Le temps passe et on fait des rencontres, on en perd certains, d’autres on continu à les fréquenter, mais au final, nos destins se croisent et se décroisent et nous retrouvons ceux que nous avons perdu de vue.

Eden était en train de lire un dossier, enfin plutôt en train de regarder les photos d’une scène de crime. Plusieurs familles étaient mortes en l’espace de quelques jours, à Orlando, en Floride, dans sa ville natale. A chaque fois le ou les meurtriers – non déterminé pour l’instant – changeait de technique pour tuer. Alors me direz-vous ? Quel était le lien pour que le BAU soit mis sur l’affaire ? Pour que ça soit un ou des tueurs en séries ? Il où ils scalpaient leurs victimes. Enfin plutôt les victimes n’avaient plus le haut de la boîte crânienne. Bien dégelasse hein ? Première famille ayant eu le malheur de croiser le chemin du ou des tueurs avaient été trouvé cribler de balles dans tout le corps. La seconde famille avait été retrouvée avec les gorges tranchés. La troisième famille avait été retrouvée avec le ventre ouvert les tripes sorties du ventre. Et là, ils avaient trouvé une quatrième famille, tous découpés, non pas en petits morceaux mais les membres découpés et les corps avaient été laissé à terre comme si la personne était tout simplement allongé sur le dos mais les morceaux découpés légèrement espacés, et bien sûr dans les quatre cas ils avaient retrouvés les morts avec le haut de leurs boîtes crâniennes en moins.

Mais alors, pourquoi la Dashwood n’était pas avec son équipe, à Orlando, c’est qu’on allait lui enlever son plâtre le lendemain. Elle s’était cassée le bras en tombant des escaliers, marche ratée çà peut faire bien plus de mal que vous l’imaginez ! Mais quand elle aurait trouvé son bras en entier elle irait les rejoindre, en attendant elle essayait de comprendre ce qui avait bien pu faire en sorte que ces familles furent massacrés, s’il y avait un ou deux tueurs et tout ce qui va avec un profilage. Elle était face à l’ascenseur, elle n’allait quand même pas prendre les escaliers au risque de se casser autre chose. La brune attendait que les portes s’ouvrent. Au bout de quelques instants, la Profiler les entendit s’ouvrir, elle releva le regard pour voir si quelqu’un allait en sortir.

Et là, ce fut un choc. Elle ? Ici ? Noooon, comment n’avait-elle pas pu la voir avant ? Juste en face d’elle se tenait quelqu’un qu’elle connaissait depuis toute petite, depuis le temps où elle allait, accompagnait de sa mère dans les ambassades pour voir son père en mission, Emily Prentiss. Elle l’avait connu alors qu’elle avait réussi à s’enfuir de la discussion qu’avait sa propre mère avec l’ambassadrice, la mère d’Emily. Elle était tombée sur Emily et avait tout de suite fait le lien avec l’ambassadrice, ainsi elle en avait déduit qu’elle était sa fille et bien sur elle lui avait sorti un « Tu ne serais pas la fille de la madame qui discute avec ma maman, l’ambassadrice ? » Non, pas de bonjour, elle avait été directe, voulant savoir toute de suite la réponse, après, potentiellement il y aurait un « Bonjour » :

-Emily ? Tu es bien Emily Prentiss ?

Toujours pas de bonjour, elle voulait vérifier même si elle savait déjà qu’elle avait raison, que la personne qui se tenait devant elle était bien la gamine qu’elle avait connu plus jeune. Mais, est ce qu’elle, elle la reconnaîtrait ? Elles avaient toutes les deux grandies et étaient devenues des adultes.

Eden était étonnée de voir la personne qu’elle considérait comme une sorte de grande sœur au sein du BAU, et vu qu’elle n’avait pas le badge « Visitor » - « Visiteur » - cela voulait dire qu’elle travaillait ici. Donc elles travaillaient toutes les deux dans la même agence fédérale. Que le hasard fait bien les choses non ? Elle l’avait perdu de vue quand elle n’était plus allée dans les ambassades pour voir son père. Elle lui avait tellement manqué. Elle eut la confirmation que la personne qui était en face d’elle était bel et bien Emily Printiss, LA Emily Printiss qu’elle avait connu dans son enfance. Un magnifique sourire s’étala sur ses lèvres quand celle-ci s’exclama « Eden Dashwood », elle l’avait reconnu ! Changée elle ? Oui ! Et Emily aussi avait changé ! Grandie ! :

-Toi aussi tu as beaucoup changé Emily ! Ca va toi ? Et niveau coeur ? Alors tu travailles aussi ici ?!

