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Dangereuse complicité

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MessageSujet: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyDim 17 Avr 2011 - 21:13

Une musique barbare lui détruisant les tympans, un verre de soda light reposant devant lui, confortablement assis sur un tabouret, les coudes posés sur le comptoir, sa mèche retombant devant son œil droit, sa barbe de trois jours – à peine – le vieillissant, tout comme ce début de moustache non rasée, les paupières peintes en noires pour le concert qui allait avoir lieu le soir-même, sa chemise aussi sombre que son regard, suivant sa silhouette, son gilet qui le collait, Christopher se remémorait, minute après minute, l’acte irréversible qu’il avait commit quelques heures plus tôt. Encore une fois, il avait faiblit face à ses envies, malgré ses tentatives de résistance. C’était comme si une autre personne prenait possession de son corps dans de tels moments. Pour calmer son lui intérieur, il avait décidé de venir dans ce bar de motards, où seuls les gros bras armés de véhicules à deux roues et pourvus d’un moteur se rendaient. Les personnes présentes lui avaient lancé un regard à la dérobée, avant de se désintéressé de lui et avaient continué à jouer au billard, ou à bavarder à voix basse : Christopher ne leur poserai aucun problème, il pouvait rester. Depuis, il était au comptoir, sa boisson non-alcoolisée qu’il n’avait toujours pas touché devant lui. Sa guitare patientait à ses côtés, semblant l’appeler pour qu’il se dirige sur scène et s’occupe d’elle. Mais, doutant sur le niveau d’appréciation de sa dernière chanson, « Goodbye » il la délaissait, mais ne pouvait s’en séparer. Comme le disait certains de ses collègues musiciens ; « Il réfléchit avec sa guitare ».

Il lança un regard circulaire dans la pièce, observa les habitudes de chacun, regretta l’absence de Kira. Oui, depuis qu’il la connaissait, il se surprenait à vouloir lui parler, à penser à elle lorsqu’elle n’était pas avec lui. Elle lui manquait, c’était indéniable. C’était la première fois qu’il ressentait un aussi gros bousculement d’émotions à l’égard d’autre chose que sa guitare. L’explication lui échappait, il ne comprenait pas ce qu’elle avait débloqué en lui. Mais, si ça lui était nouveau et étrange, cela ne le dérangeait guère, au contraire ; c’était une agréable sensation qui s’emparait de lui, à chaque rendez-vous. Il lui donnait toujours des cours de guitare, et s’émerveillait devant ses remarquables progrès. Elle était tellement douée qu’elle aurait presque pût rivaliser avec le très célèbre Mozart. Cet homme était, aux yeux de Christopher, un véritable virtuose, un génie musical, un modèle à suivre pour qui désirait avoir un semblant d’avenir au sein de la musique.

L’odeur du tabac l’arracha à ses pensées et l’homme vêtu de cuir qui avait allumé sa cigarette lui jeta un regard entendu, comme s’il savait que ce poison le narguait, le torturait ; oui, Christopher était un fumeur, même s’il avait soudainement décidé de se débarrasser de cette mauvaise habitude qui le tuait à feu doux. Il s’était aperçut de sa faiblesse grâce à ce vice et à ses pulsions qui le rendaient aussi vulnérable qu’un pantin. L’esprit déchiré entre la raison et ses envies, il glissa langoureusement la main dans la poche de son jean et en sortit un briquet argenté aux reflets obscurs. Du pouce, il caressa la surface de cet objet et sentit ses initiales gravées sous sa peau. C’était un présent de ses parents qui, bien que contrariés à l’idée que leur fils unique se bousille la santé, étaient heureux de le voir s’épanouir dans un domaine, avaient décidé de lui offrir ce briquet avant son départ en France, afin de l’encourager à poursuivre ce qu’il entreprenait. Depuis, il le gardait toujours sur lui. Ses parents. Sa mère lui avait encore laissé des messages, l’avertissant qu’elle s’inquiétait de n’avoir aucune nouvelle à part celles qui passaient aux informations, le soir. Elle lui disait aussi qu’elle avait entendu sa dernière création et qu’elle était fière. Pour finir, elle lui demandait de la rappeler. Ce qu’il ne ferait pas : contrairement à celle qui l’avait mis au monde, il n’avait rien à dire. De même, il pouvait deviner d’avance tout ce qu’ils pourraient se dire ; est-ce qu’il mangeait ? Parce qu’à chaque apparition télévisée, il semblait plus translucide que la fois précédente. Comment se passait sa tournée ? Quand allait-il venir leur rendre visite ? Elle ajouterait qu’il lui manquait, que son père et elle étaient toujours tout excités lorsqu’il était l’invité spécial des émissions – stupides – qu’ils suivaient dans l’espoir de le voir, et que la jolie Maéva semblait proche de lui. Une fois de plus, elle tâcherait vainement d’en savoir plus sur sa vie privée et, Eliott, dans le fond, lancerait une plaisanterie ; « Ta mère est une groupie : si elle le pouvait, elle s’habillerait uniquement avec des affaires qui portent ton nom ». Comme toujours, il serait le seul à trouver sa boutade drôle, et Christopher sortirait un prétexte encore moins crédible que les fois précédentes et il finirait par raccrocher, sans avoir prononcé plus de quatre phrases complètes et composées de plus de cinq mots. Oui, ses parents étaient prévisibles et le jeune prodige ne leur accordait pas plus d’intérêt qu’il en avait pour une colonie de fourmis.

