Autant finir la journée en beauté si on l'a commencé du pied gauche



Jack Sutton - Marilyn I. Baker

Pour avoir une journée pourrie, elle était vachement pourrie. Alors en premier lieu, ça commence par le lever en sursaut. La jeune Marilyn s'était couchée tard et aurait bien aimé dormir, tout en se levant pas trop tard comme midi par exemple mais au moins, une bonne nuit de sommeil aurait été apprécié... Mais pourquoi ces maudits gens étaient obligés de faire du bruit dans le couloir ou à l'extérieur ? Les voisins de dessus avaient menés leurs enfants à l'école et ceux-ci n'étaient même pas capables de la fermer !!! Marilyn adorait les mômes mais à ce point, elle les jeterait par la fenêtre avec plaisir !
Deuxièmement, après se calmer sur un bon café et une belle clope, s'être changée, elle était prête à bosser sur ses photos mais il faut que son ordi plante et que la carte mémoire de son appareil photo rende l'âme, ce qui rend ses photos irrécupérables... Bon, évidement, elle se chargerait à appeler à un pote de l'informatique pour qu'il lui récupère les photos... Au cas contraire, elle était prête à se tirer une balle. Elle adorait l'informatique, elle savait se débrouiller mais là, c'était au-dessus de ses compétences...
Troisièmement, quand elle avait voulu se refaire un café, voilà qu'elle trouve le moyen … de péter sa cafetière et de se foutre du café partout. Ouais, journée de merde et imaginez la tête blasée que Marilyn devait faire en ce moment même... Bon elle mit la cafetière de côté... afin de nettoyer un minimum... Puis elle se dirigea vers la salle de bain pour se prendre une douche.
Et... non, le coup du « il n'y a plus d'eau » … il n'y en aura pas et fort heureusement !!! Marilyn avait pu donc se détendre un bon moment... La douche finie, elle alla s'habiller, d'un haut blanc et d'un jean. Elle prit le temps de sécher un minimum ses cheveux blonds, se maquilla un peu de noir … et... oui, il fallait qu'elle sorte prendre l'air, ça lui ferait du bien. Elle finit par mettre ses chaussures, récupéra sa petite veste en cuir puis son sac à bandoulière et sortit de son appartement.
A la sortie de l'immeuble, le vent vint lui chatouiller le visage...De l'air frais. Formidable...
Marilyn vagabonda tranquillement, les mains dans les poches de sa veste … prenant le temps de regarder tranquillement un peu les alentours... les expressions des gens.
A force de vagabonder, elle finit son chemin dans un parc, elle sortit son appareil photo de son sac... prendre quelques photos la démangeaient... Bien sûr, dans son sac, elle avait toujours quelques cartes mémoires d'avance. Elle ne partait pas sans savoir qu'elle n'avait pas moyen de prendre des photos... Et le leger vent frais finit par avoir raison d'elle qu'elle décidait de se loger dans un bar avant de rentrer chez elle. Elle ne savait pour combien de temps elle passerait son temps mais bon au moins rester un moment, faire des rencontres... elle n'avait pas encore envie de rentrer chez elle même à cette heure assez tardive...
A déambuler quelques rues, elle se trouva le bar dont elle avait l'habitude d'y aller et évidement, quand elle entra à l'intérieur, il fallait qu'elle se fasse remarquer en ratant la première marche de l'entrée... Boulette time, il ne manquerait pu qu'elle se foule une cheville et ça serait le pompom. Elle ne faisait même pas gaffe à ce qu'il se passait aux alentours , elle vint s'asseoir au comptoir, commanda une petite pression … Et pendant que le barman partait lui chercher ça, elle se pencha légèrement sur le côté et ce .. pourquoi ??? La jeune blondinette avait repéré les cacahuètes sur le comptoir et ça lui avait rappelé qu'elle avait la dalle et qu'elle n'avait pas mangé... Et au lieu de se lever les fesses du tabouret pour se les amener à elle, ben elle était penchée et touchait à peine le bord de la coupelle... ce qui la fit soupirer et ce, elle était vraiment à deux doigts de se lever vraiment pour les récupérer.

