James Miller && Ashley Seaver

Ne mentez jamais à quelqu'un en qui vous voulez avoir confiance. A partir du moment où vous lui aurez menti une fois, vous aurez bien du mal à le croire. ♠ Rivarol

Après la réaction étrange de son voisin au bar, Ashley était partie. Elle aurait pu tout simplement enfuir l’affaire, mais ça l’avait torturée, et même alors qu’elle était fatiguée, elle ne trouvait pas le sommeil en repensant à cet homme. N’allez pas vous imaginer des histoires là-dessus ; ce qui l’intriguait, c’était cette réaction excessive. C’est alors que la jeune agent, prise d’un élan de courage, s’était introduite en douce dans le repère de Garcia, pendant que cette dernière mangeait. Ses collègues faisaient de même, ce qui lui avait laissé le champs libre. Elle avait alors tapé « James Miller » dans les dossiers et en avait eu le sang glacé. Elle avait fait marche arrière, et avait eu bien du mal à reprendre totalement ses esprits et surtout à expliquer pourquoi elle n’était pas là à midi. S’était ensuite plongée dans ses dossiers, personne n’osa la déranger. Elle semblait trop perturbée, mais aussi trop concentrée pour qu’on trouble son travail. Juste Natasha avait osé déposer un café sur son bureau, mais la jolie blonde, contrairement à son habitude, n’y toucha pas. La tasse avait refroidi toute l’après-midi, et même plus tard car Ashley était restée plus longtemps que tout le monde. Sous les coups d’œil en coin et les haussements de sourcils et d’épaules de ses collègues, qui ne devaient pas comprendre la situation. Ce n’est qu’une fois que Rossi avait franchi en dernier les grandes baies vitrées, qu’elle avait lâché son stylo-bille et qu’elle avait enfui son visage dans ses mains. Elle ne pouvait avoir confiance en personne sur cette terre ? Elle avait pris beaucoup d’avance dans ses dossiers. À vingt et une heure, elle s’arrêta. De toute manière, elle n’avait plus rien à faire. Ses dossiers étaient remplis et empilés, son bureau rangé et ses livres colotriés au fluo pour ses tests. Vidant la tasse froide dans l’évier et prenant soin de la laver ensuite, elle la reposa sur son bureau. Elle le regarda : la petite plaquette et sa tasse sur lesquelles était gravé son nom, « Ashley Seaver ». La photo de son père et elle, ses livres sur les tueurs. Apportant alors les dossiers finis à Strauss, récompensée par un des rares sourires de celle-ci, elle ne put s’empêcher, impulsive comme elle était, d’attraper le mémo avec l’adresse de James qu’elle avait cherché en même temps que son passé. Enfilant sa veste au passage, elle prit juste le temps de fermer la porte derrière elle.
Et maintenant, droite comme un « i », devant la porte de ce parfait inconnu dont elle savait tout, elle avait envie de pleurer. Elle ne savait pas pourquoi elle était là : elle aurait tout aussi bien pu l’oublier, faire une croix dessus, ou le vendre au FBI. Il lui suffisait de dire ce nom à l’analyste et le tour serait joué. Mais bizarrement, elle s’était attachée à lui. Sûrement à cause de son sauvetage. Une légère brise en ces temps encore frais fit voleter ses cheveux blonds, et elle arrêta de tortiller ses doigts pour lever le poing, s’apprêtant à frapper. Non… Elle allait gentiment faire demi-tour, s’en aller, regarder un film, n’importe quoi, que ce soit Bambi ou quelque chose en russe sous-titré anglais, elle n’avait pas assez de courage pour faire ça. Et si c’était ce que lui criait sa tête, sa main en décida autrement. Elle entendit à peine les trois légers coups partir. Se maudissant intérieurement, elle ferma les yeux en attendant qu’on réponde. Elle entendit du mouvement à l’intérieur. Elle ne pouvait pas reculer l’heure fatidique. Rouvrant les paupières, dévoilant ainsi ses deux perles bleues, elle se mordilla la lèvre inférieure en entendant les pas se rapprocher. « Eh bien, ma petite Ashley, va falloir faire face à ce type de deux mètres et de nonante kilos de muscles »…

Complètement perturbé James était la sur le chemin du retour, il se disait. "voila, je suis fichu, dans une trentaine de minute ils frapperons à ma porte pour m'arrêter, mais je me laisserez pas faire croyait moi! Vous avez pas choisis le bon cheval, et vous aller voir!" Se dit il dans sa tête, il devenez fou? Mais pourquoi? Si sa se trouve elle ne sais juste rien de lui elle ne jouer pas un double jeux, quel imbécile le FBI et bien trop malin pour être avec un psychopathe sans le savoir. James se tenait la tête se disant, c'est fini je vais me retrouver en prison. Quand soudain une illumination lui vient à l'esprit, a prêt tout FBI ou non il son humain et les humain sa meure alors pourquoi pas tout simplement les tuer et prendre la fuite, non trop risquer on ne peut savoir à l'avance combien il peuvent être. James se demander aussi si la mort serait pas plus mal, la sienne bien évidement, non pas possible, même si il aller en prison y à toujours un moyen de sortir. Alors qu'il était sur la route il se poser une question, et si Tasha faisait partie de c'est personne qui aller frapper chez lui pour l'arrêter? Déjà il ne pourrez pas la tuer, mais quel serait sa réaction si elle l'apprenez comme sa? Oui car il faut bien qu'un jour elle le sache, mais pas comme sa!

