Sujet: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Lun 5 Mar 2012 - 18:00
Les retrouvailles
Nolan & Marilyn Baker
La jeune Marilyn était dans un de ces états déplorables. Enfin, c'était vite dit. Que je vous explique : la veille... Elle avait été invitée à une fête dans une villa. Cela faisait deux mois qu'elle était à Quantico et qu'elle espérait ouvrir sa galerie de photos d'art, elle s'était donc fait quelques connaissances. Etant sociable, elle se liait quand même assez facilement... Et à cette soirée, elle se disait qu'elle avait peut-être un peu – beaucoup ? - forcé sur l'alcool. Non pas du tout. Fort heureusement, en cette matinée, elle avait eu le temps de rentrer chez elle pour se prendre une bonne douche, prendre une aspirine et piquer un somme pour une autre tête qu'une gueule de bois. Malheureusement, il fallait bien finir par se lever car certaines choses – comme le boulot – n'allaient pas se faire toute seule. Quelle idée de s'amuser un jour de semaine, sérieusement ? Elle dût se botter le cul pour ça, ainsi que pour s'habiller d'un jean troué de part et d'autres, d'un tee-shirt noir moulant d'ACDC. Elle se maquilla légèrement de noir, rien que pour lui donner un peu d'éclat et de ne pas voir ces quelques cernes qui la faisaient ressembler à un zombie sortant tout droit d'un asile psychiatrique abandonné. Quant à ses cheveux – dieu suprême – elle avait la flemme d'en faire quoique ce soit. Oui, oui, ça lui arrivait bien parfois...
A peine levée, elle alluma son pc, afin déjà de travailler sur les photos en cours mais surtout pour trier les photos de la veille... Mais elle avait trop la flemme et avait besoin de prendre l'air frais. Elle éteignit son pc portable tout en le préparant pour l'embarquer, puis prit son appareil photo et ses cartes mémoires... et sur ses épaules, elle mit une veste qu'elle ne prit même pas le temps de fermer … Et.. oui elle était prête à s'en aller et ce, pour aller prendre un café... Oui, Marilyn n'aimait pas être le genre à rester enfermer chez elle, surtout dans ces moments... Même si parfois elle était un peu obligé, quand elle imprimait ses photos mais elle n'avait pas encore de bureau ou de galerie pour s'occuper de ses « bestioles », et elle n'avait pas encore de véritables clients... Et pour le moment, elle n'allait que se contenter de trier ses photos et de les ajuster à sa guise sur Photoshop... Voilà, tout était parfait...
Dossiers sous le bras, Marilyn arriva dans un café qui était presque devenue habituelle, et ce, pour quoi ? Vous n'allez pas le croire mais pour les doux yeux d'un garçon... Et vous vous dîtes qu'elle était peut-être folle d'y aller dans cette gueule de … m**de ? Ben la chance était peut-etre avec elle, à moins qu'elle soit devenue très bigleuse... mais ce qui n'était pas le cas... mais ce mec au beaux yeux n'était pas là ! La file d'attente se diminuait, il n'y avait eu que deux personnes devant elle – et au passage, il n'y avait personne derrière elle – et c'était à son tour de passer sa commande.
Un café... Très corsé... fit-elle d'une petite voix..
Ouais voix qui ne faisait pas roque, mais presque moitié endormie... Piquer un somme, ça ne serait pas de refus et elle en avait bien envie. Elle était folle de ne pas rentrer se coucher... Mais en même temps, dans tout ça, il y avait bien un autre truc qui la motivait et qui l'avait poussé à sortir... C'était son cousin : Nolan. Ca faisait deux mois qu'elle était ici, à Quantico et c'était dans le but de le retrouver... Et pourtant, ça faisait deux mois qu'elle ne lui montrait pas signe de vie... En fait, elle se posait un tas de questions et ne saurait sa réaction depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vu. Pourtant, à ne pas comprendre cette peur, elle savait pertinemment que ça lui ferait plaisir de la revoir. Ce n'était pas ça le souci. Marilyn se souvenait qu'elle l'avait toujours suivie, quoiqu'il faisait... Elle se souvenait qu'ils s'étaient dit que la famille, il n'y avait que ça de vraie... Et pourtant, elle l'avait toujours cru à Miami avant de finir à Quantico... Non, elle ne lui en voulait pas mais c'était un sentiment assez bizarre. Il y avait cette sensation d'être proche mais aussi d'éloignement, malgré la distance. Il lui manquait énormément. Elle avait toujours sa photo fétiche de tous les deux sur son pc.
Votre café, Madame …
Puis s'apercevant que Marilyn était déconnectée.
Madame ?
Hein ? Lâcha Marilyn en sortant de ses pensées et en écarquillant les yeux. Euh oui... merci !
Elle avait fortement besoin de caféines si elle comptait bien tenir...
Dernière édition par Marilyn I. Baker le Dim 22 Avr 2012 - 17:02, édité 1 fois
“  Nolan Baker  ” Supervisory Special Agent (SSA)
Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Lun 5 Mar 2012 - 22:21
Aujourd'hui, Nolan vivait une fois de plus, une journée comme les autres. Sauf que pour cette fois - habitué à travailler de nuit - le service de chirurgie allait avoir besoin de lui, cet après-midi. Voilà pourquoi, il avait décidé de se lever de bonne heure. Histoire de faire deux-trois choses, avant de manger un morceau à midi, pour ensuite partir aux urgences sur les coups de 14h00. Qu'avait-il à faire ? Envoyer Aleksandra à l'école, faire des petites courses sur le chemin pour du tabac et le journal et finir par prendre un café avec une viennoiserie au vol. Ouais. Ce matin, il n'avait pas trop le temps de déjeuner chez lui. Juste le temps de prendre une douche et de s'habiller rapidement. Une petite dose de parfum, un coup de peigne et il était quasiment prêt. Il avait donc pris son blouson et ses clés, direction l'école avec Aleksandra. Nolan ne le savait pas encore, mais il s'apprêtait à retrouver quelqu'un de cher, qu'il n'avait pas vu depuis des années ...
Le chemin jusqu'à l'école s'était fait assez rapidement. À pieds, Nolan et sa fille en avaient pour à peine un quart d'heure, vingt minutes de marche. Un dernier petit bisous avant qu'il ne la récupère en fin d'après-midi et voilà que notre chirurgien était parti en direction de petit magasin de presse pour se prendre du tabac et un journal pour les dépêches du jour. Se dirigeant maintenant vers un café dans laquel il avait l'habitude d'aller, sa destinée l'approchait de plus en plus vers sa cousine. Ce qui était drôle dans tout ça, c'était qu'il ne se doutait de rien. Dernièrement, sa fiancée lui manquait cruellement, et le boulot était plutôt rébarbatif. Cela lui faisait d'ailleurs penser au fait qu'il n'avait pas eu de victimes à se mettre sous la dent, ces derniers jours. Bien sûr, il veillait toujours sur Amanda, qu'il considérait vraiment comme une menace pour Nika. Cela dit, il allait y faire attention. Tuer une journaliste comme ça, rivale pour Nika ou non, c'était encore beaucoup trop tôt. Il allait probablement voir aussi avec Nathaniel ce qu'il pourrait entreprendre. À deux, ils allaient sûrement avoir des idées, derrière la tête.
Pour le moment, il se concentrait surtout sur Aleksandra et ses problèmes affectifs. La petite avait un grand besoin de parler. Et heureusement, Nolan avait fait la connaissance de Juliette. Une étudiante qui passait son temps libre dans le baby-sitting. L'air de rien, elle donnait une grande aide au tueur en série. Ça lui permettait de s'affairer avec toutes les autres choses qu'il avait déjà. Arrivant au café en question, il avait pu s'aperçevoir qu'il y avait déjà pas mal de clientèle. Il s'était approché du comptoir et avait passé une commande :
« Un café noir sans surcre, s'il vous plait. Et un croissant si vous en avez ... » « Tout de suite. » Lui avait répondu le tenancier.
En attendant, il s'était assis sur l'un des tabourets et s'était roulé une cigarette, prenant l'un des cendriers à disposition. Il aimait bien cet endroit. La musique bien sympathique était jamais trop forte, les clients attablés ou non, discutaient les uns avec les autres. Un endroit chaleureux dans lequel, Nolan aimait bien se retirer pour se vider la tête, et penser à autre chose, l'espace d'une petite demie heure. L'homme était revenu avec son café et son croissant pour poser le tout en face de lui :
« Tenez, m'sieur ! Ça vous fera un dollar et cinquantes cents. » « Voilà la monnaie. Merci ... »
Le gars s'était ensuite retiré et était allé s'occuper d'une autre commande. Nolan bu une gorgée de son café et s'était rendu compte qu'il était ni trop chaud, ni trop froid. Juste parfait. Habituellement, il se prenait toujours un verre de whisky aussi, mais là, de bon matin ... Valait mieux garder sa lucidité et rester au café. C'était bien plus correct. Il fumait sa cigarette, presque perdu dans ses pensées. Il réfléchissait, se demandant bien quand il pourrait retrouver Nika. Même la distance ne pouvait pas l'empêcher de penser à sa muse bien souvent. Il fixait la rue. Y'avait toujours de piétons et de bagnoles dans le coin. Au fil des jours, ça ne changeait pas. C'est quand il tourna sa tête sur la droite, qu'il fut surpris. En effet, il avait remarqué une silouhette blonde, à quelque mètres, accoudée au comptoir. Une femme qui - malgré les années qui étaient passées - lui était très familière. Il avait du mal à en croire ses yeux. Il s'était alors approché, plus qu'intrigué :
« Ma ... Marilyn ? C'est toi ? » Avait-il demandé, les yeux tout écarquillés.
Oui ! Marilyn. Sa cousine qu'il n'avait pas revue depuis dix ans déjà. Il ne s'était pas trompé. C'était bien elle. À ce moment-là, tout un tas d'expressions et de sentiments se lisaient sur son visage. Notre chirurgien était étonné, intrigué, mais à la fois très heureux et ému. Jamais il n'aurait pensé la retrouver ici. Là, maintenant !
« Ça fait vraiment plaisir de te revoir. Tu es ici depuis quand ? » S'était-il exclamé, en l'enlaçant avec tendresse, presque les larmes aux yeux.
Voilà une bien bonne nouvelle. Il venait de retrouver sa cousine qu'il pensait restée en Caroline du Sud. Elle habitait vraiment ici, alors ? Nolan l'espérait. Du moins, il osait.
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Mar 6 Mar 2012 - 23:31
Heureusement que la serveuse lui fit sortir de ses pensées, elle fut comme un réveil. Sur ce, Marilyn lui donna les quelques dollars pour ce café, et tout en récupérant ce dernier, de son autre main qui était libre, elle se massa un instant sa tempe. Elle commença à s'écarter au cas où si d'autres personnes derrière elle voulaient désirer quelque chose puis releva son regard sur le restant du café pour savoir où elle allait pouvoir s'installer tranquillement pour essayer de « bosser » mais quelqu'un apparut près d'elle et semblait la connaître. Oui, parce qu'elle s'appelait Marilyn et non « le pape », donc forcément, comme chaque être humain, on réagissait à notre propre prénom...
Pour le coup, Marilyn dévisagea alors le type devant elle … et si elle ne tenait pas fermement dans ce qu'elle avait sous les bras, soit ses affaires de travail, son café dans la main … ben tout se serait explosé par terre... Tout ça pour dire que l'homme face à elle, elle l'aurait reconnu entre mille. Comment ne pas reconnaître celui qui avait toujours été son cousin ? Oui, même si elle avait arrêté deux secondes sa respiration et qu'il lui avait fallu un temps d'atterrir, elle le reconnaître de visage avec ses changements de coups de cheveux ou de bouc.
Oh sainte …
«p*te vierge !» et il ne valait mieux pas finir. Oui, d'une telle vulgarité, ça ne lui allait pas. Hein ? Mais pourtant c'était ce qui lui venait à l'esprit à cet instant même... le moment où elle n'avait pas eu complétement sa dose de sommeil, sa dose de caféine et sa dose de clope juste après le café. Un sacré mélange surtout qu'elle n'était pas du matin... Mais bon, si elle ne râlait pas au moins une fois par jour, il fallait toute suite s'inquiéter...
Je rêve !!!
La jeune femme aurait bien voulu se foutre une baffe pour voir si elle ne rêvait pas. Elle s'était tant imaginée le nombre de fois le moment où elle serait face à son cousin... la réaction qu'elle aurait, ce qu'elle pourrait ressentir … ce qu'elle pourrait lui dire et encore … Et Non, bien sûr que non, à ce moment là, Marilyn n'était pas en train de rêvé ou de vivre un rêve éveillé, elle n'était pas somnambule. Pas encore. Mais le temps de savoir que son cousin était à Quantico, et qu'elle n'était pas loin de lui … Elle n'avait pas encore pu le retrouver !! Et le voilà par surprise, à la même heure, au même endroit... dans le même café parmi les on ne savait combien de café à Quantico …Et ce, à un moment où elle n'avait d'ailleurs pas une tête trop présentable, enfin si quand même un peu ... Mais dans tout ça, ces retrouvailles, il y avait de quoi tourner maboule... Et ce cher et bon moment était bien la réalité. Une magnifique réalité qu'elle prenait à bras ouvert... C'était le cas de le dire lorsqu'elle sentit les bras de Nolan l'enlacer.
Ah non ! Je ne rêve pas !
Elle ferma un instant ses yeux, se rendant compte qu'elle était soudainement ridicule mais c'était bien sûr l'effet de la surprise... Et elle était plus qu'heureuse. Oh il y avait de quoi ! Et ce, Nolan lui remplissait à ce moment là le vide qu'elle avait pu ressentir jusque là. Et d'ailleurs, il semblait lui aussi être ému de la voir, et surtout sans aucun doute surpris... Car oui, de voir sa cousine apparaître comme ça par enchantement quand on s'y attendait le moins... Sur ce, après les enlacements, Marilyn n'osait pas dire pour le moment que ça faisait deux mois qu'elle était ici. Elle lui fit un sourire chaleureux. Oui, elle oubliait tout, le fait qu'elle ne soit pas matinal et ses râleries qui s'envolaient en fumée...
Mon dieu ! Nolan ! Qu'est-ce que ça me fait plaisir également !
Non, elle n'allait pas pleurer là … Mais punaise, elle l'avait devant lui et elle serait prête à rester planter là à le contempler en détail de la tête au pied … le temps qu'elle réalise le coup... Dis-moi, tu n'as pas quelques grammes supplémentaires ?
