L'équipe du FBI avait été appelé sur un cas. La victime une étudiante retrouvé dans un parc qui avait été portée disparue. Bien sûr comme à chaque cas qui touchait femme, jeunes femmes et enfants je me sentit pris d'une soif de vengeance pas possible. Peut-être parce que je n'avais pu venger la mort de ma fiancée. Quoiqu'il en soit je faisais les cent pas loin de la victime, je parvenais non sans mal à cacher mon malaise. Mes collègues me connaissant se tenait alerte parce que je pouvais sauter à tout moment. Le service de police de Quantico nous avaient appelé en renforts. C'était la cinquième victime en moins de 10 jours et je dois dire que je fulminai! Ils attendaient quoi pour nous avertir avant? Que la ville entière soit éliminé de la gente féminine? Je serrais et desserrait les poings en tentant de me calmer. J’entendais à peine les mots que le shérif prononçait. "Jeune femme, 18 ans, sans histoire" et tout le bla bla habituel.

Un de mes collègues sentit que j'étais sur le point de foutre mon point sur la gueule du shérif donc m'entraîna plus loin. Je posai mes yeux noirs sur mon collègue qui me parla doucement pour me calmer chose qui, malheureusement, ne marcha pas.

- Jack, la BAU a été appelé ils arrivent calme-toi

- Me calmer?! Non mais merde on a une cinquième victime en moins de 10 jours et tu veux que je me calme?!

Mon collègue ouvrit la bouche et je fus presque tenter de lui en foutre une, Plus jeune il croyait calmer une "terreur" de 35 ans comme moi.

- Bordel mais il foutaient quoi avant ça? Il le laissait faire sans rien dire? Putain tous de la même âge!

- Jack la BAU...

- Justement ils sont où eux? Bien en sécurité dans leur bureaux je suppose! Bordel de merde!

Je donnai un coup de pied dans le sable qui vola en poussière n'ayant rien de mieux à frapper. Mon collègue était bien mal placé ne sachant que faire ou que dire. De ce fait, et sage décision, il se tut pendant que moi je versait mon fiel contre tout et tout le monde qui aurait pu ou aurait du intervenir.

- La BAU... j'ai bien hâte de voir quel connard il vont nous envoyer!

- Euh... Jack....

- Non laisse-moi! IL arrive en vainqueur alors que nous on se tape tout le sale boulot!

- Jack... je crois que...

Mon collègue me pointa au-dessus de mon épaule merde pas mon supérieur quand même! Je ne me retournai même pas de peur de voir Lucy. Oui bien elle m'avait dit de me calmer et je dois dire que malgré tout mes efforts je peinais à "changer". Les femmes et les enfants étaient mon point faible je sautais immédiatement... comme une bombe quoi. Je pinçai les lèvres prêt à attaquer la personne derrière moi.

Mon collègue m'encouragea subtilement à me retourner pour, probablement, filer en douce loin de ma colère. Je pris un grande inspiration et me retournai le visage toujours aussi dur, Cependant en voyant qui c'était le visage que je voulais dur se décomposa. Mais... que faisait-elle là? Je clignai des yeux deux ou trois fois croyant que ma mémoire me jouait un vilain tour.

- Kate?! Mais... Je te croyais encore à Los Angeles...

Comment se fait-il que ma mère ne m'est rien dit? Ou même elle? On se parlait le plus régulièrement possible jamais elle ne m'avait dis qu'elle était à la BAU. Instantanément la colère se calma et fit place à une joie et une stupeur mélangée. Je ne le croyais pas elle était la devant moi ma "sœur" de cœur. Un large sourire illumina mon visage pendant qu'elle disait de me calmer et qu'on allait attraper cette ordure.

- Oui bien on a intérêt sinon je m'occupe de lui personnellement.

Je vis mes collègue presque pousser un soupir de soulagement sonore. Il devait remercier le ciel d'avoir envoyer Kate. Néanmoins je pris de grandes inspirations pour tenter de calmer la fureur qui grondait en moi comme un chien. Mais bon malgré tout ce que je pouvais balancer ou même lancer ne ramènerait pas cette jeune femme à la vie... malheureusement.

- Je suppose que tu as tout entendu hein? Bon on discutera plus tard on a un salaud à attraper... et content que se soit à tes côté sœurette.

