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« Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire

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MessageSujet: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyVen 29 Avr 2011 - 13:53

Le doux son de la guitare s'évaporant dans les airs, sa voix l'accompagnant à mesure qu'il chantait, ses doigts rencontrant chaque cordes, glissant sur elles pour créer un nouvel accord, Christopher sentait cette sensation de bien être l'envahir de nouveau. Il retrouvait le pouvoir sur chacun de ses membres, contrôlait chacun de ses mouvements. L'un des miraculeux effets que la musique pouvait exercer sur lui. Sans cette précieuse guitare, ses pulsions violentes ne se lasseraient jamais. Même si, tous les jours, il sentait qu'il perdait, qu'il s'abandonnait à ce mal qui le rongeait, le dévorait de l'intérieur. Son seul remède était la musique, et il craignait qu'il ne fasse plus d'effet d'ici peu. Son refrain terminé, il gratta une ultime fois les cordes usées, et posa son regard sur le corps qui semblait reposer à côté de lui. Une marre rougeâtre l'enveloppait comme une couverture, la gorge était ouverte, toute vie avait quitté ce cadavre. D'un geste habile, il plassa son intrument dans son dos et jeta le médiator dont il venait de se servir comme il aurait jeté une pièce. L'objet étant plastifié et ne tenant le médiator qu'entre ses doigts, il n'avait laissé aucune empreinte. Lentement, presqu'au ralenti, il tourna les talons, sa longue veste fouettant l'air. Il ne laissa derrière lui qu'un macabé qui ne tarderait pas à être retrouvé et qui venait de prolonger sa liste déjà grande.

Il prit à gauche et continua tout droit. Il ne savait ni dans quelle partie de Quantico il se trouvait, ni où ses pas le guidait. A vrai dire, il savait juste que ça ne l'avait pas entièrement quitté, et qu'il devait faire force pour ne pas sauter sur toutes ces personnes qui se bousculaient dans les rues avant de leur trancher la gorge. Un cadavre suffisait amplement. Certaines personnes se retournaient sur son passage, le montraient du doigt, murmurant à l'oreille de leur voisin. Il les ignorait. Il devait rentrer au plus vite. Nerveusement, il secouait sans cesse sa main droite, comme si elle le brûlait, le piquait, le démangeait. Oui. Cette irréprésible envie de récidiver son geste allait en s'accroissant. C'était plus qu'une envie. Un besoin. Presqu'un ordre, une obligation, un devoir. Brusquement, il biffurqua à droite, son épaule rencontra celle d'un autre homme. Il ne jugea pas utile de se retourner lorsque ce dernier l'insulta face à son manque de réaction. Il devait trouver un lieu calme. Calme, et reposant. Comme quelque chose l'avait entendu, il se retrouva face à un parc. Parc. Il pourrait aisément jouer et calmer ainsi cette pulsion qui lui donnait mal à la tête. Il traversa la rue, manqua de se faire percuter par une voiture, noya sa tête dans ses mains, frottant ses tempes. Rien a faire.

Un enfant envoya son ballon dans sa direction, il l'ignora, les tremblements commençant peu à peu à secouer son être. S'il ne jouait pas, il allait faire un véritable massacre de sa prochaine victime. Se forçant à respirer le plus calmement possible, il s'arrêta au beau milieu du parc, entouré par des bancs, des jeux d'enfants, du lac. Il fit basculer sa guitare dans un geste violent, fit quelques accords. Non, il n'allait pas s'avouer vaincu. Il continua, mélangeait les musiques, l'esprit embrumé par ses noires pensées. Lorsqu'enfin, il parvint à jouer une mélodie. Sa chanson préférée. Il se contenta d'abord de la faire à la guitare, puis, comme un automate, il se mit à chanter. « L'Assassymphonie ». Sa préférée. Elle lui correspondait tant qu'il lui semblait normale de la chanter dans un tel moment. Bien vite, un petit cercle se forma autour de lui, les gens étaient attirés par les artistes qui se produisaient ailleurs que sur scène, ou le reconnaissait pour ses albums déjà parus. Il ferma les yeux, laissa sa chanson le bercer, le détendre, l'apaiser.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyVen 29 Avr 2011 - 21:40

Danny Loréno était un fan de musique. Il jouait de la guitare très souvent chez lui. Il écoutait en boucle certain artiste comme Jimmy Hendrix par exemple. Mais là, ça soeur l'avait envoyer en mission...mais quelle mission ! Il devait trouver un artiste qui se baladait en ville. Un mec que Aiden adorait, et que lui ne pouvait pas saquer. Il le trouvait étrange, trop...trop quelque chose. Bref, ce mec plaisait à sa petite soeur et Danny n'aimait pas ça. Comme il disait ce mec aurait put être le fils du président qu'il ne l'aurait pas aimer pour autant. Bref, pour les 18 ans d'Aiden il avait accepter de partir à la recherche de Christopher Roberts. Super programme vous ne trouvez pas ? Danny avait fait tout les quartiers, se gourant dans les rues et devant demander son chemin à des vieilles dames qui n'arrêtait pas de lui poser des questions. Il trouvait ça lassant et surtout embarrassant...bref, il trouva enfin la perle rare ! Une fan comme sa soeur, qui lui dit que le mec était en train de jouer dans le parc. Youpie...songea Danny. Il se gara et descendit de la voiture. Il la ferma à clef, et mettant les mains dans son jean, il avança limite en faisant la gueule. Il écouta ce que le mec faisait, levant les yeux au ciel de temps en temps, et soufflant par agacement.

Au bout d'un moment la foule s'estompa, enfin au bout d'un long moment. Danny attendit un peu et le temps de tourner la tête vers certaines personnes le mec avait filer.

"Merde !"

Danny regarda un peu partout et le trouva de dos, remarquez sa guitare ne passait pas inaperçue. Il le suivit et le rattrapant il fit :


"Hey, excusez moi, Monsieur Roberts. je pourrais vous demander un service ?"


Fit-il en se mettant devant le gars histoire de ne pas se taper un vent et pour pouvoir lui couper la route aussi. Danny était un flic, mais c'était avant tout un grand frère, et lorsque sa soeur lui demandait un truc il s'arrangeait pour le faire, dans le cadre de la légalité bien sur.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptySam 30 Avr 2011 - 12:07

Malgré les apparences, la chanson ne parvenait pas plus à le calmer qu'avant. Il essayait de se concentrer sur ses paroles, ses notes, ses accords, mais dès qu'il rouvrait les yeux et que son regard chocolat se posait sur les adolescentes qui l'entouraient, il avait cette envie soudaine de leur montrer qui il était en réalité. Il tâchait de se contrôler, de ne pas assouvir cette pulsion. A peine eut-il terminé le dernier couplet - où des jeunes filles persuadées qu'elles chantaient juste avaient jugé intelligent de le rejoindre pour chanter en choeur avec lui - que des applaudissements l'acclamèrent. Certains lui en demandaient une autre, sa pulsion aussi. Une chanson pour les uns, une autre victime pour lui. Replaçant sa guitare dans son dos, il quitta précipitamment l'assemblée qui ne comprit pas. Marchant avec de longues enjambées, il tentait de fuir la foule, bifurquant à chaque fois qu'il le pouvait, tournait les talons lorsqu'il se retrouvait au milieu d'une nuée de personnes. Il avait mal à la tête, il n'en pouvait plus. Les mains sur les tempes pour faire passer cette migraine insupportable, il n'entendit pas un homme l'appeler par son nom, mais manqua de le percuter de plein fouet lorsque de ce même homme se posta devant lui.

D'une petite vingtaine, il avait une lueur déterminée dans les yeux qui montrait au musicien qu'il ne pourrait lui échapper tant qu'il ne lui aurait pas donné ce pourquoi il l'accostait. Sa main droite encore fébrile, il voulut le rabrouer, lui dire qu'il était pressé et n'avait pas de temps à lui accorder, mais l'homme qui lui faisait face n'avait rien d'un journaliste, ni d'un paparazzi. Il n'avait même pas l'air ravis de devoir lui adresser la parole. Sa pulsion disparaîssant soudainement, Christopher acquiesça lentement, cherchant par tous les moyens à deviner ce que lui voulait cet étranger ; il n'avait pas l'air d'avoir le moindre appareil photo et ne ressemblait aucunement à un fan. Le fait qu'il l'appelait par son nom et son visage inconnu lui disaient qu'ils ne se connaissaient pas, il ne semblait pas vouloir le racketter, et pour sûr, il avait l'air plutôt maladroit. Qui était-il, et que voulait-il ? Un flic ? Non, ça ne pouvait pas être ça ; personne ne savait ce qu'il avait fait, personne ne pouvait avoir de preuve. Il ne pouvait même pas faire partit de la liste des suspects, pour aucune série de meurtre.

Cela dépend en quoi votre service consiste...

Il était méfiant, et à présent, sur ses gardes. Son regard ténébreux sondait son interlocuteur, à la recherche d'un indice sur sa présence. Mais rien ne sembait vouloir l'aider, le mettre sur une piste.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptySam 30 Avr 2011 - 12:21

Danny avait réussit à trouver le fameux artiste. Honnêtement il n'arrivait pas à comprendre ce que sa soeur lui trouvait à ce mec. Mais bon, Aiden était sa petite soeur, son premier trésor, la seule unique personne qui lui rappelait sa mère. Il avait donc accepter, se disant que s'il écoutait assez longtemps les Ceesau il pourrait peut être arriver à écouter durant quelques minutes cette musique. Bref, il arriva donc au parc. Les filles devant le mec étaient surexcité, Danny avait dut mal à s'imaginer Aiden dans cette position, à hurler comme une fanatique. Elle qui était si sobre et discrète. C'était peut être pour ça qu'elle aimait ce mec, peut être parce qu'il était discret...

