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Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid

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MessageSujet: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyMar 12 Avr 2011 - 18:38

    Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid 110412053627791142 Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid 110412053646770027
    Spencer Reid && Ashley Seaver
    On ne peut rien apprendre aux gens.
    On peut seulement les aider à découvrir
    qu'ils possèdent déjà en eux tout ce qui est à apprendre.

    Galilée


Il y a des jours avec, et des jours sans… Pour Ashley, aujourd’hui était plutôt un jour sans.
Déjà, elle s’était réveillée en retard. La veille, elle était rentrée exténuée, et même si ces temps-ci elle avait du mal à dormir, était tombée comme une masse sur son lit, sans régler son réveil. Ceci explique cela, elle avait quinze minutes de retard. Le matin, c’était une chose impardonnable de sa part. Mais elle avait plutôt réussit à s’habiller et à engloutir un petit déjeuner digne de ce nom. Bon, son petit déjeuner s’était limité à un bol de céréales dans l’extrême vitesse, et sa tenue était des plus banales, mais elle n’avait pas le temps, contrairement aux autres fois où elle passait la plupart de son temps à se préparer. Bien qu’à la vue du résultat, on pourrait croire qu’elle enfilait juste ses vêtements. Bref ; la jeune blonde c’était donc retrouvée devant son immeuble, et avait sauté dans sa voiture. Faute de chance, il avait fallu que celle-ci refuse de démarrer. Pas le temps de chicaner, elle s’était donc rendue à pied au travail. Ce n’était pas loin, et si elle marchait assez vite, elle pourrait y être dans les temps. C’est donc ainsi qu’elle s’était retrouvée, quelques minutes en avance, derrière les portes vitrées du BAU, les joues rougies par le froid de mars et essoufflée de sa course. Elle s’était redressée - pour toujours essayer de donner une bonne image d‘elle-même -, et avait poussé les portes. Elle s’était dirigée vers son bureau, et avait jeté sa veste sur le dossier de son siège, avant de s’écrouler sur celui-ci. Mais, courageusement et surtout par obligation, elle s’était lancée dans ses livres sur le profilage et les tueurs. Certains pourraient penser que c’était une lecture assez glauque ; mais pour elle, c’était normal, c’était un peu sa vie depuis des années. Ça avait commencé lors de l’arrestation de son père, avec tout ses meurtres. Puis avec ses études en psychologie et en criminologie. Pour terminer au FBI. Glauque, oui. C’est quand elle fut face à ses livres qu’elle se rendit compte que cette journée allait être encore plus longue que la veille. Elle avait mal commencé, mais aussi elle devait mettre les bouchées double ; le lendemain, elle passait une partie des tests. Cette simple pensée lui tira un rictus, et elle se plongea à nouveau dans son ouvrage. La journée avançait et elle ne s’en rendait pas compte. Ce qui était bien et mal à la fois. Bien car elle étudiait à fond - mauvais car elle en oubliait le reste. C’est-à-dire, aller manger ou simplement faire une pause pour faire quelques dossiers et lui « changer les idées ». Il était dix-sept heures trente lorsqu’elle releva la tête, prise d’un début de migraine à cause d’une phrase qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Perplexe de déjà voir certains de ses collègues s’apprêter à partir, elle jeta un regard un l’horloge, et une fois de plus, grimaça. Elle passa nerveusement une main dans ses cheveux, et se rendit compte qu’elle n’avait pas pris de café sur la journée. Tant pis, elle s’en passerait, même s’il lui semblait que quelque chose de vital lui manquait. Les autres avaient raison, elle avait besoin de café comme d’un drogué de sa dose stupéfiants. Elle reposa les yeux sur son livre qui parlait des tueurs. Elle avait déjà croisé le nom de son père dedans, ce qui lui avait procuré une drôle de sensation. Peine mêlée à dégoût. Pour figurer dans The Encyclopedia of Serial Killers, il n’y avait que lui… Lâchant sa lecture, les yeux dans le vague, elle remarqua distraitement qu’il lui restait encore 200 pages à étudier dans son livre et 2 autres à lire pour demain, à neuf heures du matin. C’était tout bonnement impossible pour elle. Et que faire dans ce cas-là ? Elle n’en avait aucune idée. Peut-être que demander à un de ses collègues s’il se souvenait sur quoi la deuxième batterie de tests de l’Académie était centrée… Seul hic : tous ses collègues s’apprêtaient à rentrer et elle n’allait pas les déranger. Il restait encore JJ, qui n’était pas profileuse à part entière, l’agent Hotchner (Elle n’allait quand même pas demander à son supérieur cela !), les agents Morgan et Prentiss qui enfilaient leur veste, et le Docteur Reid. Seul ce dernier pouvait être en mesure de l’aider, en plus il avait une mémoire eidétique, donc devait bien s’en souvenir. Mais elle ne lui avait jamais parlé réellement. Ah ! Elle se détestait parfois, avec sa trop grande timidité. Se levant donc, elle se dirigea d’un pas mal assuré vers le bureau de son collègue. Elle détestait embêter quelqu’un si tard, mais si elle ratait ses examens, elle ne pourrait pas revenir ici, ce qui était mille fois pire. Arrivée à la hauteur de son bureau, elle essaya de paraître plus décontractée qu’elle ne l’était, chose bien difficile.

- Bonsoir, Docteur Reid… elle hésita avant de continuer ; Désolée de vous déranger si tard, mais… Demain je dois passer des tests à l’Académie, et il me reste deux cents page et deux livres à lire…

Un léger sourire apparut sur ses lèvres, le premier de la journée, et certainement le dernier.

- Et je n’y arriverais jamais, alors je me demandais : est-ce que vous vous souvenez des sujets sur lesquels était la deuxième batterie de tests, quand vous étiez à l’Académie ...? Même partiellement, ça m'aiderait beaucoup...

De gêne, elle jouait avec le bas de sa chemise noire, et fuyait le regard de quiconque. Oui, réellement, elle détestait déranger les gens !


Dernière édition par Ashley Seaver le Lun 18 Avr 2011 - 1:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyVen 15 Avr 2011 - 16:01

L'équipe de profiler était sur une enquête un peu spéciale. Ils avaient dût faire face à une équipe de criminels plutôt bien entraîner et pour lesquels il avait été difficile de les confronter. L'intelligence de Reid, mêlée à la carrure de Morgan, les avait beaucoup aidé dans les interrogatoire. Il fallait trouver le bon équilibre entre la puissance et la vulnérabilité. Leur laisser penser qu'ils faisaient peur à nos Profilers.
Ils avaient finit par les coincer grâce au Docteur qui s'était presque donné du mal à lire et relire des journaux étranges tenus par les suspects.

Au final, ils avaient reprit l'avion pour rentrer en Virginie. Épuisé, Spencer s'endormit durant le trajet. Avec trois heures de vol, il pouvait bien s'accorder ce luxe. son cerveau et ses yeux avaient besoin de se reposé.
Comme il n'était que 4:14 pm lors de leur arrivée, tous durent se rendre au FBI afin de taper leur rapports. Pour une fois qu'il n'était pas minuit, ça leur laisserait un peu de répit à la fin de la journée. Six jours passé loin dans l'Ouest du pays, dans des montagnes, ce n'était pas vraiment ce qui allait à Reid. Il était content de retrouver son petit bureau avec son fauteuil où il passait tant de temps. Mais en premier lieu, il dût allait se chercher un café, sous les remarques moqueuses de ses collègues, toujours amusé de le voir se shooter à la caféine qui le rendait un peu nerveux.

Une fois qu'il eut son breuvage, il pût se concentrer pour travailler son rapport. Il y avait beaucoup à dire, étant donné qu'il avait réussit à comprendre leur fonctionnement et fait en sorte que ça se termine bien. Tout en tapant, il avait un petit sourire en repensant au "Bien joué, Reid !" que lui avait lancé David Rossi, son supérieur et idole si l'on puis dire.

L'heure avançait et, bien qu'il eut terminé, il n'était pas prêt à partir. Il réfléchissait, comme toujours, tandis que ses collègues se levaient pour partir. Il avait toujours un peu de mal à faire le vide en lui, après une affaire, c'est pour cela qu'il triait les informations de son cerveau, pour ne pas devenir dingue. Une voix vint le tirer de ses pensées.

- Bonsoir, Docteur Reid… lui dit la charmante agent Seaver.

Il avait relevé les yeux et se trouvait surprit de la trouver ici par ces heures. Elle devait sans doute toujours réviser, étant donné que les prochains test étaient le lendemain. Il le savait car depuis l'arrivée de la belle dans l'équipe, il suivait le calendrier des examens, pour une raison qu'il ne comprenait pas forcément lui-même. Et il avait raison. Ashley lui parla du test.

- Oh ! Bonsoir Ashley ! Vous ne me dérangez pas, je fléchissais juste. Comment puis-je aider ?

Le gentil Docteur se doutait bien qu'elle ne venait pas pour lui faire simplement la conversation. Il n'était pas assez ouvert aux autres pour que des étrangers - ou nouveaux arrivants - se permettent ce genre de risque. en revanche, il était toujours prêt à aider son prochain, si celui-ci venait à lui. Non, hormis pour une affaire, il n'irait pas de lui-même vers la personne. Il pensait un peu à cela, s'étonnant qu'on vienne encore le chercher pour des bricoles alors qu'il était plus que timide.
Bref, il se perdait un peu. Reid écouta l'agent lui parler de ses problèmes de révisions. * la deuxième partie... la deuxième partie... * pensa-t-il en fronçant les sourcils. Il savait qu'il s'en rappelait et les trouva à peine eut-elle terminer sa phrase. Comment ça "partiellement" ? Spencer Reid n'oubliait jamais un bout de quoi que ce soit qu'il ai lu ou vu au cours de sa vie.

- Je m'en souviens, même plus que partiellement, étant donné que j'ai une mémoire eidétique, il m'arrive rarement d'oublier quelque chose, que ce soit un livre lu ou bien une couleur de vêtement comme le chandail vert émeraude que vous aviez juste avant que l'on parte pour le Kansas ! [...]

Bien que cela ne soit pas utile à la jeune femme, il parlait comme s'il en ressentait le besoin. C'était en réalité plus fort que lui, de prouver qu'il savait des choses, sans pour autant frimer. C'est juste que ça sortait tout seul de sa bouche. tout comme ses mains prenaient le contrôle de l'attention, gesticulant un peu en tout sens, comme pour donner du corps à ce que le Docteur disait. Le jeune homme poursuivit pourtant, comme si de rien n'était.

- [...] bien que l'on s'éloigne un peu du sujet d'origine ! Asseyez-vous. dit-il en reprenant un peu de calme, cessant ses gestes. Lorsque j'ai passé mes épreuves, il s'agissait de rédiger un texte plutôt complexe et centrer sur ce que tu peux apporter au FBI. Il faut connaître en profondeur les affaires que tu as pu élucider, et peut-être même même rajouter des exemples typique. Moi, je me rappelle avoir ressortis des faits d'une vieille affaire qui se trouve dans une des encyclopédies de l'académie et le transvaser pour expliquer comment cela m'avait été bénéfique dans une de mes enquêtes. Bon, il m'a fallut faire beaucoup plus mes preuves à l'époque, étant donné que je n'était âgé que de 21 ans et que l'âge minimum est de 23 voir 25 ans ! Mais je pense qu'il faut se fier à son instinct.