Genre « tu n'as pas grossi ! » et non, elle n'était pas plus aimable que ça, on savait qu'à son petit sourire que ce n'était pas vrai, et que c'était loin d'être méchant.
T'as changé ! Mais en bien ! Fit-il plus sérieusement avec un sourire devenu espiègle.
Oui, elle trouvait son cousin très beau et il n'y avait rien de grave à cela. N'est-ce pas ? Elle était plutôt fiere qu'il soit un membre de sa famille même si elle était loin de s'imaginer de ces quelques petites magouilles qu'il faisait aujourd'hui... Sur ce, elle ne répondait pas à la question du combien de temps elle était ici... Tu m'aides à installer ça ?
Ouais, elle avait un peu les bras charger avec son pc dans sa chemise sous le bras, le café à la main.. et ils avaient besoin de discuter tous les deux... Ils avaient des choses à se dire et elle avait besoin absolument de son café et de sa cigarette... Se dirigeant vers le comptoir où Nolan était précédemment, ses affaires sur le comptoir également, elle s'assied sur un des tabourets à côté de son cousin... Elle en profita pour sortir une clope et commencer à s'en griller une... Bref, ils n'allaient pas rester là dans un silence alors qu'ils avaient pleins de choses à se raconter et que c'était bien sûr à elle de parler la première. N'est-ce pas ? Que faisait-elle là ?
Alors comme ça, mon cousin a fini par devenir un grand chirurgien ? S'enjoua-t-elle dans un sourire, tirant sur sa clope... et sa tête à moitié zombique.
Elle était plutôt contente pour ça... Oui, il semblait bien se porter, et bien vivre en tout cas. J'ai fini par savoir que tu avais quitté Miami … Je voulais te rejoindre … J'ai économisé après avoir travailler pour un journaliste du quartier... lança-t-elle avant de finir par dire après une pause. Ca fait deux mois que je suis ici...
“  Nolan Baker  ” Supervisory Special Agent (SSA)
Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Mer 7 Mar 2012 - 22:50
Si Nolan s'attendait à ça ! Revoir sa cousine qu'il n'avait pas recroisée depuis des années ... Pour sûr, c'était une sacrée suprise. Il était surpris certes, mais très heureux. Même si - à en juger sa tête - Marilyn devait avoir fait la bringue, la veille. Remarquez, c'était tout elle, ça. Mais Nolan voulait bien l'admettre, c'était tout ce qui faisait son charme. Elle avait d'ailleurs mis un p'tit temps à le reconnaître. Il fallait dire que depuis tout ce temps, il s'était laissé poussé le bouc et la moustache. Donc forcément, il avait un peu changé. Elle aussi, fut très surprise. Elle avait eu du mal à réaliser. Son exclamation ne s'était pas faite attendre. « Oh sainte ... » Marie de Dieu ? Peut-être. Cela dit, venant de la jeune femme, c'était plutôt autre chose. Elle avait d'ailleurs préféré se retenir. Marilyn était plutôt du genre à lâcher des jurons, sous l'effet de la surprise. Comme elle l'avait dit, elle croyait rêver. Ce fut quand Nolan la serra quelque peu dans ses bras, qu'elle s'était bien rendue compte du contraire. Non, elle ne rêvait pas. C'était bien lui. Elle avait l'air heureuse de l'avoir enfin retrouvé, depuis tout ce temps.
Quand elle s'était décollée de son cousin, elle l'avait admiré des pieds à la tête. Plaisantant un petit peu, elle lui avait demandé s'il avait pas légèrement pris du poids. Grand Dieu, non. Heureusement pour lui, d'ailleurs. Ceci dit, au ton de sa cousine, il avait bien remarqué qu'elle disait ça uniquement pour le chambrer. Honnêtement, elle l'avait avoué : Nolan avait certes changé, mais en bien. Ce qui fit légèrement sourire le chirurgien.
« Merci pour le compliment, cousine. J'dois avouer que tu n'as pas réellement changée non plus. Toujours aussi mignonne, à c'que j'vois. J'adore ton style. »
Ça oui. Il était plus que fier de la compter parmi la famille. Elle avait un look original et complètement décalé. Elle avait l'air toujours aussi fan des fringues noires et trouées. C'que Nolan aimait bien aussi, c'était les petites mèches folles de couleurs qu'elle laissait dans sa belle chevelure blonde. Pour sûr. Ça lui donnait encore plus d'originalité. La jeune femme était venue jusqu'ici, avec tout son p'tit matériel. Elle avait l'air chargée, puisqu'elle avait tout pris avec elle. Marilyn avait d'ailleurs demandé à Nolan s'il pouvait l'aider à déposer tout ça :
« Avec joie. Je vais t'aider. »
Ils s'étaient donc attablés tous les deux au comptoir. Ils allaient en avoir, des choses à se dire tous les deux. Depuis plus de dix ans qu'ils ne s'étaient pas revus, il s'en était passé des choses. Si seulement Marilyn savait. Évidemment que Nolan lui annoncer tous les changements, mais petit à petit. Parce qu'il était sûr que ce n'était pas si facile à entendre. Pour elle, il n'était qu'un chirurgien. Quelqu'un de respectable et de très impliqué dans son boulot. Cela dit, les temps avaient changés eux aussi, et Nolan faisait désormais tout un tas d'autres choses à côtés. Des choses que Marilyn ignoraient pour le moment. Elle en profita d'ailleurs pour se griller une cigarettes. Les deux avaient gardés cette habitude de jeunesse. Certes, plusieurs amis ou connaissances pouvaient leur dire que c'était pas bon pour la santé, tout ça, tout ça ... Mais l'un comme l'autre, s'en fichait royalement. Après tout, ils vivaient comme ils l'entendaient. Et ils étaient heureux comme ça.
Débutant donc la conversation, Marilyn tira une taffe de sa cigarette, en embrayant sur le métier de Nolan. Alors comme ça, il était chirurgien ? Elle avait l'air heureuse d'apprendre que ses études avaient abouties. Pour sûr. C'était toujours utile un chirurgien dans ses contacts. Nolan avait bien vu des gens passer entre ses mains ...
« Comme tu vois. J'dois dire que ce métier me plait. J'exerce depuis mai 2002, et j'ai appris à me faire plein de collègue avec le temps. Maintenant, j'ai l'impression qu'à chaque fois que je passe dans les couloirs, les patients me prenne carrément pour une icône. J'suis un sauveur pour eux. J'aime sauver des vies. On se sent ... Important. Enfin ... C'est peut-être pas le mot, mais ... J'vois que je ne bosse pas pour rien, en tout cas. Surtout auprès des enfants. Bien d'entre eux, me considère comme un héros. J'ai pu rendre plusieurs parents fiers et soulagés. T'sais quoi ? J'ai même signé un autographe pour un gamin, une fois. C'était une opération de la moelle osseuse. Plus de huit heures de travail en tout. Et au final ... J'ai réussi mon coup. Heureusement que je n'étais pas seul sur le coup. Sans ça, j'crois que j'aurais eu vraiment du mal. »
Ce genre de discours avec lui, c'était bien risible. Surtout quand on le connaissait bien. Ouais. Parce qu'à côté de ça - toujours avec son sens pratique et quelque peu héroïque - il récoltait les organes en bon état de ses victimes. Ça servait mine de rien, les dons de foie ou de reins pour les gens dans le besoin. Et oui ... Nolan butait des innocents pour en sauver d'autres. Fallait pas chercher, dans ce cas. Notre homme était comme ça, et on ne pouvait rien y faire. En fait, c'était un tueur en série, certes, mais il ne tuait que par nécessité. À savoir, les gens qu'il considérait comme des menaces. Tout ce qui pouvait lui faire de l'ombre à lui ou sa famille, il l'éliminait. À commencer par son père. Une vengeance personnelle qu'il avait assouvi. Pourquoi ? Vous vous souvenez pas de l'histoire ? Sa mère a été rouée de coups et violée jusqu'à ce que mort s'en suive. Et quand il l'a appris, via le père de Marilyn, il s'est chargé personnellement de l'affaire. Dans le simple et unique but de venger sa mère. Aujourd'hui, les deux corps étaient réunis au cimetière de Quantico, puisque celui de Miami - bien trop petit à la base - était déjà rempli de pierre tombale. Et d'après des rumeurs, le criminel du père, se trouvait à Quantico. Personne n'avait pu mettre de visage dessus. Les autorités elles, penchait évidemment pour le fils, Nolan Baker. Cela dit, il n'y avait pas encore de preuve. Toutefois, cela n'avait pas empêché la police de se mettre en chasse. Voilà pourquoi, notre chirurgien avait quitté Miami. Le psychopathe, auteur du meurtre de son père, était par conséquent recherché à travers toute la Floride. Mort ou vif. Ça fait un choc, hein ? Mais attendez donc de voir la réaction de Marilyn sur le sujet. Pour sûr. Ça promettait d'être épique.
« À vrai dire, si j'ai quitté Miami, ce n'est pas seulement pour le boulot. Bien que ce soit une des raisons. » Avait-il expliqué, en se raclant la gorge.
Connaissant Marilyn, elle allait certainement lui demander des détails. Cependant, valait mieux qu'elle ai le coeur bien accroché.
[HRP : Comme tu peux le remarquer, tu m'en a donné de l'inspiration. J'aurai pu continuer, mais le RP aurait bien fini trop vite. Donc autant garder le plus de suspens possible. Sans compter que je t'ai d'ailleurs laissé la place pour réagir, te poser des questions C'pas marrant sinon x) ]
“  Invité  ” Invité
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Ven 9 Mar 2012 - 0:28
La situation était cocasse. C'était comme si le temps ne s'était jamais écoulé, comme si rien avait changé... Comme s'il n'y avait jamais eu de véritable séparation, qu'ils s'étaient seulement vus la veille et qu'ils trouvaient le moyen de se manquer en si peu de temps. Tous les deux n'avaient pas en aucun cas changé. Certes, ça serait mentir de dire qu'ils n'avaient pas grandi, mûri ou évolué... Ils n'étaient plus de jeunes adolescents de la veille, ils étaient désormais de grands adultes avec un métier, des responsabilités, une vie… Le plus important dans tout ça était qu'ils soient toujours égal à eux-même, qu'il y ait toujours ce lien qui les liait... Ils avaient toujours eu le sens de la famille, et ça serait toujours le cas. Marilyn avait toujours d'ailleurs considéré Nolan plus pour son grand frère qu'elle n'avait jamais eu que son propre cousin.
Celui-ci pouvait s'apercevoir que non, elle n'avait pas changé. Que ce soit au niveau du look ou de sa personnalité... Toujours aussi boudeuse, lunatique, souriante, têtue, fêtarde... une vraie petite boule d'énergie quoi !… toujours en train de se faire remarquer ! Mais en même temps, si elle n'était pas ou plus comme ça, ça ne serait plus Marilyn tout craché... En tout cas, aux paroles de son cousin, ça lui faisait plaisir... Qu'on puisse apprécier son look, c'était toujours un plaisir.. et on ne pouvait pas dire que Marilyn n'était pas du genre à ne pas se sentir bien dans sa peau.. Elle pourrait se promener dans la rue le ventre a l'air ou des trucs complétement dépareillé, ça lui était égal... Elle assumait complétement ce qu'elle était, ses formes - en plus gâtée par la nature! Que demande le peuple – et en plus sans oublier ses cheveux méchés des couleurs pas très naturelles.
Merci, mon Polochon... lâcha-t-elle dans un sourire espiègle.
Et elle le remercia également quand il l'aida à installer ses affaires sur le comptoir, pour finalement discuter afin de se mettre à la page comme le feraient deux bons vieux amis d'une époque... Et là, ils n'étaient pas deux bons vieux amis … mais ils avaient bien des choses à rattraper... à se dire, à se confier... Car oui, malgré tout, Nolan resterait toujours bien sûr une des seules personnes au monde envers qui elle vouerait une confiance aveugle et absolue... Au point qu'à l'époque, elle l'avait toujours suivie et même dans les pires conneries mais évidemment, comme l'un et l'autre, ils avaient réussi à s'en sortir et remonté la pente tout en allant sur le bon chemin... Malgré le fait qu'ils aient gardé l'habitude de la cigarette... Et encore, bon, ce n'était pas comme si c'était le pire des vices, hein ? Ils savaient ça tous les deux, mieux l'un que l'autre.
Cigarette entre les doigts, elle se mit alors à écouter attentivement son cousin parler. Elle avait toujours son petit sourire, des étoiles dans les yeux … et avec sa tête « zombéique » ca devait bien donner, limite ça pourrait presque lui donner un ou deux ans de plus. Ca se voyait que son métier lui plaisait même s'il pouvait raconter ça d'une façon dérisoire ou à rire... mais c'était plaisant à entendre... Surtout de voir le regard des enfants heureux et même sauver... C'était magique. Oui, Marilyn ne pouvait pas être insensible à ça. Elle adorait les enfants et s'entendait généralement avec eux... Enfin, entre vous et moi, on pourrait se demander qui était le plus enfant dans tout ça... Marilyn avait gardé son âme enfantin et pourrait se faire un petit Disney de temps à autres, pour le fun après s'être fait un concert live d'heavy metal. Un jour, en tout cas, la jeune femme espérait avoir un enfant elle-même. Même si elle était un peu jeune pour le moment, après tout, elle saurait quand ça sera le bon moment – s'il n'y avait pas d'imprévus – et tout d'abord, elle devrait déjà trouver le père... Pour le moment, sa vie amoureuse, c'était complétement le Sahara et elle espérait bien trouver la perle. Oui, malgré son côté bordélique et décalé, elle restait malgré tout une femme et sensible. Et de ce côté-là, Marilyn se demandait bien sûr si Nolan avait sa propre famille... Une petite femme ou même, un enfant... Quand même, elle ne pouvait pas ignorer l'existence d'un enfant … C'était inconcevable pour Marilyn de ne pas être tata... Genre c'était devenu une règle ou une obligation... En plus, elle pourrait s'amuser à les prendre en modèle pour des futures photos de famille... Et ouais, on pouvait compter sur elle là-dessus pour les mémoires et les souvenirs, c'était bien d'avoir aussi une artiste dans la famille... Sur ce, en tout cas, c'était certain qu'elle voulait tout savoir sur la vie de son cousin chéri.