Danny tourna la tête trente seconde et ne vit plus le mec, mais une foule en délire qui le suivait. Il songea que ces gens n'avait donc pas de respect ? Il était plutôt fier d'être un flic enfin de comte. Il s'avança donc vers le mec et après avoir dépasser la foule, il se stoppa devant lui, le coupant dans son élans, et lui demanda poliment s'il pouvait lui rendre un service. Le mec se stoppa, le jugea de haut en bas et lui demanda méfiant ce qu'il voulait :


"Désolé de vous accostez comme ça, mais ma petite soeur m'a demander un service...Elle voudrait un autographe, et comme elle est en cours là, je voulais lui faire une petite surprise. Cela vous dérangerais de signer ?"

Fit-il en arquant un sourcil. Il espérait que le mec dise oui, mais qu'il ne lui pose pas de question sur sa musique, du genre, est-ce que vous aimez, ou un truc comme ça. Danny aurait été obligé de dire la vérité, et ça n'aurait surement pas plus au mec. En revanche, le jeune flic remarqua que le mec n'allait pas super bien, il tremblait et quelque chose en lui faisait peur, du moins quelque chose le rendait inquiétant. Danny était un flic, et étant un officier de police il réagissait souvent dans ce sens là, il demanda donc au mec :

"Vous êtes sur que tout vas bien ? Vous ne semblez pas dans votre assiette...Vous voulez que je vous emmène quelque part ? J'ai ma voiture qui n'est pas loin ?"
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyMer 4 Mai 2011 - 13:31

Un autographe. Il ne voulait rien d’autre qu’un autographe. Pour sa petite sœur, en plus. Cet homme était un frère exemplaire, et qui semblait tenir précieusement à sa famille… Il ne pouvait tout de même pas s’en prendre à lui. Sa main droite le démangeait, comme si le fourmillement qui le picotait avait pour but de le forcer à sortir son coutelas de sa manche pour ensuite laisser derrière lui une victime de plus. Il résistait. Mais pour combien de temps, encore ? Christopher donna quelques coups légers sur sa hanche, pianotant une chanson qu’il avait souvent joué. Il l’avait d’ailleurs apprise à Kira lors de sa première leçon de guitare. Relâchant petit à petit ses épaules contractées, il essaya d’esquisser un sourire afin de paraître un peu plus chaleureux qu’il ne l’était. Ce fut probablement peu convaincant mais il ne pouvait faire mieux. Sa migraine empirait à chaque minute qui passait et il dut s’y reprendre par deux fois avant de parvenir à articuler une phrase correctement. Les paroles de son interlocuteur s’entrechoquaient dans son esprit, comme s’il avait trop bu. Il plongea sa main secouée par les spasmes dans la poche de son jean, caressa son briquet du bout des ongles. Fumer. Dès qu’il aurait signé l’autographe pour la petite sœur de l’inconnu, il allumerait une cigarette, et la consumerait jusqu’à ce qu’un cancer du poumon ait raison de lui. C’était ça, ou ne jamais finir cette série de meurtres.

Non, bien sûr que non, il n’y a aucun problème, parvint-il à lâcher d’une voix à peu près normale. Elle a beaucoup de chance de vous avoir, rares sont les frères qui accepteraient d’accomplir une telle mission… Par contre, auriez-vous un stylo et un papier, ou un tout autre support ? Je n’avais pas prévu de rencontrer quelqu’un, et je n’ai rien pris, à part ma guitare…

Il fit mine de fouiller ses poches, mais savait qu’il n’avait rien sur lui. Il pouvait toujours signer avec le couteau caché dans sa manche, mais il doutait que l’homme apprécierait le fait de le voir sortir une telle arme. Le compliment ? Il avait pour but de rassurer son interlocuteur, même si une pointe de vérité s’y cachait. Lui était fils unique. Jamais l’idée d’avoir de petit frère ou petite sœur ne lui avait traversé l’esprit. Et s’il en avait eu ? Aurait-il été différent ? Le, ou la, protégerait-il comme semblait le faire celui qui lui faisait face ? Sa « maladie » se serait-elle atténuée ? L’aurait-il tué ? Un surplus de questions venait de s’abattre sur lui, ne faisant qu’empirer sa migraine. Comme s’il en avait besoin. L’inconnu s’adressa de nouveau à lui, mais, au milieu de sa proposition, le musicien plaqua sa main contre son front, appuyant ses paumes contre son arcade sourcilière, puis sur ses yeux. Il avait l’impression – fort désagréable – qu’on s’amusait à lui presser le crâne avant de le secouer dans tous les sens. Sa pulsion ne s’atténuait pas plus.

Non… Non, c’est bon… C’est juste une migraine, j’ai l’habitude…

Il avait difficilement articulé sa phrase, balbutiant au début. Ce qu’il détestait sa faiblesse ! Elle le faisait se plier, serrer les dents avant de disparaître. Mais il savait qu’elle reviendrait. Il n’avait qu’un très faible moment de répit. Il en profita pour se redresser, et reprendre son air sérieux, hautain et confiant.

Merci quand même, mais ça finit toujours par passer.


[ HJ : Désolée pour mon temps de réponse ~ Et pour cette réponse un peu… Qui laisse à désirer, quoi]
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyMer 4 Mai 2011 - 18:19

Danny regarda le mec. Il se demandait quel pouvait bien être son pouvoir à ce type pour que les gens soient sur lui ? Danny ne lui trouvait rien d'extraordinaire, surement parce que c'était un mec. Surement parce que ce mec était une des stars de Aiden...surement parce qu'il était possessif et qu'il refusait que sa soeur ait un autre héros que lui...oui enfin elle pouvait aimer Batman ou Spiderman, mais aucun autre mec que lui ! Il ne supportait pas de voir les garçons de son âge tourner autour d'elle, il trouvait cette façon d'agir complétement stupide. Bref, il regarda le mec et attendit la réponse, l'observant discrètement, enfin aussi discrètement que ce qu'il était capable de faire...c'est-à-dire très peu discret. Le mec semblait répéter un morceau de musique sur sa hanche. Danny se demandait si ce mec ne méritait pas une place dans un hôpital...ensuite il gars se calma un peu, mais vraiment un petit peu, il demanda à Danny s'il avait un stylos et un morceau de papier. Danny le regarda et lui dit :

"Oh, et oui toute suite."


Il sortit son calepins de flic, il l'ouvrit à une page vierge, plaçant les autres pages derrière. il lui tendit également un stylos bleu et lui dit en même temps :

"Tenez..."

Il regarda le gars et sa manière d'agir était de plus en plus bizarre surtout lorsqu'il fit comme si sa tête allait explosé. Danny lui demanda s'il ne voulait pas qui le mène quelque part, le gars refusa, mais Danny préféra insister le voyant encore plus mal, et ce coup-ci il lui dit pour tenter de le rassurer :


"Allez venez, je vous emmène à l'hôpital, c'est pas normal vos douleurs,paniquer pas je ne vais pour tuer, je ne suis pas armé, et honnêtement vous êtes plus imposant que moi. Allez, ne rester pas dans cet état..."

Il posa l'une de ses mains sur l'épaule du gars, espérant ne pas se prendre un coup. Il voulait l'aider, mais ne voulait pas se présenter comme étant Danny Loréno agent du FBI...disons que c'était trop directe comme approche. Il voulait avant tout aider ce mec parce qu'il n'allait pas bien et qu'il était vraiment bizarre mais après...il ne comptait pas créer un lien avec lui. Alors que Danny tentait de lui faire comprendre que se serait mieux pour lui d'aller à l'hôpital le gars lui dit que ça passait toujours. Danny le regarda et lui dit :

"Oui jusqu'au jour où le toubib vous sort que vous en avez que pour deux mois... Allez faite pas votre enfant, venez, ça va rien vous coutez de vous faire examiner, si vous avez peur que les gens se jettent sur vous, je peux m'arranger, je connais des toubibs...C'est comme vous voulez M'sieur."

Danny resta à lui tenir le bras gentiment par pur geste instinctif de flic aussi...car pour éviter qu'un suspect ne parte on le tient... et là Danny ne comptait pas le laisser partir, il semblait trop étrange ou trop malade, il ne savait pas lequel choisir dans sa tête....

[ t'en fais pas j'ai bien aimer ton poste...par contre le mien je suis désolé, c'est pas du grand art Sad ]
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyJeu 5 Mai 2011 - 23:21

Le regard scrutateur de l’homme sur lui, Christopher parvenait, peu à peu, à se calmer et lui fit part de sa demande pour un stylo, et un papier. Lorsqu’il lui tendit le crayon et le calepin, le sang du musicien se glaça, et il se figea ; cela ressemblait, en tout point, avec ces blocs-notes utilisés par les flics lors des interrogatoires. Passé maître dans l’art du ne rien laisser paraître, des doutes planèrent dans l’esprit du sociopathe qui tâchait de résonner ; il n’était pas forcément flic, il n’y avait pas que les poulets qui avaient des calepins, des journalistes, des hommes d’affaires, des secrétaires… Et même s’il était flic, il ne lui avait adressé la parole que pour un autographe. Il ne pouvait pas faire le lien entre les corps et lui. Il n’avait aucune preuve. Ce qui paniquait le plus Christopher n’était pas l’idée d’être mis derrière les barreaux, mais de ne plus pouvoir toucher sa guitare. Il savait qu’un jour viendrait où il commettra une faute et se ferait pincer pour ses vingt-et-un meurtres, alors, il devra dire adieu à son instrument préféré… Comme pour se rassurer, il porta machinalement la main sur sa guitare et finit par prendre ce que lui tendait ce grand frère model.