Je lui fit un sourire reconnaissant avant de m'avancer avec elle près du cadavre. Pauvre fille, tabassé mais rien n'indiquai quelques agressions sexuelles. Enfin pas encore nous devrions attendre le rapport du légiste. Je m'arrêtai à quelques pas comme si à cette distance je pouvais empêcher la douleur de remonter. Comment un homme, oui bien je supposais un homme, pouvait être aussi malade de tabasser et tuer une jolie fille comme elle. J'écoutai les observations du shérif, toutes blondes. La salopard choisissait le même type de victime, alors tenter de trouver une fille blonde entre 16 et 18 ans n'allait pas être une mince affaire! Je sentais la présence de Kate près de moi comme cette force tranquille qui me permettait de reprendre ma concentration.

- On sait combien d'étudiants prennent ce chemin? dis-je d'un voix que je voulais calme.

Mes yeux étaient rivés à cette étudiante aux yeux ouvert d'horreur. Je m'arrachais à cette vision pour me tourner vers Kate. Elle avait été là assez longtemps peut-être avait-elle entendue la réponse à ma question. Les gens fourmillaient autour de la victime finissant par l'emporter pour ses derniers examens. Je poussai un long soupir triste en fermant les yeux. Combien de temps vais-je être capable d'endurer ça? Combien d'autre victimes serais-je capable de regarder avant de sombrer?

Oui je savais où ça pouvait m’emmener ce genre de propos: directement dans le bureau de ma patronne à me faire poivrer. Cependant de tout les agents ici tous l'avaient dit au moins une fois, bon peut-être plus doucement mais l'avait dit quand même. Cependant je repris contenance sentant l'énergie à la fois calme et sévère de Kate. Oui s'en était une autre qui savait comment m'asseoir, alors inutile de dire que quand je jouais les Superman non seulement j'avais Julia sur le dos mais Kate aussi. Je l'adorais cette fille, elle était exactement mon contraire mais à force de travailler ensemble, parler et se forger des liens ont avait tout vécu ou presque ensemble. Elle avait vu le début de l'histoire avec ma fiancée ainsi que sa fin tragique.

Elle m'avait épaulée et soutenue comme mon ancien partenaire. Elle avait pris la relève quand me mère épuisée était rentrée chez-elle. Je ne sais combien de nuits elle avait dû veiller à mes côtés me regardant pleurer ma douleur roulé en boule un chandail de Julia contre moi. Oui elle a été là comme une soeur. Nous avons partager de bons moments ensemble elle a été au fait de ma subite décision pour ma formation au FBI ainsi que ma spécialisation en explosifs. Bon même si ni elle et ma mère ne m’ait fortement encouragée, elles ne m'ont pas mit de bâtons dans les roues espérant que je reviendrait à la raison probablement.

Elle me signifia qu'elle avait pas entendu mais vu que j'avais tout de même malmener une table. Je lui fit un sourire gêné mais bon c'était moi et la plupart savait que c'était des cas difficile pour moi. On écouta les indications mais rien de concret en tant que tel pour nous aider, en gros on pataugeait dans la boue. Mais bon la BAU allait pouvoir dresser un profil sommaire pour ainsi nous donner une piste. De fait on répondit à ma question, à savoir qu'à peu près tout les jeunes des écoles environnantes empruntait ce sentier. Je réprimai une envie de hurler. Et comme c'était la cinquième victime il fallait se dépêcher la populace demandait des résultats. Alors aussitôt on déploya certains agents à des fouilles d'autres à des interrogations.

Je me tournai vers Kate et déjà quelques clichés se prenaient. Encore une fois mes yeux se concentrèrent sur chaque détails de sa peau, des marques et de ses yeux ouvert d'horreur. Je fini par me détourner un moment et pris contenance.

- D'après toi une femme serait capable d'autant de brutalité? Déjà qu'ils ignorent qui aurait pu l'attaquer...

Je pris une grande inspiration fermant les yeux avant de me retourner vers la scène de crime et examinait les alentours.

- Dis-moi Kate, tu ne m'avais pas dit que tu avais suivi des cours pour aller à la BAU. Bon c'est pas comme si on se parlais tout les jours non plus mais..... dis-je avec un sourire

J'étais accroupi et remontai mon regard vers elle. Ma mère adorait Kate quand je lui en avait parlé, rapidement il fallait le dire, elle c'était tout de suite exclamé: "Pauvre oiseau blessée!" et quand elle la rencontra enfin elle la prit tout de suite comme sa fille lui offrant amour inconditionnel. En plus pourquoi avoir gardé ça secret? C'est vrai que de mon côté j'avais suivi les cours du FBI et ma spécialisation et était revenu à Los Angles que pour les fêtes importantes, donc c'est-à-dire assez rarement. De plus je ne lui avait pas dit où j'étais... peut-être pour chasser mes fantômes du passé ou encore qu'elle ne le dise pas à Chuck. Je sais pas... peut-être un amalgame de tout ça à la fois.

