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We need to talk [PV Alexei] [Terminé]

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Juliette Riley
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MessageSujet: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptySam 31 Déc 2011 - 2:11

Ce jour-là, Juliette avait hâte que la journée se finisse. C'était surtout l'après-midi qui avait été longue, au final. Elle était habituée aux dossiers et à toute la paperasse habituelle du Behavioral Analysis Unit, et remplir les feuilles indéfiniment restait pour elle un moment monotone, qui s'éternisait souvent. Cependant, il ne lui empêchait pas d'aimer son travail et d'étudier toujours autant les actes des serial killers, leurs habitudes, leurs relations sociales, en résumé, leur vie. Ce qu'elle voulait et ce qui l'intéressait le plus, c'était connaître les causes de leurs agissements, pourquoi ils étaient devenus comme ça, et pas autrement, comment avaient-ils fait pour changer leur quotidien ou comment avaient-ils vécu avec toute leur existence. Les cas étaient différents à chaque fois et c'était ce qui rendait le travail si attirant. En tout cas, les minutes défilaient sans se presser et la stagiaire ne pouvait s'empêcher de regarder l'horloge après avoir écrit deux lignes.

Ju' laissait son stylo vagabonder sur ses rapports, comme vagabondait son esprit. Elle avait la tête ailleurs. Elle était de nature rêveuse alors c'était tout à fait normal, mais cette fois c'était différent. Elle était soucieuse, n'arrivait pas à se concentrer correctement dans son travail, ce qui l'irritait particulièrement. En vérité, elle pensait à Alexei, l'homme de sa vie. La jeune brune ne l'avait pas vu aujourd'hui, ni au bureau, ni dehors à la pause cigarette qu'ils avaient toujours à deux depuis leur rencontre. Bien qu'elle pût l'appeler, elle avait préféré l'attendre, attentive lorsque quelqu'un apparaissait au coin d'un couloir. Et il n'était jamais arrivé. Il était peut-être malade. Non, il l'aurait prévenue. Enfin, leur relation avait beaucoup évolué depuis que Juliette avait changé d'équipe. Elle aurait souhaité que rien ne changeât, cacher qu'ils étaient en couple n'était pas si compliqué qu'ils ne l'avaient imaginé. Il avait juste fallu résister aux multiples tentations. Maintenant, ils ne passaient plus autant de temps ensemble et compensaient comme ils le pouvaient, entre le BAU et les études de Juliette.

Et il y avait ce journal. Le simple journal quotidien, rassemblant les informations d'actualité, des articles de journalistes, des photos à tout va, bref, rien d'exceptionnel. Dans celui-là, un passage avait laissé la jeune agent perplexe. Elle avait que passer un coup d'œil à travers les pages mais un article était resté devant ses yeux. Il disait les actualités sur les relations entre les États-Unis et la Russie -encore quelques informations économiques dont elle se passait volontairement- et mentionnait le nom d'Alexei Ivanovitch, en tant que responsable de l'ambassade de Russie. Elle en avait entendu parler, de ci, de là, mais jamais elle n'avait appris qu'Alexei avait affaire avec tout ça. C'était ce qui la gênait depuis tout ce temps.

Maintenant que sa journée de boulot était terminée et qu'elle pouvait enfin quitter le bâtiment du FBI, la brune se précipita à sa voiture. Il fallait qu'elle sache si son petit copain était réellement à l'ambassade. Ne se fiant qu'aux panneaux indicateurs sur la route, elle mit plus de temps qu'il n'en fallut pour arriver devant l'édifice imposant. Essayant de paraître la plus naturelle possible, elle demanda le bureau d'Alexei à l'accueil. Elle espérait que son homme n'ait rien à voir avec l'ambassade, qu'elle se trompait en sollicitant les indications, qu'elle soit à côté de la plaque et qu'elle ait mal lu le nom dans l'article de journal. Mais non. La femme derrière son ordinateur lui expliqua le chemin et c'est avec un sourire presque forcé qu'elle la remercia. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle faisait son travail.

Juliette se dirigea donc vers le bureau. Elle ne tarda pas à y arriver et, une fois devant la porte, elle bloqua. Elle lisait bien « Alexei Ivanovitch » sur le battant, mais elle se demandait si c'était une bonne idée d'aller le voir et se s'expliquer avec lui. Certainement oui. Elle mettrait les choses au point, et si jamais ça n'allait pas, elle ferait tout pour rattraper le coup. A présent qu'elle se trouvait là, il était bête qu'elle fasse demi-tour et s'en aille sans rien avoir fait. Au pire, elle ferait passer sa venue comme une visite de courtoisie, même si elle doutait que cette excuse soit bien reçue par le profiler. Après quelques secondes, elle souffla pour se donner du courage et frappa. Elle attendit qu'on lui dise d'entrer pour ouvrir la porte. C'était bien sa voix, elle la reconnaitrait entre mille, elle ne pouvait pas se tromper. Affichant un léger sourire, elle pénétra dans la pièce et referma derrière elle. Quand elle se tourna vers lui, tout ce qu'elle put dire fut :


« Bonjour, mon cœur... J'espère que... je ne te dérange pas. »


Dernière édition par Juliette Riley le Mer 27 Juin 2012 - 16:29, édité 1 fois
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Alexei Ivanovitch
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptySam 31 Déc 2011 - 16:19

Aujourd'hui, Alexei s'était préparé à une journée routinière. Bien sûr, il portait une multiple casquette, avec son statut particulier. Comme vous l'aurez compris, notre agent russe était un agent double, en quelque sorte. Un Profiler pour le FBI, certes, mais il était de mèche avec le Комитет государственной безопасности - (КГБ) de son sigle, soit : le Comité pour la Sécurité de l'État. Voilà pour la petite anecdote. En clair, Alexei s'occupait des relations militaire et politique entre les États-Unis d'Amérique et la Russie. Il fallait dire que depuis la fin de cette Guerre Froide en 1991, l'implosion de l'URSS a calmé les ardeurs de certains. En gros, on pouvait bien dire que tout était fini. Du moins, le plus gros des conflits était terminé. Bien sûr, il y avait encore quelques petites tensions qui subsistaient, mais des personnes comme Alexei, étaient là pour remettre de l'Ordre. D'ailleurs, depuis plus de cinq ans, notre agent avait été désigné par le Président Poutine et le Directeur du KGB de l'époque, Vadim Bakatine. On peut en parler d'ailleurs ... Maintenant, le KGB n'a plus vraiment la même appelation. En fait, il ne devrait plus exister. Mais lors de son accession au pouvoir - si on peut appeler cela comme ça - Alexei fait en sorte de faire vivre l'Ambassade. Il reconstruit petit à petit cette organisation disparue. Il en est le Superviseur actuel. Il s'occupe des Forces de l'Amée de son pays. Il cherche à stabiliser un havre de paix entre les États-Unis et la Russie. Ce qui marche plutôt bien d'ailleurs. Il en est fier. Depuis quelques mois, il prend son travail à coeur. Il fait ami-ami avec les Médias, c'est comme ça qu'il a repris contact avec Nika Vassiliev, qu'il cherche à retrouver, histoire de se parler, face-à-face. Bref ...

Tout cela pour vous dire qu'en fin de compte, Juliette, celle à qui Alexei pense tous les jours, n'est au courant de rien. Pourtant, il a très bien vu depuis quelques temps, que quelque chose tourmentait la jeune femme. Pour sûr. Elle essayait de découvrir ce qui se cachait en lui. Des évènements, des papiers officiels, des coups de téléphone que notre agent lui cachait. Au fond de lui, ça lui faisait mal, mine de rien. Le fait de ne pas pouvoir lui dire toute la vérité, ça le rongeait. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien penser de lui avec tout ça, hein ? Honnêtement, notre homme se le demandait. Tous les matins en se levant, Alexei avait comme une sensation désagréable. Une sorte de boule à l'estomac, qu'il ai mangé ou non. De mauvais présentiments. Il voulait savoir ce à quoi, Juliette pouvait réfléchir ... Avait-elle des théories, des idées sur tout ça ? Peut-être ... Ou peut-être pas. Alexei n'en savait rien, et ça le rendait perplexe. S'il avait vraiment peur d'une chose, ce serait de perdre la jeune brune. Perdre à jamais Juliette, était sa hantise. Il avait mis du temps à l'approcher, lui déclarer ses sentiments, qu'il savait maintenant réciproques. Il ne voulait pas avoir fait tout ça pour rien. Du gâchis. Ouais. Tout ces efforts n'auraient été que du gâchis, si elle venait à se séparer de lui ... Il ne voulait pas y penser. Rompre allait être un véritable cauchemar. Quelque chose dont il ne pourrait pas se relever rapidement ... Cette femme faisait maintenant partie intégrante de sa vie. Comme je vous l'ai dit, Alexei pensait à elle, chaque jour qui passait. Il adorait son contact, la chaleur de sa peau, le son de sa douce voix ... Il ne pouvait plus se passer d'elle. Même une simple journée de travail à l'Ambassade comme celle-ci, était une véritable torture. Le fait d'être si loin d'elle, en restant pourtant présent à Quantico, ça le rendait malade, triste voire irritable, bien qu'il essayait de se contrôler ...