James venait d'arriver chez lui, il ferma sa porte violemment, puis alla dans le jardin en direction de la cabane à outil, il pris une machette, puis rentra chez lui, pris une bière pour essayer de se calmer, il se posa sur un canapé, bière d'une main, machette de l'autre. Il était dans de beau drap, lui et sa machette face à je ne sais combien d'homme et femme armer. Cette fois il pouvez le dire, il n'avait jamais était si peu sur de lui. Mais la prison ne lui faisait pas peur, il ne ferait qu'un boucher des enflure qui oserez s'approcher de lui le moindre mouvement suspect de leur part et ils se retrouverons la tête par terre.

Quelqu'un frappa à la porte! C'était euh, James pris son temps de boire sa bière puis alla en direction de la porte machette à la main, il ouvrit la porte doucement cachant son arme avec celle ci, elle était toute seul celle qu'il avait sauver tout à l'heure, non mais elle était imprudente, si elle était la c'est qu'elle savait qui était réellement James Miller, non? Il se poussa la laissant entrer puis ferma la porte derrière elle, il planta sa machette sur le mur à coter d'elle et cria.

-Je sais bien pourquoi tu est la... Tu ne m'aura pas comme sa, tu aurez due emmenez des renforts. Des renforts pourquoi tu n'a pas de renfort, ah ouais tu doit avoir un micro sur toi... si tu me dit pas pourquoi tu est la tu n'aura plus besoin de micro d'arme ou je sais quoi, la ou tu ira.

La porte s’ouvrit doucement, dévoilant le visage de James Miller, une ride de colère entre les sourcils. Ouvrant la bouche certainement pour parler, rien ne lui vint, et il lui proposa d’entrer. Elle remarqua distraitement qu’il cachait quelque chose. Se mordant la lèvre, elle pénétra dans les lieux, et n’eut pas le temps d’ajouter quoique ce soit qu’il plantait une machette dans le mur à côté d’elle. Écarquillant les yeux, elle hésita à lancer une réplique peut-être mal choisie comme « Je ne suis pas la bienvenue, on dirait ! Je repasserai plus tard avec des pizzas. Et avec plein d’agents du FBI armés jusqu’au dents, au passage… » ou « Woah, qu’est-ce que tu fais avec ce machin-là ? ». Elle se contenta de l’écouter s’énerver, la menaçant de la tuer. Bizarrement, sa réaction ne l’étonna pas plus que ça ; sachant ce qu’il était, elle avait même l’impression que ça se déroulait mieux que prévu. Enfin, mieux… Marquant une pause pour serrer les poings et le fixer droit dans les yeux, elle voulait paraître méchante et froide, chose qu’elle ne put qu’essayer de faire croire : elle doutait du résultat qui s’était affiché sur son visage. Certainement une moue semi-contrariée, semi-craintive. Essayant de reprendre de l’air, regardant toujours du coin de l’œil l’arme plantée dans le mur, elle essaya de ne pas trop gaffer.

- Il n’y a personne dehors. Je n’ai pas de micro. Tu veux vérifier ? Je suis venue seule. Oh, oui, je suis sans doute suicidaire, tu me diras. Sauf que je ne sais pas ce que j’ai pensé, avoua-t-elle, en ne te dénonçant pas.

Elle marqua une pause pour voir sa réaction. En dépit de l’expression encore frappée par la colère, il semblait plutôt curieux d’entendre son laïus, lui redonnant un peu de confiance en elle.

- Je n’ai pas d’arme non plus. Je te l’ai dit l’autre soir, je ne suis qu’une apprentie. C’est certainement pour ça que je suis venue ainsi, avec pour seule arme mes poings. Mais comme tu peux le constater, je suis loin d’être baraquée comme toi. Tue-moi si l’envie te prends, mais réfléchis-y.

Ne lui laissant pas le temps de répliquer, elle enchaîna, partant dans ses explications.

- Si tu me tue, tu auras réellement une bande d’agents du FBI enragés à ta porte, et pas moi, avec ma petite taille et sans arme vraiment efficace. Je ne t’ai pas trahi une fois. Pourquoi je le ferais la deuxième ? Ce serait dénué de sens. Je sais que c’est mal, que je suis un agent fédéral et que je suis censée mettre tous les méchants sous les barreaux. Je veux dire : tue-moi. Mais réfléchis. Ou, aie confiance.

Sa respiration s’était accélérée, et elle sentit les larmes remplir ses yeux. Elle était vraiment pitoyable ! Se forçant à respirer calmement, prenant une inspiration saccadée à cause des sanglots qu’elle retenait, elle n’osa pas bouger un cil, toujours contre le mur, ayant passé une main dans ses longues vagues blondes, par automatisme.

