Il faisait encore nuit lorsque des vibrations répétées, et amplifiées par le bois de la table de nuit, tirèrent Natasha de son demi-sommeil sans rêve. D’une lourde main encore endormie, la jeune femme attrapa son cellulaire et le colla à son oreille après avoir décroché. Encore fatiguée, elle put tout juste prononcer son éternel « Williams » en étouffant un bâillement et ne comprit que quelques mots de ce que son interlocuteur – qu’elle savait être Bradford ; il n’y avait que lui pour l’appeler à des heures pareilles ! – lui disait ; apparemment, il lui reprochait de ne pas avoir répondu à ses quatre premiers appels car il avait une enquête urgente à lui remettre. L’agent du FBI saisit les mots Seaver, autiste, hôpital et meurtre. Ce qui pouvait très bien signifier, dans le langage de Bradford : « Votre collègue, Seaver, est une attardée, sans doute un peu autiste, que j’ai fais envoyer à l’hôpital après le meurtre de mes voisins ». S’apercevant que l’étrangeté, et de la divagation, de ces propos, Natasha s’assit dans son lit, sourcils froncés, et tâchant de reprendre le fil des explications. Mais, alors qu’elle allait ouvrir la bouche pour lui demander gentiment de répéter car son cerveau était fort peu opérationnel de si bonne heure, surtout quand on lui parlait à la vitesse grand V, son supérieur raccrocha, laissant les « Tuuut » incessant devenir son interlocuteur.

- Bien monsieur, je m’en occupe tout de suite, répondit-elle quand même, sarcastique.

Elle raccrocha à son tour, jeta son portable sur la table de nuit et se laissa retomber lourdement sur son lit en poussant un soupire. Inspirant lentement, la jeune femme blonde resta quelques secondes sans broncher, étendue de tout son long sur son lit. Il avait dit avoir essayé de l’appeler quatre fois ? Les somnifères qu’elle prenait pour essayer de passer une nuit complète semblaient faire effet, ils arrivaient même à battre les tasses de café qu’elle buvait en une journée. Attendez… S’il avait autant essayé, cela signifiait qu’il avait d’ores et déjà appelé Ashley, et que sa co-équipière devait, pour l’instant, mener l’enquête à bien, toute seule. Ce furent sans doute cette pensée, plus que le fait de savoir que Bradford lui passerait un savon lorsqu’elle mettrait les pieds au Bureau, qui l’obligea à se lever et composer le numéro de la baby-sitter ; en effet, Abigail devant rester à l’hôpital à cause de l’accouchement proche, c’était à Natasha qu’incombait le tâche de s’occuper d’Allison. Bien qu’elle se voyait souvent contrainte de passer ses journées au bureau. Une fois qu’elle eût demandé à la nourrice de venir plus tôt que prévu et s’être excusée, l’agent fédéral se rendit dans la chambre de sa filleule qui dormait à poing fermés. Peu désireuse de réveiller la jeune fille, elle lui écrivit un mot qu’elle laissa reposer sur son bureau entre deux cahiers, avant de filer à peine la nourrice arrivée.

Elle arriva au bureau quelques minutes plus tard, et fit un aller simple pour la cafétéria : avec tout cela elle n’avait pas eu le temps de se délecter de son si délicieux nectar et allait devoir se contenter du jus de chaussette fait par les locaux fédéraux. L’agent Williams retourna à son bureau où l’attendait patiemment le dossier de l’affaire. D’un geste habile, elle l’attrapa et, tout en l’ouvrant, elle lança un coup d’œil vers le bureau d’Ashley. La jeune femme n’était pas là. Avait-elle, elle aussi, eu du mal à se tirer du lit ? Ou bien était-elle déjà sur place pour enquêter ? Connaissant sa collègue à force de travailler en sa compagnie, elle penchait plus pour la seconde option. Le dossier à présent ouvert devant elle, Natasha parcourut les lignes, essayant d’enregistrer un maximum d’informations. Il s’agissait d’un jeune garçon autiste qui avait assisté au meurtre de ses parents, et de leurs amis.