Il se motivait, en se disant que s'il avait été nommé Ambassadeur, c'était parce qu'il y avait des raisons. De bonnes raisons. On lui faisait confiance, il était le mieux placé, il avait un certain charisme, un sang-froid quasi inégalable ... Comment ? Si je lui lance des fleurs. En vérité non ... Il n'était pas si narcissique que d'autres, comme les criminels par exemple. Soit ! On est pas là pour parler d'eux, mais de lui. De lui et de Juliette. Leur relation, leurs projets, leurs envies ... Notre agent se trouvait là, à son bureau. Lors de cette journée bien entamée, Alexei avait enchaîné conférence sur conférence, par écran interposé avec son supérieur hierarchique, le Président des États-Unis Barack Obama et Poutine, celui de la Russie. Leur travail était compliqué, les tâches étaient ardues, rébarbatives même parfois, mais nécessaire. Alexei avait prêté serment. Il était impossible de revenir en arrière. À moins de prendre une retraite définive. Mais à son âge, c'était encore prématuré. Une autre solution s'offrait à lui. Déserter, tout arrêter. Au risque de se prendre une balle en pleine tête, après avoir été traqué sans relâche par les soldats russes, contrôlé par le Président Poutine. Non ... Une sale solution. Juliette allait se retrouver seule, sans la moindre idée de ce qui lui était arrivé. Imaginez une seconde. Quelques années dans le futur ...

Juliette mariée, dans son appartement en plein après midi ... Un jour de congé. Installée dans son canapé par exemple. Quelqu'un monte à son étage. Un homme propre sur lui, lunette de soleil, costume noir trois pièces, chemise blanche, cravate noire et moccassins vernis. Du type classieux mais peu avenant. Impassible, froid. Bref, sans aucune émotion visible. Il sonne ... Intriguée et n'attendant pas vraiment de visite, Juliette ouvrirai, après avoir pris soin de regarder par le judas. L'homme se présente, comme étant un subalterne de l'Ambassade, ramenant des effets personnels d'Alexei, revenant de droit à Juliette. Se demandant ce qu'il se passerai, elle poserai une question. L'homme lui répondrai que l'agent double Ivanovitch est décédé dans un attentat, la veille ... D'une balle de sniper en pleine tête, alors qu'il se trouvait en meeting, sur la Place de l'Ambassade. Plutôt moche, hein ?

Enfin ... Rien de tout ça est encore arrivé. J'espère d'ailleurs pour eux, que ça n'arrivera pas. Tout ça pour vous dire qu'Alexei tient vraiment à Juliette. Voilà pourquoi il lui cache tout cela. Sauf que là ... C'était pas trop une bonne journée. Juliette était tombée comme par hasard sur des coupures de presse, comment dire ... Douteuses. Pour une surprise, c'était une surprise. Mauvaise surprise ? Peut-être pas non plus, mais en tout cas, quelque chose qu'il aurait bien fait d'avouer. Cette journée touchait à sa fin, et Alexei avait encore beaucoup à faire. Aujourd'hui, il n'avait pas vu Juliette. Et même avec une pause cigarette à l'extérieur de l'Ambassade et quelques gorgées discrètes de Bourbon, il était toujours aussi inquiet. Inquiet de savoir ce que pensait la jeune brune. Juliette qui était en route pour l'Ambassade. Elle avait fait aussi vite qu'elle avait pu.

Arrivant à l'Ambassade, elle s'était renseignée à l'accueil, toujours aussi perplexe. Est-ce qu'Alexei bossait vraiment ici ? Apparemment oui, d'après la secrétaire. Elle avait même indiqué le chemin à l'apprentie-Profiler, bel et bien arrivée devant la porte de son bureau. Elle fut bien surprise. « Alexei Ivanovitch ». C'était pourtant bien son nom qui était affiché sur la plaque de marbre blanc. Il avait un bureau ici aussi. Elle qui pensait que son homme, n'était qu'un Profiler, comme tant d'autres au BAU. Après avoir soufflé un bon coup, l'estomac certainement noué, elle frappa à la porte. Alexei avait bel et bien répondu, en disant que la porte n'était pas fermé à clé ...

« C'est ouvert ! »

Aurait-il dû le faire ? En effet, en levant les yeux, Alexei avait reconnu Juliette. Elle ? Ici ... ? Mais ... ? Voilà ce qu'il pouvait se dire intérieurement. La douce voix de la jeune femme, raisonnait quelque peu dans ce grand bureau. Timide, elle se demandait si elle gênait.

« Non, bien sûr, je ... Enfin ... Viens, rentres. » Lui avait-il dit, le sourire figé sous l'étonnement, avant de reprendre, en hésitant « Je ... Je ne pensais vraiment pas te voir ici. Euhm ... C'est assez surprenant à vrai dire. Je ... Je t'en prie, assieds-toi. Je vais t'expliquer. »

Autant vous dire qu'Alexei était dans de beaux draps. Jamais il n'aurait voulu la retrouver dans de telles circonstances.

« Hum ... En fait, je ... Comme tu pourrais le constater, je ne suis pas qu'un Profiler. Enfin, je le suis, mais ... La Russie m'a offert une opportunité. Je ne voulais pas t'en parler tout de suite. C'est ... À propos de mes parents. »

Il avait donc repris place derrière son bureau, en continuant ...

« Sans te mentir, j'aurais voulu te les présenter. Malheureusement, je ne peux pas. Ils sont morts. Décédés à cause du NKVD. Cette police que décidement, je vais haïr toute ma vie. Mon père est mort d'abus, dans un camp et ... Ma mère a été assassinée de sang-froid par ces animaux. »

Il tremblait. Ressasser le passé, était une chose qu'il détestait ... Sa respiration se saccadait. Il luttait pour ne pas pleurer devant elle :

« On m'a ... On m'a forcé à suivre une éducation que je ne souhaite à personne. On a voulu faire de moi un monstre, mais ... Je m'en suis sorti. Je ... J'ai reçu une offre du Président, après cette formation. Le KGB n'existe plus depuis des années. Et Poutine veut le remettre au goût du jour. Ce sont les mots qu'il a employé ... Il a fait de moi l'Ambassadeur du pays. J'ai ... J'ai pour mission de rétablir la paix entre les États-Unis et la Russie. Et je le ferai. Jusqu'au bout. Mais ... »

Il rapprocha sa main gauche, tentant d'attraper celle de Juliette ...

« Ce que je refuse par-dessus tout, c'est te perdre. J'aurais dû te le dire, je sais ... Pardonnes-moi, je t'en supplies. »

Alexei était sincère. Dans un moment comme celui-là, ce n'était pas l'Homme mais bien le coeur qui parlait. Il ne restait plus qu'à voir ce que la jeune brune en pensait.

Spoiler:
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Juliette Riley
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyDim 1 Jan 2012 - 23:03

Juliette avait bien fait de réfléchir quelques instants avant de frapper à la porte. Cela lui avait permis de poser ses idées et de rassembler son courage avant de faire face à Alexei. Ce qu'elle avait à lui dire ? Simple : qu'elle voulait des explications. Et dans tout ça, une seule question revenait à chaque fois : pourquoi ne lui avait-il pas parlé de son travail à l'ambassade de Russie ? Après tout, elle était sa petite amie, elle avait le droit de savoir ce qu'il faisait dans la vie quand il n'était pas profiler. En fait, elle avait beaucoup retourner le problème dans sa tête, elle n'arrivait toujours pas à se faire à cette idée. Elle avait donc frappé, était entrée et l'avait salué doucement, tendue. Comme elle s'y était attendue, l'homme de sa vie était surpris, très surpris même, et il parut ne savoir que faire l'espace d'un moment. Elle allait sortir de son sac le journal où figurait l'article parlant de l'ambassade et où on mentionnait son nom, car elle l'avait emmené pour preuve, mais elle se ravisa lorsqu'il prit la parole. Il avait compris ce qu'elle venait faire dans ce bâtiment dès qu'elle y était arrivée. Elle mourait d'envie d'aller le prendre dans ses bras, d'aller l'embrasser comme ils le faisaient d'habitude quand ils se retrouvaient, de lui dire qu'elle l'aimait. Pourtant, elle ne pouvait s'y résoudre. La situation était trop peu appropriée pour chuchoter des mots doux d'amour. A vrai dire, Ju' était beaucoup trop préoccupée par toute cette histoire et l'agent russe devait l'être tout autant. Elle déposa son sac à main sur le sol et s'assit en face du bureau. De nombreux documents y étaient déposés, quelques uns en anglais américain, quelques autres en russe, dont elle abandonna vite le déchiffrage. Silencieuse, la gorge nouée, elle le laissa entamer son discours. Il parla de la Russie et elle se demanda s'il ressentait de la nostalgie à chaque fois qu'il parlait de son pays natal. A son avis, oui. On ne peut pas parler en mal d'un pays où on a vécu une partie de sa vie, c'était insensé. Il s'assit derrière son bureau et continua sur sa lancée.

La jeune femme écoutait attentivement, toujours avec cette légère nervosité qui ne voulait partir. D'accord, il abordait un sujet très personnel et elle aimait quand il se confiait à elle, étant donné que ce n'était pas particulièrement un homme qui montrait ses émotions à tout le monde. « Sans te mentir » était une expression que l'on aimerait entendre plus souvent de la part de certaines personnes de notre entourage et pour l'étudiante, c'était un signe de confiance. Ces trois mots représentaient une relation honnête, sans mensonge et sans trahison, où il était dit ce qu'il fallait. Mais cette fois, c'était différent. Elle n'était pas flattée d'entendre que les parents d'Alexei étaient décédés, au contraire elle en était embarrassée. Elle joignit ses mains alors qu'il racontait ce qu'il avait vécu. Devant lui et face à son histoire, elle était impuissante, et même si elle voudrait en changer une partie, elle ne pouvait rien faire, alors qu'elle ressentait la véritable colère et l'innommable tristesse qu'il éprouvait à travers son récit. Elle leva la tête et remarqua qu'il commençait à trembler. Ça, ce n'était pas une bonne chose. Du moins, elle ne savait pas comment réagir en voyant un tel comportement. Sa respiration s'était accélérée, comme s'il allait partir en sanglots d'une seconde à l'autre ; mais malgré cela, il ne cessa pas de raconter des éléments de sa biographie. Elle allait lui demander si tout allait bien, réflexe idiot parce qu'elle voyait parfaitement que ça n'allait pas, mais il tendit vers elle une main tremblante. Juliette n'hésita pas, elle la saisit et fit une légère pression pour montrer qu'elle le soutenait. Jamais elle ne l'avait vu si abattu, lui qui cachait si souvent ses émotions derrière son visage impassible, et sans lâcher sa main, elle se leva et fit le tour du bureau tandis qu'il la priait de lui pardonner de ne pas lui avoir dit qu'il bossait à l'ambassade. Elle vint se poser sur ses genoux et mit doucement sa main libre sur la joue de l'homme de sa vie.


