachant, elle demeurait très attentive à ce qu'il se passait autour d'elle, analysant la situation pour trouver la meilleur solution. Mais malheureusement elle ne pouvait pas faire grand-chose, on raisonnait un cambrioleur de banque, pas des terroristes dans un aéroport. Mais elle était maitre d'elle-même, restant calme et optimiste, elle ne comptait pas se laisser dépasser et perdre le contrôle.

C'est là qu'elle remarqua un changement de comportement très léger car très discret chez la jeune fille devant elle, légèrement sur sa gauche. Soudain elle se mit à courir fuyant dans un couloir perpendiculaire, Mary-Jane regarda la scène avec horreur, tandis que l'un des hommes la rattrapa sans mal pour la tenir au mur, le canon de son arme posée sur sa tempe. La petite fille hurlait, sa mère tomba en larmes et son père supplia l'homme de ne pas lui faire de mal. Mary-Jane avait le souffle coupé, elle ne sentait plus son cœur battre mais il fuyait à une vitesse folle l'écrin de sa poitrine.

" Tu croyais partir où ? "

Il la frappa au visage et elle tomba par terre sous la force du coup. Le père voulut s'interposer mais soudain l'arme de l'homme retentit et un trou béant vint percer sa tête, il s'écroula au sol. La femme cria et voulut courir vers lui mais l'attrapant Mary-Jane l'en empêcha, pour ne pas laisser les autres hommes s'en prendre à elle. Elle avait conscience que s'ils avaient tué l'homme, ils n'avaient pas tiré sur la fille. Ils avaient d'autres plans pour l'adolescente qui pouvait encore peut-être s'en sortir. Mary-Jane se releva, s'approchant doucement, restant tout de même à une distance respectable, en gardant ses mains bien en vue, pour s'adresser avec une voix douce et calme au kidnappeur.

- Si vous plait, laissez cette enfant, elle s'est enfuie parce qu'elle a eu peur…

L'homme détourna ses yeux de la jeune fille écroulée et en larmes à ses pieds, pour les fixer sur la femme qui venait de s'avancer. Il portait une cagoule, elle ne pouvait donc pas analyser les expressions de son visage, mais lui souriait et une moue narquoise avait envahie ses traits.

" Tu veux peut-être prendre sa place ? "

Un léger signe de tête de la part de l'homme et ses deux acolytes se saisirent de la jeune femme, la tenant chacun par un bras. Elle ne broncha pas, gardant une apparence calme malgré la panique intérieure. L'homme libéra la jeune fille qui courut jusqu'à sa mère tandis que les deux autres l'emmenaient à lui. Il caressa son visage qu'elle voulut détourner pour s'échapper de lui.

" Et bien je pense qu'elle te remercie pour ton sacrifice… "

Elle ne répondit pas, préférant le silence à d'inutiles supplications. S'il laissait la petite fille à sa mère elle était heureuse d'échanger sa vie contre la sienne. Un autre hommes affublé d'armes et d'un gros sac noir resta avec eux tandis que leurs acolytes emmenèrent le reste du groupe avec les autres. Mary-Jane pétrifiée ne bougeait pas, elle fixait l'homme sans visage, attentive à tout les mouvements et guettant la moindre informations dans leur comportement. Dans sa tête, elle imaginait tout ce qu'ils pourraient lui faire, elle avait peur, elle craignait pour sa vie, mais elle ne voulait pas le laisser voir. Sa peau était hérissée de frisson, sa respiration se saccadaient, mais elle refusait de pleurer ou de supplier. C'était s'avouer vaincu, elle ne voulait pas leur appartenir. Ils la ramenèrent dans le hall qu'ils traversèrent jusqu'à une autre salle bien plus vaste encore, qu'elle supposait jointe au hall d'entrée qui se trouvait juste derrière, selon les indications des flèches. Qu'est-ce qu'ils faisaient là ? Et que comptaient-ils faire d'elle ? Dans la grande salle il y avait plusieurs hautes colonnades carrées soutenant le plafond, ils l'attirèrent jusqu'à l'une d'elles et la jetèrent contre la pierre froide.

- Qu'est-ce que vous allez faire de moi ?

Demanda-t-elle sans montrer le moindre signe de panique dans sa voix. Elle restait sûre d'elle, calme, et surtout digne. En fait, les choses n'allaient pas aussi bien que ça. Elle était sur le point de craquer, elle était restée choquée par la mort de l'homme, l'acte barbare, ses yeux étaient remplies de larmes qu'elle retenait difficilement, tout son corps tremblait et elle peinait à tenir sur ses deux jambes cotonneuses.

" Tu vas voir ne t'en fais pas. Comment tu t'appelles ? "

Elle ne répondit pas, elle ne leur donnerait rien d'elle, pas même leur nom. Elle s'attendait à que l'homme la frappe comme il avait frappé la fille tout à l'heure, mais il ne le fit pas. A la place il prit mon sac à main et le fouilla pour en sortir mon permis de conduire.

" Mary-Jane Sutton hein… "

Dit-il avant de balancer le bout de carton sur le sol, il tomba sur une autre carte, celle de la protection de l'enfance, il eut un rire avant de la balancer elle aussi avec le restant du sac.

" Dommage, elle était jolie. "

Dit son acolyte en ouvrant un sac dont il sortit des chaines solides. Ils la plaquèrent contre la colonne, à peine voulut-elle résister devant le danger qui visiblement menaçait sa vie que l'homme la frappa violemment. Elle retint ses larmes et se laissa attachée, forcée par le nombre et les armes. Elle garda ses cheveux en avant pour cacher son visage dont elle n'arrivait plus à dissimuler la panique sur ses traits. Elle vit cependant l'homme sortir du sac ce qu'elle ne reconnut pas tout de suite, et qu'ils attachèrent à elle. Elle voulut se débattre quand l'homme passa sous son vêtement pour accrocher les électrodes sur sa poitrine avant d'expliquer :

" Ce compte à rebours et ces capteurs cardiaques sont reliés à des charges hautement explosives cachées dans tout le bâtiment, en plus de la charge que l'on va aussi mettre sur toi, notre jolie petite bombe a assez de puissance pour faire sauter tout l'aéroport, pourquoi ? Tu n'as pas besoin de le savoir. Ma chère, tu as en tout cas l'honneur d'en être le détonateur. Elle est branchée par ces électrodes à ton rythme cardiaque, si jamais tu montes au-dessus de 80 pulsations minutes ou si jamais tu descend en dessous de 45 pulsations minutes, le compteur tombera à trois minutes, les dernières qui te resteront à vivre. Pareillement, si tu essayes de défaire les électrodes, ou si quelqu'un essaye de débrancher l'une des charges, toutes les autres sauterons. Dans l'idéal, nous on préférerait que tu attentes une trentaine de minutes pour déclencher le grand boum, et pour ça nous avons prévu exactement tout ce qu'il faut. "

Tout en parlant il sortit une seringue et cette fois la panique de Mary-Jane explosa, elle se rappela à temps à quoi elle était connectée et repris son contrôle immédiatement, comprenant maintenant que gérer sa peur serait une question de survie.

- Non… Je vous en prie…

Supplia-t-elle tandis qu'il relevait la manche de sa chemise pour planter la seringue dans son bras.

" Ceci est une drogue en forte dose qui va ralentir le rythme de ton cœur jusqu'à presque zéro, certains survivent, d'autres non, mais tu n'as pas à te poser la question de si ton cœur surmontera le poison, puisque tu seras morte avant. Elle met environ une heure à agir, mais d'ici trente minutes tu franchiras la barrière des 45 pulsations minutes et tout explosera. Après les choses vont plus rapidement mais comme tu ne seras plus là pour le voir... "

Elle voulut se débattre mais elle était solidement attachée et ne pouvait même pas faire le moindre mouvement, encore suppliante elle parla :

- Pourquoi faites-vous cela ?

Il l'ignora et à la place tandis qu'ils rangeaient leur matériel il s'approcha tout près d'elle, enlevant sa cagoule il dévoila son visage, marquant ses traits dans son esprit, il prit son visage et l'embrassa de force. Dégoutée dès qu'il l'eut relâchée elle lui cracha dessus.

" Adieu, Mary-Jane. "

Il la laissa-là, attachée au poteau et à la bombe, elle fondit en larmes, les yeux rivés sur l'écran qu'ils avaient posé de façon à qu'elle puisse le voir et qui affichait les pulsations de son cœur, tandis qu'elle luttait pour de pas dépasser les 80. Bientôt c'est pour ne pas sombrer qu'elle devrait se battre.
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Jack Sutton
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyMer 26 Juin 2013 - 8:02

C'était une matinée banale en somme. Les enquêtes ne pleuvaient pas, ce qui était rare en fait. Donc je pris sur moi d'examiner les nouvelles demandes de divers poste de polices. Je fis 2-3 dossiers mais un était plus compliqué et je dus me rabattre sur des recherches hasardeuse et longue. Un café encore chaud était posé près de moi et comme je tendait la main pour en prendre une gorgée mon portable sonna. Je fronçai les sourcils car depuis un moment il était silencieux. Je pris le téléphone et je sus immédiatement de quoi il retournait. Un attentat à l'aéroport. Une équipe tactique était sur les lieux mais il semblait qu'il y avait des bombes partout dans cet aéroport. Je terminai rapidement l'appel et attrapa ma veste et sorti précipitamment. Je conduisis tout phare ouvert et rapidement, je ne voulais pas que cette bombe saute avant que j'ai eue le temps de faire quoique ce soit.

 Je me garai dans un crissement de pneus et entrepris de me vêtir et de prendre mes outils. Les ravisseurs n'étais pas là, il y avait plusieurs otages. L'équipe avait été faire un tour de reconnaissance et m'assurait que je pouvais y aller sans problème. Je balançais mon sac sur une épaule et sorti mon arme... on sait jamais et entrai lentement. Je rangeai mon arme et il fallait rassurer ses foule qui pouvait me gêner. Cependant je fus stoppé dans mon élan car une jeune femme était là ligotée par de lourdes chaînes.

 - Du calme je vous prie. Je suis du FBI et je suis ici pour vous faire sortir. Comme nous ne savons pas de quoi il retourne je vous prierais de rester calme. Je vous promets de vous faire sortir mais vous devez rester calme.

 Lentement je me dirigeai vers la jolie brunette ligotée devant moi. Je m'approchai d'elle et malgré son calme apparent je cru voir la panique dans son regard. Je me devais de rassurer cette jeune femme avant tout. Du coin de l'oeil je vis quelques agents de l'équipe tactique faire de petits groupe pour mieux faire sortir les gens. e posai mon sac près du poteau ou elle était et la toisait doucement.

 - Ça va aller mademoiselle. Je vais vous défaire de ça.

 Un petit sourire rassurant et j'examinai tout autour d'elle et comme la dite bombe n'était pas apparente il fallait donc qu'elle soit sur elle, soit derrière cette chaîne. Je m’accroupis et fouillai mon sac à la recherche de pince assez grosses pour briser sa prison. En grommelant je dus constater que je n'avais rien pour ça. Un appel logé à ma radio et en quelques minutes j'avais les pince demander et brisai rapidement ses chaînes.

 - Excusez-moi je vas devoir vous tâter un peu.

 Je senti de petits fils sous son chandail et je fronçai les sourcils. Qu'est-ce que ça foutait là? Je devrais demander à cette jeune dame de relever son chandail mais il y avait trop de monde pour ne pas la mettre mal à l'aise. Je remontai mon regard noir vers elle et la regardai un peu gêné pour elle. Pour moi ce n'était que mon boulot mais pour elle c'était pas son quotidien.


 - Il va falloir relever votre chandail mademoiselle. Au fait je m'appelle Jack. à partir de maintenant vous allez m'écouter. Laisser faire les autres, ils ne sont pas là, il n'y a que vous et moi.

 Je lui lançait un regard entendu et attendit qu'elle fasse ce que je lui demande. À peine son chandail relever je sus immédiatement ce à quoi j'avais à faire. Je fermai les yeux quelques secondes. Je me relevai et pris ma radio.

 - Ici l'agent Sutton, on a un bombe qui détonne au rythme cardiaque. Si son coeur baisse ou monte trop vite tout explose. Envoyer les chiens tout de suite car il nous reste peu de temps. On a tout au plus une vingtaine de minutes et il faut que je sache ou sont les autres bombes. je fermai mon radio découragé. Putin mais c'est quoi cette connerie?

 Je me pinçai l'arête du nez afin de diminuer l'agacement qui prenait forme en moi. Je devais retourner à la jeune femme. Pauvre elle... prise dans cet chose pourquoi? Faire péter un aéroport!

 - Votre nom mademoiselle? Vous devez en avoir un non?
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyMer 26 Juin 2013 - 8:41

Les minutes s'écoulèrent. Elle ne savait pas si elle les trouvait incroyablement longues ou courtes, certainement plutôt courte, mais le temps lui paraissait très étrange. Comme s'écoulant à l'extérieur d'elle-même. Son existence seulement plus rythmée que par son rythme cardiaque. Celui-ci stagnait à 77, difficile de garder son calme quand on risque de mourir, mais au moins la descente infernale mettait du temps à démarrer et elle ne sentait pas encore les effets de la drogue, seulement l'adrénaline dans ses veines et son cœur qui voulait battre à la chamade mais qu'elle astreignait à rester régulier et calme, grâce à un énorme effort de concentration lui demandant toute son attention.

L'aéroport où avait plané un silence de mort ponctué seulement par cette alarme commença à se remplir, de bruits et de gens, la police arrivait, les mots du terroriste revenaient en elle, plusieurs charges branchées dans tout le bâtiment, si une seule était désactivée tout explosait. Elle allait surement mourir. Il fallait qu'elle dise ce qu'elle savait à un de ces démineurs mais au début ils ne semblèrent pas s'intéresser à elle, ne la remarquant pas tout de suite ils s'occupèrent des otages. Normal, si ça devait exploser autant faire sortir les gens, après la bombe. Comme elle était stressée à l'idée de mourir d'un instant à l'autre par un geste maladroit de démineurs son rythme cardiaque augmenta. Du moins il lui semblait. Mais en réalité il demeura à 77, avant de descendre à 76. Elle ne comprit pas tout de suite ce qui était en train de se passer mais elle ne tarderait pas, car la descente infernale commençait en elle.

Un homme arriva, du FBI, avec tout son équipement de déminage, grand, cheveux noir, yeux noirs, froid de la pierre, il commença par lui intimer de rester calme, facile à dire, maintenant qu'elle était descendue à 75 sans y prendre garde. Elle ne savait plus si elle devait se calmer ou paniquer. Dans les deux cas elle risquait d'en mourir. Les 45 étaient encore loin, mais elle y allait de toute façon inéluctablement. Quand il parla de défaire ça et commença à la toucher, elle eut une petite pointe de panique, de un parce que s'il débranchait le moindre truc qui fallait pas, elle allait mourir, de deux parce qu'il la touchait et qu'elle n'aimait pas ça en règle générale de la part d'un inconnu.

- Je suis le détonateur… Y a pleins de charges dans tout l'aéroport… Si vous en débranchez une seule toutes les autres exploses… Il me la dit…

Il la délivra enfin, au bout de longues minutes, elle n'osait pas bouger cependant, de peur de déclencher la bombe, restant parfaitement immobile, elle se laissa tant bien que mal examiner après l'avoir remercié d'enlever ses chaines. Un léger coup d'œil au monitoring lui apprit qu'elle était descendue à 70, elle ne s'était pas rendu compte, c'est vrai que ça avait pris longtemps de défaire ses chaines, elle était terrorisée maintenant et faisait tout pour garder son calme, mais était-ce seulement une bonne idée ? L'homme sentit les fils sous son vêtement et lui demanda de le relever, elle lui jeta un regard peu avenant à cette idée après avoir regardé le monde autour d'elle.

- Pardon ?

Il faisait son boulot, et vu les minutes qui défilaient, et son cœur qui ralentissait sans qu'elle n'y puisse rien et la drogue qui commençait sérieusement à embrumer son esprit, autant qu'elle se dépêche de faire ce qu'il voulait, s'il pouvait la sortir de là elle devait l'y aider. Docile et bougeant le plus lentement possible, effrayée à l'idée de déclencher quelque chose par le moindre mouvement, elle releva timidement son haut, dévoilant les électrodes, tout en disant d'une voix qui commençait à devenir incertaine et hésitante :

- C'est des électrodes… Ils sont reliés… Il a dit que si on les enlevait ça exploserait… Je dois pas monter au-dessus de 80… Et pas aller en-dessous de 45...

