Encore une fois je fus confiné au travaux administratifs. Comme Lucy n'était plus là son poste fut rapidement comblé par Adriano. Un homme bien et droit mais j'imagine que Lucy lui avait brossé mon portrait parce que ça ne le surprenait pas plus que ça mes élans d'impulsivité. Enfin jusqu'à maintenant! Dexter était revenu, je le savais car il avait osé prendre mon nom pour louer une chambre et ainsi commettre un meurtre.

Comment je l'ai su? Simplement en étudiant rapidement la scène de crime. Mais comme j'étais suspect je fus rapidement écarter pour me confiner dans mon bureau et encore une fois répondre à mes nombreux dossier. Au travail je tentais de me montrer poli et courtois mais je voulais juste aller cogner Dexter. À la maison heureusement que ma fille était là sinon j'étais bougon.

Enfin là j'étais à deux doigts de crier comme un malade tellement j'en avais marre de ma position sédentaire. Je voulais bouger, aller sur le terrain mais je ne pouvais pas, putin!!! Je me levai n'y tenant plus et pris mon arme que je rangeai dans son étui et me dirigeai vers la salle de tir. J'avais le visage froid, dur et fermé de ce fait j'évitai les sourires hypocrite ou de pitié ou encore même une tentative de conversation. Arrivé à la salle de tir je me dirigeai vers un cubicule vide. Mis la cible, mis mes coquilles et lunettes et positionnai ma cible. San hésitation je tendit mon arme et visai le centre du cercle. Le claquement de mon arme sembla faire déverser en moi la colère sourde que je réprimais depuis des jours. Je me le visualisai et ainsi satisfaisait mon besoin d'action. Une fois terminé je restai immobile prenant une grand inspiration. J'avais mis la cible en bouillie et je sentis mon être calme. Je ne me sentis pas seul dans cette pièce je me tournai et vis mon supérieur. Je ne fus pas surpris tellement je me sentais calme maintenant.

- Bonjour...

Adriano venait de passer une semaine horrible entre la jeune fille qui demandait de l'aide et cette histoire de meurtre à l'hôtel qui impliquer l'un de ses hommes. Il ne savait plus où donner de la tête, heureusement qu'il retrouva sa fille chaque soir quand il rentre sans elle il serait perdu, il aurait surtout perdu toute sens d'humanité en lui, elle lui donne la force de ce lever le matin, avec sa petite bouille. Il est arrivé dans une ville qu'il ne connait où il n'a aucun ami, seul son nom est connu par la police, Leonneti, Tony Leonneti son père mafioso de New York. D'ailleurs ce matin même il l'avait appelé pour prendre de ces nouvelles et celle de sa petite fille, Adriano le rassurait à chaque fois en lui disant que tout allait bien, même si au boulot c'est un peu dur de ce faire respecter, être le nouveau est pas si simple, il faut savoir faire ses preuves. En tout cas sa relation avec ses collègues est un peu houleuse.

Cela à commencer un matin dans une chambre d'hôtel, un meurtre avec une sauvagerie exemplaire avait eu lieu. Tout avait été fait dans la légalité, un relevé d'empreinte, d'ADN, les photos de la scène de crime, relevé d'indice ect.. Adriano avait eut le registre de l'hôtel et c'est un certain JACK SUTTON qui avait louer cette chambre, et cet homme il le connaissait, il faisait parti de son équipe. Bon je vous passe le reste de l'enquête, tout ce qu'il faut retenir c'est qu'il a fallut qu'Adriano le met à classer des dossier, le relevé de ces fonctions comme on dit, depuis un vent glacial sommeilla entre les deux. Il en avait assez, assez de ce faire passer pour le méchant, il entendait les autres derrière lui marmonner des " tu as vu pour qui il ce prend celui là ? Pauvre Jack, Lucy l'aurait couvert à coup sûr, elle l'aurait pas laisser tombé !! " Adriano avança toujours sans y prendre attention.

Aujourd'hui il voulait une discussion avec lui, lui montrer qu'i est de son côté ais qu'il ne fallait pas qu'il s'obstine à ne pas lui parler. Adriano demanda à un de ses collègue et lui informa qu'il était en salle de tir pour le moment. Il descendit jusque la salle de tir et y trouva Jack concentré sur sa cible à tirer plusieurs coups. Quand il arrêta de tiré et d'avoir mis sa cible à plat, il appuya sur le bouton à côté pour ramener sa cible à lui, pour voir son travail effectué. Il ce retourna, surement qu'il venait de ce rendre compte que son chef était là. Il lui adressa un "Bonjour" assez froid et glacial.