« D'abord, calme-toi, mon amour... Je suis là, calme-toi... »

Elle caressa sa joue, tout en lui souriant. Elle voyait les larmes qui lui montaient aux yeux et elle voulait plus que tout le réconforter. Il n'avait qu'elle, elle devait être là pour lui. S'il fallait qu'elle prête son épaule pour qu'il pleure, eh bien elle le garderait dans ses bras jusqu'à ce que son chagrin soit passé. Il ferait de même pour elle, elle le savait. Alors quand il aurait besoin d'elle, elle serait là, toujours. C'était une promesse qu'elle se faisait à elle-même en le voyant, devant elle. Même si le stéréotype voulait que ce soit l'homme qui réconforte la femme, ici c'était l'inverse. Franchement, cela ne gênait en aucun cas la jeune brune, qui prenait son rôle à cœur. Elle resta quelques instants comme ça, à passer sa main sur le visage de son petit ami afin qu'il reprenne une respiration correcte. Dès qu'elle jugea la situation rétablie, elle lui expliqua :

« Écoute... Je ne savais pas que tu travaillais ici. Je ne te voyais pas à la BAU... alors je me posais des questions. J'étais inquiète pour toi, tu comprends ? »

Elle fit une petit pause avant de reprendre :

« Tu aurais dû me le dire, c'est vrai, mais ça n'a plus d'importance maintenant... Enfin... Promets moi que tu ne me cacheras plus d'aussi gros secrets à l'avenir... s'il te plait... »
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Alexei Ivanovitch
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyLun 2 Jan 2012 - 14:06

En sanglotant devant elle, Alexei se sentait honteux. Lui qui habituellement arborait aucune expression, était impassible, silencieux ou la rigueur souriant ... Cette fois-ci, ces yeux étaient larmoyants, il tremblait. Alors qu'à l'habitude, il était en forme quand il se trouvait avec elle. Là, il sanglotait. Juliette avait exercé une petite pression sur la main qu'il lui avait tendu. Elle la serrait, doucement. Elle était là. Elle le soutenait. Jamais encore Alexei ne lui avait parlé de ces parents décédés. Elle s'était trouvé confuse, impuissante. Ça se voyait dans son regard. Parler de ses parents, c'était une chose qu'Alexei évitait le plus souvent possible. Mais là ... Dans ses explications, justifier le fait qu'il bosse à cet endroit, c'était ... Nécessaire. Malheureusement. Au bout de quelques secondes, voyant que l'homme était submergé par la tristesse, de mauvais souvenirs, la jeune femme ne pu s'empêcher de faire le tour du bureau et de le rejoindre.

Elle s'était posée sur ses genoux, caressant le visage du russe, d'une main douce et délicate. Juliette le rassurait. Du moins, elle faisait tout pour. L'agent Ivanovitch essayait de canaliser sa respiration, trop saccadée. S'il voulait pleurer, c'était le moment. Ils étaient seuls, donc l'espace d'un instant, Alexei pouvait autoriser son émotion à prendre le dessus. Des larmes avaient commencées à couler, alors qu'il avait déposé sa tête contre le sternum de Juliette, juste sous sa tête. Comme un bébé l'aurait fait avec sa mère. Jamais encore, il ne s'était mis dans une telle situation face à elle. Juliette le rassurait, en lui disant qu'elle ne savait rien de tout ça. Qu'elle ne savait pas qu'il travaillait aussi ici, à l'Ambassade. Elle lui avait avoué qu'elle s'inquiétait pour lui, quand elle ne le trouvait pas dans les locaux de la Behavioral Analysis Unit. En toute franchise, elle tenait à lui, tout comme Alexei tenait à elle.

Elle fit une lègère pause, avant de reprendre une nouvelle phrase. Elle aurait dû le savoir, il aurait dû le lui dire. Cela dit, c'était sans importante, maintenant qu'elle le savait. Mais à l'avenir, la jeune brune avait demandé à ce que le Profiler, ne lui cache plus ce genre de secret. Petit à petit, Alexei relevait la tête, s'essuyant les yeux. Il acquiesca simplement d'un mouvement de tête, toujours avec cette incapacité de prononcer le moindre mot. Sous le choc. Il était sous le choc. Il avait osé cacher cela à celle qu'il aimait. Dans un premier temps, il voulait faire ça pour la protéger, mais il s'était vite rendu compte que c'était inutile. À partir de maintenant, il s'était fait un sement : ne plus jamais cacher quoi que ce soit, à Juliette. Ils avaient dans l'optique, de vivre ensemble ; avec cet objectif certain, de construire une famille dans quelques années. Alors, il se devait de lui dire toute la vérité, maintenant.

« C'est promis, mon ange ... Je ... J'espère que tu ne m'en veux pas. Je te jure de te dire toute la vérité. Il y a encore quelque chose que tu ignores, mais je veux que tu me promettes de ne pas m'en vouloir. Ce n'est pas ce que tu crois, je vais t'expliquer. Tout ce que je peux t'assurer, c'est que je ne suis pas un méchant. Je ne suis pas un criminel. Je travaille juste pour la Justice Russe. C'est la seule solution que j'ai eu pour ne pas mourir. En fait, je ... »

Il marqua une pause, la gorge toute aussi nouée, avant de reprendre, quelque peu hésitant :

« Depuis que le KGB refait surface, Poutine à fait de moi un espion. Mais ... Je ne tue pas les gens. Je récolte des informations. Les Américains sont nos alliés. En vérité, je ... »

Allait-il lui donner son secret ? Non ! Impossible. Il ne pouvait pas. Il risquait sa vie ! Si ses supérieurs venaient à l'apprendre, il finirait vraiment avec une balle en pleine tête. Certainement.

« La Russie trouve le Gouvernement Américain louche. On enquête dessus. Je suis le mieux placé pour cette opération secrète. Mais on ne tue pas les gens, comme je te l'ai dit. On récolte juste des infos importantes ou confidentielles. D'où ces papiers sur le bureau. Quoi qu'il en soit ... Je t'aime et je t'aimerai toujours. »

Alexei déposa un tendre baiser sur les lèvres de Juliette, qu'elle était toute disposée à faire durer ou non.
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyMar 3 Jan 2012 - 1:01

Sans avoir hésité une seule seconde, Juliette avait saisi la main d'Alexei. Elle se rendit compte qu'elle avait eu besoin de la prendre, pour différentes motivations. Lui voulait simplement du réconfort et le pardon, alors qu'elle voulait secrètement être en son contact. Plus tard dans la journée, peut-être qu'ils se tiendraient les mains tous les deux, le sourire aux lèvres. Mais à présent, ils ne pouvaient pas se permettre ce luxe. Elle n'avait même pas attendu, elle était allée sur ses genoux sans chercher à comprendre. Il sanglotait toujours et elle détestait le voir aussi bouleversé. D'une part, ce n'était pas dans les habitudes de l'agent russe de pleurer, d'autre part ce n'était pas non plus dans les habitudes de Ju' de voir un homme pleurer devant elle. C'était peut-être même la première fois. Le seul homme qui aurait pu verser des larmes en sa présence était son père, mais jamais il ne s'était confié à elle de cette façon. En même temps, son épouse était là pour le soutenir. C'était un peu la même situation ici, sauf qu'ils n'étaient pas encore mariés. Enfin, ça ne saurait tarder bien sûr. Il suffisait que les études de la stagiaire se terminent et le tour était joué. L'un comme l'autre étaient impatients et cela se remarquait à chaque fois, sans exception, qu'ils parlaient de leur futur ensemble.

Quand il s'appuya sur elle et qu'il commença à pleurer, elle passa sa main dans les cheveux d'Alexei et caressa sa nuque en lui chuchotant des paroles qui se voulaient réconfortantes. Elle pensait que sa propre voix pourrait lui apporter un peu de bien, pourrait le bercer ou quelque chose comme ça, afin qu'il se calme légèrement. Il se laissait emporter par ses sentiments et profitait du moment où ils étaient seuls, à deux. Personne ne travaillant à l'ambassade ne le dérangerait, sauf en cas d'urgence, donc ils étaient tranquilles. C'était probablement de ça qu'ils avaient besoin tous les deux : de calme et de silence, d'instants et d'occasions où ils pourraient rester qu'à deux, ensemble cachés du monde. Au fond, ce n'était pas une mauvaise chose. On avait tous besoin de se lâcher un jour ou l'autre et pour lui, ce jour était arrivé, tout simplement. L'avoir dans ses bras, en ne pouvant que le soutenir comme elle était en train de le faire, était assez dur pour elle ; la jeune brune ne savait pas ce que ça faisait de perdre ses parents. Bien sûr, elle avait déjà assisté à l'enterrement de ses grands-parents quand elle était plus jeune, mais les membres les plus proches d'elle dans sa famille étaient toujours avec elle. S'imaginer vivre sans ses parents, en plus d'avoir conscience qu'elle avait devant elle quelqu'un qui l'avait vécu, lui fit monter les larmes aux yeux ; sans le vouloir, une d'elles coula. Elle se dépêcha de l'essuyer d'un geste vif de la main, en faisant attention à son maquillage, et de se reprendre. Ce n'était pas à elle de craquer !