La folie de James avait pris le dessus, cette folie tourner aussi à la paranoïa, alors qu'elle était arriver toute seul sans danger apparent. Pourtant James était sur c'est garde, il n'y avait pas forcément de raison mais que voulez vous quand un psychopathe pense qu'il est repérer, il est capable de devenir complètement parano, et encore c'est peut dire, car attaquer quelqu'un qui vient seul car il pense être repérer et qu'elle va le dénoncer c'est vraiment dingue, mais que voulez vous c'est un psychopathe et il est prêt à tout pour ne pas aller en prison même si sa ne sert à rien. Ashley fit une tête pour avoir l'air menaçante, mais cela ne fit rien à James, enfin elle essaya de calmer James en lui disant qui avait personne dehors et qu'elle avait pas de micro.

Malgré ca James ne savait pas si elle disait vrai ou si elle mentait après tout elle peu très bien essayer de calmer le jeu pour que ensuite les autre appréhende et l'arrête, mais c'était plutôt bizarre comme technique, mais le FBI était capable de tout, quoi que sacrifier un agent sa paraissez un peut louche. Elle ajouta qu'elle avait pas d'arme, car elle était que apprentie elle n'avez que c'est main pour se battre, donc elle lui dit de le tuer si il voulez mais il fallait qu'il y réfléchisse.

Elle enchaina en disant que si il la tuer il aurez vraiment le FBI, à c'est trousse, elle ne l'avait pas trahis alors pourquoi elle le ferait maintenant, elle devez arrêter les gens comme moi, elle fini par dire que si il la tuer qu'il le fasse ou alors qu'il ait confiance en elle, à ces parole, James retira la machette avança en direction du canapé, posa son arme devant lui puis pris une bière, il montra la ou y avait toute les boisson, pour faire signe sert toi, puis se posa sur le canapé, face à sa machette... On ne sais jamais, quoi qu'il en soit, il resta la assis sur c'est garde.

En voyant qu’il réfléchissait, sa respiration s’accéléra. Avait-elle gaffé ? Se mordant encore la lèvre inférieure, presque à sang, elle pria silencieusement un Dieu en lequel elle n’avait jamais cru. Son cœur eut un raté quand elle vit s’avancer et saisir sa machette, toujours dans le mur. C’était assez amusant. Elle était agent au FBI, et elle ne se défendait même pas. S’il essayait de la tuer… S’il essayait de la tuer, et bien, elle n’aurait rien à perdre et essaierait de se battre. Machette contre mains. Elle avait un net pressentiment du gagnant. Si elle arrivait à s’en sortir, elle courrait. Et là, elle n’hésiterait pas ! Elle le dénoncerait à la police. Mais il n’essaya pas de la décapiter. Loin de là. Il retira juste son arme du mur et s’en alla, la laissant, tétanisée, contre le mur, encore sous l’effet de l’adrénaline. Ses doigts étaient enroulés sur son téléphone, au cas où. Il s’assit sur le canapé, lui désigna l’endroit où il y avait, certainement, les boissons. Mais en voyant qu’il avait toujours sa machette, elle resta sur ses gardes. Elle reprit connaissance et se décolla du mur froid, les larmes de l’après coup dans les yeux. Elle était vivante ! Elle avait réussi. Cependant, si elle avait gagné la bataille, la guerre n’était pas finie et elle le voyait à sa méfiance. Délogeant sa main de son téléphone, elle la plongea dans la poche arrière de son téléphone, ne sachant quelle attitude adopter. Elle avait l’habitude de traquer les criminels, pas de sympathiser avec eux ! Et dès qu’elle saurait qu’il avait fait une nouvelle victime, elle s’en voudrait… Certainement. Mais elle avait développé une sorte d’affection pour lui. Si un jour ils devaient l’arrêter, elle aurait bien du mal à le voir en tant que tueur, comme il l’était. S’approchant un peu de lui, elle pinça des lèvres, l’observant en chien de faïence. Il pourrait le prendre mal, mais elle ne savait pas quoi faire ! Elle n’allait pas aller chercher une bière, s’asseoir dans le fauteuil, mettant ses pieds sur la table basse, et se taper un brin de conversation avec lui ! Surtout qu’il était méfiant. Essayant de détendre l’atmosphère, elle dit :

- Tu es encore sur tes gardes, hein ? Mais si j’avais un micro, mes collègues seraient arrivés au moment où j’ai eu ta machette à quelques centimètres de moi. Ou alors maintenant.

Bon, ce n’était pas très décontractant. Mais qu’en pouvait-elle ? Elle n’allait pas parler des derniers résultats au foot avec lui ! De 1, parce qu’elle ne regardait pas le football, de 2, parce qu’elle ne le connaissait pas assez, et de 3, parce qu’elle ne savait pas si un tueur aimait ce sport. Elle n’allait pas parler de tortures, ni de son boulot. Que pouvait-elle dire ? Mal à l’aise, elle lui jeta un regard, avant de lancer :

- Je ne vais peut-être pas trop te déranger… Enfin, tu vois, ça me fait un peu bizarre de parler avec toi maintenant que je sais que tu es… Enfin, tu sais bien.