J'étais un peu comme elle préférant, quoique le mot était fort, que se soit un homme qui ai tabasser cette malheureuse. J'avais toujours un peu de mal quand une femme se montrait aussi brutale et violente. Je m'accroupis près de cette pauvre enfant enfilant mes gant de latex pour examiner de futures preuves. À première vue rien d'extraordinaire. Elle était habillée sobrement, une montre Hello Kitty (quoi même à son âge?!) mais mon examen fut vite interrompu par l'éclat de voix, enfin le ton dur de mon amie.

Mais... j'ai voulu être gentil! Je lui avais même fait un sourire! Je me relevai et son co-équipier ne releva pas. Si j'avais pu je l'aurais fit disparaître d'un claquement de doigt mais bon il fallait dire qu'effectivement j'avais pas été le plus grand donneur de nouvelles au monde. Je pinçai les lèvres, choses que je faisais toujours quand j'étais pris en défaut ou contrarié, avant de fixer le bout de mes chaussures. Après un examen de celles-ci, fort ennuyeux je dois dire, je remontai mon regard vers Kate qui était toujours aussi rose de rage.

- Kate...

Bon par où on commence? Je fis de l'ordre dans mes idées avant d'utiliser des mots qui pourraient être mal interprétés. Je pris une inspiration avant de commencer. L'autre agent eu la décence de s'éloigner sachant que ce n'était pas ses affaires de ce fait je le remerciai d'un signe de tête avant de me tourner vers ma complice de toujours.

- Kate, je ne voulais pas te faire un reproche je sais bien que tu le souhaitais et que tu m'en avais parler mais... j'ignorais que c'était déjà fait. Je m'excuse de ne pas t'avoir téléphoné plus mais depuis Julia...

Évoquer ce nom, le passé me faisait toujours aussi mal mais je guérissais tranquillement. Elle le savait aussi pas besoin d'élaborer elle avait tout vécu avec moi. Et on était incroyablement proche elle et moi. De plus de savoir que maintenant tout était fait et qu'elle était à Quantico ça aiderait nos rapports! Mais bon revenons au cas présent.

- Je sais ça fait deux ans mais ça va là je te jure! C'est que maman... Elle ne t'a pas dit de me laisser tranquille hein? m'exclamais-je soudain

Oui bien je la connaissais ma maman! Elle pouvait bien pensé que j'étais encore en boule dans un coin à pleurer, ce qui n'était pas faux jusqu'à il y a quelques semaines. Ou encore elle devait m'imaginer la tête dans une bombe qui me pétais à la figure. Mais bon à voir la lueur dans l’œil de Kate je poussai un soupir las.

- Bon je comprends. Écoute je m'excuse de ne pas t'avoir donné de nouvelles Kate. Je sais que ça t'a paru aussi bizarre qu'à moi mais je crois que je voulais fuir... ben tu sais tout les souvenirs. Mais pas toi rassure-toi! Tu me pardonnes?

Je lui fit une petite moue gamine et des yeux implorants en battant des cils tel un jouvencelle pour au moins tenter de la faire rire, sinon la faire sourire. Elle savait comment je pouvais être gamin parfois et ce depuis les premiers temps à Los Angeles!

(euh l'histoire de la fiancé ça fait deux ans? c'est bien de le dire, je crois que j'ai noté une connerie dans un rp avec dom')

Jack laissa un silence qui paru une éternité. Kate avait conscience que ce n'était pas le lieu mais de toute façon, ce n'est pas le moment de l'enquête où l'on avance le plus, et puis elle pouvait bien prendre quelques minutes pour parler avec son ami.
Lors ce qu'il fit le geste de la tête, je fis attention à l'expression de son visage, mais heureusement rien à redire.

Je sais Jack. Non t'as mère ne m'a rien dit, et combien même crois tu que je l'aurais écouté si j'avais vraiment une idée en tête.

Ceci était bien sur une question rhétorique. De plus, me savoir près de son fils rassurait la maman de jack.

Moi aussi je m'excuse mais bien sur que je te pardonne .... mais faut qu'on s'en reparle. ce soir par exemple?! Ou après l'enquête.