N'avait-il donc pas besoin de reprendre son souffle ? Apparemment non. Le docteur se laissait parfois s'enflammer lorsqu'il s'agissait de choses qu'il connaissait et affectionnait. L'avait-il tutoyé par mégardes ? Il se pourrait bien en effet ! Cela lui était venu tout seul, et il le réalisa seulement lorsqu'il eut finit de parler. Il espérait ne pas avoir perdue la jolie blonde avec ses explications. Il était prêt à lui conseiller des approches diverses et autres théories pour qu'elle en sorte victorieuse sans trop d'effort, comme lui l'avait fait.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyVen 15 Avr 2011 - 17:13

Quand il releva les yeux, elle lui sourit légèrement, et sa main se porta à son collier par automatisme. Ce collier, elle l’avait depuis longtemps, et elle avait toujours trouvé réconfortant de l’avoir sur elle. C’était sa grand-mère qui lui avait offert. Toujours est-il que le Docteur lui avait répondu affirmativement. Et lui avait rappelé sa mémoire eidétique. Son sourire s’agrandit ; comme si ça s’oubliait. Si, ça lui arrivait souvent de croiser des gens au QI de 187 et à la mémoire absolue. « Le chandail vert émeraude que vous aviez juste avant que l'on parte pour le Kansas » ; le rouge lui monta aux joues automatiquement. Pourquoi, elle l’ignorait elle-même. Ça la flattait certainement qu’il se souvienne de ça - ceci dit, il devait certainement se souvenir de ce que portait Hotch le jour où il est entré dans l’équipe. Elle jeta un regard à ses vêtements d’un air perplexe, comme si elle allait découvrir son chandail sur elle, mais non. Elle-même ne se souvenait pas de ce qu’elle portait ce jour-là, encore moins qu’elle ait vu Reid. En relevant la tête, elle croisa son regard et vit qu’il semblait fatigué. L’avait-elle dérangé ? Elle savait qu’il revenait d’une affaire et qu’il l’avait résolu brillamment, et elle, elle arrivait comme une fleur, en tant qu’agent junior, lui demandant de l’aider pour ses révisions. Réflexion faite, elle le dérangeait certainement. Le pauvre, ça ne devait pas être drôle d’avoir une apprentie collée aux baskets. Elle en revint au chandail, parce que ses pensées étaient bien négatives.

- Vous vous souvenez de ce que je portais il y a six jours ?

Elle avait dit ça dans un léger rire nerveux, ça pourrait presque faire peur. Il fallait comprendre, elle était aussi fatiguée. Ses révisions la tuaient et la caféine aussi. Ça l’étonnait d’ailleurs qu’elle ne cauchemarde pas - le peu de temps qu’elle dormait - sur des livres géants qui essaieraient de la manger. Elle ne put s’empêcher de remarquer les gestes qu’il faisait avec ses mains, ce qui l’amusa légèrement. Mais il reprit vite le fil de ses pensées, et lui proposa de s’asseoir. Acceptant d’un léger hochement de tête, elle saisit une chaise à proximité et s’assit près de lui. Enfin, à distance respectable. Ça l’intimidait toujours d’être assise à côté d’un profiler. Allez savoir pourquoi, elle se sentait petite. Ce n’était pas qu’une impression ici, elle était, au sens littéral du terme, petite à côté de lui. Elle écouta donc attentivement tout ce qu’il lui disait - parler des affaires qu’elle avait élucidées. C’était bien sa chance, elle avait passé ces six derniers jours à étudier de livres gros comme des encyclopédies sur les tueurs en série alors qu’il ne fallait pas vu qu’on devait se baser sur son expérience. Mais un détail ne lui échappa pas ; le fait qu’il soit entré au FBI à 21 ans. Ça faisait donc sept ans qu’il était ici ? Ses yeux s’écarquillèrent légèrement devant tout ce qu’il venait de lui dire et cette dernière information. Elle, avec ses 26 ans et demi, c’était autre chose. Il était à peine majeur à ce moment-là ! Enfin avec lui, plus rien ne l’étonnait. Deuxième chose qu’elle remarqua : il l’avait tutoyée. Elle essaya de faire rapidement le tri dans sa tête. Points positifs : elle avait encore du temps pour réviser ses tueurs en série - elle était déjà bien avancée sur ce qu’il fallait faire - elle pouvait encore se débrouiller pour mettre la main sur les vieilles affaires qu’elle avait classées. Points négatifs : elle n’avait aucune idée de comment rédiger ça. Reid était un génie, pour lui, ça semblait tout naturel, mais pour elle, c’était une autre paire de manches ! Bon, elle avait l’habitude de rédiger avec l’école et les dossiers, mais c’était différent de faire un examen là-dessus. Autre chose : comme exemple typique, elle pourrait prendre son père. Non ? Quoiqu’ils seraient capable de lui retirer des points par fainéantise. Il faut dire qu’elle connaissait l’affaire de… très près. Ou pas, en fait. Elle ne savait que ce qu'ils avaient dit dans les journaux mais n'avait jamais pris la peine de faire des recherches appronfondies sur son cas. Ses yeux bleu métal dans le vide, elle jouait nerveusement avec son collier tout en réfléchissant. Ce qui devait être vraiment impoli, mais sur le moment ça ne lui vint pas à l’esprit. Elle revint à elle quand elle eut finit de tout analyser, et son regard se reposa sur son collègue.

- Oh mon Dieu, j’ai passé les six derniers jours à étudier des vingtaines de livres sur les tueurs en série, dit-elle, l’amusement se lisant dans sa voix mais gardant un regard pointu qui prouvait qu’elle était quand même sérieuse. Bon… Je n’ai plus qu’à essayer de trouver une tactique pour mettre des antisèches dans mon stylo-bille… ajouta-t-elle, sarcastique.

Elle ferma les yeux cinq secondes, essayant ainsi d’empêcher ses paupières de tomber de fatigue, avant de les rouvrir, un sourire plus ou moins rayonnant sur le visage. Et évidemment, elle ne put s’empêcher d’ajouter :

- Dîtes… Quelque chose me… enfin, je ne vais pas dire « m’étonne » vu que maintenant, plus rien ne m’étonne avec vous, mais… Vous êtes vraiment entré au FBI à 21 ans ?

Elle passa une main dans ses cheveux - tic -, comme pour les remettre en place. C’était plutôt nerveux que coquet, en fait, mais ça, il n’était pas censé le savoir.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptySam 16 Avr 2011 - 1:54

Il lui parlait de sa mémoire hallucinante comme si elle avait pût oublier ce détail, allant même jusqu'à se rappeler ce qu'elle portait lorsqu'il l'avait vu six jours plus tôt, avant de partir prendre l'avion. Il se souvenait l'avoir aperçu en coup de vent, mais cette couleur avait attiré son œil, tranchant avec l'or de ses cheveux. Il était comme ça, notre gentil Docteur, toujours à remarquer le plus petit détail sur une perosnne, ou même un lieu, ce qui le rendait utile lors des analyses sur le terrain. Lorsque la jeune femme lui pseudo demanda comment il pouvait se souvenir de son chandail, il resta figé un instant, comme s'il avait pût dire une bêtise.

- Et bien... Il y a plusieurs couleurs qui attire l'œil humain, en général le bleu ou le rouge sont les premières références en tant que couleur primaires. Mais le vert est tout aussi attrayant pour l'œil, exerçant un rappel à la nature et à tout ce qui peut être naturel. Il se stoppa une seconde. Et je sens que je parle trop ! Revenons en à votre problèmes donc !

Toujours obligé d'expliquer les choses d'un point de vue scientifique. C'était de part ses grandes connaissances qu'il était entré au FBI, mais cela ne l'aidait en rien dans sa vie privée. Pour la plupart, ses amis étaient des geeks trouvé à des conférences et avec qui il pouvait parler plus facilement, comme ses camarades fan de Star Strek.

Se remettant dans le chemin des études, Reid commença a expliquer tout un éventail de choses bien compliquées pour les inexpérimentés. Il se rappelait avec précision ce qui avait été demandé, et même ce qu'il avait répondu. Il aurait été capable, de tête, de refaire sa rédaction en deux minutes. enfin, en un peu plus, car bien qu'écrivant plutôt vite, il n'écrivait pas aussi vite qu'il lisait. Il expliqua tout ce qu'il fallait faire et savoir, sous le regard admiratif de la jeune agent. Il ne croisait pas vraiment son regard, pas assez à l'aise pour cela, dans une aussi longue conversation, mais il avait remarqué leur couleur azur et trouvait cela charmant. Ce qu'il se garderait bien de raconter à quiconque ! Et surtout pas à son informaticienne préférée, Penelope Garcia, trop curieuse et euphorique à l'idée que le jeune génie puisse éprouver autre chose que sa passion du métier.

Lorsqu'il eut terminer, la jolie blonde fit une remarque mi-sérieuse, mi-blagueuse, sur le fait qu'elle avait passé toute la semaine à réviser les criminels. Reid fit une petite grimace dont lui seul avait le secret, embêté pour la jeune femme.

- Bon… Je n’ai plus qu’à essayer de trouver une tactique pour mettre des antisèches dans mon stylo-bille…

- Euh... je n'crois pas que ce soit autorisé... dit-il comme n'ayant pas compris la plaisanterie de la belle. Il fallait m'appeler, sinon. J'aurais pu t'éviter des révisions... non pas inutiles vu que cela risque d'intervenir en partie dans une épreuve prochaine.

Encore une fois, il se permettait une proximité nouvelle pour quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Elle lui semblait bien plus jeune, petit, et un peu comme une élève. Et du fait de son âge à lui, il avait du mal à se considérer comme ayant droit de vouvoyer une étudiante que les autres tutoyaient !
Ashley tenta d'assembler les mots pour poser une question au Docteur. Docteur qui, penché sur son bureau, les coudes dessus, avait croisé une jambe sur sa cuisse, se mettant à l'aise. Avait-il réellement intégré le FBI à seulement 21 ans ? Oui, cela pouvait sembler étonnant quand on le voyait. Il eut un petit sourire timide, se sentant flatter que l'on s'intéresse à lui différemment de ses collègues qui avaient tendance à le regarder comme une bête curieuse. Ou était-ce dût au fait qu'il parlait toujours en gesticulant ses doigts, pour capter inconsciemment l'attention de son auditoire, alors qu'il ne cherchait jamais le contact visuel.

- Depuis que je suis tout gosse, j'ai des capacités intellectuelles bien plus développés que la moyenne. J'ai sauté une classe en primaire, deux au secondaire et deux au lycée. Ce qui fait que j'avais cinq ans d'avances sur tout le monde, et j'ai eu mon bac avec mention, à 12 ans ! Une fois ceci fait, je ne savais pas ce que je voulais faire, alors je me suis lancé dans les mathématiques et la physique, où j'ai eu des doctorats. Je me suis tourné rapidement vers la psychologie à cause de ma mère... ne précisant pas pourquoi sa mère l'avait influencer en ça malgré la lueur de tristesse immense qui remplis un instant ses yeux. Et donc, j'ai pût passer les tests, une fois mon quotient intellectuel prouvé aux dirigeant !

Il se sentait comme une bête curieuse, se sentant légèrement observé par le peu d'agents qui restaient encore à errer dans les parages. C'était toujours un peu dur de voir tous ces hommes à la mine renfrognée et dégageant une certaine autorité, alors que lui n'avait encore qu'un duvet d'adolescent et n'était pas tailler pour devenir comme eux. Il admirer beaucoup Hotch et Rossi, deux puissances qu'il craignait également.

Soudain, changeant totalement de sujet, le très jeune Docteur se saisit d'un bout de papier où il griffonna quelques chiffres avant de le tendre à la demoiselle.

- Voilà mon numéro. Si tu as besoin de quoique ce soit pour tes cours, appelle moi. Et, je pense que tu peux m'appeler Spencer, puisque nous avons un an, 6 mois et 15 jours de différence.

Comment savait-il cela ? Il avait dût apercevoir la date de naissance d'Ashley quelque part et ne l'avait pas oublier. Difficile d'oublier des chrifres pour un Docteur en mathématique.
En lui donnant un moyen de communiquer, et un certaine aide, l'agent exprimait un certain contentement dans sa présence au sein de l'équipe, une notre féminine. Non pas que Emily ne soit pas une femme, mais il n'émanait pas la même sensibilité de la part des deux agents. Peut-être qu'une part de lui désirait qu'elle reste, la connaître peut-être ? Il voulait déjà qu'elle réussisse son examen, car il savait ce que représentait cette obtention pour la jeune enquêtrice. Cela brillait dans ses yeux, comme une envie d'arrêter les hommes qui faisaient du mal, comme son père l'avait fait. Reid connaissait bien l'affaire Beauchamp, presque comme s'il y avait été.
Maintenant, Spencer espérait que la belle ai quelque chose à dire, car il se sentait tout penaud de ne rien trouver, là où d'autres n'auraient pas hésité à sauter sur l'occasion.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptySam 16 Avr 2011 - 13:19

Encore une fois, elle sourit en entendant Reid. Évidemment, il avait commencé à lui parler des couleurs qui retenaient le plus l’attention de l’être humain. Elle en apprenait plus en dix minutes en parlant avec lui qu’en huit heures de cours au lycée… Mais il se coupa lui-même en disant qu’il parlait trop ; ça ne la dérangeait pas tant que ça, elle. Elle trouvait ça adorable de le voir lui expliquer tout ce qu’il pouvait. Enfin, d’après ce qu’elle avait vu, c’était plus un besoin pour lui. Elle ne put s’empêcher de rigoler quand il souleva sa remarque avec les copions : il n’avait pas compris l’ironie de sa réponse. Sa main lâcha son collier et se posa sur son autre bras, un sourire toujours collé au visage.