Elle lui montra d'un signe de tète le monitoring tout petit posé en face d'elle, légèrement en biais, au sol en appuie contre le mur. Il hésitait entre 68 et 69, allant de l'un à l'autre avant de s'arrêter sur le premier chiffre. Elle se rendit compte à ce moment là à quel point elle avait du mal à réfléchir, elle avait rebaissé son vêtement, et elle regardait maintenant l'homme qui parlait par sa radio, expliquant qu'en résumé ils étaient mal barrés… Pendant ce temps là son cœur continua la descente infernale et le brouillard se fit un peu plus opaque dans son cerveau. Ainsi elle n'entendit pas, ou plutôt ne comprit pas lorsqu'il dit son nom à la radio, elle ne fut pas capable de raccorder les deux, Jack et Sutton sur le moment. D'un regard elle vit avec une certaine horreur le chiffre, 65, prise de panique elle remonta à 68, à ce moment la lumière, enfin lumière assez ténue et embrouillée se fit dans son esprit. Combien de temps cela durerait-il ? Lorsqu'il revint vers elle en lui demandant son nom elle lui répondit machinalement, question facile, mais son esprit avait du mal maintenant à se concentrer.

- Mary-Jane…

Dit-elle, omettant plus ou moins délibérément son nom on dirait, une partie de son cerveau avait compris ce que la panique et la drogue ne lui permettait pas d'expliquer. Elle continua expliquant avec une certaine terreur voilée dans sa voix douce que le danger n'était pas dans les 80, mais plus dans le 45…

- Ils… Ils m'ont injecté quelque chose… Je sais pas ce que c'était… Une sorte de drogue qui fait baisser le rythme cardiaque… Je sais pas ce qu'ils veulent…

Emue et les larmes aux yeux elle les referma, cherchant à éviter de pleurer, mais elle avait du mal à garder le contrôle d'elle-même, tout semblait peu à peu lui échapper. Elle respira doucement, pour s'apaiser, mais sans s'en rendre compte, elle perdait encore des points, et cette fois le 65 n'était plus juste une petite défaillance, elle ne parvenait pas à revenir en-dessus.

- Faut que vous m'aidiez… Je vais mourir sinon… Je sais pas depuis combien de temps… Ils ont dit que ça prendrait 30 minutes avant que je passe en-dessous des 45 battements…

Elle était suppliante maintenant, elle ne voulait pas montrer sa peur, mais il y avait vraiment de quoi paniquer. D'un geste assez lent toujours effrayée elle essuya les larmes qui avaient un peu couler sur ses joues. C'était un comble, elle risquait de mourir là et elle n'aurait jamais pu… Rencontrer son frère… Pourquoi avait-il fallu aussi qu'elle prenne l'avion ? Elle n'avait pas pris sa voiture parce qu'elle était si vieille qu'elle risquait de lâcher pendant le trajet, non, elle aurait lâché pendant le trajet… Elle l'avait revendu et elle comptait une acheter une autre ici… En fait, elle comptait refaire sa vie ici… Elle regarda l'homme devant elle, une partie d'elle comprenant péniblement qui il était, l'autre trop focalisée sur le risque imminent. Elle allait bêtement mourir parce qu'elle avait voulu protéger quelqu'un qui n'avait rien demandé… Elle ne regrettait pas son geste… Seulement autre chose ici risquait maintenant de lâcher et elle luttait pour ne pas passer la barre des 65. Mais elle se rendait bien compte qu'elle ne pouvait rien, les battements de son cœur ralentissaient, inexorablement, un par un, elle perdait du terrain sur le poison. Elle allait perdre la partie… Elle referma les yeux, posant sa tête contre la colonne, sa respiration était sonore et malgré le stress intense qui la gardait terrorisé, on pouvait entendre que son cœur ralentissait.

- Faut que vous partiez...

Dit-elle faiblement, son coeur était descendu en-dessus des 65, et si la partie de son cerveau qui avait compris ne se trompait pas, son frère risquait de mourir s'il restait ici en face d'elle. Il ne devait pas savoir, si elle devait mourir, il ne devait rien savoir, il n'aurait pas de peine, jusque là ce n'était qu'une inconnue pour elle.  


(on est le soir et à la base je portais une chemise lol)
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyJeu 27 Juin 2013 - 3:47

Bon elle était droguée, son coeur ralentissait et elle avait du mal à tenir consciente. Vraiment j'en ai de la chance moi! Elle me pointa un moniteur cardiaque que j'avais à peine remarqué durant mon examen rapide. Hé merde... tout pour me mettre la pression! Je sentais l'adrénaline déferler en moi, moi qui avait besoin de ma "dose" j'étais servi pour les prochaines semaines! Ok il fallait que je focalise. J'entendais les bruits des chiens renifleurs et de leurs maîtres à leur trousses. Il fallait faire vite et heureusement que j'avais d'autre collègue avec moi car j'aurais eu du mal à arriver à désamorcé toutes les bombes ET le détonateur... Quel esprit de cinglé avait pu faire ça?

- D'accord Mary-Jane, je vais faire au plus vite mais tenter de lutter pour vous garder au-dessus de 45 s'il-vous-plaît.

IL fallait qu'elle lutte contre cette cochonnerie. Au pire je la pincerai, lui ferait faire le saut peu importe mais elle ne crèverai pas d'une bombe ça non!! De un elle semblait arriver à Quantico  et de deux elle est mignonne donc peut-être un petit copain qui l'attend et doit être fou d'inquiétude. Ma radio grésillait d'infos, les pièces renifler par les chiens étaient infructueuse tellement que je retenais un cri de colère et d'impuissance. Mary-Jane me dit ensuite que je devais m'en aller. Oh! Non belle dame! Ça c'est hors de question, non-négociable!

- Je ne vous laisse pas seule ici. Je vous ai promis de vous sortir de là et je le ferais. Parole de Jack Sutton.

Et quand je disais ce genre de truc je m'en tenais jusqu'au bout! C'était un sacré défi mais je le relèverais  ça j'en étais aussi certain. Ma radio grésilla nommant mon nom vigoureusement.

- Jack!! Ici Kurt, on en a trouvé une! Je m’apprête à la désamorcer. C'est assez complexe...

- Kurt! Attend, les bombes sont reliées entre elles. Si on désamorce une toute la baraque saute. IL faut trouvé la bombe maîtrise, la matrice en quelque sorte et de là si elle elle est désamorcée on pourra touché aux autres...

- Putin mais je fais quoi là moi?

- Reste là et examine-la. La matrice devrait avoir un paquet de fil et être vachement difficile.

- Ok j'examine ça et je te reviens.


Je lâchai mon bouton de radio et soupirant. Trouver la première bombe pour désactiver le tout. Je revint à Mary-Jane qui faiblissais et son pouls également. Je suppliais intérieurement que mes collègues fasse vite parce que là on risquait vraiment de tous sauter.

-Asseyez-vous, vous serez plus à l'aise. dis-je en faisant un petit sourire.

Un bref regard au moniteur, 63. Bordel mais il fallait faire vite la pauvre ne tiendrait pas des heures! Je peinais à rester là à attendre que j'ai le ok de mes collègues.

- Ils vont la trouver et ensuite je vous débarrasse de ça. Parlez-moi Mary-Jane. Restez avec moi allez....

Je pris son visage entre mes mains et la forçait à me regarder. Il fallait qu'elle le fasse pour rester avec moi, rester en vie. Je fixai ses prunelles bleus et tentait de me montrer tendre et gentil. IL ne fallait pas que je la fasse paniquer encore plus. Les secondes s’égrainaient lentement mais pour moi elles semblaient défiler à une vitesse folle. Un autre grésillement de ma radio et je dus lâcher le visage de la jeune femme à la fois faible et apeurée. C'était pas la matrice... Putin mais il fallait faire vite! J'entendais les maitre-chiens et leur acolyte à quatre pattes courir dans l'aéroport, l'alarme hurlante et rouge tapant sur les murs.

- Alors, vous arriviez de voyage?

Ma question me sembla bête et stupide comparer à ce qu'on avait là présentement. Intérieurement je brulais d'envie de botter quelques culs mais même mon impatience ne pourra pas aider pour retrouver une matrice. Une vibration sur ma hanche m'avertis d'un message. Non là si Nolène accouchait en même temps je me mettrai à hurler! Je sortis rapidement mon téléphone. C'était Kurt qui m'envoya une photo de la bombe trouvé et je dus prendre quelques secondes pour l'examiner attentivement.

- BOrdel.... dis-je en envoyant un message.

Ce n'était pas celle que nous cherchions. Nous devions trouver la bombe-matrice pour ainsi pourvoir désamorcé chaque autre individuellement, et aussi enlever cette horreur à Mary-Jane.

- Ce n'est pas celle que nous cherchons... Je ne voulais pas vous inquiéter.

Les secondes et les minutes s'égrenaient à une vitesses folle pour moi. Encore et encore je recevait des message des photos prises des bombes trouvées mais aucun n'était la matrice. Je tentais de garder mon calme pour du moins rassurer la jolie jeune femme devant moi. Mais à chaque fois je retenais une envie de hurler. Je me sentais impuissant,inutile... enfin pas complètement j'avais là une jeune femme qui dépendait de mes seuls gestes. Une seule connerie et bye-bye tout le monde....

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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyVen 28 Juin 2013 - 1:23

Lutter. C'était une idée. Lutter oui elle voulait bien, mais lutter contre un ennemi à force de coups de poing ou de mots, pour elle c'était plutôt la dernière arme qu'elle utilisait le plus souvent, mais lutter face à au poison qui vous plongeait dans des abysses à la fois mortels mais aussi inéluctables… Lutter contre une mort implacable. Il fallait mourir un jour, tout le monde finissait par arriver là, mais Mary-Jane était jeune encore, elle n'avait que 30 ans, et si peu de choses encore dans sa vie, enfin un bon travail dont elle était fière, mais s'il elle mourrait aujourd'hui à qui manquerait-elle ? James et Dean. Elle n'avait aucune vie sentimentale, pas de copain, pas d'enfant, pas de projet personnel. A part un, elle était venue pour ça, pour retrouver son frère, Jack Sutton. Il était devant elle, en entendant encore son nom son cœur s'accéléra d'un coup, elle dut prendre une rapide inspiration, de peur de dépasser les 80, mais en faite lorsqu'elle regarda sur le moniteur elle n'était qu'à 65, et les battements à nouveau ralentir, perdant de leur cadence, de leur régularité, sans qu'elle ne puisse seulement le contrôler. Elle ne voulait pas mourir, elle avait encore la vie devant elle, et elle ne voulait pas non plus que son frère qui ne savait même pas qui elle était meurt à cause d'elle. Elle lutterait jusqu'au bout, elle s'en sortirait, les démineurs faisaient tout leur possible, non ils réussiraient à temps… Pourtant elle était incapable de résister et elle voyait les chiffres dégringoler, elle avait l'impression que son cœur battait à la chamade et pourtant elle ne faisait que perdre du terrain. Elle ne voulait pas abandonner. Et elle devait le faire, au moins pour lui, pour ne pas être coupable de sa mort, elle voulait qu'il s'en aille, qu'il la laisse, si ça devait mal tourner… Mais il faisait son métier en même temps et elle ne s'était pas vraiment attendue à qu'il accepte. Elle devait tenir, elle devait croire en lui, elle devait garder l'espoir que leur rencontre ne serait pas le dernier souvenir qu'elle aurait d'une vie si courte.

- Merci… Je vous fait confiance… Je sais que ça va aller… Je vous promet de tenir… Aussi longtemps que je le pourrais…

Répondit-elle à sa promesse, souriant doucement, elle le regardait, au moins ce contexte assez gênant tout autant qu'effrayant et urgent avait l'avantage de faire battre son cœur. Elle ne savait plus de quoi elle devait avoir le plus peur. Y repenser la mettait dans un état d'affolement et d'angoisse tel… Mais c'était peut-être une bonne chose vu comment le 60 semblait se rapprocher dangereusement. Alors elle le fit, analysant la situation encore une fois, cherchant à éconduire les brumes pour l'horreur vive de l'instant. D'une oreille elle écoutait toujours son frère parlait à la radio avec son collègue, bonne chose qu'il les prévienne pour les charges reliées… Son frère… dans son esprit ce n'était pas encore bien clair. Mais est-ce qu'elle doutait encore de ce Jack Sutton dont Dean avait retrouvé la trace ici, à Quantico en Virginie ? Un flic du FBI. C'était peut-être le destin ou un truc comme ça, qui avait fait ces deux là se rencontrer, elle attachée à une bombe que certainement aucun autre que lui n'aurait réussi à désarmer, car elle savait qu'il réussirait. A condition qu'il ne sache rien. Elle lui dirait, après. Il faudra qu'elle lui dise, elle ne pouvait plus faire autrement. Elle avait très peur, à la fois de mourir, de provoquer sa mort, de le perdre, ou que les gens qui comptaient sur lui le perde, de lui dire la vérité aussi. Mais vu le temps qu'il restait, même si elle résistait de toutes ses forces, elles finiraient par venir à manquer, et les 70 qu'elle venait de frôler seraient vite loin dans quelques minutes, car déjà la descente infernale était entrain de reprendre son cours. Elle déglutit en voyant le chiffre, alors que Jack revenait vers elle, la faisant s'asseoir, elle se laissa glisser contre la colonne, s'asseyant les jambes recourbées contre elle, les yeux rivés sur les 63 battements du compteur. Elle dut fermer les yeux, prise d'un étourdissement, comment cela pouvait-il aller si vite ? Elle avait le sentiment de ne plus rien contrôler en elle. Elle revint à la surface en sentant des mains sur son visage, en rouvrant les yeux elle vit le visage de Jack tout près d'elle, il lui parlait, il essayait de l'aider. Le rythme de son cœur grimpa en flèche, du moins c'est ce qui lui semblait, mais il peinait difficilement à franchir la barre des 65, malgré la tension qu'elle éprouvait. La tension parce qu'il était là, tout près d'elle, à peine à quelques centimètres de son visage, il ignorait tout de ce qu'elle savait, mais finalement elle ignorait tout de lui. Elle voudrait le connaitre. C'était idiot, elle avait toujours voulu un frère, et elle devait retrouver le sien dans une situation pareille. Elle regardait son visage, gravant ses traits, c'est fou comme elle lui semblait y retrouver ceux de son père. Retrouvant ses esprits devant l'urgence de sa phrase, car elle s'était visiblement laissée sombrer sans y prendre garde, elle entrouvrit la bouche pour murmurer, oui mais quoi ? Tout et n'importe quoi, il fallait qu'elle parte, il fallait qu'elle reste consciente malgré le temps qui s'écoulait égrené par les battements de plus en plus faibles de son cœur.

- Je… J'ai juste eu une absence… Ca va… Ca va encore… Vous inquiétez pas… Vous… Vous croyez qu'ils vont trouver ?

Justement, sa radio grésilla et il reçut enfin des nouvelles concernant la bombe de tout à l'heure, mais ce n'était pas la bonne, apparemment il cherchait la bombe principale qu'ils devaient désactiver pour pouvoir arrêter toutes les autres… Ce n'était pas vraiment mon domaine autant dire que je n'y comprenais pas grand-chose. Mais ça ne semblait pas bon, et le ton de ma voix traduisait autant mon affolement et ma peur que ma difficulté à tenir de plus en plus. J'étais à 60 à présent, mais je devais continuer de me battre. Il ne me laissa pas le temps de m'inquiéter plus encore et il me posa une nouvelle question qui me fit sourire, presque rire, avant de me faire même reprendre quelques points dans la course pour que batte mon cœur.

- Oui… je viens de Californie…

Balbutia-t-elle, la brume dans sa tête était de plus en plus profonde et quelque chose semblait vouloir la tirer vers le bas, dans les ombres, et l'empêcher de tenir ses yeux ouverts. Elle avait peur devant l'incohérence de ses pensées de laisser filtrer la véritable raison de sa présence, lui.

- C'est drôle parce que je n'ai jamais été aussi loin de San Francisco… Enfin je viens de Los Angeles en fait mais j'ai du déménager pour mon travail… Je viens d'être mutée ici…

Elle le regardait et elle aurait voulu pouvoir tout lui dire. Malgré toute la peur que ça pouvait représenter, elle voulait d'un frère pour veiller sur elle et la rassurer alors qu'elle était si terrifiée. Mais c'était loin d'être le bon moment, il devait rester concentré pour les sauver. Son portable sonna et il poussa un juron, visiblement très contrarié, Mary-Jane inquiète s'empressa de lui demander ce qu'il se passait. Allaient-ils mourir dans la seconde ? Mais Jack la rassura aussitôt. Son cœur battait comme un tambour sous le coup du stress, mais très vite à nouveau elle se sentit faiblir et épuisée elle reposa sa tête fermant les yeux contre la pierre froide. Elle se força à réagir cependant, repoussant le malaise qui la faisait défaillir, rouvrant les yeux son regard se posa sur un objet au sol, alors qu'elle cherchait le moniteur pour voir à quel point le danger s'était rapproché. Son permis de conduire, c'est vrai qu'il avait balancé toutes les affaires de son sac par terre, juste pour un nom, il y avait même le petit journal de sa mère posé dans un coin, celui qui lui avait appris l'existence de l'homme qui se tenait juste en face d'elle.… Maintenant qu'elle n'avait plus les mains liées elle pouvait essuyer ses lèvres d'un revers comme pour y effacer son baiser dont le dégout la blessait encore. Elle avait les larmes aux yeux, et pour ne pas craquer elle reprit la parole. Elle aurait pu dire tout et n'importe quoi pour empêcher la terreur de prendre le dessus alors qu'elle s'affaiblissait plus encore à chaque seconde qui passait.

