Cela faisait trois jours, que j'avais fugué. Pourquoi avais je fais cela c'est très simple, mais d'abord commençons par le début.

Je m'appelle Hope, j'ai 10 ans, jusqu'ici rien de bien étrange. La seule différence c'est que quelques jours après ma naissance, ma mère et mon père m'ont mise dans un sac poubelle et abandonné sur un trottoir . J'ai eu la chance d'être trouvée par une femme qui dirigeait un orphelinat. L'orphelinat du nouvel Espoir, c'est de là que vient mon prénom.
Bon passons vite mes aller et retour entre l'orphelinat et mes différentes familles d'accueil. Il y a eu des hauts et aussi des bas. Mais jamais je n'aurais pu imaginer que j'allais vivre l'enfer. La dernière famille qui m'a accueillie, avait l'air d'être formidable sur papier, le père était sénateur, la mère avocate et il avait deux filles de 12 et 15 ans. Donc quand je suis allée chez eux j'avais 8 ans et je me disait que tout aller bien ce passer, mais j'ai vite compris que ce ne serais pas le cas.

Le père nous a toutes réunis et a dit à sa femme : Il faut faire un choix soit je m'amuse avec elle soit avec l'une de nos filles.

Le choix pour la mère fut vite fait, elle choisit de protéger ses filles, dans un sens je peu la comprendre, mais j'aurais tant aimé être protégée. Mon calvaire dura 2 ans. J'ai donc 10 ans et comme dit plus haut cela fait 3 jours que j'ai fugué. Mais sans argent la faim vous gagne vite, alors je dû me résoudre à voler, dans ce grand centre commercial il y avait un marchant de fruits et de légumes, je me suis dit qu'une pomme de plus ou de moins, ne le gênerait pas.
Mais grand mal m'en à prit, chose que je ne savait pas c'est que cet homme avait déjà était volé plusieurs fois.

Lorsque je m'approcha il me regarda bizarrement , il faut dire que je n'avais pas de chaussure et que je portais pour seul vêtement un grand pull 5 fois trop grand pour moi, de plus mes long cheveux, étaient sale tout comme mon visage et le reste de mon corps.

Alors quand je tendis la main vers la pomme, l'homme le donna une gifle et commença à me rouer de coups.
Je me recroquevillais sur moi même pour tenter d'avoir moins mal, mais ses coups étaient beaucoup trop fort.

HOMME: Alors comme ça on veux me voler, tu vas voir ce que je fais au voleuse comme toi.

Il m'attrapa par les cheveux et m'entraina à l'intérieur de son magasin, j'étais déjà inconsciente, il vida un seau d'eau sale sur moi pour me faire reprendre mes esprits.

Pitié monsieur, je sais que ce n'est pas bien mais j'ai si faim et je n'ai pas d'argent.

HOMME: Pas d'argent hein, mais tu sais ma petite il y a d'autre moyen pour que tu me rembourse.
Je connaissais ce regard pendant deux longues années, le sénateur avait le même regard.
Je n'arrivais plus à parler, ni à bouger, je me disais que ça allé recommencer. Je baissa la tête et ferma mes yeux en attendant qu'il fasse ce qu'il voulait, mais rien ne ce passa, devant moi, quand j'ouvris à nouveau les yeux , je vis une femme, mais je ne savais pas ou était le vendeur.

Ne me faite pas de mal pitié, je voulais juste manger,je sais que ce n'est pas bien de voler, mais s'il vous plais ne me frapper plus et ne me faites rien madame.

des larmes coulaient le long de mon doux visage.
Je saignais de la bouche et j'avais pleins de bleus sur le corps.

Quand j'ouvris les yeux je vis donc une jeune femme, son visage était si beau, elle ressemblait à un ange. Peu être étais je morte, c'est surement pour cela que je vois cette ange, puis elle me demanda comment je m'appelais . Je ne voulais pas lui dire au début, mais quand je vis ses larmes couler le long de son visage je le lui dis.

Je m'appelle Hope, mais par pitié ne restez pas madame, il va revenir et il va vous faire du mal à vous aussi, on n'a pas besoin d'être deux à souffrir.

Mon petit corps tremblait, de froid, de faim et aussi du fait que j'avais mal partout. Je me mise à tousser et à cracher du sang. j'étais vraiment dans un sale état.

Puis cet ange me donna une pomme et me demanda si j'avais un endroit ou vivre.

Je ne voulais pas retourner chez la famille du sénateur, c'était pire que l'enfer. Je me demandais pourquoi l'ange voulait m'y ramener il doit bien savoir ce que je subis là bas c'est ce qui m'a fait comprendre que je n'étais pas morte malheureusement.

Madame, ne me ramenez pas chez eux je vous en supplie, je ne veux plus qu'il me touche ou me force à faire toutes ces choses, ça fait trop mal pitié.


Je n'osais pas croquer dans la pomme de peur que l'homme revienne. Ce qui ne tarda pas d'ailleur.

HOMME: vous êtes qui vous, ça mère c'est ça, votre saleté de fille à voulu me voler, si ce n'est pas elle qui paye ce sera vous.Mais si vous me la laissez pendant une heure je ne porterais pas plainte, si vous voyez ce que je veux dire.