Contrairement à Marilyn, je bénéficiais d'une journée de congé. Quoique en étant agent au FBI le terme "congé" était disons illusoire. Nous étions toujours en attente d'un prochain cas. Mais là depuis ce matin mon beeper n'avait pas sonné pas plus que mon portable pour une quelconque bombe posé quelque part. Non j'avais dormi comme un loir et m'était réveillé plus reposé que jamais. J'en avais profité pour faire un peu de ménage, quoique j'avais une femme de ménage et que j' étais rarement là. Ensuite au programme déjeuner tranquille un peu de télé pour me donner l'impression de flâner. Cependant je n'étais pas un homme passif j'aimais bouger. De ce fait je rassemblai mes chose et un petit tour un gym pour muscler mon corps et faire un peu de cardio. Je n'étais pas Musclor et très loin de l'être mais mon travail ne me permettait pas de ne pas être en forme.

Je fus un bon moment au gym. Donc quand je retournai chez-moi je me préparai un petit repas tout simple. C'est que j'en avais marre de cuisiner pour moi seul, m'installer à ma table sans personne avec qui discuter. Malgré tout je ne pouvais me résoudre à faire entrer quelqu'un dans ma vie car je restais convaincu que je n'étais pas fais pour le bonheur et encore moins pour une vie de couple. Disons que ma vie débuta plutôt mal avec un père qui quitta le domicile familial quand j'eus à peine quelque mois pour ne plus le revoir et la mort de ma fiancée et de notre futur bébé. Ouais là je terminai mon assiette et fit la vaisselle et je réfléchissais à tout ça en regardant la mousse se dissiper et les vestiges de mon repas flotter dans l'eau. Je devais me changer les idées ce soir! Je sautai dans la douche et me savonnai tout en me disant que je devais profiter de ma soirée de libre. Un rasage de près et un bon after-shave et revêtit jeans et t-shirt noir légèrement moulant et je pris la direction d'un bar. Une fois entré je remarquai quelques regard de jolies dames et celui de jeunes hommes qui me voyait presque comme le rival. Bof... Moi j'étais ici pour me changer les idées. Je m'assied au bar me commandant une bière que je sirotai lentement. Un jeune femme vint s'asseoir près de moi et auquel j'accordai un bref regard et souris doucement en la voyant tenter de rejoindre la coupelle d'arachide entre nous.

- Tiens un petit coup de main peut-être?

Je lui fit un sourire en coin et je dus me rendre compte qu'elle était une fort jolie femme. Malgré ses mèche de couleurs il émanait d'elle un aura de douceur et de fraîcheur. Lentement je fis signe au barman de m'en apporter une autre avant de prendre à mon tour quelques arachide que j'écaillai devant moi.

- Jack. Je présume que vous n'avez pas eu une bonne journée aujourd'hui mademoiselle. Je l'ai vu dans votre visage.

Je lui avais tendu la main et comme je formulai ma phrase je l'observai tranquillement. Pas comme un morceau de viande ni même comme une fille que je voulais absolument mettre dans mon lit mais simplement comme une personne voulant se faire une idée du genre de personne qu'elle était.

Vous savez ce qui était spéciale dans la vie de Marilyn ? Ben.. On pouvait quand même dire qu'elle était une grande chanceuse car - comme par magie ou presque, - les cacahuètes venaient à elle. En réalité, sérieusement, un charmant jeune homme était seulement à côté d'elle et l'avait remarqué. Bien sûr, soit, elle se payait largement la honte ou soit sérieusement, ben elle donnait une bonne raison de se faire aborder, comme toujours... Et comme vous le savez peut-être, la blondinette opterait plutôt la seconde option puisqu'elle assumait totalement ses conneries...

Merci … lâcha-t-elle dans un grand sourire.

Grand sourire affiché car s'étant sentie découverte ? Bien possible... Car tout en détaillant à qui elle avait affaire, il fallait avouer qu'elle était tombée sur un bel homme pour ne pas dire « beau gosse » dans son propre langage... Et d'ailleurs qu'il enchaine la conversation en se présentant, vous croyez qu'elle devait se sentir flatter ? Ou devrait-elle se sentir flatter au coup d'oeil qu'il jetait sur elle... De toute maniere, elle avait plus ou moins l'habitude... Généralement, malgré son look un peu rock'n'roll et décalé, elle attirait la confiance des gens qui venaient lui parler et pas seulement de simples personnes mais des hommes … elle se savait séduisante et attirante, jusqu'à ne pas passer le stade du narcissique, tout de même...

Voilà qu'il se présentait : Jack, hein ? Il fallait avouer que par la suite qu'il avait vu juste même si ça pouvait se faire passer pour une phrase bateau pour lancer une discussion.

Oh les journées avec quelques petites catastrophes à se tirer les cheveux … vous connaissez sans doute ? Lâcha-t-elle en serrant la main de ce Jack... Enchanté Jack... Moi c'est Marilyn.

