SSA Rossi & Chelsea Dubois



Les quelques rayons de soleil qui percèrent le rideau de ma chambre touchèrent ma peau. Ce fut le moment idéal pour ouvrir mes yeux et réaliser que la journée qui m'attendait n'était pas un rêve. J'allais commencer en tant qu'apprenti-profiler aujourd'hui et j'avais un rendez-vous avec un certain David Rossi. Malgré la grande joie qui m'animait, je ressentais un peu de stress.

La matinée se déroula le plus normalement possible; un café et un croissant avec confiture de fraise. Le genre de déjeuner qui m'aidait à m'intégrer dans un semblant de routine. Cependant, son train-train quotidien fut interrompu par l'appel de sa tante. On dirait bien qu'au ton de sa voix, elle paraissait animée d'une grande allégresse à mon égard. Je savais qu'elle était fière de ce que j'avais accomplis jusqu'à maintenant, et l'annonce de mon acceptation au BAU en tant qu'apprenti-profiler la laissa bouche-bée. La conversation dura une dizaine de minutes avant que je ne jette un regard sur l'horloge du salon. Il était déjà 9h15? J'avais le rendez-vous à 10h00. Je mis un terme à notre discussion et m'emparais des clés de la voiture. En refermant la porte d'entrée, je regardais ma Dodge Charger 1969 avec un sourire un coin; c'était un cadeau que certains gars de la Marine m'avait offert avant mon départ. Elle était complètement noire et je pouvais passée des heures au volant, les vitres baissées et la musique à fond. Toutefois, le moment n'était guère bien choisit pour jouer le chanteuse de bas étage. J'avais un important rendez-vous qui m'attendait.

Tout le long de la route, je n'avais pas le coeur à écouter la radio. Mon coeur battait de plus en plus vite; qu'allais-je faire si je n'étais pas acceptée? Peut-être pourrais-je toujours rentrer au Marines? Ou encore poursuivre des études plus approfondies. Bref, j'avais encore bien des choix devant moi, mais l'option de travailler au BAU était la plus intéressante.

En arrivant enfin à Quantico, j'entrais dans le hall principal et arrivait devant une grand bureau d'où je vis une femme assise. Elle semblait très occupée par son travail, et malgré mon étrange envie de ne pas la déranger, je m'avançais vers elle.

« Excusez-moi, est-ce que je pourrais savoir ou se trouve le bureau de l'agent David Rossi? » lui demandais-je.
« Juste à l'étage au dessus. Vous n'avez qu'à prendre les escaliers devant vous. » me répondit-elle.

Je montais les escaliers un à un, sentant la nervosité me gagner une fois de plus. Puis, me trouvant en avant de la porte du bureau de l'agent Rossi, j'hésitais un peu à cogner. Peut-être était-il occupé lui aussi? Mais quelle idiote! S'il était réellement occupée, il ne m'aurait pas envoyer cette heure exacte à laquelle me présenter. Ma tête se tourna ensuite vers les autres agents présents dans cette petite salle; ils semblaient affairés à leurs ordinateurs et leurs papiers. Allais-je avoir la chance de posséder un bureau aux côtés de ses agents? Seulement si j'affrontais mon énervement. Me revoilà donc devant la porte, nerveuse comme pas deux.

[HJ: Me revoilà de retour, désolé du looooong retard mais maintenant je reprends de plus belle.]

Avant que la porte ne s’ouvre, j’eus encore le temps de prendre une grande respiration. Puis, alors que je me retournais vers le bureau de l’agent Rossi, je fis un petit saut. Il avait, à mon grand étonnement, déjà ouvert la porte. Il devait m’avoir vu en train d’inspecter les lieux avec mon regard curieux. Il me souriait, ce qui me rendit un peu moins nerveuse et me tendit la main. Alors là, je me souvenais d’avoir lu dans un livre que le moment clé de l’entretien était la poignée de main. Elle ne pouvait être ni trop molle ou trop ferme. Juste parfaite. Et comment faire ça? Je n’étais pas une scientifique, et le juste milieu n’avait jamais été mon fort. Mais je pris mon courage à deux mains, ou plutôt une, et lui serra la main.

