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Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël]

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MessageSujet: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyMer 18 Avr 2012 - 23:59

Tu veux bien être mon GPS ?

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Mickaël Miles – Marilyn I. Baker


Aujourd'hui était un jour, ni vraiment ensoleillé, ni trop pluvieux. Ca existait ce genre de journée ? Bien sûr que oui ! Il faisait bon, c'était tout en fait... C'était tout simplement parfait et ce n'était pas pour déplaire la jeune femme qui devait sortir, et ce, pour plusieurs raisons. De un, c'était impossible pour elle de rester enfermer, surtout quand elle n'était pas obligée pour le boulot... De deux - avec à peu près la même raison que la première - l'envie de prendre des photos de tout et de rien la démangeait... Genre de cliquer sur son appareil photo avec son doigt était une déformation professionnelle ou surtout une maladie... Enfin, tout de même, il ne fallait surtout pas exagérer... 

Non mais sérieusement, la seule et unique raison qui l'avait poussé à sortir était effectivement le boulot... Vous vous souvenez peut-être qu'elle avait ouvert un site internet ? Quoi ? Non ? Vous n'êtes pas au courant ? En fait, elle tenait un site où elle tenait un book personnel mais également tous les travaux qu'elle avait pu faire que ce soit pour les événementiels : mariage, baptême... Enfin pour le moment, elle en avait fait très peu... Certes. Mais au moins là, elle avait été invitée pour un anniversaire de gosses. Oh on ne pouvait pas dire que la jeune blondinette était du genre à détester les enfants, bien au contraire.

Et ceci commençait en milieu d'après-midi - pendant le moment du gâteau vers les 16h en gros - et ce, dans le jardin d'une chouette maison... donc la jeune Marilyn avait tout son temps pour déjeuner, avec sa pause C&C (Café&Clope) habituelle et populaire, s'habiller d'un jean - pas trop troué pour une fois - d'une chemisette blanche avec une cravate noire non serrée autour du cou, et d'une légère veste noire... Concernant ses beaux cheveux blonds, elle avait seulement attachée les quelques mèches qui pourraient lui gêner le visage seulement, faisant un peu plus ressortir quelques mèches roses et vertes qui trainaient... Quant à ses yeux, son habituel maquillage noir qui ne changeait pas.

Sur ce, matériel nécessaire prêt dans son sac et adresse en main, elle sortit de chez elle pour aller à cet événement... Et se dirigeait alors vers le lieu de rendez-vous... Enfin là où elle pensait vraiment aller. Non, pas qu'elle n'avait pas le sens de l'orientation... Mais vous savez que, ça faisait un peu plus de deux mois qu'elle vivait ici, elle avait bien sûr repéré les endroits importants tel que l'endroit où elle pouvait acheter ses clopes et le meilleur endroit au monde pour prendre un café – d'où où elle avait croisé et retrouvé - son cousin en plus – alors il ne fallait peut-être pas trop lui en demander à la cocotte... Et ce, depuis un moment, elle avait bel et bien l'impression qu'elle tournait en rond... Marilyn s'arrêta brusquement et regarda autour d'elle d'un air un peu penaud et perdue, à regarder le nom de rue qui se trouvait à sa gauche... De l'autre côté de la rue à sa droite, il y avait un parc... Autour d'elle, il semblerait qu'il n'y avait pas beaucoup de monde mais peut-etre pas dans ce parc... Enfin normalement, c'était bien presque une heure – sauf pour ceux qui étaient au boulot – pour se promener, non ? Bref, elle traversa la rue … faillit même se faire renverser cette bécasse, elle accéléra son rythme et se trouva alors sur le trottoir d'en face. D'ailleurs, elle faillit percuter de peu une vieille mémé mais bon, de peu hein... Elle soupira et regarda autour d'elle. Certes, elle pouvait très bien demander à la vieille mémé mais en fait, Marilyn avait un peu peur de ne pas se faire comprendre. Quoi ? Non, elle n'avait pas de problèmes avec les personnes âgées. Non pas du tout... Elle releva son regard et au milieu de ce petit monde, elle repéra un mec – ou plutôt un joggeur – qui s'échauffait. Etait-ce dégueulasse de le déranger au milieu de son entraînement ? On ne pouvait pas dire que la jeune Marilyn était une grande timide, non … Mais à vrai dire, allez savoir pourquoi mais elle n'allait pas non plus attendre quelqu'un qui aurait une bonne tête pour lui indiquer sa route, non plus... que ça lui tombe du ciel... D'autant plus qu'il n'était pas mal dans son genre... Avouez, il était un peu plus grand.. plus grand qu'elle au moins.. Assez bien menu... D'un côté, s'il faisait son jogging, il était plutôt du genre à s'entretenir un minimum... Sur ce, elle n'était pas là non plus pour baver ou se faire une idée du mec – même si on ne pouvait pas s'empêcher son cerveau de le faire – bref elle se dirigea vers lui avec un petit sourire charmeur – et même charmant – accroché à ses lèvres.

Excusez-moi, s'il vous plait... euh...


Elle se mit un peu hésiter lorsqu'elle venait de retenir son attention. Non, elle n'était pas du genre à se laisser déstabiliser, et surtout par un mec, mais ne dîtes pas que ce genre pouvait laisser indifférent. De toute manière, obligé, il devait être marié. Vous croyez que le cerveau de Marilyn pensait déjà au pire ? Qui savait ? Mais il n'y avait qu'à regarder ses mains... Quoique.. Et peut-etre le fait de lui parler, elle verrait que ce n'était pas son genre de mec et qu'elle descendrait de son petit nuage... et pourtant, elle n'était pas du genre à courir derrière tout ce qui bougeait, hein ? Même si on pouvait croire le contraire, elle voulait une relation sérieuse avec un véritable amour.. Sur ce...

Je crois que je me suis un peu perdue... continua-t-elle. Vous voulez bien m'aider ?

Et voilà le fameux coup du truc, avec son sourire plus que malicieux. Il allait finir par croire qu'elle était en train de le draguer.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyMar 24 Avr 2012 - 2:02

Pour une fois, Mickaël était libre cet après-midi. C'était la seule demi-journée où il pouvait vaquer à ses occupations sans être embêté, où il n'avait pas à aller à l'Académie du FBI pour donner ses cours. Il enseignait la psychologie, là où les futurs agents étaient formés, et il fallait avouer qu'il y avait un certain prestige en jeu. Le plus souvent, il s'en vantait en riant, ne prenant pas la chose au sérieux, alors qu'il avait très bien conscience de la responsabilité qu'il devait assumer. Auparavant, il travaillait à Atlanta, dans une simple université, pourtant maintenant, il avait réussi à monter d'un niveau en rentrant à l'Académie du FBI. En résumé, il était fier de lui. Même si ce nouveau poste lui demandait encore plus de travail, étant donné qu'il fallait se spécialiser dans la justice et la criminologie, ce pour quoi il n'était pas réellement formé, Mick prenait toujours autant plaisir à faire cours devant des jeunes sérieux qui pensaient à leur avenir et qui avaient déjà prévu de rentrer au FBI ; ou parfois aussi au Behavioral Analysis Unit, où il connaissait déjà quelques agents. Le boulot qu'il devait constamment fournir ne lui laissait pas beaucoup de temps pour ses loisirs, c'est pourquoi aujourd'hui, il avait voulu laisser son métier de côté afin de sortir la tête de son appartement.