Elle aurait presque put ajouter abruti à la fin de je te pardonne. Oui, elle le faisait car elle le connaissait et se connaissaient depuis trop longtemps pour lui en vouloir ou au moins que les deux comparses mettent carte sur table.
En effet, le jour même nous ne pourrions rien faire de plus. Nous pouvions donc profiter de la première nuit pour nous reposer car pour les suivantes cela ne sera pas le cas.

Il refit, sa mine de chien battu, son clown. Caitlin lui secoua le cheveux et lui répondit pour le taquiner.

On en reparle ! Jacky!

kate ne savait pas trop où elle en était. Si elle lui en voulait ou pas sur le principe etc seule les paroles et le temps répondrons à ses questions.

- Ouais je sais dis-je avec un petit sourire en coin

Effectivement il n'y avait pas grand chose qui arrêtait mon amie. Même pas moi! Et dieu sait combien on est mules tout les deux. Mais le temps, ou l'expérience, m'avait appris à la laisser faire. Puis il fallait bien le dire ma mère était trop contente de savoir que quelqu'un veillait sur moi comme une louve, un peu comme elle.

- Ouais on en reparle, ce soi r tient. J'espère trouver plein de choses mais j'en doute. Écoute je dois y aller mon équipe m'attends.

Je lui plaquai un bisous sur la joue, chose que je doutais qu'elle apprécie mais déjà je m'enfuyais en rigolant en voyant son air. Déjà le briefing fut rapide. Je m'occupais de trouver des témoins avec un autre de mes collègues. Longue tâche ardue, personne ne voulait parler dans ce petit coin! La même chose pour tous: Personne n'avait rien vu ou rien entendu. À croire que tout le monde se couchais à la même heure.

Après une longue après-midi à ratisser le coin je revint donc au poste et quartier général pour prendre un café, infect en passant, et m'asseoir deux minutes. Je révisai mes observations avant de lancer mon bloc-notes et le stylo sur le bureau. Je me pris l'arête du nez entre mes doigts sentant un mal de tête se pointer. Comment des jeunes femmes aussi belle et jeunes pouvaient se faire tuer sans que personne n'aient de soupçons? C'est à n'y rien comprendre!

- C'est pas vrai.... c'Est impossible. dis-je tout bas

(dsl pr la réponse précédente pas térible)

Kate était étonné que Jack ne releve pas le Jacky. Bon! Elle avait pas été sadique, elle l'avait pas dit trop fort et il c'est vangé à sa manière en faisant en faisant une bises à kate, enfin, plutot un bisou. Heurusement que le reste de l'équipe n'était pas là, elle en aurait entendu parlé pendent un moment...Elle regarda son co équipier qui s'impatientait.

Oui moi aussi

Dit elle en souriant. La journée passa, le profil avançait les pièces s'assemblaient. Pas assez vite pour l'impatiente Kate. Elle repassa par le bureau, où les agent de terrain avait rejoint l'open space du BAU. Les portes s'ouvrirent, laissant devant son regard le long couloir suivie des portes vitrés, où elle voyait jack qui ne semblait pas très bien.

Oui, je me le dis souvent aussi

Dit elle en lui touchant l'épaule.
Non pas qu'elle se fiche de son enquête mais caitlin était pressé de revoir son ami. Car celui ci l'inquiétais, il était encore visiblement beaucoup affecté même les mois passé. Elle ne voudrait pas, pour sa sécurité et pour celle des autres, qu'il est un problème pouvant engendrer bien des dégâts, et en commençant par lui. Elle comptait donc sur cette enquête et sur cette soirée pour prendre la température comme on dit. Suite à quoi, si elle l'estimait elle l'irait voire le dr gilian pour lui parler de lui.
Vu ses réactions, elle était étonné qu'on le laisse encore aller sur le terrain..

On était sensé trouver des indices pour les agents de la BAU mais là rien, que dalle! Enfin pas assez pour que je sois près de coincer ce ou cette malade. Oui la perspective qu'une femme ai pu faire un tel acte me semblait presque improbable... malgré tout ce que l'on voit on reste toujours surpris devant une meurtrière. Enfin je me massai le front sentant la migraine poindre. Ça me faisait toujours ça quand je réfléchissait trop. Je tentais de rassembler les morceaux du puzzle lentement pour faire quelque chose de cohérent mais peine perdue. Je sursautai légèrement en sentant une main sur mon épaule.