- Williams, dans mon bureau !

La jeune femme blonde ne retint pas une grimace en reconnaissant la voix, la même qui l’avait poussé à venir travailler de nuit, mais dut se résigner à suivre les ordres et alla retrouver son patron dans son bureau. Ce dernier lui fit un second topo de l’affaire – il la connaissait assez pour savoir qu’elle n’avait rien suivit à son premier, sans doute – et rajouta que l’agent Seaver, qui elle, prenait la peine de décrocher son portable, était déjà à l’hôpital en train d’interroger Jesse. Ou du moins, d’essayer. L’agent acquiesçait de temps en temps, évitant de poser des questions vu que ça avait le don de sortir son supérieur de ses gonds, et attendit qu’il eut finit. Lorsque ce fut le cas, il l’invita à sortir pour faire son « job ». Elle était vers la porte quand il la rappela, la faisant ainsi se tourner pour rajouter une phrase.

- Ah oui ! Votre co-équipière a jugé utile de demander de l’aide à des… Profilers je crois que c’est le terme employé. Bref, ils ne devraient pas tarder, accueillez-les avec votre plus beau sourire, peut-être que ça leur permettra de boucler cette enquête plus vite que vous ne le faîtes.

Sans lui laisser le temps de répondre, il lui fit un geste de la main pour l’inciter à déguerpir de son bureau. La jeune femme obtempéra sans chercher à relever l’affront qu’il lui faisait en les traitant d’incompétents ; c’était Bradford, il était comme ça, il ne fallait pas chercher plus loin. Elle refermait la porte et se retourna pour prendre la direction de son bureau lorsqu’elle vit sortir de l’ascenseur une personne qu’elle ne connaissait que trop bien. Un immense sourire vint étirer ses douces lèvres et, le pas presque léger, elle se rendit à sa rencontre.

- Aa...gent Hotchner.

Elle avait subitement changé le mot qu’elle voulait prononcer en voyant qu’il était suivit de son équipe – qu’elle ne connaissait pas en réalité, mais elle pouvait le deviner ; eh oui, toutes les blondes n’étaient pas forcément dénuées d’intelligence. Son sourire se transforma en une moue interrogative et surprise, avant qu’elle ne comprenne ; c’était eux, les profilers qu’Ashley avait appelé pour les aider. Parmi toutes les personnes présentes, elle reconnut l’agent Rossi, qu’elle connaissait pour avoir lu l’intégralité de ses livres. Elle s’avança encore dans leur direction, tendant une main à l’agent qui avait, autrefois, arrêté l’homme qui hantait ses nuits remplies de cauchemars.

- Agent Williams. C’est ma collègue, l’agent Seaver qui vous a appelé, mais elle n’est pas encore rentrée de l’hôpital où elle interroge le petit Jesse. J’ai été mise au courant il y a peu, vous désirez sans doute avoir un bureau ou un lieu pour pouvoir installer ?

Ce n’était pas vraiment une question ; quand elle avait quatorze ans, elle avait dut se rendre au commissariat, une fois, et elle se souvenait distinctement avoir vu un bureau, un peu à l’écart des autres, où s’étaient installés l’équipe de profiler que dirigeait l’agent Hotchner. Et ça avait été sujet d’un débat lors d’un de ses cours de criminologie, c’était suffisant pour qu’elle sache comment ils fonctionnaient un peu.

Aaron avait roulé de Quantico jusqu'à Washington DC depuis une heure quand enfin l'équipe avait pu se dégourdir les jambes. Il se gara sur le parking et arrêta le moteur de la voiture. Oui, ils étaient enfin arrivés au commissariat où les attendait un agent probablement. Aaron ne savait pas qui travaillait sur cette affaire -à part l'agent Seaver. Néanmoins il savait que Natasha Williams travaillait en tant qu'agent du FBI à Washington, peut être était-elle dans ce commissariat. Si elle travaillait ici, Aaron en profiterait pour aller la saluer. Depuis maintenant 3 mois, Aaron et Natasha entretenaient une relation amoureuse dans le plus grand secret de tous. Personne n'était au courant et aucun des deux ne voulaient que tout le monde le sache, ils ne voulaient pas dévoiler cette partie de leur vie privée. Ils se retrouvaient les week end ou tard après leur travail respectif.

