La journée avait été horrible. Comme la majeure partie des journées d’Ivy Sparks depuis un certain temps maintenant. Pour être honnête, depuis la mort tragique de sa famille et de l’un de ses deux chiens, Fantom. Ce jour-là, la jeune femme était allée demander de l’aide au Behavioral Analysis Unit, mais on lui avait dit que, malheureusement, tant que la police ne requérait pas l’aide des profilers sur cette enquête, ils avaient les mains liées. Ce qu’elle comprenait tout à fait, malgré le profond sentiment d’injustice qu’elle ressentait à ce moment-là. En sortant du bureau de l’agent qui avait bien voulu la recevoir, un autre agent vint lui adresser la parole. C’était un homme très gentil et très avenant, et il semblait avoir de la peine pour Ivy. Avait-elle donc l’air aussi misérable pour que l’on ait pitié d’elle ? C’était bien la première fois que cela lui arrivait ! Mais comme on dit, il faut une première fois à tout. Même si cette impression de vulnérabilité ne convenait pas vraiment à la jeune femme. Enfin, que pouvait-elle y faire ? Elle ne repoussa pas l’homme, dont elle ne savait pas le nom, et ‘’sympathisa’’ en quelque sorte avec lui. Elle l’invita à boire un café chez elle, si l’envie lui prenait. Elle lui laissa ses coordonnées et repartit en direction de chez elle. Le jeune homme ne viendrait surement pas –les gens avaient d’autres choses à faire que de venir remonter le moral à une jeune gothique asociale orpheline depuis peu.
Quand elle posa le pied chez elle, Croc, le fidèle compagnon de feu son doberman Fantom, lui réserva un accueil chaleureux. Elle posa ses affaires sur son canapé, et se dirigea vers la cuisine, trainant des pieds. Cela ne faisait pas très longtemps qu’elle avait retrouvé son « chez-elle », qui ne le serait jamais plus vraiment après ce qui s’était passé. A chaque fois qu’elle passait le hall d’entrée, une irrépressible envie de hurler la prenait, mais sachant se contrôler, elle ne hurlait que de l’intérieur. Comme ça, personne ne pourrait l’entendre, faute de bien vouloir l’écouter. Peu de personne, à part la police et ce que les médias avaient bien voulu diffusés, savaient ce qui était réellement arrivé à la famille Sparks, dont la mère, Elizabeth Sparks, et le père, John Sparks, étaient d’éminentes figures politique.
Une fois dans sa cuisine, elle prépara du café, aussi corsé que possible. Elle devait retrouver ses esprits, et ne pas se laisser abattre. Soudain, la sonnerie retentit. Le jeune homme qu’elle avait rencontré ce matin aurait-il trouvé le temps – et surtout l’envie- de passer la voir ? Elle longea le corridor, son arme dans le dos, au cas où, et elle ouvrit la porte. Cette dernière laissa apparaître l’homme qu’elle avait rencontré le matin même, et la jeune femme ne put s’empêcher de lui dire :

« Très sincèrement, monsieur, je ne pensais pas que vous viendriez. Non que cela me dérange, cela dis… Tant que j’y pense, je ne connais pas votre nom, monsieur … ? »

Elle l’invita d’un geste de la main gauche à entrer. Elle était contente qu’il soit là, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi. Peut-être avait-elle besoin de parler ? Peut-être avait-elle réellement besoin de réconfort ? Ivy n’en savait rien, et à dire vrai, elle s’en fichait.