- Ho! Kate tu m'a fait une de ses frousses! Alors vous arriver à un profil?

C'était des chefs en matière de profilage je ne m'inquiétais pas trop mais avec le peu que notre équipe avait ramassé il devrait faire preuve de génie! Je tripotai mon fond de café avant de remonter les yeux vers elle. Je savais pourquoi elle était là, mis à part le fait que nous nous ennuyons l'un de l'autre. Je lui fis un sourire rassurant et posai ma main sur la sienne.

- T'inquiètes ça va. Je suis toujours comme ça quand ça piétine tu le sais.

BOn ça ne servirait sûrement pas à la rassurer complètement mais une petite partie au moins. Je savais qu'elle s'inquiétait pour mon équilibre mental mais même quand j'étais une simple police une femme ou un enfant qui était tué ou même maltraité me faisait sortir de mes gonds et me rendait du genre justicier. Je lançai mon gobelet vide dans une poubelle pas loin et m'adossai à ma chaise. Je vis les notes sur mon bloc-notes et fut tout de même découragé du peu d'info que nous avions. Cependant j'étais tenace alors je trouverai bien quelque chose!

En retirant doucement la main de l'épaule de son ami avant d'aller s'installer sur une chaise qu'elle installa tout prêt de son ami. Elle se mit face à lui, penché en avant, investi dans les problèmes de jack. Et oui c'était un point fort et un point faible de kate, quand elle prenait un problème elle le prenait à bras le corps et ne le lâchait pas! Elle ferait tout son possible pour surveiller son meilleur ami, son frère. Pour l'aider à aller mieux. Jusqu'à ce qu'elle soit sur qu'elle pouvait le laisser.

Non pas encore désolé, sinon je ne serais pas là.

Dit elle en soupirant légèrement, car comme lui, elle prenait l'affaire, comme toute les affaires à cœur. Mais comme dans tout, il y a la manière et la mesure.
Je ne m’inquiète pas sur ce que j'ai entendu ici mais par rapport à ton langage corporel actuellement et surtout ta réaction sur la scène de crime.

Et puis je voulais te voire, peu être avec le temps arriverons nous à effacer cette coupure de contact.

Il se mit à fixer son bloc note
Kate s'en saisi et le retourna, écriture contre la table. Elle voulait qu'il se concentre sur cet instant, qu'il arrive à couper son esprit de l'affaire, ne serais ce qu'un peu.

Écoute, oui je m’inquiète pour celui qui a su lire en moi mais aussi professionnellement d'une part tu n'es pas un bon agent si tu n'est plus psychologiquement "stable" et tu sais combien je déteste ce mot. Mais aussi car si ça vient à remonter à tes supérieur, ce qui ne tardera pas, tu pourra dire au revoir à ton poste...

Oui, elle voulait lui faire peur, elle voulait qu'en quelque sort il se regarde lui même.

Je poussai un soupir quand elle me dit qu'ils n'avaient aucun profil. Mince c'est que c'était désespérant à la fin! Bon je savais que leur équipe travaillait dur sur ce cas comme à chaque fois mais de voir toutes ses jeune femmes tuées sur le raccourci de l'école et que personne ne voit ni n'entendent rien c'était à se demander qu'est-ce qui se passait. Comme je connaissais mon amie elle aussi rageait intérieurement que l'enquête n'avance pas aussi vite qu'elle le voulait. En fait je l'enviais un peu de savoir si bien se murer derrière un masque et ne laisser filtrer que se qu'elle voulait.

J'eus un froncement de sourcil quand elle me parla de ma réaction de tout à l'heure. Mais... elle me connaissait! Elle savait que j'avais toujours eue en horreur les cas où femmes et enfants étaient impliqués. Bon j'avais peut-être pas une réaction aussi vive mais c'était moi ça! Je réagissais tout de suite mais j'étais efficace, même Lucy me le disait!

- Kate... Tu as toujours été là même si... enfin même si je n’appelais pas souvent. Puis pour ma réaction c'était sur le coup...

Une petite vois me dit "T'en es sûre?" au fond est-ce que le départ de Julia m'aurait affecté plus que je ne le crois? Non je crois pas, enfin si un peu quand même. Cependant quand on fait les classe du FBI la première chose qu'il vous font passer c'est un test psychologique alors je devais pas être trop mal pour que je puisse faire leur formation et trouver un job dans leur bureaux. Mon amie me fit part de ses inquiétude après avoir tourné mon bloc-note. Je la reconnaissais là! Affrontant le problème de front et c’est ce que j'aimais avec elle, pas de chichis droit au but.