- Ne t’inquiète pas, je rigolais…

Elle ne se rendit pas compte qu’elle l’avait tutoyé ; en fait, ça lui paraissait tout naturel de lui dire « tu » au lieu de « vous ». Plus qu’avec les autres, en tout cas.

- Je n’avais pas ton numéro… Et puis, ce n‘est pas ta faute : j’aurais du me renseigner avant de commencer mes tonnes de livres - elle montra son bureau d‘un geste de la tête - sur les tueurs.

Un léger vide passa, une minuscule minute pendant laquelle il sourit. Elle se demanda si c’était la première fois qu’il souriait devant elle, tellement ça lui fit un drôle d’effet. Elle se concentra sur ses lèvres tirées en un sourire, pendant qu’il semblait réfléchir, comme à son habitude. Quand il reprit la parole, elle décolla ses yeux bleus de ses lèvres et les reposa sur lui. Il lui expliqua un peu son parcours. Quelque chose retint son attention ; la mention de sa mère, qu’il n’avait fait que survoler. Elle avait influencé sa carrière. Qui était-ce ? Une psychologue ? Elle fronça légèrement les sourcils en l’écoutant. La question lui brûlait les lèvres : pourquoi sa mère ? Mais s’il avait survolé le sujet, c’est qu’il y avait une raison et qu’il ne voulait pas aborder le sujet. Elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise, donc se contenta de garder ses interrogations pour elle. Elle savait ce que c’était de ne pas évoquer le sujet d’un de ses parents. Par expérience. Elle ne parlait jamais de son père, ou très vaguement. Et quand elle en parlait, ses yeux s’obscurcissaient d’un voile de tristesse comme son collègue en ce moment. Une supposition lui traversa l’esprit : est-ce qu’elle pouvait être malade mentalement ? Si elle avait psychologue ou quelque chose qui s’en rapproche, il n’aurait pas eu de mal à en parler, et là c’était le contraire. Tant pis, ce n’était pas une question à poser. Elle se mordit légèrement la lèvre, gardant les nombreuses questions qui assaillaient son esprit, maintenant.

- Tu as passé ton bac à douze ans ? Mais… Attends une seconde, combien de personnes ont passé leur bac à douze ans ? s’étonna-t-elle.

Son regard faisait la navette entre lui et ses mains, encore plus gênée qu’avant face à lui. Elle allait ajouter quelque chose, mais il la devança, saisissant un bout de papier et griffonnant quelque chose dessus. Curieuse, elle essaya de voir ce qui était noté dessus, mais évidemment n’y parvint pas. Elle ne vit que des chiffres. Un numéro de téléphone ? Sa supposition se confirma quand il lui tendit le bout de papier et qu’il lui dit qu’il s’agissait de son numéro. L’attrapant, un sourire sur les lèvres, elle contempla quelques secondes le papier avant de relever les yeux vers le docteur. Il connaissait sa date de naissance ? Jouant avec le bout de papier, elle ancra ses yeux bleu métal étonnés dans ses yeux noisette, cherchant certainement à comprendre comment. Il savait ce qu’elle avait porté il y a six jours et maintenant sa date de naissance. Que savait-il d’autre sur elle ? Certainement tout sur son père. De toute manière, tout agent assez bien informé savait pour ce qu’elle était. Et il avait une mémoire eidétique, de plus. D’ailleurs, la plupart d’entre eux la regardait d’un drôle d’air. C’était la fille d’un tueur en série, elle faisait partie du FBI. C’était contradictoire, non ? Voilà pourquoi elle passait la plupart de son temps seule à son bureau. Les rares personnes qui lui adressaient la parole étaient ses collègues. Les autres se contentaient de la regarder de travers. Ils croyaient qu’elle était ici parce que leurs supérieurs avaient eu pitié d’elle ; son père était Charles Beauchamp, et elle mettait les méchants derrière les barreaux, qu’elle était forte. Non. Elle s’était réellement battue pour entrer ici, comme les autres et pas comme une victime. Elle se battait d’ailleurs encore aujourd’hui pour rester au BAU, avec ses examens. Passant une main dans ses cheveux, le numéro de son collègue précieusement gardé dans l’autre, elle se rendit compte que non seulement il y avait eu un silence, mais en plus, qu’elle avait toujours ses yeux plongés dans les siens. Détournant alors légèrement le regard, elle se força à arborer un petit sourire. Elle était évidemment partie dans ses pensées sombres, comme toujours dès quelle évoquait ou pensait à son sujet. Qui savait réellement qu’elle était terrorisée par elle-même ? Que chaque nuit, elle se réveillait en proie à de terribles cauchemars concernant elle-même et son père ? Qu’elle avait peur, qu’un jour, la partie sombre qu’elle tenait de son père se réveille et qu’elle veuille tuer ? Oui. La psychopathie se transmet par les gênes, et elle le savait. Ce qui faisait d’elle une potentielle tueuse.

- Tu connais ma date de naissance ? Tu es allé fouiller dans les dossiers du FBI, ou quoi ? plaisanta-elle légèrement.

Elle savait que cela était interdit, justement : elle imaginait mal Reid enfreindre le règlement pour en apprendre plus sur elle. Il avait certainement dut la lire quelque part, n’importe où : dans une coupure de journal sur The Ripper Redmond, par exemple. Elle se souvenait qu’un journal l’avait évoquée.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptySam 16 Avr 2011 - 16:51

Lorsque Ashley vint lui dire qu'elle plaisantait pour le coup de l'anti-sèche, le docteur pinça les lèvres et hocha les sourcils, avant de poursuivre. Il lui raconta qu'elle aurait pu l'appeler bien qu'il ne soit pas présent, mais comme elle le disait, la jeune femme n'avait pas le numéro du Docteur et prenait pour faute d'avoir omit de se renseigner. Reid jeta un oeil à la pile de livre s'accumulant sur le bureau de la blonde, ne trouvant rien d'excessif. Mais lui, il pouvait lire tous ces ouvrage en moins d'une heure, contrairement à Ashley qui ne devait certainement pas lire aussi vite.

Après une courte réflexion, l'agent Seaver demanda comment cela se faisait-il qu'il soit entré au FBI à seulement 21 ans. Ce à quoi le beau brun lui parla de son histoire. Son palmarès était plus qu'impressionnant. Diplômé du baccalauréat avec mention qu'ils auraient pu appeler « parfaite » pour Spencer. Et tous ses doctorats. Il n'en avait énuméré que deux pour commencer, les premiers qu'il avait passé. Ainsi que celui de psychologie, mais il en avait bien d'autres encore que la jeune Ashley ne devait même pas se douter. Il savait tout sur tout, mais ne s'en ventait jamais, ce qui faisait qu'il était plus attachant que s'il avait passé ses journées à rappeler bien clairement qu'il était doué.

- Tu as passé ton bac à douze ans ? Ais... Attends une seconde, combien de personnes ont passé leur bac à douze ans ?

La jeune femme semblait du même avis que tout le département. Comment était-il devenu si intelligent ? Ces plus proches collègues le savait, ceux qui avait rencontré ses parents une fois. Car sa mère avait aidé sur une affaire. Les autres se contentaient d'admirer ou de « jalouser » ce génie.

- Généralement, les enfants les plus doués que l'on peut voir ont passé leur bac vers leurs quatorze ans, mais d'aussi jeune on doit être deux. il la regarda lever un sourcils. C'était une question rhétorique ?

Demanda-t-il en bougeant les yeux de droite et de gauche, comme un suspect qui en dit trop. L'agent Reid connaissait bien un homme tout aussi doué que lui, un ami doté d'un QI de 188... Il le jalousait un peu et une compétition amicale était née entre les deux jeunes hommes depuis leur jeunesse, sur tous les concours et diplômes passés. Mais Spencer était entré au FBI décidé à servir son pays et capturer les criminels comme il avait pu en rencontrer dans son enfance enfouit, contrairement à son ami qui lui avait abandonné l'idée dès le premier jour de formation et s'était consacré à une activité plus calme, devenant un virtuose du Jazz.

Après cet échange, Spencer griffonna sur un bout de papier son numéro de téléphone, en repensant au sujet de conversation précédant, lui précisant qu'elle pouvait l'appeler si elle avait besoin d'un renseignement. De plus, si elle le questionnait sur un livre, il était certain que le jeune homme l'ai chez lui et s'en souvienne s'il l'avait lu. Il ajouta à cela que la belle pouvait le tutoyer, car il ne se sentait vraiment pas de vouvoyer une jeunette. Reid en vint même, après une réflexion plus que courte et rapide, à calculer leur différence d'âge en partant de leurs dates de naissance.

- Tu es allé fouiller dans les dossiers du FBI ou quoi ? demanda Ashley en rigolant.

Son vis-à-vis fit une toute petit grimace qui pinça un pan de sa bouche. Il baissa les yeux mais sentit un afflux de sang lui monter au visage. Le Docteur n'aurait jamais pu faire cela, car c'était une règle de vie privée qu'il ne violait pas et n'aurait même pas eut idée de le faire. Il n'avait pas besoin de cela.

- Non, non... je... balbutia-t-il. Je me souviens l'avoir lu... dans un dossier ou un journal ! Oui un journal qui parlait de l'arrestation du Ripper Redmond qui s'était déroulé peu avant ton anniversaire. J'ai dû faire le calcul sans m'en rendre compte. Désolé.

Spencer se sentait désolé, mais il n'avait pas préciser si c'était pour l'intrusion dans la vie d'Ashley grâce à – ou à cause de – son père, ou si c'était pour lui rappeler justement le souvenir douloureux de celui qui avait fait de sa vie un cauchemar permanent. Reid se posait des questions sur cette affaire, sur la vie de Ashley.

- Puis-je te poser une question ? Tu me dis si cela te dérange, mais je voulais savoir... il passa sa jambe par-dessus l'autre. Comment penses-tu tourner ton texte pour demain ? Vas-tu prendre l'exemple de ton père ou feras-tu plus autre chose. J'imagine que ce n'est pas un tueur dont tu aimerais forcément parler.

Le Docteur Reid connaissait beaucoup de choses sur l'affaire et aurait été capable de disséquer cela à la perfection, mais pour ce qui en était de sa collègue, c'était moins sûr bien que ce soit un moment dont elle devait se souvenir. Il avait été témoin de meurtre lui aussi et avait été enlevé et torturer, il savait la dureté des évènements et le fait de vouloir les occulter.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptySam 16 Avr 2011 - 19:03

Passer son bac à quatorze ans… A cet âge-là, elle était en quatrième, elle, et lui déjà à sa deuxième année d’études universitaires. Elle avait toujours eu de bonnes notes, assez pour être qualifiée d’intelligente, trop peu pour être qualifiée de génie. En étudiant tout le temps, pour elle. Combien de temps Reid avait-il étudié dans sa vie ? Deux heures, maximum ? Deux enfant qui avaient passés leur bac à douze ans. Lui, et qui ? Un autre génie dans ce pays. En entendant sa réponse, elle ne put s’empêcher de le regarder, une lueur d’amusement dans les yeux : oui, c’était une question rhétorique, mais ça pouvait très bien passer comme simple question. Ce qu’il avait fait, d’ailleurs.

- A la base, oui. dit-elle dans un sourire. Mais en attendant, grâce à ça, j’ai appris qu’il y avait un deuxième génie dans ce pays…

Elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille, un sourire toujours sur le visage. C’était toujours comme ça. Elle avait constamment un sourire sur le visage. Pourquoi, elle ne le savait pas elle-même. Soit pour se cacher, soit simplement pour faire croire aux autres qu’elle était joyeuse. Dans les deux cas, c’était mentir. Soit pour faire bonne impression. Mais c’était différent ici, elle souriait sincèrement à son collègue. Celui-ci d’ailleurs avait baissé la tête à sa question. Elle ne put s’empêcher de rigoler légèrement en voyant ses joues prendre une teinte rosées et en l’entendant balbutier. Elle avait visé juste : il avait trouvé sa date de naissance dans un journal sur son père. Et évidemment, il avait fait le calcul. Cette dernière partie ne l’étonnait que légèrement. Faire des calculs, c’était apparemment son truc, mais pourquoi avoir fait ce calcul ? Elle arqua un sourcil, tant qu’il avait toujours la tête baissée et qu’il ne pouvait pas le voir, marquant ainsi son étonnement. Il lui avait dit que c’était par accident. Elle le croyait, mais ça lui semblait étrange. Quand elle lisait la date de naissance de quelqu’un dans le journal, elle ne faisait pas le calcul pour voir combien d’années, de mois et de jours elle avait de différence avec elle. Ceci dit, c’était Reid, et son amour pour les mathématiques.