Juliette lui expliqua que le fait qu'il lui ait caché qu'il travaillait à l'ambassade n'avait plus d'importance. Elle disait vrai. Elle souhaitait juste savoir où il était quand il n'était pas à la BAU, et elle pouvait passer pour une indiscrète, en tant que petite amie, elle était juste inquiète. Elle lui fit promettre de lui révélait ce qu'il voudrait lui cacher à l'avenir et il acquiesça tout de suite. Elle fut rassurée. Elle le connaissait et savait qu'il tenait ses promesses, même si parfois c'était plus compliqué que ça en avait l'air. Pourtant, quand il lui annonça qu'elle n'était pas encore au courant de toute l'affaire, elle haussa légèrement les sourcils. Bien sûr qu'elle voulait savoir, bien sûr qu'elle appréhendait encore une révélation comme la précédente. Cela pouvait sûrement se lire dans son regard, cependant elle n'en fit rien paraître. Cette fois, c'était à elle de faire une promesse. Elle accepta d'une voix douce :


« Je te le promets. C'est d'accord. Peu importe ce que tu me diras, je ne pourrais pas t'en vouloir. »

Elle n'avait montré aucun signe de doute, mais en elle, elle avait peur que sa nature de rancunière ne fasse surface. Elle n'avait pas voulu refuser cette promesse. D'une, cela ne se faisait pas. De deux, elle ne pouvait pas lui dire non après ce qu'il venait de se passer. Elle craignait ce que le profiler allait lui dire et, par réflexe, elle serra sa main, qui depuis tout à l'heure n'avait pas lâché la sienne. Comme il lui avait déclaré, il raconta toute la vérité. Qu'il était pas là de son plein gré et qu'il avait été engagé par la Russie pour enquêter sur le gouvernement américain. Il répéta qu'il ne tuait personne et qu'il rassemblait des informations importantes. Elle eut du mal à y croire, cela ressemblait plus à un épisode de fiction qu'à la réalité, pourtant tout était bien réel. Bien réel car, quand il l'embrassa pour la première fois, elle sentit un poids s'en aller de ses épaules. La tension qu'elle éprouvait auparavant diminua en intensité et elle se sentit plus sereine. Son contact lui faisait du bien. Il n'y avait qu'Alexei pour la mettre dans un état comme celui-là. Elle retira ses lèvres des siennes et prit enfin la parole.

« Après tout, tu fais ce que tu as à faire pour la Russie. Je ne m'y connais pas vraiment en politique, mais si c'est important et si tu n'as pas le choix... je comprends tout à fait. »

Elle lui fit un sourire encourageant et continua.

« Je t'aime aussi, mon cœur. Et je ne te quitterai pas pour ça, pas pour des histoires comme celle-là... J'espère ne jamais avoir à te quitter. »

Elle s'approcha de lui et posa ses lèvres sur celles de son homme. Elle voulait lui donner un baiser aussi tendre que le précédent qu'elle venait de recevoir, contenant toute la douceur du monde.
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyMar 3 Jan 2012 - 18:03

Autant vous dire qu'Alexei détestait ce genre de situation. S'il avait bien envie de se passer d'une chose, c'était de pleurer. Surtout lorsqu'il se trouvait en présence de Juliette. Malgré tout, il ne pouvait s'en empêcher. Lorsqu'il se rappelait de ces choses là, il était vraiment difficile pour lui de se contrôler. Son père et sa mère lui manquait horriblement. Malheureusement pour notre Profiler, il lui était impossible de retourner en arrière. Ses parents étaient bel et bien morts. Il ne pouvait rien y changer. Heureusement pour lui, il était encore quelqu'un de soutenu ... Par Juliette, bien évidemment. Celle en qui, il avait encore foi et en qui il portait son amour et sa fidélité. Jour après jour ...

« Pour être honnête, Ju' ... Tu es tout ce qui me reste. Tu me donnes la force d'avancer. Grâce à toi, je peux garder le sourire ... Que ce soit en me levant le matin ou en me couchant le soir. »

En réfléchissant, il avait aussi des collègues, mais en tout franchise, il les prenaient juste pour des contacts ou de simples intermédiaires. Enfin, ce serait vous mentir, si je vous disais qu'Aaron n'était qu'une connaissance. Pour Alexei, c'était vraiment un ami. Quelqu'un qu'il trouvait droit, honnête et sérieux dans son travail. Peu à peu, le russe retrouvait son calme. Sa respiration se stabilisait. Juliette était toujours près de lui. Lorsqu'il avait voulu lui donner toute la vérité sur ses activités, il souhaitait à ce qu'elle écoute, sans lui en vouloir. Elle l'avait promis. Alexei lui avait donc expliqué ce qu'il faisait à l'Ambassade. Alexei avait montré les papiers disposés sur le bureau, en lui disant qu'il avait été choisi, afin d'enquêter sur le Gouvernement Américain. Les dirigeants du KGB trouvaient leurs actions douteuses. Après quoi, il l'embrassa En réponse après avoir décollé ses lèvres de celle de l'homme, Juliette lui avait dit franchement qu'elle n'y connaissait pas grand chose et qu'elle préférait le laisser faire. Elle avait confiance en lui. Le Profiler lui avait donné assez de motifs, pour lui faire comprendre qu'il savait ce qu'il faisait. Après quoi, il avait décidé de l'embrasser furtivement.

« Oui, on peut dire cela. »

Après quoi, l'apprentie-profiler lui avait souri, avant de continuer. Elle l'aimait, et elle l'avait soulagé en lui disant qu'elle ne le quitterai pas pour des histoires de ce genre. D'ailleurs, tout comme lui, elle n'espérait ne jamais avoir à rompre. Alexei lui avait souri en retour. Par la suite, Ju' s'était approchée de lui, et posa ses lèvres sur les siennes. Un baiser franc et tendre, illustrant ce qu'elle venait de lui annoncer. Jamais, ils n'allaient se séparer. Ils étaient disposés à rester ensemble et vivre leur vie pleinement à deux, avec plusieurs projets à mettre en œuvre.

[HRP : Un peu plus court, mais j'espère me rattraper prochainement =/ ...]
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyLun 9 Jan 2012 - 23:33

Juliette avait toujours redouté les discussions sérieuses, pleines de révélations qui étonnent quelles qu'elles soient. Et elle avait été servie, avec cette conversation qui ressemblait à l'une des plus importantes que le couple avait eu depuis le début de leur relation. Elle avait appris qu'Alexei avait eu un passé et une enfance douloureux, qu'il avait été engagé au KGB sans en avoir le choix, qu'il jonglait maintenant entre son devoir envers la Russie et sa couverture de profiler. Difficile à réaliser en un seul coup, il se pouvait qu'elle n'ait pas très bien saisi les réels enjeux et se contentait de savoir qu'il s'agissait d'une affaire politique pour ne pas poser plus de questions, et ainsi éviter que le dialogue ne s'étire.

Toutefois, à présent, la jeune femme était fixée : il lui avait dit la vérité, elle en était sûre. Si ce n'était pas le cas, il l'entendrait plus tard, cependant pour le moment, ce qui comptait beaucoup pour elle, c'était les promesses qu'ils s'étaient faites mutuellement. L'un ne devait plus rien lui cacher d'aussi gros, l'autre ne devait pas lui en vouloir. C'était un compromis juste et totalement justifié. C'est pourquoi Ju' ferait tout son possible pour respecter son engagement, bien qu'elle se doutait que ça n'allait pas être le plus simple dans leur histoire de couple... Elle s'appuya contre lui, lui fit un baiser fugace dans le cou, certainement pour se rassurer, et posa l'arrière de sa tête sur l'épaule de son homme.


« Les ambassadeurs font des voyages... Est-ce que toi aussi tu devras partir en Russie ? »

Sa voix contenait une pointe d'inquiétude et une légère boule se formait dans sa gorge. Elle se faisait sûrement du soucis pour rien. S'il devait partir, ce serait la première prévenue, très certainement. Ils se contactaient souvent, notamment par téléphone ou par textos ; il arrivait rarement qu'il restent sans nouvelles de l'autre très longtemps. Inséparables, c'était ce qu'il étaient réellement. Alors pourquoi s'en irait-il ? S'il avait besoin d'elle autant qu'il le lui avait avoué, il ne la laisserait pas. Sauf si c'était une obligation formelle, comme ici son travail à l'ambassade. Il ne pouvait pas désobéir, si c'était Poutine lui-même qui l'avait embauché d'office ; elle comprenait très bien la situation dans laquelle il se trouvait. Elle était compliquée, certes, mais nécessaire. Dans la vie, nous n'avons pas toujours ce que l'on souhaite, nous ne faisons pas toujours ce que nous voulons et pourtant, nous y sommes bien contraints et nous devons accepter ces difficultés malgré tout.