- En fait… Je suis venue ici pour retrouver une personne… Il ne saura peut-être jamais que j'existe…

Elle baissa les yeux, elle les essuya rapidement avant de se mettre à pleurer, elle ne voulait pas…    
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyVen 28 Juin 2013 - 5:25

Je tentais de demeurer calme devant elle mais au fond de moi je tremblais. L'adrénaline déferlait en moi tel ma "drogue" dont j'avais tant besoin et si je venais à sauter? Si je on ne trouvais pas cette foutue bombe-maîtresse? Nolène aurait toute la peine du monde à voir que le père de la petite avait une fois de plus jouer avec son destin. Non je me refusai cette simple pensée, je serais là, j'aiderais Mary-Jane, je serais un papa présent pour Chrystal et un amoureux loyal pour ma petite Lucy. Sérieusement je me demandais comment je pouvais me foutre dans pareille condition quand à peu près le trois quart de mon entourage était des femmes. C'était les femmes de ma vie! Nolène future maman de ma fille, Lucy mon tendre amour, Delphine ma fille de cœur... Toutes ces femmes jouaient un rôle dans ma vie et je ne pouvais les laisser tomber.

Les infos grésillaient toujours dans ma radio mais tant qu'on ne me parlait pas je refusais d'entendre les " Putin c'est pas elle" "On la trouvera jamais" Non j'étais assez obstiné et si je voulais mettre les terroristes en pétard c'était bien de désamorcé leur bombe. Tout le monde savait que ce genre de personnes faisaient des trucs pareil pour blesser le plus de personne possible. Le pire c’est que ses salopards devaient être dans la foule de curieux à se bidonner de nous voir courir comme des cons. La voix de Mary-Jane me coupa de mes sombres idées de vengeance et me demanda s'ils allaient trouver. Je la regardait quelques secondes et lui offrit un sourire tendre.

- Ne vous inquiétez pas mademoiselle, c’est les meilleurs dans leur domaine. Les chiens vont vite trouver et tout ceci ne sera qu'un horrible souvenir.

Je l'espérais vraiment! Mon téléphone vibrait à toutes les 4 secondes et à chaque fois c'était une tentative négative. C'était à chaque fois un supplice, plus le temps s'écoulaient plus j'avais envie de cogner quelque chose, de frapper dans un mur ou simplement de hurler de rage. Cependant à chaque fois je me raisonnais parce que ça ne me donnerait rien qu'une méchante sanction, ou les foudres de mes supérieurs en plus de foutre la trouille de la jolie brune devant moi. À ce propos mon regard noir quitta le bleu de Mary-Jane pour se poser sur le moniteur. Elle avoisinait les 60 battements, je dus retenir encore une fois une envie folle d'hurler.

Cependant elle répondit à ma question, la bouche molle les yeux à peine ouvert. La pauvre luttait de toute sa volonté mais la drogue qui parcourait son petit corps était massive et forte visiblement. Je redressai la tête en l'entendant dire qu'elle venait de la Californie. Qu'est-ce qu'elle venait foutre ici?? Je fus doublement surpris en l'entendant dire qu'elle venait de San Francisco après avoir déménager de Los Angeles. Elle devait regretter sa mutation dans cette ville loin des palmiers et du soleil chaud pour se retrouver drogué assise sur le sol de l'aéroport.

- Je viens aussi de Los Angeles! J'étais dans la L.A.P.D avant... enfin faire une histoire courte j'ai fait la formation au FBI.

Trop de chose qui ne la concernait pas. La mort de Julia, ma peine à remonter la pente et la décision finale de faire partie du FBI. Les gens pouvaient penser que je fuyais ma peine sur le coup, peut-être oui mais je devais le faire pour du moins amoindrir la perte de ma tendre Juju. Elle me tira à nouveau de mes rêveries et sa phrase me brisa le coeur. La pauvre... elle était peut-être venu retrouver un amour perdu, ou une rencontre sur internet qui ferrait chavirer sa vie. Ses larmes ne m’échappèrent pas. Je m'assied à même le sol, parce que accroupi on devient vite engourdi, et me demandait quoi faire là... D'habitude je prenait "mes femmes" dans mes bras mais je les connaissaient! J'étirai la main doucement et pris une de ses mains.

- Vous pourrez la retrouver cette personne. Qui elle peut être elle ne peut qu'être contente de votre arrivée.

Si je me doutais une seconde que cette jeune femme devant moi était ma soeur, je crois que je me serais reculer à distance respectable. Mais ne le sachant pas, je me montrai compatissant et chaleureux. On dit que dans les situations dangereuse des liens se forment et j'ose le croire.

- Et vous faites quoi comme boulot?
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Elle voulait réellement y croire, espérer qu'ils parviendraient à désamorcer à temps cette bombe que seul un être fou avait pu concevoir, mais Jack croyait-il lui-même à ses propres paroles de réconfort ? Mary-Jane voulait le croire, faire confiance à cet homme qui tenait sa vie entre ses mains, sans ne rien savoir de la vérité sur elle, sur eux deux. Elle le regardait et ne pouvait s'empêcher de se demander s'il était vraiment ce que son esprit drogué avait l'air de croire. Il lui dit qu'il venait lui aussi de Los Angeles, elle lui sourit doucement, gênée à la fois, tout en devant lutter contre le profond engourdissement qui la tirait vers le bas. Alors ils avaient vécu tout à côté ? Ils s'étaient même peut-être déjà croisés ? Tout en ignorant toujours qui ils étaient l'un pour l'autre. Du moins elle le savait mais pas lui, et lui dire maintenant n'aurait vraiment pas été une bonne chose pour eux deux. Elle ne voulait pas craquer, elle voulait tenir, rester forte, mais elle ne pouvait pas vaincre ce qui arrivait là. Elle ne voulait pas mourir, et elle ne voulait pas qu'on meurt à cause d'elle, surtout pas son frère même s'il ne devait jamais rien savoir… Elle qui détestait pleurer voila que les larmes coulaient sans qu'elle n'y puisse rien. Il s'assit près d'elle et lui pris la main pour la réconforter, en entendant sa phrase elle lui adressa un petit sourire, avant de retirer sa main pour essuyer ses joues.

- Je l'espère… Mais je ne sais pas du tout…

Elle avait détourné ses yeux de lui, de peur qu'il lise la vérité au travers, qu'il comprenne, rien qu'en la regardant, tout ce qu'elle ne disait pas à son sujet. Baissant la tête elle s'était à nouveau laissée glisser dans les profondeurs bercée par ses pensées noires. Combien de temps ? Combien de temps était-il passé et combien lui en restait-il ? Elle se battrait jusqu'au bout mais cela serait-il suffisant ? Elle n'osait même plus maintenant tourner ses yeux vers le moniteur, elle se sentait si faible, il lui semblait qu'elle était en train de disparaitre, que le monde s'éloignait d'elle la laissant seule dans le noir. Faiblement elle répondit à la question de Jack dont la voix lointaine ranima un peu sa volonté.

- Je suis assistante sociale… Je travaille pour la protection de l'enfance… J'espère que tout ça ne me mettra pas en retard je commence à 9 heure demain matin… C'est mon premier jour ici…

Elle plaisantait pour essayer de dédramatiser un peu la situation mais à quoi cela rimait-il ? De la radio ne grésillait que des messages de désillusions, et même leurs paroles lui semblaient de plus en plus loin… Les yeux clos elle écouta son cœur battre mais elle n'entendait plus rien, elle paniqua soudain, craignant d'être morte, d'avoir perdue, d'avoir tué son frère avec elle. Perdue ses doigts le cherchèrent et retrouvèrent sa main, elle n'avait plus assez de force pour la serrer. Doucement elle souleva ses paupières, ne pouvant qu'entrouvrir ses yeux, tout était flou et il lui fallut quelques longues secondes pour discerner quelque chose dans le magma des ombres qui s'étaient posées sur ses yeux.

- Jack…

Appela-t-elle tout doucement, dans un murmure à peine audible, elle voulut donner un peu plus de force à sa voix, pendant qu'elle le pouvait encore… :

- Jack… Quand mon cœur… Quand il aura atteint… Les 45 battements… Il restera trois minutes avant que tout n'explose… Si… Si jamais… Il était trop tard… Que vous n'arriviez pas à temps… Je voudrais que vous partiez… s'il vous plait… Je ne veux pas que…

A nouveau alors qu'elle essayait de le regarder les larmes qui avaient envahi ses yeux coulèrent lentement en gouttes rares sur ses joues tandis qu'elle retenait le restant de son mieux. Elle ne voulait pas croire qu'elle allait mourir, mais elle se rendait compte à quel point la situation était tragique et elle ne voulait pas tuer son frère qu'elle n'avait jamais connu, et qu'elle ne connaitrait peut-être jamais plus, qui pour toujours peut-être ignorerait tout de l'existence de sa sœur. Certainement James lui parlerait d'elle, il verrait ce qu'il est bon de faire pour lui, dire la vérité ou la lui cachait, il saurait ce qu'il vaudrait faire, ce qui serait bon pour la vie de Jack et pour la mémoire de Mary-Jane. Elle se rappela de lui, son vieil ami de la fac, celui qui avait toujours été là, il venait d'où déjà ? De Philadelphie, une ville au nord d'ici, du moins lui semblait-elle. Non elle ne devait pas se laisser abattre, pas se laisser faire et penser comme si elle était morte, elle était en vie… Elle se força à rouvrir ses paupières, elle était affreusement pâle, elle avait tellement froid, elle ne s'en était pas encore rendue compte, mais sa peau frissonnait légèrement. Elle le regarda et lui offrit son sourire, non, elle n'en avait pas terminé, ni de sa vie, ni d'avec lui.

- Jack…

Elle voulait parler, dire quelque chose, aussi minuscule que fut sa voix à présent, mais les mots restèrent bloqués dans sa gorge et à nouveau elle referma les yeux.

(va pas tarder à falloir trouver la bombe lol avant de la perdre définitivement)
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(( Oui t'inquiètes on va la trouver cette saloperie XDD ))

-Assistante sociale. Bien je suis content de vous rencontrer avant tout le monde alors, puis inquiétez-vous pas vous serez à l'heure demain. dis-je avec un petit sourire

Je ne voulais pas qu'elle se décourage. Lentement ses yeux se fermèrent et je savait que peu importe ce que je ferais elle sombrera de plus en plus. Putin mais j'en avais de la chance moi! Une si jolie fille avec un détonateur sur elle drogué au possible. J'étais encore assis au sol veillant sur elle comme un loup. Je guettais le moindre signe de ralentissement cardiaque, respiration. J'étais tendu à un point tel que j'en avais mal aux omoplates. Sa main chercha la mienne et je la senti froide, tremblante ce qui me préoccupa. Sa voix me parvenait faible, entrecoupée comme si chaque mots prononcé était un effort. Quand elle eut terminé je m'approchai d'elle et encore une fois saisi son visage entre mes mains et avec une détermination profonde je la fixai doucement.

- On va vous sortir avant je vous le promet.

Elle prononça mon nom faible et referma les yeux et je fronçai les sourcils. Je la couchai sur le sol car elle devenait de plus en plus molle, telle une poupée de chiffon. Je repérait une veste laisser là par un passager et couru m'en emparer pour la couvrir et tenter... je sais pas quoi mais du moins éviter qu'elle ai froid. Je me relevai après m'être assuré qu'elle allait bien et saisi ma radio avec une rage folle d'être là comme un con.

- Vous me trouvez cette foutue saloperie! La jeune femme est drogué au possible et ses battement faiblisse je veux la sortir d'ici sinon on saute tous! GROUILLEZ-VOUS!

Je relâchai le bouton et marre d'entendre cette sirène je hurlai à un agent d'éteindre cette sonnerie infernal qui me rendait fou! Je marchai de long en large tenant mon téléphone en main prête à recevoir une masse de photos et les étudier rapidement. Je jetai un oeil bienveillant à la jeune femme, la situation devenait urgente, insupportable tellement que je sentais ma raison me quitter si ça durait! Les vibrations venait à une vitesse fulgurante et j'étudiais les photos avec une rapidité faramineuse. Pas la bonne, pas celle-là.

- C'est pas possible putin... marmonnais-je entre mes dents

Une autre vibration et quand j'ouvris la photo je fus stupéfait, elle était là devant moi enfin! La matrice! Une couette de fil, un engin hautement perfectionné des afficheurs numériques et autres bricole qui me confirmèrent que se n'était pas des amateurs. Aussitôt je me saisi de la radio dans un état d'exaltation et d'angoisse.

- Sean? C'est elle! C'est la matrice! Ok là tu m'écoute on va faire ça ensemble.

Malgré la distance des agents je pouvais presque sentir le souffle soulager de tout le monde. J'étudiais les prise qu'il avaient fait et le guidait avec cette envie de réussir, il le fallait sinon on allait ramasser nos corps à la cuillère. L'agent Sean m'écouta et parfois de long silence marquait le temps de ses actions, ou encore des respirations retenues par la peur de sauter. Je retournai auprès de Mary-Jane encore dans les vapes et jetai un oeil au moniteur. 58, j'avais encore un peu de temps. Lentement, à force de conseil il défaisait un branchement, coupait un fil je sentais mon coeur marteler ma poitrine, je sens mon pouls battre dans ma gorge tellement j'étais tendu.

- JE L'AI!! LE Temps est arrêter!! s'écria l'agent dans ma radio avec se rire nerveux et soulagé.

Je me ruai près de Mary-Jane et donnait mes directives, ont pouvaient désamorcé les bombes individuellement! ENFIN!! Soudaine tout fut silencieux chacun s'affairant à ce qu'il fallait. Pour ma part je tournai la jeune femme sur le dos et tentai de la réveiller doucement mais elle était faible, droguée et totalement dans les vapes.

- Mademoiselle, on va vous enlever ça. Il n'y a plus de danger, je suis là je reste avec vous.

Je lui caressai les cheveux soulagé. Après cette brève accès de tendresse, je relevais son chandail en lui disant ce que je faisais minutieusement, lentement. Je vis sa peau laiteuse, où était branché les électrode de cette saloperie, le minuteur qui s'égrenait doucement. Je farfouillai dans mon sac à la recherche de mes outils et entreprit lentement, à force de regarder et de deviner chaque possibilité, de couper un fil, dégager un autre. Mon souffle semblait pris dans ma poitrine, la sueur perlait sur mon front tellement j'étais nerveux. J'effleurais à peine la peau fraîche de la jeune femme. Mes sens était décuplé, j'entendais tout, je sentais chaque chose du bout des doigts comme une décharge électrique. Je me concentrai sur le détonateur. Malgré son apparence facile elle était complexe.

- Restez avec moi mademoiselle! J'y suis presque, encore quelques petits détails et vous serez hors d'ici. Je vous l'ai promis rappelez-vous.

Je souris comme si elle me regardais et comme pour me réconforter. Je priais tout les anges du ciel de m'aider et de veiller sur nous qui risquions non vies. Une à une les personnes me confirmèrent qu'ils avaient désamorcé tel ou tel bombe dans tel endroit. Lentement on les amenait à l'extérieur en me jetant des coups d'oeil nerveux mais j'étais affairé, concentré dont je ne levais pas la tête de mon boulot tout en parlant à Mary-Jane.
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Elle voulait résister et ne pas se laisser sombrer, mais la dose de poison qui lui avait été injectée de force était bien plus puissante que son petit corps qui peinait à y résister. Elle s'accrochait si désespérément à la voix de plus en plus lointaine, et à cette sirène hurlante, depuis combien de temps tout cela avait-il commencé ? Ca lui semblait des heures, et en même temps si peu. Elle se sentait de plus en plus perdue et effrayée, glissant dans des méandres dont elle ignorait si elle pourrait revenir. Elle avait si peu à se raccrocher. Un espoir si diffus à mesure que les forces restantes à son cœur diminuaient. Et Jack, son frère qui ne savait rien d'elle et qu'elle ne voulait pas perdre avant de l'avoir connu. Il tenait encore son visage entre ses mains, il la fixait, mais elle, elle ne voyait plus rien. Elle voulut soulever ses paupières, avec beaucoup d'efforts elle y parvient, mais dehors tout était noir et flou. Ses lèvres s'entrouvrirent mais aucun son n'en sortie. Elle ressentit vaguement la sensation du sol froid contre elle lorsqu'il l'allongea, puis la chaleur nouvelle lorsqu'il la couvrit du manteau, mais malgré cette protection contre la froideur qui l'avait envahie, elle se sentait comme prise dans un étau glacial qui paralysait tous ses membres.