- Ce n’est pas grave. C’est juste que enfin… C’est étrange, comme ça t’as paru naturel de me dire ça. Je n’ai pas vraiment l’habitude de faire le calcul de la différence d’âge que j’ai avec une personne…

En entendant son autre question, elle se raidit automatiquement et son poing se serra - celui où il n’y avait pas le bout de papier sur lequel était inscrit le numéro de son collègue. Elle détourna par automatisme le regard, et il s’obscurcit légèrement de tristesse, comme toujours quand on parlait de son père, cet être abject qui lui avait coûté tout une année de sa vie. Qui l’avait détruite mentalement, qui l’avait enfermée dans un monde qu’elle ne voulait pas. Quand elle était petite, elle lui trouvait un tas de qualités et maintenant lui en retirait. Elle ne le détestait pas, c’était son père, et il avait toujours été gentil - plus ou moins - avec elle. La surprotégeant, peut-être trop parfois. Elle ne pouvait pas nier qu’il avait été gentil avec elle alors que d’un autre côté, il torturait et tuait d’innocentes jeunes femmes, qui étaient juste au mauvais endroit au mauvais moment. Elle s’appliqua à, à nouveau, regarder Reid mais c’était parce qu’elle se forçait. On pouvait lire dans ses yeux la colère et la tristesse qui se mêlaient ; voilà pourquoi elle ne regardait jamais personne dans les yeux quand elle parlait de son paternel. Un jour, peut-être, elle n’aurait plus de mal à en parler.

- Je ne sais pas… A vrai dire… Je suppose que je suis certainement la mieux placée pour parler de l’enquête, mais, en même temps… Je n’aime pas trop… Aborder le sujet, disons.

Elle avait dit ça d’une voix neutre, comme si elle récitait un texte.

- Je ne sais pas si tu comprends, mais… C’est comme parler de quelqu’un qui est mort - ce qui, soit dit en passant, n‘est pas tout à fait faux comme métaphore vu qu‘il l’est. Tu te rappelles de ce que tu as vécu avec lui, tout ces bons moments, mais en même temps, ça te rappelle qu’il est réellement parti.

Elle avait baissé les yeux, presque honteusement, en disant cela. Comme si c’était de sa faute si son père était ce qu’il était.

- Ça rend la menace réelle…

Oui, ça rendait la menace réelle, c’était ce qui résumait le mieux ce qu’elle ressentait quand elle parlait de son père. Elle n’aimait pas, car ça lui montrait qu’il était bien un tueur.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyDim 17 Avr 2011 - 17:17

Le fait d'avoir posé un question à Reid l'avait fait automatiquement donné une réponse, sans qu'il cherche plus que ça à savoir si l'agent en face de lui désirait réellement une réponse ou bien si elle avait dit ça sans y penser. C'était compter sans Reid qui lâcha qu'il ne connaissait que deux personne dans le cas dont elle faisait état. Oui. Lui et son ami Ethan étaient deux hommes très intelligents. La jolie Ashley lui sourit lorsqu'elle confirma que la question avait été rhétorique. Le docteur pu se sentir bête alors. La jeune femme mentionna le fait qu'il existait un autre génie quelque part dans le pays. Ce qui fit grimacer un peu le jeune homme.

- Oui, il existe bien ce génie. Il aurait pu entrer au FBI mais ne l'a pas fait. Trop de pression dans le métier.

Comme ça, Reid pouvait être l'unique génie et avoir une affaire de compétition en moins avec son ami musicien. Il avait dit qu'il n'était pas entrer au FBI. Il en avait bien passé les portes un matin, tout ça pour en ressortir le soir et ne plus jamais y mettre les pieds. Tout pouvait sembler bizarre à expliquer et Reid ne savait pas trop s'il devait en dire plus ou non.
Il observait les tic de la jeune femme, remarquant une sorte de nervosité dissimulée. Il n'y prêta pas plus attention, estimant qu'il rendait déjà assez de gens mal à l'aise. Spencer expliqua comment il savait leur différence d'âge, se perdant dans des explications plus étranges les unes que les autres. Quel bizarrerie d' n'avoir rien d'autre à faire que de calculer des dates de naissances !! Et bien oui, mais non, comme le pensait Ashley il ne s'agissait pas de cela. Il fallait que Reid lui réponde à cela.

- Oh non ! C'est juste qu'en pensant au fait de se vouvoyer, je me suis rappeler ta date de naissance et j'ai fais le calcul comme ça. Je ne l'avais pas fait avant, pour quelque raison bizarre que ce soit, je te rassure. Les chiffres sont très faciles à manipuler et donc de ce fait, je peux déterminer par combinaisons des écarts ou des similitudes entres les nombres obtenus. J'ai passé un doctorat de mathématique juste à la sortie du lycée.

Oui, le petit génie disait cela comme si ce n'était pas extraordinaire de sortir major de promotion, avec un doctorat en poche à seulement quinze ans l'âge où les enfants se demandent encore ce qu'ils devront choisir comme matières au lycée. L'agent spécial avait du mal à se sentir au-dessus des autres, avec son petit côté autistique. Il se rendait compte qu'il faisait se sentir inférieur les gens de par son intelligence et son éloquence, mais il n'était pas du genre à se rebeller si on lui disait de se taire, comme Hotchner ou Morgan le faisait souvent lorsqu'il partait un peu loin dans ses statistiques.

Reprenant le fils de la discussion, Reid voulut aborder le délicat sujet de Charles Beauchamp, le père de Ashley. Il était un grand tueur en série, assez pour être référencé dans nombre d'ouvrage sur le sujet. C'était une raison de plus pour admirer David Rossi pour lui, le fait qu'il ai arrêté ce meurtrier après tant d'acharnement. Sur une période aussi longue il avait été difficile d'appréhender cet homme. Et le pire dans l'histoire, c'est que la petite blonde avait devait vivre avec ce poids sur la conscience, ne pouvant rien faire. Comme lui devait continuer d'avancer alors qu'il se sentait toujours affreusement coupable pour sa mère, de l'avoir laisser ainsi. Il se rappelait ce jour triste où les hommes avaient emmené Diana à l'hôpital et ses supplications étaient gravées à tout jamais. Il écoutait Ashley, tout en laissant partir son cerveau dans de multiples pensées et lettres envoyées à à sa mère, se faisant du mal en allant la voir aussi souvent qu'il le pouvait, afin de se confesser. Il revint à la réalité lorsque l'étudiante lui dit qu'en parler était comme repenser au fait que son père tait parti à tout jamais.

- Je comprends très bien, oui. C'est toujours dur de se dire que l'on à fait certaines choses et que l'on s'en voudra toute sa vie de ce choix et l'on voudrait ne plus s'en rappeler et faire comme si de rien n'était, mais on ne peut pas car ces gens font partit de nos vies, il serait donc impossible de ne plus en souffrir. Désolé de t'avoir parlé de ça. C'est encore trop récent.

Une dizaine d'années seulement s'était écoulée depuis la cessation des meurtres, un peu moins depuis la mort du criminel. Il savait qu'il n'aurait pas dût en parler, mais encore une fois, son cerveau avait carburé plus vite que son cœur et il avait sortit sa phrase sans penser à mal.

- En tout cas, si tu veux une quelconque aide, je peux t'aider. Ton examen est à 9h00 c'est cela ? On pourrait tenter plusieurs approches techniques si tu le souhaite.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyLun 18 Avr 2011 - 1:33

« Oui, il existe bien ce génie. Il aurait pu entrer au FBI mais ne l'a pas fait. Trop de pression dans le métier. » Ils étaient bien placés pour juger. Elle connaissait beaucoup de gens qui craquaient en entrant au FBI. Toutes les horreurs qui défilaient sous leurs yeux étaient assez dures à supporter. Et elle comprenait parfaitement cela. Elle y était habituée, avec son père, elle. C’était pour ça qu’elle avait tenu le coup pendant tout les tests et en dehors. Même si elle avait choisi une autre vocation, elle aurait quand même eu une vie entourée de tueurs et elle le savait. Sans même elle-même comprendre cette intuition. Son père, certainement. Il formait des policiers ; elle, apprentie profileuse, et son frère, dans la sécurité. Mais il en parlait comme s’il le connaissait bien - cet autre personne aux capacités surdéveloppées. Sa curiosité dévorante avait pris le dessus, et la question passa ses lèvres sans vraiment se rendre compte qu’elle avait pensé à voix haute.

- C’est drôle, tu en parles comme si tu le connaissais.

Il le connaissait sûrement, ceci dit. Même s’il savait beaucoup de choses, comment aurait-il pu savoir qu’il y avait une autre personne aussi intelligente que lui dans le pays ? À des concours ? Elle en doutait. Elle grimaça avec exagération quand il lui dit qu’il avait passé un doctorat à la sortie du lycée. Pour lui, ça semblait couler de source. C’était dingue comme elle pouvait se sentir bête à côté de lui. Comme tout le monde, certainement. Elle aurait voulu dire : oui, j’ai aussi passé un doctorat en mathématiques (en plus, elle qui détestait les mathématiques !) à la sortie du lycée Les doigts dans le nez ! Mais non. Elle détestait se vanter. Ce n’était pas ce qu’il faisait, soit dit en passant. Il n’y avait aucune trace de vantardise dans ses paroles. Il expliquait, juste. Et elle n’avait pas doctorat, en plus. C’était bien moins impressionnant. Elle savait parler quatre langues, c‘était tout ce qui sortait de l‘ordinaire chez elle. Mais c’était à la portée de tous, il fallait juste s’habituer. Elle avait toujours adoré les langues, déjà à l’école et avec des cours du soir, avait pu apprendre autre chose que l’Anglais. Elle ne les parlait pas, malheureusement. Elle ne sortirait pas en plein milieu d’une conversation une phrase en Espagnol pour se la jouer, mais ça lui était utile ici, au FBI, quand ils avaient des textes dans des langues étrangères qui arrivaient. Et ça avait été un plus pour son entrée dans son boulot. La connaissance de plusieurs langues était une « qualité » recherchée par leurs supérieurs.

- Non, sérieusement, mais… Tu as combien de doctorats, en tout ?

Elle sourit, sérieuse et en même temps amusée par cela. C’était incroyable, tout ce qu’il avait en plus qu’elle alors qu’ils avaient deux ans de différence (ou plutôt : un an, six mois et quinze jours). Quand il lui répondit pour son père, elle s’étonna : elle avait la terrible impression qu’il connaissait le sujet. Il avait mis des mots sur ce qu’elle se contentait d’expliquer avec des balbutiements, comme ça. D’accord, il avait un QI de 187, d’accord il savait certainement le dictionnaire par cœur, d’accord il avait déjà lu des tonnes de livre sur la psychologie mais pour elle c’était clair comme du Crystal ; il savait de quoi il parlait en connaissance de cause. Et il ne venait pas de réciter une synthèse de tout ce qu’il avait lu dessus. Ce qui l’avait titillée lui revint en mémoire : sa mère. C’était une tueuse, elle aussi ? Mais qui était-ce, réellement ? Envoyant ses cheveux blonds dans son dos d’un geste de la main, elle le regarda un instant. Avant qu’il ne lui réponde, il avait paru dans ses pensées. Soit trop compliquées pour elle, soit sur ce sujet-là. Elle attrapa à nouveau son collier ce qui prouvait qu’elle réfléchissait ou qu’elle était gênée. Là, c’était plus réfléchir. Son cerveau carburait à cent à l’heure.

- Personne n’a jamais su mettre des mots sur ce que je balbutiais, mis à part toi maintenant, commença-t-elle, essayant de capter son attention en le regardant dans les yeux. Tu sais ce que je ressens. Tu ne l’as pas lu quelque part… Je me trompe ?

C’était peut-être exagéré de sa part, mais si elle pouvait l’aider, d’une manière ou d’une autre, elle le ferait.

- Tu as certainement raison : c’est encore trop récent.

Un sourire maladroit prit place sur son visage et elle acquiesça à ce qu’il lui dit. C’était adorable de sa part de se proposer ainsi pour elle.