« Bravo Ashley, quel tact ! », se félicita-t-elle avec ironie, intérieurement.

Alors que James était sur le canapé encore énerver, non sur que ce que venait de dire Ashley était vrai ou si c'était juste pour qu'il baisse sa garde, mais le seul moyen d'être sur c'était d'attendre. Après tout James n'avez rien à perdre, il attendis donc que Ashley réagisse, d'ailleurs elle ne mis pas trop longtemps à réagir. Elle avait les larmes au yeux, rangea son portable dans sa poche et s'approcha au niveau du canapé, elle resta debout. Quoi de plus normal elle était sous le choc, la réaction de James était plus que violente, il avait péter les plomb et pas qu'un peu ce qui pouvez expliquer la réaction d'Ashley. Sur ce coup la il y était aller fort il ne réagissais jamais comme sa,sauf que la ce n'était pas pareil, il croyait être repérer... d'accord il n'aurez pas due réagir comme sa, mais au moins maintenant il sais que si le FBI le recherche et qu'ils on sont nom et bien il serait chez lui en un rien de temps.

Alors que James était la à boire sa bière, Ashley lui demanda si il était encore sur c'est garde, en lui expliquant que si c'est collègue avait intervenue il aurez intervenue plus tôt ou bien à ce moment la, quand elle lui avait dit sa il regarda en direction de la porte, voire si justement si elle aller s'ouvrir. Cette réaction pouvez bien répondre à la question qu'elle lui avait poser plus tôt, elle ajouta aussi qu'elle aller pas rester car elle ne voulez pas le déranger, elle trouver étrange de discuter avec lui depuis qu'elle savait qui il était.

-Tu sais, c'est pas car je suis un tueur que je ne suis pas comme les autres. Mais si tu veut partir je t'en empêche pas tu sait ou est la porte.

La phrase de James pouvez être froide, même si pour lui c'était tout à fait normal.

Gênée, elle entortilla ses doigts en le fixant. C’était assez stupide d’être venue, d’avoir risqué sa vie pour finalement baisser les bras et s’en aller, simplement parce qu’elle avait peur des silences, au fond. Passant une main dans ses cheveux, elle l’observa un instant, avec ses muscles et sa machette. Il n’avait rien de rassurant, mais il ne faisait pas peur à Ashley qui, pourtant, était loin à être de taille contre lui. Elle avait peur des araignée, pourtant. Mais pas de lui. Cherchez l’erreur. C’était bien simple, elle ne pouvait pas supporter ne serait-ce que la vue d’une de ses sales bestioles à huit pattes velues. Elle était prête à forcer quelqu’un en le menaçant avec une arme pour qu’il l’écrase. Dieu seul savait pourquoi. Sortant de ses pensées, elle s’avança, un peu incertaine de la manière dont elle devait lui parler. Un léger sourire sur les lèvres, elle s’assit à ses côtés.

- Ce n’est pas que j’ai envie de partir, c’est surtout que je ne sais pas quoi dire…

Un sourire gêné sur les lèvres, elle se concentra sur les images qui défilaient sur l’écran de télévision. La fatigue commençait à se faire sentir sur la jeune femme : elle n’avait pas beaucoup dormi, et ne s’était pas droguée au café comme elle le faisait habituellement. Ce qui faisait qu’elle commençait à tomber comme une mouche. Se frottant légèrement les yeux, elle en oublia sa gêne et s’assit à ses côtés, laissant un soupir filtrer entre ses lèvres rose. Un léger rire lui échappa, presque épuisé, et elle osa dire :

- Je dois t’avouer que je n’ai pas l’habitude de faire la conversation avec un tueur en série. Généralement, je me contente de lui passer les menottes.

Ça manquait de tact, mais elle était épuisée et ça commençait à se sentir. Et puis, James savait qu’il pouvait lui faire confiance maintenant, alors elle osait parler de ce genre de chose. Enfouissant son visage dans ses mains, comme pour cacher sa fatigue, elle releva finalement les yeux, un léger sourire sur les lèvres. Ça lui tombait comme ça, sur les épaules, sa fatigue, généralement. Voilà pourquoi, toute la journée, elle buvait presqu’à en faire une overdose, du café. Elle devrait, dorénavant, répondre ça à ses collègues. Ou aux gens qui lui demandaient pourquoi elle buvait autant de cette boisson noire.

Il était la en train de regarder ne sachant quoi faire, après tout c'est la premier fois qu'il est en compagnie d'une personne du FBI qui connaissait son "vrai visage" ou si vous préférez qui connaisse sa vrai identité. James était la à regarder la Télé ne sachant quoi faire, il était clairement visible qu'ils était tout les deux gêné de la situation. James qui était la en colère contre lui même de l'avoir menacer, attaquer alors qu'elle voulez juste ... je ne sais pas ce qu'elle voulez mais au moins elle ne voulez pas l'arrêter. Et Ashley qui ne savait pas comment réagir en présence d'un tueur en série... décidément ils était dans une situation délicate.