Puis elle sentit que c'était fini. Elle n'avait plus la force, la capacité de résister, son rythme cardiaque ralentissait sans qu'elle n'y puisse rien, et l'engourdissement qui tenait captif son esprit l'empêchait de combattre l'épuisement et la lassitude qui l'endormait. Blanche, plus pâle que du cristal, elle était ainsi inconsciente allongée sur le sol de glace, ses cheveux noirs creusant un nid autour de son visage de neige, sa poitrine où était branchées les nombreux électrodes se soulevait et s'abaissait de plus en plus lentement, tandis que sur le moniteur l'on pouvait voir que le rythme des battements de son cœur s'affaiblissait inexorablement.  

Mais elle luttait, encore, malgré le peu de forces qui lui restait. Elle restait concentrée sur les informations que pouvaient encore lui apporter ses sens, la voix lointaine enragée de Jack qui essayait avec acharnement de sauver leurs vies, le hurlement de la sirène, la froideur du sol et la chaleur du vêtement, sa respiration, si lente, le bruit si faible de son cœur qui ne battait pratiquement plus à ses oreilles. Soudain le bruit de l'alarme disparue, Mary-Jane à l'intérieur de la prison de son corps se mit à paniquer, pensant qu'elle perdait les derniers liens sensorielles qui lui permettait de restée attachée au monde extérieur. Ce petit affolement lui permit de regagner quelques battements qu'elle perdit vite malheureusement, mais qui lui permirent de se stabiliser au-dessus des 55 battements pendant un petit moment, avant d'à nouveau redescendre.

Puis, peu à peu, le monde entier disparu. Elle était seule, dans l'obscurité et le silence, un vaste océan de vide, perdue dans des confins de la galaxie où le temps et l'espace n'existait plus et où tout n'était que néant. Elle peinait à garder son esprit intacte, ses pensées à peine formulées s'évaporaient comme s'échappant hors d'elle-même. Tout avait disparu, et elle aussi elle se sentait disparaitre, disparaitre et oublier. A quoi pouvait-elle se raccrocher ? Tout n'était que vide et silence autour d'elle. Dans son esprit elle essaya de se rappeler la voix de Jack, et de se remémorer les traits de son visage, mais toutes ses pensées restaient éphémères et jamais ne se fixaient assez durablement pour s'extraire de l'inconscience vaporeuse de l'indicernement. L'envie de se laisser sombrer, de partir loin en-dessous de la surface, de laisser la drogue ralentir son petit cœur jusqu'à l'arrêt définitif et mortel, était d'une telle force qu'elle peinait à y résister. Elle ne pouvait pas lutter, tout ce qu'elle pouvait encore faire c'était refuser la mort qui l'envahissait et contre laquelle elle ne pouvait rien, rien sauf espérer.

Puis très lentement, il lui sembla qu'elle ressentait à nouveau, qu'elle pouvait entendre, le murmure si loin qu'elle ne le discernait qu'à peine dans le brouillard épais qui la coupait maintenant du reste du monde. Elle essaya de se concentrer sur lui, d'aller vers lui, comme errant dans les limbes. Elle s'y raccrocha, de toutes ses forces. Ce n'était rien au début qu'un ruisseau de sons dont elle ne pouvait tirer l'inextricable sens, puis peu à peu,  elle se sentit assez proche pour écouter et comprendre. La voix lui apparaissait très faiblement, c'était devenu assez pour l'entendre. Elle la reconnut immédiatement, c'était celle de Jack, qui lui parlait, qui lui disait que tout irait bien, que c'était terminé, qu'ils avaient trouvé. Vraiment ? Elle se raccrocha à lui, essayant de rester à ce stade là à la limite de la conscience, de ne pas se laisser à nouveau entrainer dans les profondeurs. Elle se focalisa sur lui, il parlait de la bombe, oui, elle comprenait, la bombe avait été désamorcée, c'était presque terminé, elle se souvenait de ce qu'avait dit l'homme qui la lui avait posée, le poison… Le poison s'écoulait toujours dans ses veines… Après la première demi-heure il agissait avec une rapidité fatale. Mais on pouvait y survivre, et son cœur était fort, elle tiendrait, mais il fallait qu'elle se batte et elle le savait. Jack, elle lui faisait confiance. Il lui expliqua tous les gestes qu'il faisait, elle ne comprenait pas tout, elle ne sentait rien d'ailleurs, ça l'inquiétait, mais même si elle ne comprenait pas ce qu'il disait elle s'accrochait tout de même à sa voix.

Jusqu'à qu'elle le sente s'éloigner, jusqu'à qu'elle doive désespérément s'accrocher à lui, tandis qu'il disparaissait, que tout disparaissait. Elle voulait ouvrir les yeux, parler, crier, bouger, mais son corps ne répondait pas, elle était muette et comme paralysée, incapable du moindre mouvement ni du moindre son. Elle avait peur, privée de ce lien avec l'extérieur d'elle-même. Elle était à nouveau seule dans le noir, elle ne pouvait que tomber à l'infini et la réalité n'existait bientôt plus. Le silence s'était posé sur ses yeux. Elle aurait aimé pouvoir ouvrir la bouche et lui parler, tout lui dire, avant qu'il ne soit trop tard, car elle se sentait maintenant mourir. C'était ça, un vide sans fin, sans rien d'autre, son esprit sombrant dans les ombres, séparé de son corps mort. Où était-elle en train de se perdre ? Elle l'ignorait, mais la vie semblait l'avoir quitté car rien ici n'y ressemblait.

Vous savez ce qu'on dit des personnes dans le coma ? Qu'elles entendent tout ? Eh bien Mary-Jane, pendant le court moment où elle resta coincée entre la vie et la mort à cause du poison qui l'empêchait de retrouver conscience et l'enfermait au plus profond de son subconscient, commença à nouveau à entendre. Mais les bruits qu'elle entendait et qu'elle oublia par la suite était très différents, voilés, déformés, lointains comme effacés, à la frontière de l'audible, comme si elle-même était à la frontière du réel. Elle était incapable d'en reconnaitre les voix, à peine semblaient-elles humaines, quant à comprendre le sens de leurs paroles, c'était comme s'ils parlaient une langue étrangère, pourtant, oui pourtant, elle entendait, non pas juste entendre, elle savait ce qu'ils disaient, sans pour autant pouvoir les comprendre. Une situation paradoxale et très dérangeante.

Jusqu'à qu'enfin il lui sembla qu'elles se précisaient, qu'elle les entendait enfin plus clairement, comme si elles se rapprochaient d'elle. C'était effrayant car elle se sentait si fragile et sans défense dans un monde inconnu, oui c'était vraiment comme cela qu'elle se sentait, à la merci de l'inconnu où elle s'était perdue, effrayée par tout ce qu'elle commençait à ressentir, à nouveau, tandis que son corps reprenait vie. Tout était si soudain, alors qu'elle errait l'instant d'avant dans l'obscurité la plus complète, dans des abysses si sombres et profonds, elle se sentit alors comme tiré vers le haut, jusqu'à la surface, jusqu'à son corps et à nouveau elle put penser et sentir. Trop de bruits, tout autour d'elle, ils se mélangeaient tous les uns avec les autres, elle ne comprenait pas, elle sentait des choses sur sa peau, aussi quelque chose dans sa peau qui la piquait, elle voulait l'enlever, mais ses membres ne répondaient pas, alors qu'elle voulait bouger son bras à peine pouvait-elle remuer le bout de ses doigts. On souleva sa paupière et une lumière intense l'éblouie, blanche et violente, l'aveuglant sur le moment. Elle se rendit compte alors de l'impression de suffocation qu'elle ressentait et prit une profonde inspiration… avant de se mettre à paniquer complètement. Son cœur s'emballa et sa tension grimpa.

" Calmez-vous, tout va bien, vous êtes en sécurité, vous m'entendez ? "

Elle cligna des paupières plusieurs fois, jusqu'à que l'intense brûlure de la lumière résiduelle sur ses pupilles se dissipe, le monde était flou autour d'elle et tournait légèrement, elle distinguait la forme d'un visage penché sur elle, mais elle se concentra plutôt sur son ouïe que sur sa vision pour comprendre sa phrase qu'il répéta plusieurs fois, jusqu'à que la jeune femme semble capable de l'entendre correctement, revenant lentement à l'état conscient.

" Bien, je vais vous poser une série de questions pour vérifier vos facultés. Quel est votre nom ? "

Elle répondit d'une voix faible, sa bouche pâteuse, hésitante :

- Mary-Jane… Sutton…

" Quel âge avez-vous ? "

- 30 ans…

Continua-t-elle après une petite hésitation mais déjà on sentait qu'elle revenait à elle.

" Pouvez-vous me dire le nom de jeune fille de votre mère ? "

- Connie Kent…

" Votre père ? "

- Curtis Sutton…

Elle sentit une petite piqure à son gros orteil pour vérifier ses réflexes, elle réagit, signe qu'elle n'avait pas de séquelles corporels. Il se pencha sur elle et lui montra sa main flou, lui demandant combien de doigts il avait, elle se concentra mais sa vision était presque stabilisé à présent et elle put donner la réponse sans trop d'hésitation au bout d'une ou deux secondes :

- 5… Où est… Le policier… Jack… Il va bien ?

Demanda-t-elle un peu perdue et sonnée encore.  
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyDim 30 Juin 2013 - 7:15

Je la sentais faiblir et ma panique grimper. Je fini par couper le fil qui arrêta le minuteur et arrachait les électrodes d'un geste rageur et la pris doucement dans ma bras sa tête calé contre mon torse. Je lui parlai doucement mais ce que je tenais était lourde et molle et surtout totalement inconsciente. On m’accueillis dehors avec des cris de joie mais je ne voulais qu'une chose, amener Mary-Jane à l'hôpital. L'ambulance était là les gyrophares tourbillonnant et elle fut installé sur une civière et je dus insister pour aller avec elle. Après avoir tergiversé de longues secondes je grimpai et refusai d'en descendre et que s'il ne partait pas elle allait mourir.

Je fis la trajet avec elle en expliquant du mieux que je pouvais ce que je savais. Non je savais pas le nom de la drogue, je ne savais pas depuis combien de temps elle était injecté mais assez longtemps pour que ses battements descende à 55 la dernière fois que j'ai regardé. Ensuite je ne dit plus rien laissant l'ambulancier s'affairer. Nous arrivâmes à l'hôpital en quelques minutes et nous étions descendu et je courais derrière eux ma veste de FBI encore sur le dos, ce qui ne manqua pas d'attirer les regards. Elle fut transporter en salle d'urgence ou on me refusa l'accès aussi net. Je tournai en rond devant les portes quand enfin on vint me dire le numéro de sa chambre où elle était.

Longtemps, c'était long mais je me montrai patient. J'avais enlever ma veste par-balle et l'avait posé à même le sol et l'adrénaline finissant son effet je me détendis somnolent. Je m'endormais mais un sommeil léger ayant trop peur qu'elle se réveille paniquée. Un médecin entra pour tenter une inième fois de la réveiller quand elle émit des sons rauques et des respiration de panique. Je restai sur ma chaise dans un coin loin de son lit. J'aurais voulu me précipiter mais j'aurais gêné le docteur. Il se mit à lui parler doucement avec une voix rassurante. Je baissai mes yeux tripotant mes doigt mais son nom de famille me fit relever la tête et froncer les sourcils. Ben je paniquais pas des Sutton il devait en avoir des millions sur la terre alors! Ce qui me fit figé sur ma chaise fut le nom de son père, Curtis.

Le même que le mien!! C'était pas possible!! Non ce devait être un autre! Il ne pouvait pas avoir eu une vie de famille harmonieuse alors qu'il avait dit explicitement à ma mère que je n'étais pas de lui et avoir traité ma mère de trainée! Ma respiration se stoppa presque dans ma poitrine, mon cœur martelait ma poitrine. Mes yeux noirs fouillaient la chambre ne s'arrêtant sur rien en particulier. Lentement l'idée que cette femme, là dans le lit était la fille de Curtis... ma demi-sœur? Non c'était impossible! La tête me tournait, là je paniquais beaucoup plus que de me retrouver face à cette saloperie de bombe tout à l'heure. Le docteur se tourna vers moi et jeta un oeil sur mon nom épinglé sur moi et sur ma veste pare-balle. Il devait faire le rapprochement beaucoup plus vite que moi.

D: - Oh! Il est là! Il a veillé sur vous depuis votre arrivée ici et à refuser de vous quitter ne serait-ce que quelque secondes. Je vous laisse mademoiselle je reviens plus tard.

Il quittait!! Il s'en allait! Il me laissait seul avec ça?! Je regardait la jeune femme couchée dans le lit le teint mat et blême mais elle était toujours aussi jolie. Elle devait elle aussi se sentir paniquée à l'idée que je sois là avec elle. Et la personne qu'elle venait retrouver... et si c'était moi? Je fermai les yeux quelques secondes avant de me lever et aller au moins prendre de ses nouvelles et lui assurer que j'allais bien.

- Ça va pas blessé. Je vous avais promis que je vous sortirai de là. dis-je avec un sourire forcé.

Et je faisais quoi moi? Je fixai cette jolie femme comme si elle pouvait me fournir des explications sur ce qu'elle venait de dire juste par le regard. Je n'étais pas imbécile! Curtis était mon père et j'avais vu des photos je lui ressemblais à un point tel que c'était presque irréel! Et ma mère qui n'arrêtait pas de me trouver des point de ressemblance. De la manière dont mon regard s'assombrissait quand j'étais en colère, de la manière que je serrai les lèvres quand je ne pouvait rien dire, de ma position droite et fière quand j'étais en position de défi. Au début ça me rendait malade de savoir que je ressemblais à ce salopard mais avec le temps on se fait une raison. Je tentais de retrouver des traits de Curtis dans celui de Mary-Jane et mis à part la couleur des cheveux je ne voyais pas... ou je ne voulais pas le voir allez savoir!

- Votre père est bien Curtis Sutton?

Mon regard était rivé au sien, je ne voulais pas rompre le contact visuel de peur de ne pas avoir de réponse à ma question et plutôt m'enfuir à toute jambes. J'avais longtemps rêvé d'avoir une soeur ou une frère avec qui j'aurais jouer et ainsi avoir un ou une complice de jeu mais ma mère avait eue tellement mal de cette séparation ET de cette accusation qu'elle n'avait pas retenter de refaire sa vie. Combien de nuit j'avais rêvé qu'il était seul et souffrait, qu'il était rejeté de tous comme il nous a rejeter? Mais non il c'était marié et avait un autre enfant.

- Est-ce qu'il me ressemble? dis-je d'une voix vide

J'avais la sensation d'étouffer. Je ne pouvais en vouloir à Mary-Jane elle ne savait probablement pas qui j'étais... et si elle savait? Si elle l'avais toujours su et que je n'avais été traité que de "bâtard" de sa part et je ne sais quel autre connerie? J'étais droit, tendu et je n'attendais qu'une réponse pour me détendre. Ma mère m'aurait vu elle aurait dit un truc du genre " Ton père se tenait comme ça aussi. Comme tu lui ressemble mon garçon". Je me passai une main au visage tentant de mettre fin à se rêve stupide, je me pinçait la cuisse et je dus admettre que j'étais bien dans la réalité.

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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyDim 30 Juin 2013 - 16:12

" Oh! Il est là! Il a veillé sur vous depuis votre arrivée ici et à refuser de vous quitter ne serait-ce que quelque secondes. Je vous laisse mademoiselle je reviens plus tard. "

Elle tourna la tête légèrement et l'aperçut, juste là, assis dans un coin de la pièce, il la regardait figé dans une expression évoquant à la fois la stupeur et l'incompréhension. Elle déglutit et à nouveau tourna la tête observant le plafond, puis à gauche elle regarda la fenêtre donnant sur le ciel de nuit. La pièce blanche était doucement éclairée, il n'y avait qu'un lit, un meuble à roulette, un fauteuil juste à coté du lit et une chaise contre le mur, branché à elle par plusieurs électrodes, quoi encore des électrodes, un moniteur surveillait son rythme cardiaque qui revenait doucement à la normale. En se tournant elle vit le médecin sortir de la pièce, comment ça il partait ? Alors voila il lui posait les questions qu'il voulait et il la laissait seule ? Seule non, avec Jack, qui se leva à son tour et vint doucement vers elle, lentement, presque prudemment. Dans sa tête beaucoup de choses tournaient, à la fois des questions, mais aussi elle analysait ses dernières paroles, en réponse aux questions du médecin, qu'elle avait dite sans penser qu'elle pouvait être espionnée. Voila qui expliquait la tête qu'avait Jack en venant vers elle, il ne la quittait pas des yeux, gênée elle voulait détourner la tête, mais elle en était incapable, elle fixait ses pupilles sombres, il avait les mêmes yeux que son père. Il commença par la rassurer, pas de blessure, c'était déjà ça, alors la bombe n'avait pas explosé, ça tombait sous le sens sinon elle ne serait pas là à parler avec son frère qui commençait tout juste à comprendre ce qu'elle lui avait caché pendant les longues minutes qu'ils avaient passé ensemble, en tête à tête avec une bombe. Elle lui rendit son sourire, bien qu'elle sente que le sien était plus nerveux qu'autre chose, elle aussi était nerveuse à vrai dire, mais après avoir failli mourir lui avouer la vérité, même si c'était toujours difficile, ne lui semblait plus une si terrifiante épreuve.