Oh je suis sûre que tu t'en serais bien sorti tout seul comme un chef ! Fit-elle, rayonnante par rapport à son histoire avec cet enfant et l'autographe. Mais oui, tu vas me dire oui que c'est avant tout un travail d'équipe...
Elle avouait … et oui fort heureusement qu'il y avait des gens comme son cousin pour sauver des vies... Malheureusement, toutes les vies ne pouvaient pas être sauvées... Marilyn pensait surtout à sa tante qui avait perdu la vie... et ce, malgré le fait qu'elle avait dû mal à le croire, elle savait les coups durs et la violence de son oncle William, et donc elle ne serait guère vraiment étonnée de ce qui pouvait véritablement se tramer derrière, imaginant que ce n'était pas tout rose... Puis ce fut le tour de William justement de succomber et de se faire « assassiner »... C'était d'ailleurs son propre père à elle qui le lui avait annoncé … Ce fut le choc !... Elle s'en souvenait, ça restera gravé dans sa mémoire... elle se souvint même de son regard qu'il avait eu comme s'il savait qui avait pu le tuer … que ce soit de pure vengeance … Et tout comme sensible et comme quelqu'un de censée, pour Marilyn, c'était impossible d'imaginer que ce soit son cousin. Ca ne pouvait pas être lui. C'était impossible. Ca nuirait à sa carrière de chirurgien, il avait la vie devant lui.. Non, ce n'était pas possible. Il était sur la bonne voie et n'était plus ce jeune délinquant qu'il avait pu être, donc non. Elle ne voulait pas y croire et surtout l'admettre... En tout cas, c'était un peu ce qu'elle craignait dans ce qu'il disait, que ce n'était l'ultime raison du pourquoi il avait quitté Miami pour Quantico... En tout cas, Marilyn attendait à ce qu'il le lui dise. Quoi d'autre ? T'es tombé tellement fou amoureux d'une touriste que tu as décidé de la suivre ? Lâcha-t-elle comme si c'était évident et la raison la plus plausible...
Déjà d'une parce qu'elle était en recherche d'amour qu'elle sortait ça ... mais surtout parce que ça lui semblait tout à fait logique... Son départ, c'était soit à cause d'une femme soit par force majeure le connaissant... Et au fond d'elle-même, elle fermait les yeux, n'admettant rien du tout... Et malgré ce qu'elle ne voulait pas croire, elle gardait sa fraîcheur de vivre... Au moins, en ce moment même, le fait que ça fasse deux mois qu'elle était ici semblait être passé sous la trappe.
Toujours cigarette entre les doigts, elle déposa un peu sa cendre dans le cendrier prévu à cet effet.. puis elle se concentra sur son café pour en boire une gorgée. C'était ce qui lui fallait : ses petites doses. C'était certes une addiction mais valait-il mieux que ça qu'un shit ou de la cocaïne? N'est-ce pas? Comment est-elle ? Tu l'as rencontrée comment ?
Ouais, là, c'était un vrai interrogatoire... Si elle n'était pas photographe à ses heures perdues.... - bon là, oui, ce n'était pas encore au beau fixe et elle n'arrivera pas forcément à vivre totalement sur ses dernieres économies – elle aurait été flic.. Ouais bon, on n'allait pas dire qu'elle était plus fana mais l'image du detective privé lui collerait plus à la peau, à vrai dire.
[ Hors RPG : =) ]
“  Nolan Baker  ” Supervisory Special Agent (SSA)
Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Ven 9 Mar 2012 - 12:12
Bien qu'il l'avait serrée dans ses bras, Nolan croyait encore rêver. Marilyn quoi. Il revoyait enfin sa cousine qu'il n'avait pas vu depuis plus de dix ans. D'accord, il avait quitté Miami précipitamment, sans la prévenir. Mais il n'avait pas eu le choix. Depuis toutes ces années, la p'tite blonde l'avait manqué, pour sûr. Il croyait avoir perdu le membre de sa famille le plus cher. Celui qui lui restait. Bien sûr, il y avait encore John, son oncle, le père de Marilyn. Mais bon ... Il ne voyait que très peu, voire plus du tout. Pour l'heure, Nolan avait retrouvé sa cousine, et il en était plus que ravi. D'ailleurs, il la considérait - tout comme elle - pour bien plus que ça dans le fond. Pour le tueur en série, Marilyn était la petite soeur qu'il n'avait jamais eu, étant fils unique.
De fil en aiguille, ils étaient venus à se faire des compliments. L'admirant des pieds à la tête, elle avoua que son cousin était très beau, dans un sourire qui se voulait franc. Nolan, touché par cet aveu, lui avait retourné le compliment. Il adorait le côté espiègle, déluré et rempli de fraîcheur de sa cousine. Enfin, là ... La pauvre mignonne s'était tapée une sacrée soirée, jusque tard dans la nuit. Du coup, il pouvait comprendre le fait qu'elle soit à la limite de la léthargie. Mais fallait avouer que, de façon générale, fatiguée ou non, Marilyn était une vraie beauté. Une fierté de la famille Baker. Nolan n'était pas peu fier d'avouer qu'il s'agissait de sa cousine. Il en était très proche. Compliment pour compliment donc, la blondinette l'avait remercié, gratifiant son remerciement d'un petit surnom. Polochon, qu'elle avait assorti d'un sourire espiègle comme à son habitude. C'était mignon et ... Original, après tout.
« De rien, miss Grunge. » Avait-il lâché, affectueusement. En effet, il trouvait que ce surnom lui allait à ravir. Il adorait son style de vie, complètement décalé. Dans le fond, la mistinguette profitait de la vie, et elle avait bien raison.
Après quoi, Nolan l'aida vonlontiers à s'installer, puis il commencèrent leur discussion, se grillant tous les deux une cigarette. La jeune blonde commença la première, embrayant sur le métier de chirurgien qu'excerçait Nolan. De là, il lui expliqua tout ce qu'il avait pu vivre jusque là. Des choses difficiles, des choses inoubliables, de part le sourire des enfants, qui justifiait son travail réussi, comme récompensé. Marilyn elle, était sûre qu'il se débrouillait vraiment comme un chef. Elle avait l'air de le voir en pleine forme et content du boulot qu'il avait pu obtenir. Que son succès était récompensé, bien qu'elle avoua qu'il s'agissait aussi d'un travail d'équipe. Désormais, Nolan était reconnu à travers tout l'État de Virginie, comme le meilleur chirurgien. Cela dit, il était aussi connu à travers toute la Floride, mais pour quelque chose de bien plus sombre. Il lui avait d'ailleurs expliqué qu'il avait dû quitter Miami, mais pas seulement pour le boulot. Là, Marilyn s'était transformé en une vrai enquêteuse. Elle voulait tout savoir. Seulement voilà, elle allait tomber sur une sacré surprise. Nolan avait même attendu qu'ils soient libre tous les deux, avant de pouvoir parler de quoi que soit.
« OUAIS ?! QU'EST-CE QU'IL Y A, BILL ? » Avait gueulé le barman, du comptoir, en se dirigeant vers la réserve.
Là, ils étaient tranquilles. Pour un bon moment apparemment, puisque le gars avait fermé la porte derrière lui.
« Voilà je ... J'aurais bien voulu qu'il s'agisse d'une donzelle. Enfin, j'ai trouvé une femme, oui. Mais bien après. Quand je suis arrivé sur Quantico, en fait. J'ai fait sa connaissance dans un casino. Une journaliste, Nika Vassiliev. Elle bosse pour le Washington Post. Dès les premiers regards, on s'est compris. Elle avait l'air sous le charme et j'dois t'avouer que mon aussi. Ça fait un an et demi qu'on est fiancés tous les deux. La belle vie, malgré la distance. On arrive à encaisser. Non Marilyn ... C'est bien plus triste que ça ... » Avoua-t-il pour commencer.
« Je ... J'aimerai ... » Essayait-il de dire, prenant une grande inspiration, tremblant quelque peu : « Je tiens à toi, tout autant que Nika ou Aleksandra. Depuis que je t'ai retrouvé, tu m'as rendu le sourire que je croyais avoir perdu. Et ... Maintenant que j't'ai retouvée, j'veux plus revenir en arrière. J'veux plus te perdre. Et pour une chose en particulier, j'veux que tu m'accorde ta confiance. Viens, approches-toi. »
Il avait attendu que Marilyn se penche vers lui, afin qu'il lui chuchote son secret douloureux à l'oreille :
« J'ai tué mon père. Pour venger maman ... »
Il se recula quelque peu, pour la regarder dans les yeux de nouveau :
« C'est simplement de la vengeance, c'est tout ... Je ... » Continua-t-il, les larmes aux yeux : « J'y ai été forcé, tu comprends ? Il a ... Cet enfoiré à tué maman ... Il l'a battue et violée à mort. J'étais pas là pour la défendre ... J'étais déjà sur Quantico. C'est grâce à ... C'est grâce à ton père, que j'ai ... Que j'ai pu obtenir ma propre Justice sur ce salopard. »
Il baissa les yeux, honteux, se cachant le visage, accoudé sur le comptoir. Il venait d'avouer quelque chose de dur à sa cousine. Il osait espérer qu'elle puisse le comprendre. Seulement, c'était dur et cet aveu était certainement un choc pour la blondinette. Sous ses mains, la respiration de Nolan était saccadée et très forte. Il pleurait. Il avait honte ... Mais il était considéré comme un criminel en Floride. Il était impossible pour le chirurgien de revenir en arrière.
[HRP : Ton post m'a donné une inspiration de fou ! J'ai trop aimé te répondre ! ]
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Lun 12 Mar 2012 - 16:30
Même en état « zombéique », Marilyn appréciait ce moment, beaucoup plus que le moment C&C (Clope&Café) du matin... Elle avait cette sensation de bien-être désormais. Depuis qu'elle était arrivée ici, elle n'avait eu que son cousin en tête, des tas de questions qui la turlupinaient... Pourtant, ça ne se ressemblait pas tellement à la jeune femme puisqu'elle était du genre déterminée et rentre-dedans mais étant constituée comme tout être humain, elle avait aussi eu des doutes, des peurs.. Mais là, tout s'était envolée, elle était heureuse sur son petit nuage, et savait qu'elle allait avoir des réponses... pleins de choses à dire et à raconter... Et c'était certain qu'une simple conversation autour d'un café, elle ne pouvait pas tout dire. On ne pouvait pas mettre tant d'années à plat. Mais Marilyn ne s'inquiétait pas et savait pertinemment que désormais, ils allaient se revoir encore et encore, et n'allaient pas se lâcher de si tôt.
Et que personne ne s'étonne que Marilyn soit la curieuse suprême... défaut qui lui avait quand même apporté des déboires à l'époque, quand elle se droguait … et à force, ça avait fini par la faire peur et la faire taire... Bizarre avec sa personnalité ? Mais quand les choses nous dépassaient, c'était bien autre chose et il fallait le vivre pour le comprendre avec ce mal-être qu'on ressentait lorsqu'on était dépendant à quelque chose... Fort heureusement, Marilyn, à ce moment-là, avait eu un ange gardien portant le nom de Jeremy qui avait su la sortir de cette merde et l'épauler, il avait sûrement vu qu'elle avait du potentiel et qu'elle n'était pas quelqu'un de mauvais... Malheureusement aujourd'hui, Marilyn n'avait plus de contact avec lui... mais une chose était sûre, c'était qu'elle ne l'oubliait pas le geste qu'il avait fait pour elle. Elle en serait éternellement reconnaissante. Qui savait à quoi ressemblerait sa vie aujourd'hui, si ça avait été autre chose ? En pire ? Qui savait ? Mais Marilyn tenait trop et aimait trop sa vie pour pouvoir penser à autre et à la refaire... Certes, elle n'aurait pas fait les mêmes erreurs mais elle se serait plantée également ailleurs, donc.
D'ailleurs, dans le coin, Marilyn ne doit pas être la seule à se faire remarquer ? Puisque le barman se mettait à gueuler ! Bon, dans un café, les discussions, la rencontre des gens qui se retrouvent... ce n'était pas anodin et personne faisait attention, généralement... Normal, non ? Sinon Marilyn au milieu du café à retrouver son cousin et si tout le monde l'avait regardé, elle en aurait profité pour gueuler un bon coup et aurait peut-être mis une bonne torgnole … mais d'une, ce n'était pas le cas et de deux, elle avait été trop dans le coaltar pour remarquer quoique ce soit... Et puis à vrai dire, elle en avait tellement rien à faire en même temps... La blondinette regarda alors le barman s'en aller avant de reporter attentivement son attention sur son cousin qui était prêt à répondre à l'« interrogatoire ».
Marilyn fut un peu surprise lorsque Nolan lui annonça que ce n'était pas à cause d'une nana, enfin elle fut surtout un peu déçue qu'elle n'ait pas réussi son coup... Mais même si ce n'était pas la raison de son départ, son cousin avait effectivement une femme dans sa vie... et ça ne pouvait que faire sourire la blondinette, en plus sans véritablement le questionner, elle avait des détails croustillants à se mettre sous la dent. Une journaliste bossant à Washington Post, Nika Vassiliev... Ce n'était pas spécialement la porte à côté et d'ailleurs, vu son nom, d'origine, elle ne devait pas être du pays, mais ça, ce n'était pas un détail que Marilyn tenait rigueur. Mon Polochon a eu le coup de foudre ! S'enjoua Marilyn.
Oui, enjouée pour ne pas dire « gueulé ». Et elle revenait sur « Polochon », il ne fallait pas lui en vouloir.... L'habitude de donner des surnoms... Et aujourd'hui, c'était « Polochon », point... Et puis si c'était pour se faire appeler « Miss Grunge » par la suite, ce n'était pas pour lui déplaire.
D'une manière, Marilyn était en train de l'envier sur le coup. Elle pouvait voir qu'arrivé ici, il avait pu trouver l'amour... C'était bien une chose qu'elle rêverait... Qu'elle croiserait la personne qui lui ferait battre son cœur, et avec qui elle passerait de magnifiques moments... la personne qui arriverait à la faire enrager ou la frustrer... Marilyn devait bien avouer à elle-même qu'elle ne devait pas forcément être facile à vivre... mais elle pouvait tout autant être adorable. Ce n'était pas ça le souci.