- Merci, c’est vraiment gentil à toi. Oui, l’examen est à neuf heures, et oui, je veux bien de ton aide. Si je ne t’ennuie pas.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyJeu 28 Avr 2011 - 18:17

Le jeune Profiler parlait de son ami, sans plus évoquer que cela s'il le connaissait ou non. En réalité, depuis leur dernière enquête menée dans le coin où il avait habité – peut-être avait-il déménagé ! - il n'avait pas eut de nouvelles d'Ethan. Mais la jeune femme sembla comprendre de son plein chef que Reid et ce jeune autre génie avaient un lien.

- Oh ! Oui, Ethan est un de mes amis. Nous nous sommes connu sur les bancs de la fac. On était toujours en compétition dans tous les domaines. Il n'a pas passé les test pour entrer au FBI, cependant.

Il aurait voulu dire que c'était dommage, mais était-il seulement « triste » que son ami ait choisit une autre vocation, ou bien était-il ravi pour lui, tout en étant le plus intelligent de la bande. Il n'avait même jamais présenté Ethan à ses collègues, leur en ayant pourtant parlé. Non, décidément, il n'avait pas envie d'une compétition pour savoir lequel d'entre eux résoudrait le plus d'enquête et le plus rapidement possible. Être la bête curieuse, c'était pour lui. Ils avaient les mêmes diplômes des mêmes universités, avaient passé les mêmes concours, du premier jusqu'au dernier obtenu. Une franche camaraderie malgré la petite frustration envers le point en trop dans le QI de son ami...
Et en parlant de ça ! Ashley, complètement estomaquée par son collègue, lui demanda combien de doctorats il avait. La question le fit sourire, et rougir un peu.

- J'ai cinq doctorats actuellement : mathématiques donc, chimie, ingénierie, psychologie et sociologie. Et je suis en train d'étudier pour passer un autre diplôme en droit.

Il ne s'arrêtait jamais. Il aimait se perfectionner dans les domaines qui touchaient à son métier ou qui pouvait lui servir dans sa vie privé, comme la psychologie pour sa mère.

Ashley et Spencer changèrent de sujets, parlant du père de la blonde. Il savait qu'il avait été un peu trop dans le personnel, mais il s'excusa, sachant parfaitement ce qu'il fallait dire, comme il l'avait vécu lui-même. Ce qui intrigua la jeune femme qui parvint à lui demander d'une manière détournée, s'il connaissait cette situation.

- Euh je.. son regard croisa celui de l'agent Seaver, mais il ne pouvait soutenir son regard, baissant les yeux dans le vague, trop honteux. Non, ce n'est pas quelque chose que j'ai lu... Ce serait plus du vécu...

Il n'en dit pas plus. Pour une fois, Reid avait fait une phrase courte. Certainement la plus courte de son existence d'ailleurs. Il attendit un instant avant d'oser relever les yeux vers sa collègue, pas très assuré d'un coup. Il aimait sa mère, il n'avait aucunement honte de ce qu'elle était. Il s'en voulait à lui-même de ne pas avoir pu gérer jusqu'au bout cette situation.

Comme pour détendre l'atmosphère ensuite, Spencer se proposa pour aider la jeune femme à réviser son examen. Il avait plusieurs techniques pour cela, qu'elles soient auditives que visuelles, bien que lui préfère la méthode visuelle du fait de ses larges capacités. Mais il aimait bien Ashley, et il pensait qu'elle était un atout pour l'équipe. Alors autant faire en sorte qu'elle reste avec eux.

- Oh non, ne t'en fais pas. Je n'ai rien de vraiment prévu ce soir, ça pourrait être ne bonne distraction !

Oui, oui. Le travail était un amusement pour Reid, il fallait avouer qu'il était un peu fou de se distraire de la sorte, mais qui l'en blâmerait !? Seul dans son loft, célibataire et sans animaux. Il ne pouvait même pas appeler ses parents et était trop bien poli pour déranger ses amis et collègues du BAU. Il apprendrait à connaître Ashley, par ce biais.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptySam 30 Avr 2011 - 12:51

Elle sourit à la réponse de son collègue ; effectivement, elle avait vu juste, ils se connaissaient. Et pas qu’un peu même ! Il lui avoua que c’était son ami et qu’ils étaient toujours en compétition. Ce à quoi elle répondit par un léger rire cristallin. Elle imaginait amplement ce que ça devait être deux génies en compétition. Elle n’aurait pas compris un mot de se qu’ils se disaient, sans doute. Mais pour eux, ce serait plus que normal. Elle savait bien ce que c’était. À l’université, elle avait évidemment connu des génies. Qui n’arrivaient pas à la cheville du jeune homme mais qui la dépassaient de loin. Elle essayait parfois de comprendre se qu’ils se disaient, mais il lui semblait que c’était une sorte de message codé. Enfin pour elle. Ils parlaient de formules de mathématiques digne des gens qui avaient dans leur choix d’option huit heures de mathématiques par semaine. Autrement dit, pas elle. Pas qu’elle n’aimait pas ça (enfin, quand même), mais plutôt qu’elle ne comprenait strictement rien. Et elle en faisait, des efforts ! Ça allait même jusqu’à ce qu’elle passe la nuit à étudier pour un contrôle du lendemain. Mais elle s’en sortait bien dans cette matière grâce à ça. Si elle avait fait comme tout ceux de sa classe à flâner au lieu d’étudier, elle aurait été, avec 99,9% de chance, en échec.

- Ah… Vous auriez fait une terrible équipe, au sein du BAU. On serait tous au chômage, dit-elle en rigolant légèrement. Tu sais ce qu’il fait, maintenant ?

Elle sourit et en lui demandant combien de doctorat il avait, il rougit et sourit. Même si c’était un détail insignifiant, elle le remarqua en premier. Ça le changeait complètement d’avoir les pommettes rouges et un léger sourire sur les visage. Il semblait beaucoup plus… Enfin ça lui montrait combien il pouvait être charmant, même mignon. Elle aussi aurait pu rougir en pensant cela. Elle était en train de se dire qu’un de ses collègues était mignon. Gardant ses réflexions pour elle - réflexions bien puériles, soit dit en passant -, et écarquilla les yeux en l’entendant citer toutes les matières dans lesquelles il excellait. Franchement ! C’était à vous dégoûter à vie. Quand vous arrivez, après huit ans d’études, au BAU, et que vous croisez Spencer Reid. Qui vous citait tous ses doctorats. Elle en était sûre ; s’il lui donnait un coup de main pour l’examen de demain, elle allait tout casser. Encore faudrait-il qu’il accepte !

- Oh. Comment fais-tu pour avoir tout ça en étant ici aussi tard que moi ?

Elle lui lança un regard peiné mais amusé, accompagné d’un sourire. L’atmosphère changea complètement quand ils abordèrent quelque chose de plus personnel : leurs parents. Lui comme elle semblaient cassés et en retrait quand ils devaient parler de ça. Ça la rassura étrangement : elle n’était pas la seule sur terre à avoir du mal à parler de ses géniteurs. Il bafouilla quelques mots. C’était la première fois depuis qu’elle le connaissait qu’il parlait si peu de temps. Elle se demanda si elle avait abordé un point sensible. En vue de sa réaction, oui. Lui baissa les yeux, elle regarda le plafond, s’en voulant de l’avoir mis mal à l’aise. Elle remarqua que ni l’un ni l’autre ne savait soutenir le regard de la personne en face, et elle finit par tout simplement, et maladroitement, poser sa main sur la sienne. Geste qui lui fit monter le rouge aux joues, mais vu que son collègue avait la tête baissée, il n’aurait pas pu le voir (et heureusement !). Ils restèrent ainsi quelques secondes, et elle en profita pour glisser :

- Désolée… Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise… Je voulais… Enfin juste essayer de… Je ne sais pas, en fait.

Cette simple phrase lui avait permis de garder sa main sur la sienne quelques secondes en plus, avant qu’elle ne la retire rapidement, la reposant sur son genou. Elle se sentait terriblement bête, maintenant. Elle avait réussit à mettre le seul collègue qu’elle connaissait mal à l’aise, et s’était permis une proximité rare chez elle. Elle n’aimait pas prendre les gens dans ses bras et les couvrir de baisers : sauf pour les consoler ou les rassurer. Enfin, ici, ça avait encore était modéré. Elle s’en félicitait à moitié. Mais il changea vite de sujet en parlant de l’aide qu’il lui proposait. Elle sourit. Une distraction ? Devoir aider une stagiaire toute une soirée ? Enfin, elle n’essaya pas de comprendre ce qui lui passait par la tête à ce moment-là. Mais évidemment, ne put s’empêcher de lancer :

- Tu trouves ça distrayant d’être coincé avec une nouvelle, sur son lieu de travail, pour l’aider à réviser ses tests du lendemain ?

Elle plaisantait, bien sûr. Elle lui était extrêmement reconnaissante de tout ce qu’il faisait pour elle. Alors qu’ils ne se connaissaient pas plus que ça. Remettant une de ses mèches blondes derrière son oreille, elle ajouta :

- Merci… C’est gentil de ta part. Jusque qu'elle heure est ouvert le bureau ?

Restait maintenant à voir si elle comprennait ses techniques de travail ; il ne fallait pas oublier que c'était un génie, et elle, c'était le contraire.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyLun 16 Mai 2011 - 16:58

La jolie Ashley semblait intéressée par Ethan, mais qui ne le serait pas, à s'imagine les deux génies en compétition, se lançant des regards durant les examens afin de savoir lequel terminerait le plus vite, souriant victorieusement lorsqu'il gagnait. Spencer était peut-être timide, mais il avait quelques rares bon amis avec qui il parlait. Et avec Ethan, bien que ce ne soit jamais de grandes confidences, il se sentait dans son monde, avec quelqu'un qui le comprenait et vivait la même chose que lui, les mêmes regards, mais moins prononcés car le second homme faisait de la musique. D'ailleurs, le question de sa carrière semblait titiller la blonde.

- Il est musicien de jazz. Un très bon, sachant jouer tout ce qui se fait de tête. Il connaît beaucoup de partitions et sait les décrypter, c'est impressionnant bien que ce ne soit en réalité qu'une suite logique de mathématiques.

Oui, les mathématiques faisaient parties intégrante de tout ce qui se faisait sur Terre. Reid n'avait nullement besoin d'envier le jeune Ethan. En effet, lors d'un enquête où il avait réussit à communiquer avec un jeune autiste par le biais du piano, il s'en était acheté un d'occasion et avait apprit en deux nuits. Deux car la première, il avait eut du mal à brancher l'instrument et n'avait pu jouer que le lendemain.

Le beau Docteur continua d'impressionner la jeune aspirant Profiler par son intelligence, lui citant sans aucun sentiment de supériorité tous les diplômes qu'il avait. Trop pour un être normalement constitué. Il parlait toujours de ça comme l'on dirait nous que l'on a les DVD de telle ou telle série que l'on aime, plein de passion et des étoiles dans les yeux presque tant il aimé ça. Jamais on ne sentait de frime dans sa voix, Reid était bien loin d'être quelqu'un à se venter. Il expliqué juste pour se justifier d'être ici que pour réellement rabaisser les autres. Il n'abusais jamais de ce QI extraordinaire. Et il avait toujours le temps de tout faire, se maintenant réveillé par la caféine depuis qu'il était majeur.

- Il faut de la volonté pour commencer, ainsi que du temps, de l'organisation et, je ne te le cacherais pas, une bonne cafetière pour s'habituer à ce rythme.

Beaucoup, beaucoup de café oui ! Le jeune homme était en effet habitué et le café était plus devenu une habitude presque comme une drogue, plutôt qu'un stimuli pour le booster, dût à une grande consommation sur les bancs de la fac, malgré ses treize ans qu'il avait lorsqu'il avait commencé les choses sérieuses.