A sa première question elle répondit " oui ", sa voix était faible encore et légèrement hésitante, mais elle était maintenant parfaitement éveillée, et son cœur qui avait battu si lentement commençait à trahir les premiers signes de son trouble en s'accélérant. Traitre… Jack pouvait suivre ses battements rythmés par les bip bip incessant de la machine qui montraient exactement les fluctuations de son rythme cardiaque dues à sa peur et à l'angoisse de ce moment qu'elle espérait et craignait à la fois. A sa deuxième question elle répondit encore " oui ", sa voix était plus clair avec un ton qu'elle essayait de garder calme malgré l'emballement de son cœur, mais elle, elle murmurait, effrayée à l'idée de lui parler à présent. Elle essaya de se redresser un peu dans le lit, se calant contre l'oreiller, elle se passa une main sur le visage, repoussant ses cheveux en arrière, dans son bras gauche une perfusion plantée dans ses veines lui injecté un produit pour combattre les effets de la drogue maintenant dissipée en elle. Elle ferma les yeux un instants pour les rouvrir juste après, regardant toujours Jack fixement.

- J'ai le droit moi aussi de poser quelques questions je pense, et si ça peut vous rassurer vous n'êtes pas le seul à ne pas tout comprendre…

Dit-elle doucement en essayant de gérer son stress après avoir regardé d'un bref coup d'œil l'écran du moniteur qui indiquait un rythme de 75 battements par minute, au moins ça c'était redevenu normal.

- Répondez d'abord aux miennes et ensuite j'expliquerai tout ce que je sais… Déjà que s'est-il passé au juste ? Je ne me souviens de plus grand-chose à partir d'un certain moment… Ensuite, où est-ce que je suis ? Et combien de temps ai-je dormi ?

Sa voix était douce, elle sentait sa nervosité, elle essayait de rester calme, qu'au moins l'un deux puisse l'être. Elle lui souriait doucement, gênée elle aussi, mais elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle lui voulait du mal, en fait, elle voulait juste le connaitre. C'était dur de tout expliquer, certainement il devait être troublé, mais elle n'avait pas pu lui dire tout à l'heure, ça aurait été plus dangereux qu'autre chose… Elle voulait lui dire, elle était prête à le faire, à lui parler. Mais, elle avait besoin aussi de comprendre, elle se réveillait là, dans un endroit qu'elle ne connaissait pas, après avoir failli mourir, elle avait aussi le droit de poser ses questions qui la taraudaient pour ensuite pouvoir se concentrer sur les siennes, car il y en aurait certainement beaucoup. Et puis c'est quoi cette manie d'espionner les gens ?      
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Les bip du moniteurs s’accéléraient mais je m'en rendait à peine compte. J'étais rivés à elle comme à une aimant elle semblait beaucoup plus calme que moi, presque sereine en fait... Pourquoi moi je me sentais mal et nerveux? Peut-être que le lien qui c'est tissé entre nous à cause de cette bombe était beaucoup plus perce que j'avais une certaine tendresse envers cette jeune femme. Mon inconscient reconnaissant des trait de famille que je ne voyais pas.

Quand elle répondit à mes questions je sentis ma respiration se relâcher peu à peu. Je l'avais retenue sans même m'en rendre compte. Mon cœur sembla s'affoler dans ma poitrine. Son père était le même que le mien... et je lui ressemblais! Bordel mais c'était quoi cette histoire? Mon cerveau sembla faire une grève totale de réflexion. Elle me ramena à ce qui était tout de même important, ce qui c'était passé. Ben oui et pourquoi le docteur c'était barré aussi?? Je me replongeai dans mon rôle d'agent du FBI et avec ça un ton presque froid et distant de la chose mais au fond il y avait trop de questions qui tournaient dans ma tête.

- On a pu retrouver la bombe maîtresse et ainsi désamorcé les bombes individuellement. Vos battements étaient rendu assez bas en fait proche du 50 quand j'ai réussi à tout désamorcé le détonateur et vous arracher les électrodes. Ensuite je vous ai apporter en ambulance et je ne vous ai pas lâcher d'une semelle.

Je pris appui sur le rebord de la fenêtre ses prunelle me fixant attendant toujours la suite de mon récit mais je me sentais dans une situation irréelle, un "Twilight zone" comme on appelle. Je regardai le bout de mes chaussures un moment avant de retourner à la jeune femme pâle devant moi.

- Ce que j'en sais, la drogue qui vous a été injecté était une sorte de médicament que l'on injecte pour les euthanasies. Il ralentit le coeur jusqu'à... enfin jusqu'à la mort quoi. Donc une fois ici il vous ont apporté en salle de trauma pour vous injecter je dirais en gros un contre-poison pour éliminer cette drogue. Vous êtes donc à l'hôpital, j'ai veillé à ce que vous ayez une chambre individuelle pour faciliter la convalescence.

En effet ils avaient voulu le mettre en chambre double et j'ai refusé tout net. Pourquoi? J'en ai aucune idée, peut-être parce que cette femme dont j'étais rester à ses côtés depuis le début avait touché une corde sensible. Depuis que je savais que j'allais être papa je me sentais émotif à ce qui m'entourait. Je prenais plus de temps pour comprendre ce qui m'entourait et faisait attention à ceux que je côtoyais. Vraiment mon subconscient savait un truc qui m'avait échapper en fait.

- Je suis resté là dans le coin guettant chaque mouvement. Je... je sais pas pourquoi, je ne suis pas les otages partout ensuite mais je m'inquiétais vraiment pour vous.

Je la vouvoyais mais au fond je me demandais. Est-ce que je devrais la tutoyer? C'est ma demi-sœur non? Oui? Peut-être? Un coup du hasard qui me jouait un tour lugubre et de mauvais goût? Des Sutton il devait en avoir des milliers partout au États-Unis mais des Curtis Sutton... Non ça ne pouvait être une coïncidence! Et elle savait depuis quand pour moi? Si c'était vraiment moi qu'elle voulait voir... puis pourquoi je me torturais ainsi? Je me passai une main au visage en poussant un soupir.

- Désolé mais la situation... je ne sais comment dire me semble irréelle...
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Il s'était refermé à elle et lorsqu'il répondit à ses questions il lui sembla beaucoup plus froid et distant. Il lui raconta tout ce qu'il s'était passé depuis qu'elle avait perdu connaissance. La bombe qui avait été grâce à dieu désamorcée, l'ambulance puis l'hôpital, la drogue qui avait failli la tuer et à cette évocation elle ne put réprimer une pointe légère de peur et de panique en entendant le terme d'euthanasie… Alors elle était à l'hôpital, voila qui ne l'arrangeait pas. Elle espérait qu'elle pourrait aller travailler demain matin parce qu'il était hors de question qu'elle ait ne serait-ce qu'une seule seconde de retard au bureau. Attendez une minute ? Pourquoi avait-il insisté autant pour qu'elle ait une chambre individuelle et pourquoi aussi était-il resté là ? Rien ne l'y obligeait. C'est vrai, il avait terminé son boulot et il l'avait sauvé, il n'avait plus à s'inquiéter pour elle…Elle le regardait, un peu perdue elle aussi. Irréel disait-il, elle revenait d'une presque mort et devait maintenant expliquer à cet homme qu'il avait une sœur qu'il n'avait jamais connu parce qu'il n'avait jamais pu revoir son père qui avait refait sa vie et eu Mary-Jane bien après lui. Dans sa tête beaucoup d'informations tournaient, et le rendu était trop flou pour elle, encore un peu en état de choc. Heureusement qu'elle était d'une nature très calme et douée pour le bonheur, voir le bon côté des choses, enfin ces choses là. Le bon côté des choses là c'était qu'ils étaient en vie, et qu'il était là, elle préférait ça, qu'il l'ait espionné, plutôt que de ne pas savoir ce qu'il avait bien pu advenir de lui et si un jour même elle pourrait lui reparler… Lui dire tout ce qu'elle avait à lui dire… Mais qu'est-ce qu'il fichait là ? C'est vrai c'était un peu bizarre non ? Peut importe, elle était contente dans un sens de le voir, même si elle avait peur. Il s'était éloigné, adossé à la fenêtre, regardant un coup ses chaussures puis elle, allongée dans son lit blanc comme sa peau hivernale. Elle lui sourit doucement avant de répondre d'une petite voix très douce.

- Eh bien… Merci de nous avoir sauvé la vie… Et d'être resté.

Elle avait peur qu'il s'envol, qu'il disparaisse, il aurait pu ne pas être là, elle se serait réveillée seule, dans la petite chambre, non, dans une chambre double, ça n'avait pas vraiment d'importance… Elle lui était reconnaissante d'être là. Même si elle ne savait pas pourquoi. Un lourd silence tomba sur la pièce tandis qu'ils se regardaient, seulement ponctué par les bip bip de la machine indiquant un pouls et une tension un peu élevée, normale au vu des émotions traversant la jeune femme. Elle s'était demandé de nombreuses fois comment se moment allait se passer, ce qu'elle allait dire, elle avait imaginé des scénarios, surtout elle avait essayé de l'imaginer lui. Se demandant si il serait plutôt grand ou petit, brun comme elle, si ses yeux seraient noirs ou marron, si il lui ressemblerait, s'il était gentil ou manipulateur, s'il était heureux ou triste… Elle n'avait toujours aucune idée…

- Je me suis demandée pleins de fois ce que j'allais dire… Mais je sais toujours pas…

Avoua-t-elle en baissant les yeux légèrement.

-En tout cas de tout ce que j'avais pu imaginer je ne m'attendais pas à une prise d'otage et à une bombe…

plaisanta-t-elle doucement, essayant de se détendre un peu, en riant elle lui demanda :

- C'est toujours aussi dangereux ici ?

Sa tête se reposa sur l'oreiller et ses yeux regardèrent un instant le plafond, observant ses minces rainures dans le Placoplatre blanc. Elle retourna son regard vers lui, elle n'avait plus le cœur à rire, la peur contre laquelle elle luttait depuis tout à l'heure faisait grimper son rythme cardiaque, de quoi n'absolument pas la mettre mal à l'aise. Elle déglutit avant de se remettre à parler, ses yeux hésitèrent à fixer le plafond où ceux sombres de son frère, elle opta pour ce deuxième choix plus courageux, et surtout plus sincère.

- Il y a un mois et demi, à la mort de ma mère, j'ai appris en trouvant son journal intime que mon père… enfin notre père… Avait eu un autre enfant avec une autre femme bien avant ma naissance… Un ami du FBI à San Francisco m'a aidé à te trouver…

Elle était hésitante, parlant lentement, comme si chaque mot portait avec lui toute la gravité du monde. Son sérieux avait fait disparaitre son sourire si beau de son visage où s'inscrivait maintenant sous le masque de paix l'inquiétude et l'angoisse. Elle ne savait pas si c'était une très bonne chose, peu confiante par nature, mais elle lui avoua ses craintes… C'était son frère après tout…

- Je ne savais pas vraiment quoi faire… J'ai hésité entre appeler ou venir… voir ne rien faire… Puis j'ai pris la décision enfin de compte de…

Perdue elle stoppa sa phrase et se passa une main sur son visage perlé de sueur, repoussant ses cheveux en arrière. Son cœur battait vite, un instant elle ferma les yeux, essayant de mettre de l'ordre à l'intérieur de ses pensées.
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyMar 2 Juil 2013 - 21:44

- Y'a pas de quoi dis-je avec un petit sourire

J'enviais presque son ton jovial et son sourire. Était-elle plus optimiste que moi? Pas que je ne l'était pas mais disons en cas de coups durs... j'étais plutôt du genre dépressif. Elle semblait plus calme aussi, mais peut-être était-ce les apparences pour que un de nous deux ne cède pas à la panique. Après les remerciements nous demeurâmes silencieux chacun cherchant quoi regarder. Moi j'allais du bout de mes chaussures, à la porte en revenant vers elle. J'étais disons hésitant à poser les milles et unes questions qui se bousculaient dans ma tête. Il y en avait tellement que je ne savais pas par laquelle commencer. Comment cette pourriture de lâche avait pu avoir un autre enfant? Avait-elle été sans père elle aussi?? Elle parla de cette voix douce et faible mais quand même bien ferme. À sa seconde phrase je souris doucement, la pauvre avait dû être terrorisée!

- Non d'habitude c'est calme et des alertes à la bombe depuis que je suis ici c'est la première, enfin la première vraiment sérieuse.

Je parvenais à me détendre un peu mais ça tournai toujours dans ma tête. J'essayais de trouver une ressemblance avec mon père et encore une fois mis à part les cheveux, la forme de la bouche et la forme du visage je ne voyais rien à quoi je pouvais me raccrocher. Et entre vous et moi c'était peut-être mieux ainsi. Des millions de fois j'avais fait des scénarios pas possible où il souffrait seul, malade et regrettait d'avoir envoyé balader ma mère. Dans tout les scénarios possible et inimaginable jamais je lui avais donné une autre famille. Elle me tira de mes pensée vengeresses pour m'expliquer un peu. Je décidai de l'écouter après tout ce n'est pas après elle que j'en ai je suis même plutôt content d'avoir une soeur.

Je sentais sa nervosité et son stress c'était palpable de là ou j'étais mais j'avoue que je ne devais pas avoir l'air tout gentil avec mes sourcils froncés tentant de comprendre quelque chose, mais au fond c'était clair! La femme là était ma soeur!

- Je suis désolé pour votre mère. Elle l'avait écrit? Et pourquoi ne pas avoir tenter avant de me retrouver? Puis votre ami il est très gentil vous le remercierez de ma part.

Son sourire disparut et je pouvais voir l'anxiété et le stress poindre dans ses yeux. La pauvre je pouvais mon montrer gentil quand même! Comme je l'étais avec les femmes de ma vie non? Je m'approchai du lit pour m'assoir à ses pieds tentant de rien déranger de sa perfusion. Je poussai un petit soupir en regardant mes mains sur mes genoux avant de remonter mon regard d'ébène vers elle.

- Vous avez... Tu as bien fait. J'imagine que se ne doit pas être facile en fait. Puis jamais dans tout les scénarios que je me suis fait j'aurais imaginé Curtis avoir une autre famille. Désolé mais je... je ne l'ai jamais connu et je lui en ai toujours voulu... J'imagine que vous avez du vivre seule avec votre mère...

D'un côté je l'espérais en fait comme ça on serait deux à établir des plans de martyrs et à rigoler ensuite! Puis un mec aussi con ne pouvait pas avoir eue une famille heureuse... pas après ce qu'il nous a fait...
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyMer 3 Juil 2013 - 3:49

Pourquoi avait-elle l'impression de s'enfoncer à chaque fois qu'elle parlait ? Elle le voyait avec ses sourcils froncés et ses yeux sombres, elle ne voulait pas le mettre en colère mais c'est vrai que c'était une situation délicate à gérer et elle ne le connaissait pas assez pour savoir si ce qu'elle disait serait bien pris ou non. Mais que pouvait-elle dire aussi ? Elle en passait par là où il fallait passer, avec toute la douceur dont elle était capable pour essayer de ne pas brusquer l'homme qu'elle avait en face d'elle et qui malgré sa rudesse extérieure était bien plus sensible qu'il n'y paraissait. Au moins le plus dur était en quelque sorte passé, elle lui avait dit, maintenant qu'il savait c'était à lui de voir ce qu'il voulait faire de tout ça. Après avoir dit qu'il était désolé pour sa mère, elle lui offrit en retour un sourire compatissant, il commença à lui poser ses questions, qui elle le devinait étaient certainement nombreuses. C'était bien normal. Cependant, l'une d'elle la perturbait, et elle était encore loin d'avoir tout vu, tandis qu'elle s'apprêtait à répondre sur ce qui lui avait pris autant de temps.

- Oui… Elle a écrit qu'il lui en avait parlé… il disait que…

Elle le regarda et ravala sa salive en même temps que ses mots. Ce n'était pas le moment de dire ça. Jack avait l'air de prendre cette nouvelle avec beaucoup de difficultés et dans cette histoire il y avait beaucoup de zones d'ombres, il valait mieux commencer par les choses simples. Son père avait dit que la mère de Jack avait refusait qu'il voit son enfant, mais elle n'était pas sûre de croire à ça, contenu de tout ce qu'on lui avait caché, et elle ne voulait pas blesser Jack ni manquer de respect à sa mère. Elle décida donc de passer directement à la question du temps, visiblement mal à l'aise et gênée.