Mais bref, que la jeune femme soit attentive à ce que Nolan allait lui dire par la suite. Son visage s'assombrissait et ça en devenait très inquiétant... Marilyn devait même avouer qu'elle avait peur d'un coup, appréhendant la chose... Elle n'osait pratiquement plus bouger, laissant sa cigarette se consumant au creux de ses doigts et son regard ne lâchait pas son cousin... Ca devait être quelque chose à dire – et même quelque chose de grave – s'il devait commencer son introduction comme ça, qu'il comptait sur elle pour sa compréhension ou de ne pas le juger parce qu'elle comptait pour lui... Ca, Marilyn n'en doutait même pas une seule seconde... Au passage, qui était cette Aleksandra ?
Nolan, tu me fais peur … Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu sais bien que ça ne peut rien changer ce qu'il y a entre nous, hein ? Et dis-moi, qui est cette Aleksandra ? Ta fille ?
On ne pouvait pas laisser passer cette information... Attendez, si Marilyn était Tata, elle aimerait le savoir toute suite... et elle en serait la plus heureuse. C'était tout ce qu'elle souhaitait... Adorant les enfants, ils étaient tellement mignon... Et il fallait dire que la jeune femme adorait les transformer en petites crapules... Il fallait leur donner du caractère.
Marilyn approcha du coup son oreille pour que son Nolan lui dise alors ce qu'il avait à lui dire. Évidement, sa curiosité était piquée à vif... Mais ces quelques mots lui firent rater un battement de son coeur... Aucun son sortit de sa bouche. Voilà que la dure réalité la gifla en pleine poire.
Quoi ? Souffla-t-elle.
Oui, en ce moment, on pouvait dire qu'il tombait des nues... mais personne ne semblerait s'en rendre compte... Les pensées de Marilyn passaient à sa tendre et adorable tante... Ensuite à son décès qui lui avait même fait un drôle d'effet, ce qu'il fallait avouer... puis à toutes ces horribles choses... A se les imaginer, c'était horrible... C'était une chose qu'elle n'avait jamais voulu croire jusqu'à maintenant... Elle n'avait même pas voulu croire son père... D'ailleurs, ça s'était même suivi par une dispute... Comme si le fait de te tenir à son cousin pouvait l'aveugler alors qu'elle savait elle-même que Nolan n'avait jamais été blanc comme neige, puisqu'elle l'avait toujours suivi et soutenu dans les merdes. C'est pas vrai !!
Rien d'autres pour la foutre sur le cul et il y avait de quoi... même qu'elle se mettait à trembler inconsciemment. Pas qu'elle avait peur loin de là... mais elle tremblait plutôt à cause du choc... Elle posa même sa cigarette dans le cendrier, en essayant de maîtriser au passage ses émotions. Car si elle se mettait à lâcher sa cigarette et à ressembler par la suite à une torche enflammée ou faire embraser la baraque, ce n'était pas ce qu'elle recherchait.
De dire qu'ils étaient tous mêlés... Qu'il ait tué son oncle... son propre père... Non, elle n'allait pas le blâmer... loin de là... parce qu'elle le comprenait... Elle avait toujours su la violence de cet oncle justement... Elle se mit la main à la bouche et à regarder Nolan en plus dans cet état... Vous voulez que la jeune Marilyn se mette à pleurer également ? Déjà qu'elle avait dans la tête dans les broutilles, et en plus à peine maquillé, elle allait ressembler à rien du tout. Ca lui pinçait le cœur car elle n'aimait pas voir son cousin dans cet état mais en plus avec cette dure réalité... Voilà LA raison de son départ de Miami. Je.. je peux pas le .. croire... Pap.. .Papa avait eu.. raison.
Elle imaginait déjà si son propre père à elle aurait tué sa mere... Elle se demandait bien comment elle aurait réagi … Oh, elle ne doutait pas qu'elle serait partie en quart de tour et sortirait également ses griffes... mais est-ce qu'elle serait capable de tuer ? Sûrement pas. Enfin elle n'était pas dans ce cas, ni à la place de son très cher cousin...
Tu n'as pas … pu.. Je... Non. Comment tu as...
Depuis quelques instants, elle n'avait pu elle-même retenu une ou deux larmes... Si elle craquait complétement, tant pis pour son maquillage, tant pis pour sa gueule... Elle le voyait pleurer, ses mains sur sa visage... La jeune femme tendit une de ses mains pour récupérer une des mains de Nolan afin de la serrer, et surtout pour qu'il la regarde. Oh Nolan... l'appela-t-elle avant de jurer.... Oh Damned ! Damned!
Dans le genre, « m**de ! M**de ! Tu fais chier ! » … par rapport à ce qu'il avait fait ? Ou parce qu'il la foutait dans un sale état ? Comment elle devait réagir ? Elle devait ne pas le reconnaître ? Fuir ? Ca ne lui ressemblerait pas ! Et elle ne voulait pas le retrouver pour le quitter par la suite. C'était son cousin. Elle l'aimait énormement et elle ne voulait pas le perdre... Comme il ne voulait pas la perdre. Damned ! Oui, c'était le cas de le dire... Marilyn voulut se lever .. Partir ? Non elle ne pouvait pas le partir et soudainement, elle ne pouvait plus se retenir et tout ce qu'elle voulait faire, c'était le prendre dans ses bras. Put**n, Nolan... Ca va aller, ok !
Comment ça allait aller, désormais ? Merdum... Il a eu ce qu'il méritait même si ... ptin j'ai du mal à le croire.
Mais elle finirait bien par l'avouer... Et elle voudrait le taper cette tete de linotte...
Merde! Tu devras me payer du maquillage.
Elle pleurait également mais bon, c'était sûr que c'était pas le moment pour faire de l'humour... mais punaise, ça la foutait trop méga mal...
[HRPG : Au moins deux pages et demi, toi aussi tu m'as inspirée.. XD en tout cas, j'espere que la reaction te conviendra^^]
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Mer 14 Mar 2012 - 11:04
Honnêtement, Nolan le savait. Tôt ou tard, il devait finir par expliquer réellement ce qui s'était passé. Il osait espérer que tout se passe bien. Du moins, parce qu'il s'agissait là de sa cousine et qu'il avait une entière confiance en sa personne. Au début, il lui avoua que ce n'était pas qu'à cause du fait qu'il ai eu un poste aux urgences à l'hôpital de Quantico. De son côté, Marilyn avait pensé à une petite amie. Certes, il avait rencontré Nika, et il était fiancé avec depuis plus d'un an mainteant. Non ... Il fallait vraiment qu'il lui dise pourquoi. Le souci, c'était bien évidemment la vérité à entendre. Parfois, on devait s'attendre au pire. Surtout avec Nolan. D'ailleurs, la blondinette l'avait bien dit : elle avait peur. Dans la foulée, comme le chirurgien lui avait aussi parlé d'Aleksandra, elle s'était posé une question. Qui était Aleksandra. Pour détendre l'atmosphère, le tueur en série avait embrayé dessus. Histoire de changer vaguement de sujet, avant de devoir passer aux choses sérieuses.
« Oui. Aleksandra est ma fille adoptive. J'en suis très proche. Elle et moi, on s'est rencontré alors que je faisais un petit tour dans la rue. Je l'ai ramenée à la maison, au chaud et je lui ai donné tout ce dont elle avait besoin : vêtements chauds, nourriture ... Depuis, elle me considère comme son vrai père. Elle n'a ... Elle n'a jamais voulu reconnaître son géniteur. Apparemment, il avait l'air cruel, sadique ... Sous l'emprise de l'alcool. Comme ... Comme le mien, finalement. »
C'était une bonne chose pour Nolan. Il avait bien fait d'écouter son instinct de paternel après tout. Enfin ... Dieu seul savait ce que la vie allait réserver à la petite fille, plus tard. Bref ... Dans l'instant, ce n'était pas le sujet. Il allait certainement y revenir plus tard. Surtout parce que selon lui, Marilyn avait l'étoffe d'une marraine parfaite pour elle. Mais pour l'heure, Nolan avait des choses bien plus graves à annoncer. Petit à petit, il essayait de lui avouer le tout. Seulement, voilà : Marilyn était de sa famille. Et c'était comme un choc pour lui. Il en tremblait de plus en plus. Il avait vraiment du mal.
Puis finalement, il avait demandé à ce qu'elle s'approche de lui, pendant que le barman était parti dans la réserve. Il devait chuchoter, au cas où des oreilles indiscrètes se seraient mises à écouter. De là, il lui avoua le crime de son père. Il lui avait donné la vérité sur l'identité du tueur au scalpel. C'était lui. C'était lui qui avait tué son propre père ... Au début, Marilyn s'y était même refusé d'y croire. Ce ne pouvait pas être lui. Pas son cousin ... Et pourtant !
La jeune femme avait gardé l'espace d'un instant, la main sur sa bouche. Étonnée. Que dis-je ... Éberluée, abasoudie, choquée, médusée ... Elle ne pouvait pas en croire ses oreilles. Nolan ? Un criminel ? Jamais elle n'aurait pensé ça de lui. D'accord ... Elle savait bien que notre homme était loin d'être un saint, avec tout ce qu'il avait pu faire dans sa jeunesse. Mais le fait de tuer quelqu'un ... Ça jamais. Elle fit d'ailleurs le lien avec son père, qui avait tout compris. Lorsque John avait vu les infos, il avait fait le rapprochement entre le-dit meurtre et les tensions entre Nolan et son père. Tous les deux, ils se battaient parfois. Et le fait que Sara ai été rouée de coups, pour Nolan, cette tragédie avait été considérée comme étant la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase ...
Lui-même, avait du mal à réaliser. Il venait de tout avouer à sa cousine, qui en restait encore sans voix. Marilyn qui pour le chirurgien, n'était plus que son seul contact direct avec la famille Baker. Celle qui lui restait. Celle qu'il aimait le plus, qu'il protégeait depuis tout jeune. Il avait honte, il avait peur qu'elle le dénigre. Et d'ailleurs, il s'y préparait ... Les yeux rouges, il se les essuyaient, en essayant de la regarder, malgré tout :
« Je ... Je sais que c'est dur à entendre, mais pourtant ... C'est la triste vérité. Il fallait ... Il fallait que je le fasse. Je ne pouvais pas laisser maman sans vengeance, éternellement ... »
C'était dans les tripes du tueur. Jamais au grand jamais, Nolan n'aurait pu laisser sa mère dans le déshonneur. Il trouvait que son père - qu'il ne voulait même plus considérer comme tel - avait salit les principes autrefois solides, de la famille Baker. Dans le fond, c'était à cause de lui, si Nolan était devenu comme ça. Et là encore ... On pouvait apercevoir des similitudes entre la petite russe et son père adoptif. En effet, Nolan avait littéralement changé de personne, depuis que son père avait perdu le contrôle. Et Aleksandra elle - bien trop jeune - avait préféré fuir. Mais sait-on jamais ... Un jour, Aleksandra suivra certainement les traces de son sauveur, Nolan ...
De son côté, Marilyn essayait de se mettre tout ça dans la tête. Mais il fallait avouer que c'était vraiment horrible de penser ça. « Nolan, le tueur de son propre père. » En se le disant, on avait du mal à y croire. Et pourtant, c'était bien vrai. Surtout que si l'on s'attardait sur ce genre de faits aux États-Unis - étalés sur plusieurs années, évidemment - on se rendait compte que le chirurgien n'était pas le seul. C'était malheureusement courant dans les famille comme celle de notre homme. Un père qui disjoncte, qui frappe sa conjointe jusqu'à la faire mourir, la viole puis continue sa vie d'ivrogne fini. En se mettant à la place de Nolan, on pouvait comprendre sa réaction. Même si - d'accord - elle était quelque peu extrême. Marilyn elle, avait pris l'une des mains de son cousin. Quelque part, elle l'avait fait comme acte de présence, de soutien dans ce chagrin partagé, mais aussi sûrement pour s'aider encore à réaliser ce qu'elle était en train d'entendre. La pauvre jurait ... Jamais elle n'aurait cru entendre une chose pareille.
Même si elle lui avait dit que ça irait, histoire de lui donner du courage, c'était pas vraiment gagné. Pourquoi ? Elle aussi s'était mise à pleurer. Se qui gênait encore plus Nolan. Elle avait terminé, en rajoutant que Nolan allait devoir la rembourser niveau maquillage ...
« Je te le promets. Viens-là. » Il l'avait prise dans ses bras pour la calmer, la rassurer.
Il voulait lui faire comprendre que finalement, il avait encore une part d'humanité parmi toute cette dose d'animosité. Et à vrai dire, ce n'était pas faux. Finalement, si Nolan tuait, c'était essentiellement par vengeance, par sécurité. Il supprimait toutes les personnes, pouvant être considérées comme des menaces pour lui, sa famille et ses amis. Du coup, pour faire retomber la pression, il enchaîna sur quelque chose de plus joyeux :
« Ça te plairai d'être la marraine d'Aleksandra, alors ? » Lui avait-il demandé, avec le sourire.
[HRP : Et voilà ! Encore une inspiration monstre ! x) J'espère que ça te conviendra. Parce que, j'ai remarqué que quand j'écris beaucoup, je pars dans des freestyles complets ! Enfin, dans l'ensemble, j'trouve que ça le fait ^^ ]
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Sam 17 Mar 2012 - 0:39
Quand Nolan lui parla d'Aleksandra - soit sa fille adoptive apparemment - Marilyn arrivait à sourire intérieurement même si elle avait toujours cette peur intérieure qui la turlupinait sur ce qui allait s'en suivre... Elle reconnaissait son Nolan dans ces moments-là. Ben oui, elle n'allait pas dire que son cousin avait un cœur de pierre, ça serait mentir... Il ne pouvait que comprendre ce que c'était pour la vie de la jeune fille. Pauvre fillette de pouvoir connaître ça.. tant qu'elle ne rentrait pas dans ce tourbillon d'Enfer. Nolan et Marilyn connaissaient bien ce terrain-là... Fort heureusement – pour elle, Marilyn – Nolan n'était pas devenu comme ce père désastreux. Oui, cette Aleksandra était une chanceuse.
Elle a eu de la chance de croiser ton chemin... Quel âge a-t-elle ?
Oui, Marilyn ne perdait rien pour attendre pour ses questions. C'était une Columbo, elle voulait tout savoir sur tout. Mais il ne fallait pas qu'elle soit trop pressée non plus, tout en sachant pertinemment que la rencontre se ferait sans aucun problème.