Cependant je me retins de ne pas me lever d'un bond quand elle me dit que je ne suis pas un bon agent si je ne suis pas stable psychologiquement. Je savais que mes réactions causait des ennuis à Lucy, et heureusement pour moi elle me couvrait comme pas possible sinon bye-bye Jack. Pendant de longues minutes je regardais mon amie tentant de rassembler mes mots.

- Kate, je suis bien. Je sais que j'ai eu une vive réaction et j'en ai toujours eu et je crois bien que j'en aurais toujours c'est pour ça que je me suis éloigné quelques instants. Si ce petit ne serait pas venue tenter de me calmer tu n'aurais rien su ni même rien entendu.

Je savais ce que coûtais une telle réaction et bien loin de moi l'idée de me retrouver à faire les gratte-papiers. J'étais bien en action, sentir cette énergie et cette adrénaline courir dans mes veines. J'ai toujours été chanceux dans mon job et heureusement mais la chance s'arrête pour tout le monde même pour moi alors je tentais au mieux de m'isoler le temps que la tempête passe.

- Écoute je sais ce qui m'en coûte pas besoin de tenter de me faire peur avec ça, Lucy le fait bien. J'ai toujours été comme ça Kate et tu le sais. Même à L.A j'attérissais dans le bureau du chef pour ça. Peut-être que depuis Julia... enfin tu comprends ça doit être pire mais je gère bien...

Elle me parlait doucement comme à un gamin et elle posa la main sur moi comme pour me dire de me calmer mais je l'étais enfin! Je désespérais parce que au train ou ça allait on serait coincé ici pendant des jours encore! Je la laissai faire comme je l'ai toujours fait. Elle était une des rares personnes qui réussissait à me faire entendre raison. Disons que à part Lucy, elle était la seule femme qui arrivait à me toucher ET me parler en même temps. Peut-être parce que justement ma mère la traite comme sa propre fille en fait.

Je voyais bien qu'elle avait peur, autant pour les autres que pour moi mais c'était sur le moment après je redevenais professionnel et le plus entêté et tenace agent que l'équipe ne pouvait pas avoir. Je savais qu'un moment ou à un autre j'arriverais avec LA preuve qu'il fallait... encore fallait-il que je la trouve! Enfin Kate continua de me parler doucement jusqu'à ce qu'elle me parle avec franchise et directement, comme je l'avais toujours connu.

- Quoi?!

Pendant un moment je me dis que c'était un blague idiote qu'elle me faisait. Cependant mon cerveau comprit rapidement qu'elle était vachement sérieuse! Moi? Allez voir un psy? Non mais elle croyait vraiment ça? D'un bond je me levai et tentai de l'éviter mais elle était assise en face de moi. Pendant un long moment je la dévisageais déchirer entre l'envie de lui crier dessus ou encore foutre le camp. Dans un cas comme dans l'autre j'étais dans la merde! D'un geste rageur j'enlevai la veste pare-balle et la déposai sur ma chaise. Je sentais comme si elle m'étouffait. Je fis le tour de ma chaise et alla me planter devant une fenêtre tentant de calmer toute cette tornade qui grondait en moi.

- Tu te rends compte de ce que tu viens de dire Caitlin?

Là elle savait qu'elle avait poussée quand je l'appelait par son prénom entier. Je fixai le bois derrière en tentant de me dire que c'était un rêve, c'était pas vrai ma copine qui me disait d'aller voir un psy! Merde j'avais toujours été casse-cou, disons presque justicier mais je restai professionnel et efficace! Oui j'avais une grande gueule mais pas de là à ce que mes co-équipiers soit en danger! Je poussai un long soupir avant de me retourner vers Kate.

- Tu sais que j'ai horreur des psy. Pour parler de quoi au juste? Que Julia a été mon plus grand amour? Que sa perte dans l'accident ainsi que celui de notre bébé m'a anéanti? Pas besoin de revivre ça encore! J'ai eu trop mal, j'ai été trop loin dans ma tristesse pour y retourner deux ans plus tard! Demande à maman comment elle a dû me ramasser après le décès de Juju! Demandes-lui combien de nuits blanches elle a passé au pied de mon lit pour me consoler!

Je marquai une pause car déjà les souvenirs faisaient irruption dans mon cerveau et j'aimais pas ça du tout! Je m'appuyai au cadre de fenêtre et la toisai durement non je ne voulais pas y retourner, trop de souvenirs, trop de douleurs.