D'habitude, notre professeur préférait passer du temps dans une salle de musculation, car il pouvait parler, discuter et ainsi sympathiser avec les autres sportifs présents en même temps que lui. Ou alors, quand il n'était pas à l'intérieur, il passait son temps sur un court de tennis. Cependant, à l'heure qu'il était, il avait choisi d'aller courir et d'améliorer son endurance au lieu de se concentrer sur ses performances à la raquette. Les températures étaient correctes pour passer un moment à l'extérieur, la météo était également favorable. Mickaël n'en demandait pas moins et lorsqu'il sortit de son domicile en sweat shirt et en short de sport, il esquissa un sourire satisfait. Puis il se mit en route et suivit son itinéraire habituel. D'ailleurs, il connaissait si bien le parcours qu'il empruntait à chaque fois, qu'il pourrait courir les yeux fermés. Enfin, il n'était pas encore assez fou pour faire ça, il n'en voyait tout d'abord pas l'utilité, excepté pour le plaisir de se blesser s'il ne regardait pas où il allait. Après avoir couru une bonne vingtaine de minutes à travers diverses rues de Quantico, il décida de s'arrêter un instant dans le parc afin de s'étirer, car il sentait que s'il continuait à donner autant d'effort, les courbatures l'assailliraient le lendemain matin, ce qu'il souhaitait éviter.

Tandis que Mick se préoccupait des muscles de ses jambes, une jeune personne vint l'accoster, ce qui le fit relever la tête et se redresser ; c'était une jeune femme blonde, avec un visage portant un léger sourire. Elle s'excusa de le déranger et parut hésiter, ce qui la rendait encore plus mignonne qu'il ne l'avait pensé. Il remarqua également tout de suite son look penchant pour le rock, ce qu'il trouva décalé comparé au lieu où ils se trouvaient. L'homme ne tarda pas à lui rendre son sourire, lui-même étant enjoué de nature. Elle lui expliqua qu'elle s'était égarée et lui demanda son aide. Sur le coup, il ne comprit pas pourquoi elle s'était adressée à lui. Il était suant, pas vraiment présentable dans ses vêtements de sport, et plusieurs personnes se trouvaient aussi dans le parc ; elle aurait très bien pu aller vers quelqu'un d'autre. C'est quand elle sourit une dernière fois que le professeur comprit. Peut-être était-ce là une invitation à un jeu sentimental, ce qu'il acceptait sans aucun problème.

« Bien sûr, avec plaisir. Je ne refuserai pas d'aider une rock star perdue à Quantico, commença-t-il pour la taquiner, un sourire enjôleur sur les lèvres. Je ne connais pas toute la ville par cœur, mais je peux sûrement vous être utile. Qu'est-ce que vous cherchez exactement ? »
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyLun 30 Avr 2012 - 18:11

Son sourire ne put s'empêcher de s'agrandir sur ses lèvres. La première raison était que c'était contagieux. La seconde était qu'elle semblait être plutôt bien tombée. De nature joviale et aimable, c'était rare qu'on la recale et qu'on l'envoie chier. Et cela, ça devrait bien être impossible – surtout quand on était dotée d'un humour... Oh oui surtout quand on se faisait appelée « Rock Star » ! - surtout à cause son look, flatteur soit-il ! - C'était la classe internationale !!! Bien qu'elle ne le soit pas réellement, elle jouait de temps à autre sa guitare mais de là à être musicienne, elle était loin de l'être. Le seul domaine où elle pouvait bien percer – et qu'elle adorait passionnément – était bien sûr la photographie... Mais passons sur ça, l'humour était bien une qualité que Marilyn appréciait plutôt bien... Surtout chez un homme... Et il en aurait bien besoin. Marilyn était bien le genre à déborder d'énergie donc il fallait bien avoir de l'humour et un peu de patience pour arriver à la canaliser. Mais ça ne devrait pas être trop dur.

Mon preux chevalier aura peut-être le droit à un autographe, alors... répliqua-t-elle, spontanée.

Ouais, c'était de la réplique, ça ! Sérieux ! Et il aura sans doute droit à ce privilège si seulement il sera sage, hein ! Bref, étant ouvert à sa demande, autant ne pas se faire attendre.

J'ai un rendez-vous à Martin Street. Vous connaissez cette rue ?


Qui savait s'il connaissait ? En tout cas, elle l'espérait... Car même s'il ne semblait pas connaître la ville par coeur, il semblait être là depuis un moment. Qui savait !? Et puis qui savait aussi s'il n'allait pas lui dire l'information ou même mieux, lui donner une direction opposée pour s'amuser – il en serait peut-être bien capable avec son petit humour vilain - mais ça ne serait pas très sympa de sa part... De toute manière, s'il lui faisait ça, elle le retrouverait sans problèmes, elle reviendrait le voir et le démonterait avec son caractère à la con. Et voilà qu'avec le sourire ravageur qu'avait sur les lèvres de cet inconnu, il lui faisait penser de ces trucs pas très nets dans son petit cerveau de blondinette... Et pas qu'avec ce sourire.. Normalement, un mec qui suait légèrement ou pas du tout menait à d'autres pensées ? Non là, oui, y'avait des trucs pas nets. Sur le coup, Marilyn redressa son sac où elle tenait son matériel nécessaire sur son épaule – et de son autre main, remontait une mèche de cheveu derrière son oreille - et gardait un sourire sur ses lèvres... Lorsqu'il lui aura dit l'information, elle quittera cette rencontre éphémère - qu'on faisait bien sûr tous les jours - et elle le laisserait continuer son entraînement tranquillement. A moins qu'elle insiste pour qu'il l'accompagne mais la jeune femme n'était pas comme ça. Oh non !

[ HRPG : Désolée si c'est pas très long mais je ne voulais pas avancer trop vite! xD si soucis, dis moi ! Au prochain rp, j'avancerais bien le topo ^^ ]
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyMer 30 Mai 2012 - 18:34

Dans ses vêtements de sport, Mick n'était pas habillé de façon la plus classe possible. Il avait fait déjà mieux, beaucoup mieux même, parce qu'il s'était donné du mal, et aujourd'hui sa tenue vestimentaire n'avait pas été le plus gros de ses soucis. Tout ça pour dire qu'il était dans de mauvaises conditions pour parler à une jeune femme, comme celle qui venait de l'aborder. Il l'avait nommée rock star, dès qu'il avait vu son style. A vrai dire, il n'en savait rien mais ça avait été sa première impression. Il se trompait sûrement sur toute la ligne, elle n'était peut-être pas rockeuse et exercer il-ne-savait quelle profession. D'ailleurs, cela lui importait peu. Le principal était qu'elle avait bien réagi face à ses paroles. Elle en rajouta même en l'appelant « preux chevalier », ce qui le fit sourire d'avantage.

« Je ne dirai pas non, ce serait un honneur. »

D'accord, au bout du compte elle pouvait bien être rock star avec cette histoire d'autographe. Il avait accepté, ignorant où tout ça allait l'emmener ; au fond, c'était elle qui lui avait proposé. Cela lui rappelait son petit frère, parti avec ses meilleurs amis pour travailler sur un album en groupe. Si c'était vraiment une musicienne, Mickaël pensera à partager les numéros de téléphone. Son petit frère sera très ravi de parler à la jeune blonde, elle qui avait l'air tout le temps de joyeuse humeur. Cela entrait aussi dans la catégorie "première impression" du professeur, son sourire l'avait trahie, il n'y pouvait rien de l'avoir remarqué.