Mais par la suite, oui, la chose qu'il venait tout juste de lui annoncer - ce qu'elle craignait le plus - était tombée... Ca faisait mal à entendre. Oui. La terre s'était arrêtée de tourner, juste le temps de réaliser le truc. Pleins de pensées traversaient son esprit se demandant comment était-ce possible ? Et ça se voyait qu'elle était sous le choc, qu'elle essayait d'encaisser le coup. Elle avait eu du mal à mettre trois mots à la suite, ne sachant formuler quoique ce soit... et les seules choses qui sortaient tout aussi facilement que d'appuyer sur le bouton d'une machine Senséo, ce n'étaient que des jurons.
Nolan … Tuer son père ? Ca raisonnait dans sa tête ainsi que les paroles de John – son père - qui lui annonçait que Sara était morte et que par la suite, c'était au tour de William – son oncle – de suivre le même chemin qu'elle... Une belle gifle...
Tu n'as … pas … pu.
Ouais elle avait vraiment du mal à s'imaginer son cousin agir comme ça … et pourtant il lui assurait. Ce n'était pas une blague, ni une caméra cachée... Vu comme il réagissait et dans ce cas, il serait très bon acteur.
En tout cas, elle ne put s'empêcher de le prendre dans ses bras. Si quelqu'un d'important pleurait, elle ne pouvait s'empêcher également de pleurer comme une fontaine ou qu'une petite madeleine seule au fond d'un sachet... Bien que l'image d'un petit pois au fond d'une boite de conserve correspondrait peut-être mieux... C'était lui qui annonçait ça et c'était elle qui était en mauvais état. Ce n'était pas elle qui fallait consoler... En plus pour qu'elle parte sur le maquillage, c'était incontrôlable qu'il fallait qu'elle parte dans un petit délire comme si ça pouvait détendre l'atmosphère... C'était toujours dans ces moments-là que ça sortait... Comme si ça pouvait aider à avaler la pilule alors que là... ben... Purée...
Et le fait de lui proposer d'être la marraine d'Aleksandra, le Nolan croit que ça allait aider à glisser comme les pingouins sur une banquise ? Et puis quoi encore ? Le Père Noël existait pendant qu'il y était ? Oui... lâcha-t-elle dans les bras de son cousin.. Un oui mâché et moitié presque inaudible...
Marilyn se détachait de lui et resta stoïque comme si elle venait de se rendre compte de ce qu'il venait de dire... Marraine ? Marraine … QUOI ? MARRAINE ?
T'AS DIT QUOI ?
Elle cligna des yeux. Punaise elle n'imaginait pas la tronche qu'elle devait avoir,... sûrement un maquillage d'Halloween … Bref elle n'était pas à ça près... Il fallait juste qu'elle récupère un mouchoir et tout ira bien, mais elle n'y pensait pas là.
T'sais que t'es une s'pace de saligaud... Tu crois que je vais refuser ça ?
Son coeur se gonfla en entendant ça.
Tu sais que c'est un honneur …
Elle le reprit dans ses bras... complétement heureuse. Car oui, ça serait un honneur de pouvoir etre la marraine d'un enfant... Elle adorait les enfants et surtout la fille de Nolan, quoi... Elle ne pouvait pas rêver mieux... Bon, elle pensait tout de même que devant la petite, elle devrait enlever sa vulgarité incontrôlable mais ça ... Bref.. elle se détacha rapidement de lui et lui fit un tape sur le bras.
P'tin, t'es une saloperie de me foutre dans un état pareil... Il faut juste que je te retrouve pour que tu m'en mettes plein la vue.
Pauvre Marilyn ne savait plus où se mettre avec toutes ses émotions là... Déjà fallait qu'elle arrive à avaler ce qu'il venait tout juste de se passer entre bonnes et mauvaises nouvelles... On pouvait dire que c'était ça des retrouvailles ? De bonnes retrouvailles remplies d'émotions. Devrait-elle bouder d'un coup ? ou avoir le sourire? C'était confus et mélangé... Mais il lui avait sacrément manqué. Oh ça oui. Et il n'y avait que ça de vrai.
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Dim 18 Mar 2012 - 15:10
Apparemment, Marilyn avait cru comprendre que son cousin avait une fille. Une fille qu'il avait adopté, d'après ce qu'il disait. Il l'avait ramenée en sécurité, chez lui. Avec des vêtements chaud et il l'avait nourrie. Dans un sens, son côté parternel enfoui en lui, avait refait surface ce soir-là. Certains pouvaient encore le considérer comme un animal, mais dans le fond, Nolan n'en avait rien à foutre. Intriguée, la jeune blondinette se demandait quel âge avait la petite. Aspirant une bouffée de nicotine, Nolan lui avait répondu juste après :
« Elle a neuf ans. Elle a fuit le domicile de sa tante qu'elle détestait. Sa mère l'avait envoyée là-bas avec elle, histoire de se cacher du père de famille, complètement abruti par l'alcool. »
Ouais ... À chaque fois que le chirurgien parlait d'un père, sous l'emprise de l'alcool, violent, qui transmettait une certaine peur chez un ou des enfants, et battait la mère ... Nolan ne pouvait s'empêcher de penser au sien. De penser à tout ce que son père William lui avait enduré. Rien que le mot - père - ne lui correspondait pas. Pour notre tueur en série, cet homme était tout bonnement un connard ... Un enfoiré de première. Au passage - pardon pour le fait de ne pas l'avoir censuré - mais comme Nolan se le disait bien souvent : « Ça soulage ! » Évidemment que ça soulageait. Mis au courant du meurtre de sa mère par son oncle, Nolan avait voulu la venger. Depuis des années, le chirurgien avait connu son père de nature violent, ivrogne et bon à rien ... Cela dit, la fois où il avait levé la main sur Sara - cette fois de trop - Nolan n'avait pas digéré la mauvaise nouvelle. Sa mère était morte. Par la faute de cet alcoolique sans plus aucun avenir. Avant de régler ses comptes, il s'était posé plusieurs fois la question : « Comment ? Comment aurait réagit sa grand-mère ? » Pour sûr ! La vieille femme aurait dû se retourner plusieurs fois dans sa tombe, si elle avait entendu une pareille chose ! Elle devait très certainement avoir une honte sans nom pour son fils, si elle avait perçu son crime de là-haut. Ce n'était pas n'importe lequel. Tuer sa femme était bien courant malheureusment, dans certaines familles ... Mais c'était quelque chose de cruel, quelque chose d'impardonnable ... Et quelque chose à payer malgré tout. Et Nolan allait se faire entendre ...
C'est là - malgré l'inquiétude de Marilyn - que le chirurgien avait tout raconté. Quand il lui avait chuchoté à l'oreille la vérité, la jeune femme blonde eu du mal à y croire. Elle ne voulait pas. Pourtant, c'était bien ce que son père John avait avancé aussi. Lui, était persuadé que le meurtre venait du fils. Et les autorités en avaient aussi le doute. Sans compter qu'en plus de ça, Nolan avait assouvi ses pulsions, en tuant également les voisins aux alentours. Histoire de ne plus avoir de témoins directs. Tout simplement. Ce qui faisait maintenant de lui, l'un des criminels - pour ne pas dire LE criminel - le plus recherché en Floride. D'où ce fait qu'il ai quitté Miami pour s'installer sur Quantico. Prétextant avoir besoin de se rendre sur place, afin de rentrer peu à peu dans sa nouvelle vie de chirurgien reconnu, petit à petit ... En effet, entré en 2002, ce n'était qu'un simple interne. Mais depuis 2005, à la suite du meurtre de son père, camouflé sous son identité de Mike Davis, Nolan s'était fait un nom. Un vrai ...
« Je suis désolé ... C'est ... C'est pourtant ce qui s'est passé. »
Des remords ? Aux premiers abords, Nolan semblait en avoir. Mais au plus profond de lui, il avait voulu venger l'honneur de sa mère. C'était surtout grâce à elle, que Nolan avait pu hériter d'une éducation exemplaire. C'était elle qui lui avait inculqué les bonnes valeurs et les bonnes manières de la vie. Puisqu'évidemment son père, lui, était bien trop occupé à se détruire la santé ... Nolan l'avait bien remarqué, depuis tout jeune : cela n'allait servir à rien au jeune garçon, de pendre exemple sur son père. Au risque de finir comme lui et de ruiner son avenir comme William l'avait fait.
« Il a ... Il a eu c'qu'il méritait. Tout simplement. » Lui avait-il répondu déboussolé, s'essuyant les yeux, continuant toujours de trembler.
Portant tout son amour pour son cousin - vraiment considéré comme un grand frère pour elle - Marilyn ne s'était empêcher de le prendre dans ses bras. Elle voyait son Nolan complètement affecté et n'avait pas pu se retenir de verser quelques larmes. Jamais elle ne l'avait vu dans un état pareil. Et le fait de l'être, Nolan s'en voulait. Quelque peu déçue d'avoir ruiné son maquillage - bien qu'il avait été appliqué rapidement - la jeune photographe lui avait demandé de se faire pardonner : il allait devoir en racheter. Ce qu'il lui avait promis.
Histoire de détendre cette atmosphère - bien trop lourde en émotions pour des retrouvailles - Nolan posa une question intéressante à Marilyn. Et si elle voulait devenir la marraine d'Aleksandra ? Sur le coup, la blondinette n'avait pas réalisé. Elle avait lâché un « oui » sans grande conviction. C'est certainement en retournant la question dans sa tête, pendant plusieurs secondes, que Marilyn venait de capter. Elle s'était défaite de l'étreinte et l'avait fixé de grands yeux, étonnée. En gueulant presque par surprise. Une seconde fois, Nolan venait de l'impressionner. Pour des émotions, c'était des émotions fortes ... Elle en était presque grincheuse. Son cousin avait osé la faire passer des larmes au sourire. C'était quand même vicieux de sa part ! D'une légère grimace, elle le lui avait fait comprendre. Qui plus est, elle lui avait même sorti un juron, le prenant pour un saligaud. Ce qu'il pouvait être imprévisible parfois. Évidemment, elle lui avait bien fait comprendre que c'était impossible de refuser une telle demande. Marilyn était une folle-dingue des enfants. Elle les adoraient. Quelque part - elle aussi - avait gardé une âme d'enfant. Elle prenait même la proposition de Nolan pour un honneur, le prenant dans ses bras.
« Un honneur, certes. Mais quelque part une sorte de remerciement. Sans ta venue, je pense que je n'aurais jamais pu ravoir de tes nouvelles. Ce qui aurait été bien triste. Mais maintenant, tu es là, et je suis très heureux de l'apprendre. » Lui avait-il expliqué, en caressant légèrement sa joue.
Taquine, elle lui avait envoyé une tape sur le bras. Pour des retrouvailles étonnantes et fortes en émotions, s'en était des belles. Pour sûr ! En tout les cas, Nolan était heureux d'avoir retrouvé sa cousine, sa petite protégée pour de bon, cette fois. Il le lui avait même fait savoir :
« Je t'interdis de quitter la ville, maintenant ! J'ai mis du temps à te retrouver ; et sans que je m'y attende réellement, j'te retrouve ! C'est pas pour te laisser partir, crois-moi ! » Lui avait-il lancé, en tirant sur sa cigarette ; d'où le fait de lui avait proposé d'être la marraine de la petite.
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Jeu 22 Mar 2012 - 12:38
Marilyn était toujours sur son tabouret, près de ce comptoir... Elle ne paraissait pas être moue, complétement lâchée, détendue... Mais en réalité, elle tombait juste des nues. A ce moment même, elle dévisageait son cousin et elle avait dû mal à se l'imaginer en tueur... en tueur de son propre père... Certes, elle savait qu'il protégeait ceux qu'il aimait... Elle se souvenait même qu'il envoyait chier un ou deux mecs lors de son adolescence qui l'enquiquinaient et qu'elle était à moitié dans les vapes à cause de la drogue... Mais de là... une telle horreur. C'était un peu dur à encaisser, à entendre et à réaliser que c'était la réalité... Comme si elle vivait un rêve – ou un cauchemar, c'est selon – mais elle avait bien retrouvé Nolan dans ce café, il était là devant elle en chair et en os... Cet homme au grand coeur.
Ils étaient au moins d'accord sur une chose, il avait eu ce qu'il méritait. Certes, c'était vache de penser ça... C'était un membre de leur famille. Mais pourtant, comment voulez-vous le ressentir ? Comment voulez-vous apprécier un tel être qui jetait que de haine que d'amour … Comme c'était bien connu, on récoltait ce que l'on semait, c'était le retour du bâton... Et c'était pour ça que Nolan ne vivait plus en Floride. Marilyn avait peur du coup pour lui... Oui, elle ne voulait pas qu'on le lui enlève, elle ne voulait pas le voir derrière les barreaux... Chaque chose méritait sa peine. Son oncle méritait de mourir ou d'aller en taule... Mais pas Nolan. Non pas Nolan. Il avait une belle carrière, il sauvait des vies... il avait une vie de famille... il avait tout pour lui … Il avait des choses à perdre.
En plus, il venait tout juste de lui proposer d'être marraine d'une fillette de neuf ans. Marilyn avait d'autant plus du mal à le croire. Elle avait en même temps de la peine mais de la joie gonflée à bloc. C'était vraiment séquence émotion et c'était pas bon pour elle, hein ? Marilyn était loin d'être une insensible.. Oh non ! Surtout que ça lui faisait bien plaisir d'entendre le fait qu'il ne voulait pas qu'elle reparte. Certes, c'était une chose qu'elle pouvait deviner, il n'y avait qu'à voir cette amour comme un amour fraternel.. mais ça faisait du bien de l'entendre parfois.
Oh, tu crois que je viens pour repartir aussi sec ? Je suis pas venue ici pour faire ma touriste.. J'ai pas envie de partir et te laisser ici... Surtout en sachant que j'ai une future belle-soeur et que je vais être marraine... je vais être une super tata. Je veux faire partie de leur vie comme je veux faire partie de ta vie.
Nolan pouvait lui mettre les menottes pour qu'elle reste, c'était pas le souci. Et non, Marilyn n'était pas sadomasochiste. Elle avait tant travaillé pour ce très cher journaliste travaillant dans la presse locale pour économiser et payer son billet d'avion, elle n'avait pas fait ça pour rien... Rien ne la retenait à Columbia. Certes, peut-être ses gentils parents mais la jeune femme avait bien besoin de changer d'air et de s'envoler de ses propres ailes : elle voulait tellement ouvrir sa galerie et vivre de son art. Mais ce n'était pas une chose simple, c'était certain... mais surtout après tout ça, comme déjà dit, elle voulait surtout faire partie de la vie de Nolan.