Pour continuer dans leurs échanges et les cours, Spencer avait évoqué le père de la jolie blondinette, ce qui avait ramener beaucoup de souvenirs douloureux en mémoire, pour elle comme pour lui. Les deux jeunes gens avaient tout deux des familles déchirées par un événement tragique. Pour Ashley c'était d'apprendre au grand jour les meurtres de Charles Beauchamps, pour le grand gaillard, c'était d'avoir perdu le sien de père, élevant sa mère pour finalement la placer en institut, se laissant brisé par l'image de la si gentille Diana hurlant et suppliant pour rester auprès de son bébé. Il avait vécu une expérience similaire au niveau répercutions sentimentales que Ashley, sauf que lui, très peu de gens le savait et s'ils n'avait pas enquêter sur un tueur qu'elle avait connut à l'hôpital, peut-être jamais ses collègues de toujours n'auraient apprit la maladie mental de Diana Reid. La blonde assise près de lui posa sa main fraîche sur la sienne et le regard du Profiler alla fixer ce geste, ne sachant pas quoi faire. La seule personne qui avait ce genre d'attention à son égard était J.J. et encore, il avait fallut longtemps avant qu'elle ne se sente assez proche de lui. Mais il ne dit rien, trouvant quelque chose en Ashley de réconfortant, comme son amie et collègue d'en temps.

- Ne t'en fais pas. Ce rappeler certaines choses douloureuses font partie de notre bonheur parfois, aussi dures qu'elles soient, elles font de nous ce que nous sommes et pourquoi nous faisons ce métier, pas vrai ?

Dit-il en souriant à la jeune femme qui avait retiré sa main plus vite que son ombre, les yeux rivé sur ses lèvres plutôt que ses yeux évitant encore le contact de crainte de rougir. Même si c'était très difficile pour lui de parler de sa mère, de ce qu'il lui avait fait s'il puis dire. Mais il ne voulait pas y penser, c'est pour cela qu'il revint bien vite au sujet des examens de la belle agent. Il avait bien envie de l'aider et ça occuperait sa soirée, le « distrayant ». oui, pour spencer Reid, le grand génie reconnu du FBI, réviser et apprendre tout un tas de choses c'était s'amuser. Principalement parce qu'il avait toute sorte de moyens mnémotechniques qu'il avait lui-même inventé en se basant sur ce qu'il savait et avait vu et lu dans son enfance. Comme il s'y attendait, l'agent Seaver lui fit gentiment remarquer qu'il n'y avait pas de quoi s'en réjouir d'être coincé là à potasser avec elle.

- Mais oui, moi je trouve cela très enrichissant, ça permet d'en apprendre beaucoup ! Sur les matières étudiées comme sur les gens.

Sous-entendait-il que comme ça, il apprendrait à connaître Ashley ? Il n'en savait rien, mais il n'avait rien contre, à son grand étonnement. Mais il n'était pas prêt à se livrer pour autant, non. La belle le remercia et il lui sourit gracieusement, presque à l'aise. Elle lui demanda à quelle heure le bureau fermait. Spencer n'avait pas fait attention à ce détail en effet.

- Oh oui. Je n'avais pas penser à l'heure... Et bien, je pense que nous avons du temps encore. Mais si tu veux, j'ai quelques ouvrages qui pourraient t'aider chez moi. on.. on pourrait peut-être y aller, ce serait plus pratique. Beaucoup de choses essentielles sont sur lignés dans mes livres et quelques corrections aussi, car les auteurs ont fait des fautes, notamment dans la réédition d'une encyclopédie sur les incendiaires.

Et oui, spencer corrigeait même les livres écrit par d'autres. Les seul ouvrages qu'il avait et considérait comme de précieuses reliques étaient les livres de David Rossi, qu'il admirait beaucoup et dont il avait toutes les œuvres. Il y avait de tout chez lui, surtout des livres oui, sur tous les sujets que l'on pouvait trouver : maladies mentales, criminologie, psychologie, mathématiques, théâtre, fiction, tout !

- Et, si tu as aussi faim que moi, l'on peut trouver quelque chose de consistant. L'avion a été vraiment long pour revenir.

Tu m'étonnes ! C'est comme ça que le Docteur faisait. Il n'avait nullement l'intention d'un quelconque plan étrange, il invitait tout simplement la jeune femme à réviser comme deux personnes s'aidant, aucune arrière pensée, jamais. Il se contentait d'être lui-même, et si elle acceptait son offre, elle serait l'une des rares personnes à pénétrer dans son antre.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyJeu 19 Mai 2011 - 0:08

Un musicien de jazz ? La jeune femme blonde s’attendait à tout, sauf à ça. C’était sûr qu’entre de brillantes études au FBI et le musicien, il y avait un monde. Elle ne critiquait pas, bien loin de là ! Elle adorait elle aussi la musique. Mais n’en ferait jamais son métier en fait. Bien sûr elle aimait jouer du piano, mais non, elle pouvait pas. C’était ainsi. C’était comme si on demandait à un boucher de devenir ingénieur, cela ne semblait pas dans ses moyens. Elle ne put quand même pas s’empêcher de remarquer la grande différence. Il aurait pu faire ce qu’il voulait s’il était aussi intelligent que Reid et il s’était tourné vers la musique. Elle savait que beaucoup de gens craquaient au début du stage à l’Académie. Elle pourtant, ça lui paraissait presque simple. Presque. Parce qu’à vrai dire, si ça lui paraissait si « facile » c’était parce qu’elle passait ses journées entières à étudier, et avait même commencé à ses ronger les ongles. Ah ! Ses si beaux ongles ! Sa mère l’aurait frappée. Elle ne faisait ça que quand elle était sur les nerfs et effectivement, en ce moment, elle l’était. Mais quelque chose attira son attention dans les dires de son collègue. Il avait dit que la musique était une suite logique de mathématiques. Elle fronça les sourcils. Avait-elle l’impression de faire des mathématiques quand elle jouait de la musique ? Pas vraiment, mais comme lui avait dit son professeur quand elle avait quinze ans, « Les mathématiques nous entourent, ils sont partout. ». Sauf qu’elle n’avait pas voulu voir le monde comme ça, elle détestait cette matière. Avez-vous déjà osé dire à un végétarien que la viande nous entourait ?

- Un musicien ? C’est radicalement différent du FBI en effet. Mais je ne doute pas qu’il doit être le meilleur dans son domaine. Je parie qu’il lui a fallu à peine une journée pour apprendre le solfège.

Elle sourit légèrement et la conversation, de fil en aiguille, avait, elle ne sait plus comment, débouché sur tout les diplômes de Spencer. Il pourrait écrire un livre avec tout ce qu’il avait. Elle avait plaisanté, lui demandant comment est-ce qu’il faisait pour avoir tout ça en restant aussi tard qu’elle. Mais c’était vrai, pour tout dire. Quand elle le voyait partir, elle se disait qu’il serait peut-être temps qu’elle fasse de même. C’était une sorte d’alarme. Bon elle ne disait pas, parfois il partait tôt ou elle aussi (même si ça c’était très rare). Mais dans ce qu’il lui avait répondu, ce qui la réjouissait était le mot « cafetière ». Ah ! Café ! Boisson divine ! À vrai dire, c’était son carburant. Elle en buvait tout le temps. Et ce depuis qu’elle était toute petite. C’était mauvais pour la santé. Et elle le savait. Mais c’était plus fort qu’elle. Oh, oui, nombreux étaient les amis qui s’étaient amusés à la priver de café pendant une journée et nombreux étaient les amis qui avaient eu le malheur de voir Ashley version mauvaise humeur et ronchonne. Elle traînait des pieds, était irritable et était fatiguée en plus de tout ça.

- Je ne suis plus la seule à me droguer au café ? souffla-t-elle dans un sourire.

Elle plaisantait bien sûr, tous en buvaient et d’ailleurs c’était ce qu’elle avait remarqué dès son premier jour. Quand elle travaillait à Washington, personne. Ils buvaient de l’eau et c’était la seule avec Natasha à se servir à la cafetière. La conversation changea à nouveau mais sur un sujet qu’elle n’aimait pas, ses parents. Enfin elle adorait sa mère. C’était son père. Elle détestait parler de lui dans le sens où elle revoyait tout les bons moments qu’elle avait passé avec Charles. Aurait-elle été plus heureuse s’il lui avait dit la vérité de ce qu’il était déjà à ce moment-là ? Elle savait que non, mais lui en voulait. Il aurait au moins eu le mérite d’être franc avec elle. Elle repensait à cette fois où elle avait organisé une mini pièce de théâtre pour lui ou la fois où elle lui avait fait un gâteau pour quand il rentrerait. Enfin ça devait être un gâteau à la base et ça avait fini en crêpes. Elle n’était, et n’est toujours pas, douée pour la cuisine. Oui bien sûr elle savait préparer des pâtes, de la soupe ou encore de la salade, mais ne saurait jamais commencer à faire du poulet à l’aigre doux, ce qui n’était pas si compliqué en fait. Elle faisait des tas d’efforts pour faire de bons menus, mais n’y arrivait pas. Mais l’intention y était. Et si le sujet semblait la toucher plus qu’elle ne voulait le montrer, son ami aussi. Elle n’insista pas. Si elle avait appris une chose, c’était de ne pas pousser les gens à dire ce qui n’allait pas, sauf exceptions. Tout ce qu’elle fit fut poser sa main sur celle de son collègue et la retirer aussitôt dans un geste qu’elle voulait réconfortant. Elle n’était pas douée pour la cuisine et pour les gestes affectueux. Elle ne savait pas si c’était mal ou bien de faire cela, mais le fond de sa pensée était ce qu’il y a de plus sympathique, et d’amical. Elle n’aimait pas voir les gens être malheureux, encore moins quelqu’un comme lui qui était extrêmement gentil. L’ébauche d’un sourire se profila sur son visage à la remarque de Reid.

- C’est certain. Je crois que si mon père n’était pas un… n’était pas ce qu’il était, je ne serais pas ici.

Devait-elle se réjouir de ce qu’il était parce qu’il l’avait poussée dans sa vocation ou en pleurer ? Elle n’en savait trop rien et se contenta juste de laisser les souvenirs la prendre à la gorge comme toujours. Pour alléger le tout, il avait proposé son aide en disant que cela pourrait être une bonne distraction et elle avait répliqué gentiment que ça n’avait rien de drôle de rester travailler ici avec elle. Elle ne voulait pas l’embêter et l’avoir collée aux baskets. Surtout que quand elle étudiait, elle était tout de suite moins ouverte que dans une conversation. Elle était concentrée et ça, ah ! c’était pire que de la priver de café. Il dit que ça permettait d’en apprendre beaucoup sur la matière comme sur les gens. Ce qui fit apparaître un sourire sur son visage. Elle voulait aussi en apprendre sur lui, car elle était sûre et certaine que sous l’image de génie qu’il laissait apparaître ici, il y avait quelqu’un d’autre. En fait c’est-ce qu’elle avait décelé dans son comportement. Il était attachant.

- Ne te souviens-tu pas de toutes les matières que tu as étudiées ?

Une légère blague ainsi parce qu’en plus, cela était vrai. Il avait une mémoire eidétique ce qui devait aider. Elle se demanda soudain si quand il sera vieux, vers septante ou quatre-vingt ans, il se souviendra encore de ce qu’il avait étudié ici. Ce ne serait pas impossible. Et elle lui avait demandé à quelle heure fermait le bureau. Quand elle avait dit cela, elle avait pensé à plutôt le laisser en paix ou aller chez elle, mais c’est lui qui se proposa. Il lui dit qu’il avait plusieurs livres intéressants et qu’il en avait corrigés certains, même. Elle rigola quand il dit ça. Il ne se contentait pas de lire, il corrigeait ! Étrangement, elle trouvait que c’était tout à fait son genre de faire cela. Puis il ajouta que si elle avait aussi faim que lui, ils pourraient aussi chercher quelque chose à se mettre sous la dent. Elle allait répliquer qu’elle n’avait pas si faim parce qu’en fait, perdue dans ses sourires et sa conversation, elle n’y pensait pas. Mais elle n’avait pas mangé de la journée et quand elle se concentrait là-dessus, elle sentait qu’elle était affamée. Elle était vraiment stupide. Elle oubliait même de se nourrir. Elle s’humecta les lèvres avant de dire :

- Je n’ai rien mangé de la journée, à vrai dire.

Cette simple phrase devait résumer son état. Elle sourit, se demandant un instant à quoi pouvait ressembler la maison de Reid. Ça devait être mieux que la bibliothèque. Mais en bien mieux, vu que tout était corrigé et qu’il était la source la plus fiable qu’elle connaissait.

- Ce serait avec plaisir, dit-elle.

À vrai dire maintenant, elle était particulièrement curieuse et euphorique à cette idée. Oui, elle était curieuse et elle l’assumait. Même si elle ne le disait jamais à voix haute.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyDim 17 Juil 2011 - 15:02

- Oui, Ethan est musicien. Nous avons chacun notre domaine comme cela. Il est excellent même s'il aurait pu faire une grande carrière au sein du FBI. répondit-il. Il me semble qu'il n'as pas passé plus d'une heure à étudier cela. J'en ai fait de même il y a quelques temps, c'est très facile une fois que l'on comprend le fonctionnement de la logique mathématique.