Justement, Juliette avait peur de ces impératifs-là. Elle avait peur qu'il parte du jour au lendemain sans qu'elle ait été prévenue. Ou alors, elle craignait le jour où il lui annoncerait qu'il devrait s'absenter de Quantico pour une durée indéterminée. Combien de temps durait généralement le voyage d'un ambassadeur ? Elle se doutait que ce ne soit qu'un séjour de quelques journées seulement et ne pensait pas à un temps plus long. Quoique... C'était plutôt spécial comme voyage. Il récupérait des informations sur le gouvernement américain et s'il devait faire un compte-rendu en Russie, peut-être qu'il en avait pour plus d'une semaine. En tout cas, en ce qui la concernait, elle n'avait pas les moyens de se payer un aller-retour en Russie pour l'accompagner. Et puis, il y avait aussi ses études de criminologies, qu'elle ne pouvait laisser tomber quoi qu'il arrive, sans oublier son stage au BAU, qui comptait beaucoup pour elle. En effet, elle avait remarqué que peu de stagiaires comme elle étaient embauchés et elle se sentait privilégiée par rapport aux autres étudiants, qui eux, étaient restés à plein temps à l'Académie du FBI.
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyVen 13 Jan 2012 - 0:11

« Faute avouée, à moitié pardonnée » comme on dit. Quoique c'était mieux que ça. Même si Alexei avait été découvert à l'Ambassade par Juliette, elle avait même fini par le consoler après ces aveux. Il fallait dire que le passé d'Alexei était assez douloureux. Ne pas vraiment avoir connu ses parents, ça lui avait fait un choc. Bien sûr, ils les avaient vu, il avait parlé avec eux, mais ... Pas assez longtemps. Cinq ans dans une vie, c'est pas grand chose. Surtout lorsque l'on parle des cinq premières. Ju' s'en était trouvée toute désolée. Jamais le profiler ne lui en avait touché un mot auparavant.

En réalité, il avait peur de l'ennuyer avec tout ça. Les sombres histoires du passé, ça ne plaît pas forcément à tout le monde. Quoique finalement, Alexei se devait vraiment de lui en parler. Depuis les sentiments réciproques qu'ils s'étaient avoués tous les deux, la jeune brune faisait désormais partie de la vie du double agent russe. Et quelque en soit les risques à prendre, Alexei s'était juré de tout lui dire, de la protéger. Quitte à en laisser la vie, un jour. Enfin ... Notre homme osait espérer que cela n'arrive jamais. Heureusement, elle lui redonnait confiance, petit à petit. Elle s'était approchée de lui, s'était assise sur ses genoux. Pour le rassurer, le câliner. Présente. Alexei savait qu'elle allait toujours être présente pour lui. Et d'ailleurs, il allait en faire de même. Il voulait que leur couple reste solide, quoi qu'il arrive. Un souhait qu'il se répétait sans cesse.

Dans la tête de l'apprentie-profiler, une angoisse subsistait. Certes, elle s'était promise de tout garder pour elle. Garder le secret d'Alexei. Cacher sa double vie. Et lui en retour, avait juré de ne plus penser ou agir dans l'ombre. Seulement voilà, Juliette avait peur d'une chose. Et si son homme devait partir ? Si oui, pour combien de temps ? Trois mois ? Six ... Neuf ? Un an ? Elle n'en savait rien. Et à vrai dire, Alexei non plus. Tout dépendait des ordres de missions que l'on pouvait lui donner. Malheureusement, il ne pouvait pas décider à la place des autres. Les dirigeants du KGB ou encore le Gouvernement. Et à ce propos, le Gouvernement Russe lui seul, savait à quel point son Président était à cheval sur tout type d'ordre, qu'il soit militaire, politique ou économique. Après tout, c'était les ordres et il ne fallait pas discuter.

Alexei y pensait vaguement, lorsque Juliette s'était légèrement appuyée contre lui, pour lui déposer un baiser furtif dans le cou. Après quoi, elle lui posa une question. En tant qu'ambassadeur, il avait certainement des voyages. L'agent russe pensa à ceux qu'on pouvait très bien lui réserver, dans quelques temps. Une surprise. Juliette redoutait le fait qu'il devait sûrement partir. Alexei ferma les yeux, l'espace de quelques secondes. Il craignait cela, tout autant qu'elle :

« Et bien ... Le problème, c'est que je ne sais pas combien de temps je mettrai. J'espère ne pas en avoir pour longtemps. D'ailleurs ... Je ne sais même pas quand je serai appelé. Mais logiquement, oui ... Je partirai en Russie quelques temps. »

Honnêtement ? Il avait peur. Peur de se retrouver sans Juliette trop longtemps. Il n'en avait pas envie. Sauf que ... Les ordres, c'était les ordres.
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyLun 20 Fév 2012 - 22:40

Juliette savait ce que toute cette discussion allait imposer à l'avenir. Ils s'étaient fait des promesses chacun leur tour, ce qui signifiait les tenir aussi longtemps qu'ils le pouvaient. De son côté, elle donnait son entière confiance à Alexei et croyait en lui de tout son coeur. Jamais il n'oserait la laisser tomber, elle le savait, et c'était un sentiment réciproque. Révéler ses secrets n'était pas chose facile et elle avait à le soutenir d'avoir été si courageux. Elle venait de lui donner sa présence et ses paroles comme encouragement et apparemment, cela avait suffit pour mettre fin à la conversation à l'ambiance pesante et mélancolique. Ayant décidé de passer outre la suite des révélations, la jeune femme avait posé une question concernant le second métier de son homme.

La réponse qu'il lui avait donné l'attristait plus que ne la décevait. En fait, Ju' s'attendait à ce qu'il lui dise que oui, il allait devoir partir, mais l'entendre prononcer ces mots eut un effet plus important qu'elle ne l'avait pensé. Elle avait deviné qu'en tant qu'ambassadeur, des voyages seraient à prévoir, et elle ne s'était pas trompée. Pour une fois, elle aurait bien voulu ne rien savoir sur les métiers au sein d'une ambassade. Au moins, elle ne se serait pas posé de questions, n'aurait pas eu d'appréhensions et serait restée la fille naïve sans problèmes. Tout aurait été plus facile si finalement elle s'était occupée de ses affaires et n'était pas venue dans ce lieu pour retrouver Alexei.


« Je ne pourrais pas venir avec toi, si jamais tu vas en Russie. J'aurais aimé te suivre plus que tout, et tu le sais, mais c'est impossible... Pas pour le moment, en tout cas. Mes études et mon stage sont trop importants pour que je les laisse tomber. »

Oui, elle souhaitait réellement rester avec lui, tandis que son angoisse subsistait dans sa gorge. La jeune femme ne s'imaginait pas vivre ne serait-ce qu'une semaine sans lui, alors si son voyage durait plus longtemps, elle ne supporterait pas. Il y avait toujours le téléphone, grâce auquel elle pourrait entendre sa voix qu'elle ne pouvait pas se lasser d'écouter, mais ce n'était pas pareil. L'avoir à ses côtés, c'était toujours mieux. Son contact la rassurait tout le temps. Comme à présent, quand elle était appuyée sur lui. Elle se sentait protégée, en sécurité et elle comptait en profiter le plus possible ; c'était juste de temps en temps qu'ils pouvaient s'accorder un moment comme celui-ci. Elle se demandait comment elle pourrait faire sans lui, maintenant qu'elle en était totalement dépendante. Elle ne pouvait pas expliquer ce fait, et de n'importe quelle façon, cela lui convenait. Depuis qu'elle l'avait rencontré, son attirance envers Alexei avait grandi ; elle était maintenant à son apogée et n'avait pas l'air de diminuer en intensité. Cependant, partir avec lui était inenvisageable. C'était un luxe qu'elle ne pouvait pas s'offrir. Pourtant...

« Ou sinon... Je pourrai m'arranger. J'essaierai de trouver une excuse pour mon stage au BAU, un certificat médical par exemple, sauf que je... je partirai avec toi. Tu pars pour le travail, mais de cette manière, nous pourrions tout de même passer quelques jours ensemble... »

...d'un autre côté, elle savait qu'elle avait toujours la possibilité de s'en aller avec lui quelques jours. C'était déjà mieux que de ne pas partir du tout, non ? Comme elle l'avait dit, il suffisait tout bonnement qu'elle trouve un justificatif valable, qui ne fasse pas trop indiscret, qui ne nourrit aucun soupçon et qui puisse la laisser un peu de temps libre pour entreprendre ce voyage, qu'elle prépare aussi ses affaires, bien que cela ne présentait aucun problème car elle savait sélectionner le plus utile. Le reste laissait cependant plus de doutes. Bien sûr, mettre son stage entre parenthèses la gênait beaucoup, et c'était également pour ses études en criminologie qu'elle s'inquiétait. Elle qui était censée passer la majorité de son temps à l'Académie du FBI lorsqu'elle n'était pas au bureau, cette fois, elle sécherait. Elle redoutait les pages de cours à rattraper, les heures de travail en plus qu'elle devrait fournir à la bibliothèque, mais il fallait bien avouer que c'était pour une bonne cause. Cette idée lui fit redonner le sourire, toutefois ce dernier s'évanouit rapidement car elle réalisa qu'un autre soucis venait perturber ses plans. Financièrement, il n'était pas certain que l'étudiante puisse organiser ce voyage. Enfin. Tout bien réfléchi, avec quelques sacrifices et un peu d'aide de la part de sa famille, tout pouvait bien se passer... Ceci était une chose à revoir avant de partir, bien entendu. Son enthousiasme retomba assez vite suite à cette pensée.

