À première vue, notre histoire paraît improbable. Elle, la profiler qui m'avait mis la main dessus, et moi, un criminel en série qui tuait des femmes... Pourtant, elle avait très vite compris que je n'étais pas maître de moi lorsque je commettais des crimes. Dès mon incarcération préventive, elle s'était mise à me rendre visite. Je ne comprenais pas pourquoi elle s'acharnait comme ça, mais je prenais quand même goût à la voir parce qu'elle se montrait gentille envers moi. Lorsque j'ai gagné mon procès, Miya a aidé à ma réinsertion. Ça permettait que l'on se voie encore sur une base régulière et nous donnait aussi l'occasion de mieux nous connaître. J'avais fini par m'attacher et développer des sentiments pour Miya. Elle était la seule personne avec qui je me sentais bien. Au final, nous avons décidé de nous donner une chance, et depuis nous sommes toujours ensemble.

J'ai rencontrée Arizona au BAU alors que j'attendais Miya un soir. Je ne suis pas du genre à aller vers les autres, mais ça faisait quelques fois que je la voyais et je dois dire qu'elle m'intriguait un peu. Arizona m'a brièvement raconté son histoire et j'ai été très touché par celle-ci. J'ai décidé de lui offrir mon aide et ma protection, car je voyais là une occasion de me racheter des fautes que j'avais commises. Si les choses vont bien avec Arizona, alors j'envisagerai sérieusement de demander ma licence d'enquêteur privé. On peut donc dire qu'il s'agit d'un test pour savoir si je suis capable de faire ce genre de boulot.

Depuis mon procès, je fais une fixation maladive sur cette procureur général. Elle ressemble assez aux femmes que j'ai tuées : blonde, mi-trentaine, ayant une belle carrière. C'est vrai, si j'étais tombé sur elle plus tôt, il y aurait eu des chances pour que je m'en prenne à elle. Aujourd'hui, j'ai une raison toute différente de m'intéresser à cette femme. J'ai commencé à la suivre et à la surveiller de loin. Je suis persuadé qu'elle aurait dû tout mettre en oeuvre pour me faire condamner. Au lieu de ça, je me retrouve libre, par sa faute!

« Il faut que vous arrêtiez de refouler votre enfance. » C'était ce que ma thérapeute me répétait presque à chaque séance. Plus de 25 ans avait passé depuis la mort de ma mère. J'avais entrepris des recherche sur mon père pour découvrir qu'il avait refait sa vie et qu'il était même devenu famille d'accueil. Ça m'étonnait vu qu'il n'avait jamais démontré le moindrement d'affection pour ma mère et moi. La jeune fille en question s'appelait Delphine Moore Emia et j'avais réussi à apprendre pas mal de choses à son égard. Des choses qui faisaient en sorte que je mourrais d'envie de la rencontrer, car je me sentais responsable de ce qui lui était arrivé. Si j'avais tué mon père plutôt que ma mère, tout aurait été différent pour elle. En me voyant pour la première fois, Delphine avait pris peur. Elle croyait que j'allais la ramener à mon père ou lui permettre de lui faire du mal une fois de plus. J'avais dû lui expliquer un condensé de mon histoire pour qu'elle comprenne que j'étais de son côté et que je ne lui voulais aucun mal.

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À confirmer avec Miya (en rp?)

L'idée de me mettre au sport ne venait pas de moi. Ma chère petite amie pensait que je devais socialiser un peu plus, mais savait que je ne pourrais pas non plus tolérer les sports d'équipe. Le tennis semblait être une bonne alternative vu que c'est plutôt un sport individuel. J'ai même rencontré un super partenaire, Gabriel, avec qui j’apprends beaucoup, car il faut bien l'admettre, je suis plutôt un novice de ce sport!

Dylan Keller était enquêteur pour le compte de la CID lorsque l'on s'était connu il y a plusieurs années de cela. J'avais alors été témoin d'un meurtre survenu pendant une parade militaire à West Point. Lorsque l'affaire avait été résolue, nous avions un peu sympathisé, mais j'avais dû repartir en mission très rapidement. Du coup, nous nous sommes perdus de vue. À suivre...

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