Elle revint au but principal de leur rencontre, mettant fin à leur jeu, en lui demandant le chemin pour Martin Street. Cette rue lui disait bien quelque chose, elle n'était pas si loin du parc où ils étaient situés. Déçu de s'apercevoir que leur conversation allait bientôt se terminer, il pensa un instant à la faire attendre, en lui parlant de tout et de n'importe quoi, afin qu'elle reste un peu en sa compagnie. Cependant, il s'y résigna. Après tout, elle n'était là que pour retrouver sa route, rien de plus. Content de pouvoir aider, il esquissa un nouveau sourire - au même moment où elle remettait sa mèche de cheveux en place - et lui indiqua :

« Oui, je connais. Vous prenez cette rue (Il désigna de la main la première rue sur laquelle débouchait la sortie du parc) et au carrefour, vous prenez à gauche. Ensuite, si je ne me trompe pas, vous continuez et c'est la première sur votre droite. Essayez de ne pas vous perdre, ce serait dommage d'engager un nouveau chevalier servant ! »

Mick avait, lui, trouvé dommage que leur amusement puisse prendre fin. Certes, se donner des surnoms et des titres sans véritable importance était légèrement infantile, pourtant il se surprenait à en sourire bêtement. D'ailleurs, il n'avait pas pu s'empêcher de terminer sur cette petite phrase sympathique.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyJeu 7 Juin 2012 - 17:59

Au fait de se donner un titre, ça allait de soi, surtout quand les gens le prenaient bien... Evidement. Marilyn avait déjà l'habitude de donner des surnoms à tout le monde, même à des inconnus... bon évidement, ça dépendait qui... mais en général, c'était ça... Que ce soit avec les gens qu'elle appréciait mais aussi pour les gens qu'elle ne pouvait pas piffrer aux premiers abords – surtout quand on la respectait pas - et dans ces cas-là, ce n'était pas du joli-joli... Et à ce moment-ci, ce n'était pas elle qui avait lancé le truc mais quand un jeu se devait se jouer, elle était bien la première volontaire. Elle y jouait bien volontiers. Et c'était souvent ce genre de choses qu'on faisait de bonnes rencontres... - éphémères ou non – mais qui illuminaient généralement la journée.

En tout cas, si Marilyn n'était pas pour le moment en train de fondre devant le sourire de ce bel inconnu... Mais bon, il fallait quand même rester discrète. Non mais ! Marilyn était douée pour ça, non ? Hein ? Bon, ça se voyait quand même bien qu'il y ait un début d'un flirt ? Et même pas besoin que ça se fasse autour d'un verre... Mais bon, ce moment allait bientôt avoir une fin rapidement et il y avait bien une chute un peu brutale... Ce jeune homme se mit à lui indiquer alors la direction qu'il fallait prendre et c'était au bout de ce parc et à quelques rues près... Marilyn essaya de mémoriser ce qu'il venait de lui dire... avant de sourire comme une conne à la dernière phrase qu'il venait de dire... Et à ça, voilà comment elle réagit : elle fit une petite moue avant de répliquer spontanément :

Je n'ai pas spécialement l'envie d'en avoir 50 000... Surtout des aussi mignons.

Et m**de... Bon ben c'était sorti tout seul. Et puis, il ne fallait pas se leurrer... La vérité était seulement sortie de sa bouche et elle n'allait pas se mentir. Et puis, si ça se trouvait, elle n'allait plus jamais le recroiser donc elle n'allait pas se gêner et ça faisait toujours du bien d'entendre ça de la part d'un inconnu. C'était dit, c'était dit, et elle n'allait pas regretter ses paroles. Il fallait que ça sorte avant de le regretter. Ouais, bon, même si les gens pouvaient prendre ça pour de la drague... même si ça pouvait l'être effectivement...
Et puis il fallait dire qu'elle exagérait car selon, seulement pour trois rues, c'était impossible qu'elle rencontre 50 000 personnes, n'est-ce pas ?

Merci bien, Preux Chevalier... Je vous laisse à votre entraînement...


« Et à sa sueur » se disait-elle intérieurement. Et puis sans oublier à son magnifique sourire... Bref, ne pensez pas que Marilyn n'allait pas embarquer ce sourire jusqu'à ses rêves, hein... Sur ce, la blondinette était à deux doigts de s'en aller pour se diriger à la sortie du parc mais... elle se retint d'un coup... En fait, elle ne se souvenait déjà meme plus les directives qu'il lui avait dites... Et ben, comment se sentir bête ? Avait-elle été subjugué par son sourire que la mémoire avait vite flanchée ? Qu'elle l'avait à peine écouté ? La jeune photographe se retourna alors et lui dit alors :

Euh... est-ce que ça vous dérangerait de m'accompagner ?


Genre elle avait peur de se perdre, comme si elle était une enfant et qu'il fallait qu'on lui tienne la main... mais alors pas du tout. Elle avait juste tout simplement oublié ce qu'il lui avait dit et au lieu de lui redemander quoique ce soit ou aller tout simplement demander à quelqu'un d'autre, que voilà, elle lui demandait de l'accompagner... Et puis... hein ? Elle se mettait donc à draguer ? P'tête bien. Et sur ce, en le regardant, après les paroles dîtes, un joli sourire s'afficha de nouveau sur les lèvres de la blondinette. Elle était de nature souriante et puis comment gâcher un sourire, sérieusement ? On lui avait souvent dit qu'elle en avait un joli donc autant en faire profiter.


Dernière édition par Marilyn I. Baker le Sam 7 Juil 2012 - 23:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyDim 24 Juin 2012 - 16:00

Mickaël ne souhaitait pas se faire d'illusions cette fois. Cette rencontre, ces sourires et ces surnoms que la jolie blonde et lui se donnaient mutuellement n'avaient pas grand chose de sérieux. Tout ça avait la forme d'un jeu, un jeu pour adulte cependant. Mais au fond de lui, il espérait, espérait que cette rencontre n'était pas anodine, qu'il pourrait revoir cette jeune femme encore plusieurs fois. Elle lui avait seulement demandé sa route, pourtant il se surprenait à vouloir lui parler plus que des rues de Quantico et des itinéraires que tout le monde avait la possibilité d'emprunter chaque jour. Au contraire, il n'avait pas insisté et lui avait indiqué le chemin à prendre sans discuter, mais en laissant tout de même une légère remarque qui, en soi, continuait sur le sujet principal de leur conversation : leur jeu, avec leurs surnoms frôlant le ridicule.

Après qu'il lui ait montré où se situait Martin Street, le sourire ne quitta pas le professeur. Si bien que le sourire radieux du début de leur discussion s'était transformé en un sourire légèrement triste, prouvant malgré lui qu'il était déçu qu'elle s'en aille. Bon, il n'allait pas la forcer à rester non plus, surtout que là, dans un parc et à la vue de tous, il n'allait pas partir loin. Il ne fallait pas qu'il se voile la face, cette rencontre était juste une rencontre hasardeuse. Ce n'était pas la peine de s'attacher à la jolie blonde devant lui car après les dernières politesses, il ne la reverrait sûrement pas.

Étonnamment, elle non plus n'avait pas l'air de vouloir l'oublier, en disant indirectement qu'elle avait envie qu'il reste son chevalier. Elle ajouta aussi qu'elle trouvait Mick mignon. Ce dernier eut du mal à reconnaître si cette remarque était volontaire ou non. Des deux côtés, il se réjouit de ses paroles, parce que cela montrait que qu'une manière ou d'une autre, il l'avait marquée par son physique. Enfin, pour lui, c'était naturel et il avait conscience de son physique avantageux ; mais étrangement, venant d'elle, cela devenait un peu plus important. Et puis, qu'elle soit voulue ou non, cette confession n'apportait que du positif et approchait les limites de la drague.

« Vous êtes très jolie aussi, princesse », lui renvoya-t-il avec un air charmeur, comme il avait si bien l'habitude de le faire.

C'était à se demander si cela constituait simplement un retour de politesse de sa part ou alors des paroles qui reflétaient vraiment sa pensée. Tout bien réfléchi, il s'agissait d'un peu des deux. Non, tout compte fait, c'était plus une impression personnelle. D'ailleurs, c'était tout de suite ce qui l'attirait chez une femme : sa beauté, et celle en face de lui n'échappait pas à la règle. Comme tous les hommes, il était sensible au charme et accordait de l'importance au plaisir des yeux. Oui, Mickaël trouvait Marilyn mignonne, avec son visage de nature enfantine, ses yeux brillants trahissant sa bonne humeur et son sourire enjoué défiant toute concurrence.