Alors que je me dirige vers le bureau de ma femme, je vois sortir de ce dernier une jeune femme rousse aux cheveux ondulés qui a les larmes aux yeux. A son attitude, je me doute qu'elle viens de demander de l'aide a JJ, sans succès qui a du lui expliquer le fait que la Behavior Analysis Unit a besoin d'une requête des autorités locale pour pouvoir intervenir. Son visage exprime une peine très importante dont la demande demeure son dernier espoir.
Pris de compassion, et voyant que cette dernière a besoin de discuter, je me rapproche vers elle pour lui demander si cela va bien. A sa réaction, je suppose qu'elle me prend pour un agent lambda du FBI, qui est la pour faire son travail et aider une victime ou la famille des victimes. Très vite, on sympathise puis elle m'invite a prendre un café et me laisse ses coordonnées.
Voyant sa détresse et ce qui ma fait venir voir les membres de l'équipe, je me dirige vers le bureau de ma femme et je frappe. Elle me dis d'entrer et elle est surprise de me voir ici. Après l'avoir embrassé je lui demande des infos sur la jeune femme qui viens de sortir, lui expliquant au passage dans quel état elle est sortie de son bureau. Après qu'elle m'est expliquée l'affaire qui concerne Melle Sparks, en apprenant son nom au passage, je lui indique qu'elle m'a invité a prendre un café, et que je ferai mieux d'y aller pour essayer de lui venir en aide. En ayant été dans la police, et suivant les dires de JJ, elle pourrait avoir des tendances auto-destructrices. Etant d'accord avec moi, je l'embrasse avant de me diriger vers sa maison. En effet, grâce a l'adresse qu'elle ma donnée, je sait qu'elle habite a quelques rues de chez nous. Après avoir déposé Henry chez sa nourrice, je me présente devant sa porte en espérant qu'elle soit chez elle et pas ailleurs. Lorsque je sonne j'entends les aboiements d'un chien, probablement d'un chien de garde, me dis-je. Quelques secondes plus tard, j'entends le verrou puis je vois la jeune femme qui est devant son palier, rangeant son arme et qui m'interpelle en me disant qu'elle est surprise de me voir devant chez elle.

- Il ne faut pas mademoiselle Sparks, et puis c'est un plaisir, lui dis-je. Je m'appelle William LaMontagne et je suis ravi de vous rencontrer Ivy.

M'invitant a rentrer, je remarque un micro-changement dans son expression faciale, qui me laisse a penser que mon intuition est bonne, cette jeune femme a besoin de discuter et de changer de ce changer les idées pour se détendre, pour qu'elle puisse avoir des nuits correctes. En effet, malgré la présence de maquillage, je peut voir que ses yeux sont gonflés et qu'elle a des cernes sous ses magnifiques yeux verts/marrons. Même si ce n'est pas la meilleure solution pour retrouver le sommeil, la parole est un début de thérapie pour accepter les évènements et commencer le deuil.

[HRP : Désolé d'avoir mis autant de temps a répondre, je viens de terminer mes examens de rattrapages, donc j'ai laisser mon cerveau vagabonder ces deux derniers jours. J'espère que ma réponse te conviendra]

Ivy n’était pas du genre à avoir besoin de parler, ou même d’être triste, mais quand elle était sortit du bureau de l’agent Jareau, elle avait eu du mal à retenir ses larmes. Elle le savait très bien, que les agents de la BAU ne pouvaient rien faire sans invitation officielle, mais c’était trop dur pour la jeune gothique. A chaque fois qu’elle recevait ces maudites lettres, elle en était retournée, et, elle devait bien l’avouer, elle avait peur. Mais personne, ou presque, ne savait pour les lettres.
Après être sortie du bureau de l’agent Jareau, qu’elle remercia pour le temps qu’elle avait bien voulu lui accorder, elle fit la connaissance d’un jeune homme avec qui elle sympathisa tout de suite, et l’invita à boire un café. C’était indéniable, et elle devait le reconnaitre elle-même, elle avait un horrible besoin de parler à quelqu’un.
Quelque temps après être rentrée chez elle, on sonna à la porte, et Croc ne put s’empêcher d’aboyer. Elle lui dit de se calmer, et ouvrit la porte. Elle rangea son arme à se place –dans son dos- et invita William LaMontagne à entrer.

« Je vous en prie, Monsieur LaMontagne. Excusez-moi pour le désordre, mais je ne suis revenue chez moi qu’il y a quelques jours… »

Ses yeux la brûlaient légèrement, et elle avait honte de recevoir quelqu’un dans un tel bazar. Elle retint son chien de sauter de joie sur son invité, et lui indiqua la cuisine.