Rangeant son briquet là où il l’avait déniché, Christopher enroula ses longs doigts vernis de noir autour de son verre et en but une gorgée comme s’il s’agissait d’alcool. La fumée de son voisin vint lui brouiller la vue, lui piquant les yeux, et, irrité, le chanteur dirigea vers le motard un regard incendiaire. L’homme mit quelques minutes avant de changer de place et le guitariste allait se replonger dans ses réflexions lorsqu’un délicieux parfum de vanille vint lui taquiner les narines.
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyLun 18 Avr 2011 - 0:33

Elle tremblait, elle était énervé et ne supportait plus personne... Alors pourquoi aller dans un endroit où pleins de monde venait se souler ? peut être que parce qu'en voyant des gros bras essayer de l'attirer dans leur lit elle se calmerait. Les motards... "Je crois que c'est la pire invention de Dieu". Elle n'aimait pas spécialement l'alcool et ne supportait pas l'odeur de la cigarette mais il fallait qu'elle se calme, elle était essoufflée et avait mal à certaines partie de son corps avec lesquelles elle avait trop travailler cette semaine.
Quand elle entra, un troupeau d'homme vêtu de cuir la regarda, elle aimait ça, se faire remarquer. Faut dire qu'elle n'était pas très discrète avec son jean moulant de Kalvin Klein, son petit haut blanc en dentelle avec ses petites manches son décolleté plongeant et qui finissait juste au dessus du nombril laissant place à un vente rond mais musclé, des lunettes mouches sur le nez et ses cheveux décoiffés qui lui donnait l'impression de s'être battu... Ce qui aurait pu la faire rire vu de cet angle, ses chaussures à talons de près de 12 centimètre et ses ongles manucurés. Sans compté les bijoux qui la ornaient comme un sapin de Noël.

Son sac fourre-tout sous son bras, elle s'avança au barre et fit les yeux doux au barman avant de lui murmurer sa commande à l'oreille. Elle ne savait pas pourquoi l'homme souriait du peu des dents qui lui restait, elle avait le maquillage qui avait coulé, elle avait transpiré et tremblait comme une feuille. Elle était encore sur les nerfs mais jubilait de plaisir ! Quand le barman arriva pour lui donner son verre de lait, elle se tourna vers un homme assez... spécial : il ne l'avait pas du tout regardé depuis qu'elle était rentré dans le bar. Il était là, les yeux dans le vides, son verre finit. elle ne comprenait pas pourquoi mais ca garçon l'attirait, il était mystérieux et avait un look décalé. Certes habillé de cuire mais lui n'était pas motard.
Il tourna la tête vers elle et la regarda d'un regard sombre qui l'a fit frissonner. Elle était captivé et le voulais... Elle le désirait, une excitation passagère se dit-elle mais elle le voulait, là maintenant.
Elle ne lui adressa rien, pas un sourire juste un regard, son verre de lait à la main. Elle avait l'impression de pouvoir lire ses pensées. Comment ça se faisait, elle n'en savait rien du tout. Ils se regardèrent pendant un long moment sans rien dire. Cathlyn pouvait évaluer la distance entre eux d'environ 5 mètres.
Un motard qui essayait de tenter sa chance sortit Cathlyn de sa bulle. Elle le regarda de la tête aux pieds et l'envoya voir ailleurs si elle y était avant de, sans s'en apercevoir, lui envoyer un regard coquin sans aucune réaction de son interlocuteur...
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyMar 19 Avr 2011 - 19:53

Christopher n'avait pas bronché depuis que la nouvelle venue était entrée. Il y avait eu un léger silence et les talons de la jeune femme purent retentir nettement. Le musicien sentait un regard posé sur lui et, au bout de plusieurs minutes, il tourna la tête et son regard ténébreux accrocha les yeux de l'inconnue. Elle tremblait, sa mâchoire semblait contractée, tout son être était comme de la pierre. Le sang de Christopher ne fit qu'un tour ; non, ça ne pouvait être ça ! Et pourtant, il remarqua cette flamme qui brûlait au fond de ses yeux, reconnut à travers ses tremblements les pulsions qui prenaient possession de lui. Mais ils étaient si différents... Elle ressemblait à une poupée fragile dans ses vêtements à dentelles, tandis que lui, toute son aura respirait la brute, l'homme agressif qu'il était, parfois.Le barman déposa un verre de lait devant la jeune femme et le guitariste ne put s'empêcher d'arquer un sourcil ; voilà une demande peu commune. Devant son état de transe, il aurait pensé qu'elle aurait commandé un alcool fort. Il finit par se désintéressé d'elle au moment où un motard l'aborda ; il l'entendit l'envoyer sur les roses et sentait toujours son regard lui brûler la nuque. Si elle continuait, il allait finir par la prendre pour une groupie.