Elle finit par le remercier – il garda notamment son titre de chevalier – et par lui laisser la possibilité de continuer sa séance de sport, même s'il savait à l'avance qu'elle était presque terminée. Le professeur s'était préparé à ces aux revoirs ; ou non, peut-être pas finalement. Il regarda quelques secondes la jeune femme s'éloigner, essayant d'oublier le fait qu'il ne la rencontrera certainement plus. Sauf que, contrairement à ses attentes, elle fit demi-tour et revint vers lui, un sourire gêné sur les lèvres, tout en demandant de l'accompagner. Comme s'il n'avait attendu que cela. Surpris, il lui répondit sans hésiter :

« Non, pas du tout, c'est avec plaisir. Vous avez peur de vous perdre ? » Il céda à la résistance en rajoutant, sur le ton de la plaisanterie : « Ou vous ne savez plus faire sans moi ? »

Bien sûr, il n'était pas sérieux sur ce coup-là. C'était simplement une petite pique, continuant ainsi leur drague mutuelle telle qu'ils l'avaient débutée. Mickaël commença à avancer en se dirigeant vers la sortie du parc, comme il l'avait indiqué à la jeune blonde quelques minutes auparavant. Même si le trajet ne durerait pas des heures, c'était déjà du temps de gagné avec elle et cela lui convenait parfaitement. Enfin, le connaissant, il chercherait certainement à faire durer la route, sans trop abuser toutefois. Il n'allait quand même pas leur faire emprunter le mauvais chemin et les perdre volontairement, si ?

« Vous voulez que je porte vos affaires ? Cela ira bien avec mon rôle de chevalier servant. » Il gratifia sa remarque d'un sourire. « D'ailleurs, qu'est-ce que vous transportez là dedans ? »

Là, c'était la technique de drague indémodable. Au niveau où le professeur se trouvait, il avait sûrement une chance de réussite. De plus, sa curiosité l'emportant sur lui, il n'avait pas pu s'empêcher de lui demander ce qu'il y avait dans son sac. Peut-être des affaires que les filles mettaient dans leur sac à main – il n'avait d'ailleurs jamais compris pourquoi elles emmenaient autant de choses avec elles – pour sortir, ou il ne savait quoi.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptySam 7 Juil 2012 - 23:53

De temps à autres, il n'y avait aucune honte à complimenter, n'est-ce pas ? Surtout un inconnu ! Et il n'y avait aussi aucune gêne à se faire complimenter et limite se faire désirer ? Il n'y avait pas de mal à dire ce qu'on pensait et à flirter un peu … Rien que de se dire qu'on était toujours plus ou moins attirante et séduisante, ça avait toujours un côté rassurant. Pas que la jeune Marilyn en doutait du charme qu'elle pouvait dégager mais ça faisait toujours plaisir... En tout cas, à l'appellation de « Princesse » fit alors sourire la blondinette.

Et comme si elle pouvait être triste de le quitter alors qu'elle le connaissait ni d'Adam ni d'Eve, voilà qu'elle lui demandait s'il pouvait l'accompagner, ou non... - non, elle n'avouerait pas qu'elle avait une mémoire de poisson rouge ou si elle n'avait pas déjà une idée derrière la tête car quand c'était le cas, elle ne l'avait absolument pas ailleurs... -. Bien sûr, elle avait d'abord demander si ça le dérangeait ou non par politesse car il avait sûrement bien autre chose à faire comme son sport mais bon comment refuser face à ce jeu et à ce flirt. Hum ? Tout en lui demandant, elle avait bien sûr remarquer qu'il avait répondu aussitôt, sans l'ombre d'une hésitation. On ne pouvait absolument rien refuser face à un sourire... Evidement, il ne fallait pas que la jeune femme s'étonne également que le beau preux chevalier la taquine... Elle passa ses mains derrière son dos puis fit d'une petite moue dans le genre, elle réfléchissait mais elle répondit :

Ca serait p'tete bien le cas...

Ben oui, hein... tête de noeud qu'elle était, elle serait bien capable de se perdre – ou presque – mais voilà, quand elle avait un beau jeune homme dans les pattes, elle ne pouvait pas perdre cette occasion. Sur ce, même s'il la taquinait, ça lui faisait bien plaisir qu'il accepte de l'accompagner.

Tout en prenant alors la direction de la sortie du parc, qu'elle ne fut pas étonnée de la question qu'on pouvait lui poser. Bien sûr, Marilyn avait toujours attiré la curiosité de ce qu'elle pouvait transporter mais comme elle n'était pas comme tout le monde à se trimballer avec 50 milles tonnes de maquillage ou truc de ce qu'on pourrait imaginer … Elle avait certes 50 milles trucs puisqu'elle était du genre bordélique mais elle serait du genre à se trimballer avec 50 piles et cartes mémoires pour son appareil photo … et d'autres bestioles … Bref peu importait, ne nous égarons pas...

Bien sûr qu'une bonne paire de muscles d'un chevalier est toujours utile...
lâcha Marilyn en tendant le sac qu'elle tenait. Merci beaucoup.

Comme ça, ils feraient mouate-mouate. Elle garderait son sac à bandoulière sur ses épaules et ça la déchargerait un peu de son autre petit sac qu'elle tenait également. Et non, ce n'était pas comme si elle craignait à ce qu'il se mette à partir en courant, en lui volant son sac, hein... Et non, en même temps, en lui répondant, Marilyn n'était pas en train de le draguer non plus... Pas du tout... Elle avait réussi à attirer – en revenant sur l'autre sujet – l'attention de ce qu'elle avait dans son sac, même si elle pouvait sentir de la taquinerie de sa part.

Vous êtes bien curieux, très cher...

Qu'est-ce qu'elle pouvait faire pour que touuuuuut s'explique, hein ? D'où pourquoi ces deux petits sacs et peut-être sa tenue... Bien que ça pouvait faire professionnel ce petit jean, chemisette et p'tite cravate mais en même temps, c'était un peu son look grunge habituel.

Et si on faisait un deal ? Si vous devinez ce qu'il y a à l'intérieur … je vous donnerais mon nom et p'tete mon numéro de téléphone.

On ne pouvait pas dire que Marilyn n'y allait pas de but en blanc et ne mettait pas les deux pieds dans le plat. Peut-être était-ce le genre de filles qu'il appréciait ou non... Mais voilà, Marilyn était comme ça, très joueuse. Au final, si elle lui disait ce qu'elle faisait, elle serait légèrement un peu moins inconnu que ça à ses yeux, ça ferait qu'il la connaitrait mieux que ce qu'elle pouvait connaître de lui, - même si dans le fond c'était loin d'être un souci puisqu'elle était du genre très bavarde et pipelette à son heure - Ils ne connaissaient en aucun cas le prenom de l'un et l'autre... Même si dans un sens, Marilyn aimerait le savoir... il y avait bien une autre partie d'elle-même qui aimerait bien garder le mystère... et le suspense... rien que pour continuer à animer ce petit truc. C'était comme si elle ne voulait pas aller trop vite et trop savoir trop rapidement pour ne pas briser cette petite magie qui continuait à planer dans l'atmosphère...
Elle ne savait absolument pas deviner qu'il puisse être psychologue ou un truc dans le genre... s'il avait déjà la possibilité de lire entre les lignes... Mais au moins, il ne fallait pas chercher à midi à quatorze que Marilyn était le genre de filles bien malicieuses avec qui on ne s'ennuyait jamais... Mais bref, dans tous les cas, elle trouverait ça dommage s'il ne trouvait pas ce que son sac pouvait contenir - il fallait l'avouer, c'était dur - car elle n'aimerait pas dans le fond rester "l'inconnue du parc".


Dernière édition par Marilyn I. Baker le Dim 26 Aoû 2012 - 22:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 0:53

Mickaël fut assez étonné de la réponse de la jeune femme quand il lui demanda si elle ne pouvait se passer de lui. Il avait lancé cette question pour plaisanter, ne pensant pas une seconde à recevoir une réponse sérieuse. Du moins en apparence, étant donné qu'elle avait pris un air songeur pour la première fois depuis leur rencontre. Stop Mick : ne va pas t'imaginer qu'elle ne pouvait vraiment pas se passer de toi. C'était juste pour la route. Elle ne voulait simplement pas se perdre, voilà tout. De plus, il ne la connaissait pas assez pour savoir si elle disait vrai ou non. Si ça se trouve, c'était juste pour continuer leur jeu, rien de plus. Au fond, c'était bien ce que le professeur espérait. Mais il n'y avait rien à faire : le « peut-être » de sa phrase ne pouvait que le laisser douter. Avait-elle fait exprès ? Voulait-elle lui mettre la tête à l'envers ? Parfait. Elle voulait jouer ? Il allait jouer aussi. Quitte à se perdre au jeu.