J'ai pas d'argent pour le billet du retour …
Ouais, certes, ça pouvait être pris pour une blague mais en plus, c'était à peu près vrai. Bref, Marilyn finit bien sûr par sortir un mouchoir de son sac à main car sérieusement, on n'allait pas la laisser comme ça... elle essuya ses larmes et elle espérait bien sûr que son maquillage soit un peu près .. normal... mais bref, elle s'en fichait un peu en ce moment même. Après avoir essuyée ses larmes, elle s'excita, elle bondit, elle avait tout un tas de question. T'as une photo de ta famille sur toi ? Allez, montres-moi !
Une vraie petite pile d'électrique, c'était le cas de le dire mais bref, et toujours à peu près émue... et c'était certain qu'elle aurait un peu de mal à s'en remettre. Enfin il fallait juste lui laisser le temps. Je pourrais peut-être même vous utiliser comme modèle pour mes photos... s'enjoua-t-elle.
Un avant-goût pour lui annoncer qu'elle était une photographe professionnelle diplômée ? Mais qu'elle avait certes besoin d'expériences.
“  Nolan Baker  ” Supervisory Special Agent (SSA)
Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Dim 25 Mar 2012 - 15:31
Petit à petit, Nolan allait mieux. Il venait de libérer son secret. Certes, c'était très lourd à porter. En fin de compte, plusieurs de ses anciens camarades de lycée l'avaient plus ou moins prédit. Ils savaient qu'avec les tensions entre lui et son père, le jeune homme s'embarquait dans le plus mauvais des chemins à prendre. En même temps, il n'avait jamais été aussi proche avec lui, qu'avec sa mère. Pour faire simple, le chirurgien avait toujours considéré sa mère comme étant la seule, apte à s'occuper de son éducation. De plus, Nolan avait toujours haï William. Pour lui, ce n'état qu'un ivrogne fini, incapable, qui ne prenait même pas la peine de chercher un emploi, afin de subvenir aux besoins de sa famille. C'était un père qui ne voulait pas s'affirmer. Sans compter que Nolan se sentait seul. Il avait toujours voulu une soeur. Une soeur qu'il avait heureusement trouvée, en la personne de Marilyn. Maintenant que notre psychopathe avait enfin retrouvé sa petite protégée - qu'il chérissait plus que tout, depuis des années - il n'était pas prêt de la quitter. Il avait bien peur qu'elle ne soit que de passage.
Heureusement, Marilyn lui avait bien expliqué qu'elle avait fait tout son possible pour gagner de l'argent à la sueur de son front. Tout ça, dans le seul et unique but de rejoindre son cousin qui lui manquait tellement. Cette confiance, cet amour, cette protection qu'ils se rendaient parfaitement, étaient si solides. Installée sur Quantico, afin de pouvoir le voir n'importe quand, enchantait notre artiste du scalpel au plus haut point. Pour sûr. La venue de la photographe était l'un des plus beaux cadeaux que l'on avait pu lui faire, depuis qu'il s'était fiancé avec Nika et qu'il avait recueilli Aleksandra.
« Je suis bien fier de te l'entendre dire. » Avait-il répondu, en reprenant : « Et puis de toute façon, pour être honnête, je ne t'aurais pas laissé le choix. Tu serais restée. S'il l'avait fallu, je t'aurais hébergée à la maison. Elle est bien assez grande pour trouver une chambre de libre. Ça aurait été un grand plaisir. »
Pour sûr. Nolan était très proche de Marilyn. Comme dit précédemment, il la considérait comme sa petite soeur. Dans le temps, ils avaient tout fait ensemble. Et dans la tête de Nolan, c'était loin de s'arrêter là. Oui, oui. Il avait quelques petits projets en tête. La blondinette, elle, avait de toute façon expliqué qu'elle n'avait pas d'argent pour le billet du retour. Tant mieux. Voilà qui était rassurant et qui justifiait bien le fait qu'elle soit venue exprès. Que son but final, avait été atteint. Enfin ... Final, elle espérait tout de même trouver l'amour aussi. Et parlant de ça, Nolan lui avait parlé de sa famille, quelques minutes auparavant. Sèchant ses larmes, dues à l'émotion, elle sautillait sur son tabouret. Une photo. Elle voulait voir une photo de famille. Elle espérait qu'il en ai une sur lui. Et elle ne croyait pas si bien dire. Notre chirurgien aux allures psychopathes, avait toujours une photo de sa petite famille sur lui. Quelque part, son petit cocon familial, lui donnait la force d'agir.
« Justement, parlant de ça, j'en ai une. » Avait-il répondu, en sortant le polaroïd de son portefeuille, en le tendant à sa cousine.
Marilyn qui elle, avait déjà dans l'idée de prendre la famille Baker en photo, en tant que modèles. Voilà une idée bien plaisante pour notre homme aux tendances narcissiques.
« Oh, mais, c'est une bonne idée que tu as là. J'accepte avec grand plaisir. Je suis sûr que tu nous fera des merveilles. »
Pour sûr. Nolan avait même des idées qui lui trottaient dans la tête, du coup. Mais ça, il lui en parlerait au moment venu. Buvant son café, et tirant sur sa clope, il demanda ensuite quelque chose à Marilyn :
« Assez parlé de moi pour le moment. Tu as eu des contacts, depuis que tu es arrivée ? »
Peut-être que la petite blonde avait eu des demandes, des offres d'emploi, qui sait.
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Mar 27 Mar 2012 - 15:51
Marilyn ne se doutait pas qu'il y ait un éventuel fait qu'il y ait d'autres victimes que le daron de Nolan. Pour elle, c'était impossible que son cousin ait des tendances psychopathes... Protecteur oui, mais pas à ce point. Ca lui paraissait tellement improbable que ça ne lui traversait même pas l'esprit … et si elle le découvrait, elle ne saurait comment réagir et elle ne saurait si elle serait tout aussi compréhensive.
Mais en tout cas, cet incident avec ce daron, c'était il y avait de cela des années... Il était donc recherché en Floride, et maintenant qu'il était à Quantico... une question la turlupinait. Oui, Marilyn était quand même une personne censée, logique et intelligente dans son genre.
T'as un nom de code !
Reprenant au passage sa cigarette se consumant seule dans le cendrier – oui car dans un sens, c'était du gaspillage – elle plissa les yeux... Elle avait bien sûr deviné que s'il était recherché, c'était logique qu'il ait une couverture. Enfin, était-ce son esprit de flic dans une autre vie qui ressurgissait encore puisqu'elle avait posé un tas de questions encore et encore comme le sacré Columbo. Mais ça serait con qu'elle aille à l'hôpital et se retrouve avec un chirurgien inconnu... C'était trop évident qu'il avait changé d'identité.
Par la suite, oui, Marilyn était plutôt fière de ces retrouvailles... Son cousin ne voulait pas qu'elle s'en aille, tant mieux, elle aussi et c'était loin d'être dans ses attentions. Pour elle, il y avait partir et partir... et ce n'était pas forcément avec un retour... Elle même ne serait pas laissé partir, alors en plus si Nolan ajoutait son grain, hein ! Et il n'y avait rien de mieux d'entendre qu'elle était bienvenue à la maison. Heureusement. Naméoh ! Sinon Mission Columbo, elle aurait défoncé la serrure... Bien qu'elle avait eu un problème avec la sienne et qu'elle ne l'avait même pas défoncé, c'était son beau voisin qui était même venu la sauver...
Je n'en doute pas une seule seconde !
Oui, il y aura toujours de la place et ça n'empêcherait loin du tout la Marilyn d'aller squatter un peu chez lui comme si elle serait chez elle, quoi … Bon évidement, elle essayerait d'éviter de foutre son bordel comme elle était du genre un peu bordélique et tête en l'air à sa façon.. ça serait un peu difficile mais elle allait se « soigner », hein !
En tout cas, le fait qu'il lui dit qu'il avait une photo de famille sur lui, Marilyn était heureuse. Elle était bien du genre à ne pas pouvoir tenir en place sur son tabouret. Oui, Marilyn pouvait facilement passer d'un état à un autre, complétement exubérante. Elle récupéra le polaroid que son cousin sortit de son portefeuille et regarda alors ces petits visages dessus... La jeune blondinette avait donc ce sourire béat accroché à ses lèvres... Elle prit bien le temps de dévisager tout ce petit monde avant de dire quoique ce soit. T'as toujours su t'entourer de jolies femmes.
Genre c'était une habitude venant de Nolan de s'entourer de belles femmes, mais d'une maniere, on ne pouvait pas dire qu'il n'avait pas de goût de luxe, non plus, hein … Non mais en tout cas il était chanceux sur ce coup-ci... Oui, elle l'enviait.
Tu as deux petits anges... rajouta-t-elle en lui rendant sa photo...
Anges ? C'était peut-être vite dit car Marilyn était peut-être un ange dans son genre mais un ange très démoniaque... mais dans ses paroles, ça sonnait très doux et sincères. En tout cas, elle était plutôt contente qu'il accepte ses « services » en photographie. Et rassurez-vous qu'elle le ferait avec plaisir et qu'elle ne lui ferait pas payer. Quoique... Non, elle n'était pas vache jusqu'à ce point, la jeune blondinette...
La merveille, c'est avant tout mon appareil photo.
Oui, son appareil photo : c'était Dieu. Il faisait tout et sans ça, ça servait à rien … Euh ouais, pas tellement …
Oui j'avoue aussi que celle qui appuie sur le bouton, encore plus...
Naaaaaaaaaaan … Ca ne faisait pas du tout prétentieuse, mais ça ne faisait pas de mal... Surtout qu'elle avait besoin de se réveiller mais c'était déjà le cas avec toutes ses émotions, sa tête « zombéique »mais ça, ce n'était pas bien grave...
Bref en tout cas, Nolan avait bien raison sur le fait qu'on n'avait pas mal parlé de lui … Et qu'elle avait amené son interrogatoire à la perfection... Maintenant c'était à elle de donner des nouvelles et de subir ce petit interrogatoire.. Bon, évidement, ce n'était pas une chose qui la dérangeait de parler d'elle, bavarde comme elle était. Elle avait toujours un truc à dire...
Non pas vraiment ! Soupira-t-elle. J'ai eu quelques contacts mais apparemment, soit-disant je n'avais pas assez d'expériences ou je n'étais pas ce qu'ils recherchaient … Mais bon, je ne m'arrête pas là, j'ai pu créé mon propre site internet pour offrir mes services de photographe … Pour le moment, je n'ai pas vraiment de studio – à part mon appartement – pour effectuer mes clichés d'intérieur et faire mes montages. Je cherche même également des modèles pour ma propre collection... Je rêve d'ouvrir ma propre galerie mais ce n'est pas donné non plus... Pas évident de démarrer quand on est son propre patron.
C'était sûr ! Bon quand elle avait commencé son petit boulot pour un journaliste, elle ne faisait pas tout ce qu'elle voulait mais au moins elle avait son petit salaire au bout du moins pour motiver et la requinquer... Sur ce, elle tira une bouffée de sa cigarette... Puis elle se tourna face au bar pour se mettre face à son pc portable qui était toujours fermé.
J'étais venue d'ailleurs ici pour bosser sur quelques commandes … Tu veux voir mon site ?
Elle sortit son pc de sa pochette, ainsi pour l'ouvrir et l'allumer tout en espérant avoir assez de batterie mais normalement, il n'y avait pas de soucis sur ça. Et en allumant l'ordi, on pouvait apercevoir en fond d'écran, une vieille photo en noir & blanc des deux loustiques quand ils étaient gamins.
“  Nolan Baker  ” Supervisory Special Agent (SSA)
Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Jeu 29 Mar 2012 - 12:19
Nolan le voyait, Nolan le sentait ... Marilyn avait l'air de comprendre. Du moins, elle essayait. Elle avait du mal à se faire à l'idée que son Nolan était considéré comme étant l'un des pires criminels de la Floride. Pourtant, c'était pour cette raison qu'il se cachait comme un animal ici, à Quantico. Il ne pouvait pas risquer sa vie et retourner sur Miami, alors qu'il avait sauvagement tué son propre père, en 2005. Là-bas, son nom était placardé partout à Miami. Il avait un surnom avec les autorités de l'État. Il se faisait surnommer « le tueur à la lame. » Les policiers et l'expertise médico-légale étaient bien formels là-dessus : le père avait été égorgé avec une arme blanche. Pendant plusieurs années, ils se penchaient tous sur le cas. D'après plusieurs analyses, sans vraiment en être sûr, la plupart d'entre eux parlaient de scalpel. Un surnom collait à la peau de notre meurtrier : « le tueur au scalpel. » Malheureusement pour eux, c'était tout ce qu'ils avaient. Pas de traces quelconques. Rien. Le tueur en série avait prévu le coup, en portant des gants. Et oui. De nos jours, les criminels se mettaient tous à la page. Il devenait maintenant très difficile - pour ne pas dire impossible - de retrouver des traces d'empreintes digitales sur divers objets. Les gants de cuir ou encore de latex empêchait parfaitement aux empreintes de se dévoiler n'importe comment. Ainsi, les criminels pouvaient encore plus se sentir en sécurité. C'était d'ailleurs ce qu'il y avait de mieux pour eux : agir dans l'ombre.