- Je ne suis pas dangereux pour les autres. J'ai réagi là sur le moment mais comme tu ne me suis pas toute la journée tu n'as pas vu que j'étais calme, professionnel et bien poli. Je sais ce que je fais Kate, ne me parle plus jamais d'un psy!

Là je me la fermai car j'étais sur le point d'éclater soit de colère ou de peine qu'elle croit que je pourrais être un danger pour les autres

- Kate! Je ne veux pas revivre ça en le racontant à une inconnue qui ne sait foutrement rien de ma vie! Mon père m'a abandonné et m'a toujours renié! Ma mère peinait à nous faire vivre et l'instant où je trouve un semblant d'équilibre PAF! je perds celle qui me tenait droit. Et ce n'est pas parce que plein de gens le font que JE dois le faire!

Je tremblais de pleins d'émotions de la peine, de la colère, de la fureur. Comment ELLE ne comprenait pas! Même Lucy qui ne savait foutrement rien de moi comprenait! Bon oui elle m'avait dit de me calmer et de tourner ma langue avant de parler mais elle comprenait...du moins un peu. Même Mathias... non lui était plutôt mon oreille en cas de besoin. Je toisai Kate longuement et durement.

- MERDE! m'écriais-je en me retournant

Pourquoi il a fallu qu'elle me parle de "mon état mental" je vais bien et je le sais. Je me pris l'arête du nez sentant ma migraine poindre un peu plus fort. Machinalement quand ça n'allait pas je tripotai l'anneau de Julia, seul vestige que j'ai pu conserver d'elle. Je l'avais sorti de ma chemise et la faisait rouler entre mes doigts comme si simple petit objet pouvais m'aider. C'était un bon placebo mais ça m'aidais parfois et là j'en avait vraiment de besoin.

Après un long moment de silence ou je sentais que derrière moi Kate était sur le point de s'écrouler je e retournai sachant qu'elle n'allait pas me lâcher aussi rapidement, comme elle savait que je n'allais pas abdiquer non plus. Malgré mon entêtement à lui dire de me lâcher tranquille je la vis presque au bord des larmes, là je me sentis comme un gros salaud. Je poussai un soupir et m'approcha d'elle lentement pour lui prendre les mains.

- Katy, je suis désolé de t'avoir fait peur mais... je m'en suis sorti grâce aux femmes de ma vie et je ne veux surtout pas y retourner d'accord? Je... je tente de refaire ma vie, de rencontrer d'autres filles si je me replonge là-dedans je sais ce que ça fera et ne me demande surtout pas ça, surtout pas. Ça... ça fait trop mal.

Policier: - Euh ça va? On a entendu des éclats de voix....

- Oui oui petit différent c'est tout.

Le policier nous regarda longuement avant de quitter. Oui bien voilà j'allais encore passer pour l'agent méchant maintenant. Une fois de nouveau seuls je fis un petit sourire à Kate et essuyai les petites larmes au coin de ses yeux.

- Allons calme-toi d'accord? Je suis désolé vraiment

Je lui fis une bise sur le front comme tout bon grand frère mais encore là je fondais le mince espoir qu'elle me lâcherai avec sa psy de merde! Non hors de question que je la vois!

Elle se laissa faire mais ne dis rien à mon grand dam! Elle cherchait à m'aider sans plus c'est moi qui agissait comme un con. Elle se défit de mon emprise et s'en alla me laissant seul avec mes sombres pensées. Je ne cherchai pas à la retenir je la regardais s'en aller simplement, je savais que je l'avais blessée et rien de se que je pourrais dire ne la calmerait alors. Une fois seul je tassais ma veste et m'assied en poussant un soupir de lassitude. Peut-être que je n'étais pas aussi bien que je le croyais.

- Quel con! me dis-je

J'étirai le bras pour prendre mon bloc-note mais suspendit mon geste pour finalement prendre mon manteau et rejoindre ma chambre d'hôtel et tenter de trouver un peu de sommeil. Je passai la nuit à me réveillé et me rendormir partager entre des rêves avec Julia et d'autre avec Kate qui me faisait la morale, une mauvaise nuit finalement. Je me levai fatigué, les traits tirés. Je pris une longue douche pour tenter de sembler frais et dispo ce qui était loin d'être le cas.