A quel nom dois-je signer ?

Il avait prit pour habitude de mettre parfois un petit mot, surtout lorsqu’il n’y avait pas foule, comme en ce moment-même, et de signer. Sa migraine revint, moins téméraire que la fois d’avant, juste assez forte pour qu’il porte deux doigts à ses tempes sous la douleur. L’homme posa une main sur son épaule, ce qui tira un sursaut à Christopher, peu habitué au contact avec autrui. N’étant pas un homme violent de nature, il n’esquissa pas le moindre geste brutal, mais se raidit, ne supportant pas cette proximité. Il ne comprenait que vaguement ce que lui disait son interlocuteur, son cerveau n’assimilant pas tous les mots prononcés et n’en captant que quelques uns. Deux mois ? Deux mois de quoi ? Il parlait aussi d’enfant, et de toubib. Vraiment, Christopher sentait son intelligence réduite. Il voulut décliner la proposition une seconde fois, mais il n’en eut pas la force.

Je ne suis pas certain que vos toubibs puissent faire quoique ce soit. J’ai toujours eu des migraines, personne n’a jamais put rien faire…

Il se tut, sa main légèrement secouée. Non, ses pulsions ne revenaient pas, c’était, au contraire, comme s’il venait de faire un crime. Etait-ce parce que, pour la première fois, il avait parlé de lui à quelqu’un ? Dévoilé un aspect de lui-même qui faisait de lui ce qu’il était ? Etait-il sur le point de se dénoncer ? Devant ce frère exemplaire ? Pourquoi le ferait-il ? Cela n’avait aucun sens ! Il tenta de reprendre le contrôle de ses pensées, de redevenir ce Christopher Roberts si glacial, mais c’était à croire que son mal l’en empêchait.

Ca irai, merci pour la proposition, je suis plutôt fatigué ces temps-ci et la chaleur étouffante qui est arrivée si soudainement doit tout empirer, finit-il par lâcher.



[ HJ : Ah non, moi j’adore tes postes *ç* Ils me font rire :cœur : Sinon, si mon poste te bloque, dis-le, j’avoue que là, c’est pas le top du top ]
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyVen 6 Mai 2011 - 12:46

Danny scrutait le mec du regard, il voulait savoir, et comprendre ce qui attirait les filles chez se mec. Enfin bon il ne pourrait pas trouver la réponse parce que ce n'était pas une fille, mais que voulez-vous Danny est ce qu'il ait...un mec, un grand frère et un père ! Il imagina durant trente seconde, plus tard lorsque sa fille lui demanderait d'aller chercher des autographes....il secoua la tête furtivement lorsque le gars lui demanda de quoi écrire. Danny sortit son calepin de flic et un stylo. Il mit les pages en ordre, histoire de ne pas faire signer l'autographe sur une déposition d'un témoin. Il lui tendit le tout, et le gars lui demanda à quel nom il devait signer, Danny fit :

"Aiden, Aiden Loréno. Elle va être aux anges ce soir, j'espère qu'on moins sa lui donnera envie de rester ici..."

Danny avait toujours en travers de la gorge la fois où Aiden lui avait dit que dès qu'elle aurait finit ses études elle partirait à New York, là où elle était née, là où ils étaient tous né, sauf Sky. Danny avait peur, car il n'avait jamais passer plus d'une semaine sans voir le jolie minois de sa soeur, et il ne comptait pas commencer maintenant...Bref, il regarda le gars signer et remarqua ses tremblement et ses malaises. Danny lui proposa à plusieurs reprise de le conduire à l'hôpital, mettant en avant qu'il n'était pas dangereux, ni menaçant et qu'il connaissait des toubibs. Le mec finit par lui dire que les toubibs ne pouvaient pas grand chose pour lui, qu'il avait déjà tout essayer. Danny le regarda et arquant un sourcil il fit :


"Quoi ? Vous êtes mourant ? Ou un truc comme ça ?"

Oui, bah on pouvait dire que Danny avait pas mal de qualité,mais l'un de ses principaux défaut c'était qu'il n'était pas une lumière...Pas qu'il ne soit pas intelligent, mais plutôt qu'il passe trop de temps à analyser des détails étranges, comme là par exemple il se demandait pourquoi le gars jouait d'un instrument invisible, ou encore pourquoi avait-il un comportement aussi étrange. Mais il ne s'était pas demander, si le mec voulait parler de tout ça ou non ? Ou encore si le gars était bien celui qu'il prétendait être et non un tueur avisé...Bref, Danny ne mettait pas les questions importantes au premier rang et un jour ça lui couterait surement la vie, ou bien des ennuis. Le gars finit par le remercier et lui dire que se devait être à cause de la chaleur qui était arrivé très rapidement. Danny sourit et lui dit :

"Oh, bah dans ce cas là, je vous déconseille New York, à cette époque de l'année, il fait super chaud, enfin ça fait du bien...Vous êtes sur que vous voulez pas que je vous dépose quelque part ? Je veux pas que vous tapiez un malaise et que ma soeur m'en veuille de ne pas vous avoir aider."
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyVen 6 Mai 2011 - 18:41

Le musicien écoutait distraitement ce que lui disait son interlocuteur inconnu et il ne put s’empêcher de relever la tête à la phrase de l’homme ; il n’était pas d’une nature curieuse, mais avait appris à faire parfois semblant pour ne rien laisser paraître. Il devait déjà sembler assez louche aux yeux de cette connaissance – et encore, il ne savait même pas son nom ! il n’avait pas besoin d’en rajouter une couche en faisant preuve d’arrogance. En quoi le fait de savoir que sa petite fane voulait quitter cette ville l’intéressait ? Il n’aurait su le dire. En vérité, depuis qu’il avait fait la connaissance de Kira, il avait parfois l’envie de changer, d’essayer d’être différent de ce qu’il était. Mais son cœur semblait fait de pierre, et il avait toujours cette incapacité à s’attacher. Mais, et il l’avait bien remarqué, il y avait quelques progrès puisque d’autres sujets l’intriguaient, à présent ; si avant, il n’avait d’yeux que pour la musique, il parvenait maintenant à entretenir une conversation sur un autre sujet, comme l’être humain, ou d’autres questions philosophiques. Bien sûr, il ne pouvait s’empêcher de faire des liens, ou des parallèles, avec sa passion, ce qui exaspérait parfois les personnes avec qui il conversait. Sauf Kira. Mais elle, c’était différent, parce qu’elle l’était. Différent. Où s’arrête la « normalité », et où commence la « différence » ? Etait-ce une question de mentalité, ou bien de physique ? Pouvait-on affirmer qu’une personne était différente à cause de façon de penser ? De ses capacités hors du commun ? Souvent, on lui avait dit qu’il était différent. Jamais, il n’avait sut si c’était en bien ou en mal. Et, aujourd’hui encore, il doutait sur la connotation du mot. Il reporte son attention sur le calepin, signa en un coup de crayon ; « A Aiden Loréno, puisses-tu, un jour, découvrir le talent de musicienne qui est en toi. Chris. R ». Il sortit ensuite un de ses médiators de sa poche, l’un de ceux qu’il utilisait sur scène, noir, avec une guitare argentée et ses initiales gravées au dos. Plaçant l’objet sur le calepin, et le bloquant de ses doigts, il tendit le tout à leur propriétaire.

Un souvenir pour votre sœur… Vous n’êtes pas de Quantico ? demanda-t-il sur le ton de la conversation.

La question de son interlocuteur le surprit ; mourant ? Lui ? Il espérait bien que non ! S’il avait peu d’intérêt, il n’avait aucune envie de mourir, comme tout homme. Il comprit alors le quiproquo, et dut s’avouer que sa phrase laissait planer le doute. Une fois remis de sa surprise, il éclata de rire – chose extrêmement rare, vous vous en doutez bien. Un rire glacial, démoniaque, au fond duquel semblait retentir quelque chose de doux, contraste étonnant avec le physique et le caractère de Christopher. Ce n’était pas le son produit lors d’une blague, pas un grand éclat de rire, non, plus grave, moins long, terrifiant certes, mais franc. Il se remit de ses émotions, et, recouvrant son sérieux, il voulut rassurer son interlocuteur.

Non, je ne suis pas mourant, mais je les connais, et aucun de leurs médicaments n’a jamais rien changé. Je suis désolé pour ce malentendu, j’ai parfois du mal à m’exprimer clairement. Ce n’est rien d’autre qu’une légère migraine, tenace, mais une migraine.

Lorsqu’il mentionna New York, Christopher eut la réponse à sa question précédente ; il fallait avoir l’habitude d’y vivre pour en parler comme ça. New York. Cette ville gigantesque ne l’avait jamais attiré et il n’y avait jamais mis les pieds, pas même pour une tournée. Il lui préférait Boston. Mais rien n’était comparable aux villes Canadiennes, où la fraîcheur permanente correspondait tant avec son humeur constante.