James était la devant cette télé sans intérêt, de plus l'émission était pas terrible. Ashley s'approcha encore du canapé et se posa au coté de James, elle avait l'air de décider de rester, elle lui dit qu'elle n'avait pas forcément envie de partir c'était juste qu'elle ne savais pas quoi lui dire, James ne la connaissais à peine alors il pouvez pas lui dire, fait comme tu fait avec les autres car il ne savait pas si elle était du genre à parler beaucoup ou plutôt à se taire et juste répondre quand il le fallait.

-Tu peu dire ce que tu veut

Génial cette réponse sa ne l'avancerez pas beaucoup pour l'aider à parler, non seulement sa mais en plus sa ne déboucherez pas sur un sujet de conversation. Ashley avait l'air fatiguer elle se tenait la tête et essayer de garder les yeux ouvert, alors James se leva et partie dans la cuisine un petit moment. Il pris une tasse mis le café dans la tasse et revenue dans le salon avec café cuillère et sucre, sa aller peu-être la réveiller un peut elle était en train de s'endormir sur place. Puis elle repris en disant qu'elle n'avait pas l'habitude de faire la conversation avec quelqu'un comme James mais que elle les arrêter.

-Tu n'a cas pas me voir comme un tueur mais comme un ami... d'ailleurs pourquoi tu ne décide pas de m'arrêter?

Tant cas faire autant trouver un sujet de conversation, et celui-ci était mieux que rien. Autant discuter de quelque chose, même si c'était pas terrible, James fini sa bière et attendis de voir ce qu'aller faire Ashley.

Elle avait fermé les yeux quelques secondes, comme pour masquer sa fatigue, mais quand elle les rouvrit, James n’était plus là. Elle paniqua automatiquement, et l’imagina, derrière une porte, avec sa machette, en train de l’attendre. Elle jeta un coup d’œil à son arme, d’ailleurs, qui se trouvait toujours sur la table, et ne put retenir un soupir de soulagement. Elle entendit quelques bruits en provenance de ce qui devait être la cuisine, et elle tendit l’oreille, curieuse. Oui, curieuse, elle l’était; Quand elle était petite, elle regardait par les trous des serrures pour voir ce que faisaient ses parents. Quand ils la prenaient, elle disait toujours qu’elle ne voulait pas les espionner, mais qu’elle voulait attendre la fin de leur conversation pour leur demander de l’interroger sur le contrôle du lendemain. Mensonge qui les faisait toujours sourire, au plus grand soulagement de la petite blonde. En le voyant revenir, café en main, ses yeux s’illuminèrent. Un café ! Il lui semblait qu’elle ne connaissait plus le goût de sa boisson. Quand il lui tendit, elle le remercia faiblement, et s’empressa de le boire, faisant attention de ne pas se brûler. Tout en sirotant le breuvage, elle regarda du coin de l’œil le tueur. Celui-ci, engageant la conversation, lui dit de ne pas le voir comme un tueur mais comme un ami. C’était peut-être plus facile pour lui que pour elle : c’était une apprentie profileuse, et elle passait sa vie à faire des profils de psychopathes et sociopathes. C’était la première fois qu’elle sympathisait avec un de ceux-ci. Quand il lui demanda pourquoi elle ne l’arrêtait pas, elle marqua une pause, laissant un silence s’installer, le fixant d’un regard partagé entre la compassion et la dureté.

- Je ne le sais pas moi-même, à vrai dire… Peut-être parce que tu m’as sauvée l’autre soir. Certainement. Et puis, je… je ne comprends pas, tu ne me fais pas peur. Pourtant, tu est bon pour paraître en couverture du Monde du Muscle et moi… Les tueurs que j’arrête, sont comme toi, et j’en ai peur. Je ne comprends pas.

Un air pensif sur le visage, elle continua à boire son café, se sentant déjà un peu mieux et plus en sécurité parce qu’il lui avait montré une marque de gentillesse en lui apportant sa tasse. Elle retint un bâillement de fatigue, continuant à lui sourire légèrement. Elle s’était lancée dans une explication un peu emmêlée, mais elle s’était comprise et c’état l’important, non ? Au pire, elle le réexpliquerai à James si le besoin était. Se concentrant sur les images qui défilaient sur le poste de télévision, elle continua :

- Je n’ai pas de menottes aussi… J’aurais du mal de t’arrêter. sourit-elle, avec un léger clin d’œil.

Elle essaya d'alléger l'endroit en faisant un peu d'humour. Mais elle et son humour...

il avait donner le café il entendit un léger merci dont il ne fit trop attention, après tout c'était normal de servir une boisson comme le café à quelqu'un qui est fatiguer, pour la garder éveiller. James ne savait trop quoi, c'est pas tout les jours qu'on sympathiser avec une membre du FBI, qui connais son identité, à ce moment il pensa à Tasha qui elle ne connait pas son identité, et il ne faudrait surtout pas qu'Ashley lui appris sans faire attention. mais avent de lui dire, il écouta ce qu'elle avait à dire. Elle ne le savait pas elle même, peu-être car il l'avait sauver à leur rencontre, il ne la faisait pas peur, et aussi qu'il pouvez postuler pour être monsieur muscle, en entendant sa James se mis à rire, elle ajouta aussi qu'elle avait peur des gens comme lui, ceux qu'elle arrêter.