- Bonjour ! Tu as un instant ? j'aimerai que l'on est une discussion tout les deux.

Je me sentais disons... stone. Un peu déconnecté, et presque insensible à ce qui m'entourait. Quelques collègues mettait ma situation sur le dos de Andriano. Personnellement je ne lui en voulais pas, il faisait son job et moi le mien. Alors quand j'entendis les commentaires comme quoi Lucy m'aurait couvert ceci ne fit que me faire rouler les yeux. J'avais déjà passer par là alors je savais comment gérer... enfin le plus possible. Alors encore un peu disons, distrait, je posai a longue feuille et rangeai mon arme dans son étui. J'enlevai lunettes et coquilles de mes oreilles et m'avançai vers Adriano.

- J'ai tout mon temps. C'est pas comme si les dossiers allait fuir.

Je fis un petit sourire en coin et balançai mes truc dans une case non loin. La salle était vide et heureusement car je sentais que mon patron en avait long à me dire. Voyant que ça ne venait pas je haussai un sourcil en le regardant.

- Ça m'a l'air important ma foi....

Adriano entra dans la salle de tir, un endroit qu'il n'a pas encore eut le temps d'aller, pour s'entraîner au mieux à tirer. Plusieurs cabines avec sur chaque plan, un casque et des lunettes de protection, avec devant une cible à atteindre. Adriano avança jusqu'à Jack, un peu en gêne d'aborder le sujet qui pourrait fâché.

- Disons que j'aimerai aborder cette histoire de l'hôtel, j'aimerai que l'on éclaircisses quelques points tout les deux.

Le mettre au placard a était une décision, très dur à prendre pour lui. Jack est l'un des meilleures agents et le fait de l'avoir mis à l'écart l'à tracasser toutes ses nuits depuis cet incident à l'hôtel. Certains disent que Jack à la sang chaud, d'autre qu'il est rancunier, mais on ne peut jamais croire les autres rien ne vaut sa propre opinion. Son téléphone sonna.

- Oh excuse moi !

Il fit quelques pas en arrière, c'était la directrice de l'école de Théo qui la prévenait que sa fille s'était bagarrer avec un camarade de classe. Adriano leva les yeux au ciel "c'est pas vrai, très bien...oui...d'accord je passerais vous voir à la sortie de l'école, merci Mme tish à tout à l'heure".

- Désolé c'était la directrice de l'école de ma fille ( il sourit timidement ), on pourrait aller boire un café pour discuter ?

( désolé du temps de réponse :/ )

Le fait qu'il me parle de l'hôtel me fit pincer les lèvres. Encore une fois j'étais dans le mire des suspect, et encore une fois évincer de l'enquête. Je savais que c'était la procédure mais de savoir que c'était Dexter qui foutait la merde encore une fois dans ma vie me foutais en rogne. Je savais qui il était, comment il était mais je n'avais pas de preuve sur lui donc... impossible à coffrer. Je mis le cadenas sur mon casier et le verrouillai en gardant le regard sur mon patron.

- D'accord... Je suis tout ouïe

Je rangeai mon arme dans son étui et l'attachai mais son téléphone sonna. Je fis un petit sourire car même s'il en avait pas dit beaucoup, il était clair que sa fille avait fait une bourde. Je lui fit un petit sourire en réponse au sien car je me rappelais combien de fois ma mère avait dû faire cette figure.

- Ça va. Ouais un café serait bien.

Je me mis en marche mon patron à mes côtés. Quelques regards bifurqua vers nous certains interrogateurs d'autre un peu plus fermé. Oui il est vrai que j'avais fait ma place et ma réputation n'était plus à refaire mais de mon point de vue je ne comprenait pas trop cette soudaine solidarité envers moi. Je comprenais Adriano de m'avoir écarté de l'enquête et c'était la procédure en fait je trouvais qu'il avait hésiter longtemps à le faire. C'était sûrement une décision difficile et pas seulement parce que je m'appelais Jack Sutton. C'était difficile pour chaque chef d'unité.

Nous entrâmes dans la cafétéria et je me pris un café "2 lait 2 sucres s'il-vous-plaît" et avec mon patron me trouvai une table en retrait des autres. Quoique à cette heure c'était pratiquement désert. Je pris une gorgée de mon café avant de relever mes yeux sombres vers lui.