Aaron entra le premier dans le commissariat suivi de toute son équipe et c'est avec une grande surprise qu'ils furent accueilli par Natasha. Il avait donc raison, elle travaillait bien ici et cette fois il savait qu'elle travaillait elle aussi sur cette affaire. Bien qu'il fut plus que ravi de la voir et de savoir qu'ils allaient passer du temps ensemble pour étudier cette affaire, un risque s'annonçait pour eux deux : l'équipe était présente et en aucun cas ils devaient s'appeler par des surnoms ou paraître trop proche l'un de l'autre. Il fallait rester professionnel, ce qui ne poserai pas beaucoup de soucis pour Aaron, même si maintenant il a l'habitude de la surnommer Tasha depuis quelques mois et que ce serait dur de ne pas l'appeler ainsi. Il s'avança jusqu'à sa hauteur et serra la main de la jeune femme avec un léger sourire en prime.

Agent Hotchner, et je vous présente les agents Jareau, Prentiss, Morgan, Rossi, le Dr Reid et le Dr Mayers.

Aaron fit une pause, le temps que Natasha lui demande si ils avaient besoin d'une pièce à part pour tout installer le matériel nécessaire.

Oui, nous désirons en effet avoir un bureau pour nous mettre au travail tout de suite.

La nuit allait être longue, ils devaient dès à présent se mettre à travailler, mais avant tout de tout installer et de regarder le dossier pour connaître les détails de l'affaire avec précision -puisqu'aucune photo n'était apparu dans le dossier.

Une fois la surprise passée, Natasha avait recouvré la pleine utilisation de ses moyens, la parole en premier, et elle tâcha de mémoriser les noms des agents présents, et de les assimiler à un visage. Mais, au beau milieu de la nuit, il ne fallait pas trop lui en demander. Un nom l’interpela cependant ; Prentiss. Comme Elizabeth Prentiss ? L’ambassadrice qui avait souvent fait parler d’elle ? Natasha se rappelait de son passage à Brooklyn ; elle n’était alors qu’une journaliste curieuse qui avait pour rôle d’écrire un article sur la grande ambassadrice, mais cette dernière étant intouchable et inapprochable, la jeune reporter qu’elle était à l’époque ne s’était pas laissée abattre et avait retrouvé la fille de celle-ci. Son prénom ? Il lui échappait, mais elle était certaine que ça ne pouvait être personne d’autres. De toute façon, elle le saurait bien assez tôt, et l’heure n’était pas aux discussions, mais au travail. Sortant donc de ses profondes – ironie, ironie – réflexions, la jeune femme reporta ses yeux de métal sur l’agent supérieur. Elle leur demanda de la suivre, et s’improvisant guide, elle les mena jusqu’à un bureau. En réalité, ce n’était qu’une petite salle juste assez grande pour contenir une table de travail carré, et un tableau pour accrocher les indices, et les photos. Elle ouvrit la porte, pénétra dans la salle, et se retourna face à l’équipe complète. Elle ne retint pas une légère grimace ; ils allaient être très à l’étroit.

Je suis vraiment désolée, j’avais évalué la pièce un peu plus grande… Vous risquez de vous marcher légèrement sur les pieds, mais si Musclor ne tient pas entre ces quatre murs, il y a toujours mon bureau, elle avait désigné l’agent Morgan dont le nom lui échappait – décidément, Natasha et les noms, ça faisait trois ! Excusez-moi, je n’ai pas encore très bien retenu tout vos noms…