Je ne connais pas New York, mais je vous crois volontiers. Je préfère le froid Toronto, pour ma part. Certain, je n’habite pas très loin, mais je dois aller voir quelqu’un avant. Votre sœur pourra mettre la responsabilité sur moi, même si je reste persuadé que ce n’est rien de grave.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyVen 6 Mai 2011 - 23:58

Visiblement la phrase qu'il venait de dire avait interloquer son interlocuteur. Et oui Aiden lui avait dit qu'elle voulait partir, et lui ne voulait pas qu'elle parte, il était prêt à tout pour ça, et c'était ce qui l'avait mener à aller parler avec ce mec. Ce mec qui était étrange, mais plutôt sympa finalement. Ce n'était pas une de ces stars qui se prennent pour des beaux gosses et qui ont leur chevilles aussi grosses que leur tête, même si celle-ci sont vide ! Bref, il lui tendit un stylo et son calepin de flic, donnant une page vierge pour qu'il puisse noté. Par la suite, il donna le nom de sa soeur et ajouta donc sa petite phrase personnelle. Danny sourit à al phrase que le mec venait de noter, le talent musical était dans la famille des Loréno. Danny était lui même un guitariste et un chanteur hors pair, mais il n'en faisait pas son métier parce que pour lui la musique était une passion, une façon de vivre et elle ne devait pas en être un métier. Puis le mec lui fila un médiator pour Aiden, Danny sourit et lui dit :

"Merci, elle sera ravie de recevoir ce cadeau, et qui sait peut être qu'elle se mettra à la guitare elle aussi."

Danny mit le papier et le médiator dans sa poche. Puis il remarqua que le mec n'allait pas super bien, Danny lui proposa plusieurs fois d'aller voir les médecins, mais l'homme déclina à chaque fois. Danny finit par lui demander, suite à un quiproquos, s'il était mourant ou non. Le gars lui dit que non, et s'excusa de sa façon de parler, lui expliquant qu'il n'était pas habitué à parler aux gens. Danny sourit et lui dit :

" Vous en faites pas, moi non plus je ne suis pas expert dans la conversation. Bah si c'est une migraine, dans ces cas là je vous souhaite bonne chance et j'espère que tout va bien aller pour vous."

Danny sourit et lui parla de New York en parlant des températures, Danny était fier de sa ville, de cette ville qui lui avait donné tant de chose. C'est vrai que New York n'était pas une ville facile, elle était grande et légèrement inflammable, mais il l'aimait. Il aimait l'ambiance, la température, les monuments, les paysages, les immeubles, les ruelles, bref il aimait tout ce qui faisait de New York l'une des plus grandes villes du monde. Puis Danny lui proposa une dernière fois de le déposer quelque part, le mec lui dit qu'il devait aller chez quelqu'un avant et que Danny devait dire à Aiden que c'était sa décision et pas la faute de Danny. Le jeune flic le regarda et lui dit :

"Merci...dans ces cas là je vous dépose chez cette personne. Et discutez pas, je veux vous rendre ce service. Et puis pour une fois que j'ai affaire à un musicien je compte pas vous laissez filer comme ça."

Fit-il en lui envoyant un clin d'oeil, il l'emmena par le bras et ouvrit sa voiture, le faisant monter, et lui disant :

"Allez grimper, je vais pas vous bouffer, c'est où chez votre ami ?"


[ désolé d'insister, mais comme ça on peut continuer un peu le RP ^^' sauf si tu ne veux pas...]
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyDim 8 Mai 2011 - 0:44

[Non, je n’y vois pas de problèmes  Par contre ; lundi je reprends les cours et je suis en internat, donc mes réponses se feront plus rares vu que je ne pourrai venir que les week-ends, et je n’ai pas toujours le temps de répondre =/ ]

Christopher avait remarqué le sourire qui s’était dessiné sur les lèvres lorsqu’il avait lu sa dédicace, mais s’était abstint du moindre commentaire. Ses yeux sombres posés sur son interlocuteur, le chanteur laissa de nouveau ses pensées vagabonder vers un monde qui lui appartenait, et à lui seul. Là, au moins, personne ne venait le distraire, et aucune pulsion d’aucune sorte ne l’attrapait pour le torturer. D’ailleurs, en parlant de pulsion, les siennes l’avaient si soudainement quitté qu’il ne l’avait même pas remarqué ! Intrigant, ça ne lui était encore jamais arrivé. D’ordinaire, il les sentait se calmer, avant de ne plus être. Là, non.
Il hocha la tête à la phrase de celui qu’il pensait être Mr Loréno ; peut-être Aiden se mettra-t-elle à l’apprentissage de ce si merveilleux instrument. Peut-être goûtera-t-elle à ce sentiment de puissance envahissant lorsque ses doigts se poseraient sur une guitare. Peut-être cela lui donnera-t-il envie de composer, elle aussi ? Tant de questions, d’ébauches, d’esquisses, de possibilités sur l’avenir musical de la jeune fille. Peut-être n’en ferait-elle rien.

Oui, peut-être. Quoiqu’il en soit, si elle désire des cours, je peux le lui en donner, proposa l’homme doucement.

Un fin sourire naquit sur le visage de l’artiste ; ce jeune homme qui n’avait d’abord pas eu l’air ravi de devoir lui adresser semblait baisser ses défenses petit à petit. S’il avait été un de ces tueurs sanguinaires, Christopher en aurait profité pour mieux s’immiscer dans sa vie personnelle, afin de mieux parvenir à le briser à feux doux. Mais ces idées de sadiques ne lui ressemblaient en aucun point, et pour sûr, aucun de ses meurtres ne lui avaient jamais procuré autre chose que la libération de son mal, de sa maladie qui faisait de lui un pantin. Il ne voyait pas l’intérêt de faire souffrir sa victime pour qu’elle meure par la suite, ça lui semblait illogique. Et fort inutile. Il préférait un coup rapide, et efficace, plutôt que de traîner en longueur. Mais lui ne faisait rien d’autre qu’assouvir de stupides pulsions, alors que d’autres – beaucoup plus dangereux que lui ! – prenaient véritablement leur pied en accomplissant un tel acte. Ca n’avait pourtant rien avoir avec une passion. Une passion réelle, et véritablement artistique, tels que le dessin, la peinture, le chant, l’écriture… Des arts !
Son sourire s’élargit quelque peu face à l’insistance de l’homme ; il aimait marcher, ne se sentant pas à son aise dans une voiture. D’autant plus qu’il avait l’habitude d’avoir un véhicule personnel, aux vitres teintés. Limousine ? Non. Quelque chose de plus passe partout, il avait horreur de ces semblants de cars interminables où il se perdait juste pour aller d’un siège à un autre. Et il ne voyait, là non plus, pas l’utilité d’avoir des mini-réfrigérateurs dans son véhicule.

Dans ce cas, si je ne peux pas refuser, je vous suis. Vous êtes musicien ? Quelque chose dans votre intonation le laisse penser…

Il se laissa entraîner, suivant les pas de son « cadet ». A demi-poussé par le jeune homme, il se glissa dans la voiture, referma la portière, et attacha sa ceinture alors que son interlocuteur s’installait à son tour. Il attendit d’entendre le « clic » de sécurité pour lui répondre ;

A l’angle de Morell Avenue et de la 5e… Merci, de m’y conduire, ajouta-t-il après un silence.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyDim 8 Mai 2011 - 11:57

La proposition de Christopher fit sourire Danny. Le musicien ne connaissait pas cette charmante petite diablesse. Aiden pouvait ressembler à une ange, c'était sur, mais elle pouvait aussi facilement ressembler à une furie en tout genre. Surtout énervé. Elle avait hériter du caractère de sa mère, une pure italienne, mais aussi celui de son père : norvégien et américain. Autant dire que le mélange était serré. Puis Aiden c'était la seule fille entouré de deux garçons, c'était une boule de speed qui n'avait peur de rien et de personne et encore moins d'ouvrir sa jolie petite bouche. Danny à côté ce n'était rien...en revanche Nathan c'était l'inverse, la gentillesse et la naïveté à l'état pur. Danny fit à Christopher :

"Je lui dirais, je pense qu'elle sera ravie, mais je ne suis pas sur qu'elle veuille retoucher à un instrument avant longtemps...."


Danny laissa sa phrase en suspend, ne voulant pas trop s'attarder sur ce sujet délicat qui était la mort de ses parents et de son adolescence. Car devenir le tuteur légal de son frère et de sa soeur à 16 ans, c'était pas réellement une partie de plaisir, même maintenant... Il insista ensuite pour conduire Christopher quelque part, ne voulant pas risquer qui lui arrive un truc, après tout Danny était supposer aider ce mec et surtout défendre les gens, c'était son travail, bien qu'en se moment il en ait plutôt marre de ne pas chopper ces tueurs en série qui circule dans les rues. En marchant vers le pick-up, Christopher demanda à Danny s'il était musicien, le jeune gars le regarda et lui dit :

"Oui, enfin je l'ai été. Je continue de jouer de temps en temps. Je fais de la guitare sèche, et de la guitare électrique. Je me débrouille un peu à la batterie. Et je chante aussi, enfin ça, disons que je le fais pour ma bambina maintenant."

Danny lui ouvrit la porte et le laissa entrer, puis il referma la portière, et monta à son tour. Il referma la porte de manière non chalante, mit le contact et là la musique s'enclencha, c'était de la pop rock américaine, et fallait dire que Danny n'écoutait pas la musique doucement, il s'excusa et baissa le son. Puis il demanda au mec où il le déposait, et la gars lui dit une adresse, Danny le regarda arqua un sourcil, et un sourire gêné se dessinant sur son visage il lui dit :

"Si on se perd, vous me guidez ? Je viens d'arriver en ville, et je suis pas encore totalement familiarisé avec les rues. Mais je sais conduire, c'est déjà ça."


Puis Danny sourit de manière amusé, il aimait faire le con, mais là c'était plutôt sincère, il chercha dans la boite à gant son GPS, et finit par le trouver, tout comme un révolver qui trainait dans la boite. Il vit le regard de Christopher, et lui dit :


"Pas de panique j'ai le droit d'en avoir un..."