Ah ! Qu’est-ce qu’elle était heureuse de la voir ici ! De l’avoir retrouvé. Elle espérait que la profiler allait bien et que tout se passait bien dans sa vie. Une vie en rose ? Quand on est profiler c’est très difficile d’avoir une vie toute rose, entre voyage/enquête, amour, famille et soi-même c’était quand même difficile à gérer !

Elle rit doucement quand la femme fit allusion à son plâtre. Les quatre cents coups ? Non, elle avait arrêté çà depuis longtemps. Elle était dans le droit chemin et s’occupait à arrêter – ou tuer – les psychopathes, les malades mentaux qui déambulaient dans le pays. Elle trouvait son métier très intéressant et s’y plaisait énormément. Et puis son équipe était géniale ! Alors elle était heureuse d’exercer son métier même s’il pouvait être très dur. La jeune surdouée fit entendre sa voix à son tour dans l’atmosphère et les mots franchirent la barrière que formaient ses lèvres :

-C’est plutôt mon escalier qui m’a joué un mauvais coup. On me retire le plâtre demain. Je peux te jurer que je n’en peux plus de ce plâtre.

Demain elle allait enfin avoir son bras libéré de son plâtre, demain elle pourrait aider son équipe dans leur enquête.

No soucy ^^ tant que tu n'oublies pas de répondre y a pas de problème ^^


Ça lui avait fait un sacré changement quand ses parents s’étaient séparés et qu’elle n’avait plus pu aller voir son père à l’ambassade où elle pouvait le voir. Ce qui l’avait ainsi aussi coupé de tout contact avec Emily. Elle n’avait même pas pu la prévenir qu’elles ne se verraient plus. Quand ses parents avaient divorcés, Eden avait beaucoup pleuré. Elle aurait largement préféré resté avec son père, mais le sort en avait choisi qu’elle serait avec sa mère. Mais au bout de plusieurs longues années, Eden avait grandi et avait décidé de s’en aller de la maison de sa mère. La brunette n’était certes pas majeure à ce moment-là mais elle avait réussi à atteindre Washington où son père l’avait recueilli avec joie :

-Eh bien … côté cœur contrairement à toi, c’est un véritable conte de fée. Je suis sûr que tu te trouveras quelqu’un qui fera ton bonheur ! Je suis là depuis un an maintenant. Tu es dans l’équipe un c’est ça ? Vu que tu n’es pas dans l’équipe deux tu es dans l’équipe un.

Il y avait tellement de monde dans les locaux que c’était bien normal de ne pas pouvoir connaître tous ceux qui y travaillaient. Eden avait une capacité à poser des questions et à donner la réponse tout de suite après. Il fallait dire que la miss Dashwood était un petit génie, un mini Einstien. Alors il était rare que lorsqu’elle pose une question elle n’a pas déjà la réponse en tête.

Elle était jeune, et ce qu’elle voulait c’était que l’adrénaline coule à flots dans ses veines. Et pour ça, il fallait qu’elle soit sur le terrain, sauf qu’avec un plâtre elle ne le pouvait pas. Elle était donc condamner à rester là alors que son équipe était ailleurs. Bon, demain on lui retirerait son plâtre et elle pourrait aller les rejoindre. Certes elle n’était pas avec eux en ce moment, mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne travaillait pas sur l’enquête ! Loin de là ! Elle avait le dossier. Les photos de la scène du crime, des corps. Et ainsi elle pouvait travailler et quand elle les rejoindrait elle ne serait pas larguée. Un membre de son équipe l’appelait toutes les une à deux heures pour la tenir au courant.

Un fin sourire était sur ses lèvres et ce sourire s’agrandit quand elle entendit les encouragements de son amie à propos du plâtre. Encore vingt-quatre heures à souffrir et elle n’aurait plus à souffrir le martyre avec ce foutu plâtre. Elle fit donc entendre sa voix dans l’atmosphère pour remercier la profiler :

-Oui encore vingt-quatre heures. Merci …

Depuis combien de temps habitait-elle ici ? Eh bien, depuis qu’elle était arrivée chez son père, même si elle n’habitait plus chez lui mais avec son copain, qui soit disant passant se faisait attendre pour la demander en mariage. Car oui, elle aurait bien aimé qu’il se grouille à la demander en mariage. Elle se décida à répondre à Emily :

-Eh bien, ça fait depuis treize ans, mais depuis un an j’habite dans une villa avec mon copain. Mais on habite à Washington dans le quartier de George Town. Tu devrais passer un de ces quatre çà nous ferait plaisir ! Enfin, quand les psychopathes auront décidé de nous laisser souffler un peu.

