Ce matin là, Jo n'arrivait plus à dormir, ce qui n'était pas dans son habitude, car en effet quand le jeune homme ne travail pas généralement il dort correctement, mais aujourd'hui ce n'était pas le cas. Sans réveiller son colocataire, Jo se leva et alla prendre une douche. Puis il prit un café, ramassa ses clés et fila sans perdre de temps. Il avait une idée. Une envie surtout. A sa dernière rencontre avec Sonya, ils avaient parler du bébé, et il savait qu'il devrait en prendre soin. Alors il décida de prendre son rôle à coeur. Il fila au premier magasin pour bébé qu'il trouva. Puis sans demander conseil, comme toujours, il commença à acheter des vêtements, des petites robes, des petits chaussons. Des femmes le regardaient étrangement, d'autres avaient un beau sourire, imaginant surement que tout ça était pour son enfant ! Non, enfin, c'était pas le sien, mais cet enfant serai tout comme. Jo ne se voit pas père, car il n'a jamais eus de modèle, mais il protégera cet enfant comme si c'était la sienne. Il passa en caisse avec au moins cinq sac. Il paya le tout cash. Heureusement qu'il ne touchait jamais à sa paie, en dehors du loyer et du peu de courses qu'il faisait. Il y avait aussi ce détective qui lui prenait pas mal d'argent, mais Jo se demanda si cela servait à quelque chose, cela faisait trois mois qu'il cherchait et ce gars n'avait toujours rien...était-ce raisonnable de continuer ? Il chassait cette idée en passant devant un magasin de jouer. Un sourire angélique et canaille poussa sur ses lèvres. Il fila à sa voiture, déposa les sacs dans le coffre et repartie au magasin. Il fit un tour durant presque une heure avant de trouver le cadeau ! LE cadeau par excellence. IL serrait parfait, IL allait lui faire plaisir, enfin à une des deux c'était certain, l'autre...il ferrait bien. Il l'acheta et fila dans la voiture. Il démarra et envoya juste un message à Sonya :

//Prépare le café j'arrive ! Jo//

Tout les deux avait prit pour habitude, à cause de leurs travail respectifs, de ne jamais mettre leur noms dans leurs répertoire, mais cela ne gênait pas Jordan qui avait une bonne mémoire des chiffres.

Il finit par arriver devant chez elle, il devait admettre qu'il avait peut être vu gros, mais bon, quand on aime on ne compte pas ! Il prit donc ces cinq sac, puis la surprise et monta les marches comme il pouvait, manquant à plusieurs reprise de se faire tomber, et du coup, marmonna des insultes qu'on pouvait avoir du mal à identifié. Il sonna à la porte et quand elle ouvrit il cria :

"SURPRISE!!!"

Un ours d'au moins un mètre si ce n'était pas plus était devant lui. Il entra posa la peluche et lui fit un baiser sur la joue, puis il se mit accroupit et dit au ventre rond de la jeune femme :

"Bon salut toi, écoute moi, tonton à été te faire des courses et je crois que ta maman va pas trop aimer, alors a toi de lui faire comprendre que tu aimes tout tes cadeaux, ok ?"

Il se redressa la regarda et fit avec un sourire désolé sur le visage :

"Désolé j'ai craquer..."

(désolé pour le temps de réponse et désolé de ma réponse minable...)

Sonya avait des amis formidables, elle devait l'avouer. Ils étaient toujours là pour elle, et elle se sentait rassurée par leur présence. En effet, sa grossesse approchant de la fin : elle était de plus en plus angoissée et ce n'était pas bon pour le bébé. Sam et Jo, ces deux plus proches amis, lui avaient bien fait comprendre, l'avaient rassurée et s'occupaient d'elle. Elle était bien entourée, il en était certain.

Ce matin là, sa fille faisait des galipettes dans son ventre : ce qui la réveilla très tôt et l'empêcha de se recoucher mais ce ne fut pas plus mal puisque Jordan venait de lui envoyer un sms (oui oui, comme toujours elle reconnaissait son numéro...) l'intimant de préparer le café parce qu'il arrivait. Elle regarda l'heure. 9 heures ?! Lui, réveillé à cette heure-ci c'était possible ? Sonya s'en amusa intimement, et nota dans un coin de sa tête de le taquiner à ce propos.

Une fois chose faite, elle prépara le café. Le temps qu'il coule, elle enfila un tee-shirt large et un short. La température était élevée, elle mourrait de chaud et ne comprenait pas comment son ami pouvait boire un café à cette température. D'ailleurs en parlant de lui, il venait d'arriver ! Elle se précipita à la porte avec son gros ventre et vit la peluche, qu'il posa pour l'embrasser sur la joue. Elle grommela quelque chose et fit la moue.

« T'es taré Jo, tu n'aurais pas du ! », dit-elle mais elle craqua lorsqu'elle le vit se pencher pour parler à son ventre. Il était tellement mignon. Elle fit un petit sourire et lorsqu'il se releva, elle le prit dans ses bras. Elle s'écarta de lui et secoua doucement la tête.

« Même pas née que tu la gâte, ça va être quoi quand elle sera ado ? A 15 ans, c'est pas moi qu'elle viendra voir pour demander de l'argent, ça sera toi ! », dit-elle en riant.