Il mit le contact et démarra la voiture.


[ pas de soucie t'en fais pas ^^ bonne reprise ^^]
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyDim 8 Mai 2011 - 19:51

De nouveau, la phrase de son interlocuteur lui fit arquer un sourcil ; retoucher un instrument de musique ? Il avait donc à faire à une famille de musiciens ? Cette idée lui était plus que charmante et l’enchantait. Ou plutôt, le réjouissait. Comme à chaque fois qu’il se savait en train de converser avec un musicien. Néanmoins, quelque chose, dans cette phrase attirait son attention, éveillant sa faible curiosité. Il ne voulait pas paraître indiscret, mais son envie de savoir était trop grande à présent pour qu’il fasse semblant de ne pas avoir entendu, de même que sa nature directe le poussait à cherche la raison de ce préfixe. Il laissa un léger silence, réfléchissant à un moyen d’aborder le sujet le plus doucement possible.

Elle a déjà joué d’un instrument ? Il est dommage qu’elle ait arrêté, je trouve ceci libérateur ; on peut faire passer n’importe quel sentiments à travers un morceau, c’est apaisant… Je suis désolé, c’est indiscret de ma part, je ne veux pas vous forcer à en parler.

Il enchaîna sur son interlocuteur, qui lui apprit être guitariste à ses heures perdues. Voilà qui était encore plus intéressant ; souvent, les musiciens que Christopher rencontrait étaient des pianistes, voilà longtemps qu’il n’avait plus échangé quelques mots avec un joueur de guitare. Ni jouer, d’ailleurs. Cette pensée fit germer en lui une idée, qu’il espérait bonne. Pour cela, il en fit part à son nouveau conducteur d’un trajet ;

Vraiment ? Je serai ravi, si le cœur vous en dit, de jouer un morceau avec vous, un jour. Je pense que vous l’avez deviné, mais j’apprécie les musiciens de talent, et la bonne musique, et je suis certain que vous aussi.

Une fois installés dans le pick-up, Christopher ne retint pas un sourire qu’il accompagna d’un « Ne vous en faîtes pas, ce n’est pas si loin que ça, et quand on comprend comment sont rangées les rues, on se repère rapidement ». Il savait de quoi il parlait ; lorsqu’il était venu s’installer à Quantico, il lui avait fallut un certain temps d’adaptation, mais, finalement, il avait apprivoisé la ville. Il ouvrit la bouche et allait pour se proposer pour faire découvrir à sa nouvelle rencontre quelques coins qu’il affectionnait particulièrement lorsque ce dernier fouilla dans la boîte à gants. Il en sortit un GPS, mais ça n’avait pas empêché Christopher d’apercevoir le revolver. Le sang soudainement glacé, son visage perdit quelques couleurs l’espace d’un court instant ; qui était donc son interlocuteur pour avoir l’autorisation de se balader avec une arme pareille ? Deux grands choix s’offraient à lui ; soit, le frère de la famille Loréno était, tout comme lui, un tueur, soit – et cette idée lui donnait des sueurs froides – il était flic. Laquelle des deux hypothèses était la plus probable ?

Avec ça, vous êtes certain de ne pas vous faire agresser, au moins, fit-il remarquer d’une voix blanche, sans quitter l’arme des yeux.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyLun 9 Mai 2011 - 10:56

Danny sourit de nouveau à Christopher, celui-ci semblait totalement apaiser depuis un petit moment, il ne tremblait plus et n'agissait plus comme un malade. Danny sourit et se dit que finalement ce mec n'était pas si dingue que ça. Et puis il semblait cool. Il demanda à Danny si Aiden avait déjà un instrument il lui dit :

"Oui, c'est de famille. On jouait tous un instrument. Elle a fait de la guitare, du piano et de la batterie. Mais maintenant elle refuse de jouer. Depuis que nos parents sont mort. C'est eux qui nous ont transmit cette passion et Aiden à décider de ne plus toucher à son instrument depuis. Je ne veux pas la forcer, un jour elle aura besoin d'y rejouer."


Danny avait dit ça sur un ton neutre. Il ne montrait pas ses sentiments, mais cela lui faisait mal d'en parler comme ça. C'était certes un flic, mais il restait marquer par la disparition de ceux qui lui avait tout donné. Il ne pouvait pas imaginer quoi dire à sa fille lorsqu'elle lui demandera où sont son papy et sa mamie. Il devrait lui dire la vérité, mais l'enfant aura tout de même un vide, et pas des moindre. Puis Danny fit monter Chris dans sa voiture. Ils commencèrent à discuter de musique, lorsque Christopher demanda à Danny s'il serait d'accord pour jouer avec lui un morceau un jour. Danny sourit et lui fit :

"Pas de soucie, faudra juste me dire quel morceau. Pour être honnête je n'ai pas vraiment le temps d'écouter votre musique. Mais je vous promet de me rattraper en écoutant vos albums que je piquerais à ma soeur...elle ne pourra pas dire que je suis un ignorant comme ça."

Fit-il en souriant. Il ne voulait pas vraiment lui dire que son style n'était pas le sien, mais avoir l'honneur de jouer avec un musicien de renom n'était pas donné à tout le monde. Il décida alors de faire abstraction de toutes ses mauvaises idées qu'il s'était fait sur lui pour apprendre à découvrir l'homme, et pour le moment le mec lui plaisait. Danny passa sa main dans la boite à gant pour aller chercher le GPS et laissa apparaitre son arme. Danny mit le GPS et nota l'adresse. Mettant le contact et commençant à rouler, il entendit la remarque de Christopher il lui dit ensuite :

"Vous en faites pas, je ne m'en sers jamais. Vous savez avec mon travail je vois assez de personne tuer par balles, j'ai pas vraiment envie d'en tuer moi aussi."

Danny lui avait dit ça avec un calme impressionnant, il n'avait pas vu le visage changer de son interlocuteur. Il roula tranquillement sans se douter d'avec qui il était.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyMar 14 Juin 2011 - 10:46

Parler musique, c’était un plaisir. Un sentiment de pleine satisfaction. Il aurait voulut que le trajet en voiture ne se termine jamais juste pour avoir le plaisir de converser sur ce sujet des heures durant. L’un des rares qui le rendaient bavard, d’ailleurs. La musique, la psychologie, les prénoms et les différentes cultures. Tels étaient ces principales conversations. Ca l’intéressait, ça le passionnait, jusqu’à un certain degré, convenons-en. Il écoutait toujours les dires de son interlocuteur qui lui expliquait les raisons de sa jeune sœur de ne plus vouloir toucher un instrument ; tout comme Christopher, ils tenaient leur passion pour la musique de leurs parents. Mais leurs parents étaient, depuis, décédés. Le musicien ne pouvait essayer d’imaginer ce que pouvait provoquer la perte d’un parent proche, il ne pouvait pas l’imaginer non plus ; en réalité, pour lui, si ses parents n’étaient pas, ce serait un soulagement car signification de repos. En effet, Tania et Eliott avait tendance à être un peu « collants ».

Oh, je suis désolé. Je ne sais pas ce que ça peut faire, mais je comprends son geste. Je pense comme vous, cela dit ; un jour, l’appel de la musique sera plus fort, et elle comprendra que jouer est libérateur. Ca aide à oublier, à se souvenir…

Avec le ton neutre employé par le Loréno qui lui faisait face, Christopher se demandait si son interlocuteur préférait ne pas montrer ses sentiments, ou si, comme lui, avait de grosses difficultés à éprouver de l’empathie. Il n’eut pas le temps d’étendre sa pensée sur cette réflexion car on lui donna une réponse ; l’homme lui avoua n’avoir jamais écouté un seul de ses morceaux. Mais il lui fit aussi la promesse d’écouter ses albums. En réalité, Christopher n’aimait pas la célébrité ; il jouait davantage pour jouer que pour s’enrichir. Malheureusement, on l’avait vite repéré et avait fait de lui un musicien de renom avant qu’il n’ait eu le temps de souffler. Il esquissa un faible sourire gêné avant de répondre ;

N’importe quel morceau, je ne suis pas difficile en ce qui concerne la musique. Quant à mes musiques, ne vous en faîtes pas, ce n’est pas un blasphème, bien au contraire, ne vous sentez pas forcé d’écouter mes chansons… Je comprends que ça ne vous intéresse pas, ou que n’aimiez pas. C’est loin d’être du Mozart.

Oui, il se comparait toujours à Mozart. Il fallait dire que c’était son compositeur favoris et qu’il nourrissait pour une lui une admiration sans nom et sans limite. Christopher préférait, et de loin, bavarder avec quelqu’un qui n’avait jamais prêté l’oreille à sa musique, plutôt qu’échanger des phrases avec un fan. Il trouvait cela beaucoup plus instructif ; ils pouvaient, ainsi, échanger des opinions sur des musiques, des artistes. C’était plus que plaisant.
Son travail ? La curiosité du jeune compositeur était piquée à vif – chose extrêmement rare. Il ne savait pas qui était l’homme qui se trouvait à ses côtés, mais, maintenant, ça ne lui disait rien qui vaille. Mais il ne faisait presqu’aucun doute qu’il était un policier. Le visage de Christopher ne retrouvait pas ses couleurs, et il sentait la chaleur le quitter. A la moindre petite erreur, une infime petite erreur pourrait suffire au jeune homme pour faire le lien entre lui et des meurtres. Et il devrait abandonner sa guitare pour vivre dans une cellule de dix mètres carrés. Non, cette idée n’était vraiment pas tentante.