Doucement, il se mit à pianoter sur le comptoir du bout des doigts et son regard glissa sur sa tendre guitare. Il avait envie de composer, les idées affluaient de toutes parts, il voyait la partition s'écrire dans son esprit, les notes se rajoutaient pendant qu'une mélodie retentissait à l'intérieur de lui-même. L'air perdu, il leva les yeux vers le barman, lui demanda, avec son fort accent français, s'il pouvait lui fournir des feuilles et un crayon. Pour toute réponse, l'homme lui tendit des serviettes et un stylo bic bleu. Christopher laissa un "merci" filtrer ses lèvres et se mit à écrire. Étrangement, ce furent des paroles françaises qui lui vinrent à l'esprit et il les nota sur une autre serviette. Concentré sur sa composition, il perdit le fil de tout ce qui l'entourait, ne voyant plus les motards, n'entendait plus leur rire gras, ne sentait plus le regard insistant de la jeune femme assise à quelques mètres. Il s'était enfermé dans son monde. Rapidement, il relut les notes et trouva son travail fade, sans aucun sens musical et, d'un geste presqu'enragé, il roula la serviette en boule et la laissa devant lui. Il serra les dents et les poings.

Lutter. Encore et toujours. Il ne devait pas céder, pas cette fois-ci, et pas pour la seconde fois de la journée. Il y avait trop de monde, et s'il s'en prenait publiquement à l'une de ces brutes, toutes les autres fonceraient sur lui. Or, il se connaissait assez pour savoir qu'il serait incapable de se défendre contre tous. Il n'était pas un super héros. Et il ne se sentait pas la force de faire un véritable carnage en les tuant tous, et ses pulsions ne le quitteraient plus s'il leur permettait de prendre le dessus.
Dans son esprit, il tentait de batailler contre lui-même, mais n'en laissait rien paraître de l'extérieur ; il se tenait toujours dans la même position, les yeux clos, juste plus tendu. Soudain, il rouvrit les paupières, tourna la tête en direction de la jeune femme, la détailla ; grande, même si elle enlevait ses chaussures, le teint sombre, de longs cheveux bruns, bouclés, l'apparence d'une femme calme et sûre d'elle, alors qu'elle semblait lui crier qu'il n'en n'était rien. Ses tremblements, son regard à l'affût d'une proie les lui prouvaient. Il n'aurait sût dire pourquoi, mais il se sentait proche d'elle. Pas comme avec Kira, grand dieu non ! mais il savait, au plus profond de lui, qu'ils avaient des points communs. Et elle avait dût le sentir, elle aussi, vu comment il le fixait. Si ce fait ne le dérangeait guère, il était loin de s'en réjouir ; il aurait préféré rester à l'écart de tout le monde, comme il le faisait si bien.
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptySam 30 Avr 2011 - 21:54

Il la regarda. Son regard était intense et ténébreux, ça donnait des frissons dans le dos de Cathlyn. C'est vrai qu'elle le voulait, mais un truc n'allait pas... Il ne venait pas la voir, il ne lui souriait pas, il la regardait juste puis tourna la tête.
Ça ne se passe pas comme elle le voulais, ses plans ne marche pas sur lui mais pourquoi ? Elle détestait quand les choses n'allait pas comme elle le voulait. Elle voulais tout mener, sa vie, et celle des autres. Elle devait se calmer ou elle allait encore recommencer à s'énerver et ça... Ce n'est bon pour personne.

Elle regarda autour d'elle en cherchant une solution, une raison pour laquelle cet... homme ne venait pas la voir. Mais il n'en était rien, juste un motard qui la regardait et qui lui souriait à pleines dent. Enfin le reste de dents qu'il avait. Il s'approchait d'elle une bière à la main. "Pourquoi je le sens mal encore ?" se dit-elle.

- Salut ma belle, ça te dit de voir un truc trop bien ?
- Laisse tomber je préfère les grosses machines.
- Tu vas pas être déçu alors ! dit-il en riant et en faisant signe à son pote derrière.
- T'es direct toi, j'aime bien ! Mais si ta grosse machine va aussi vite que ta moto mon
gars, t'as pas de chance dans la vie. Et puis ta bécane tu l'as volé où, enfin ta bicyclette ?


Elle savait qu'elle touchait un point sensible chez lui, sa bécane, personne devait y toucher ou en parler. Son dernier copain en datte le lui a fait comprendre. Le lui avait fait comprendre.
Sa canette de bière tomba au sol et sourit en pensant au jeu qu'elle venait de découvrir.
L'homme lui attrapa les poignet et la bloqua contre le bar, il se colla à elle et la sentit du visage en descendant le long de son cou. Elle aurait voulu le faire reculer mais elle avait une meilleure idée.

Elle tourna la tête, le regard suppliant de venir l'aider. Elle ne regardait qu'un seul homme. Elle voulu faire semblant de pleurer mais se sentit trop fière pour le faire. Du bout des lèvre elle articula un seul mot : HELP !
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyJeu 5 Mai 2011 - 18:08

