J'avais eu vent que Harry avait récupérer sa fille. Cependant je ne soufflai mot à personne pour ainsi éviter une cohorte de journaliste verreux et peu sensible se rurer vers chez-lui et harceler la pauvre demoiselle. Mais... il n'en reste pas moins que ma curiosité à moi fut piqué. Enfin sur ce qu'elle a vécue, comment elle a réussi à passer au travers. Cependant je voulais garder son nom anonyme ainsi que le nom de son père. J'avais déjà fait une entrevue avec lui et prouver mes gallons en tant que journaliste assez sensible mais je souhaitais pas trop ambitionner sur lui non plus.

Cependant j'avais pu parler à la jeune fille pour lui demander si elle souhaitait me voir pour une entrevue "avec anonymat". Elle accepta et me proposa de me rencontrer chez son père. Là je dus avouer que l'entrevue me tentait moins mais j'acceptai quand même. Donc aujourd'hui je revêtit un jean et un chandail jaune et m'habillai chaudement avant de sauter dans ma voiture et me diriger vers l'immeuble. Je montai et toquai doucement. C'est fou mais là j'avais une peur affreuse que ce se soit Harry qui me réponde. J'entendis de petit pas et la porte ouvrit bloquer par une chaînette et je vis les yeux d'une demoiselle dans l’entrebâillement.

- Bonjour mademoiselle Hudson? Je suis Ava Solis, c'est moi qui vous ai contactée. Attendez!

Je fouillai ma sacoche et sorti ma carte de presse et la lui montrai. Je ne voulais pas non plus qu'elle me crois une usurpatrice. Je lui offrit un sourire rassurant attendant qu'elle ouvre.

Depuis son retour Sury vivait avec son père, quelque chose qu'elle ne pensait plus arriver. Elle et son père vivait dans un appartement assez confortable, en tous cas plus confortable que dans ce qu'elle vivait avant d'être retrouvée et sauver. Elle n'était pas encore sortie de chez elle, l'idée d'être dehors à la vue de tous lui faisait un peu peur, son père pourtant la rassurer sans cesse en lui répétant qu'ici elle ne risquait rien. Alors peu à peu elle accepta de mettre le nez dehors, pour aller chercher du pain à a boulangerie du coin, et passer devant de nombreuse boutique, comme toutes les jeunes fille de son âge. Jamais elle ne parlait de ce qu'il lui était arrivée avec son père, il n'osa probablement pas aborder ce sujet et Sury elle non plus n'osa pas lui en parler pour ne pas lui faire revivre le souvenir douloureux de la perte de sa femme et dont la mère de Sury ainsi que son fils. Elle se renferma un peu plus sur elle chaque jour, laissant quand même son père entrer dans son monde. Elle a put retrouver une éducation digne de ce nom, elle ne va pas à l'école mis suit des cours pas correspondance, la médecine lui plait beaucoup, peut-être qu'un jour on lui accordera la chance de faire des études de médecine.

Un jour une femme l'appela une certaine Ava Solis, elle était journaliste et voulait avoir une entrevue avec la jeune fille pour parler de ce qu'il était arrivée durant ces nombreuses années. Sury hésita puis accepta après tous si elle ne peut pas en parler à qui que se soit de peur d'être juger peut-être que l'écrire aidera les autres à comprendre et à Sury à enfin enlever ce poids qui la rend méfiante. Quand elle raccrocha le téléphone, dans la soirée elle ce demanda si cela n'était pas une mauvaise idée après tout son père lui avait demander de ne pas parler à des gens qu'elle ne connait pas. Les hommes qui l'ont séquestré sont encore à sa recherche, cet article pourrait lui être néfaste, ils pourraient la retrouvée et la tuée. Les jours ont passées, jusqu'au jour où la journaliste frappa à la porte de Sury, son père n'était pas là elle était seule et n'osa pas dire non alors qu'elle avait dit oui. Elle ouvrit la porte qui était toujours attaché par une chaînette, la jeune femme ce présenta et lui montra sa carte, elle referma la porte et enleva la chaînette pour ouvrit grand la porte d'entrée.

- Bonjour...Entré !

Sury laissa la jeune femme aux cheveux blond entrer dans sa maison après tous cet article pourrait être bénéfique, il faut positivé dans la vie, Sury à connue le pire maintenant elle n'à plus que le meilleur à vivre.

Elle enleva la chaînette et ouvrit la porte me laissant passer et j'entrai pour voir un petit appartement bien décoré et bien rangé. C'est fou mais je n'imaginai pas le grand boxeur vivre dans un appartement aussi bien décoré. Un chat passa me laissant perplexe. Harry avait un chat? Encore plus surprenant. Enfin je me défit de ma veste et suivit Sury et m'assied dans un fauteuil. Elle était jolie avec ses cheveux de feu et ses yeux vert émeraude. Je sortit une tablette de feuille mais je me sentais pas d'attaque pour débuter tout de suite.