« Tout compte fait, c'est peut-être trop précipité comme organisation... », dit-elle presque en chuchotant.
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyMer 22 Fév 2012 - 11:13

Et oui ... Malheureusement, le grade d'Ambassadeur pour son pays - bien que ça pouvait lui donner un côté classe - donnait aussi à Alexei une grande part de responsabilités. À commencer par le plus important : à savoir, rétablir et garder cet équilibre - quoiqu'un peu instable pour le moment - entre les États-Unis d'Amérique et la Russie. Cela mettait surtout en cause, l'aspect politique et militaire de la chose. Seulement après, ils en viendrait au social, d'après ce qu'avait dit Poutine. D'ailleurs, pour tenir parole et tendre la main aux États-Unis, ils étaient prêt à envoyer tout un tas d'agents fédéraux en devenir. Des hommes et des femmes, natif de la Russie, qui prendrait des études aux USA pour devenir Profilers et agents de terrain au FBI. Des recrues fortes intéressantes et utiles, parlant le russe pour les nouveaux venus, sans papiers ou criminels, installés aux États-Unis, puisque ce Nouveau Monde est depuis toujours, considéré comme un vaste territoire, une terre promise, un havre de paix - plus ou moins - ou encore un endroit qui donnait des opportunités : travail, logement, argent, nourriture, eau et l'électricité. Oui ... Dans bien des États Américains, on était loin de la précarité de certaines villes russes. Bien évidemment, toute la Russie n'était pas dans ce cas, mais toutes les grandes villes comme Moscou, St Petersbourg, Omsk, le Volgograd ou Oulianovsk par exemple, ne pouvait pas se permettre d'offrir tous les besoins aux nombreux habitants qui ne cesse de croître encore aujourd'hui. En effet, heureusement que Poutine ne s'occupait que du Gouvernement. Cette partie là, cet aspect du pays, concernant la population, c'était Dmitri Medvedev qui le contrôlait. C'était lui qui s'occupait de la Fédération. À ce propos, Alexei ne l'avait pas encore rencontré. Et il se pouvait qu'il ne le fasse, lors d'un prochain voyage, de ce prochain voyage, qui approchait. Et Juliette, doutait de pouvoir l'accompagner. Vraiment.

« Je comprends, ma puce. Tu ... Tu dois bien faire attention, à ce sujet. J'veux dire, c'est ta carrière que tu construis. C'est ton avenir que tu forges. Il ne faut pas que tu laisses tomber. »

Il voulait bien l'avouer, ça aurait été top si Juliette serait partie avec lui, le moment venu. C'était tout ce dont il pouvait rêver. Vous imaginez ? Devoir se rendre sur place, bosser pour le Président, présider un bal de charité, recevoir des grandes personnalités, s'occuper de la mise en place des réunions ... Et puis en rentrant, retrouver Juliette qui se serait probablement bien amusé en ville. Sans compter que quand Alexei se déplaçait, il ne bossait pas non plus vingt quatre heures sur vingt quatre. Il pouvait en profiter un peu - et donc par conséquent - en profiter avec Juliette. Ça, ça aurait pu être vraiment super. D'ailleurs, elle aussi avait l'air de bien y réfléchir. Elle pensait même à se libérer. En effet, elle pensait trouver une excuse pour la BAU, comme un certificat médical. Et à ce moment là, elle partirait avec lui. Alexei y travaillerait, mais comme je le disais, il ne travaillait pas non plus H24, ce qui faisait qu'il avait aussi un peu de temps pour Juliette. Ouais. C'était tip-tip ça comme idée.

Bon ... Admettons : pour la BAU, c'était réglé. Mais pour ses études alors ? Là, c'était quand même la base de sa formation. Le stage n'en était que la finition, après tout. Comment elle allait faire pour les cours ? Se porter malade une petite semaine ? Demander à un(e) camarade de lui prendre ses cours. Quatre-cinq jours de cours, c'était quand même assez long à rattraper. Mais bon ... Imaginons qu'elle aurait pu le faire. Qu'est-ce qui aurait empêcher Juliette de partir avec lui ? Hum ? ... Voilà, évidemment ! Le budget. Bien entendu, Alexei pouvait toujours prévenir ses supérieurs, le fait qu'il y aurait aussi Juliette avec lui. Seulement voilà : vu que les réunions entre les dirigeants, lui et les autres duraient assez longtemps, étaient classées confidentielles etc ... Comment allait-il faire pour poser le problème de sa petite amie ? C'était assez déconseillé en fin de compte, d'ammener de la famille ou des proches comme ça. Qui plus est, ça pouvait être dangereux. À vrai dire, Alexei ne le savait pas encore, mais il s'avérait que d'après des rumeurs, notre homme était une cible parfaite pour certains. Un Ambassadeur, ça ne passait pas inaperçu, et ça représentait tout un pays. De quoi faire devenir riche un tueur à gages, s'il venait à avoir sa peau. Vous savez ... À la manière des assassinats de Présidents ... Une balle dans la tête, tirée du haut d'un immeuble, donnant juste en face, au dernier étage ... Et oui. Certains pouvaient penser que ça faisait cliché comme image, mais des tueurs sous contrats gardaient toujours ce genre de méthodes ...

« Je ... Tu as raison ... J'peux bien avoir des solutions pour l'argent si ça te gênes. »

Il pris une pause dans sa phrase, gêné par les quelques mauvaises pensées qu'ils pouvait avoir, avant de continuer :

« Ne le prends pas mal, mais je préférerai que tu restes ici, en sécurité. Quand je me rends là-bas, c'est assez dangereux. Notre peuple est en ce moment, très tourmenté par les promesses non-tenues du Gouvernement, et ... » Se raclant quelque peu la gorge, il avait reprit : « Les dirigeants du pays sont souvent pris pour cible. J'espère ne pas en faire partie, mais ... Je ne te caches pas que ça me fait bien souvent trop peur. »

En effet. Les russes étaient réputés pour être froids et pour agir sans aucun remors, qu'elles qu'en soient les conséquences. Surtout en ce qui concernait les tueurs à gages. Ces types là, n'hésitait pas à supprimer des familles entières s'ils le fallait. Des hommes travaillant pour des petites agences indépendantes communistes rebelles ou à leur compte. Et pour tout vous dire, Alexei avait vraiment peur qu'il n'arrive quelque chose à Juliette ...

« J'veux plus rien te cacher maintenant, et tu le sais. Même si je pourrais être ammené à devenir une cible valant un certain prix pour ces animaux, j'ai toujours une bonne garde rapprochée. Le Président fait attention à moi. J'ai vraiment l'air d'être important. Enfin, je sais que je le suis. Mais je t'avoue que parfois, être entouré de tous les côtés, ça fait bizarre. »

Vraiment bizarre. Bref, songeant à tout cela, il en avait conclu qu'elle serait mieux en sécurité ici. Que leur voyage, s'il y allait en avoir un, se ferait dans un autre contexte, bien loin des affaires. Qui plus est, avec de faux papiers peut-être pour se tirer d'affaire et se fondre dans la masse de la population, le temps d'une petite semaine en amoureux, si de prochaines vacances le permettait.

[HRP : Thank you so much, pour l'inspiration ! HY J'suis bien content de moi pour le coup. J'en explique encore d'avantage sur mon personnage. Il sort petit à petit de l'ombre pour toi ! Razz ]
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyLun 5 Mar 2012 - 1:57

En premier lieu, Juliette avait pensé qu'elle ne pourrait pas accompagner Alexei en Russie. Elle avait trouvé que sa situation actuelle l'en empêchait, alors que tout compte fait, elle avait plus réfléchi à privilégier son stage et ses études à la place. Certes, toute sa vie, elle en avait rêvé, et maintenant qu'elle avait réussi à entreprendre sa vie comme elle l'avait voulu, elle partirait ? C'était irrationnel et elle avait conscience qu'elle n'aurait pas cette occasion toute sa vie. Pourtant, elle savait qu'elle était capable de rattraper les cours et la partie de son apprentissage qu'elle aurait manqués. Au final, qu'est-ce qu'elle récolterait ? Juste des heures à la bibliothèque de l'Académie, au FBI, ainsi que quelques piles de dossiers venant du BAU. Ce n'était pas si terrible, tout compte fait, et à son retour, elle passerait une bonne semaine à travailler la plupart de son temps pour se remettre dans la course. Autant s'en aller avec son amoureux. D'ailleurs, Alexei lui fit remarquer qu'elle ne devait pas lâcher son parcours professionnel et qu'elle devait bien y réfléchir avant de faire des projets sur un coup de tête. Elle n'avait pas l'intention de laisser tomber, loin de là, mais bien de s'écarter un peu du boulot afin de profiter au maximum de ce voyage qu'ils avaient la possibilité de passer ensemble.

Ce n'était pas encore sûr que Juliette puisse partir et il y avait encore beaucoup à programmer. Seulement, il restait juste le problème de l'argent à régler, ce qui l'inquiétait bien plus que la justification de son absence. Pour y remédier, plusieurs choix s'offraient à elle. Elle pouvait par exemple demander une petite aide à ses parents, cette solution pourrait fonctionner si elle leur expliquait clairement la situation et si ses arguments étaient convaincants. Elle pouvait également trouver un job de nuit, avec des horaires assez respectables pour qu'elle puisse suivre aussi son stage et ses cours dans la journée ; ou alors au lieu de postuler pour un autre travail, demander à être plus rémunérée ; elle pensait surtout à sa position de baby-sitter qui lui demandait parfois beaucoup de son temps libre. Elle sourit lorsqu'il lui dit qu'il pouvait certainement s'arranger pour le budget. C'était une bonne nouvelle, bien sûr, et cela l'arrangerait beaucoup, excepté si c'était l'argent du profiler. Elle ne voulait pas qu'il paie à sa place, elle pouvait se débrouiller toute seule cette fois.