Baissant la tête afin d’éviter la main – gigantesque ! – qui aurait dut venir s’écraser sur son nez, il entendit un bruit de verre derrière lui. Dans quelle galère il s’était laissé embarquer ? Son air toujours aussi las sur le visage, il évita de justesse une canette qui passa en sifflant vers son oreille, porta un regard sur sa guitare, voulant s’assurer que personne ne la touchait. Les motards étaient bien trop occupés à penser qu’il fallait réduire ces deux étrangers pour avoir remarquer l’instrument de musique. Une poigne de fer l’attrapa alors par le col, et il se plia lorsqu’un coup vint l’accueillir au creux de l’estomac. Pourquoi fallait-il que les femmes se sentent obligées de provoquer une bagarre pour attirer l’attention ? L’espace d’un instant, il voulut sortir sa lame mais se rétracta, et préféra à son arme un coup de genoux dans le plexus. Voilà qui devrait calmer leur envie pendant quelques minutes. Le temps pour lui de remettre ses idées en place. Des yeux, il chercha celle qui était à l’origine de tout ça ; un peu éloignée du troupeau, plus personne ne s’était intéressé à elle, bien que le barman gardait un œil sur elle, veillant à ce qu’elle reste, et semblait se divertir par ce qu’elle voyait. Se battre. Il n’avait jamais fait le moindre art martial, n’avait pas participé à des bagarres de rue, et pourtant, il se défendait bien. Un second motard s’approcha pendant qu’un troisième l’enveloppait de ses gros bras pour l’empêcher de se mouvoir. Il vit une bouteille de scotch passer de main en main avant de venir se briser sur sa tête, l’assommant à moitié. Pourquoi était-il intervenu, déjà ? Ah oui ! L’inconnue au verre de lait avait, un tant soit peu, provoqué un motard qui l’avait alors plaqué contre le bar, déterminé à lui faire comprendre son erreur. C’était à ce moment qu’elle lui avait lancé un regard suppliant, murmurant de l’aider. Il aurait voulu l’ignorer, mais il ne pouvait pas la laisser se faire battre sous ses yeux parce que son insolence avait bon goût ; Christopher s’était levé, et avait posé sa main sur le poignet de l’homme. Ce dernier l’avait alors envoyé valser d’un geste brusque, ce qui n’avait pas plût au musicien.

Il n’avait pas d’autres choix ; celui qui le tenait était en train de lui broyer les os, et l’autre n’allait pas tarder à jouer de ses poings. Difficilement, il glissa ses doigts dans sa manche, en sortit son couteau, et, d’un mouvement habitué, fit une entaille dans le bras du Broyeur – à défaut d’autres termes, qui le lâcha. Haletant, il profitant de cet instant de répits pour reprendre son souffle, n’entendant que vaguement la brute crier à ses amis de faire de lui de la chaire à pâté. Il avait conscience que son coutelas ne les effraierait pas, et, peu habitué à ce genre de situation, il réfléchit pour trouver une échappatoire. La porte lui était inaccessible. Il ne voulait pas tuer. Pas pour être de nouveau la victime de ses propres désirs meurtriers. Il se tenait droit, son couteau à bout de bras, le regard inexpressif.

Je serai vous, je n’essaierai pas d’approcher la dame là-bas. A vrai dire, je n’y penserai même pas.

Il sentait les tremblements prendre, peu à peu, possession de son corps, sa main fut secouée de spasmes incontrôlés – et incontrôlables – tandis qu’un bourdonnement sourd sonnait dans ses oreilles, provocant une terrible tempêtes de pensées qui tourbillonnaient dans tous les sens, s’entrechoquaient avec brutalité et effervescence, l’empêchant de réfléchir par tous les moyens. Il serra les dents, voulu chanter, mais se contraignit au silence. La première chose à faire, c’était se calmer, il serait plus à-même de réfléchir, et bouger. Pourquoi ne parvenait-il pas à reprendre le dessus sur des imaginations de son esprit ? Tuer n’avait jamais été un loisir. Ca ne lui procurait pas la sensation de bien être qu’il avait lorsqu’il jouait de la guitare, mais ça ne le dégoûtait pas non plus. Mais pourquoi se sentait-il forcé d’obéir à des pulsions aussi… Il ne savait pas comment les décrire. De nouveau, il regarda dans la direction de l’inconnue. Deux gros bras s’étaient rapprochés, l’encadrant, prêt à lui fondre dessus si elle bougeait. Il décelait dans son regard une lueur familière. Pourquoi avait-il bougé de sa chaise ? Elle l’avait, de toute évidence, fait exprès.

Une vive douleur lui fit tourner les yeux vers ses – nombreux – interlocuteurs, enfin, si on mettait de côté leur incapacité à s’exprimer, et un rictus vint déformer ses lèvres en sentant quelques gouttes de sang perler sur sa pommette. Le « Broyeur » venait de lui écraser un verre sur la joue, et ses camarades l’acclamaient. Il plongea sa main dans sa poche, sentit son briquet, attrapa son médiator qui était caché par l’objet métallique, et le sortit. Il le posa sur le comptoir, lentement, comme au ralenti. Une idée venait de germer dans son esprit ; il allait, avec l’aide de la jeune femme il le savait, probablement faire une ou deux victimes, assez pour que ces brutes épaisses prennent ses paroles au sérieux. Comme souvenir, ou avertissement, il leur laisserait le médiator avant de quitter ces lieux barbares. Un premier motard fit mine de vouloir s’avancer. Une lame vint l’en dissuader en créant une entaille profonde au niveau du poignet, et le musicien accompagna son geste d’un coup de poing sur les nerfs de l’épaule. L’homme rugit de douleur.
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyMar 27 Déc 2011 - 1:44

Cathlyn regarda ce spectacle. Elle aimait ça c'est vrai, deux hommes se battant pour elle ou à cause d'elle elle n'en avait rien à faire. Elle ne voulait pas prendre part au combat de peur se créer une bagarre général.
Un homme s'approcha de l'homme mais ne fît pas long feux face à un homme aussi,,, resplandissant que lui. Une autre posa la main sur l'épaule de Cathlyn et la serra comme un avertissement de "si tu bouge, t'es morte". "Tant pis !" un coup bien placé de la part de Cathlyn provoqua une douleur chez le motard si forte qu'un faible cri en sortit. Elle vit l'homme marchant vers la sortie du bar et voulu le rejoindre mais un troisième homme se mit devant elle pour lui barrer la route.