Elle agrémenta sa réplique d’une grimace et d’un sourire. Elle avait le don pour se mettre dans des situations délicates ; quand ce n’était pas des questions indiscrètes sur de nouvelles, c’étaient des surnoms stupides… Toujours à l’égard d’inconnus, cela va de soit ! Et la nuit ne faisait que commencer… Elle ressentait encore les effets des somnifères qu’elle prenait pour tâcher de faire une nuit complète, mais elle saurait dès lors qu’il n’était pas conseillé avec son travail de prendre de tels médicaments. Comment pouvait-elle espérer faire une nuit complète en étant sous les ordres de Bradford ? Les somnifères ne pouvaient rivaliser avec son patron. Malheureusement. Lorsqu’une voix encore non identifiée s’adressa à elle, la jeune agent dériva son regard presque translucide sur le jeune homme. Un certain… Dr… Dr…Son nom lui reviendrait sûrement dans la journée… Le temps que quelqu’un les présente à nouveau et qu’elle ait but suffisamment de café pour s’en souvenir. Il avait l’air frêle et timide, et elle retint de justesse un sourire compatissant.

Eh bien, oui, si vous le souhaitez. L’hôpital est à vingt minutes, vous ne pouvez pas le raté, je préviendrai Ashley de votre arrivée, répondit-elle en passant d’un profiler à un autre.

Elle n’était pas sans savoir qu’ils étaient beaucoup mieux placés qu’elle pour intervenir, et avaient sans doute plus d’années d’expériences – même si certain, le jeune docteur qui lui avait posé la question, notamment, semblaient avoir son âge – qu’elle. Ils avaient l’habitude de gérer ce genre de situation. Elle ? Elle se spécialisait dans les affaires sexuelles, mais son point fort restait les missions d’infiltrations. Elle avait toujours aimé se déguiser. Et ça lui avait parfois servit dans leurs enquêtes. Glissant une boucle blonde derrière son oreille, elle en profita pour passer ses doigts dans son épaisse tignasse afin de la coiffer, et, tant bien que mal, attacha ses cheveux en une queue de cheval, essayant de glisser les mèches plus petites de son dégradé derrière son oreille sans résultat. Elle était prête à toute éventuelle question, même si, n’étant sur l’affaire depuis guère plus longtemps que les profileurs, elle ne savait quasiment rien de plus qu’eux. C’est alors qu’elle jugea utile de leur donner le dossier.

Oh, euh, voici les dossiers, je pense que vous n’avez pas encore eu le temps de les éplucher alors…

Ses études de criminologies lui apprenaient à faire appel aux profilers qu’en cas de tueurs en séries ; un cas pathologique où le criminel ne pourrait s’empêcher de récidiver. Pour être sûr de cela, il fallait, au mieux, avoir eu déjà plusieurs meurtres à son actif, ce qui n’était pas le cas de leur homme, du moins, à leur connaissance ; Bradford leur avait donné cette enquête car, lorsque Washington s’éveillerait, les journalistes ne manqueront pas un seul instant de faire de ces quadruples homicides un scoop à ne pas raté, et, comme tout patron grincheux du FBI qui se respecte, Bradford ne portait pas les reporters trop curieux dans son cœur. Mais, à part ce fait, ni Ashley ni elle n’avaient entendu parler d’un tel cas, et ils n’avaient pas d’autres crimes comparables dans leurs répertoires. Mais elle avait une confiance absolue en sa collègue, et savait qu’elle avait demandé l’aide des profilers pour une bonne raison ; dans ce cas précis, la présence d’un enfant autiste suffisait.

La presse n’est pas encore au courant de tout ce qu’il trame, mais dès le lever du jour, cette affaire fera la une de tous les plus grands quotidiens. J’ai encore quelques contacts, je peux les tenir éloigné s’il le faut, ou au contraire, leur demander de venir si vous le souhaitez…, proposa-t-elle sur un ton hasardeux, sachant que certaines affaires nécessitaient un communiqué de presse.