« Installez-vous… Un café ? »

Elle essayait de paraître normal, comme si elle recevait une visite de courtoisie, mais vu comment William la regardait, elle se douta qu’il n’était pas dupe, et qu’il savait qu’elle n’allait pas bien. Le visage du jeune homme était agréable à regarder, et ses yeux étaient chaleureux. Elle se sentait comme rassurer par la présence de William, et tenta même de lui sourire. Elle lui tourna le dos, et commença à préparer le café en gardant le silence. Elle ne savait vraiment pas par où commencer…

[HRP: Ne t'inquiète pas, je comprends! Prends tout ton temps pour me répondre, il n'y a pas de problème! J'espère que notre Rp t’intéresse autant que moi...]

Lorsque JJ me parle de cette affaire, qui concerne le meurtre de l'intégralité de la famille de la jeune femme et le harcèlement qui s'en suit depuis, j'ai des frissons qui me parcours tous le corps. Tuer par amour, cela c'est déjà vu, mais par la suite harcelé sa victime, jusqu’à l’effarement, cela était une première pour William, qui comprends de plus en plus l'état de stresse dont se trouve la jeune femme.
Un quart d'heure après avoir quitté le bureau de Jennifer, après avoir longuement discuté avec elle, je me retrouve devant chez Ivy, sonnant a la porte. La jeune femme a besoin de discuter et il est indéniable qu'elle n'arrive même plus a fermer l'oeil de la nuit, et cela se voyait, malgré les miracles de son maquillage. Lorsqu'elle m'ouvrit, après avoir retenu son chien Croc, elle ranger son arme dans son dos et me demande de me présenté. Je lui réponds alors avec courtoisie mon nom, puis elle me demande de l’excuser par rapport au désordre qui se trouve dans la maison :

- Ne vous en faites pas, je connais cela et puis c'est pour vous que je suis venu, pas pour votre maison, lui dis-je avec un petit sourire au coin des lèvres.

Elle propose par la suite un café, que j'accepte volontiers. Celui-ci est originaire du Brésil, comme l'arôme qui se dégage de la tasse chaude le laisse supposé. Cet arôme qui envahi toute la pièce a l'air d'être la seul chose qui permet à Ivy de tenir debout, elle, qui depuis qu'elle m'avais servis le café demeure étrangement silencieuse. Je savais qu'elle voulais me parler, a son comportement, mais je suppose qu'elle ne sait pas du tous par où commencer. Je ne voulais pas la bousculer, parce que je savait que cela serait plus facile a accepter si cela viens d'elle directement, mais je me sens obligé de la guidée d'une certaine manière, l'incitant a se confer a moi comme si j'étais un de ces frères.

- Vous savez, après ce que vous avez vécu, je comprends ce que vous ressentais. Je crois que le fait que Jennifer n'est pas pu satisfaire votre demande vous as démoralisé. J'en ai discuté avec elle, et ce n'est pas la première fois que vous venez la voir n'est-ce pas ? Je sais que si cela ne dépendait d'elle, l'équipe enquêterai la dessus, mais c'est la police locale qui la bloque, dis-je avec un sentiment de culpabilité, posant une de mes mains sur ces épaules, pour l'invité a me rejoindre et s’asseoir. Ma femme reçois énormément de dossiers, et elle est toujours en train de douter par rapport a ces choix qu'on lui demande de faire. J'en est discuter avec elle, et c'est pour vous aider que je suis venu vous voir, même si je ne suis pas agent, on peut toujours en discuter...

De cette situation, il en demeurai pas moins, qu'après cette épreuve là, je resterai toujours a ses cotés, si elle a besoin de quelque chose, comme une épaule pour pleurer, des oreilles pour écouter. En effet, plus le temps passé, et plus je m'attache a cette jeune femme fragile, et forte a la fois, qu'elle tente de dissimuler a travers son style gothique très simple.

[HRP : Ce RP m'intéresse autant que toi, comme je te l'ai déjà dis, j'adore ton style, tu n'as aucun souci a te faire la dessus. Par ailleurs, avec ce sujet, cela dirai que l'on fasse un lien entre nos deux personnages comme une sorte de confident/confidente ? Encore désolé pour la longueur, je crois que mon inspiration ma prise.]

