J'avais beau faire pour être le plus silencieuse quelques reniflement m’échappèrent.
Je pensais être seul, mais une porte se ferma et me fit me reprendre. Je n'avais pas entendu que je n'étais la seul femme ici qui n'agissait pas en robot. Je m'en veux d'agir de la sorte, et notamment car je pourrais bien me faire prendre.
Et je me sens idiote, tout cela est loin et la vie est courte il faut en profiter...Je ne pensais pas que je pourrais ressentir ça juste en lisant un journal d'un présumé coupable, mais c'est justement pare que je m'y attendais pas que ça m'a sauté aux yeux et pris au coeurs de surprise que je suis ici maintenant.

Tout cela fait partie de mon boulot et donc de temps en temps il me faudra évacuer tout ça, on nous apprendre à ne pas nous prendre pour des sur hommes, et d'autant plus dans notre unités.
Bref, entre ce qu'on voit, ce qu'on entend, et quand on s’identifie, ça en fait des émotions à gérer...sans parler de l'empathie.
Alors quand dans une affaire on s'identifie à quelqu'un, qui est en général le méchant quand on intervient, les souvenirs et ce môme que l'on comprend, ce môme que l'on pleins et qui est pourtant un criminel à cause d'une mauvais rencontre ou d'une rupture psychotique...Alors que dans quelques années tout cela auraient été fini...si il avaient parler avec les bonnes personnes au bon moments...ou si il avait lutté un peu plus intérieurement...On ne peu que se poser des questions sur les hommes et presque plaindre cet individu.


On a beau relativisé le vécu nous marque, on en garde les stigmate et ces années perdus le resteront.
On sait que si on retient trop la rupture nous guête et que personne n'est à l’abri. Et c'est bien ça qui me conduit ici, à cet endroit, à cet heure.
Bref un petit moment d’apitoiement sur même que je m'accorde de temps à autre, de moins en moins, du moins j'essaie. Pour repartir comme avant ensuite, avec le moins de bagages négatifs possible.

Je sors les yeux légèrement rouge mais sec.