Il avait un doctorat en mathématiques, il était préférable qu'il s'y connaisse un minimum en effet. Pour lui, il n'avait pas « apprit le piano » non, lui avait seulement résolut une équation se traduisant par des sons, voilà tout.
Continuant de parler, pas plus mal à l'aise que cela, la conversation déboucha sur les diplômes de Spencer. Il lui révéla le nombre de doctorats qu'il avait en poche, sans avoir l'air de se venter. Il ne faisait que répondre aux questions qu'on lui posait. Parfois, il pouvait passer pour quelqu'un se croyant supérieur, mais si l'on tentait de lui adresser la parole comme ça, on se rendait vite compte que le jeune homme était bien trop timide pour se pavaner. Révélant le secret de la cafetière divine à Ashley, celle-ci fit la remarque comme quoi elle n'était pas la seule droguée à la caféine. Cela fit sourire Reid.

- Et bien, il faut croire que non. Nombre d'agents boivent du café, mais très peu à haute dose. Je passe parfois du temps près de la machine, je sais ce que je dis. Et c'est vrai que j'ai noté que tu t'y rendait souvent.

Non pas qu'il l'observait tout le temps, il aimait juste avoir l'œil sur tout et n'importe quoi, du plus insignifiant détail à la chose la plus importante. Ashley, au même titre que Tahanie, une collègue, buvait beaucoup de café. Cela pouvait ressembler à une compétition afin de savoir lequel ingurgiterait le plus de ce liquide avant la fin de la journée. Spencer aimait bien l'idée de partager quelque chose avec elle, bien que restant sur la défensive par certains moments.
Par la suite, ils en vinrent presque naturellement à parler du père d'Ashley, le célèbre Redmond Ripper. Cela devait être difficile d'en parler pour elle, tout comme Spencer ne parlait jamais de sa mère internée. Ce n'était peut-être pas de la honte, mais plutôt une douleur que l'on ne pouvait exprimée autrement que par le silence. Reid ne répondit rien, ne sachant s'il fallait dire qu'il serait mieux quelle ne soit pas là, à étudier les criminels à cause de son père, ou bien s'il préférait la voir là, avec une vie torturée.. Ni l'un ni l'autre de ces réponses ne convenait dans la conversation. Aussi, il garda le silence, laissant le dialogue passer à autre chose, revenant au sujet premier de leur rencontre, les révisions de la jolie blonde. Il la trouvait charmante, oui, mais ne l'avouerait jamais à quiconque de peur de passer pour un idiot inexpérimenté. Il ne parlait jamais de femmes, mêmes avec Derek Morgan qui pourtant l'avait sans arrêt taquiné sur la jeune starlette qu'il avait protégé et avait finit par embrasser. Mais autrement, Spencer était bien trop dans son travail pour penser à une autre femme que sa mère, à qui il écrivait tous les jours.

- Oh si, je me souviens de tout, je pourrais te citer les questions sans problèmes, mais cela ne t'aiderait sans doute pas, étant donné que le bureau les changent tous les ans. Quoique, j'ai pu noté certains cas qui revenaient tous les trois ans...

Partant dans ses pensées que lui seul pouvait comprendre, cela fit rire Ashley. Encore plus lorsque le génie l'invita à poursuivre leur entretien chez lui, autour d'un dîner pourquoi pas. En plus, la jolie agent lui avoua ne pas avoir manger. Il en fut peiné.

- Le café n'a pas assez de nutriments pour nourrir le monde, autrement, j'imagine la pénurie. Mais nous pouvons prendre quelque chose, ce que tu veux, il faut que tu mange quelque chose.

Bien que la voyant parfaitement tenir debout, il préférait la savoir en bonne forme. Lui aussi durant ses études avait sauté quelques repas, mais ce n'était pas à cause du stress. Oh non, il n'avait jamais été paniqué pour cela. Mais il était parfois tellement obnubilé par ses lectures, cherchant un sens caché parfois, qu'il pouvait en oublier le reste.
Ashley accepta son invitation et Spencer lui sourit. Il invitait rarement les gens chez lui. Il n'y avait rien de spécial après tout ! Tout était sobre et discret, à son image, la seule chose se démarquant étant le nombre d'ouvrages sur ses étagères et sa collection de DVD sur les sujets intéressants, des conférences enregistrées aux épisode de Star Trek, tout était soigneusement classé et rangé par ordre alphabétique, voir chronologique, car Reid préférait ce système mathématique de classement pour s'y retrouver. Il ne faisait rien comme les autres mais lui s'y retrouvait dans son petit loft.

- Et bien... allons-y alors. dit-il en lui faisant un signe en direction de ses affaires.

Il alla ranger ses affaires, tout comme l'agent Seaver et ils entreprirent de partir.

- qu'est-ce que tu voudrais manger ? Chinois, indien, mexicain, américain ?
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyLun 18 Juil 2011 - 17:40

Que c’était frustrant de parler avec Reid ! Une heure pour apprendre le solfège alors que normalement, il y a quatre ans de formation, un an de qualification, et seulement à la fin de cette dernière au pouvait avoir un diplôme disant qu’on connaissait la musique. Puis si on voulait vraiment tout faire, il y avait trois ans de transition, et on recevait un autre diplôme, et on pouvait seulement aller au conservatoire. Comment le savait-elle ? Mais c’était une musicienne ! Même si elle ne prenait pas des cours de solfège, elle le savait. Tout comme elle savait les études pour un instrument différaient de celles de la musique. Elles étaient plus longues, coupées elles aussi en deux parties, mais pas de la même manière. Oui, elle pourrait écrire une thèse là-dessus, tellement elle connaissait cela sur le bout des doigts. Mais la deuxième partie de la phrase de son ami retint son attention ; il en avait fait de même. Et s’il connaissait la musique lui aussi ? Un point en commun ? Autre que le café ! Inclinant légèrement la tête sur le côté, un sourire sur les lèvres, elle fini par dire :

- Tu connais le solfège ? Tu fais de la musique ?

À cette phrase, une sorte d’étincelle semblait s’être allumée dans ses yeux de métal, comme toujours quand elle parlait d’un sujet qu’elle appréciait. Parlant d’études, ils en arrivèrent aux diplômes de Reid, et il lui avait révélé son secret : le café. Et là, Ashley avait presque sauté de joie. Bien qu’elle ne l’avait pas montré, ça avait fait sourire son collègue qui lui avait répondu que peu d’entre eux en buvaient énormément, sauf elle évidemment. Voilà sa réputation, donc, aux yeux du génie ? Son regard ne put s’empêcher de se poser sur la cafetière et elle grimaça. Bon évidemment, c’était difficile de ne pas remarquer ses allers-retours de sa cafetière bénie à son bureau, et ça devait être encore plus difficile pour lui, qui remarquait tout, un peu comme le Père Noël. Bon d’accord, il n’avait rien du Père Noël, mais elle voulait dire… Enfin on disait souvent aux enfants : « Soyez sages, le Père Noël voit tout, tout le temps ! », donc… Mais elle allait baisser les bras et dire : « Bon j’avoue, je bois trop de café. », quand elle remarqua qu’il avait dit qu’il passait aussi du temps près de la cafetière. Et à moins que ce soit pour admirer la vue, lui aussi buvait beaucoup de café. Ceci dit, s’il carburait à cela en étant jeune, on ne se défaisait pas si facilement des habitudes.

- Tu bois encore beaucoup de café, alors ?

Sourire sur les lèvres, il boucla la boucle sur leurs parents respectifs qui n’était un sujet très joyeux, et elle lui en était reconnaissante, bien que ne sachant toujours pas de quoi souffrait sa mère. Il le lui dirait quand il voudrait, non ? Elle n’allait pas l’attacher par les pouces et le chatouiller avec une plume pour qu’il avoue, non plus. Bien que l’idée de torture lui plaisait. En tout cas, s’il n’était pas au courant, elle n’aurait pas aimé qu’il essaie de lui faire cracher le morceau concernant son père, donc elle ne lui ferait pas ce qu’elle n’aurait pas envie qu’on lui fasse. Le bref silence qui s’ensuivit disparu quand ils reparlèrent études (leurs sujets ne parlaient que de ça, mais dans différents domaines, en fait). Mais, c’était ses études, et son test de demain. Il lui dit qu’il pourrait lui citer toutes les questions, mais effectivement comme il l’avait souligné, ça ne l’aiderait pas, car elle se doutait qu’ils changeaient quand même, car certainement beaucoup d’apprentis avaient eu la brillante idée de demander à un diplômé et pouvoir tricher. Oui bien sûr elle, son idée n’était pas de tricher, mais de s’en sortir avec ses satanés livres de tueurs. Il lui dit que quand même, parfois, une question revenait tous les trois ans, ce qui lui fit arquer un sourcil en le regardant. Comment pouvait-il le savoir ? Peut-être qu’il allait surveiller les examens, ou les lire ensuite, elle n’en savait, mais ne lui posa pas la question. Laissant l’interrogation planer, simplement. C’était un génie donc bon, il devait être sûr de ce qu’il disait - là n’était pas la question, la question était : comment ? -. Il sembla un peu peiné quand elle lui dit qu’elle n’avait pas mangé, ce qui la fit sourire légèrement. Il s’inquiétait beaucoup des autres, apparemment. Il dit que le café ne nourrissait pas, et quand il prononça le mot pénurie, elle prit un air affolé, avant de dire :

- Quelle horreur, une pénurie de café !

Redevenant sérieuse, elle acquiesça quand il dit qu’il fallait qu’elle mange. Ceci dit, s’il ne l’avait pas invité, elle se serait sans doute contentée d’une tartine avant d’aller au lit, mais elle se doutait qu’il ne la laisserait jamais partir sans qu’elle ait mangé. C’est ainsi qu’il se leva, lui disant qu’ils allaient y aller, et lui rangea ses affaires, tandis qu’elle allait vers son bureau faire de même. Elle n’avait pas grand-chose à ranger. Elle ferma ses dossiers qu’elle laissa de côté sur son bureau, attrapa ses livres sur les tueurs qu’elle mit dans son sac, la bouteille d’eau encore fermée qu’elle avait prise en se disant qu’elle n’aurait pas le temps d’aller chercher du café sur la journée, et en profita pour attraper un élastique à cheveux au fond de son sac pour attacher sa tignasse blonde en une queue haute. Elle allait les attacher quand elle se rendit compte qu’elle tenait toujours le papier avec son numéro dans la main. Elle mit celui-ci dans la poche arrière de son jeans avant de relever enfin ses cheveux. Jetant son sac sur son épaule, elle revint vers le bureau de Spencer et ils quittèrent enfin les bureaux. C’est comme ça qu’il lui demanda ce qu’elle voulait manger, et qu’elle se rendit compte qu’elle était quand même assez petite par rapport à lui. C’était insignifiant comme détail, d’accord, mais c’était ce qu’elle remarquait généralement. En profitant pour faire une légère blague, elle dit :

- Roumain…

Elle doutait qu’on puisse manger roumain aux USA, encore moins à Quantico, et puis, elle ne savait pas rien de la nourriture roumaine. Bon évidemment, elle se doutait qu’il allait le prendre au premier degré et ajouta :

- Je rigole, chinois. Même si je suis un danger public avec des baguettes. faisant une légère pause, elle s’empressa d’ajouter : Sauf si tu n’aimes pas ou si tu veux autre chose, bien sûr !

La jeune femme avait horreur de choisir les menus depuis sa plus tendre enfance, voulant faire plaisir à tout le monde tout le temps, elle ne savait jamais quoi choisir. Elle porta à nouveau sa main à son collier, ne pouvant plus jouer avec ses cheveux vu que ces derniers étaient attachés et qu’elle n’avait pas envie de paraître pour une folle qui attachait ses cheveux, pour les détacher trois secondes plus tard.
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyVen 29 Juil 2011 - 18:07

Reid, les études, le piano, il savait en faire des choses. Et il était fin observateur. Aussi, il vit la lueur dans les yeux de sa collègue lorsqu'elle lui demanda s'il savait jouer d'un instrument.

- J'ai pris une partition le mois dernier pour me familiariser avec les notes mais, quand on observe les sonorités et que l'on suit la logique arithmétique ce n'est plus très utile. C'est grâce à ça que j'ai appris le piano. J'en ai un petit chez moi, c'est agréable.