Ivy ne savait plus vraiment quoi faire. Elle ne dormait plus la nuit –enfin ça, ce n’était pas une nouveauté-, elle pleurait, et surtout, elle avait peur. Chose qui ne lui était jamais arrivée avant. Alors, quand elle avait rencontré William, ça avait été comme un soulagement pour elle. William LaMontagne était une personne d’une gentillesse phénoménale, et parlait à la jeune femme avec beaucoup de douceur et de compréhension.
En le conduisant vers la cuisine, elle lui proposa un café, ce qu’il accepta volontiers. Ivy ne pouvait pas survivre sans café, et son préféré était le brésilien. Elle servit sa tasse au jeune homme et lui tendit, tout en gardant le silence. Ce dernier prit la parole. Il lui apprit qu’il était le mari de l’agent Jareau, et qu’il savait pas mal de chose sur elle apparemment. Ivy s’assit en face de William. Après un certain temps, pendant lequel elle avait contemplé le fond de sa tasse, elle regarda Will dans les yeux, et prit la parole :

« Ma famille et moi, on a toujours été très proche. C’était d’ailleurs les seules personnes avec qui je n’étais pas constamment froide. La semaine précédente avec le meurtre, mon petit frère Drake Sparks était venu passer quelques jours avec moi. Le jour de la… tragédie, ils venaient manger chez moi, et je suis donc partie faire des courses. Quand je suis rentrée, la porte de ma maison été ouverte, ce que je trouvais étrange. Et quand je suis rentrée… »

Elle s’arrêta un instant, et but une gorgée de son café, tentant de se calmer. L’agent Jareau l’avait peut-être déjà dit à son mari, mais elle avait besoin de raconter ce qu’il s’était passé ce jour-là. D’une voix un peu tremblante, elle reprit :

« Quand je suis rentrée, j’ai trouvé les corps de ma mère, de mon père et de mon petit frère. Elizabeth avait été mutilée, John à moitié brûlé et Drake totalement éventré… »

Elle fit une pause, et regarda William…

[HRP : Oui, pas de problème pour le lien ! ]

Lorsque la jeune femme m'invite a rentrer, je la suit dans la cuisine, après être passé dans un splendide, salon, cependant, au passage, je remarque quelques détails qui ont tendance a m'indiquer l'état d'esprit d'Ivy, les petits détails qui ne trompent pas : les tonnes de bouquins sorti de la grande bibliothèque, les différents détritus de repas qui sont empilés sur la table du salon : la jeune femme ne dors toujours pas et tombe dans une dépression assez flagrante, même si elle tente de le cacher. Après qu'elle m'est servit le café , je lui dis que je suis marié avec l'agent Jarreau et que je ne travaille pas pour le FBI. Le ton doux et réconfortant de ma voix, a l'air de l'apaiser. Elle prends alors une chaise et s'assoie en face de moi, et, malgré ses doutes, qui s'observent par le fais qu'elle fixe constamment sa tasse, elle débute son horrible histoire. Cependant, cette dernière, en me fixant dans les yeux, me fais passer énormément d'émotions a travers ses yeux. Elle en viens donc a me parler de la journée la plus horrible de sa vie, me décrivant aussi les relations et les sentiments qui unit chaque membre de cette famille : la grande complicité qui l'unit a Drake, son frère ; ses parents les seules personne avec qui elle se sent proche en dehors de Drake. Après avoir fais la description de ses geste le matin cette journée, elle fait une pose, pendant laquelle elle garde le silence. Avec cela, toujours en étant face a face , les yeux dans les yeux, elle commence a me parler de la façon dont elle à retrouver les corps. Au fur et a mesure de sa phrase, sa voix est de moins en moins forte, brisée, et ses yeux se remplisse de larmes. Pour la soutenir, je lui prend la main, afin de l'inciter a continuer.

- Je suppose que c'est la première fois que tu en parle, a part devant les inspecteurs... lui dis-je, en continuant de la fixer. Je sais que c'est difficile d'en parler. Tu es sur de vouloir continué, on peut éviter ce passage si tu le souhaite...

Bonjour ! Le RP est-il toujours en cours s'il vous plait ?

Cordialement, Juliette.