Il se présenta; David Rossi. Ah ouf, la jeune secrétaire à l’accueil m’avait bien indiquée. Je crois bien que si je n’avais pas trouvé le bon bureau, je serais repartie chez moi avec la honte de ma vie. Heureusement, avec les directions de la jeune femme et mon sens, quoiqu’un peu perdu, je m’étais rendue à mon point d’arrivée. Le problème allait être de ressortir d’ici ensuite. Mais ce n’était pas encore le temps de penser à ce détail là.

« Non, pas trop de mal. Heureusement que j’ai demandé les directions à la jeune femme de l’accueil ou sinon je m’aurais réellement perdue. C’est si grand. » lui répondis-je.

Je comprenais ce qu’il faisait; il voulait débuter une conversation question de me connaître un peu mieux. Peut-être voulait-il rendre ce rendez-vous un peu plus agréable? Eh bien, c’était sympathique de sa part, mais les malaises de certains moments inopportuns, je connaissais. Et s’il voulait réellement en savoir plus sur moi, il n’aurait qu’à bien se tenir. Ma tante me disait souvent qu’en ayant une conversation d’une heure avec moi, n’importe qui me connaitrait déjà assez bien.

« Pas pour l’instant. Je bois du café simplement quand je sens le besoin de rester réveiller. Sinon, de temps à autre j’en prends un, mais ce n’est pas une question de nécessité. » l’informais-je.

Bon, il savait maintenant que je parlais d’une manière assez soutenue. Je me souviens que de mes séjours dans les Marines, les autres se moquaient souvent de ma manière de parler. Puis certains m’apprirent le langage qu’ils disaient plus ‘commun’. Ainsi, je saurais utiliser deux langues complètement différentes. Mais j’aimais tout de même mieux rester avec mon habituel vocabulaire plutôt que celui un peu plus vulgaire de mes collègues de chambre.

Et avec tout ça, je me rendis compte que je me tenais toujours à l’embrassure de la porte. Eh bien dis donc, j’avais plus de la confiance pour rester là, sous le regard probable des collègues de travail de l’agent Rossi.

Elle entre, bien qu'un peu hésitant elle me sert la main, rien à redire sur celle ci.
Elle m'explique qu'elle a demandé et heureusement. Je sourie

oui c'est vrai que quand on connait pas un lieu, c'est pas évident et ici ça facilite pas les choses, si vous le souhaitez je vous raccompagnerais toute à l'heure.

A vrai dire je le fais naturellement, elle n'aura donc pas trop le choix, mais je n'y pensais même pas. Et puis on allait déjà faire cet entretien avant toute chose. Lorsque je lui propose du café, elle me répond également par une grande phrase pour une question aussi simple, elle était vraisemblablement stressé, je lui demandais si elle veut du café pour être poli et pare que j'en buvais
bref on est dans un monde civilisé. Je sourie encore une fois.
Elle est encore debout, alors que je me sert, je lui prose de s’assoir.

Eh bien pour moi si répondis je en souriant afin de lui montrer que s'était une question toute à fait courante. Lors que je me retourne, elle se tient toujours debout en dehors de la pièce.

Je vous en prie, entrez, installez vous...dis je allant m’assoir

Je trouvais a façon de parler tout à fait courante pour un entretien, même si je n'aime pas ce terme.
Je souhaitais mieux la connaitre et surtout un entretien est beaucoup plus productif et sympathique si il s'exerce comme une discutions.

je bois une gorgé et la regarde,[/i] Par formalité, vous êtes bien mademoiselle Dubois?

Une fois la confirmation obtenu, je tiens à la rassurer.

Je tiens à vous rassurer vous avez autant de chance que les autres, à être intégrer au sein du FBI.
Nous sommes d'abord des enquêteurs comme les autres, donc la plupart de nous étaient flic avant. Mais les anciens militaire sont aussi monnaie courante. Un moyen de ré-orientation pas trop éloigné, dirons nous.
Si toute fois, vous êtes intégré dans une unité spécial, vous serez formez, dans l’académie bien sure, et avec des formations spécifique et sur le terrain