Cela ne l'empêcha pas, après avoir marcher quelques mètres aux côtés de la jeune femme, de lui proposer son aide. Elle devait être gênée avec ses nombreux sacs, c'était pourquoi il avait décidé de l'aider. Et aussi dans le but de lui rendre service et, dans la logique, de lui plaire. Pas au point de l'impressionner avec sa musculature superbe, mais au moins de lui montrer qu'il pouvait être serviable. Elle accepta, lui tendit un sac qu'il empoigna de suite, et le remercia. Elle avait également continué de le comparer à un chevalier, ce qui au final le rendait fier. Grâce à ça, il se pensait au même titre que les chevaliers légendaires de la Table Ronde. Ce n'était pas si mal, même s'il était très loin de les égaler.

« Je vous en prie », répondit-il poliment.

En mettant le sac de la jolie blonde – dont il ignorait encore le prénom – sur l'épaule, il avait demandé ce qu'il y avait à l'intérieur. Elle n'avait pas manqué de lui faire remarquer sa trop grande curiosité, ce dont il avait totalement conscience. Il avait toujours été de nature curieuse et d'après ce qu'il avait vécu, on ne se refaisait pas. Alors il assumait. D'ailleurs, Mickaël avait bien raison de poser la question. C'est vrai : demandez à une fille ce qu'elle emmenait avec elle dans son sac et vous aurez droit à une liste à rallonge. Mais pas là. Là, au lieu de lui dire le plus simplement du monde ce qu'elle possédait, la jolie blonde le mit au défi : c'était à lui de trouver ce qu'il y avait dans le sac. Quelle idée, sérieusement : comment pourrait-il réussir à deviner ce qu'une jeune femme transportait dans un de ses sacs ? Mission impossible... ? Non, ce n'était pas cela qui allait le décourager, joueur comme il était.

« Très bien, c'est d'accord, fit-il avec le sourire de quelqu'un qui avait été pris au dépourvu. Et au cas où, si je ne trouve pas, c'est moi qui vous donnerai mon numéro », enchérit-il avec un visage de vainqueur.

Voilà, comme ça, il pouvait être sûr et certain qu'ils se re-contacteraient tôt ou tard. Malgré lui, Mick commençait à s'attacher à elle. Son cerveau entier lui disait que c'était une mauvaise idée, suite à son mariage raté d'il y a quelques temps. Enfin, passons. Ce n'était certainement pas son sujet de conversation préféré. L'homme considéra quelques secondes le sac qu'il portait, espérant posséder un scanner à rayons X au fin fond de ses rétines, mais rien n'y fit. Et puis, ça serait trop facile, le plaisir du jeu serait trop superficiel.

« Je suppose que regarder à l'intérieur est interdit pour le moment... » dit-il tranquillement, plus pour lui-même qu'à l'attention de son interlocutrice.

De toute façon, il ne souhaitait pas ouvrir le sac et découvrir ce qu'il y avait dedans. Lâché comme ça, avec juste le tissu du sac comme indice, il ne pouvait pas aller loin, mais autant jouer. Au final, qu'avait-il à perdre ? Il sentait que ça en valait la peine. Une idée qui pourrait peut-être lui sauver la mise lui vint à l'esprit :

« Je peux poser des questions autres que sur le sac ? Et sans attendre sa réponse, il enchaîna tout de suite : Dites-moi, princesse, quel métier exercez-vous ? »

La questionner sur son boulot était son premier choix, celui qui lui avait paru le plus logique entre tous. Selon Mick, on ne se baladait pas chargé de plusieurs bagages, en demandant sa route, pour rien. Il devait bien y avoir une raison valable pour qu'elle cherche Martin Street. Soit c'était pour le travail, soit elle se rendait chez quelqu'un pour quelques jours. A vrai dire, ça, ça ne le regardait pas vraiment. Sauf que vous connaissez la curiosité de Mickaël : ce n'était pas cela qui allait l'embarrasser.

Avec un peu de chance, grâce à ces indices, il réussirait sans problème à savoir ce que ce mystérieux sac contenait. Il ne savait pas si ça avait rapport avec le travail de sa nouvelle rencontre, mais au moins, il essayait de trouver. Il ne cachait pas qu'il se réjouissait de pouvoir en savoir plus sur elle, grâce aux questions qu'il poserait. Il était gagnant dans tous les cas, si elle acceptait son deal à lui. D'une part, il apprendrait à la connaître un peu mieux. D'autre part, quand ils se sépareront, il avait l'espoir de contacter ou d'être contacté quelques temps après...
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyMar 28 Aoû 2012 - 16:00

Oh que ça lui plaisait ! Marilyn adorait le contact humain… mais beaucoup plus l’imprévu, surtout quand ça venait spontanément… Et là, le jeu était clair et au fond d’elle, la blondinette était heureuse. Les règles étant installées, au final, il n’y avait pas de perdant. Que ce soit l’un ou l’autre, qu’on apprenne l’identité que de l’un ou l’autre, … tout revenait au même puisqu’ils pourraient se recontacter. Ca sera juste à savoir qui de l’un ou l’autre fera le pas… Mais le plus dur peut-être était de savoir quand ? Si Marilyn avait son numéro, elle pourrait l’appeler quand elle le voulait mais inversement… c’était le suspense et c’était la position moins idéale. Elle ne pourrait pas l’amener par le bout du nez … Mais de toute manière, tellement irrésistible soit-elle, elle ne douta pas qu’elle se ferait appeler rapidement … Et puis les règles pouvaient très vite changer d’ici là !

Parfait !

Et oui, au fur et à mesure, vous finirez bien par connaître la Marilyn avec son côté « je contrôle » un peu tout, son côté narcissique et égocentrique … mais d’une manière non exagérée… Il fallait dire que c’était peut-être ces côtés-là qui la rendaient aussi attachante.

En tout cas, tous les deux étaient tout à fait d’accord sur les règles installées donc ils pouvaient commencer à jouer… Evidement, il ne pouvait pas regarder à l’intérieur, ça serait beaucoup trop facile. Ca serait même de la tricherie ! Naméoh ! Mais éventuellement, il pouvait poser des questions, ça allait de soi ! Ou presque… mais une belle astuce pour mieux apprendre à se connaître. Cet homme était tout aussi malin et ça, c’était bien un côté qui plaisait à Marilyn. Oui, il fallait avouer que c’était un peu ce genre de chose qui la séduisait… Mais, à proprement parlé, ils se SEDUISAIENT. N’ayant pas encore répondu, son grand sourire aux lèvres parlait déjà pour elle… En plus, de se faire de nouveau appeler « Princesse », ce n’était pas comme si son égocentrisme n’était pas du tout touché… Et puis il fallait dire qu’elle était une habituée des surnoms puisqu’elle-même en donnait à tout le monde, même son cousin en avait le droit – et un nom de poisson, siouplait !

En tout cas, son sourire se transforma en petite moue de réflexion… car même si c’était une bonne question : son métier… C’était un peu trop facile pour deviner ce qu’il y avait à l’intérieur de son sac mais elle pouvait faire semblant car ce n’était pas obligé que ce soit son matériel de photographie… Elle aurait pu emmener toute sa baraque pour dormir chez quelqu’un… Ouais bref, pas très convaincant cette idée… Mais sa petite moue de réflexion disparut aussitôt, il ne fallait pas qu’elle se fasse trahir et il fallait qu’elle arrive à le narguer.

Vous êtes un malin, j'aime ça !!