Sur ces mots elle rit doucement. C’est vrai qu’en ce moment les criminels ne leur laissaient pas beaucoup de répit. Donc quand la baisse de la criminalité se ferait sentir peut être qu’elles se trouveraient un moment pour passer un peu de temps ensemble.

En devenant policière, Eden avait automatiquement calculé le pourcentage de probabilité que Seth reste avec elle et le pourcentage de probabilité que Seth parte, vu qu’elle ferait passer très certainement son métier avant lui. Elle avait aussi calculé le nombre de chance qu’elle avait d’avoir un enfant en travaillant dans le milieu fédéral. Bas … le problème quand on a un cerveau comme Eden et qu’on est une Eden, c’est que rapidement, notre cerveau s’emballe et se met à calculer le pourcentage de tel chose, le coefficient de-ci, le nombre de millimètre de cela qui le sépare du sol et de cet objet qui fait tel taille, calculé bien-sûr grâce à tel théorème et c’était parti pour se remémorer tout ce qu’elle savait sur la personne qui avait inventé ce théorème. De quoi se refiler un sacré mal de crâne ! Franchement, certains jours, ça devenait l’enfer ! Parfois même, elle avalait plusieurs anti-maux de tête dans la journée pour essayer d’atténuer la douleur, mais le problème c’est qu’elle se mettait à calculer le pourcentage de chance que ça puisse marcher en une seule fois, puis en deux, puis en trois etc … La profiler n’avait jamais calculé le nombre de chance que pouvait avoir Emily de finir avec quelqu’un, parce que tout simplement elle ne l’avait plus revu depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu il y a treize ans :

- Et bien si tu veux, on peut se voir pour le déjeuner sauf si tu dois bientôt partir bien sûr ! On pourra parler un peu. Enfin, si tu veux bien sûr et si tu n’as pas une enquête.

Eden avait déjà rencontré deux personnes de l’équipe numéro un, l’agent Derek Morgan, avec qui elle avait bu un café et quelqu’un qu’elle voyait plus régulièrement, le chef de l’équipe, Aaron Hotchner avec qui elle faisait son « footing » le matin, enfin quand ni l’un ni l’autre n’était à l’autre bout du pays pour arrêter un dangereux psychopathe, ils parlaient souvent, enquêtes ou autre. Ils s’entendaient plutôt bien. La jeune femme ne pensait pas qu’elle pouvait connaître autant de personne de cette équipe et surtout pas qu’une « vieille connaissance »  y soit. Dans sa propre équipe, ça se passait plutôt bien :

- Oui oui ça se passe bien merci. Même si parfois je les saoul à calculer tout et n’importe quoi, mais hélas je n’arrive pas à me contrôler en même temps …

Elle s’arrêta brusquement et fit une grimace, elle s’était arrêtée car elle allait s’y mettre à faire des calculs et elle ne voulait pas infliger ça à Emily. Beaucoup de choses avaient changés depuis la dernière fois où elle avait vu Emily, depuis l’ambassade, quelques mois avant le divorce de ses parents. Il y a treize ans maintenant. Avant de la voir là, elle ne pensait pas que ça faisait si longtemps, bon si, c’était treize ans quand même et en effleurant cette idée, son cerveau se mit à calculer combien de jours cela faisait qu’elles ne s’étaient pas vu. Soit 4745 jours - à peu près – après avoir pensé à ça, elle enchaîna avec les semaines, soit 663 semaines, les mois, soit 156 mois,  les heures, soit 113880 heures, les minutes, soit 6832800 minutes, les secondes, soit 409968000 secondes, puis, elle secoua la tête comme à chaque fois qu’elle se mettait en mode « Super Calculateur » pour arrêter tout cela :

– Oui dommage comme tu le dis et puis mon père sera ravi de te revoir, enfin, il faut qu’on arrive à organiser tout cela ! Seth sera heureux de te rencontrer, en plus il travaille dans un des meilleurs restaurant de la ville, donc si tu veux, tu pourras venir manger un bout chez nous, tu vas voir c’est un délice !

En parlant de ça, elle pensa au fait que Seth lui avait parlé de son envie d’avoir des enfants. Au moins un, il lui en avait parlé déjà à plusieurs reprises. Bien sûr, il lui disait qu’il serait patient, qu’il attendrait le temps qu’il faudrait, mais un jour oui, elle deviendrait maman, mais au fond, elle avait peur que son enfant soit comme elle et que sa vie devienne un enfer à tout savoir ou bien, que son enfant ne la supportes pas. Des angoisses … rien que des angoisses qui se régleraient rapidement. Elle n’avait pas à stresser, elle n’en était pas encore à l’état de « grossesse » elle ne serait pas maman tout de suite, même si son père la pressait aussi, car lui, il avait envie de devenir grand-père !