S'il avait un nom de code ? Une question pertinente de la part de la blondinette. Bien sûr que Nolan en avait un. Sans, il ne savait toujours pas comment il aurait pu se forger cette fausse identité des plus solides et des plus mystérieuses, afin de s'installer ici à Quantico, en Virginie. Il eut un petit sourire, avant de tirer l'une de ses dernières taffes de cigarette. Recrâchant la fumée, il répondit ensuite à sa cousine :
« Évidemment que j'en ai une. Sans, j'serais probablement en train de pourrir en taule. Et comme j'ai une fiancée et une fille, comme je t'ai retrouvé ; que je suis considéré comme un type normal, c'pas le moment. » Il regardait autour de lui rapidement, avant de continuer à voix basse puisqu'il n'y avait personne : « Mike Davis. J'me fais passer pour un chirurgien connu à travers les États-Unis. J'peux te dire que je m'en fais du blé. C'est plutôt cool. J'sauve des gens en plus de ça. Tu vois, dans le fond ... J'suis méchant qu'avec ceux qui font chier. C'est tout. Si tu veux que j'te rassures, j'me fais justice à moi même, finalement. »
Ouais. En cherchant bien, c'était ça finalement. Voyez Robin de Locksley ? Mais si voyons ... Robin des Bois ! Le célèbre brigand, fils du Roi Richard Coeur de Lion. Celui qui vole aux riches pour donner aux pauvres. Ça vous revient ? Et bien, Nolan était pareil. En réfléchissant bien, il sauvait certaines personnes, dans le besoin de dons d'organes. Bon ... Le seul truc, c'était qu'il tuait des innocents pour récupérer des organes en bonne santé. Alors qu'à la base le receveur ET le donneur devait s'en sortir. Bah avec Nolan, non. C'était salaud, certes, mais c'était comme ça. Il tuait les riches, les arrogants, les prétentieux pour sauver les pauvres gens, ceux qui étaient malades, sans système immunitaire solide, ceux qui faisait la manche pour un simple morceau de pain. Oui, oui. En apparence, Nolan semblait être la pire des ordures sur terre, mais il tuait pour sauver les gens dans le besoin et aussi principalement, pour se tirer d'affaire. Dans la majeure partie des cas, notre tueur au scalpel, tuait pour se protéger lui, sa famille et ses proches. En cherchant encore, il tuait aussi pour sa mère. Pour la venger de son père. Nolan était aussi du genre à venger des innocents, victime d'accidents de la route. Du genre, un homme, une femme ou un enfant qui n'aurait pas pu survivre, se faisant renverser par une voiture. Le fait qu'il soit là, mais qu'il n'ai pas pu réagir à temps. Et bien, savez ce qu'il aurait fait : il aurait relever la plaque pour traquer le responsable en question. Et une fois le moment venu, il aurait tout fait pour le faire souffrir de la pire des façons. Lui faire comprendre que renverser quelqu'un, pour continuer sa route sans se retourner, c'est un des pires actes de lâcheté !
Embrayant sur la jeune Marilyn, Nolan avait peur de la perdre, alors qu'il venait juste de la retrouver. Ne sâchant pas vraiment si elle avait déjà un chez-elle, il se proposait même de l'héberger dans sa villa. Elle était grande, spacieuse, et possédait au moins deux chambres d'amis. Ce qui était plutôt pratique, dans un sens. De son côté, Marilyn ne doutait pas une seule seconde de la bonté de son cousin. Nolan était quelqu'un d'admirable, et de très aimé. Surtout avec la famille. Une famille qu'il avait construit petit à petit. Parlant de ça, la jeune blondinette sautillait sur son tabouret. Une photo ! Elle voulait voir une photo de la famille Baker. Nolan et Nika n'étaient pas encore mariés, mais une chose était certaine : ils allaient le faire. Le chirurgien avait donc sorti un polaroïd de son portefeuille et l'avait tendu à Marilyn. Admirant la photo, elle avait avoué que Nolan avait deux petits anges. Belle métaphore. Quand on y pensait, Nika et Aleksandra étaient tellement proches de Nolan, qu'il leur arrivaient de se ranger dans le mauvais côté de la loi, bien souvent. Et tout ça comment ? Par amour. Nika considérait Nolan comme l'homme de sa vie. Concernant l'homme, c'était réciproque. Et Aleksandra elle, était un cas bien particulier. La petite fille était elle aussi, amoureuse de son père. Son cerveau l'avait enregistré comme étant son sauveur, son ange gardien. Celui en qui elle avait une entière confiance. Atteinte par une certaine illusion, la petite avait contracté un Complèxe Oeudipien très poussé envers son père. D'après des statistiques, il était souvent fréquent chez un petit garçon, avec sa mère. En revanche, il était bien rare - mais possible - qu'il soit contracté chez une fille, envers son père.
Concernant la famille Baker, Marilyn s'était proposée volontiers pour les utiliser en tant que modèles. Nolan, en bon narcissique qu'il était, avait accepté de bon coeur. Marilyn devait très certainement faire des clichés magnifiques. Elle, avait rajouté que c'était son appareil photo qu'il fallait considérer comme étant un Dieu.
« Peut-être. Cela dit, il faut un coup d'oeil expert avec la dose d'ombre et de lumière, le décor idéal en fond, des retouches aux bons endroits si nécessaire ... Enfin, tu vois. C'est ça que je voulais dire. Tu as le don d'utiliser tes logiciels à bon escient. J'en suis sûr. » Avait-il affirmé, dans un sourire.
Nolan finissait ensuite sa tasse de café. Voulant en savoir plus sur sa venue ici, il avait demandé à sa petite protégée, si elle avait des contacts dans le coin. Soupirant légèrement, la blondinette lui avait répondu qu'elle n'en avait pas tant que ça. Soit disant, Marilyn n'avait pas assez d'expérience ou du moins, elle n'avait pas le profil qu'ils recherchaient. Sans aucun doute, Nolan était sûr que ces abrutis loupaient quelque chose. Cela dit, notre petite pile électrique ne manquait pas d'entrain et de bonne volonté. En effet, Marilyn avait créé son propre site web, afin d'offrir ses services en photographie. Voilà une idée forte intéressante. Certes, pour le moment Marilyn se servait de son appartement pour travailler. Actuellement à la recherche de modèle pour sa collection, la blondinette rêvait d'ouvrir sa propre galerie. Ce qui n'était pas évident. Plus facile à dire, qu'à faire finalement. Notre tueur en série, écoutait tout cela, attentif :
« Tu as choisi un des chemins les plus compliqués, c'est sûr. Mais je crois en toi. Je te sens capable de le faire. » Lui avait-il répondu dans un sourire, en lui tapotant légèrement l'épaule.
Elle ajouta aussi, qu'elle était venue sur Quantico, dans le but de bosser sur des commandes qu'on pouvait lui donner. Des commandes sur des évènements, très certainement : mariages, anniversaires et tout le reste. Tout ça, lui promettait un grand avenir. Nolan en était certain. Pour continuer, Marilyn lui avait demandé s'il était intéressé de voir son site en question.
« Ah, mais bien sûr ! Ça me donnera un aperçu de tes petits travaux. J'suis bien curieux de voir c'que tu as fait dessus. »
Pour sûr. Elle avait certainement dû s'appliquer pour faire tout ça. Nolan avait vu toute la détermination qu'elle pouvait avoir. C'était encourageant pour la suite.
[HRP : J'ajouterai juste un truc ... Toutes mes excuses ... C'est juste obscène c'que j'ai fait. Trop long, beaucoup trop long ! Mais que veux-tu ... C'est ça, l'inspiration. ]
Marilyn était très intelligente derrière ses allures un peu décalées et... dérangées (?). Ceci dit, c'était de famille dans le fond ? Peut-être bien … mais Marilyn serait bien incapable de tuer quelqu'un … Nolan, non plus. Pourtant, c'était ce qu'il avait fait... Poussé par la rage, ou autre chose, est-ce qu'on était tous humain ? Avait-on tous cet instinct animal alors? Même si Marilyn avait l'air de le prendre... « bien »... C'était certain qu'en sortant de ce café, elle y pensera encore et elle aura sans doute du mal à l'avaler... mais à un moment ou à un autre, il faudra bien que la pilule passe. Il était hors de question de voir son cousin pourrir en cellule. Non, pas son cousin. Pas Nolan. Elle ne voulait pas qu'il y ait une vitre qui les sépare... Quelque chose qui pourrait la séparer de lui, l'empêcher de le toucher et de le prendre dans ses bras,... ou encore de l'appeler à pas d'heures pour un service ou des confidences... Il avait également lui-même une famille. Deux anges qui comptaient sur lui... Celles-ci étaient-elles d'ailleurs au courant de ce qu'avait fait son cousin ? Après avoir entendu ce qu'il venait de dire, Marilyn ne répondit pas de suite… Son cerveau réfléchissait à vive allure, comme s'il était en train de se demander si elle reconnaissait véritablement son cousin ou si elle le connaissait véritablement au fond. Elle découvrait qu'il était un tueur de son père, quoi d'autre... Mais il ne le lui cachait pas... il le lui avait dit cash. Non, ce n'était pas comme s'ils étaient du genre à se cacher des choses, non ? Et c'était loin d'être le moment de douter de Nolan... Son oncle était une pourriture et certes, Nolan n'aurait peut-être dû pas faire le choix de le tuer et laisser les autorités s'en occuper... Mais elle savait pertinemment que ceux-ci avaient bien dû agir plus tôt au lieu d'attendre que cette pourriture finisse par tuer sa tante... Et puis va-t-on dire avec ses déboires avec le monde de la drogue, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait avoir une bonne image de la police, peut-être ? Bref, Marilyn chassa toutes ses pensées et se reprit. Elle n'avait pas le droit de douter une seule seconde de son cousin, sinon serait-elle digne d'une Baker ?
Je te connais... fit-elle d'un air plutôt enjouée.
Elle disait cela bien que ça faisait des années qu'ils s'étaient pas vus... Et c'était d'une façon enjouée pour bien sûr narguer les alentours, s'ils tendaient l'oreille et tout ça, c'était pour noyer le poisson. Genre c'était très intéressant ce qu'ils racontaient, tout ce qu'ils pouvaient se dire à voix basse d'une façon très sérieuse... mais bref, cherchez pas vraiment le délire mais Marilyn était très forte pour jouer la comédie et narguer un peu tout ça, et ce n'était pas comme si elle pouvait regarder si tout le monde pouvait porter attention à elle...
Sur ce, même si elle avait encore des questions intérieures, elle ne les poserait pas maintenant. La jeune femme avait eu ses réponses sur cette nouvelle identité qu'elle devrait se faire : Mike Davis... et elle pouvait deviner et comprendre que c'était une chose tout à fait désagréable à parler, elle avait déjà vu l'état dont il s'était mis – et elle-même par la même occasion... Et non, elle ne devrait en aucun cas douter de son cousin... et de sa bonté. Elle l'avait bien fait savoir. Elle n'en doutait pas une seule seconde... Même si le fait qu'il dise qu'il était seulement méchant avec « ceux » qui le faisaient chier, devrait le mettre la puce à l'oreille qu'il ait pu tuer d'autres personnes, ça, elle ne le capta pas. Elle devina seulement qu'il n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds... et ça ne l'étonnait pas de lui puisqu'elle le connaissait ainsi, c'était tout.. Ca faisait parti de son caractère. Non, elle ne doutait pas de son cousin.
La tension était passée, elle pouvait souffler et parler d'elle, montrer ce qu'elle pouvait faire … et bref, continuer à se mettre à la page de tout ça, et de continuer sur ses retrouvailles … En tout cas, les deux cousins étaient sur la même longueur d'onde. Bien sûr, derrière tout ça, même si la jeune femme considérait son appareil photo comme un dieu, c'était certain que ça ne faisait pas tout ...et qu'effectivement que celle qui appuie sur le bouton était encore plus merveilleuse... Qu'il fallait un talent, un truc qui faisait d'elle une photographe professionnelle particulière, douée … et unique... Nolan avait renchéri, Marilyn n'allait pas s'en priver.
Et comment ! Confirma la blondinette.
Puis lui avoir expliquer son petit parcours et ses contacts, elle lui sourit... Nolan semblait croire en elle … Oui, elle n'avait pas forcément choisi le chemin le plus simple mais en connaissant la jeune femme, ce n'était pas spécialement étonnant. Elle n'avait jamais su se ranger quelque part... Etre en bas de l'échelle et de ne pas faire ce qu'elle désirait … Certes, il fallait bien démarrer quelque part, chez un particulier. La jeune Marilyn avait encore des choses à apprendre... Mais comme on ne lui accordait pas forcément sa chance, elle allait se la donner et comme le disait si bien Nolan en ce moment même, elle était capable de le faire... Elle avait la personnalité et le caractère pour. Merci, mon Polochon.
Et oui, ça faisait quand même du bien de se sentir encourager, surtout dans un projet qu'on aimait et elle savait pertinemment pour quoique ce soit qu'elle pouvait compter sur son cousin même si elle détesterait se faire pistonner grâce à sa renommée de chirurgien... La jeune femme se dirait au fond que sa réussite ne serait pas loyale et ça ne serait pas méritée. Il fallait que ça parte d'elle et que ce soit jugé à sa juste valeurs.
Sur ce, la jeune photographe avait sorti son pc de sa pochette et l'avait allumé. Elle se connecta sur internet grâce à une clé prévue à cet effet, ce qui pouvait lui permettre de se connecter un peu partout... Elle ouvrit son navigateur internet afin de se diriger vers son site internet. Sur ce, tout ça s'ouvrait sur une page de présentation d'elle, de ce qu'elle aimait, faisait... Sur la gauche, une liste de divers onglets se présentait : que ce soit son book personnel avec des photos sélectionnées de son choix, un éventuel book pour des futurs mariages ou autre événementiel … contact... Enfin toutes informations utiles.. Et on pouvait dire que pour le créer ce p'tin de site, elle en avait passé du temps … même, quelques nuits blanches...
Alors, elle finit par cliquer sur l'onglet de son book personnel pour lui montrer toute sorte de photos qu'elle avait pu prendre à Columbia, que ce soit dans son lycée de photographie, des rues... une église... le parc... C'était comme si on y était. Il y avait même les expressions de certains visages pris au dépourvu pour capturer l'émotion. Oui, rien qu'avec un bouton, Marilyn était trop forte. Elle emmenait son appareil photo de partout avec plusieurs cartes mémoires et de piles sous la main... autant ce qu'elle pouvait embarquer. Alors ? Qu'est-ce t'en penses ?
Bref, ce n'était peut-être pas tout … D'ailleurs, je viens de penser que … A Columbia, je devrais avoir un paquet de pellicules non développées.
Oh, que oui, elle en avait toujours pris des photos, même avec un vieil appareil...
Je demanderais à Papa de me les envoyer s'il les trouve. Je devrais faire un sacré tri ! Ca serait marrant !