-Moi dans le monde du muscle? Faut pas exagérer... La plus part du temps ceux qui son la dedans on tellement de muscle que sa les rend moche.

Non pas que James soit homo, mais comme on peut dire avec tout, trop de muscle tue le muscle. Oui je sais sa veut rien dire mais que voulez vous, si on le dit c'est qu'il y a un sens à cette phrase. Quoi qu'il en soit Ashley continua sur sa lancer en disant qu'elle n'avez pas de menotte, alors pour m'arrêter bonjours les problème. Non mais vous l'imaginer le maitriser à elle seul sans menotte, impossible, il faisait deux fois sont poids... Bon d'accord sur ce coup la j'exagère un peut, quoi que ... Retournons sur le sujet de Natasha, James tenait trop à elle pour qu'une bourde soit faite et qu'elle sache que c'est un psychopathe, sociopathes ou tout ce que vous voulez

-Tant que j'y suis tu doit connaitre une Natasha Williames? Je sais que tu ma promis de ne pas me dénoncer dire qui je suis vraiment et tout, mais si y à bien une personne à qui il ne faut pas dire qui je suis c'est bien elle. J'espère que tu ma compris? Si elle doit l'apprendre se sera de moi. Juste un instant James avait repris un ton froid et menaçant, le temps de dire cette phrase. décidément quand il s'agit de sont secret il n'est vraiment pas amical.

Un sourire avait pris place en entendant sa première remarque, dévoilant ses dents blanches. D’accord, elle exagérait peut-être un peu les choses… Mais c’était vrai, quand même, il était imposant, plus qu’elle, ce qui n’était pas dur. Mais il concurrençait sérieusement Morgan, ce qui était déjà pas mal. En tout cas, elle sourit franchement, ses yeux océan posés sur lui. Ouvrant la bouche pour parler et répliquer, il n’y eut qu’un léger rire cristallin qui filtra à travers ses lèvres, contre sa volonté et sans la prévenir. Remettant ses cheveux derrière son oreille, elle fixa sa tasse de café et en but une gorgée, ne sachant qu’ajouter, avant de dire :

- Je suis sérieuse… Tu es plus musclé que tout les gens que je connais… Pourtant je fréquente des types assez baraqués…

« Je fréquente » : au FBI. Mais elle évita d’aborder le sujet avec lui, sachant ce qu’il était réellement.

- Et je suis d’accord avec toi, quand on croule sous les biceps, triceps et autres muscles dont j’oublie le nom, c’est vraiment horrible. De toute manière, je suis plus du genre à aimer les types « normaux », voire frêles. Ne me demande pas pourquoi… Je ne le sais pas moi-même. On m’a souvent prise pour une folle quand mes amies bavaient à moitié devant un des hommes qui sortaient de la salle de musculation (notre école se situait en face), et que je le trouvais repoussant.

Elle se rendit compte qu’elle étalait sa vie, encore. Laissant un « Pardon » passer ses lèvres, elle tourna les yeux, un léger sourire toujours sur les lèvres mais ses pommettes prenant une teinte légèrement rouge. En entendant le nom de son amie, elle se tourna à nouveau vers lui, un regard curieux sur le visage. De un, parce qu’il était redevenu froid, de deux, parce que comment la connaissait-elle ?

- Je ne lui dirai rien. Mais sans paraître indiscrète, pourquoi elle ? Tu la connais, je suppose. Bien ? Même très bien, et tu tiens à elle, je me trompe ?

Elle avait commencé à un début de profil s’en vraiment s’en rendre compte et détourna les yeux, une fois de plus, les posant sur sa tasse de café chaud.

James, dans le monde du muscle? Absurde, de plus il n'aime pas se faire remarque, alors poser pour un magazine ou je ne sais quoi non merci.il fallait vraiment être stupide pour poser dans ce genre de bouquin. Pourquoi continuer à parler de sa? Peut-être car il n'a rien d'autre à dire d'autre pour le moment, donc autant en parler au lieu de ne rien dire. Ashley fit une sorte de discourt sur ce sujet. Elle était d'accord avec lui elle n'aimer pas les gens qui avait trop de muscle, elle préférer les gringalet, en faite un peut comme l'agent derrière euh qui était sur son PC.

-Ouais, enfin je trouve que c'est pas un sujet intéressant, autant parler d'autre chose, mais encore faut il trouver un sujet

Un peut avent sa Ashley venait de dire que James était le type le plus musclé qu'elle connaisse, mais d'après ce qu'elle venait de dire plutôt es un compliment ou non? seul Ashley pouvait le savoir, encore une chose que seulement elle sait. Peut importe revenons en à Natasha. Ashley ne lui dira rien elle ne voulait pas être indiscrète, mais elle demanda pourquoi elle, elle lui demander si il la connait question un peut stupide vue qu'il n'aurez pas dit sa si c'était pas le cas, si? Elle lui demanda si il tenait à elle.