Rien de mieux pour continuer la bonne technique de drague ! Puis elle continua en souriant :

Tres intelligent, Sherlock Holmes!

S’il était ami avec Sherlock ou c’était Watson en secret, enfin qui savait ! Mais chut, Marilyn vouait plus un culte à Columbo qu’à Sherlock Holmes mais ça, c’était un secret… Au passage, un preux chevalier était beaucoup plus séduisant que Sherlock, et oui, ça ne répondait pas du tout à la question et on s’éloignait du sujet – du jeu plus précisément – et ça pouvait être très agaçant. A moins qu'il voulait vraiment parler autre chose que son sac et qu'il ne veuille pas son numéro mais ça serait vraiment n'importe quoi et ça n'aurait aucun sens. Etant bavarde et comme ça ne lui dérangeait pas de parler d’elle, elle finit par répondre :

Mais pour nourrir votre curiosité, je suis photographe...


Si en plus, elle lui arrivait à lui faire tourner bourrique, elle ne voulait pas qu’il finisse par prendre ses jambes à son cou... et qu'il finisse par se lasser d'elle! En tout cas, est-ce qu'avec cet élément, pouvait-il deviner rapidement? Très rapidement? Mais était-ce un bon point ? car après tout, rien n'empêchait à une conversation...et à ce qu'elle finisse par lui donner son numéro avant tout...

Ce qu'il y a dans un sac-à-main d'une femme a toujours été un mystère, hein ?

Autant posé la question mais au passage, Marilyn se demandait bien s'il n'était pas déjà casé - bon ils ne seraient pas là à flirter - mais qui savait ? Peut-être que ça faisait une éternité qu'il n'avait croisé de femmes mais bon, vu son profil, beau comme il était, c'était pas possible. Et tout ça, est-ce que ça amènera à quelque chose de vraiment sérieux? Autant vivre le jour au jour.
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyMer 26 Sep 2012 - 0:13

Le deal était fait : maintenant, ils étaient certains l'un comme l'autre de repartir avec un de leur numéro. Au moins, ils avaient toujours la sécurité et l'espérance d'être appelé, ou d'appeler leur nouvelle rencontre. Mickaël avait imposé cet arrangement, et il en était particulièrement fier. C'est en partie grâce à lui qu'ils pourraient garder contact, non ? C'était bien sûr son interlocutrice qui lui avait proposé de donner son propre nom et également son numéro, enfin : peut-être. A présent, ils étaient sûrs de pouvoir se reparler par téléphone. La vie était bien faite quand on sait se débrouiller. Mick n'avait jamais eu de problèmes pour draguer les femmes, c'était aussi maintenant que l'on pouvait le remarquer. C'était comme si la jolie blonde en face de lui lui était tombée dans les bras. Bon, pas au sens propre. Cependant, c'était elle qui avait fait le premier pas et qui était venue lui parler. C'était la même chose, on est bien d'accord...

Et à l'instant présent, Mickaël mettait tout son cœur à l'ouvrage et continuait avec le plus grand plaisir du monde de tout faire pour l'impressionner et lui plaire. En lui portant son sac, comme un gentleman, en lui donnant des – un serait plus précis – surnoms corrects et plaisants... Autant dire qu'il ne faisait pas les choses à moitié. Le mieux, dans tout ça, c'est qu'il commençait à être certain que sa nouvelle rencontre était aussi enjouée de partager avec lui ce désir mutuel. Du coup, il avait accepté avec un grand sourire le défi qu'elle lui proposait. Même s'il n'en avait aucune idée et que ça n'avait peut-être pas une grande importance pour lui, cela lui permettait au moins de continuer la conversation avec elle et de s'amuser. Oui, on parle bien d'amusement, jusqu'au moment où le professeur de psychologie essaierait de lancer les choses sérieuses. Quoique, voulait-il réellement quelque chose de sérieux avec elle ? Il venait simplement de la rencontrer, ne la connaissait pas, c'était sûrement un peu tôt pour parler sérieusement. Bref, là, rien n'était encore joué, et ce n'était que le début.

Pour avoir plus de facilités à répondre à son défi, il lui avait demandé quel était son métier. Le métier d'une princesse ? Princesse, à tous les coups. Vu qu'il l'appelait de cette manière depuis le commencement de leur discussion, la question ne se posait plus. Pour notre charmeur international, elle portait le nom de « princesse » maintenant. C'était presque devenu un automatisme d'utiliser ce surnom avec elle, il ne pouvait pas s'en empêcher. Et puis, leur histoire de Moyen-Âge tenait la route, si on s'y croyait vraiment... Il ne manquait plus que le méchant dragon pour que le tout forme un conte logique. Mais où était ce dragon... ? Certainement pas dans le sac de la jeune femme en tout cas... En prime, il reçut un compliment et un autre titre, celui d'un grand détective de l'Histoire littéraire. La classe, même s'il trouvait le titre de chevalier beaucoup plus drôle. Enfin, c'était elle la chef qui décidait des surnoms à lui attribuer. Il sourit de nouveau, pour changer, et fit pour plaisanter :

« Oh, mais vous n'avez pas tout vu ! »

En effet, Mickaël avait encore quelques tours à dévoiler, mais uniquement au moment venu. Après ce petit échange, la jolie blonde lui donna enfin une réponse, comme quoi elle était photographe. Bien, à présent, il connaissait sa profession, pourtant cela ne l'avançait pas pour son défi. Il se demandait si les photographes se baladaient avec un équipement spécifique à leur métier, mais il n'était pas casé dans ce domaine, alors tout lui paraissait vague. Et, petit détail, elle avait bien remarqué son côté curieux. Certes, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, mais c'était important pour lui qu'elle commence à le cerner.

« Wow, photographe, répéta-t-il. Je vous aurais plus vue, je ne sais pas, journaliste ou quelque chose comme ça. Ça doit être intéressant, vous avez sûrement beaucoup de liberté dans ce que vous faites. »

Oui, dans son métier, son interlocutrice était libre dans ses photos, contrairement à lui où il était limité par un programme défini. Les joies de l'enseignement, qu'il acceptait sans broncher. Mick aimait son boulot et rien n'y changerait. Elle réorienta ses pensées vers le sac à main, en lui posant une question qui le fit rire légèrement.

« Oui, c'est exact. Et ça fonctionne avec toutes les femmes, malheureusement, je n'y ai jamais rien compris ! »

En effet, même avec toutes ses conquêtes, il n'avait en aucun cas saisi l'utilité d'emporter autant de choses dans un sac à main. Surtout qu'il s'agissait d'un bagage lourd et encombrant, de quelque chose à traîner derrière soi au lieu de s'en servir de façon avantageuse.

« Pour revenir à votre deal... Vous vous rendez chez quelqu'un et ce sac contient vos affaires pour le lendemain... ? » tenta-t-il en premier temps.

Et si c'était ce « quelqu'un », le dragon de l'histoire ?
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyDim 25 Nov 2012 - 18:23

Si Marilyn n'avait pas tout vu, elle ne demandait qu'à voir. Evidement, sur la marchandise, telle quelle soit, la blondinette n'allait pas vraiment cracher dessus, non plus. Et là, devant un mec pareil, c'était les chutes du Niagara, le summum...

Quand Marilyn lui avoua alors son métier, elle ne put que doublement sourire. Comme si le fait d'être photographe était la classe – et c'était au passage vraiment la classe ! - et tout le monde ne pouvait pas s'en vanter, n'est-ce pas ? Sérieusement, ça pouvait impressionner... C'était toujours l'impression que ça donnait, comme si « photographe » ne pouvait pas coller avec un look pareil... mais non, de toutes les manières, les métiers ne se voyaient toujours pas à la tête de la personne... Même, c'était à se demander ce que pouvait bien faire réellement ce preux chevalier ? Taillé comme il était, il peut être aussi bien un comptable qu'un pompier. Tout n'était pas forcément dans le muscle, non ? Euh plutôt dans le fantasme et c'était bien connu que c'était typique que les mecs s'entretenaient et il valait mieux dans le fond, car comme déjà dit, Marilyn ne crachait pas sur ce genre de marchandises.