Aussi marrant de redécouvrir d'anciennes photos à l'époque. Marilyn pouvait être certaine qu'elle avait oublié la moitié des photos qu'elle avait pu prendre... Que ce soit de la bande, d'elle, de son cousin et elle... ou même de Jeremy, celui qui avait pu la sortir de cette Enfer du monde de la drogue... Bref, lorsqu'elle les aurait fait développer, qui savait après, les deux cousins pourraient se faire une soirée pop corn devant les photos. [Hors RPG : Ne t'inquietes pas, c'est loin d'être dérangeant. j'aime la lecture... Même moi là, je ne me suis pas sentie partir, non plus ]
“  Nolan Baker  ” Supervisory Special Agent (SSA)
Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Mer 4 Avr 2012 - 11:35
Nolan le ressentait bien ... Sa cousine avait un peu de mal à réaliser. À son air, on voyait qu'elle essayait encore d'y réfléchir. Si Nolan lui avait dit la vérité ? Évidemment. Proches comme ils l'étaient tous les deux, son Nolan ne lui aurait jamais menti. Cette révélation pouvait inquiéter, certes. Heureusement, comme Marilyn pouvait s'en douter, Nolan avait une couverture. Une double identité. Au sein du service des urgences à Quantico, notre tueur en série se faisait passer pour un chirurgien de grande renommé. Son dossier le stipulait bien. Il avait effectué des études au sein d'une université en Virginie. À Charlottesville, très exactement. C'était bien plus pratique et bien plus rassurant de se faire considérer comme étant l'un des plus grands hommes de la médecine, au sein de la population. De part son côté narcissique, il était inutile de préciser que Nolan en profitait énormément. À ce propos, toute joyeuse, Marilyn avait ajouté qu'elle connaissait parfaitement son cousin. Ce qui fit légèrement sourire notre homme.
« Ouais. C'est étrange de te revoir depuis tant d'années, mais ... Ça me fait un bien fou. Je croyais t'avoir perdue. C'est plus soulageant. »
Petit à petit, l'atmosphère se détendait. En tête, les souvenirs remontaient eux aussi. Parlant ensuite de la jeune blonde, du fait qu'elle fasse d'excellente photos et qu'elle aurait pris volontiers la petite famille de Nolan en photo, ils avaient l'air tout aussi impatients, l'un que l'autre. Sans s'en douter, l'homme était sûr des talents de sa cousine. Elle faisait très certainement de beaux clichés. Vous savez, ce genre de photos qui vous donne envie de voyager, mais qui à la fois, vous transporte comme si vous y étiez ... Elle, l'avait joué modeste. Son appareil photo était le maître de la situation pour la jeune femme. Tandis que Nolan lui, avait insisté sur le fait qu'il fallait un doigt au réflèxe hors du commun, ainsi qu'un véritable oeil de lynx. Oui, oui. On pouvait dire que Marilyn était une graine de talent, dans la photographie. Flattée, elle ne manqua pas de le remercier :
« Mais de rien. Tout le plaisir est pour moi. » Fit-il, en lui jetant un clin d'oeil.
Partant sur le sujet donc, la petite Marilyn pensait que ça allait lui faire plaisir d'admirer le site dont elle lui parlait. Elle alluma donc rapidement son PC, après l'avoir placé en face d'eux, sur le comptoir. Nolan n'en avait vu aucune objection et l'avait laissée faire. De nature assez curieux, il voulait bien voir ce que le talent de sa cousine donnait. Son site internet encore en construction, hébergeait déjà pas mal de choses : quelques books pour différents évènements comme les mariages et les anniversaire, ainsi qu'un book personnalisé avec une collection de photos bien à elle. Elle décida d'ailleurs de cliquer sur ce dernier, afin de montrer à Nolan toutes les photos qu'elle avait pu prendre à Columbia. Il y avait de tout : le lycée où elle avait étudié là-bas, des rues diverses et variées, une église toute vêtue de blanc, un parc magnifique ... Comme Nolan pouvait s'en douter, c'était comme si elle nous projetait dans son monde, via toutes ces photos. Le chirurgien écarquillait les yeux :
« Ce que j'en pense ? Mais c'est carrément génial, dis-moi ? Tu ... Tu n'as jamais pensé te faire sponsorisé par quelque chose ? Une carterie par exemple ! J'suis sûr que tu pourrais nous faire d'excellentes cartes postales, avec le don que tu as. »
En y repensant, Marilyn se rappelait de plusieurs pellicules non-développées. Elle allait d'ailleurs re-contacter son père pour les récupérer via un colis. C'était plutôt cool de retomber sur de vieilles photos. Elles rappelaient de bons souvenirs.
« Tu l'as dit ! On va bien rigoler en revoyant tout ça. » Avait-il répondu à la blondinette, en lançant un rire léger.
[HRP : Un peu plus court que le précédent, mais j'ai fait exprès. Faut que j'arrive à me calmer aussi, des fois x)]
Marilyn esquissa un demi-sourire. Lui aussi avait bien cru qu'il l'avait perdu ? Avait-il imaginé ce qu'elle avait pu ressentir lorsqu'elle avait su qu'il n'était plus en Floride ? Qu'elle avait dû le courser jusque là, en Virginie ? Hein ? Elle avait fini par l'apprendre par son propre père. Fort heureusement d'une maniere mais c'était une chose qu'elle n'avait pas forcément apprécier sur le coup, surtout qu'elle n'avait pas cru une seule seconde que Nolan soit un assassin et maintenant voilà qu'aujourd'hui, elle était en mesure de l'entendre ? Se rendre compte que tout ça était la réalité ? Elle pouvait comprendre pourquoi il était parti mais l'accepter encore, c'était un peu dur.
Quand on a une idée dans la tête, crois-moi, on ne l'a pas ailleurs ! Lâcha-t-elle avec toujours sa cigarette en main.
Ca, Marilyn ne doutait pas que Nolan le savait. C'était de famille d'être aussi déterminé, têtu... et peut-être un peu borné ?! En tout cas, son idée à elle avait été de le retrouver, d'où toute sa manœuvre pour réunir assez de fric pour payer son billet d'avion... Et même si elle était arrivée là avec une certaine appréhension, de savoir où elle pouvait le retrouver et surtout comment il pourrait réagir à la voir débarquer en fait... Et avec son changement d'identité, ça aurait été dur de trouver sa trace... Mais son père le savait... Même si elle n'avait pas voulu l'écouter jusqu'au bout quand il lui avait expliqué que Nolan avait pu tué son père... Bref, le destin avait fait qu'ils étaient de nouveau réunis donc il n'y avait pas de quoi se plaindre....
Et elle était là à montrer son site internet à son très cher cousin qui avait tout l'air d'apprécier tout ce qu'elle avait fait jusque là... Certes, Marilyn rêvait d'aller plus loin ! Elle avait de l'ambition, il fallait surtout se donner les moyens... Et à la nouvelle idée de Nolan, Marilyn ne put s'empêcher de s'emballer et de sourire.
Génial ! Bonne idée !!! C'est une piste à exploiter...
Oh ça, vous pouvez être sûr qu'elle allait retenir cette idée dans le coin de sa tête. Marilyn pouvait sembler parfois comme quelqu'un de désorganisé mais en fait, pas spécialement. Ca dépendait quoi ! Sur ce, la blondinette passa un bras autour du coup de Nolan et lui déposa une bise sur la joue... C'était un moment de tendresse, de générosité ? Nan surtout un plaisir de le voir à côté d'elle, et non elle ne rêvait pas... En tout cas, c'était certain qu'ils avaient désormais beaucoup de choses à rattraper...
En écrasant sa cigarette dans le cendrier, voilà l'idée qui lui venait en tête, c'était de récupérer une petite serviette qui trainait sur le comptoir, elle sortit un stylo de sa pochette d'ordi qui n'était autre qu'un feutre rouge parmi tant d'autres et nota son numéro de téléphone. Je suis sûre que Papa n'a pas pris le temps de te passer mon nouveau numéro de portable.
Quoique ça devait faire deux ans qu'elle l'avait … Mais bref, connaissant son père, ça ne l'étonnait même pas à vrai dire....Et en même temps, elle pouvait même lui donner son adresse si elle l'avait toujours en mémoire. Après ceci, il n'y avait pas d'excuses pour qu'ils se ratent ou s'oublient, pour éviter ce mirage. S'ils se retrouvent, c'était bien sûr pour ne pas se lâcher. Oh surtout pas... En plus, Nolan lui devait du maquillage, alors il fallait bien, hein ! Depuis qu'elle avait eu son café, sa dose de cigarette... Ca allait un peu mieux, elle était vraiment réveillée - on ne pouvait pas dire que la séance émotion n'avait pas aidé non plus, hein - malgré sa légère fatigue.
“  Nolan Baker  ” Supervisory Special Agent (SSA)
Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Ven 13 Avr 2012 - 16:35
La détermination, c'était quelque chose d'inné chez les Baker. Au départ Nolan s'en était voulu de s'être précipité en quittant la Floride. Mais à vrai dire, il n'avait pas trop eu le choix. C'était ; soit il décidait de fuir vers sa liberté, soit il restait caché comme un animal à Miami, jusqu'au moment de se faire coincer par la Police. De plus, il n'aurait pas eu la chance de croiser le chemin de Nika et d'Aleksandra. Surtout que dans le temps, il avait déjà fait une escale par la case prison, envoyé en Nouvelle-Orléans, sous le nom de Kyle Lewis. Une chance - encore une fois - d'avoir une couverture pour éviter le pire.
« Je ne peux que te le confirmer. » Lui avait-il lancé, d'un léger sourire.
Il en était ensuite venu à admirer le site Internet de Marilyn. Un site reprenant une bonne quantité de ses clichés. Clichés variés sur le thème du mariage, des anniversaires et bien d'autres encore ... Des photos qui avaient mine de rien, donné une idée à Nolan. Et quelle idée ! Pourquoi ne pas vendre quelques clichés bien choisis à une carterie du coin ? On pouvait très certainement réaliser de belles cartes postales, avec ça. Pour sûr ! D'ailleurs, Marilyn semblait très enthousiaste. C'était en effet, quelque chose à exploiter. Nolan n'était pas peu fier d'avoir trouvé une telle idée. En finissant alors sa cigarette et l'écrasant dans le cendrier, il s'était exclamé :
« Je suis assez fier de moi. En tous les cas, j'suis sûr que ça pourra t'aider à te faire connaître. C'est quelque chose qui n'est pas négligeable dans le fond. En plus de ça, tu auras très certainement un franc succès. Je suis prêt à le parier. » Avait répondu le chirurgien, en tapotant l'épaule de sa cousine, d'un ton sûr et enjoué. Marilyn elle, avait passé un bras autour du cou de son cousin pour déposer une bise sur sa joue. Simplement heureuse de le retrouver.
Écrasant à son tour sa cigarette, Marilyn avait eu dans l'idée de donner son numéro à Nolan. Depuis qu'il était parti, la blondinette se doutait bien que son père n'avait pas pris le temps de contacter le chirurgien pour le faire, alors que sa fille venait pourtant de changer de numéro. Enfin ... C'était chose faite, puisqu'à l'aide d'un feutre rouge sur une serviette en papier, elle avait inscrit les chiffres dessus pour la lui tendre ensuite :
« Effectivement. Cela dit, je ne lui ai pas vraiment laissé le temps de le faire. On va dire que ... J'étais pressé. » Avait répondu Nolan à sa cousine saisissant le papier, en reprenant par la suite : « Mais maintenant grâce à toi, c'est chose faite. Promis, je te rapelles bientôt. »
HRP : Comme on le disait, on approche de la fin. Du coup, si tu veux le clôturer tout de suite, je te laisses le faire
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Sujet: Re: Les retrouvailles [Nolan] [Terminé] Mer 18 Avr 2012 - 22:46
Marilyn se mit à soupirer d'aise.. Même après une nuit de fête avec une belle gueule de bois, c'était à se demander comment, n'est-ce pas ? Elle aurait pu être de mauvaise humeur, grogner … mais la joie de retrouver son cousin avait été largement au-dessus que ça dépassait tout. Ca faisait si longtemps qu'elle attendait ce moment, hein ! Rien avait changé, toujours sur cette même longueur d'onde... Cet amour entre les deux était toujours là et restait totalement inchangé. Indestructible. Même si la dernière fois, ils avaient pu être des gamins... Et non, Marilyn ne rêvait pas et se contentait simplement de profiter de ce moment au maximum afin de rattraper un peu le temps perdu, après qu'elle lui ait montré son magnifique site et le fait qui lui souffle des idées qu'elle gravait dans sa tête. En tout cas, si cette idée de carte postale se faisait, comptez sur Marilyn pour lui faire cette blagounette de lui envoyer une carte postale dans sa boîte aux lettres, tiens... Ca vaudrait tous les honneurs du monde et elle était certaine que oui, Nolan, allait être fier d'elle.
Ah ouais ? Tu parierais combien, mon Polochon ? Le tenta-t-elle avec un grand sourire, après lui avoir fait une bise sur la joue.
Oui, elle le taquinait sur ce qu'il venait de dire. Il croyait en son talent, ça, elle ne le doutait pas mais qu'il confirma ses dires qu'il était prêt à le parier... Marilyn n'en ratait pas une. Jamais. Mais bon, ce n'était pas le moment de jouer les diaboliques, n'est-ce pas ? En tout cas, si le pari marchait – bon dans ses rêves bien sûr – il fallait en tout cas qu'il ait son numéro et elle ne comptait pas partir de ce café sans lui avoir donner quoique ce soit pour qu'ils se joignent. Ca serait tellement con ! Et elle était certaine qu'il ne l'aurait pas laissé partir sans savoir où elle vivait et comment la joindre. En le lui donnant, elle savait pertinemment le pourquoi du comment et Nolan n'avait pas à dire grand chose pour ça. C'était de famille d'être ultra super méga intelligent, non ? Oui, c'était à se lancer des fleurs... mais on n'allait pas nier les faits et la réalité... Et elle savait qu'il allait l'appeler. Même pas besoin de le menacer – en plus, il lui devait du maquillages... alors !! Et ben ouais, attendez, il lui avait fait quand même un honneur en lui proposant être la marraine de sa fille... Jeune fille qu'elle avait de rencontrer d'ailleurs ainsi que la femme qui lui faisait battre son coeur. Elle était tellement heureuse de le retrouver et de refaire tellement partie de sa vie, désormais, qu'elle ne voulait pas louper un seul chapitre de sa vie... Elle ne le voulait absolument plus. Ces retrouvailles avaient largement comblé un vide qu'elle n'avait jamais réussi véritablement à remplir... même pas ces putains de drogues...
Sur ce, en commandant un second café, ils étaient partis pour une grande conversation et sans doute une conversation sans fin à parler de tout et de rien mais ce moment devait absolument avoir une fin... Malheureusement. Chacun avait des responsabilités et du boulot à faire... Avant de se quitter, évidement, ils ne pouvaient pas partir sans se faire un gros câlin. Un énorme. Un big de chez big... Comme si c'était le dernier! Mais non, ça ne sera en aucun cas loin d'être le dernier. Sur ce, Marilyn pouvait repartir avec le coeur léger et heureux. Malgré sa tête de monstre, sa journée commençait à merveille...