-Peut-être, oui enfin je ne sais pas c'est compliquer. Je ne sais même pas moi même.

Comment Ashley pouvait le sa voir si James ne le sait pas lui même? Peut-être que grâce à son métier elle sait des chose sur lui, alors que lui n'en est pas sur lui même, James ne pouvais le savoir, après tout qui sait de quoi est capable un membre du FBI, bon il son moins compétant pour faire le profil des gens, mais vue qu'il travail avec des profiler il on quand même des compétence dessus, vous ne croyait pas? Mais de ca à savoir ce que ressent James ressent alors que lui même ne le sais pas, c'est fort je pense même que c'est impossible.

Elle acquiesça légèrement.

- Pas du tout intéressant, je dirais même. Et pour le sujet, je n’en ait aucune idée aussi.

Elle joua avec sa tasse de café, qui était emprisonnée entre ses doigts fins. Buvant une gorgée de celui-ci. Quand il lui répondit, un sourire compatissant naquit sur ses lèvres et elle se tourna vers lui, ses yeux de méthane se posant sur son visage un peu perplexe. Natasha et James ? C'était évidemment la première chose qui lui avait traversé l'esprit. Pourquoi pas… à vrai dire, Ashley ne savait pas vraiment ce que son amie aimait comme garçon. Ce n’était pas un sujet qu’elles abordaient vraiment, même si parfois il leur arriverait de lancer des petits allusions là-dessus. Elle ne pouvait pas lui demander comme ça, derechef, ce qui se passait entre James et elle ! D’ailleurs sa belle collègue aux yeux de métal ne savait même pas qu’ils se connaissaient.

- C’est la pire chose qui existe…

Elle prit une pose, et remarquant qu’on pourrait croire qu’elle parlait de Natasha, elle ouvrit de grands et s’empressa d’ajouter :

- De ne pas savoir ce qu’on ressent.

Jamais, elle ne critiquerai son amie. Elle tenait beaucoup à elle, et ça semblait au-dessus de ses forces de dire quelque chose de mal sur elle, c’était comme ça. Déjà que la jeune femme n’était pas du genre à faire sa langue de vipère dans le dos des gens qu’elle connaissait, elle ne pourrait tout simplement pas avec elle. Elle était bien trop gentille avec elle pour qu'Ashley, en remerciement, aille dire des méchancetés sur la jolie blonde.

Ashley acquiesça elle était d'accord avec James et elle le dit même, c'était un sujet pas du tout intéressant même, quand au sujet de conversation elle ne savait pas non plus... et bien la discutions Prométhée d'être intéressante si ils n'avait tout deux rien à dire, c'était ce que se disant James dans sa tête en entendant la réponse d'Ashley. C'est sur que pour une conversation ne rien avoir à dire c'était plutôt embarrassant, voir même chiant, enfin revenons au sujet de Natasha James ressentez quelque chose en vers Natasha mais la question c'était quoi? Enfin bon il ne le savait pas, mais tant pis après tout, on est pas obliger de mètre une étiquette sur tout ce qu'on ressent, il ne sais pas il ne sais pas sa change quelque chose?

Ashley fit une remarque à ce que James venait de dire elle disait que c'était la pire des chose qui exister, à ce moment James n'avait rien compris, elle voulait dire quoi? Puis avent que James parle elle repris en disant que c'était de ne pas savoir ce qu'on ressentez, à ces parole James leva les épaules comme si il disait, c'est pas important, d'ailleurs c'est ce qu'il aller à peut près dire.

-Moi sa me dérange pas, de ne pas savoir ce que je ressent, après tout sa change quoi?

Bonne question, peut importe qu'on ne sache rien, qu'on ne sache pas ce qu'on ressent ou bien même qu'on le sache. Ce que James sais, c'est qu'il aime tuer... Euh quel est le rapport? Tout simplement que il est sur de ce qu'il aime faire, même si il n'est pas certain de ce qu'il ressent en vers Tasha il s'en fou tant qu'il peu tuer.

Elle le regarda. Ce que ça changeait de ne pas savoir ? Il ne devait pas savoir ce que c’était alors. Il y avait beaucoup de personne envers qui la jeune femme aux cheveux blonds ne savait pas ce qu’elle ressentait, et elle trouvait ça horrible. Oui… Se dire qu’au fond, qu’étaient-ils ? Des amis ? Des connaissances ? Des proches ? Elle remit une mèche derrière son oreille et fronça légèrement les sourcils, les yeux dans le vague, comme pour fixer un horizon qu’il n’y avait pas. Ses lèvres cerise finirent par s’ouvrir lentement, et sa voix cristalline brisa le silence ;