- Je… je ne sais pas trop… J'ai du régler pas mal de choses avec la mort de ma mère, je me suis occupée de vendre notre maison à Los Angeles, je ne voulais pas la garder alors que j'étais toute seule à San Francisco… Et il a fallut du temps aussi pour… pour trouver… et m'occuper de la mutation… Et je ne savais pas comment faire, j'ai hésité à appeler, j'avais… peur… un peu… Je n'avais jamais été mise au courant de ça, on m'en avait jamais parlé, je ne l'ai découvert qu'une fois mes deux parents morts et si je n'avais pas lu ce journal je ne l'aurais peut-être jamais su, ils me l'ont toujours caché…

Elle s'emmêlait les pinceaux, elle qui était toujours si calme voila qu'elle paniquait devant ces deux yeux noirs aux sourcils froncés qui ne la quittaient pas des yeux après n'avait cessé de l'éviter. Il s'approcha pour s'asseoir sur le lit, il avait l'air moins sombre, plus doux, un peu comme quand il avait essayé de la rassurer à l'aéroport quand elle était attachée à la bombe. Est-ce qu'il faisait semblant pour qu'elle se calme ou est-ce qu'il voulait vraiment être gentil ? Elle le trouvait gentil en tout cas et sa nouvelle attitude la détendit un peu, elle lui offrit un petit sourire. Après tout c'était son frère, il ne pouvait pas être méchant, et puis il avait déjà prouvé qu'il était quelqu'un de bien en lui sauvant la vie.

Sauf que ses paroles suivantes la plongèrent dans un profond embarras. Visiblement Jack avait souffert de l'absence de son père, tellement qu'il ne pensait pas à l'éventualité que Mary-Jane ai pu l'avoir comme père. Bon elle l'avait perdu jeune, quand elle avait 16 ans, il était mort d'une longue maladie, mais c'était toujours plus longtemps que Jack qui ne l'avait jamais connu. Cette situation la mettait particulièrement mal à l'aise parce qu'en fait elle ne savait pas très bien quoi penser de tout ça. Est-ce que son père avait vraiment abandonné son fils ou sa mère l'avait-elle empêché de le voir comme il semblait l'avoir dit à sa mère ? Et pourquoi avoir toujours caché la vérité à Mary-Jane ? Elle avait le droit de connaitre l'existence de son frère non ? Les appréhensions qu'elle avait au sujet de la véracité de la version du journal était du au secret justement dont on l'avait tenu à l'écart. Elle se rendait compte qu'on lui avait menti, elle ne savait plus en quoi elle devait croire. Sa vie était-elle un mensonge. Après un long silence elle ouvrit la bouche, à vrai dire elle ne savait toujours pas quoi dire, et surtout elle ne voulait pas lui faire du mal, elle parla doucement :

- Je suis vraiment… Désolée…

Etait-ce de sa faute ? Non, pourtant elle avait honte. Elle avait honte de lui dire que son père après l'avoir abandonné avait reconstruit une vie heureuse avec une famille dont il l'avait exclu, l'enfermant dans le secret le plus absolu. Une famille heureuse sur un socle de mensonges. Elle n'osait plus le regarder et ferma les yeux, expirant doucement. Dans sa tête lorsqu'elle fermait les paupières elle revoyait les dernières images de l'attentat défiler, on appelait ça un contre coup post-traumatique, ça n'allait pas durer longtemps, mais à chaque fois elle avait un petit sursaut et elle était parcourue de frissons quand elle rouvrait les yeux immédiatement après. Elle soupira en le regardant, elle tendit son bras pour lui saisir doucement la main.

- Je suis désolée j'aurais voulu que ça se soit passé autrement…

C'était vrai, et encore ça ne retranscrivait pas la moitié de ce qu'elle ressentait d'injustice et de regret par rapport à quelque chose à laquelle elle ne pouvait rien. Elle n'était même pas née quand ça s'était produit, elle n'avait jamais rien su comment aurait-elle pu changer quelque chose…
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyMer 3 Juil 2013 - 5:28

Elle avait terminé sa phrase en disant que ça mère avait écrit que... Que quoi?? Mince ma curiosité fut piquée et j'attendis qu'elle continue mais elle ne le fit pas. En fin agent que j'étais j'allais attendre un peu peut-être aurais-je la réponse plus tard. Elle changea carrément de sujet en m'expliquant comment elle avait fait sa venue ici. La perte de sa mère a du être affreuse, j'ose à peine imaginer si je perdais la mienne! Je serais anéanti! Elle avait, et est encore, le centre de mon univers... enfin jusqu'à la venue de ma fille. Encore une fois je senti l'angoisse et la pression de devenir père. Mais mes pensées furent stoppés par ce qu'elle venait de dire. IL était mort??!! Interdit vous dites?? Pas qu'un peu! Mais je ne dis rien, en fait je voulais bien m'assurer qu'il était mort... moi au fond ça me rendait un peu content. Mais triste pour ma mère qui l'a toujours aimé comme une folle et pour Mary-Jane qui a perdu son père.

- Non ça va j'ai quand même eu mon grand-père près de moi qui m'emmenais faire plein de truc mais... enfin c'est pas un père quoi

Oui c'est bien un papi pour vous amener à la pêche, au hockey... oui au hockey mon papi était fan des Kings alors il m'amenait souvent et l'été c'était le baseball bien assis dans le salon. Mais il ne pouvait être TOUJOURS présent. Je fus une nouvelle fois tiré de mes lointains souvenirs par Mary-Jane qui étirait la main et aussitôt je me saisi de la sienne. Ses doigts étaient longs et gracile dans ma large main un peu rugueuse. Je ne crois pas au hasard, si elle est là et moi aussi c'est que notre route devait se croiser et sérieusement j'étais content de la voir

- NOn t'a pas à être désolé... On t'a caché la vérité je crois que tu devais savoir que j'étais là et... au faite tu as dit que tes deux parents étaient mort? Curtis... fait longtemps?

J'espérais que oui. Malgré que j'avais dit à tout le monde que de ne pas avoir de père ne me dérangeais pas au fond c'était un terrible mensonge! Oui j'avais appris à vivre avec ça mais n'empêche que ça laisse des traces surtout quand on sait comment il a traité ma mère. La pauvre ne s'en ai jamais remise totalement et je crois que secrètement elle attendait son retour... un peu naïvement il faut croire. Je me retournai sur le lit pour la fixer doucement, je ne voulais pas qu'elle me croit bête et méchant, ce que je n'étais pas en fait. Un peu con oui, impulsif ok mais pas méchant.

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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyMer 3 Juil 2013 - 18:25

Elle avait de la peine pour lui, elle sentait qu'il avait souffert, souffrait encore, et elle avait l'impression de lui avoir volé son enfance. Elle avait grandi heureuse et épanouie dans un foyer aimant, elle avait l'impression de lui avoir volé toutes ces choses à lui le premier à les avoir mérité et qui n'avait jamais rien eu de tout cela. Elle avait eu la chance pour sa part de grandir avec deux parents, son père était mort lorsqu'elle était jeune, mais elle l'avait tout de même connue les 16 premières années de sa vie, c'était toujours 16 de plus que lui. Elle avait eu ainsi pendant bien assez longtemps pour se construire une famille saine et équilibrée. Du moins en apparence car elle ne pouvait concevoir qu'on puisse cacher de pareils secrets lorsqu'on se prétendait aussi parfait. Mais dans son métier elle côtoyait des enfants en situations difficiles, ceux dont un parent ou les deux même étaient morts, ceux qui grandissaient seuls et sans amour, ceux à qui il manquait les modèles pour se construire et qui restaient livrés à eux-mêmes, sans espoir et sans avenir si l'on écoutait ceux qui ne voulaient leur donner aucune chance. Alors même si elle ne l'avait pas vécu, elle avait une certaine sensibilité par rapport à ça qui lui permettait de comprendre ce qu'avait traversé Jack.

- Ce devait être quelqu'un de bien et d'important…

Dit-elle en lui souriant doucement lorsqu'il parla de son grand-père qui avait fait figure de seul modèle paternel dans le vide que Curtis avait laissé à son existence. Il répondit à son contact en lui prenant la main, elle était heureuse de voir qu'il n'était plus aussi fermé, au contraire maintenant elle lui semblait qu'il s'adressait à elle plus librement et avec moins de retenu. Ce n'était pas que dans les mots, mais aussi dans sa façon de se comporter, d'agir avec elle, qu'elle pouvait voir le fond de sa pensée. James avait été un bon professeur. Présentement il lui sembla troublé et déchiré entre deux choix à tenir, mais elle ignorait quel était exactement leur sujet. Jusqu'à qu'il ose lui demander enfin. Elle s'en voulut soudain de ne pas avoir fait preuve de plus de délicatesse pour dévoiler une telle chose à son frère qui venait de déduire de ses mots que leur père était mort. Cette évocation remuait en sa mémoire tant de tristes et terribles souvenirs. Ces longs mois de souffrance lorsque la maladie s'était déclaré, son père, déjà un homme si froid avec les enfants, s'éloignant de plus ne plus d'elle, au fond de ce lit d'hôpital, branché à tous ces fils, jusqu'à que… Qu'au bout d'un interminable combat… Un frisson la parcouru et des larmes baignèrent ses yeux, elle les retint cependant et seuls ses yeux rougis tournés vers Jack pouvait témoigner de sa grande douleur et tristesse. Cependant, et malgré toute la difficulté qu'elle éprouvé, elle lui répondit le plus sobrement possible en tachant de ne pas laisser voir son transport et ses émotions dans sa voix qui tremblait.

- Oui… Je suis désolée… Il est mort il y a maintenant plusieurs années, il est tombé malade avant que je n'entre à l'université… C'était la maladie de Charcot et… il…

Il n'avait pas survécu, c'était une maladie dégénérative mortelle, et au bout de trois ans pour les plus vaillants le corps finissait par mourir. Son père avait tenu à peu près deux ans et demi, mais à la fin il n'était plus que… Plongé dans le coma… Il ne réagissait plus… Elle le voyait… là étendu… Sa respiration qui sifflait… Ses yeux exorbités… Incapable de parler si ce n'était des grognements par moment… ni du moindre mouvement… il ne pouvait même plus se nourrir… il ne pouvait plus rien faire de lui-même… Branché à toutes ses machines à l'hôpital il attendait la mort… Et sa petite fille et sa femme l'avait accompagné dans ces longues heures d'un dur combat dont l'issue ne pouvait être que la mort. Elle avait développé à la suite de cela une certaine appréhension des hôpitaux, voila pourquoi présentement elle espérait pouvoir rapidement quitter cet endroit. Elle croisa son regard, si compliqué, si sombre, mais où brillait une lueur d'une tendre gentillesse envers elle. Elle ferma les yeux, se retenant de pleurer, mais à nouveau les souvenirs, les images, vinrent la submerger comme un éclair foudroyant son corps, un frisson à nouveau de peur la força à rouvrir les yeux et Jack put le sentir très légèrement dans sa main qu'il tenait.

(Désolé je bloque sur la fin du rp j'espère que ça te va)
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyVen 5 Juil 2013 - 6:23

- Oui mais... enfin il était âgé quand même. dis-je avec un petit sourire

Oui mon grand-père était la seule figure paternelle que j'ai eue d'assez près. Malheureusement pour moi il avait le coeur faible et de ce fait quand il décéda j'avais environ 17 ans, l'année après le bal de promo. Je l'ai pris assez dur mais toujours avec la ferme intention de me montrer "dur" ce qui au final ne marcha pas du tout! À son service j’éclatai en sanglots comme un gamin. Je me rappelle que ma mère semblait tout aussi dévastée qu'en regardant la photo de mon père. De ce fait je ne me rappelle plus combien de fois je l'ai entendu sangloter ou même vu dans l’entrebâillement. À cahque fois ça m'arrachait le coeur de la voir souffrir ainsi pour un homme qui ne reviendra jamais... ni pour elle ni pour moi. C'est cruel quand même! Elle a toujours été un ange de patience et d'une bonté exemplaire et elle a passé sa vie à attendre quelqu'un qui n'est jamais revenu... même si elle me disait ne plus l'attendre.

Mary-Jane me tira de mes rêveries en m'expliquant de quoi il était mort après m'avoir dit qu'elle était désolé. Pff... m'en fout! IL ne c'est jamais préoccupé de nous alors qu'est-ce que... Attends elle avait dit quoi là?? La maladie de Charot? Je savais un peu ce que c'était... et que c'était EXTRÊMEMENT douloureux. Je la regardai retenant avec une maîtrise exemplaire un rire. Il avait souffert... finalement il existait peut-être une justice divine!

- Non c’est pour toi que je suis désolé. Tu as semblé l'aimé... et euh... bien c'Est horrible quand même comme maladie.

Je lui sourit tendrement mais au fond je jubilais comme un gamin. Comment j'allais apprendre ça à ma mère? D'abord que j'avais une soeur et ensuite que Curtis est mort. La pauvre elle ne s'en remettrait jamais. Quoique là elle aurait l'assurance que JAMAIS il ne reviendrait. Et comment elle allait réagir de savoir que son amour perdu avait eu une vie de famille exemplaire avec une fille? C'était un peu trop pour moi pour le moment. Je me levai du lit et allai à la fenêtre et je regardai l'extérieur un bon moment.

- On a beaucoup de choses à se dire je crois et à se demander. Et euh... enfin c'est très... comment dire difficile de concevoir que Curtis... pouvait être un papa tout gentil et tout affectueux...

Je suspendit ma phrase car aussi incroyable que cela puisse paraître moi je détestait cet homme profondément comme elle, elle l'aimait tendrement. Je sentis l'étau resserrer ma poitrine, comment je devais agir?? Qu'est-ce que je devais demander? C'est la vibration de mon téléphone qui me répondit. Je levai le doigt vers la jolie brune et prit l'appel sans même regarder croyant que c'était Nolène. Mais non c'était mon patron qui me demandait ce que je foutais. Je lui expliquai les grosses lignes omettant de dire que Mary était ma soeur.

- Mary-Jane... je vais devoir revenir sur... l'attentat. On pourra revenir sur toutes les questions qui se bouscule en nous. Alors, j'aimerais que tu me raconte tout ce que tu te rappelles. Ainsi çxa fera évacuer les mauvais souvenirs et peut-être nous aider à capturer les pourritures qui t'ont fait du mal.

Je revenais vers elle en parlant pour retourner m'asseoir sur le bord du lit doucement. Même si c'était ma soeur découverte depuis quelques heures à peine je sentis le sentiment de la protéger du mal... comme toutes les femmes de ma vie. Si j'ai un talon d'Achille? OH! que oui! Les femmes et les enfants en détresse... je devenais mou comme une guenille et aussi protecteur qu'un loup devant sa meute.
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyVen 5 Juil 2013 - 20:06

Il était mal à l'aise lorsqu'il lui répondit, maladroit aussi, ça se sentait, elle avait du mal à comprendre les sentiments qu'elle ressentait en lui, mais elle pouvait comprendre qu'il ne portait pas leur père dans son cœur. Pourtant, il avait voulu revoir Jack, du moins c'est ce qu'il disait… Mais mes mensonges parfois en cachent souvent encore d'autre et l'on était toujours un peu déçu de quelque chose et de quelqu'un. Pour Jack c'était une déception complète. Pour Mary, quoiqu'il ait fait de mal et qu'elle lui reproche, ça avait tout de même été son père qui avait été là pour elle pendant 16 ans et qu'elle avait vu mourir à l'hôpital dans les tumultes d'une maladie causant d'atroces et longues souffrances avant que l'agonie enfin n'accoste sur les rives de la mort. Mais elle voyait que Jack faisait des efforts pour être compatissant, pas pour lui mais pour elle, parce qu'il sentait sa tristesse à ce sujet. Depuis longtemps elle avait accepté cela, pareillement pour sa mère bien que son deuil ne soit pas encore terminé, disons que la mort de son père avait été plus facile à voir venir, là elle ne pensait pas que les choses iraient si vite, ni même qu'elle mourrait de ce cancer, sur la table d'opération, alors que rien ne le laissait présager… Non, c'était plus dur à gérer.

- Merci…

Plus que ses mots de réconfort c'était son effort de compassion pour sa peine qu'elle remerciait, elle lui en était reconnaissante, et elle sentait que c'était quelque chose de difficile. Elle ne savait pas ce qu'il était bon de lui dire de lui, peut-être devrait-elle lui montrer le journal ? Ou bien en contraire l'en préserver ? Elle l'ignorait, elle ne savait pas ce qu'il pourrait supporter de tout cela, la nouvelle déjà était un choc assez rude… Elle ne voulait plus rien rajouter ce soir d'informations à ce sujet, surtout quand elles semblaient aussi peu sûre et susceptibles de porter à débats. Elle ne voulait pas lui faire du mal. Et ils étaient tous les deux fatigués de la longue journée, l'anxiété de Mary-Jane au sujet des révélations à son frère s'était apaisée, mais l'attaque à la bombe avait laissé en elle ses marques d'angoisses et de peurs et probablement resteraient-elles avec elle toute la nuit et plus encore, mais cela passerait comme toujours.  