L'agent Hotchner, tout comme son équipe avait suivi la jeune agent Williams jusqu'au bureau que Natasha avait prévu pour que l'équipe soit dérangé le minimum possible. Quand elle ouvrit la porte, le bureau contenait une table où tout le monde pouvait se réunir ainsi qu'un tableau où il pourrait exposer les photos macabres de la scène de crime et de l'autopsie -qui arriveront plus tard étant donné que c'était le Dr Leroy Meyers qui allait s'en charger. Ils allaient peut-être être à l'étroit, mais de toute manière, les profilers seront le plus souvent sur le terrain qu'enfermé dans le bureau. La remarque de Natasha ainsi que le nouveau surnom de Morgan le fit sourire.

Ne vous inquiétez pas, nous n'avons pas besoin de plus de place, ça ira très bien ici, je vous remercie.

Quelques agents du FBI, au cours des enquêtes, n'offraient de bureaux où les profilers pouvaient s'installer et réfléchir à l'investigation. Ils devaient essayer de se concentrer face aux appels incessants, au va-et-vient des agents et à quelques curieux qui se renseignaient sur ce qu'ils faisaient. Heureusement que dans la plupart des cas -comme celui ci- ils avaient la possibilité d'avoir un endroit à l'écart de tout le monde. Cela aiderait les profilers à se concentrer davantage. Reid proposa d'aller à l'hôpital accompagné de Prentiss et après que Natasha ai répondu, Aaron ajouta :

Très bien, si vous avez du nouveau, prévenez nous.

Après que Reid et Prentiss soient partis pour l'hôpital, Natasha leur donna les dossiers plus détaillés que ceux qu'ils avaient déjà. Il la remercia et en donna un à chaque membre de son équipe. Il l'ouvrit et commença à le lire quand Natasha l'interrompit en proposant soit de tenir éloigné la presse, soit en lançant un communiqué que JJ pourrait tenir

Pour l'instant, il vaudrait mieux les tenir éloigné de cette affaire. Notre suspect a commis un seul crime même si actuellement, notre analyste est en train de rechercher s'il n'existe pas un cas similaire à celui-ci et nous n'avons pas assez d'éléments pour le communiquer au média.

Sur ce genre d'affaire, il valait mieux ne pas affoler la population, surtout si le suspect ne recommençait pas à tuer -puisque les profilers n'étaient pas encore sûr, même si il y avait d'énorme chance pour qu'il recommence à tuer.

Aaron commençait à étudier le dossier. A première vue, il manquait pas mal d'informations, mais après tout c'était normal, les meurtres ont été commis il y a à peine quelques heures et donc il n'y avait encore eu aucune recherche. Comme venait de dire David, il était réellement temps de se mettre au travail. Il éparpilla le dossier sur la table qui se trouvait en plein milieu de la pièce et commença à afficher tous les indices, et toutes les photos qu'il y avait sur le tableau prévu à cet effet. Au moins les profilers pourraient y voir plus clair. Ses collègues étaient toujours en pleine lecture du dossier, mais lui avait un avantage, puisqu'il avait été briefer un peu plus clairement sur l'affaire par l'agent Seaver. Une fois que tout fut installé comme l'équipe procédait, ils pouvaient enfin commencer à travailler. Hotch commença par donner les directives à ses collègues.

Très bien, il faut qu'on s'y mette tout de suite. JJ, essaie d'éloigner la presse sur cette affaire, pour l'instant, les médias doivent connaître le minimum de choses sur les meurtres. Meyers, faîtes l'autopsie des victimes et établissez un rapport, Morgan, tu aideras Garcia à trouver s'il y a d'autres victimes, Dave et moi, nous allons sur la scène de crime.

Même si Washington DC n'était qu'à environ une petite heure de route de Quantico et qu'ils pouvaient s'y rendre souvent, les profilers ne connaissaient pas aussi bien la ville que les agents d'ici. Dave et Hotch auront besoin d'aide pour trouver la maison des victimes et l'aide de Natasha serait la bienvenue

Voulez vous nous accompagner, ce sera plus facile si quelqu'un pouvait nous guider dans Washington DC demanda t-il à l'agent Williams

Aaron savait en plus que Natasha vivait dans cette ville, ce qui était un avantage, ils ne perdraient pas leur temps à trouver leur chemin.