Excusez_moi mais vous êtes juste devant moi, ce qui fait que je ne peut pas passer.

Cathlyn se dit que si elle faisait une phrase complète ce ruste de motard comprendrait ce qu'elle dit. Malgrés ses dix entimètre de talons, Cathlyn faisait une demi tête de moin que le motard. Cathlyn commençait à s'impatienter des mauvaises manières de ces hommes et son regard devint lus sombre et son visage n'avait plus du tout la même expression qu'à son arrivée. L'homme la regarda et se mit à rigoler et criant à ses amis que "la p'tite dame s'énerve".

Hors de ma vue !

On pouvait lire la peur sur le visage du motard qu'elle avait décidé d'appeller Diego. Il fît un pat en arrière mais Cathlyn avançait afin de laisser toujours le même espace entre eux. Elle sauta sur l'homme et... se battit comme une filles, à coup de griffes et de tirage de cheveux. L'homme tomba et Cathlyn sur lui. Une rage folle se dégageait de Cathlyn et les griffures se transformaient peut à peu en coup de point. Elle recevait elle aussi des coups qui laissa un douleur que Cathlyn aurait du mal à supporter une fois tout ça finit. Elle voulut lui arracher les yeux qu'elle trouvait particulièrement beaux mais l'homme ne réagissait presque plus. "Il se noie dans son sang." Elle se pencha sur le corps de Diego et se fît repousser contre la bar. Diego se releva avec difficulté et courru pour, sans doute tuer Cathlyn, et fit tomber la guitare qui reposait non loin de là...
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyJeu 29 Déc 2011 - 17:38

Le bar était devenu un véritable lieu de bagarre. Le sol était recouvert de débris de verre, ou de corps assommé, sur les murs s'étaient étalées plusieurs longues traces de sang, des bruits de lutte se faisaient entendre devant le bar, que ce soit les éclats de verre se brisant sur le crâne de Christopher, ou d'un motard, ou les cris de ces grosses brutes épaisses se cognant l'un sur l'autre. Le pauvre Christopher était à présent en sandwich entre deux armoires à glace, essayant tant bien que mal de se défaire de l'emprise de l'homme qui tentait sans doute de lui briser les côtes. Un cri aigüe sur sa droite lui fit tourner la tête ; le musicien vit la jeune femme se mettre à griffer les motards telle une tigresse. Le bras gauche du guitariste se mit alors à trembler, inexorablement, sans qu'il puisse l'arrêter. Une sueur froide traversa son dos, des frissons parcoururent son échine, un désire de meurtre s'empara brutalement de lui. Son coutelas à la main, il donna un violent coup dans l'abdomen du motard qui lui faisait face, sentant un flot de sang venir inonder sa main de globules rouges. D'un coup de pied, il tordit le genoux de celui qui l'empoignait fermement. L'homme se mit alors à hurler, et lâcha Christopher qui en profita pour reculer de quelques pas, titubant quelque peu. Il sentit quelques gouttes couler sur son visage, et il les essuya.

C'est alors qu'un bruit qu'il entendit un bruit qui lui glaça le sang. Une mélodie qu'il ne connaissait que trop bien. Brusquement, il tourna la tête. Juste à temps pour voir sa magnifique guitare s'écrouler. Les cordes, en frottant contre le sol, s'était désaccordées, certaines s'étaient même cassées sous le choc. Cette vision mit Christopher dans une rage sans nom. D'un geste, il arrêta le coup de poing d'un des nombreux motards qui aurait dut lui parvenir dans la joue, et il tordit le bras de l'homme. On ne touchait pas à sa guitare. La seule chose qu'il semblait capable d'aimer dans toute sa vie de sociopathe. Usant de sa paume, il donna un coup dans le plexus de l'homme qui se plia en deux sous la douleur, laissant ainsi assez répits à Christopher pour poignarder un autre motard. Ses pulsions prenant possession de son corps, Christopher virevoltait, cognait, frappait, blessait, tuait. Il ressemblait à un feu-follet que plus rien ne pouvait stopper. Gare à celui qui touche à sa précieuse guitare.

Les corps s'entassaient tout autour de lui. La plupart étaient encore en vie, mais à l'agonie. Une fois qu'ils n'avaient plus la force de se relever, Christopher ne leur trouvait plus aucune utilité et les ignorait pour se concentrer sur ceux qui se précipitait vers lui. Voyant que les brutes épaisses s'y prenaient à deux fois avant de donner l'assaut, le musicien en profita pour récupérer son instrument de musique qu'il chérissait tant, et, d'un simple regard , jaugea de la quantité d'alcool verser dans le bar. Reportant sa guitare dans son dos, il intervint entre l'un des derniers motards et la jeune femme, d'un bras de fer.