Elle l'écoutait, fatiguée, son esprit trop embrouillé à force pour qu'elle puisse analyser tout cela correctement. Il s'était éloigné d'elle, il était reparti, accoudé à la fenêtre, lui en voulait-il ? Elle ne savait pas, mais il ne semblait plus fermé comme tout à l'heure, juste un peu dépassé. Elle ne savait pas en l'écoutant si c'est comme ça exactement qu'elle définirait son père, plutôt non, ce n'est pas les adjectifs qu'elle choisirait… Elle avait été proche de lui comme une fille de son père, il s'était occupé d'elle comme un père s'occupait de sa fille, mais il avait toujours été cette froideur et cette dureté… Elle avait fini par se faire à l'idée qu'il n'aimait tout simplement pas les enfants, au moins était-il restait pour eux… Pour sa mère surtout certainement. Si ça avait été pour le bébé qu'elle portait est-ce qu'il serait parti comme pour Jack ? Pourquoi était-il resté avec eux et pas avec la famille de Jack ? A cette question elle ne voyait qu'une seule réponse, sa mère, dont il était fou amoureux…

- Je n'irai pas jusqu'à dire ça…

Dit-elle en souriant, se rangeant un peu de son côté pour lui montrer qu'il n'avait rien à craindre d'elle, elle eu un petit sourire en coin amusé qui se fit plus tendre lorsqu'elle reprit.

- Oui…

Elle allait continuer, sur quoi elle ne le savait pas, lorsque le portable de Jack sonna, il décrocha dans la foulée. Elle n'écouta pas la conversation par respect, elle retourna ses yeux vers le plafond, réfléchissant à ce père qu'elle croyait connaitre. Que savait-elle de lui vraiment ? Qu'il avait abandonné une femme enceinte pour une autre aventure avec laquelle il avait eu un enfant… Pourquoi avait-t-elle l'impression de ne pas être née du bon côté de la barrière, d'être dans le camp de ceux qui avaient volé à Jack sa famille et son enfance…  Pendant qu'elle grandissait heureuse dans une bonne famille de la banlieue de Los Angeles il y avait quelque part un petit garçon seul avec sa mère abandonné par son papa et qui affrontait certainement des tas de problèmes pour pouvoir avancer… Elle se sentait coupable, pourtant elle n'avait jamais rien su, elle n'y avait rien pu. Et l'autre qu'elle avait su elle n'avait pas hésité, elle avait eu peur oui, mais elle était venue… Elle avait tourné son regard tendre et désolé vers lui, ses traits étaient tirés par la fatigue, les heures d'avion et rester attachée à une bombe, sans compter la drogue mortelle, ne lui avait pas vraiment réussi.

Après avoir terminé il revint vers elle, s'asseyant à nouveau sur le rebord du lit en lui demandant de lui reparler de ce qui s'était passé tout à l'heure, elle avait deviné que c'était son patron qu'il avait eu au téléphone. Elle ne savait pas si elle préférait parler plutôt des joyeux secrets familiaux et de la vie détruite de son frère par rapport à celle réussite de sa sœur grâce au choix de préférence qu'avait fait son père, ou de l'attentat qui avait manqué de la tuer. Non, malgré tout ce que Jack avait eu à endurer de tout ça, il était loin d'avoir raté sa vie, ça se voyait, c'était quelqu'un de bien, elle lui sourit en se redressant un peu dans le lit pour pouvoir parler plus facilement. Maintenant qu'elle devait y revenir elle n'était plus très sûre d'avoir envie de parler de ça et il y avait tant de choses qu'elle voulait savoir à propos de son frère… Il n'allait pas s'envoler non ? Si ? Elle tourna ses yeux inquiètes vers lui mais ne dit rien pendant un petit moment.

- D'accord… Mais promet moi de pas disparaitre ?

Demanda-t-elle en plaisantant, mais sa plaisanterie cachait une réelle inquiétude de ne plus jamais le revoir. Parce qu'à elle aussi tout cela semblait irréel, si irréel qu'elle s'apprêtait à tout instant en clignant des yeux à se trouver seule là dans la chambre… Sans cela même il pourrait aussi décider qu'il ne voulait plus la revoir, plus rien avoir à faire avec elle… Il la détestait peut-être d'avoir été la fille de Curtis… Peut-être qu'il aurait préféré qu'elle ne vienne jamais… Elle soupira, respirant doucement pour calmer un peu sa paranoïa. Elle expira, elle avait détourné son visage, puis elle reposa ses yeux sur lui s'apprêtant à se replonger dans ces dernières heures mouvementées qui l'avaient tenue à la porte de la mort et mené ici sur ce lit d'hôpital, avec lui. Mal à l'aise et ne sachant pas par quoi commencer elle se mordilla les lèvres puis attaqua par le début :

- Ca risque d'être un peu confus je suis désolée mais avec la… le poison… mes souvenirs ne sont plus très claires…

S'excusa-t-elle tandis qu'elle recherchait à remettre de l'ordre dans le cours des évènements voilés par une brume opaque.

- Je suis arrivée à 18h37 donc ça à du commencer vers 19 heure, ils sont passés à l'attaque quand j'étais dans le hall pour récupérer mes bagages, j'étais en train de téléphoner à un ami pour lui dire que j'étais bien arrivée et puis j'ai raccroché quelques secondes avant… Là il y a eu des coups de feu… Je les ai pas vu au début, le bruit m'avait sonnée, j'entendais plus rien, ils nous ont demandé de nous mettre à terre, je me suis accroupie…

Il lui semblait entendre leur voix et les bruits des coups de feu comme si elle y était alors que le souvenir se précisait dans sa tête, l'adrénaline provoqua une nette accélération de ses battements de cœur perceptible sur le moniteur.  

- Les gens hurlaient et criaient, c'était la panique… J'ai relevé ma tête à un moment et je les ai vu, ils étaient tout en noir et portaient des cagoules, ils étaient quatre mais je pense qu'ils étaient peut-être plus, il avaient l'air d'étendre leur attaque sur tout l'aéroport en dispersant leurs forces… Ensuite ils nous ont isolé par petits groupes et ont commencés à acheminer les groupe ailleurs, je suis partie avec le dernier groupe… Ils avaient coupé les lumières et la sirène s'était enclenchée… Je voulais appeler des secours mais de là où j'étais mes mouvements étaient trop visibles pour que je puisse faire quoique ce soit… Je suis partie après avec un groupe… Il y avait 7 autres personnes… Deux hommes, une femme et un couple avec leurs deux enfants… Les terroristes étaient armés et très agressifs, vu leur profil ce n'était pas une bonne idée d'essayer de discuter avec eux…

Elle avait beau être certainement aussi courageuse que son frère, elle n'était pas folle, et elle savait réfléchir avant d'agir. James et ses années en psycho lui avaient appris pas mal de chose sur le fonctionnement de l'esprit humain et elle avait su que face à ces types la seule démarche à avoir c'était de ne rien dire et de ne rien faire, ils étaient déjà suffisamment agressifs comme ça…

- Puis ça a mal tourné… La fille du couple a essayé de s'échapper… ils l'ont rattrapé, elle les avait mis en colère, ils l'ont frappés et son père s'est interposé ils l'ont tué…

Elle se souvenait de l'homme qui s'était écroulé devant ses yeux une balle dans la tête, elle entendait encore le bruit du coup de feu et elle eut un frisson dans tout le corps. Elle se souvenait des cris et des larmes, du cadavre juste à côté… Elle avait retenu la mère pour éviter qu'elle se fasse tuer aussi…

- J'avais peur de ce qu'ils pouvaient lui faire…

C'était son métier de protéger les enfants, alors elle avait échangé sa place avec elle sans savoir ce qui l'attendait, et même si elle l'avait su elle l'aurait quand même fait.

- Alors j'ai essayé de calmer leur colère… Ca a fonctionné jusqu'à un certain point… Ils ont relâché la fille et m'ont pris à sa place…

Elle se souvenait comment ils avaient été dur avec elle, la frappant sans raison, juste pour défouler leur violence… elle soupira, cherchant à reprendre un peu son calme, agitée par ces souvenirs encore vifs en elle.
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptySam 6 Juil 2013 - 21:29

- Je te promet que je reste près de toi. Et je ne brise jamais une promesse.

Je lui fit un sourire suivi d'un clin d’œil lui rappelant ainsi la promesse que je lui avais faite plus tôt, de la sortir de là vivante. Je savais que se serais pénible et pour et pour moi. Déjà que ça l'était quand je ne savais pas que c'était ma soeur.... Malgré tout un lien c'était créer entre nous, fort, durable. Un lien que seul un lien du sang peu faire. Elle s'excusa du fait qu'il se peut que son récit soit incohérent ou qu'elle mélange quelques trucs.

- Ça va, on remettra ça en ordre plus tard. l'encourageant d'un sourire.

Je lui donnai le temps de remettre de l'ordre dans la brume qu'avait laissé la drogue en elle. Je sortis mon calepin de ma poche et commençait à noter. Son arrivée, les coup de feu. Je l'écoutai attentivement et notant tout ce qui pouvait être susceptible de nous aider à coincer les pourritures qui avaient terrorisé un aéroport complet. Je relevai la tête quand elle me dit qu'ils avaient frappé une gamine et flingué son père qui voulait la protéger. Ceci me ramena avec ma tendance à me lancer dans l'action et de réfléchir après. Et si ça avait été moi?

Elle avait eue peur et c'était tout à fait normal. Je n'avais qu'une envie c'était d'effacer ses images qui la terrorisait, la rendait presque tremblante devant moi. Je la regardai doucement, comment en à peine quelques heures j'avais sauvé une jeune femme qui par le fait même est ma soeur? Qui aurait pu croire en une chance providentielle?? Enfin si on peut appeler ça comme ça.

- Tu ne pouvais rien faire Mary-Jane... Sinon il t'aurait...tué toi aussi. Tu as fait ce qu'il fallait mais les raisonner... il avait un but et heureusement ils n'y sont pas parvenu.


Combien de nuit j'avais rêvé d'avoir un frère ou une soeur? Combien de fois j'avais prier le Bon Dieu pour que ma mère se refasse un petit copain pour avoir et un papa et un copain de jeu. Là j'avais devant moi la réponse à mes nombreuse prières demeuré muettes trop longtemps et cette jolie personne tremblait de peur. J'étais partagé entre l'envie de la prendre contre moi et de la rassurer ou simplement rester là. Ma raison choisi de rester là près d'elle, mon corps étant encore un peu mal à l'aise devant cette personne dont j'ignorais tout.

- Tu te rappelle autre chose? Une intonation de voix? Un accent particulier, la couleur de leur yeux? N'importe quoi en fait.

Jamais je n'aurais cru qu'un des terroriste soit assez stupide pour enlever sa cagoule pour montrer son visage! Et ce genre de personne se mêlaient à la foule pour voir leur "œuvre" exploser ou se faisait carrément sauter... et s'il c'était caché pour sauter avec sa bombe?? Mes yeux noirs bougeait rapidement, aussi vite que mes pensées.

- Mary, est-ce qu'il est parti ensuite???
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyDim 7 Juil 2013 - 0:46

Il restait près d'elle, l'écoutant et la regardant avec bienveillance tandis qu'il notait ce qu'elle disait, il la rassurait de temps en temps, comme s'il répondait à tout ce qu'elle ne disait pas. Sur le dilemme qui avait été le sien lorsqu'elle avait voulu, plusieurs fois, tenter quelque chose, mais que l'analyse de la situation montrait qu'elle ne s'y prêtait pas. Mary-Jane s'était sentie si impuissante, mais malheureusement Jack avait raison, elle n'aurait rien pu faire. Elle continua de lui raconter, comme ils l'avaient emmené et attacher à la bombe, omettant certains détails comme leur brutalité envers elle, sentant que Jack risquait d'y être trop sensible, elle lui répéta ce dont elle se souvenait de ce qu'ils avaient dit, son souvenir était encore assez vif, mais malheureusement trop troublé par la peur et par la drogue pour qu'elle puisse le lui communiquer assez clairement. A ce stade là les choses étaient flous et difficiles à discerner. Certainement en lui laissant un peu de temps, au moins une nuit de repos, pourrait-elle mieux dès demain lui en parler. Mais ce dont elle arrivait à se souvenir, en s'y efforçant de son mieux, était déjà nettement suffisant pour une déposition et son frère ne la forçait pas et lui laissait tout son temps, patient, comprenant ses difficultés. Elle avait peur, si peur, elle ne voulait pas lui montrer, mais quand elle parlait, parfois son rythme cardiaque sur le moniteur s'affolait soudain à l'évocation à elle d'un souvenir, parfois d'une image, d'une parole. L'adrénaline qui lui avait permis de tenir sur le moment s'était complètement évaporée, elle était fatiguée et vulnérable, et présentement elle était surtout vulnérable à elle-même, à ses émotions et à ses sentiments. D'autant qu'en lui racontant tout le moment où ils l'avaient attaché et où ils avaient mis la bombe en place, elle commençait à se rendre compte qu'elle avait vraiment failli mourir. Elle en avait conscience, mais c'était une chose difficile à concevoir réellement, elle y pensait sans y penser, pourtant tout à l'heure dans les urgences, et même dans l'ambulance, même à ce pilier de l'aéroport lorsque Jack lui tenait la main, elle avait failli mourir comme on frôle un train. Elle ne lui disait pas tout, elle lui cachait les coups, leur violence, mais à chaque fois qu'elle lui taisait ce genre de détail, c'était comme s'ils se disaient à travers son regard, ses yeux effrayés qui allaient de Jack au lit, et ses tremblements qui se communiquaient jusqu'à lui, sa voix qui frissonnait… Vers la fin elle avait du mal à parler, à lui expliquer, la drogue avait été violente et même si elle était tirée d'affaire il lui faudrait un peu de repos pour complètement se rétablir, son esprit nageait dans une brume comme le brouillard sur les eaux de Londres une nuit d'hiver et de bruine.

Lorsqu'il lui demanda si elle se rappelait de quelque chose elle dut rassembler ses souvenirs pour essayer de trouver des réponses, comme elle lui avait caché les coups, elle avait aussi décider d'occulter ne serait-ce que pour elle-même se baiser forcé qu'il lui avait pris, dévoilant par la même occasion son visage. Elle se focalisait donc pour le moment sur les voix, cherchant quelque chose à quoi les raccrocher. Quant aux yeux pourquoi n'y avait-elle aussi peu fait attention elle ne s'en rappelait même pas… Peut-être parce qu'elle avait évité de les regarder dans les yeux, surtout l'homme, quand il l'avait attaché et lui parlait près d'elle, elle avait refusé de croiser son regard…

- Je ne me souviens pas bien… Je suis désolée… Peut-être… l'un deux avait un drôle d'accent… Peut-être d'Europe de l'est je sais pas…

Elle passa une main sur son visage, elle était vraiment fatiguée, fermant les yeux elle revit encore les images qui la foudroyaient à chaque fois. Comment allait-elle faire pour dormir si quand elle fermait les yeux ça lui faisait à chaque fois ça ? Pourtant elle était épuisée et elle comptait bien sortir de l'hôpital demain à la première heure pour être à temps à son premier jour de travail. Hors de question qu'elle soit en retard. Et s'il fallait pour ça qu'elle s'enfuit par la fenêtre elle était prête à le faire. Elle repoussa ses cheveux en arrière, avant de rebaisser ses mains sur son visage après s'être frotté les yeux, dans un geste de fatigue, en redescendant ses doigts effleurèrent ses lèvres et elle se figea tout d'un coup en même temps même où il posa sa question qu'elle entendit à peine. Quelle idiote, elle tourna ses yeux vers Jack, elle avait l'air complètement perdue tout d'un coup, et lui murmura :

- Je… j'ai vu le visage de l'un d'eux… C'était juste après… Et ensuite ils sont partis… je… je m'en souviens plutôt bien… il était châtain foncé et il avait des yeux bleus-verts… euh… je pourrais certainement faire son portrait avec un portraitiste…. Je suis désolée j'aurais du y repenser plutôt mais…

Mais elle était épuisée et perdue encore sous le choc, de plus elle avait comme voulu occulter ce souvenir qu'elle voulait éviter de raconter à qui que ce soit, surtout pas Jack, tellement elle en avait eu honte à ce moment là, et en avait encore honte.
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyDim 7 Juil 2013 - 4:42

Europe de l'est?? Il était rare quand même les gens qui faisaient des attentats... bon peut-être les Russes mais encore ils faisaient dans le discret d'habitude. Enfin je le notai dans mon calepin. Je relisais mes notes vite gribouillées et malgré les infos ça restait assez vague en fait. Rien d'assez concret pour épingler quelqu'un ou même une bande. Je poussai un soupir découragé, c'était pas sa faute, elle avait été droguée au point ou on l'a presque perdue. Dans l'ambulance j'étais très inquiet pour elle ce lien invisible qui c'était tissé entre nous était fort presque indestructible.. enfin là pas indestructible puisque c'était ma soeur. Pour rien au monde à cette seconde précise je ne voulais la laisser aller, la laisser s'en aller et ne plus avoir de ses nouvelles.