Le problème avec leur boulot, c’est qu’ils avaient peu de temps pour eux, pour leurs amis, pour leur famille, pour leurs proches et pour eux-mêmes. En voulant jouer les justiciers cela affectait leur quotidien et leurs proches en souffraient de ne pas les voir aussi souvent qu’ils le voudraient mais aussi ils s’inquiétaient pour eux, car ils avaient peur que le dingue qu’ils poursuivaient les blessent ou pire, ait leur peau ! Ça, Eden pouvait le comprendre et elle le comprenait très bien. Elle comprenait que Seth ait peur pour elle quand elle partait à l’autre bout du pays, c’est pour ça que lorsqu’elle était sur une enquête, le soir, dans sa chambre elle l’appelait, soit via le téléphone – ou portable – soit via son ordinateur et donc via Skype. Ça lui faisait une pause, elle pouvait souffler avant de recommencer à travailler sur le dossier de l’enquête et remettre son cerveau de petit génie en marche pour aider au mieux son équipe. Elle envoyait à chaque fois un sms à Seth quand elle allait se coucher pour lui souhaiter bonne nuit et lui dire qu’elle l’aimait. Si elle n’avait pas Seth avec elle, elle ne serait pas ce qu’elle ferait. Elle l’aimait tellement et il était d’un réel soutien. Quand elle rentrait chez elle, grâce à lui, elle pouvait oublier son boulot pour pouvoir se détendre pleinement car il la chouchoutait.

La jeune femme attendit quelques secondes avant que sa collègue et amie lui réponde. Y avait-il un problème ? Oui il devait y en avoir. Elle se retint pourtant de lui poser des questions. Si elle voulait lui en parler, elle lui en parlerait, elle n’avait pas à se mêler des affaires qui ne la regardait pas. Eden écouta donc son amie d’enfance lui parler, c’était vrai que s’ils recevaient une enquête elles ne pourraient pas se voir mais le boulot avant tout ! Il fallait sauver les vies avant de faire passer son propre plaisir :

« Pas de soucis Emily je comprends très bien. On se retrouve ici à midi ? Ou tu préfères un autre horaire ? »

La jeune profiler écouta sa collègue lui dire que dans sa propre équipe ils avaient leur propre petit génie mais cette fois-ci en version masculine. Spencer Reid … cela lui disait vaguement quelque chose, elle fronça les sourcils. Elle qui n’oubliait jamais rien et qui retenait tous les détails même les plus minime n’arrivait pas à mettre un visage sur ce nom. Elle se sentait tellement ridicule. Secouant légèrement sa tête dans un signe négatif elle fit entendre sa voix pour répondre à Emily :

« Je crois avoir dû entendre son nom une ou deux fois mais je n’y ai pas vraiment prêter attention donc je ne vois pas vraiment de qui tu parles désolé Emily … 187 … intéressant … j’aimerais bien le rencontrer un de ces quatre, tu me le présenterais ? »

Depuis toute petite la miss Dashwood avait de désagréables et fréquent maux de tête, cela été dû au fait qu’elle faisait un peu trop carburer son cerveau. Et maintenant qu’elle travaillait en tant que profiler, elle en avait quasiment à la même fréquence selon elle, sauf que lorsqu’elle était chez elle, elle n’en avait presque pas voir pas du tout. Chez elle, elle n’avait pas besoin de faire autant travailler son cerveau qu’au boulot :

« Eh bien, si en avoirs plusieurs à chaque enquête fait que c’est moins qu’avant alors oui j’en ai moins, sinon, non ce n’est pas moins fréquent mais au moins chez moi je n’en ai que très très rarement, je dirais 0,0001% et encore j’ai pas rajouté d’autres zéros … »

Eden parla de son père qui serait ravi de revoir Emily, en même temps, depuis le temps qu’ils ne s’étaient pas vu … la jeune surdouée émit un petit sourire quand elle écouta son amie d’enfance lui répondre et fit un simple hochement de tête affirmatif. Oui, si elles n’étaient toute deux sur aucune enquête cela pourrait se faire. Elle en parlerait à Seth ce soir et appellerait son père dans la journée pour lui demander s’il était d’accord, même si elle connaissait d’avance la réponse des deux hommes :

« Oui, espérons qu’on sera tranquille. Au pire on reportera à la semaine d’après. J’ai hâte ! » dit-elle d’une voix enjouée

Au pire, s’ils n’allaient pas au restaurant, ça serait Seth qui cuisinerait et ça serait comme au restaurant mais à la maison, comme la miss Daswhood en avait l’habitude car il était rare qu’elle prenne le temps d’aller au restaurant. Alors le restaurant s’invitait chez elle grâce à celui qu’elle aimait tellement.