- Alors tu voulais me parler de quoi? Vous avez attraper ce salopard?

** Dis-moi que Dexter à foutu un bordel et que vous l'avez coffrer!** pensas-je. En fait c'était presque impossible sinon ça aurait fait le tour de la boîte.

Adriano suivit Jack jusqu'à la cafétéria ou il n'y avait pas un chien, toutes les tables rondes était désert, toutes les chaises ne demandaient qu'à être prise. Quand Jack demanda son café Adriano demanda la même chose mais sans lait, il alla à une table près d'une plante verte qui grimpa en hauteur le long d'une colonne en marbre blanc. Adriano s'installa à une des chaises haute,et posa son café noir brûlant sur la table, il touilla grâce à la touillette que la dame de la cafét avait donner dans le gobelet.

- Alors tu voulais me parler de quoi? Vous avez attraper ce salopard?

- Non toujours pas ! Mais j'ai reçu les résultats des traces ADN de la chambre, à part celle de la victime il y a celle d'une certaine Delphine Moore, est ce que tu la connais ?

Adriano ne voulait pas entrer dans le vif du sujet directement mais puisque Jack en à parler le premier alors autant en profiter. Cette femme Delphine peut-être que Jack était avec elle et qu'il n'ose pas le dire parce qu'il à une femme et un enfant. Peut-être qu'aussi Jack n'à rien à voir là dedans et qu'il est l'objet d'un coup monté mais qui pourrait bien vouloir ça ? Adriano bu une gorgé de son café noir sucré, qui lui brûla un peu l’œsophage et reposa son gobelet sur la table en attendant la réponse de son interlocuteur en face de lui.

[désolé de ce petit post :/ ]

( HRP: T'en fais pas avec ça ^^)

Quand il me répondit par la négative je ne fut pas tellement surpris. Du peu que je savais de ce légiste il savait les rouage d'une enquête et des preuve à amasser donc il ne serait pas stupide au point de laisser une preuve. Donc à sa réponse je fis une petite grimace mais quand il nomma Delphine la tasse se figea sur mes lèvres. Delph? Elle venait faire quoi dans cette histoire? Lentement je rebaissai ma tasse sur la table et le regardai mes yeux noirs scrutant son visage.

- Delphine? Je la connais oui.. C'est la marraine de ma fille. Elle... elle n'a pas...

J'étais sonné. Delphine ne ferait pas d emal à une mouche! C'était la douceur même! Le pire qu'elle peut faire est une crise d'hystérie et ne plus parler à la dite personne; je sais de quoi je parle. Elle n'aurait pas fait de mal à un homme pas aussi chétive qu'elle était. De plus la victime était assez imposant quand même. Je ne pouvais pas croire que les empreintes de ma fille de coeur soit là.

- Adriano c'est impossible elle ne ferait pas de mal à une mouche! Elle est n'est même pas assez..assez cruelle pour faire un acte de la sorte.

Sonné vous dites? Je crois que je l'aurais été moins si mon chef m'avait frappé avec une masse. Je me passai une main au visage arrêtant sur ma bouche. Mon cerveau semblait au point mort, refusant de coopérer avec moi. Réfléchir il fallait que je réfléchisse et vite. Delphine ne pouvait pas être suspectée de meurtre c'était impossible! Mentalement je refit un retour en arrière à cette nuit où je vu bipper. Je m'étais levé Elodie et Chrystal déjeunaient avec Nolène et je voulais faire une promenade avec les puces. Ensuite... ensuite quoi? Merde réfléchis Sutton! Soudain éclair de génie!

- Attends! La journée du meurtre Delphine est venue porter Elodie chez-moi dans la nuit je me rappelle pas l'heure par contre car je croyais que c'était ma fille qui c'était réveillée. Mais arrivé dans le parking je l'ai vu dans sa voiture. Elle semblait perdue.. elle me répondais même pas. En état de choc voilà! Elle était en état de choc.

Je tentais de sauver la peau de la marraine de ma princesse. Ce n'était pas elle et je le savais, c'était Dexter. Mais ça si je le disais on croirait que je tente de rejeter la faute sur lui... puis de toute façon personne ne me croirait. Le légiste faisait tout pour être une homme "normal" mais moi j'avais vu son côté noir, sombre et sadique.