Ah oui ? Sans vouloir être indiscret, quel métier exercez-vous ? C’est pas en étant chanteur que je risque de voir des cadavres mutilés…


[ HJ : Désolée pour le loooooong retard ;ç; C'étaient mes dernières semaines de cours, et j'ai eu plusieurs problèmes qui ont fait que je n'avais ni l'envie, ni la motivation pour le RP... Néanmoins, je suis à présent en vacances, et prête à continuer ce sujet, si tu es toujours d'aplomb... ]
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyMar 14 Juin 2011 - 12:48

Les parents c'étaient ce qui comptait le plus dans la famille Loréno. Leurs parents leurs avaient tout apprit et tout donner. Surtout Logan envers Danny. Il était devenue son père, et avait apprendre à connaitre l'enfant. Au départ ce n'était pas simple entre les deux, Danny se méfiait de lui, mais ensuite c'est devenue bien plus simple et bien plus familiale. Danny avait apprit à jouer d ela guitare avec Logan et cela lui manquait de ne pas pouvoir jouer avec lui, mais ce n'était pas la fin du mond,e il s'était fait à leurs disparition, bien plus facilement que les deux autres, fallait dire qu'il n'avait pas le choix, vut que les deux autres étaient bien plus jeunes que lui. Il fit à l'homme :

"Vous n'avez pas à vous excusez, c'est comme ça...la vie n'est pas chouette tout le temps. Je m'y suis fait et les petit s'y font aussi, maintenant Aiden doit apprendre à avancer sans regarder derrière tout comme Nathan."

Danny était dans la voiture et ils se mirent à aprler musique. Le jeune flic lui avaoua ne pas avoir écouter une seule fois sa musique, il fit à l'homme alros que celui-ci lui disait que ce n'était pas grave :

"Pour être honnête, je préfère le rock comme muisique, mais j'aimerais bien voir ce que vous faite, histoire de pouvoir en parler avec vous. SInon j'aime énormément le reggae, et vous vous en pensez quoi ?"

Par la suite Danny sortit le GPS et en faisant ce geste là, il fit apparaitre son arme, il parla ensuite avec Christopher qui semblait devenir blanc à la simple vu de l'arme. Danny fnit par lui répondre :

"Je suis policier, enfin agent du FBI pour être plus clair. J'aimerais renter dans les profiler, mais je dois attendre que ma fille soit un peu plus vieille, elle n'a pas encore deux ans, donc si je parts tout le temps ce ne sera pas cool pour elle. Enfin bon, il ne faut pas paniquer, je suis pas le genre de flic à posez des questions ambarassante pour juger la personne avec qui il parle. Je ne me prend pas la tête et je veux jsute discuter. Vous savez quoi ? Vous m'avez l'air bien sympathique, alors je ne vous ferrais pas le test des empreintes..."

Fit-il en se marrant et en lançant un regard amusé à Chris. Il lui dit ensuite :

"Hey vous êtes sur que ça va ? Vous n'avez pas l'air dans votre assiette..."


[ PAs de soucie ne t'en fais pas, moi j'ai de gros problème avec mon PC donc j'essayerais de faire ce que je peux pour vous répondre mais ça reste galère par moment ^^']
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyMar 12 Juil 2011 - 10:13

Christopher arborait son air grave. La seule émotion qui semblait filtrer sur son visage, d’ailleurs. Il fallait avouer qu’il n’était pas du genre expressif, et pour sûr, il avait toujours le même air collé au visage ! Morose, renfermé, triste… Certains pensaient qu’il était juste trop timide, et trop modeste. En vérité, il ne portait juste aucun intérêt à tout ce qui l’entourait. Et il n’adressait la parole qu’aux personnes qui attiraient son attention, qui le méritaient, qui étaient intrigants et intéressants. Et c’était, justement, le cas du jeune Loréno qui lui faisait face. C’avait un bon côté ; mettre un tueur en série de son côté, comme allié, c’était comme avoir un tueur à gage : si on a des ennuis, on peut faire appel à lui. Certes, dans le cas de Christopher, c’est légèrement plus compliqué, car sa « maladie » - puisque c’était ainsi le terme employé par les psychiatres pour parler de sa sociopathie – l’empêchait de vraiment s’attacher à quelqu’un, et donc, d’avoir envie d’intervenir si on le lui demandait. Mais cela faisait de ses « protégés » des personnes encore plus importantes car extrêmement rares. Non pas qu’il pensait que le jeune guitariste assis à ses côtés puisse en faire partit, mais il devait avouer que jusqu’à présent, il l’appréciait. Cela relevait déjà de l’exploit.

Oui, c’est sûr, mais une telle perte ne disparaît jamais totalement… Il suffit juste de trouver un moyen de penser à eux, et leur rendre hommage de cette façon. Enfin, c’est ce que je ferai, je pense…

A vrai dire, il n’y avait jamais réellement réfléchit. Il n’avait pas de proches, et pour sûr, aucun membre de sa famille n’avait jamais put lui adresser la parole. Ou entretenir une conversation avec lui. Une vraie conversation, bien sûr, pas celles de Tania, qui parlait sans cesse, ou d’Eliott, qui tâchait de faire décrocher un mot à son fils. La famille Roberts avait toujours eu du mal avec le jeune Christopher, et si aucun ne savait pour sa sociopathie à part Tania et Eliott, tous avaient remarqué quelque chose de dangereux chez lui. C’était sûrement pour cela, qu’ils ne lui parlaient pas. Ce qui n’était pas une grosse perte, bien sûr. Le sujet revint sur la musique, et Christopher sortit de ses pensées, laissant ses yeux ténébreux passer de la route, à la vitre à sa droite.

J’aime bien le rock, enfin, le rock d’avant. Aujourd’hui, on mélange un peu tous les styles de musique ce qui peut, mais c’est assez rare, donner de bonnes choses, et on appelle ça rock. Ou pop. Le reggae ? Oui, j’apprécie ce style de musique, c’est idéal pour se détendre un peu. Mais j’ai une préférence pour le classique. Un peu vieux jeu, j’en conviens, mais… Je ne sais pas. Je trouve ça… Inspirant. Et mélodieux. Le jazz aussi, j’aime beaucoup.

Il fit l’impasse sur la remarque de son interlocuteur quant à sa propre musique. Il pouvait écouter, s’il le souhaitait, mais s’il s’attendait à du grand art, il allait être déçu. Oui, Christopher faisait partit de ces personnes qui doutent constamment sur leur talent. Oh, bien sûr, il savait qu’il était un excellent musicien, mais il n’était pas certain d’avoir un vrai talent de compositeur. Ni de chanteur.
Et puis, il y eu l’arme. Le calibre qui fit devenir Christopher aussi pâle qu’un mort. Avec la même température. A présent très peu rassuré par la présence de l’arme dans la voiture, il demanda de sa voix grave quel métier exerçait son jeune interlocuteur. Et la réponse ne fut pas pour lui plaire. Agent du FBI. Il était agent du FBI. Ceux qui le recherchaient activement, qui faisaient leur possible pour l’attraper, et le mettre derrière les barreaux. Ceux qui l’empêcheraient de toucher sa guitare pour les crimes odieux qu’il a put commettre. Ceux qui le couperaient du monde. Agent du FBI. S’il avait été dans un film, il y aurait eu la douce musique, puis une fausse note. Comme une guitare qui se désaccorde. Comme pour le rassurer, le jeune Loréno lui assura qu’il n’était pas de ceux qui passaient des interrogatoires à tout bout de champ. Il ajouta même qu’il le trouvait sympathique. Plutôt flatteur pour Christopher. Mais le musicien était certain que, le jour où l’agent fédéral apprendrait que celui qu’il trouvait sympathique, était en réalité un psychopathe qui tuait ceux qu’il croisait, son opinion changerait. Radicalement.

Je… Oui, ça va. Je n’ai pas l’habitude de voir une arme en vrai, et c’est plutôt impressionnant. Surtout avec tout ce qu’il se dit aux informations. Vous savez, tous les tueurs et… Psychopathes qui traînent dans les rues. J’ai eu un petit coup de panique. Mais ça va, ne vous en faîtes pas… C’est quand même rassurant, de savoir qu’il y a des gens comme vous qui nous protègent dans une ville aussi grande que Quantico. Profiler ? Ce sont ceux qui étudient le Comportement des criminels, non ?

Il avait finit par retrouver son assurance, et quelques couleurs, même si son regard n’avait pas quitté la boîte à gants. Il allait, dorénavant, devoir être sur ses gardes, peser chacun de ses mots, afin de ne pas se trahir.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyVen 15 Juil 2011 - 11:46

La perte des parents étaient une chose tragique étant adultes, mais ça l'était encore plus lorsqu'on était enfants. Danny avait 16 ans, lorsque c'était arriver, et son frère et sa soeur avaient 9 et 11 ans. Danny savait que cela les avaient marquer et comme cela n'aurait pas put les marquer ? Ils avaient tout connu avec leurs parents, la gentillesse, l'amour, la joie, en clair l'esprit de famille, et là, maintenant, il ne connaissait que l'esprit d'équipe, l'entre aide, l'amour fraternel, les amis, lorsqu'ils arrivaient à les garder assez longtemps pour lier u vrai lien. Enfin c'était bien partie pour Aiden, Nathan il y avait encore des progrès à faire. Danny fit à Christopher :

"Oui, c'est ce que j'ai toujours fait, en leur jouant des airs de musique que mon faisaient, ou en leur chantant des musiques de ma mère. Et je le fait toujours avec ma fille. Je veux qu'elle apprenne tout de ses grands parents."

