Je regardais ma montre inlassablement, espérant que nous allions pas avoir une enquête sur le dos dans les quelques minutes à venir. Mes prières n’avaient pas atteint celui qui régissait la terre. En effet la grande patronne venait tout juste de me refourguer un dossier. Nous étions sur le point d’être en Week-end. Enfin bon vous m'direz que la justice n’a pas d’heure et encore moins de jours. J’ouvris le dossier et l’étudiais sous toutes les coutures. Et bien nous n'étions pas sorti de l’auberge… Nous n’avions rien de très concluant. M’enfin notre équipe était l’une des meilleures du bureau donc je savais que quoiqu’il se passe les agents de l’équipe numéros étaient doués et ils allaient montrer leurs talents, d’ici quelques minutes. Je me dirigeais jusqu’à la salle de conférences, j’avais préalablement appelé mes coéquipiers pour qu’ils se rendent dans la salle et j’avais aussi contacté ma mère pour qu’elle aille chercher Henry chez la nounou. Le dossier à la main, j’entrais dans la salle, tous m’attendaient sans exception. Je leur donnais chacun une copie du dossier et je pris la parole en enclenchant le mode on du rétroprojecteur. J’affiche les photographies de la victime.

- Notre victime, un homme âgé de 43 ans, a été assassiné il y a de cela quatre jours à quatre heures quarante-cinq. Dans une petite ruelle perpendiculaire a la quatrième avenue ici à Quantico. Cause de la mort, une balle dans la tête et pour couronner le tout d'un coup de poignard décors son torse bien centrer au niveau du cœur mais selon le médecin légiste ce qui l’a tuer tué’est autre que la balle d’un Beretta 92 qui fut tiré à bout portant avec un silencieux. Il n’y a aucune trace de lutte et une seule personne à été interrogée qui a découvert la victime. C’est Chris Hotner qui nous demande et il faut qu’on s’y rende le plus rapidement possible.Il nous en dira plus sur la victime...

Je n’utilisais jamais le prénom ou le nom d’une victime dans le registre professionnel, mis à part pendant les conférences de presse, ou quand j’interroge les familles des victimes. Mais quand je suis en présence de mes coéquipiers, quand je leur parle des affaires, j’essaye de mettre tant bien que mal tous mes sentiments de côté essayant de rester neutre et impassible. Je sais très bien que mes coéquipiers ne m’en veulent pas quand je montre mes émotions. En même temps nous sommes peut-être les seules avec Penelope qui sont atteinte profondément par les choses que l’on peut voir défiler devant nos yeux chaque jour. C’est pur cela que j’essaye de mettre un mur entre mes sentiments et ma vie professionnelle. Une sorte de respect vis-à-vis de mes coéquipiers, certainement, pourquoi moi pourrais-je, ou même aurais-je le droit de montrer mes sentiments alors qu'eux-mêmes se le refuse, s’en empêche.

Une nouvelle enquête pour l'équipe de l'agent Hotchner. JJ avait appelé tous les membres de l'équipe afin d'exposer la situation. Elle n'était pas banale. Sitôt le dossier en main, le Docteur Reid se mit à examiner chaque détail de l'affaire avec une concentration exemplaire. L'agent de liaison était en train d'exposé le résumé du meurtre sous les regards attentifs de ses partenaires. Il n'y avait pas à dire, ce cas là allait être bizarre. Poignarder une personne déjà morte ne rimait à rien, sauf si l'on à un message particulier à faire passer ou que l'on est assez bête pour croire qu'une balle en pleine tête ne tue pas une personne. Il n'y avait qu'un seul coup de couteau et cela interpellait le jeune homme. Il avait su viser juste, droit dans le cœur et ans bavure. Un tel geste ne signifiait qu'une chose : il en voulait à la victime.
Écoutant les questionnements de ses coéquipiers, le Docteur réfléchissait à leurs mots en même temps qu'au reste.

- Morgan à raison. Un homme aussi avancé dans l'âge est apte à se défendre contre un agresseur s'il se sent menacer. Il est donc plus plausible que le meurtrier n'en soit pas à son coup d'essais. De plus, si l'on rajoute à cela qu'il à tirer une balle à bout portant en pleine rue, celle-ci devait être déserte et l'homme à été prit par surprise. Peut-être que le fait de ne pas avoir fuit en l'apercevant résulte du fait qu'il ne l'a pas vu si l'homme était dans l'ombre, ou bien qu'il l'avait déjà vu. Il n'est pas rare de voir des cas où les victimes entre en contact avec leur tueur. dit-il très vite. Je rajouterai que si l'hypothèse et bonne, il le connaissait peut-être.

Chacun allait de son idée, toute plus judicieuse les une que les autres. Reid craignait que le tueur soit un membre de la police, car cela ne présageait jamais rien de bon et il lui faudrait observer chaque individu avec attention si l'on voulait que rien n'échappe.

- Je pense que l'on devrait, une fois sur place, s'intéresser aux membres du commissariat et de leurs proches. Si l'arme n'a pas été volée, il se peut qu'une vengeance se trame derrière tout ça... cette histoire de couteau me rappelle une histoire. Une histoire d'amour tourné au drame. Ça à peut-être un rapport indirect. L'homme à planté le couteau une seul fois à en juger par la marque laissé. Il savait où et comment planter sa lame. Il requiert d'une force brutale pour le faire de la sorte. Peut-être que je peux jeter un œil à la morgue pour en apprendre plus !?

dit-il comme en demandant la permission à l'agent Hotchner qu'il regardait à présent. Déterminer plus de choses sur la victime et son bourreau rien que par l'autopsie et les angles d'attaques. Ce ne devrait pas être trop sorcier normalement.. il fallait s'y attelait vite avant qu'il ne recommence.