Je vous avais pourtant prévenu.

D'un simple coup, il éloigna l'armoire à glace, avant de se tourner vers la jeune femme. Son regard était méprisant. Il avait horreur des femmes qui créaient des bagarres pour jubiler. Surtout quand il était pris dans cette même bagarre. Il ne lui accorda pas un regard de plus, et ne lui adressa pas plus la parole. D'un pas lent, qui le rendait si différent des autres, il s'éloigna doucement, sortant son briquet qu'il alluma. Peut-être que par ce geste, l'inconnue comprendrait ce qu'il avait l'intention de faire, et qu'elle serait assez vive d'esprit pour se sortir de ce pétrin. Sans un regard en arrière, Christopher finit par balancer le briquet entre les multiples corps baignés dans un mélange de sang et d'alcool.
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyVen 30 Déc 2011 - 6:01

Cathlyn s'était assise sur le bar en reagrdant le jeune homme se battre avec fureur et rage. Elle l'aimait bien et pensait que beaucoup de choses aller se passer entre eux. Bien que la deception de ne pas l'avoir eu pour elle la mettait hors d'elle mais elle allait trouver un autre moyen de passer beaucoup de tempsavec lui.
Elle comlprit assez rapidement que la guitare est un outils indipensable pour ce garçon. Cathlyn garda ça en mémoir, et le regard méprisant que lui avait jeter cette homme aussi. Venant s'interposer entre Diego et elle, il était d'une beauté tel que Cathlynne pouvait décrocher son regard de cet homme si imposant et charmant.
Elle le vit pour la deuxième fois marcher vers la sortie. Personne n'osait s'en prendre à lui après ce qu'il avait fait. Pour une fois Cathlyn n'avait rien fait. Ou presque... Le voyant sortir un briquet Cathlyn prit son sac à main et marcha vers la sortie en prenant soin d'enjamber les corps qui reposaient au sol.

Ce n'est qu'une fois dehors, quand elle vit l'homme sortir du bar qui avait prit soin de réchauffer de son aura superieur, qu'elle comprit queça serait un des rares moments où elle pourait lui parler. Pourquoi lui parler, elle n'avait pas besoin de mots, ils se comprenaient malgrés la différence de taille entre eux deux.
Bras croisés sur sa poitrine en appui sur sa jambe droit, elle ne bougea pas comme si ses talon Gucci de dix centimètres ne faisaient qu'un avec le sol. ellene réussit pas à croiser son regard. Elle en avait pas besoin...

Cathlyn Brown. Toi et moi on va faire de grande chose et tu le sais. On est pareil, ou presque. Tu ne pourras pas m'ignorer tu seras obligerde rester avec moi. Tes pulsions sont quelque chose que je ne connais que trop bien. Je sais ce qui est précieux à tes yeux. Alors pourquoi ne pas boir un verre et en parler tranquilement au chaud ?



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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyVen 30 Déc 2011 - 11:16

Le musicien avait arrêté de marcher devant le bar en flamme. Le feu crépitait, quelques cris parvenaient, sans doute ceux des motards qui s'étaient réveillés avec la fumée noire. Les yeux de Christopher semblaient indubitablement attirés par ce spectacle dont il était auteur. D'une façon presque imperceptible, le guitariste ferma son poing qu'il se mit à serrer. Il avait, une nouvelle fois, était trop faible pour résister. Bien que tout fût différent. Les autorités n'auraient aucun moyen de lier cet incendie avec tous ses autres crimes, il le savait. Mais ce n'était pas pour autant qu'il était fier de son acte. Arrachant son regard à sa contemplation, il sortit son paquet de cigarette, tira une clope qu'il posa au coin de ses lèvres. Il l'alluma avec une petite flamme de l'incendie qui reposait, non loin, et porta son attention sur l'inconnue lorsqu'elle prit la parole. Son visage était inexpressif, pour ne pas changer à ses habitudes, et seule la lassitude se laissait lire dans ses traits. Cathlyn Brown. Ainsi donc, maintenant, il connaissait son prénom. Et il était certain qu'elle était comme lui. Comme lui. Peut-être ne souffrait-elle pas de la même maladie que lui. Mais elle était victime des mêmes pulsions. Elle aussi commettait des crimes.

Elle lui proposait de faire équipe avec elle. Pourquoi collaborer avec une femme ? Ou plutôt, une personne à l'apparence d'une femme, mais au comportement d'enfant. Il prit soin de réfléchir à cette proposition. Plus pour avoir le temps de se réchauffer avec le feu qui ne faisait que croître à ses côtés, que pour réellement peser le pour et le contre de cette idée pour le moins farfelue. Il tira une bouffée sur sa clope, avant de souffler la fumée. Il s'était mis à fumer il y avait plusieurs années, et même si ça lui bousillait la santé, il ne parvenait pas à s'arrêter.

Je travaille seul. Gérer vos petites affaires de votre côté, tout se passera mieux si vous agissez ainsi. Buvez donc votre verre de lait et allez vous réchauffer avec un autre client ; je ne suis pas intéressé.