Il sourit à cette penser, lorsqu'il était petit il n'avait pas connus ses grands parents, parce que son père biologique et sa mère étaient des immigré italien et que donc la famille était en Italie, mais il avait fait la connaissance de Grand Ma, la mère de son beau père, qu'il appelait papa. Elle était sympa, un peu étrange mais sympa.

Les deux hommes finirent par parler musique, et de style musicaux. Danny aimait un peu tout les genre, passant du classique, au rock, en passant par le RNB, le Hip Hop, la country, le Jazz, le Blues et le Reggae. Il était très ouvert niveau musique, bien plus que la plus part des gens, mais ce qu'il aimait le plus c'était le rock. Lorsque Christopher lui dit qu'il aimait bien le rock ancien et un peu le reggae, mais qu'il préférait le jazz et le classique, Danny sourit et lui fit :


"Et bah je ne suis pas le seul type bizarre dans cette ville alors. J'aime le classique aussi, enfin j'en écoute peu parce que ma fille n'aime pas ça et qu'elle veut tout le temps écouter du rock. Le jazz j'aime, c'est dans un bar de jazz que j'ai commencé à jouer mes premier morceau. A New York, le bar d'un pote à mon père nous avait laisser jouer, les copains et moi, pour rire bien sur, sauf qu'on s'est révéler bien meilleur que ce que tout le monde croyait...on a fait notre concert tout les vendredi soir, après les cours et ceux pendant 4 ans."

Danny se marra. Il chercha ensuite le GPS et laissa entre voir le revolver. Chris sembla blêmir en apercevant l'arme, il demanda alors à Danny ce qu'il faisait avec une arme en gros, et tout naturellement Danny lui dit qu'il était agent du FBI, et qu'il aidait les profilers de temps en temps. Il lui dit aussi qu'il n'avait pas à se faire de sueur froide, qu'il n'était pas du genre à faire chier avec des question style interrogatoire. Il regarda ensuite Chris et lui demanda si tout allait bien, l'homme lui dit qu'il n'avait pas l'habitude de toucher une arme, alors Danny lui dit :

"Pas de soucie, vous savez elle n'est pas charger, le chargeur est planquer ailleurs dans la voiture. Avec les gamins, je préfère éviter de laisser une arme charger dans la voiture. Oui je sais...Vous en faite pas je ne suis pas un de ses malades. Je ne vous attaquerais pas, je vous le jure....Exactement, ce sont les profiler voila. Je ne sais pas comment ils font, mais ils sont géniaux, ils trouvent super vite les tueurs."

Fit Danny en ne quittant pas la route des yeux. Il était fasciner par les profilers, mais il ne se sentait pas capable de faire comme eux. En revanche l'histoire des tueurs en série, ça oui il connaissait et il connaissait trop bien. Sa cicatrice qui se trouvait sous le petit duvet de début de barbe le prouvait. Il aimerait retrouver ce mec qui lui avait fait ce chiffre trois et après l'avoir questionner il l'aurait bien noyer de ses mains, mais Danny n'était pas un tueur, il n'aurait surement rien fait...Le jeune agent finit par déclarer à Chris :


"Hey ça vous dirais de venir manger demain soir chez moi ? Sa ferais une super surprise à ma petite soeur et qui sait peut être que vous pourriez nous conseiller sur la musique. Enfin sauf si vous avez déjà un truc de prévus bien sur..."
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptySam 10 Déc 2011 - 17:07

La famille. Beaucoup de personne pensait qu’on ne pouvait compter que sur les liens familiaux, dans ce bas monde. Christopher n’en faisait pas parti. Et pour sûr, à ses yeux, la famille n’était qu’un frein à son ambition, à son talent. A ses envies. Du moins, sa mère, l’était. Son père… C’était différent. Jeune, il n’avait put admirer son paternel, même si c’était grâce à lui qu’il avait un tel attachement pour la musique. Mais ça s’était arrêté là. Il n’avait jamais prit son père en model, pas plus qu’il n’avait cherché à se réconforter dans l’amour que lui portait sa mère. Tania et Eliott étaient de bons parents, Christopher en était convaincu, et il ne pouvait le nier. Ils avaient juste tiré le mauvais fils. Un enfant qui, jamais, ne pourrait leur montrer la moindre reconnaissance. Un enfant qui avait fuit sa famille sitôt qu’il l’avait put, afin de ne plus vivre dans une maison pleine d’amour et d’eau fraîche, ce qu’il ne supportait pas. Il ne s’était jamais senti dans son élément, lorsqu’il y avait des repas de famille. Tous les membres Roberts semblaient unis, proches, et complices. Christopher, lui, avait toujours été en retrait, effacé, solitaire. Il n’avait pas besoin de beaucoup s’entourer ; il suffisait de choisir les bonnes personnes. Certes, il n’était pas certain que faire ami-ami avec successivement trois agents fédéraux – Kira, Ivy et maintenant le jeune Loréno – était un choix judicieux. Mais c’était toujours mieux que rien.

Comment réagirai Tania, si elle apprenait que son fils unique, son enfant chéri, était en vérité un psychopathe en puissance ? Le découvrirait-elle, pour commencer ? Serait-elle de ceux qui le dénonceront ? Ou, à l’inverse, qui l’aideront à se cacher pour échapper aux autorités ? Le musicien n’avait de réponse à ces questions-là, mais il pouvait affirmer une chose ; elle serait détruite. Etrangement, l’idée de décevoir et trahir sa mère ne le dérangeait pas. Contrairement à celle de mentir à Kira. Et pas uniquement Kira. Il n’était guère enjoué à l’idée de mentir aussi à Danny. Mais bon ; ce n’était pas comme s’il avait le choix. Au contraire.

Oui. Il faut toujours conserver les liens familiaux. C’est très important. Et même si, en grandissant, elle aura comme un manque, elle pourra toujours se sentir proche d’eux à travers la musique…, glissa doucement l’artiste de sa voix rauque.

La conversation ayant dérivée sur les différents styles de musique, Christopher se sentit davantage dans son élément ; tout ce qui touchait à la musique n’avait aucun secret pour lui. Du moins, c’était ce qu’il aimait croire. Il avoua à Loréno être un mordu de classique et de jazz ; les mélodies avaient tendance à faire leur effet sur lui, c’est-à-dire ; le calmer, le détendre, et souvent même, l’empêcher de commettre des crimes dont il ne pourrait assumer la conséquence. Son interlocuteur se révéla de très bon goût ; lui aussi écoutait du classique, et du jazz. Ce qui était plutôt rare à cette époque où l’électro était roi, et où le métal régnait. Bref, des musiques qui n’étaient pas vraiment mélodieuses, et surtout pas poétiques, comme étaient censées l’être des chansons…

Quel âge à votre fille, si ce n’est pas trop indiscret ? Il est rare que des enfants en bas âge aiment le classique… C’est étrange, je trouve, ça a pourtant un très effet positif sur leur karma, et donc, l’évolution de leur empathie. Du moins, c’est ce que disent des études psychologiques sur le sujet. Je ne suis pas sûre que faire écouter du Beethoven à un enfant de moins de deux ans fasse de lui un super héro une fois adulte… Mais bon. Vous aviez un groupe de jazz à New York ? Comment s’appelait-il ? J’ai également commencé dans des bars. Au tout début, je produisais des chansons connus, je les reprenais en acoustique, et je les chantais. Et puis j’ai commencé à composer. C’est comme ça que j’ai intégré mon premier groupe. Lost Smile. J’habitais au Canada, à l’époque. Notre groupe a duré deux ou trois ans…

Un léger sourire fit son apparition sur le visage si dur du guitariste lorsque Danny rit, sans doute à cause des souvenirs. Ca arrivait ; lorsque la nostalgie vous envahit, les souvenirs affluent, et un rire vous échappe. L’être humain était complexe, et c’était peu de le dire…

Si l’arme avait refroidi l’atmosphère, les paroles quelque peur rassurant de Danny permirent à Christopher de retrouver des couleurs, et de se réinstaller confortablement sur son siège. Maintenant qu’il avait repris le dessus sur sa peur de se faire coffrer, le musicien acquiesça ; il comprenait que l’arme ne soit pas chargée, et en était soulagé. Non pas pour la sécurité des enfants Loréno, mais pour sa propre sécurité.

Oui c’est sûr, les accidents avec un arme à feu, ça arrive très vite. Et c’est plus courant que ça ne devrait l’être. Je vous fais confiance, ajouta Christopher avec un fin sourire. Je vous crois lorsque vous me dîtes que vous êtes un agent, je ne peux pense qu’un tueur laisserait son arme dans sa boîte à gant. Oui, c’est sûr… Ils ont des années d’études derrière eux, c’est sans doute pour cela qu’ils sont si forts. Mais je vous avouerai que j’admire beaucoup leur sang-froid ; chaque jour, ils se mettent dans la peau de dangereux criminels, mettant ainsi leur vie et celle de leur entourage en danger mais aussi leur santé morale. C’est déjà arrivé que certains d’entre eux finissent totalement fou. Je connais moi-même un ou deux profilers. Il m’arrive de discuter avec elles, puisqu’il s’agit de deux femmes, mais elles sont bien souvent prises par leur boulot… Et vous, vous voulez devenir profiler, ou vous préférer votre métier, déjà bien rempli je suppose, d’agent fédéral ?