Le nombre de fois où Seth et elle avaient dû annuler des rendez-vous ensemble était incalculable depuis qu’elle était rentrée dans les forces de l’ordre. Pourtant, il ne s’en plaignait jamais. Il ne montrait aucun signe d’agacement. Non. Il acceptait tout simplement de repousser à un autre moment les dits rendez-vous. Tant pis s’ils rataient un passage de fête foraine. Un concert. Qu’ils annulaient un restaurant à la dernière minute. Il ne protestait jamais, il l’encourageait même dans son travail. Dans les moments difficiles pour elle, il avait été toujours là pour la jeune surdouée et quand les moments avaient été durs pour lui, même s’ils avaient été extrêmement rares, la Dashwood avait été là pour lui. Se soutenant chacun, étant toujours là l’un pour l’autre. Même quand elle était sur une enquête, elle s’arrangeait toujours pour pouvoir l’appeler à un moment ou un autre pour savoir comment il allait, prendre de ses nouvelles. Une règle d’or, ne jamais parler de l’enquête en cours. Ça avait été toujours comme ça entre eux et ça perdurait encore. La jeune femme comprendrait donc si le repas qu’elles étaient en train de prévoir en ce moment-même pouvait être annulé à la dernière minute car elle l’avait subi elle-même maintes et maintes fois :

« D’accord ! »

C’était à présent noté dans sa tête. Midi. Devant les ascenseurs. Un beau sourire avait fleurit sur ses lèvres alors qu’elle écoutait son amie d’enfance lui parlait du petit génie de leur équipe. Un certain jeune homme dénommé Spencer Reid, étant doté d’un QI de 187. Tiens, elle n’était donc pas la seule à être un petit génie au sein du département, ça faisait du bien de l’entendre car parfois, elle se sentait un peu seule. Cela pouvait être difficile d’être une surdouée, d’avoir un plus grand QI que les autres, de réussir à intégrer et réfléchir autrement. Aussi brillant que lui ? Elle sentit le rouge lui montait aux joues. Elle était plutôt quelqu’un de modeste et malgré son cerveau d’intello et ses excellents résultats, elle n’était pas vraiment du genre à s’en vanter. Même que parfois, son cerveau lui posait des problèmes … :

« Eh bien, hâte de le rencontrer alors ! Mais dire que je suis aussi brillante que lui, je pense que tu exagères Emily … » dit-elle tout en passant une main dans ses cheveux, gênée

Et puis, la conversation tourna vers les maux de têtes d’Eden. Maux de têtes qu’elle avait depuis toute petite. C’était vraiment gênant quand elle était sur une enquête ou quand elle était occupée à faire quelque chose d’important. Ok, ça passait quand elle lisait ou qu’elle était devant la télévision mais quand elle était en train de réfléchir pendant une enquête ou lorsqu’elle rédigeait un rapport, ça devenait tout de suite bien plus embêtant ! Parfois, les cachets d’anti-douleurs alors que d’autres fois c’était totalement inutile et il fallait avoir de la patience et attendre sagement que le maux de tête disparaisse :

« C’est surtout embêtant quand ça arrive lors d’une enquête … mais ça va, j’ai appris à faire avec au fil du temps … » dit-elle dans un soupire

Depuis le temps qu’elles ne s’étaient pas vues, les choses avaient changés. Tout d’abord, toutes deux avaient grandi, étant devenues des femmes. Elles travaillaient à présent. Et puis le père de la Dashwood avait été blessé au combat, ce qui l’handicapé à présent et l’obligeait à rester aux USA, loin des combats à l’étranger. Cela rassurait quelque peu la brune car elle avait toujours détesté le voir partir, ayant l’angoisse de ne jamais le revoir. A présent, c’était lui qui avait peur pour elle quand elle partait sur une enquête dans un autre état ou dans une autre ville :

« Je pense que mon père sera tout aussi heureux de te revoir Emily. Et puis, je pense que Seth sera content de pouvoir enfin mettre un visage sur ton prénom ! » déclara-t-elle tout simplement

Oui, elle avait déjà beaucoup parlé d’Emily à son petit ami. Elle considérait la profiler comme une sorte de grande-sœur qu’elle n’avait jamais eu.


HS - On devrait peut-être envisager de faire une fin et de passer à un autre rp si tu le souhaites ?!