En séchant je vis l'anneau de Julia se balancer contre mon torse et encore une fois je me sentis coupable d'avoir été aussi bête avec mon amie. J'enfilai une chemise bleue et mon pantalon de travail j'enfilai ensuite les bottes avant de prendre mon manteau et filer vers le poste. Je voulais prendre quelques minutes pour tenter de parler à Kate et tenter d'arranger les choses. Malheureusement pour moi elle était avec son équipe et moi on me refilait encore des possible témoins. Je pris donc les renseignements et accompagnai un collègue.

Une longue avant-midi mais voilà que nous arrivions à quelque chose. Les jeune filles étaient âgées de 18 ans, avaient à peu près le même poids et toutes avaient les cheveux blonds et les yeux bleus. De plus elles allaient toutes au même collège non loin du petit chemin où nous avons retrouvé une des victimes. Pris dans notre enquête je ne pouvais prendre du temps pour parler avec Kate. Même que mes collègues me trouvaient étrangement silencieux et calme. Je faisai mon boulot sans rien dire, sans rechigner ce qui leur fit demandé si j'étais bien. ce à quoi je répondais "Oui oui une mauvaise nuit c'est tout"

Enfin une pause et je guettai la sortie de Kate d'avec son équipe en étant accoté au mur. Je ne voulais pas rester sur un malentendu avec elle. Elle était ce qui avait de plus proche, une soeur voilà ce qu'elle était pour moi. Je refusai les différentes offres de sorties et de repas, chose encore plus curieuse de ma part. Enfin je vis sa petite tête rousse.

- Kate! Attends s'il-te plaît! dis-je en arrivant près d'elle

Je la retournai vers moi et attendit que la petite foule se dissipe autour de nous. Je l'amenai dans une salle et fermai la porte pour un semblant d'intimité et de discrétion. Je restai debout face à elle, fourrant les mains dans mes poches avec l'allure d'un gamin pris en défaut.

- Pour hier Kate, je sais que tu veux que m'aider je le comprends. Je... je ne vais peut-être pas aussi bien que je le crois...

J'étais fatigué ma nuit de sommeil ne m'avait pas aider du tout en fait.

- Je... je ne voulais pas Katy je te jure!

Mince comme je pouvais me sentir un peu salaud quand même quand je vis ses yeux humides. Je lui fis un mince sourire et comme je savais qu'elle n'aimait pas trop les effusions de tendresse devant ses collègues je lui serrai la main tendrement et lui fis un signe de tête. Enfin nous allions pouvoir attraper ce salaud! J'ouvris la porte et la laissai sortir avant de passer derrière elle.

On se fit briefer rapidement pendant que j'enfilai ma veste et enfonçai mon oreillette dans mon oreille. Les même consignes que d'habitudes. Pas de gestes brusque car il pourrait se montrer violent et même non-coopératif. Bien sûr c'était les agents de la Bau qui devait entrer en premier ensuite nous. Nous embarquions dans des blindés toutes sirènes hurlantes avant de stopper devant une maison somme toute normale. Nous laissions les agents nous devancer pour ensuite nous déployer pour assurer leur couverture. J'étais à l'arrière s'il parvenait à s'échapper. Du coin de la maison je le vis sortir par derrière lentement et silencieusement et à reculons s'il-vous plaît! Je me plaçai derrière lui l'arme au poing mes yeux lançant des éclairs et lui servit ses mots comme il se retourna le canon de mon fusil sur lui.

- Bouge plus salopard! Vous êtes en état d'arrestation...

Il sembla hésiter un moment devant la horde d'agents devant lui, avant de m'offrir un grand sourire et réussir, je ne sais comment, il prit la fuite. Je saisi mon micro accroché comme je m'élançai à sa suite.

- Ici l'agent Sutton suspect en fuite, je suis à ses trousses.

Je le suivait de quelques pas en lui hurlant d'arrêter. Pendant une fraction de seconde je fus tenter de lui tirer dans la jambe pour au moins le stabiliser mais il était tellement proche que je ne voulais pas gaspiller une balle pour ça. Je continuai ma course à travers les pelouse avoisinante en lui hurlant toujours de s'arrêter. Au dédales d'une des cours il trébucha alors l'adrénaline prit possession de mon corps et je fonçai dessus comme il se relevait je lui fis un placage, pas pour le blesser juste pour l’immobiliser. À bout de souffle, les poumons en feu j'entendis des pas de course derrière moi. S'il me disait que ce n'était pas le bon suspect je hurlerais de rage c'est sûr!

RP TERMINÉ