Bien que sa voix fût toujours aussi grave et douce, son ton avait été sans ménagement. La réponse était claire, et elle était négative. Il ne comprenait pas réellement ce que lui voulait la jeune femme, mais quoi que ce fût, il n'était pas intéressé. Il avait, néanmoins, porter une main à sa guitare, qu'il caressa du bout des doigts. Il allait devoir acheter de nouvelles cordes, et ré-accorder l'instrument. Il ne pourrait pas jouer de la soirée. Et cette idée le rendait bougon. Il n'était donc pas d'humeur à bavarder avec une jeune femme qui s'extasiait devant une bagarre. Tournant le dos à Cathlyn, il commença à s'éloigner peu à peu.
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyDim 29 Jan 2012 - 19:37

Cathlyn adorait cet homme. Elle ne pouvait pas l'avoir chez elle, elle l'aurait peut être ailleurs. Elle savait que cet homme et elle allait pouvoir faire quelque chose ensemble.

Tu en as du charactère. ca peut ête un point positif... ou négatif. Bref...

Visiblement l'homme ne semblait pas vouloir parler ni regarder Cathlyn. Elle aussi était têtue. Elle marcha à quelques centimètres derrière son "interlocuteur". Elle ne le quittait pas des yeux et ne savait pas exactement comment faire pour se faire entendre.
Elle remarqua la carrure assez imposant et masculine et le brun ténébreux des ses cheveux, sa démarche, tout cehz cette personne est faite pour être attirante et imprssionnante.
Cathlyn décide de se mettre devant l'homme essayant de l'empêcher de passer.

On va faire pleins de trucs ensemble, si tu vois ce que je veux dire... Mais ne rêve pas trop j'aime pas quand on m'ignore ! On est pas obligé de se parler mais tu vas devoir collaborer avec moi !

Cathlyn tourna les yeux vers la guitare que l'homme ne voulait pas lacher depuis qu'il était dans le bar. Un sourir s'afficha sur son visage... Elle avait peut être une idée en tête.

Alors je peux au moin connaître ton prénom ?
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyMer 8 Fév 2012 - 19:36

Le regard sombre du musicien était dans le vague ; son esprit était davantage occupé à méditer la proposition de Cathlyn. Il ne voulait pas faire équipe avec elle, pas pour commettre les crimes les plus horribles ; il n’avait aucune envie de devenir ce qu’il était. Il n’avait jamais souhaité avoir ces pulsions qui l’assaillaient comme une soudaine maladie. Mais, sans qu’il ne sache pourquoi, une infime part de lui trouvait cette idée… Alléchante. La jeune femme promettait d’être quelqu’un d’intéressant, qui semblait avoir beaucoup de talent. Mais elle semblait n’en faire qu’à sa tête, et personne ne pourrait la contrôler. Et ça, c’était très mauvais. Christopher porta la cigarette au coin de ses lèvres, tira une nouvelle bouffée. Cathlyn lui ressemblait, c’était un fait indéniable. Il l’avait ressentit, à son arrivée, dans le bar. Un soupire s’échappa de ses lèvres, au même titre que la fumée de sa clope. Il se retourna, prêt à interpeler Cathlyn. Mais cette dernière n’était plus à sa place originale ; elle n’était plus derrière lui. Presqu’imperceptiblement, il arqua un sourcil, fit demi-tour, s’arrêta net. La sulfureuse jeune femme se trouvait juste devant lui, essayant de l’empêcher de passer. Un sourire sarcastique apparut sur le visage du guitariste ; s’il le voulait, il pouvait largement la plaquer contre le sol, et partir de son pas nonchalant. Seulement… Il ne le voulait pas ; têtue comme elle devait l’être, Cathlyn ne se laisserait sans doute pas faire. Et une bagarre lui suffisait pour l’instant.

Je vous l’ai dis, je travaille seul. Je doute que nos affaires soient vraiment semblables, voyez-vous. Ceci dit…, commença-t-il avant de brusquement se couper.

Ceci dit quoi ? Allait-il lui avouer que cette proposition semblait plus qu’intéressante, ou devait-il taire ce sentiment ? Ce qu’elle disait, c’était vrai ; ils pouvaient peut-être accomplir des choses ensemble. Mais l’idée que ces choses soient des… Non, rien que l’idée le révulsait. Son souhait le plus cher, c’était se débarrasser de ses pulsions, de ce qui faisait qu’il était ce qu’il était… Pas de collaborer avec son équivalent au féminin pour les amplifier ! Il ferma les yeux, tira une bouffée sur sa clope, et lorsqu’il rouvrit les yeux, il s’était décidé.

Ceci dit… D’accord. J’accepte votre proposition, elle peut s’avérer fort intéressante. Mais, je préfère qu’on établisse quelques points, vous voyez… Afin d’être certain qu’on soit bien, sur la même longueur d’onde.

Il n’avait presque aucun doute sur l’identité de la jeune femme. Mais il préférait être plus que certain. Si elle était bien celle qu’il pensait qu’elle était… Une complicité, et une collaboration entre eux pourrait être… Fatale. Christopher vit que Cathlyn avait les yeux rivés sur sa guitare. Il resserra ses doigts autour du manche, rapprocha son précieux instrument de musique contre lui, méfiant. Même s’il acceptait de faire équipe avec la jeune femme, il ne lui faisait pas confiance pour autant. Oh ça non. Il la jaugea de nouveau du regard, avant de répondre à sa question ; elle était encore plus grande qu’il ne l’avait d’abord crût, même si elle avait une quinzaine de centimètres de talons qui l’aidaient à se grandir, et plutôt jolie, il l’avouait. En fait, son air enfantin lui rappelait vaguement celui de sa douce Kira. Mais Cathlyn faisait plus femme. Enfin, dans un certain sens. Toute sa tenue vestimentaire, et son assurance montraient clairement qu’elle était une femme accomplie, et sûre d’elle. Peut-être même trop, au goût de l’homme. Il finit sa clope, la laissa tomber à ses pieds, l’écrasa avant de souffler dans l’air, évitant soigneusement de souffler sur la jeune femme.

