Ceci est un personnage qui avait déjà été pris, mais qui a été abandonné, merci de revoir les éléments d'histoire et ne pas faire un simple copié collé!

● Après ma naissance, plutôt que de se reprendre en main, ma mère s'est laissée dépérir jusqu'à atteindre un niveau d'embonpoint morbide très avancé. Alors que je n'étais qu'un enfant, elle me demandait déjà de la nourrir. Elle quittait rarement son lit. Un jour, j'avais tout juste 9 ans, j'en ai eu assez et je l'ai tuée en l'étouffant avec un oreiller. Je n'ai jamais été soupçonné pour ce meurtre, à croire que personne ne se souciait réellement de cette grosse bonne femme décédée chez elle.

● Après cet événement, j'ai été pris en charge par l'État. On m'a balloté d'une famille d'accueil à l'autre. J'avais du mal à bien m'entendre avec les autres enfants.

● j'ai pu rentrer à l'École navale. Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai postulé pour recevoir l'entraînement des SEALs. Trois ans plus tard, j'étais fin prêt à être déployé pour ma première mission en Irak.

● Tous les gars de mon unité ont fini par périr, et j'avoue ne pas comprendre comment j'ai survécu. Je suis rentré au pays alors que je n'étais plus que l'ombre de moi-même. J'ai passé quelque temps à squatter le plancher d'un ami, faisant des vilains rêves éveillés ou pas. J'étais sur les nerfs en permanence, très difficile à approcher. J'ai fini par me tirer et me louer mon propre appartement lorsque la présence des autres est devenue insupportable. En m'isolant, j'ai développé certains tocs.

● C'est aussi à cette époque que j'ai eu des envies irrépressibles de tuer. Commettre des meurtres était devenu mon petit plaisir personnel. J'aimais voir ces femmes mourir de ma main. Un petit coup de couteau et hop, elles s'écroulaient au sol! Ensuite, je m'acharnais sur elle, ou pas... Ça dépendait de mon humeur.

Bien sûr, tout ça n'allait pas durer. Treize victimes plus tard, on m'a interpellé. Quelqu'un de plus malin que moi avait réussi à retrouver ma trace grâce à des indices laissés derrière moi. J'étais presque content qu'on m'arrête enfin. Je l'avais demandé, en laissant une note bien en évidence lors de mon dernier meurtre. Celle-ci disait «Help me». C'était un cri du coeur. La profiler qui m'avait retrouvé s'appelait Miya Korben. On a passé beaucoup de temps à discuter avant mon procès. Elle venait me voir en prison, elle était gentille.

● Malgré le nombre de preuves qu'ils avaient amassées contre moi, je m'en suis finalement tiré avec un jugement non coupable... Je devais faire une thérapie pour être réhabilité, mais c'était tout. Je ne me sentais pourtant pas apte à vivre en société. J'étais presque déçu par la tournure des événements. Une seule personne l'avait compris et cette personne était Miya. C'était elle qui veillait sur moi. Elle était devenue ma bienfaitrice et confidente. Lorsque j'ai commencé à aller mieux, elle m'a suggéré d'ouvrir mon bureau d'enquêteur privé. Selon elle, tout ce que j'avais appris en tant que Navy SEAL pouvait s'avérer utile pour aider mon prochain.