- Mademoiselle, je tiens à vous dire que, comme je vous l'ai dit, votre nom restera secret. J'ai promis à votre père il y a longtemps que les journalistes ne viendrait plus le harceler. Donc une protection pour vous mais aussi pour votre père. Vous vous en doutez il... enfin il n'aime pas trop les journalistes.

Enfin pas "aimer" était faible comme mot. Il les détestait. Je me rappelle que l'entrevue que j'avais fait avec lui il avait fallu que je lui crache au visage que c'était "un gros con" qui comprenait rien. Bien sûr je l'avais regretter et amèrement mais ceci me valu au moins le temps qu'il me parle et que moi je lui promette que personne ne vienne l'embêter.

- Je veux que vous vous sentiez bien à l'aise et prenez votre temps. Mon but n'est pas de vous brusquer. Si vous sentez à un moment que c'est trop pour vous, on arrête tout simplement d'accord?

J'attendis son consentement. Je ne savais pas ce qu'elle avait vécue mais je sentais que c'était gros et terrible. Je me pinçai les lèvres et repris ma tablette et mon stylo. Je ferais l'article de chez-moi ainsi personne ne saurait que M. Harry Hudson avait retrouver sa fille. Ainsi j'éviterais les questions ainsi que la horde de vautours peu respectueux faire la file devant chez-eux.

- Alors si on commençais par le début. Vous avez été enlever suite au... au meurtre de votre mère et votre frère n'est-ce pas? Connaissiez-vous ses hommes?

J'avais déjà mal pour elle de lui faire subir cet interrogatoire. De lui faire remonter des souvenirs qu'elle avait sûrement enfouis depuis longtemps et qu'elle ne voulait pas nécessairement revivre. Mais le passage à une vie heureuse, dans son cas, allait être difficile et elle devrait passer par le chemin ardu de la souffrance.

Sury avança devant Ava jusqu'au petit salon, ou son chat Fripon venait de ce mettre en boule sur le canapé attitré d'Harry le chef de la maison. Ava lui expliqu'a qu'à tout moment elle pouvait arrêter leur entre-vue, Sury hocha la tête pour lui dire qu'elle était d'accord et lui indiqua le canapé d'en face pour qu'elle puisse ce mettre à l'aise. Sury s'enfila un gilet gris et porta son chat pour le remettre sur elle quant elle fut assise. L'appartement de son père était assez grand et avec tout confort pour eux, mais cela n'empêche pas que sa maison d'où elle à grandit lui manque énormément à cause de tout ses souvenirs qui hante cette maison. Ava commença à lui poser des questions sur le jour où sa mère et son père fut assassiner. Sury leva les yeux au ciel comme pour s'excuser intérieurement auprès des défunts pour ce qui leur est arrivés. Sury n'avait pas besoin d'essayer de ce rappeler ce jour car elle en fait des cauchemar toutes les nuits, ce jour c'était comme ci il était arrivé la veille.

- Oui...on..était parti au match de boxe de mon père...Non je ne les connaissaient pas...Tout à était si vite que...je me suis rendu compte de rien, la dernière image que j'ai de mes parents son leur visage pétrifié par la mort, avec une balle dans la tête..

Sury ce rappela de ce fameux soir où son père disputer un match de boxe à Las Vegas. Ils étaient trois dans la voiture à aller retrouvé leur papa gagner la ceinture, mais malheureusement aucun des trois n'avaient arrivés à bon port. Une voiture leur avait fait une queue de poisson pour leur barrer la route et avait fait sortir de force les deux enfants suivie de la mère. Maria, celle qui aurait donner tout ce qu'elle avait pour que ces brutes épargnent la vie de ses enfants malheureusement elle fut forcé à ce mettre à genoux ainsi que son fils et fut exécuté d'une balle dans la tête, seule Sury fut épargné mais le fut-elle vraiment ? Chaque jour elle ce demande si il n'aurait pas fallu qu'elle soit tuée elle aussi ce soir là. Car vivre une vie d'esclave sexuel ou même de prostitué ce n'est pas vraiment vivre. Le fameux soir où elle fut orpheline elle aussi son âme s'était envolée avec celle de sa mère et de son frère. Elle porta sa main sur sa poitrine, de ses doigts elle toucha le médaillon que son père lui avait offert quelques jours plutôt avec la photo de sa mère et de son petit frère à l'intérieur.