J'ai déjà travaillé pour un journaliste mais non, je ne le suis pas...
répondit-elle avant de reprendre : Évidement, en étant à mon compte, j'ai beaucoup de libertés mais comme pour chaque chose, j'ai aussi des contraintes. C'est bien connu.

C'était d'une évidence que les libertés avaient aussi des barrières, surtout quand l'une d'entre elles était évidement le financier. Si un jour, elle aimerait faire sa propre galerie et encore monter les échelons, il lui fallait d'abord un sacré capital pour tout organiser ça et surtout après, elle espérait avoir une belle notoriété avec une belle publicité mais ça, d'une certaine manière, elle faisait confiance en son talent artistique. Sans ça, elle était rien et elle ne ferait sans doute pas ce métier, avant tout.

Les hommes. Oui, les hommes ne comprendront jamais forcément le mystère des femmes avec leur sac à main... à vouloir tout embarquer tout l'appartement, comme ils le disent si bien souvent... elles avaient toujours un petit paquet de mouchoir par-ci, un médicament contre les maux de tête par-là... elles étaient toujours prévoyantes mais il ne fallait pas trop leur en vouloir pur ça...

C'est bien connu que les femmes ne marchent pas de la même manière que les hommes... Les hommes foncent, les femmes sont plus prudentes et prévoyantes.

Même un psychologue pourrait le confirmer et encore, il partirait sur un truc complétement taré sur la psychanalyse et blabla... Et encore, il ne fallait pas faire une généralité, c'est vrai. Bon évidement, Marilyn n'avait strictement rien contre les psychologues car ce n'était sans compter ceux qu'elle avait un peu vu lors de son adolescence difficile, d'ailleurs ceux -là, elles les avaient bien envoyé bouler... Bref, c'était bien sans savoir que son camarade de ce moment précis faisait étudier la psychologie...

En effet, je vais chez quelqu'un, MAIS ce ne sont pas mes affaires pour demain... Try again !


Marilyn serait bien prête à le narguer pour éviter que tout soit trop facile... que ce jeu soit vraiment trop court... Il n'y avait qu'à lever les yeux sur lui que... pour voir que oui, il lui plaisait énormément... qu'elle ne voulait pas voir la fin. C'était toujours ce genre de moment qui passait trop vite, mais vraiment TROP... ce « trop » était bien toujours un mot de TROP. Et puis, au final, c'était ça qui rendait les choses magiques, qui rendait la journée assez merveilleuse et spéciale avant de tourner la page et repartir sur une autre journée à la con, sans revivre les choses de la veille. Précédemment, elle avait refait demi-tour pour lui demander de l'accompagner, espérant qu'il accepte afin d'en profiter un maximum, rallonger ce doux moment … chose complétement folle... Et maintenant, elle savait pertinemment qu'elle finirait par le revoir vu que soit l'un soit l'autre allait donner son numéro... après le truc était de savoir qui allait le donner... car celui qui allait être appelé, l'attente de savoir quand être appelé, c'était une torture ?

Vous êtes sûr que vous allez trouver, preux chevalier ? le taquina-t-elle.

Nan, elle ne lui mettait pas la pression, genre c'était une mission quasi-impossible mais alors que c'était un peu facile comme réponse, vu son métier qu'elle exerçait... il n'était pas très loin de trouver... Après ses propres dires, elle lui fit un sourire avant de regarder devant elle, pour voir où il l'emmenait et surtout si elle voyait la rue qu'elle cherchait, qu'elle ne la voit pas toute suite.

[powaa... quel retard... désolée... Sad]
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyMar 23 Avr 2013 - 18:54

Le fait de lui avoir posé une question sur son métier revenait à s'intéresser à elle, certainement plus qu'il ne le devrait. Et même si Mickaël essayait de se convaincre que tout faisait juste partie du jeu, une partie de lui-même refusait d'accepter cet élément et voulait continuer à poser des questions sur la vie de la jeune femme. Tout ça, dans le simple but... d'en savoir plus, de connaître sa personnalité, pour le peu de temps qu'il serait en sa charmante compagnie. Généralement, deux personnes qui étaient attirées l'une par l'autre se tenaient à se genre de questions. Peut-être au premier rendez-vous, peut-être après ; en tous cas, ce style d'interrogations revenait toujours et restait quoi qu'il arrive une partie de la base d'une relation. Connaître l'autre était le secret du bonheur, en quelque sorte.

La jeune femme lui avoua qu'elle avait une fois collaborer avec un journaliste mais qu'elle ne l'était pas, ce qui pour Mick était intéressant. Il n'avait quasiment aucune expérience journalistique, mais il avait déjà travaillé également avec un ou deux reporters pour l'affaire dans laquelle il avait été impliqué en tant que témoin oculaire. Rien de bien important bien évidemment, il avait juste eu à dire comment les événements s'étaient déroulés, comment il avait vécu la situation, bref de simples révélations dont tous ceux qui avaient déjà suivi la presse avaient connaissance dans la région.

« Bien sûr, je comprends. Mais le principal, c'est que vous aimez ce que vous faites et que vous vous en sortez dans tous les cas ! Les contraintes sont faites pour progresser, alors après tout, ce n'est pas si mal ! »

Mickael avait raison, sur ce coup-là. Les difficultés quelles qu'elles soient permettent à tous d'avancer vers la bonne direction. On pourrait comparer cela avec une course de saut de haies. Il suffisait de passer au dessus les haies, et donc les obstacles, pour arriver au but choisi. Certes, le principe était facile, dit de cette manière, pourtant la réalisation était un peu plus compliquée qu'elle n'y paraissait. A vrai dire, on ne réussissait pas du premier coup. Enfin, souvent un coup de pouce du destin et un peu de chance changent la donne.

La discussion avait viré sur les sacs à main des femmes et de la totale incompréhension de Mick concernant cette organisation. Marilyn voyait juste quand elle disait que les hommes et les femmes fonctionnaient différemment. Partout on pouvait voir ces différences, rien que dans la façon de ranger un appartement, ou plus généralement de gérer sa vie quotidienne. D'ailleurs, on disait aussi que les femmes étaient multitâches alors que les hommes restaient monotâches. Le professeur reçut la comparaison avec un sourire, il était bien loin de se vexer pour une chose pareille et ce n'était pas cela qui allait le blesser dans son ego.

« Mmh... En effet, avoua-t-il, ce n'est pas moi qui peux dire le contraire. Les femmes réfléchissent avant d'agir et la plupart du temps, les hommes ne réfléchissent qu'après. Enfin, j'ai toujours fonctionné comme ça et ça a toujours plus ou moins bien marché ! »

Le désir de lui plaire était plus fort que lui. Il voulait lui montrer qu'il n'était pas rien et qu'il pouvait se trouver malin, comme elle l'avait dit, dans certains cas. Ce besoin de prouver qu'il était capable d'être intéressant était la simple volonté d'une reconnaissance, et plus précisément, de sa reconnaissance. Il souhaitait qu'elle le voie comme une personne correcte et amusante, avec qui elle pourrait s'amuser souvent et sourire la plupart du temps. Étrangement, il donnait de l'importance à tout ce qui était sourire, rire et plaisir, ne laissant jamais quelqu'un le priver d'une chose qui lui tenait à cœur et dont il était conscient que cela lui ferait du bien. Le reste dépendait des autres, la majorité du temps. A vrai dire, même s'il aimait quelques fois diriger, Mick n'était pas si centré sur les règles. Il avait bien failli sortir avec une de ses élèves lorsqu'il enseignait à Atlanta, le règlement de l'université ne l'aurait pas empêché d'avoir une aventure, courte ou longue, avec cette jeune femme. En y repensant, il avait été vraiment attiré par elle pendant un moment. Mais là n'était pas la question.