- J'en aviserais le portraitiste de l'agence. Ça devrait aider un peu, et t'inquiètes pas on arrivera à l'épingler lui et ses potes.

J'en étais convaincu en fait. Je refermai mon calepin noir et le remis dans ma poche de veste par-balle au lettre FBI bien en évidence. Comme j'allais me rassoir le docteur fugueur revint avec un dossier contre lui. Il était tout sourire et me fit un signe de tête. Dans la quarantaine les yeux gris allait de elle à moi.

- Au fait... pendant que j'y pense... Comment t'a fait pour voir le visage d'un des types? Depuis le temps que je fais ce boulot, il n'enlève jamais leur cagoule, il s'enfuit sans plus... dis-je intrigué

D:- Je vois que vous êtes encore ici agent Sutton.

- Je prend sa déposition vous comprendrez que.. c'est parfois long.

D:- Oui je comprends. Mademoiselle Sutton j'ai ici vos radiographies. Aucune cassure et c'est étonnant vu les hématomes que vous avez! Les contusions que vous avez disparaitront dans quelques jours. Je vais vous prescrire des anti-inflammatoires pour vous aider un peu. La drogue n'a pas laisser d'effets secondaires heureusement. Il se peut que vous ayez des cauchemars mais c'est du à l'évènement...


- Attendez! Attendez! Des radios?? Des hématomes?? dis-je très inquiet

Le docteur se tourna vers moi surpris et me fixa de ses yeux gris. Mon regard soutenait le sien. Pourquoi elle avait rien dit?? Pourquoi l'avoir caché?? Ok j'étais dans un état de tension là alors c'est peut-être pour ça? Après tout on est du même sang.

D:- Oui agent Sutton mais je ne vois pas pourquoi ça vo...


- Je suis son frère. Je crois que j'ai le droit de savoir ce qui va pas avec ma soeur non? dis-je fermement

D:- Ah.. je vois. Bien plusieurs coups ont été portés avec une violence inouïe et gratuite mais rien de cassé. Il y aura quelque ecchymoses mais sans plus. Des courbatures tout au plus.

- Autre chose?

D:- Euh... une enflure à la lèvre inférieure mais on ne sait pas à quoi c'est dû. Avez-vous besoin de quelque chose mademoiselle?

Je lançai un regard vers ma soeur pour mieux m'éloigner. J'étais inquiet et surtout frustré parce qu'elle m'avait caché ça. Pourquoi?? Je voulais pas la taper! Je veux savoir ce qu'elle a vécu avant que nous arrivions. Si elle avait reçus des coups c'était assez pour se tenir tranquille. Je tuerais ses ordures d'avoir tuer un père de famille, d'avoir terrorisé des gamins, d'avoir fait mal à ma soeur. Faute de n'avoir rien sur quoi frapper je fourrai mes main dans mes poches en serrant les poings. Je sentait mes articulations me faire mal, mes ongle entrer dans la paumes de ma main. Je devait me contenir sinon elle croirait que se serrait à cause d'elle que je suis si tendu.
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyDim 7 Juil 2013 - 17:23

Evidemment qu'il allait poser cette question… Mary-Jane aurait préféré qu'elle ne le fasse pas, elle savait qu'elle finirait par devoir le lui avouer, mais elle ne voulait pas le lui dire… Elle soupira, résignée, quand le docteur revint alors dans la petite chambre. Une apparition miraculeuse qui la sauva des questions de Jack, du moins c'est ce qu'elle crut mais déchanta vite… Il portait avec lui son dossier et tout sourire lui fait un topo de la situation après un bref échange de conventions avec Jack. Qu-est-ce que… ? Elle n'en revenait pas… Son visage souriant se déconstruisit pour laisser place à une expression à la fois de surprise et de malaise tandis qu'elle fusillait le médecin du regard. Mais il était con ? Merci pour la délicatesse et je parle même pas du secret médical… Elle ne regarda pas Jack à côté d'elle imaginant trop bien l'expression que son visage devait être en train de prendre. Elle ne le connaissait que depuis quelques heures mais elle savait qu'il réagirait mal en entendant ça, ce que précisa sa voix inquiète lorsqu'il demanda plus d'informations au médecin, essuyant une rebuffade il s'énerva lui expliquant qu'elle était sa sœur… Elle se mordit les lèvres, stressée, effrayée, et fâchée.

* Tout n'importe quoi un flingue je sais pas mais donnez moi quelque chose pour le faire taire ! *

Pensa-t-elle en lui jetant un regard noir, ses yeux bleus virant soudain à des teintes plus sombres sous la colère qui l'animait. Comment pouvait-on être aussi indélicat ? Maintenant en plus il allait lui en vouloir de ne lui avoir rien dit, mais ce n'était pas son genre de se confier ni de se plaindre, elle souffrait en silence et en souriant, elle détestait inquiéter ses proches, si elle ne lui avait rien dit c'était parce qu'il était sensible et qu'elle ne voulait pas que ça lui fasse du mal… Maintenant il était inquiet, stressé, et il ne comprenait pas pourquoi elle le lui avait caché en plus. Le pire, c'est que cet abrutie en rajouta une couche en répondant à sa question, elle jeta un regard vers son frère qui confirma ses craintes, tandis qu'elle le voyait entrer dans un état de colère, de rage, d'inquiétude et de douleur mêlés. Il finit par faire mention d'une blessure à la lèvre, échos au baiser forcé qu'elle avait reçu. Elle ne s'était même pas rendu compte qu'il l'avait blessé, c'est vrai qu'il avait été assez violent en l'embrassant, elle avait mal mais sans plus, les dernières traces de morphine dans son corps courbatu l'empêchait de prendre une bonne mesure de ses douleurs dont elle se rendrait mieux compte certainement demain. En l'entendant dire ça elle se pinça l'arrête du nez, soupirant, elle releva sa tête, ses yeux transpiraient une colère froide, sagement retenue derrière une expression son sourire mais d'un calme maitrisé, elle répondit à la demande du médecin :

- Vous pourriez nous laisser un moment ?

Il la regarda, ses yeux allèrent de elle à Jack qui s'était levé pour s'éloigner d'elle après lui avoir jeté un regard qui la glaça sur place. Son corps tremblait légèrement, elle avait du mal à se contrôler à cause de la fatigue, elle se sentait faible encore, et maintenant elle était de plus en plus stressée et elle allait devoir calmer Jack… A cause de cet abruti…


" Je repasserai vous voir tout à l'heure dans ce cas… "

Il sortit, les laissant à nouveau seuls dans la pièce soudainement très silencieuse, animée seulement des bip bip rapides du moniteur. Il était en colère contre elle, pire que ça furieux, elle se mordilla les lèvres, ça lui faisait mal en effet, doucement elle effleura sa lèvre inférieure du bout des doigts et sentit la peau enflée et douloureuse au touché. Son cœur battait plus vite, elle releva son regard plus clair, elle n'était pas en colère contre lui juste le médecin qu'elle voulait descendre mais elle se doutait que Jack ne voudrait pas lui prêter son flingue, elle le vit serrant les poings son corps tendu d'inquiétude de rage et de nervosité. Elle déglutit, se tendant elle aussi, effrayée par sa colère, car après-tout elle ne le connaissait que depuis quelques heures, elle ne savait pas comment il pouvait réagir, comment il était… Il lui semblait en tout cas qu'il était quelqu'un de fragile et de sensible, très gentil aussi, mais visiblement colérique…

- Jack ?...

Dit-elle tout doucement. Elle voulut se redresser pour s'asseoir dans le lit, tout en lui parlant d'une voix douce et un peu tremblante, peu sûre d'elle. Elle se tut un instant, tendue et stressée, elle décida de répondre à sa question de tout à l'heure, même si ça devait le mettre plus en colère encore… Elle lui répondit timidement gênée et honteuse :

- Il a enlevé sa cagoule pour m'embrasser… Avant de partir…

C'est comme ça qu'il l'avait blessé à la lèvre, comment pouvait-on blesser quelqu'un en l'embrassant ? Comment pouvait-on être aussi violent au point qu'un baiser soit comme un coup ? Déjà qu'elle en avait honte, dégoutée par ce qu'il lui avait fait… Son cœur s'était accéléré, elle avait baissé la tête. Elle termina son mouvement pour se redresser, cherchant à se mettre assisse sur le lit.

- Je… Je suis désolée de pas te l'avoir dit… je… j'avais peur que… que ça te touche… Je... Ecoute... Je suis pas du genre à parler de moi... de ce qui va pas... Je n'aime pas...

Elle ne voulait pas lui faire du mal, il était sensible, ça se voyait... Angoissée son cœur battait plus vite, mais soudain sa tension chuta brutalement, alors qu'elle était presque assisse, son visage blêmit et elle s'effondra sur le lit, faible et épuisée. Son cœur battait plus fort, mais son rythme lui ralentit, repassant de 80 à 60 si rapidement qu'elle eut peur de s'évanouir, mais elle tenue, gardant ses yeux entrouverts grâce au peu de volonté qu'il lui restait.  
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyLun 8 Juil 2013 - 6:43

La voix de Mary résonna dans la petite chambre tendu, tremblante. J'avais envie d'en foutre une à ses minable qui avait oser taper une femme sans raison, ma soeur de surcroît! Les yeux métallique du docteur fit un voyage entre elle et moi visiblement inquiet par ma réaction et mes yeux noir comme la nuit. Je peinais à calmer ma fureur qui était nullement dirigé vers ma soeur. Le docteur capitula enfin et s'éloigna de sa démarche assuré. Vraiment! Il fuit me plantant là avec des infos sur ma soeur, et il la laisse perplexe et là il me balance qu'elle a été battue! Je devrais réagir comment moi? Mary me parla doucement de ce fait je me tournai vers elle encore secoué des propos entendu. Je haussai un sourcil et elle enchaîna .

La pauvre avait peur probablement que je sois fâchée contre le fait qu'elle me le cache, ou de ma réaction. Quoique là c'était compréhensible en fait. Je me calmai un peu la sentant honteuse. Mais plus elle parlai plus je me sentais gêné de ma réaction vive mais j'étais comme ça impulsif et là de rester là à ne pas tabasser ses ordures me rongeait.

- Ce n'est pas contre toi Mary-Jane. C'est... enfin j'aime pas quand on fait du mal aux enfants et au femmes... Mais tu sais tu n'as pas à avoir honte de me parler...

Les bip ralentirent se qui me fit paniqué. Elle ferma les yeux et aussitôt j'étais à son chevet regardant le moniteur en jurant intérieurement. Un infirmière entra à ce moment précis où je tentai de lui parler doucement. Elle me lança un regard sévère et noir. Comme si c'était ma faute bordel!! Je fronçai les sourcils en la voyant vérifier si elle allait bien.

- Bon ça va maintenant il faut qu'elle se repose.

- Madame je dois lui par...

- Non! Ça suffit maintenant! Il se fait tard et elle doit dormir! Vous êtes policier vous devriez savoir non?

- Agent, je suis un agent du FBI. Mais vous savez comme moi qu'elle doit parler pour évacuer le stress.

- Ça suffit! Vous la laisser se reposer ou je vous sors d'ici.

Je capitulai et allai prendre refuge sur le fauteuil non loin de Mary-Jane.C'est vrai qu'elle avait du vivre des émotions fortes. Peut-être ferait-elle des cauchemars, peut-être paniquerait-elle ici seule dans la chambre? Je décidai à ce moment de passer la nuit ici, avec elle ainsi je la veillerais et elle serais plus rassurer de me voir à ses côtés plutôt qu'entouré de murs blancs. Je m'avançai vers elle et demeurai silencieux un instant mais je suis pas vraiment du genre muet.. sauf si je ne voulais pas qu'on sache ce qui se passe en moi.

- Mary-Jane? On reparlera de ça demain. Je vais passer la nuit ici avec toi, comme ça je serais proche si tu as besoin. Avant je vais aller prendre une douche. Ça te va?

J'avais étirer la main pendant que je lui parlai et tassai une mèche de son front blême. Elle aurait besoin de moi, et moi je voulais la garder près de moi. Personne ne lui ferait de mal, personne ne s'approchait d'elle pour lui faire subir ce qu'elle a eue. Je suis son frère et je la protègerai, c'est à ça que ça sers non les frères?
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MessageSujet: Re: Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton] EmptyMar 9 Juil 2013 - 19:26

Le vertige passé Mary-Jane revint à elle et vit le visage inquiet de Jack penché sur elle. Elle se sentait très fatigué, elle voulait dormir à présent, mais elle craignait les images cachées derrière ses paupières lourdes. Une infirmière entra alertée par la subite baisse de tension et du rythme cardiaque de Mary-Jane qui se stabilisait déjà. Elle et Jack échangèrent quelques mots, chacun défendant son territoire et son rôle dans cette pièce. Son frère finit par capituler et alla s'asseoir non loin sur le fauteuil, Mary-Jane eut peur qu'il s'en aille sur la demande de l'infirmière mais il n'en fit rien. Il n'était plus en colère, du moins pas contre elle, elle comprenait ce qu'il pouvait ressentir, elle lui pardonnait, elle ne voulait juste pas qu'il se sente mal à cause d'elle. Surtout, elle voulait qu'il reste, elle avait peur qu'il parte et qu'elle ne le revoit plus jamais, c'était encore trop irréel plus elle et elle aurait certainement un peu de mal à s'habituer à ça. L'infirmière s'approcha du lit demandant :

" Est-ce que la présence de l'agent vous importune ? Voulez-vous que nous le fassions sortir ? "

Elle répondit vivement, inquiète à l'idée qu'il la quitte, mais gardant une voix douce tentant de maitriser ses nerfs.

- Non… Je veux qu'il reste…

Sa voix sortit plus faiblement qu'elle ne s'y était attendue si bien qu'elle en fut même assez surprise. Heureusement l'infirmière n'insista pas sur ce point, respectant sa demande. S'il partait elle aussi partait, elle ne comptait pas rester ici très longtemps de toute façon elle était bien convaincue à aller travailler demain matin…

" Bien, mais vous devez vous reposer, si vous avez mal on peut vous injecter de la morphine en faible dose…"


Elle refusa poliment, elle commençait à ressentir c'est vrai quelques douleurs, dont une sur le côté un peu douloureuse quand elle voulait bouger, mais pour l'instant elle était tellement fatiguée qu'elle ne ressentait pas grand-chose de toute façon, encore sous le choc. Dormir serait certainement difficile par contre, même si elle était épuisée, elle avait peur dès qu'elle fermait les yeux, mais elle avait déjà du subir la drogue qu'on lui avait injecté et qui avait failli la tuer, elle ne voulait pas prendre d'autres médicaments. L'infirmière sortit après avoir vérifié ses constantes, les laissant à nouveau seuls. Mary-Jane voulait se redresser mais elle en était incapable, Jack se rapprocha d'elle pour lui parler doucement après un moment de silence. Il voulait rester près d'elle cette nuit, et elle voulait qu'il reste aussi, elle était heureuse et lui sourit doucement.

- Merci… Mais ne t'inquiète pas pour moi ça va… je suis juste fatiguée… Tu n'es pas obligé… je veux dire… Si tu as autre chose à faire…

Elle voulait qu'il reste mais elle ne voulait pas qu'il s'y sente forcé. Elle était grande elle était capable de se débrouiller toute seule. Mais c'était rassurant pour elle de le savoir là. L'idée de se retrouver seule après ce qui était arrivé, dans cet endroit si étranger pour elle, l'idée aussi que son frère s'éloigne et qu'elle ne sache pas même si elle pourrait le revoir… Bien sûre qu'elle le reverrait, elle le savait, mais tout ça c'était encore un peu difficile à concevoir, surtout vu les circonstances violentes de leur rencontre… Qui avait finalement tissé des liens puissants entre eux deux en très peu de temps. Au moins aurait-elle un peu moins peur de s'endormir s'il était là…

- D'accord, ne t'en fais pas…

Lui répondit-elle en un sourire fragile sur son visage affaibli. Il repoussa une mèche de cheveux sur son front, quand ses doigts glissèrent hors de son visage elle prit doucement sa main dans la sienne, sans la serrer fort, le temps juste qu'elle s'endorme en le sentant près d'elle. Elle le regarda avant de refermer les yeux, sentant la fatigue l'envahir de plus en plus. Dans son esprit défilaient des images par centaine, difficile à maîtriser, à repousser, c'était comme des éclairs qui la faisaient trembler. Mais concentrée sur son contact avec Jack elle parvint à s'apaiser et doucement sombra dans le sommeil, les rêves, et les cauchemars…
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Jamais en-dessous ni au-desssus, sinon tu mourras... je t'en prie délivre-moi [PV Jack Sutton]

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