Allait elle me laisser à cet homme comme l'avait fait la femme du sénateur, ou allait elle me protéger, je n'en savais rien, d'ailleurs je ne savais pas qui elle était.

Elle s'appelait donc Maleficia quel drôle de prénom, mais bon je n'ai pas à juger au vu du mien.
Mais les mots tu n'as plus rien à craindre, je les connaissais que trop bien, les familles d'accueil me disaient toutes ça, mais la dernière n'avait jamais tenue sa promesse, bien au contraire.

Merci Mademoiselle Maléfiicia, de vouloir me protéger, mais ce n'est pas contre vous c'est juste que je ne fais plus confiance aux adultes. j'espère juste que vous dite la vérité mademoiselle.

Ensuite elle me demanda ce que faisait la famille chez qui je ne voulais plus aller, qu'elle pourrais s'occuper d'elle. Mais personne ne pouvait rien faire, le père était sénateur et la mère avocate, je savais que cela serait impossible pour que l'on puisse les atteindre.

Ho ça ne sert à rien mademoiselle Maléficia, même si vous êtes avocate, le père est sénateur et la mère avocate, il n'y a pas de chance que l'on croit une orpheline qui passe de famille en famille.

Puis l'homme revint vers nous, il pensait que Maléficia était ma mère et lui proposa que je reste seule avec lui pendant une heure et en échange il ne porterait pas plainte.
Je pensais qu'elle allait le laisser faire, car les adultes ne tiennent jamais leurs promesses. Mais à ma grande surprise, je la vis ce ruer sur cet homme est en un coup le mettre au sol, puis elle le balança à travers le magasin.

HOMME: pitié non ne me faite plus mal, je vous en pris je suis désolé, je je AAAAARRRRRRRRGGGGGGGGGGHHHHHH.

Un sourire ce dessina sur mon visage, je ne savais pas si c'était le fait que Maléficia avait tenu sa promesse de me protéger ou le fait de voir le vendeur souffrir, car Maléficia venait De lui couper 2 doigts.

Non je ne veux pas voler, je voulais juste une pomme j'avais si faim.Mais ne vous mettez pas en danger pour moi, je ne le mérite pas, nous devons partir la police va arriver.

Avec difficulté je me remise debout, le grand pull que je portais comme seul vêtement était complètement trempé, mais je ne pouvais l'ôter car je n'avais rien d'autre pour me vêtir.

Elle était si gentille avec moi, cela me changeait tellement de ma courte vie de souffrance. Jamais un adulte n'avait pris le temps de me parler ou de s'occuper de moi. Mais Maléfica quand à elle avait prit le temps de me venir en aide.

Pour la première fois depuis longtemps, un sourire ce dessina sur mon petit visage. Cela me changeait des larmes et de la tristesse. A ces côtés j'en oublié mes soucis, j'étais une petite fille comme les autres, sauf que j'étais vraiment sale et mal habillée.

Je voulais m'approcher du vendeur pour lui faire mal, pour lui faire comprendre que je ne suis pas un objet, mais je n'osais pas, je le regardais ce vider de son sang et cela me rendais heureuse.

Merci Maléfica j'ai confiance en toi, tu es la première adulte qui prend soin de moi.

Je me mise à serrer Maléfica dans mes bras.

Elle m'apporta une pomme, dans laquelle je croqua à pleine dents. Puis je la vis tuer le vendeur et boire son sang. Ce fut une révélation,pour moi, je devais suivre le même chemin.

Je veux bien aller au restaurant, mais d'abord.

Je m'approcha du corps du vendeur et à mon tour bu son sang qui sortait de sa gorge.
Ce liquide chaud au gout métallique était si délicieux que je voulais le boire jusqu'à la dernière goutte.

Ce gout si fort était presque aussi agréable que le moment ou j'avais serré Malfica dans mes bras.
Je n'avais jamais ressentis tant de plaisir, je me demandais si c'était cela que l'on ressentait quand notre mère nous prenait dans ses bras.
Une chaleur douce et réconfortante, le bruit des battements du coeur qui résonnait en moi comme une musique apaisante.

Tu sais Maléfica, je ne veux pas tuer tout le monde, mais je veux le tuer lui, qu'il comprenne que ce qu'il m'a fait doit ce payer.

A nouveau mon regard fixa le corps du vendeur, je pouvais voir, le sang sortir du corps, je voulais encore le boire,jusqu'à la dernière goutte.

Je ne sais pas je n'ai jamais mangé dans un restaurant chinois, mais je te suivrais au bout du monde.

Des larmes de joies coulaient le long de mon visage sale.

Je me sentais si bien avec elle, si seulement j'étais plus âgée j'aurais.... non pourquoi voudrait elle de moi, je ne suis rien.

Je sentais son coeur battre, ce son si pur m'appaisait.

J'ai confiance en toi Maléfica, t es la seule pour qui je suis prête à tout, je donnerais ma vie pour toi.

Elle me proposa de boire le sang du vendeur, cela m'enchanta. Une fois la dernière goutte bu, je la regarda et passa ma main sur son visage pour essuyer le sang. J'aurais aimé avoir 5 ans de plus au moins.

Il était délicieux, il m'a ouvert l'appétit, maintenant allons manger chinois.
Maléfica et Hope sortirent par derrière, Hope avant de partir prit la cassette de videosurveillance et mit le feu à la boutique.