Toujours aussi nonchalant sur ses actes, spencer était tout de même fier d'être parvenu à trouver un exutoire. Il passèrent ensuite sur le sujet café plus études. En effet, le jeune homme avait commencé très jeune de boire du café, ayant obtenu ses diplômes avant son dix-huitième anniversaire. Aussi, il savait remarquer les mordus de cette boisson. Il surveillait de temps à autre la cafetière, préférant s'y rendre lorsque personne ne s'y trouvait, comme cherchant à éviter tout contact avec un être humain qu'il ne connaissait pas. Mais Reid avait souvent aperçu Ashley dans ce coin-ci et avec la montagne de travail qu'elle semblait avoir, le jeune homme ne pouvait que comprendre.

- Un accroc, un vrai, oui. fit-il en pinçant les lèvres dans une moue qui lui était propre. On ne se défait que difficilement des habitudes prises dans notre jeunesse, notre enfance. C'est un mécanisme qui confère une certaine sécurité dans le monde qui évolue cela reste un point de repère, comme les adolescents qui gardent leurs premières peluche tu vois. Moi, c'est le café et les études.

Encore et toujours les études. Spencer était doué pour ça, il avait toutes les facilités du monde. Il considérait sa mère comme un modèle, elle qui l'avait aidé à se construire, pour ensuite qu'il la reconstruise... Le sujet du père d'Ashley ne l'enchantait pas, et Reid n'aimait pas non plus parler de sa mère. Les gens ne comprenaient pas et la prenait souvent pour une folle alors qu'elle était juste malade. Son état s'améliorer ces jours-ci, et Spencer en était heureux bien qu'il sache qu'elle rechuterait tôt ou tard. Il profitait de ces moments pour lui écrire, lui téléphoner.
Mais là n'était pas la question ! Repartant sur les examens de la jeune future Profiler, l'agent Reid l'invita à dîner, car la belle lui avoua ne pas avoir mangé de la journée et le grand brun fit la moue. Autant il pouvait être timide et ne pas se mêler des affaires des autres, autant il était capable d'une grande empathie et d'une envie d'aider qu'il utilisait dans son travail comme il tentait de plus le faire an sa vie privée. Et ce soir, cela commencerait avec l'agent Seaver.

- Je crois que nous serions bien embêté sans café...

commenta l'agent Reid avec une fine grimace. Ce devait être leur peur commune et bien que ce soit in-envisageable que le café manque, Spencer était content de partager une autre passion avec le jolie blonde. Décidant qu'il était temps de partir, il alla ranger ses affaires, récupérer sa sacoche et éteindre la lampe de son bureau avant de se retourner pour demander à Ashley si elle était prête. Celle-ci était justement en train de revenir vers lui, se trouvant soudain bien petite par rapport à lui. Spencer ne faisait plus attention à ce genre de détail, dépassant tout le monde d'une tête généralement. Il demanda sur le chemin de la sortie, ce que souhaiterait manger Ashley. Lorsque la blondinette lui répondit qu'elle souhaitait manger Roumain, il eut un instant d'hésitation, ne se rappelant pas de l'existence d'un tel restaurant. Fort heureusement pour elle, Ashley rajouta qu'elle plaisantait. Il lui sourit alors.

- Oui, c'est une bonne idée. dit-il en la voyant tripoter son collier nerveusement alors qu'elle se rétractait. Oh non, non, ne t'en fais pas. Ça me convient parfaitement. Et tu sais, se servir de baguette est tout aussi difficile pour moi.

Avoua-t-il. En effet, du fait que lorsqu'il était en pleine réflexion – comme c'était souvent le cas – sa coordination œil-main diminuait, il avait du mal à rester concentrer sur cette tâche qu'était la tenue de baguettes. Mais il ne s'en sortait pas trop mal encore.
Ils marchèrent alors jusqu'au restaurant chinois qui ne se trouvait pas bien loin et, se souvenant d'un détail, Spencer rompit le silence.

- Tu savais que la culture Roumaine s'inspire beaucoup de certaines préparations et mets de leurs anciens envahisseurs durant l'antiquité et le moyen-âge, comme les Romains, les Grecs, les Hongrois ou encore les Russes, les Allemands ou les Tatars ? Il aurait donc été plus facile que tu le pense de trouver de quoi préparer une recette Roumaine du fait de leur cuisine locale multiculturelle. déclara-t-il tout naturellement.



[HJ: ça t'en bouche un coin mes trucs roumains hein Wink xD]
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MessageSujet: Re: Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid Trying not to lose my head but I have never been this scared before || Spencer Reid EmptyMar 2 Aoû 2011 - 1:51

Ashley retint de justesse un cri de joie quand elle entendit qu’il faisait du piano, mais ne put retenir ses mains - parfois incontrôlables, la faute au café - qui se joignirent dans un geste nerveux et euphorique. Elle faisait peur à beaucoup de gens, la jeune agent. Et on comprenait bien pourquoi en la voyant. Elle ne fit pas de commentaire, mais Reid venait de monter considérablement dans son estime. Elle avait ses raisons ! Il jouait du piano, se droguait au café, acceptait de l’aider,… Mais pour Ashley, c’était l’homme parfait. Enfin, presque. Il ne fallait rien exagérer ! Se sentant rougir en réalisant alors que ses mains étaient jointes et que ça avait raisonné en effectuant ce geste, elle les sépara et les reposa sur ses jambes. Heureusement qu’il n’y avait pas beaucoup de monde dans les bureaux à cette heure tardive. Presque personne, en fait. Il devait rester Strauss, et elle n’avait pas envie de se retourner pour voir si Hotch était toujours là, mais ça l’étonnerait. En tout cas, Spencer devait la prendre pour une démente, et, soit dit en passant, il n’était pas trop loin de la réalité. Mais enfin jusque là, elle avait réussi à se contrôler, plus ou moins… Elle baissa un peu la tête, sentant toujours une bouffée de chaleur dans ses joues, et une fois ce petit moment de honte passé, elle osa relever les yeux vers lui. Certainement parce qu’il avait dit qu’il était accroc au café. Ça avait sourire Ashley. Comparé à elle, il n’était rien ! Il fallait dire que c’était ce qui l’aidait à tenir, jours et nuits. Quand on enchaînait les dossiers comme elle le faisait, il fallait bien se raccrocher à quelque chose. D’autant plus, que si elle avait voulu se droguer au coca-cola, elle n’aurait pas pu, car c’était payant. Ça ne la dérangeait pas de payer une bouteille, voire deux ou trois. Mais au-dessus de là, c’était un budget, et par jour ! Elle espérait que jamais l’idée stupide de faire payer le café aux agents ne traverse la tête de leurs supérieurs, ou ils perdraient Ashley. Ou elle perdrait tout son argent, au choix. Elle écouta la fin de sa phrase, et pinça les lèvres. Elle avait conservé une peluche de quand elle était jeune, rangée dans un coin d’une étagère. Oh, elle ne dormait plus avec bien sûr, mais parfois, quand elle était prise d’un cauchemar, cette même poupée pouvait soit la rassurer, soit l’effrayer encore plus. Quand on passe d’un sommeil calme et sans rêve à un cauchemar, ce n’est jamais facile, et généralement, quand elle se réveillait, elle ne reconnaissait pas ce qui l’entourait. Comme il l’avait dit, c’était un point de repère. Elle se fit une note pour elle-même, que si un jour, pour une quelconque raison, Reid venait chez elle, elle la cacherait, pour ne pas qu’il la prenne pour une adolescente. Elle ne put s’empêcher de rigoler en entendant la fin de sa phrase. Ce qui rassurait Reid : les études ! Tandis que ça rendait malade toutes les autres personnes. En fin de compte, il était presque aussi étrange que lui.

- Si je devais dire quelque chose qui me suit depuis toute petite, euh…

Ne trouvant rien, mis à part sa peluche - mais elle n’allait pas dire ça à son collègue ! -, elle haussa les épaules et attrapa une de ses mèches blondes pour l’enrouler autour de son index. En plus d’être bourrée de tics nerveux, dus au café (comme le fait que parfois, elle ne contrôlait plus ses mains), elle prenait ceux des autres, celui-ci étant un de Natasha. Elle était maudite, il n’y avait pas d’autres possibilités. Passant du coq à l’âne, il l’invita à aller chez lui (pour étudier), mais avant, à manger. Quand elle lui dit qu’elle n’avait rien mangé de la journée et qu’il fut peiné, il ajouta que le café ne pouvait pas nourrir une personne. C’était dommage. Non, en fait ; Ashley serait obèse, dans ce cas. Acquiesçant à la remarque de son collègue, ils quittèrent les bureaux et en une poignée de secondes, Ashley était de retour près de lui et ils passaient les portes vitrées. Heureusement que le restaurant chinois n’était pas loin. Étant venue en courant le matin, elle n’aurait même pas pu dire de le raccompagner. Quand il lui demanda ce qu’elle voulait manger, à son plus grand désespoir - détestant choisir - et qu’elle avait plaisanté en disant roumain, il devait réfléchir à quoi dire, car il y eu un sorte de silence. Il devait s’estimer heureux, pour une fois, elle n’avait pas répondu « Comme tu veux » ou « C’est toi qui vois » comme à sa grande habitude. Elle s’empressa donc d’ajouter qu’elle plaisantait et que chinois lui convenait. Il sourit alors. Se concentrant sur ce simple geste quelques secondes, elle finit par simplement reposer ses yeux gris sur le chemin. En fait, elle venait juste de réaliser qu’elle se sentait extrêmement bien avec lui. Un des rares avec qui elle se permettait de plaisanter sans cesse, et avec qui parler n’était pas pénible. Simplement parce qu’il ne vous reluquait pas en même temps, ou vous jugeait, parce que vous êtes la fille de Charles Beauchamp. Il en fallait peu pour faire le bonheur de l’apprentie. Ils sortirent du bâtiment, et l’air frais de la nuit déjà entamée lui fit un bien fou. Elle n’était pas sortie depuis le matin, faut-il le préciser ? Elle ajouta qu’elle était un danger public avec des baguettes, et il dit que c’était de même pour lui. Elle le fixa quelques instants en arquant un sourcil, secoua la tête de gauche à droite.

- Non. Sérieusement, on ne peut pas être pire que moi. D’ailleurs, si malencontreusement, tu te retrouves borgne par ma faute avant la fin de la soirée, ne dit pas que je ne t’avais pas prévenu.

Certes, c’était une plaisanterie, mais elle était à la fois très sérieuse. Même avec la vieille astuce de grand-mère consistant à attacher les bouts avec un élastique, rien n’y changeait. Le silence avait reprit ses droits lorsque Spencer le rompit à nouveau. Elle se sentait soulagée, d’ailleurs, qu’il se mette à parler, parce qu’elle ne trouvait plus de sujet de conversation. Lui devait avoir des ressources inépuisables. Elle se demanda comment il pouvait connaître l’origine de la cuisine roumaine, mais ne releva pas, se contentant de sourire légèrement dans le noir.

- Je n’aurais pas été très utile, dit-elle doucement. La cuisine me hait autant que les shampoings haïssent Rogue d'Harry Potter.

Quelle référence ! Elle espérait qu'il comprenne, mais n'en était pas sûre. Était-elle la seule à avoir remarqué que les cheveux de Rogue étaient extrêmement gras ? Elle remit une mèche qui s’était échappée de sa queue derrière son oreille, avant de reprendre le fil de sa pensée.

- Je crois que je suis, - et tiens-toi bien ! -, la seule femme qui puisse rater des pâtes. Impressionné ?

L’ironie se sentait dans sa voix. En fait, toujours trop prise par ses études, elle n’avait jamais pensé à apprendre à cuisiner. Et maintenant, elle en payait toujours les frais. Enfin, vu la vaisselle qui s’empilait dans son évier, elle avait aussi ses raisons. C’était de la vaisselle de… 2008 ? Non, mais enfin, presque. Elle avait quand même toujours l’espoir qu’un jour, elle ouvrirait ma porte de la cuisine et verrait toute sa vaisselle rangée et nettoyée. Ce qui est totalement impossible, entendons-nous bien. Aussi, elle avait toujours le dilemme du « Je commande ou je cuisine ? ». Un dilemme assez vite réglé généralement.

[HJ : J'avoue xD Et houlà mon petit loup, désolée pour le post, j'ai pas mal déliré dedans. ~ ō_ò ]
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