Le silence suivit quelques minutes durant. Christopher profita de ces quelques minutes de répits pour regarder la route, afin de vérifier s’ils s’approchaient de l’immeuble où devait le déposer le jeune Loréno. Les allées de Quantico se ressemblaient toutes, et il avait encore un peu de mal à se repérer ; d’autant plus qu’il n’avait pas pour habitude de prendre la voiture, préférant marcher. Puis Danny l’invita à diner le lendemain soir même. Réfléchissant pour vérifier s’il n’était pas déjà pris, Christopher répondit ensuite ;

- Eh bien ce serait avec plaisir. Normalement, je n’ai rien de prévu pour toute la semaine ; et mes tournées ne débutent pas dans l’immédiat. Mais ne vous sentez pas obligé de m’inviter ; si vous voulez passer une soirée en famille, je le comprendrai parfaitement, vous savez…




[ HJ : Excuse-moi pour cet énorme retard T_T Je suis impardonnable T_T J'ai voulu me rattraper avec la longueur, mais je n'en suis pas convaincue... Bref. Je me suis aussi permise de supprimer les postes pour savoir si le sujet était d'acualité, ça me stressait x) Bref. J'espère que tu voudras toujours continuer le sujet, malgré mon retard :/ ]
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyDim 11 Déc 2011 - 14:31

C'était marrant de voir comment la vie pouvait réserver des surprises. Danny ne pouvait pas s'attendre à avoir ce genre de conversation avec un type qui au départ était considérer comme un mec lourd et prétentieux, enfin c'était ce que Dan pensait de lui au départ et maintenant il le considérait comme un type normal, limite un mec bien. Bon il ne le connaissait pas encore pour lui dire, mais il voulait apprendre à le connaitre et quoi de mieux que discuter avec lui ? Donc voilà pourquoi le musicien en apprenait à chaque instant un peu plus sur son chauffeur.

Ils parlaient de la famille, des liens qu'ils entretenaient avec les leurs, Danny lui c'était compliquer car il n'avait plus de parents et devait gérer à la fois sa vie d'adulte, sa vie de père et sa vie de frère-tuteur. Pas facile tout les jours ce genre de dilemme mais bon il s'en sortait pas trop mal, pour ne pas dire plutôt bien. Christopher lui déclara que grâce à la musique et donc à ce que Dan partageait avec sa fille et les siens, l'image de ses parents persisteraient dans leurs mémoires. Il sourit à cette pensée, c'était ce qu'il voulait car pour lui ses parents n'auraient pas dut partir aussi rapidement...

Enfin, pas la suite Danny parla des goûts musicaux et expliqua que Sky n'aimait pas vraiment la musique classique, elle préférait le rock, le calme bien sur, mais elle préférait ça au classique. Chris lui demanda quel âge elle avait, et vu que Danny lui avait parler de son groupe de musique, il posa des questions sur eux aussi, et lui expliqua que lui aussi il avait eut un groupe. Danny fit donc :

"Sky va bientôt avoir deux ans, et elle est plutôt speed, je pense que c'est pour ça qu'elle aime pas vraiment le classique, bon j'arrive à lui en faire écouter un peu, mais c'est assez dur...Mon groupe, enfin notre groupe, n'avait pas vraiment de noms, on était trop jeune pour en trouver un, mais les collègues de mon père nous avait surnommer les Wolves Kids. Enfin de toute manière le groupe n'existe plus cela n'a plus d'importance..."


Danny avait préférer clôturer le sujet sur le groupe, car oui c'était un souvenir géniale, mais de une ça lui faisait penser à ses parents, mais aussi à ce fameux soir de ses quatorze ans...Le soir où tout avait basculer...Et deux ans après, alors qu'il remontait la pente, ses parents succombaient dans un accident de voiture. Il finit par rebondir sur ce que le musicien venait de dire :

"Vous avez vécue au Canada ? Classe...Vous avez fait combien de groupe ? Parce que vous venez de dire que c'était votre premier groupe."

Bien que les souvenirs le tiraillait il voulait en apprendre plus sur son nouvel ami, et pourquoi pas lui proposer de venir à la maison un soir. Ils pourraient parler un peu mieux et faire un peu plus connaissance, et surement jouer quelques morceaux ensemble. Mais avant que Dan eut le temps de le lui proposer, Chris trouva son arme, et Danny dut lui parler de son métier et le rassurer aussi car il voyait bien que l'arme le mettait mal à l'aise, il écouta donc l'homme lui dire que le mettiez des profilers étaient dur et qu'il respectaient ce qu'il faisait, Danny fit :

"Oui c'est vrai...d'ailleurs, je dois aller voir un des chefs du BAU, pour un stage, j'aimerais être profilers, je serais surement plus utile là-bas qu'entant qu'agent du FBI. Enfin je ne vais pas vous embêter avec mes histoires du boulot."

Danny lui sourit poliment et gentiment, il ne voulait pas l'embêter avec ce Kurt qui le soulait à toujours jouer avec lui comme si Danny était un jouet, une chose qui lui appartenait et puis Dan ne savait pas pourquoi il avait vraiment peur de ce type. La dernière fois le gars l'avait emmener dans un bar et lui avait crever les pneus avant de rentrer chez lui et de le laisser en plan. Danny avait lutter pour rentrer entier, il avait eut vraiment peur avec tout les types qui trainaient là-bas. Et puis les femmes droguées et alcoolisées qu'il y avait là-bas, il était pas rassurer. Enfin, il finit par trouver le courage de demander à Chris si il souhaitait venir chez lui le lendemain soir, et le musicien accepta avec plaisir, enfin il lui dit tout de même qu'il ne voulait pas gêné, et Dan fit :

"Ne vous en faîte pas, ça ferra plaisir à tout le monde et puis comme ça vous pourrez vous rendre compte pour vous même de ma petite tribu !"


Danny arrêta la voiture, et attendit que l'homme soit sortie pour repartir, il avait des choses à faire et surtout il devait faire du ménage pour le lendemain et les courses aussi, histoire d'avoir quelque chose à manger, et bien évidemment il avait donner son adresse à Chris. Inconscient me diriez vous ? Mais était-ce écrit sur le front de Chris qu'il était un tueur ? Non, donc Danny avait agit comme n'importe qui.
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MessageSujet: Re: « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire « Celui qui soutien sa folie par le meurtre est un fanatique » ▬ Voltaire EmptyMer 28 Déc 2011 - 19:02

Certaines personnes avaient cette sorte de don de parvenir à changer Christopher. Et le jeune Loréno en faisait parti ; d'une, il était sans doute l'unique personne qui avait rencontré Christopher lorsque celui-ci était pris d'une pulsion meurtrière et qui lui survivait. Car, trop souvent, dès que le musicien se mettait à trembler, on pouvait être certain qu'un cadavre serait retrouvé peu de temps après. Cette fois-ci, ça n'avait pas été le cas. Est-ce le guitariste devait penser qu'il commençait à avoir le contrôle sur ses pulsions ? Il n'en savait rien, mais ne pensait pas que c'était la seule explication. Il lui était arrivé la même chose, en rencontrant Cathlyn. Une drôle de femme, celle-là. Lorsque leurs chemins s'étaient croisés, l'homme était plutôt calme. Mais elle avait rapidement sut raviver la flamme de sa colère, et ses pulsions. Ce qui avait très rapidement tourné au cauchemar, et à la tuerie.

La réponse de son interlocuteur l'arracha soudainement à ses souvenirs plutôt sombres. Les enfants. Ce n'était pas une perspective à laquelle Christopher avait déjà réfléchit ; non pas qu'il les jugeât inutiles, juste qu'il n'avait jamais éprouvé le besoin d'en avoir. D'autant plus que la sociopathie était encore un gène plutôt mal connu des scientifiques, il craignait qu'il ne fût héréditaires. Et, malgré son manque apparent d'empathie, il ne pouvait se faire à l'idée de concevoir des enfants comme lui. Qui deviendraient les mêmes monstres que lui. Qui commettraient les mêmes actes. Qui infligeraient les mêmes souffrances, les mêmes douleurs. Non, il ne pouvait décemment faire ça.

Deux ans ? L'âge où ils commencent à vraiment se dégourdir, à parler, marcher, et compagnie, si je ne me trompe pas... Oui, j'ai vécut au Canada, environ trois ans. J'aime beaucoup ce pays, je pense que j'y retournerai, si j'ai le temps, d'ici peu. Au total, j'ai eu deux groupes, mais je ne reste jamais bien longtemps. J'aime beaucoup me produire seul, et puis j'ai été engagé dans divers comédies musicales...

Christopher s'arrêta là. S'il commençait, il pouvait continuer sur cette lancée durant des heures. Mais ce n'était guère le moment de parler de sa carrière. Et il n'était apparemment pas le seul à ne pas vouloir s'étaler sur sa vie professionnelle. En effet, son interlocuteur, lui aussi, se tut lorsqu'ils s'engagèrent sur cette voie. Bien que Christopher trouvât son métier, agent fédéral, littéralement passionnante, il ne voulait pas paraître discourtois en instant, alors il n'ajouta rien. Le silence perdura quelques minutes, avant que Danny ne s'arrête devant l'immeuble.

Eh bien dans ce cas, j'en serai ravi. Je vous remercie, pour m'avoir conduit jusqu'ici. Et puis je vous dis à demain soir, dans ce cas, salua le musicien avec un fin sourire sur les lèvres et en quittant la voiture.

Le guitariste sortit de la voiture, ferma la portière dans un claquement sourd, et sans un regard en arrière, entra dans l'immeuble. Il avait une journée pour apprendre à paraître plus décontracté, plus sociable. Et pour revoir les sujets qu'il devait avant tout éviter pour ne pas avoir à divulguer sa véritable identité.

[ HJ ; Je pense que le sujet est clos... Sauf si tu as autre chose à ajouter, mais pour ma part, non... ]
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