Christopher Roberts, avait-il finit par lâcher d’un ton neutre, presque cassant.
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptySam 3 Mar 2012 - 0:04

Cathlyn était parfaitement contente de cette réponse et elle en était heureuse. Finalement elle ne le trouvait pas si mal ce "Christopher Roberts".

Très bien dans ce cas je pose aussi mes règles : je ne te parlerais quand dans les momentsde grande nécessité ou pour le "boulot", tu ne me parlera qu'à travers un numéro personnel que tu ne devras évidemment passer à personne au risque de ta vie. c'est comm e un jeu si tu perd on recommence et si tu es mauvais perdant et bien... Tu seras comme moi et là ça ne sera pas bon.

Cathlyn savait être serieuse parfois et savait le montrer même si ce n'était pas évident à voir sur son visage. Elle le regarda dans les yeux d'une voie calme et posée lui expliqua ses choix.

On aura chacun son jouet, alors évite de prendre le mien et je ne prendrais pas le tiens. Apart ça je ne te connais pas je ne t'ai jamais vu... Exepté dans certains bar où les musiciens viennent par centaine pour pouvoir jouer leur merde sur scène. Celà te convient-il ?
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MessageSujet: Re: Dangereuse complicité Dangereuse complicité EmptyLun 16 Avr 2012 - 10:40

Il ne se comprenait plus ; pourquoi avait-il dit oui ? Parce que cette Cathlyn Brown avait l’intention ferme de ne pas le lâcher ? Ou parce qu’il était, dans une certaine mesure, attirée par son alléchante proposition ? Il n’aurait put jurer de la bonne raison qui l’avait poussé à accepté. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes, de dire oui sur un coup de tête ; il était plutôt de ceux qui prennent le temps de la réflexion, de peser les bons, comme les mauvais, points des idées qu’on leur sous-mettait. Et bien souvent, il refusait. Mais là… C’était tout autre. C’était comme si Cathlyn, avec ses grands yeux marron clair, l’avait contraint à accepter. Il ne voyait toujours pas l’intérêt d’une alliance avec quelqu’un comme eux, mais cela l’intriguait. Il voulait voir, il devait savoir comment tout allait se dérouler, ce qu’elle lui proposait, ce qu’ils allaient faire. Les grandes choses qu’ils pourraient accomplir ensemble… Contrairement au musicien, la jeune femme semblait avoir une certaine maîtrise d’elle-même sur ses pulsions dévastatrices. Et elles ne semblaient guère la gêner.

L’homme arqua un sourcil ; il se redressa, desserrant son emprise autour du manche de sa guitare ; il ne lui faisait pas confiance, c’était évident. Mais il la croyait. Il la croyait… Et n’aimait pas qu’elle pense pouvoir tirer sur les cordes. Lui, il se fichait de pouvoir la joindre, ou non. S’ils étaient aussi semblables qu’il le pensait, ils n’auront aucunement besoin de se voir pour être sur la même longueur d’onde. L’instinct. C’était sans doute ça qui faisait qu’il devenait parfois un autre homme ; son instinct animal surgissait parfois de nulle part, et il sévissait. C’était sa méthode, il ne voulait pas en changer.

Je n’aurai pas besoin de vous contacter ; pas besoin de se… Parler, du moins. Un mot glissé ferait l’affaire, vous savez. Surtout si c’est un jeu, on aura juste besoin d’établir quelques points ; comment et quand. Le reste se fera naturellement. Je ne suis pas mauvais joueur, mais j’aime gagner. Je pense que vous me comprenez…

Il avait fait un pas en avant, s’était rapproché de la jeune femme ; il baissa légèrement les yeux afin d’affronter son regard. Il n’était pas habitué à une telle proximité avec une autre personne – Kira mise à part, et encore, c’était là des malencontreux accidents – mais il ne bougea pas. Cathlyn était belle, c’était un fait, mais ce n’était pas pour cela qu’il s’était rapproché. Il ne voulait pas se noyer dans le parfum vanille de la jeune femme, pas plus qu’il ne désirait l’intimider. Il avait fait ce pas presqu’inconsciemment. Juste pour sentir cette proximité entre eux. Comme si le fait d’être proches physiquement lui permettait de vérifier s’ils étaient proches sur un plan un peu plus spirituel.

Ca me convient parfaitement. Je n’aurai qu’une question ; comment je sais quel est ton jouet ?

Une lueur enfantine venait de s’éclairer dans l’abysse ténébreux de l’homme. Il prenait part au jeu de la jeune femme, et le tutoiement était finalement sortit naturellement. Avec un peu de recul, il s’apercevait que Cathlyn avait peut-être raison ; il allait s’amuser un peu.
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