- Je trouve que ça change tout, mais… c’est mon avis…

Puis, un léger sourire sur les lèvres, elle but une gorgée de son café. Ses yeux océan se posèrent sur James qui semblait réfléchir, et elle n’osa plus rien dire. Laissant une sorte de silence gêné flotter dans l’air. Sa tasse chaude contre sa joue, elle se réchauffait petit à petit. Pas qu’elle avait froid, mais qu’est-ce que ça pouvait faire du bien ! Puis, elle remarqua que s’il savait ce qu’elle faisait, elle n’en savait pas plus pour lui. Posant sa tasse et s’étirant, elle allait lui faire passer un interrogatoire comme elle en avait le secret quand elle rencontrait quelqu’un. C'était toujours comme ça, il fallait qu'elle en sache un minimum sur la personne. De James ? Elle savait juste qu'il avait une belle maison et que c'était un... Mais sinon ? Avait-il beaucoup d'amis ? Que faisait-il le soir ? Où travaillait-il ? Des questions si banales qui paraissaient très importantes aux yeux de la belle blonde.

- Mais, à part ça… Dans quoi travailles-tu… Enfin si on écarte tes meurtres… Tu ne pourrais pas avoir une maison comme celle où je me trouve si tu ne faisais que ça.

Elle était sérieuse et scrutait le plafond, désignant la pièce du doigt, comme pour illustrer ce qu’elle disait.

Quel importance ça avait de savoir les sentiments qu'on éprouver pour une personne, après tout ce n'était que des sentiments personnellement James en avait rien à faire de savoir ce qu'il ressentait, mais Ashley ne semblait pas être de cette avis elle disait qu'elle trouver quand sa changer tout, elle ajouta aussi que c'était ce son avis. Un avis parmi tant d'autre, et James en avait complètement rien à faire lui ce qui l’intéresser c'était c'est occupation et non des sentiment sans aucune importance.

-Si tu le dit... Moi je n'en ait rien à faire.

Sa avait le mérite d'être cru mais bon, on ne va pas changer sa personnalité pour discuter avec une personne non? En tout cas c'est ce que penser James et si il y avait un souci il y mit vite fin, et tant donner que la plus part du tant les "soucis" était avec des inconnue James ne chercher pas plus loin il les tuer. La prochaine réplique d'Ashley fit presque rire James, elle lui demander dans quoi travailler James, jusque la rien ne pouvez lui retirer un sourire mais la suite elle demander sa car elle douter que James pouvez payer cette maison avec ses meurtres. En entendant sa James avait envie de lui sortir "Mais si je tue les riche et prend leur fric comme sa pas d’impôt mais il se retient de dire cette connerie.

-Je suis jardinier. Sa te dérangerez que je vive que de mes meurtre? Mais en faite. Toi tu connais mon plus gros secret et pourtant je ne connais rien de toi, tu sait quoi faire.

James n'aimer pas parler de lui mais quand il était de parler de lui à quelqu'un qu'il ne connais strictement rien, c'était hors de question.

Jardinier ; cette réponse lui tira un fin sourire alors qu’il rigolait. Pas que ça la dérangeait qu’il ne vive que de « ça » mais plutôt qu’elle était curieuse. Elle n’en savait rien elle, si il volait ses victimes ou non, elle ne s’était jamais penchée sur son cas jusqu’à hier. Néanmoins, s’il avait un travail, c’est qu’il ne les volait pas, si ? Enfin, il pouvait faire les deux, car ça pouvait rapporter… Tout dépend de la personne qu’on tue.
Elle se glaça quand il lui répliqua qu’il ne savait rien d’elle. Son plus gros secret ? Elle n’aimait pas en parler. Peut-être encore à Kira ou Rossi, mais jamais à quelqu’un d’extérieur à son entourage. Elle secoua frénétiquement sa jambe sans le vouloir et ses yeux de méthane se posèrent sur ses mains entortillées. Elle essaya de se donner du courage, et tout ce qu’elle réussit à dire fut :

- Mon père était comme toi…

Elle posa ses yeux sur lui, le fixant comme si elle réussirait à capter son intention ainsi. Soit il avait tout compris par cette phrase, soit il n’avait rien saisi et devait se demander sur quelle folle il était tombé.

- Son nom était Charles Beauchamp (il se faisait appeler « The Ripper Redmond » ) et il a assassiné vingt-cinq jeunes femmes dans les rues du Dakota du Nord.

Elle baissa les yeux, presque honteusement. Elle avait horreur de parler de ça : c’était raviver des tas de souvenirs douloureux. Perdre son père durant son adolescence avait été ce qu’elle avait vécu de plus dur. Le voir les menottes au mains, le regard apaisé. Pas une lueur de tristesse quand il l’a vue, en pantoufles, venant de se lever. Elle avait un mauvaise pressentiment sur son père, oui, mais à ce point… Elle n'aurait jamais imaginé un jour le voir en prison.

- Il s’est fait arrêté quand j’avais dix-huit ans et… Les deux agents qui l’ont arrêtés sont maintenant mes supérieurs.

Il se faisait tard et elle le sentait ; ses paupières, malgré le café, se fermaient d'elles-même. Elle devait dormir et elle le savait. Sinon le lendemain, ils allaient retrouver une Ashley en décomposition, stade avancé.