L énième rendez vous, je passais mon temps ces dernières semaines à jongler entre le gastro et la gyneco, vraisemblablement du moins je l'espérais j'allais enfin être fixé et on allait pouvoir régler le problème.
Il est vrai, et d'autant plus vu mon métier, j'avais hâte aussi de régler ce problème; difficile de passer inaperçu au bureau et conduire une enquête convenablement avec des maux digestif et des douleurs pelvienne régulière et de plus en plus forte et présente de plus en plus souvent.
Les minutes passent, le tic tac de l'horloge du couloir que je connais à présent par coeur me tient compagnie comme au 8 autres personnes assise dans la salle avec moi. Une heure et demi, après le rendez vous, c'est enfin mon tour.

Après avoir dépisté une grosseur et l’avoir retiré, elle m'avait annoncé à mon réveil qu'elle avait vu autre chose mais qu'il fallait le confirmer, on m'avait fait tout les examens, consultations et analyses pour cela.
Je dois dire que le fait qu'elle veule me voire ne me rassurait pas.

J'entend mon nom, me lève et me rend dans le cabinet, elle ne me demande pas de me déshabiller, elle veut juste me donner les résultats. Je voie à son visage, son attitude, l’intonation de sa voie, que ce n'est pas bon du tout.
Enfin le couperet tombe : "mademoiselle, en vu des résultats des examens, je suis au regret de vous annoncer que vous avez un autre problème génital, que nous ne pouvons régler que de manière superficiel, il est de manière sévère chez vous et entraîne un infertilité." Elle ajoute que finalement j'avais un peu de chance car ils sont parfois obligé de retirer l'utérus.
Je m'y étais plus ou moins préparé. Je me disais d'ailleurs qui si elle le disait j'allais culpabiliser car quand j'étais jeune, je disais que je ne voulais pas d'enfant, que ces règles douloureuse étaient d'autant plus énervante que je n'en voulais pas et que ça m'arrangerait d’être stérile, que cela m'éviterais bien des discutions...

Il me fallu un moment pour comprendre et assimiler qu'elle l'avait bien dis, je fis comme de rien n'était et répondu simplement et continu la consultation. Elle me dit au revoir, je la remercie, elle me souhaite bon courage, me jetant un regard compatissant (bon sang que je haie ce genre regard)

C'est en arrivant dans le hall que je prend conscience, je me sens sonner, je dois m’asseoir, je revisualise toute la consultation. Mon visage est figé je n'en suis pas encore aux émotions mais l'analyse. Je me met à penser, à réfléchir à cette nouvelle et ce qu'elle engendre...

Je sais que je m'y ferais et que finalement c'est un non évènement, puis ce que je n'en voulais pas, mais là, je n'avais plus le choix, et puis pour trouver quelqu'un qui accepte ça. Bref, je savais que je finirais par trouver ça normal, mais j avais le droit d'accuser le coup