« Je trouverai quelque chose pour l'argent, ne t'en fais pas. »

Ce à quoi l'étudiante ne s'attendait pas, c'était à la suite des paroles de son homme. Sur le coup, elle se redressa, quittant la chaleur de ses bras, et le regarda dans les yeux, sourcils légèrement froncés. Elle voyait ce voyage comme une opportunité pour eux-deux et elle en avait ignoré les contraintes pouvant faire surface, en Russie. Elle avait pensé que si elle l'accompagnait, cela lui ferait plus plaisir qu'autre chose, qu'il se sentirait soutenu dans son autre profession. Elle n'avait pas songé à ce qu'il lui dise qu'elle ne pouvait pas venir avec lui. Le visage marqué d'un étonnement qu'elle ne cherchait pas à cacher, elle l'écoutait d'une oreille attentive. Il lui expliqua que le pays n'était pas sûr lorsqu'il y allait, qu'il pourrait être une cible potentielle. Être ambassadeur signifiait-il faire parti des dirigeants ? Les membres d'une ambassade avaient tout de même un rôle politique, donc c'était fort probable. Cela ne fit que nourrir son inquiétude. Et malgré qu'il ajouta qu'il possédait une garde rapprochée, le fait de se mettre en danger en partant dans son pays ne la quittait pas. Ju' espérait qu'il eût tort, pourtant, ses dires étaient remplis de sens, mais aussi de vérité. Elle ne pouvait pas nier ce qu'il disait, parce qu'au fond, elle savait qu'il avait raison.

« Que tu aies une garde rapprochée ne me rassure pas pour autant. Tu restes l'ambassadeur de la Russie, Alexei, il y a quand même des risques. »

Pas n'importe quels risques, cependant. Elle commençait à en prendre conscience et, finalement, redoutait de plus en plus ce voyage. Ce n'était peut-être pas une si bonne idée après tout, aussi bien pour elle que pour lui. Ah, mais oui, c'est vrai. Les ordres étaient les ordres, impossible d'y désobéir, n'est-ce pas...

« Je partirai avec toi. Je ne pourrai peut-être pas te protéger mais... Au moins, si... si jamais il... il t'arrive quelque chose, je serai à tes côtés et... tout ira bien, mon cœur, tu verras. »

Sa dernière phrase était destinée à les rassurer, tandis qu'elle se répétait que sa décision était prise : elle allait partir avec lui pendant ce séjour, point final. La jeune femme posa sa main sur le visage de son homme, lui caressant la joue de son pouce, puis s'approcha de lui pour l'embrasser.


[ Je t'ai laissé libre pour le baiser, à toi de voir Wink ]
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Alexei Ivanovitch
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyVen 9 Mar 2012 - 11:06

Juliette - tout comme Alexei - ne voulait pas se le cacher. Le russe devait partir de Quantico pour rejoindre sa Russie natale, très bientôt. Ce qui les embêtaient, autant l'un que l'autre. Depuis qu'ils s'étaient dévoilés leurs sentiments, cet homme et cette femme, ne pouvait pas vivre l'un sans l'autre. Même si depuis, ils avaient changés d'équipe et que leur relation restait encore secrète, ils savaient pertinemment qu'ils y arriveraient jusqu'au bout. Ils voulaient se marier. Et que ce soit Ju' ou Alexei, ils pensaient certainement au(x) futur(s) enfant(s). Cela dit, ils avaient le temps. Pour le moment, l'heure était à la discussion, concernant ce voyage. Juliette ne voulait pas le laisser partir seul. Même si cela était très important ; et quelque peu dangereux. En effet - comme je l'avais dit au dessus - Alexei, en tant qu'ambassadeur, était la cible de toutes les convoitises. Son rôle était de rétablir la paix et supprimer les tensions qui régnaient entre les États-Unis d'Amérique et la Russie, depuis la fin de cette guerre froide. Pour lui, il en était fini de tout ça. Il fallait se rendre à l'évidence : Staline n'existait plus, le totalitarisme était anéhanti, l'URSS était tombée. Depuis, la Russie était devenue une république. Forte, unie. Il fallait qu'elle garde son image de marque.

Malgré tout, lors des meetings auxquels se rendait souvent Alexei, des fanatiques de Staline, croyaient encore au pouvoir totalitaire qui avait pourtant bien freiné voire détruit le pays. Ces gens étaient des animaux, croyant que le travail dans les camps de concentration et que le rationnement via des tickets, étaient encore la solution. Solution futile et ignoble, que Alexei voulait éradiquer pour de bon. En effet, même si cela n'avait pas revu le jour depuis des années, certains groupes d'activistes voulaient retrouver cette impression de chaos et d'anarchie. Le Gouvernement dirigé par Poutine et Medvedev, ne leur plaisait guère. Voilà pourquoi, l'agent Ivanovitch se devait d'intervenir. Voilà pourquoi, Alexei avait caché tout cela à Juliette. Il ne voulait surtout pas qu'elle s'inquiète. Mais la chose qu'il n'avait pas prévu, c'était qu'elle découvre par elle-même, son secret. Les journalistes l'avaient pris en photo. Ah lala ... Ce n'était pas de leur faute non plus, ils faisaient leur boulot. Cela dit, il avait été découvert. Et des hommes comme lui, il y en avait pas d'autre. Il était le seul, l'unique ambassadeur de son pays. D'où le fait impossible de se tromper pour Juliette : son petit ami, était bien classé dans la politique de son pays.

Et ce voyage qui allait éloigner Alexei d'énormément de kilomètre la jeune brune, ça la rendait triste. Du moins, elle y pensait fortement, et elle avait du mal à se faire à l'idée, de le quitter. Pour faire simple, elle refusait. D'accord ; il y avait le problème du trajet, mais ça, entre son boulot à la BAU et ses études, la jeune stagiaire, allait trouver un moyen. Se porter malade par exemple. Ce n'était pas illégal. C'était juste ... Pas très prudent ? Ou alors déconseillé. Mais pas interdit. Elle allait chercher. Pour sûr. Elle ne voulait pas laisser Alexei partir tout seul. Même si ce dernier, l'avait prévenu sur le côté dangereux de la chose. En fait, même si l'homme avait une garde rapprochée, Ju' s'inquiétait beaucoup pour celui qu'elle considérait déjà comme son fiancé. Quoiqu'il arrive, la jeune brune voulait se trouver à ses côtés.

« Je pense bien que tu essayeras de trouver tout et n'importe quoi pour l'argent. Je ... Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis prêt à aider. Après tout, si tu y tiens vraiment, je ne suis pas contre. » Lui avait-il avoué, le sourire aux lèvres. Il continua : « Je serais ravi, moi aussi, de t'avoir à mes côtés. Tu es celle qui me donne la force d'avancer et de croire encore en c'que je fais, depuis la perte de mes parents. En quelque sorte, tu es celle en qui je crois le plus. En qui j'offre tout mon amour. »

Sur ces mots, après lui avoir souri, Alexei l'avait embrassé d'un tendre et langoureux baiser, entremêlant leurs langues dans un ballet sensuel et amoureux.

[HRP : Merci encore pour cette source d'inspiration que j'apprécie tout particulièrement. Grâce à des partenaires comme toi, j'me sens pousser des ailes ! Razz ]


Dernière édition par Alexei Ivanovitch le Mer 27 Juin 2012 - 16:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyDim 17 Juin 2012 - 23:52

Il fallait bien avouer que ce voyage n'était pas très bien vu par Juliette, même si c'était pour le travail d'Alexei. Son premier travail d'ailleurs, qu'elle venait de découvrir également cet après-midi-là. Au début, elle avait douté et était restée perplexe en voyant cet article de journal, jusqu'à ce qu'elle lui rende visite directement dans son bureau, à l'ambassade. S'en était suivi un scénario que la jeune femme n'aurait jamais été capable d'imaginer. Les espions ou les doubles agents, tout cela ressemblait trop à une intrigue de film plutôt qu'à la vraie occupation de son petit ami actuel. Il lui avait même parlé de ses parents et de son passé, une confession qu'il n'aurait certainement jamais faite, sans oublier que ce n'était pas le genre d'homme à parler de son histoire au premier venu. Ni à Juliette d'ailleurs. C'était la situation qui l'avait encouragé à parler. Peut-être que si elle n'était pas venue, elle n'aurait pas eu cette occasion. Maintenant, tout avait été dit et des promesses aient été faites pour les deux amoureux. Donnant, donnant. L'une devait être reconnaissante envers l'autre, et c'était ce qu'elle avait fait tout de suite sans hésiter. Cela faisait aussi parti des secrets d'un couple qui fonctionne.

Et par la même occasion, la jolie brune était toute déterminée à laisser son couple perdurer. C'était bien ce voyage qui lui posait problème. Alexei devrait sûrement partir pour la Russie, son premier pays ainsi que son pays d'origine. Elle ne pouvait pas lui refuser cela, car sa fonction d'ambassadeur était également concernée. Alors Ju' avait réussi à trouver un compromis. Malgré toutes les précisions que son conjoint lui avait apporté, par rapport à sa sécurité sur place notamment, elle continuait à avoir peur qu'il ne lui arrive quelque chose. Les dires de son homme lui avait fait penser au pire et elle avait commencé à paniquer. Si elle était la seule personne à qui il se raccrochait, comme il le lui avait avoué, elle s'en irait avec lui. Elle aurait même été apte à ne pas lui demander son accord. Vu comment elle le lui avait annoncé cependant, elle ne l'avait pas vraiment interroger, mais lui avait simplement fait part de sa décision : elle l'accompagnera lors de ce voyage, mettant entre parenthèses ses études et son stage au Behavioral Analysis Unit durant un temps limité, s'apprêtant déjà à chercher une solution financière.