La jeune blonde répondit à sa première tentative, en affirmant que oui, elle allait chez quelqu'un, mais cependant le sac qu'il portait ne contenait pas les affaires du lendemain. Bon, au moins il aurait essayé ça. Cette réponse lui apporta un petit réconfort. Finalement, peut-être n'avait-elle personne et était célibataire ? Il préférait ne pas crier victoire trop vite parce que le jeu n'était pas fini, il n'avait toujours pas trouvé même si l'envie et la motivation ne lui manquait pas. Il resta silencieux, se creusant la tête, tandis qu'ils passaient le premier carrefour que Mick avait indiqué à la photographe quelques minutes plus tôt. Devant son silence, Marilyn le testa en demandant s'il allait finir par réussir à trouver. Le sourire revint sur les lèvres du professeur et il s'empressa de répondre :

« Oh oui, ne vous en faites pas ! Je ne suis même pas encore à fond ! Un chevalier est coté pour sa tendance à ne pas abandonner, n'est-ce pas? » lui envoya-t-il en continuant sur le ton de la plaisanterie.

Quand il aperçut le regard de Marilyn partir vers les rues, il se demanda si elle cherchait où elle était ou alors si elle pensait qu'il était en train de la perdre entre les différents carrefours. Leur repère était le parc, une rue derrière eux pour le moment. Voyant sa petite détresse, il décida de sauver sa princesse une nouvelle fois :

« Martin Street est là-bas, c'est la prochaine à droite. Nous sommes bientôt arrivés. » lui indiqua-t-il en montrant la rue du doigt.

Déjà... Tout passait tellement vite ! Enfin, la rue qu'elle avait demandé ne se trouvait pas à dix kilomètres de route non plus... Se rendant compte qu'il n'avait plus beaucoup de temps, il partagea ses pensées sans plus attendre, ayant tendance au hasard quand même :

« D'accord, alors... Vous allez chez quelqu'un... Ce ne sont pas vos affaires pour demain, donc... Dites, vous travaillez cette après-midi ? Je suis prêt à parier que c'est votre matériel de photographie là-dedans ! »
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MessageSujet: Re: Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] Tu veux bien être mon GPS ? [Mickaël] EmptyLun 24 Juin 2013 - 22:32

Ce qu'il répondait ne résonnait pas comme l'une des philosophies. Sans aucun doute. Aimer ce que l'on faisait - trouver sa vocation - n'était pas forcément donner à tout le monde, n'est-ce pas ? Cette raison qui vous ferait lever tous les matins du bon pied et qui vous ferait passer une bonne journée satisfaisante malgré tout, malgré les contraintes... Comme dans la vie, ça ferait évoluer... et puis... cette philosophie pouvait s'approprier aussi bien en amour, n'est-ce pas? Suffisait-il aussi de le trouver et de même que la vocation, ce n'était pas forcément donner à tout le monde ! Marilyn se considérait tout comme jeune et elle était loin de désespérer. Encore heureux ! Elle profitait de la vie, et étant persuadée qu'il n'y avait pas de hasard et étant loin d'être timide, elle n'hésitait pas à foncer. La preuve était qu'elle était venue parler à cet inconnu pour trouver son chemin mais, elle n'avait surtout pas hésité à lui demander l'accompagner... Mais ceci dit, rien ne disait ce qui allait en devenir de ces deux-là. La seule certitude jusque-là était qu'au bout de ce chemin, elle allait avoir soit son numéro, ou ça serait lui qui aurait le sien, et après aller savoir qui allait appeler et s'il y aurait vraiment ce coup de fil. Ça ne dépendra que l'un des deux et de quelle évolution ils voudront... Au risque péril que l'un des deux finisse par être déçu, ou au contraire...

Ceci dit, c'était certain qu'elle ne voulait pas que ce petit moment se termine, comme beaucoup de choses mais comme le jeu paraissait bien installé entre les deux, Marilyn ne doutait de rien et était plutôt de bon espoir. Cet homme lui faisait ressentir un certain bien-être et lui faisait sourire. Et même si c'était sur la plaisanterie, elle espérait bien que le chevalier n'abandonne pas et en rien... Car même si elle était bon espoir, oui, elle commençait à sentir la fin de cette rencontre qui la contrariait tout de même. Surtout quand il lui indiquait la direction de la rue qu'elle cherchait et qu'elle était seulement toute proche : la prochaine à droite.

Et comme si tous les deux se disaient la même chose, que la distance jusqu'à la rue serait bien trop courte, donc le temps en était ainsi aussi réduite, il fallait bien que ce bel homme lui fasse une de ces belles conclusions à la Sherlock Holmes s'il voulait qu'il ait son numéro de téléphone. Et avec tous ces indices, Marilyn ne doutait pas que derrière ces beaux muscles, cet homme respirait également l'intelligence. Après, il suffisait d'apprendre à le connaître un peu plus. En tout cas, à sa réponse, Marilyn ne pouvait pas s'empêcher de sourire.

Bingo !

Et on ne pouvait pas dire qu'elle en était un peu plus fière qu'il ait deviné... Au moins, il avait gagné le challenge qu'elle lui avait lancé.

J'ai rendez-vous chez un particulier pour photographier des enfants qui font la fête. Un anniversaire party. Je pense qu'il y aura de quoi garder de bons souvenirs …

Pour un shooting, n'était-ce pas particulier ? Un mariage, un baptême... Ça pouvait largement se comprendre de penser à ce genre d'évènements mais une anniversaire party, c'était plutôt particulier. Marilyn n'allait pas refuser et puis elle adorait les enfants. Elle ne doutait pas qu'après tout ça, les parents veuillent des photos de famille pour mémoriser tout ça. Il fallait bien croire que c'était une bonne famille heureuse qui se laissait permettre tout ça.

Et lorsqu'ils arrivèrent au bout de la rue, devraient-ils alors ralentir le pas ? Arh... Etait-ce ainsi ? Etait-ce trop dur de se séparer d'un inconnu ? Il le fallait bien. A ce moment-là, Marilyn s'arrêta et se tourna donc vers cet inconnu.

Bon, du coup, vous avez gagné ! Je vous félicite, Preux Chevalier ! félicita la blondinette... Vous avez gagné le gros lot !!

Ainsi pour dire qu'il avait gagné son numéro... Par la suite, elle chercha de quoi noter dans son sac à main, soit un bloc-note et un stylo dans le genre avec des petites plumes au bout... Un stylo aussi déjanté que la personne qui le détenait... Bref, ceci dit, elle nota alors son numéro de téléphone sans oublier de noter son prénom. Ça serait bête qu'il retrouve ce numéro sans savoir à qui il appartient et... que ça parte aux oubliettes. Ça serait une horreur ça : qu'on puisse l'oublier ! Alors qu'elle faisait tout pour ne pas passer inaperçue. Le numéro noté, elle détacha la feuille pour le lui tendre...

Maintenant le Chevalier saura qu'il vient tout juste d'aider une Princesse au nom de Marilyn … et elle vous en remercie pour votre sympathique aide.. lâcha-t-elle dans un sourire.

Ce jeu de Chevalier et de Princesse pouvait toujours paraître aussi stupide et c'était comme vouloir ce que tout ça ne se finisse pas mais... n'était-ce pas beau de rêver un petit peu ? De se croire dans un des contes de fée, tout en sachant que ceux-ci n'existaient pas... En tout cas, désormais, maintenant que c'était lui qui avait son numéro, il avait tout intérêt à l'appeler un de ces quatre pour un éventuel rendez-vous... Elle se mordit la lèvre inférieure pour ajouter autre chose mais en même temps, aucun mot ne voudrait sortir. D'être bavarde, c'était bien une chose qui lui ressemblait fortement mais là, à sentir qu'ils étaient un peu obligés de se séparer, ça la sciait bizarrement. Pourtant, des hommes, ce n'était pas ce qui en manquait parmi toutes les éventuelles rencontres qu'elle faisait.
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