De toutes les façons, elle avait beau y réfléchir, elle ne voyait que cette solution en meilleure place. S'ils restaient séparés trop longtemps, elle craignait que leurs sentiments s'amenuisent. De combien de kilomètres étaient éloignés la Virginie et la Russie ? Des milliers, des millions sans l'ombre d'un doute. Elle était aussi jalouse, sans se l'avouer. Après tout, il venait de la Russie et avait avec certitude déjà rencontré et connu d'autres femmes qui auraient pu lui plaire. Elle ne souhaitait pas qu'il se rapproche de ces inconnues – selon son point de vue – à nouveau.

Le voir sourire tandis qu'il lui accordait sa requête fut un de ses plus grands soulagements jusqu'alors. Elle aimait le voir souriant, ajoutez cela à une bonne nouvelle et il n'y a rien de mieux pour elle. Juliette profita de leur baiser, le faisant durer le plus possible, exagérant même en l'embrassant encore une fois que le précédent fut terminé. Un sourire éclaira aussi son visage, à croire que c'était contagieux. Elle ne trouvait rien à répondre à ses paroles, laissant le bonheur la submerger. Son silence ne devait pas être mal pris, au contraire. Si elle devait émettre sa vision des choses, elle ne ferait que répéter ses paroles et cela n'avait aucun intérêt. Il le savait. Il savait qu'il comptait plus que tout pour elle et qu'elle voulait rester toute sa vie avec lui, d'où le mariage qu'ils avaient déjà programmé après les études de la jeune brune.

Quand Ju' entendit deux coups frappés à la porte du bureau de l'ambassadeur, elle se leva des genoux d'Alexei et se plaça debout juste aux côtés du siège, le rouge aux joues. Une femme approchant la quarantaine entra dans la pièce, papiers en main. Elle s'approcha de la table, encore remplie de feuilles dactylographiées, posa un nouveau dossier dessus tout en annonçant
« Excusez-moi du dérangement monsieur, des lettres importantes viennent d'arriver pour vous. » Sans plus attendre de politesse, ignorant par la même occasion Juliette, elle repartit d'où elle venait, refermant la porte derrière elle. Sûrement sa secrétaire, pensa l'étudiante. Ces quelques secondes, qui avaient un peu cassé leur moment à deux, la firent réagir. En effet, depuis le moment où elle était venue là, elle l'embêtait dans son travail et l'empêchait d'avancer.

« Je... Je suis désolée, mon cœur. Je n'aurai pas dû venir te déranger en plein travail. » Elle laissa quelques secondes de calme avant de continuer : « Je vais passer à la bibliothèque de l'Académie. Si tu veux, on en reparle ce soir. »

Elle l'embrassa tendrement, puis se dirigea vers la sortie après lui avoir dit :

« A tout à l'heure, je t'aime. »
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MessageSujet: Re: We need to talk [PV Alexei] [Terminé] We need to talk [PV Alexei] [Terminé] EmptyMer 27 Juin 2012 - 16:17

Pendant cette entrevue surprise avec Juliette donc, Alexei avait pu lui déballer son véritable secret, ainsi que la perte douloureuse de ses parents. Certes, notre homme était profiler. Il avait été formé pour ça. Seulement voilà, ce métier était plutôt considéré comme une fonction pour lui. En effet, notre homme était un espion à la solde du KGB, et sa mission consistait à remettre la Mère Patrie, au premier plan. Bien que la Guerre Froide ai été terminée depuis des années, Dmitri Medvedev - l'actuel Président de la Fédération de Russie, avait établi un accord avec Vladimir Poutine, lui Président du Gouvernement. Qu'allait-il se préparer ? Et bien, en mai 2012 allait avoir lieues les nouvelles élections. Et suivant la logique, les places allaient s'inverser. Ainsi donc, Poutine allait prendre la direction du pays, secondé par Medvedev qui allait prendre le contrôle du Gouvernement.

Comment cela s'était-il passé ? Et pourquoi donc Alexei était passé Ambassadeur du pays ? Je vais vous l'expliquer ... En mai 2012 - à savoir, tout récemment - un congrès extraordinaire avait été tenu. Et à ce moment-là, les choses ont basculées et Poutine avait été élu à l'hunanimité face à Medvedev. Toutefois, Medvedev lui, avait repris sa place au sein du Gouvernement, en prenant la succession de Poutine, pendant que lui avait pris la place de Medvedev. Un échange de siège en quelque sorte, comme je vous l'avais dit plus haut. C'était une manière statégique de passer à la suite, selon Poutine, qui était très proche de Yuri Markov, le superviseur des actions du KGB. En fait, la formation d'Alexei avait fait grand bruit. Et il avait été demandé à Yuri de l'envoyer jusqu'au Gouvernement. De là, Poutine l'avait nommé Ambassadeur, quelques semaines avant de prendre la tête du pays à la place de Medvedev. Dmitri Medvedev qui d'ailleurs, n'avait pas jamais encore vu de près, Alexei.

C'est quand Alexei était devenu Ambassadeur que sa vie avait pris un nouveau tournant et qu'il était arrivé ici, à Quantico en Virginie. Avec sa formation d'espion, ses papiers règlementaires et le reste, notre homme a facilement intégré la BAU. Tout cela, il le devait à Poutine - qui en avait eu l'idée - mais aussi et surtout, à Yuri qui lui en avait donné la possibilité et qui était devenu son protecteur au fil du temps. Et voilà ou l'agent Ivanovitch en était aujourd'hui. Il menait sa double vie sur Quantico, et avait rencontré une sublime jeune femme, l'agent Riley, pour se fondre dans la masse et devenir un honnête citoyen, un « Monsieur Tout le Monde » finalement. Et il aimait ça. Dans un sens, la jeunesse troublante qu'il avait vécue, s'était éloignée peu à peu.

Et avec tout cela, Alexei craignait de devoir partir prochainement. En effet, son travail d'Ambassadeur lui impliquait des tâches ardues mais obligatoire. Une à deux fois par an, notre homme devait s'occuper du relationnel entre le Président Russe et le Président Américain. Son but ? Laisser la paix estomper les tensions entre ces deux nations, aujourd'hui amies, mais pourtant toujours aussi tendues, l'une et l'autre. Dans sa vie, il avait tué, certes. Mais tout cela était du passé, maintenant. Il avait eu des ordres, et il ne faisait que les exécuter comme un robot. Sans réfléchir. Aujourd'hui encore, cela pouvait exister. Et des agents de terrain spécialisés, que l'on appelait profilers dans le jargon, étaient justement formés pour les mettre hors d'état de nuire. Comment procédaient-ils ? Ils analysaient tout simplement le comportement des tueurs en série, à l'aide d'éléments retrouvés sur les scènes de crime. À partir de là, ils en établissaient un profil. Et c'était entre autre, ce que trouvait intéressant la Police d'État Russe. Sur ce plan de la Justice, les Américains avaient un temps d'avance sur les Russes. Et là encore, jouait le rôle déterminant d'Alexei sur le sujet. Il se devait d'espionner Aaron Hotchner, l'un des plus grands de ces profilers, à travers tous les États-Unis d'Amérique.

Mais tout cela, Alexei le gardait pour lui. S'il venait à tout avouer, sa couverture allait se consumer et alors, il devrait quitter le pays, en étant démasqué. Au fort risque même, de ne plus jamais reposer le pied sur le sol américain. En effet, cela était tout simplement considéré comme un crime. Donc, mieux valait ne pas être découvert. Alexei parla donc à Juliette du fameux voyage nécessaire, après s'être remémoré les souvenirs noircis de ses parents sauvagement tués, alors qu'il n'était qu'un enfant. Il avait rapidement changé de sujet pour rompre ses émotions, ayant trop honte de succomber devant celle qu'il aimait. Ce n'était pas dans ses habitudes, de montrer telle ou telle émotion, et il se devait de changer l'atmosphère tendu du bureau, après cette preuve d'amour de la jeune femme, pour le canaliser. D'ailleurs déterminée, elle s'était décidée de l'accompagner qu'elles qu'en soient les conséquences. Elle le lui avait promis, elle se débrouillerait. Ce qui - bien qu'il était aussi supris - ravissait tout de même Alexei.

Tous les deux, étaient aussi bien décidés à se marier, après que la jeune femme ai fini ses études. C'était notamment ce qui les rapprochaient tous les deux. Alors que la jeune femme avait répondu fièrement à Alexei, en se laissant embrasser, quelqu'un avait frapper à la porte. Dans un réflèxe, Ju' avait bondit et s'était câlée derrière le siège d'Alexei, bien gênée ... Il s'agissait en fait de la secrétaire d'Alexei qui était venue lui remettre des papiers de la plus haute importance, qu'il attendait d'ailleurs depuis quelques jours. Des papiers concernant justement les opérations délicates sur lesquelles il travaillait, dernièrement.

« Je vois, Wendy. Très bien ... Posez ça, ici. Je vais m'en occuper. Je vous remercie. »

La jeune femme lui avait adressé un signe de tête, avant de repartir comme elle était venue. Reprenant ensuite leur conversation, Juliette s'était excusée. Elle s'en voulait d'être venue pour le déranger, en plein boulot. D'ailleurs, elle avait préféré rejoindre la bibliothèque de l'Académie, et continuer leur conversation plus tard, dans la soirée. Avant de partir, elle avait embrassé tendrement :

« Oui ... À ce soir, mon coeur. Je t'aime aussi. »

[HRP : Comme tu le voulais, on termine le RP ici pour en continuer un prochain Wink ]
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