La blondinette se redressa sur son tabouret par la suite, profitant pour enlever sa veste en cuir, la laissant alors en debardeur blanc, puis elle déposa sa veste sur le grand dossier du tabouret sans grand conviction en deux secondes. Sur ce, elle récupéra par la suite une cacahuète... remercia ensuite le barman de lui avoir servi sa pression et redonna son attention à ce bel homme au beau visage et physique plutôt bien avantageux... Il devait avoir dans la trentaine. Ca, tout de même, ça ne devait pas être le genre de mec à rester célibataire en un clin d'oeil... Soit il était véritablement en couple ou soit bien du genre à sauter un peu tout ce qui bouge.... ou dans le pire des cas, il était gay et ça, ça serait bien du gâchis... Mais passons sur ça, dans tous les cas, les histoires sans véritables lendemains n'étaient pas quelque chose de dérangeant pour la jeune femme bien qu'elle rêverait bien sûr de se poser avec quelqu'un... On ne dirait pas vraiment comme ça mais la jeune femme était tout de même quelqu'un de sentimental... Elle finit par lever son verre et fit :

A … notre rencontre ? Proposa-t-elle.

Puis elle commença à boire une petite gorgée de sa pression.

Je crois qu'il n'y a rien de mieux de se consoler un peu à ça … Moi qui suis fan du café, j'm'en suis arrosée en cassant ma cafetière... C'est sûrement un message pour que j'arrête d'en boire... mais hors de question d'arrêter de déguster une pression de temps à autre, n'est-ce pas?

Une belle occasion pour faire connaissance évidement et allez savoir si Jack était le genre à fréquenter les bras régulièrement ?! Marilyn appréciait sortir de temps à autre, faire des connaissances, s'amuser et boire un peu jusqu'à ne pas trop tenir debout... C'était elle tout craché mais elle le vivait plutôt bien... Puis la blondinette fouilla la poche de sa veste et sortit une boite de cigarettes... c'était bien une addiction qu'elle avait dû mal à décrocher... C'était bien une chose que ça pouvait déplaire pour un homme chez une femme mais Marilyn s'en fichait... Sur ce, elle proposait même une clope à son camarade de comptoir au cas où, s'il fumait.

Je dois reconnaître que mes "instincts" de prédateur refaisait légèrement surface. Je n'étais pas un dragueur de première, non j'étais même du genre un peu con dans la drague. La preuve j'ai courtisé ma Julia avec la phrase la plus nulle de drague qui soit, à savoir : "Vous venez souvent ici?" Heureusement pour moi elle le prit en riant sinon j'aurais eu l'air d'un vrai con si je m'étais fait jeté. Non j'étais plus du type charmeur, déjà que je ne causais pas beaucoup alors... Néanmoins la jeune femme se présenta à moi comme étant Marilyn et que c'était une journée à s'arracher les cheveux. J'émis un petit rire de connivence.

- Effectivement je comprends totalement. Quoique aujourd'hui, pour ma part, c'est plutôt tranquille.

Oui bien mes bourdes je les faisais le plus souvent dans le cadre de mon boulot, à la maison j'étais plutôt tranquille. Bien difficile de faire quelques coups quand on est seul. En la voyant se départir de son débardeur mon cerveau de mec se rendit compte qu'elle était plutôt bien roulée! Un beau corps d'après se que je pouvais voir. Mais comme j'étais un dragueur de m**** je baissai mon regard vers ma bière et mes miettes de cacahuètes devant moi. Non mais je voulais pas avoir l'air du gars en manque... quoique de se côté-là il fallait bien que je me l'avoue je l'étais! Elle leva son verre vers moi pour un "tchin-tchin" et je fit de même.

- À notre rencontre.

Petite gorgée avant de reposer ma bouteille pendant qu'elle vantait les "vertus" d'une bonne bière malgré qu'elle soit accro du café. J'esquissai un sourire quand elle évoqua le bris de sa cafetière ce matin. Elle devait être dans le début vingtaine pas vraiment plus pour être ainsi découvrir les vertus de la caféine. Je reposai ma bouteille après une longue rasade du liquide blond et plantai mes yeux dans les siens.

- Bien je dois te dire que moi aussi je suis plus accro au café qu'à la dive bouteille mais une fois de temps à autre pourquoi pas? Ça aide à la détente et à de belles rencontres non?

À peine la phrase terminé mon cerveau m'envoya comme message "Phrase de drague à la con!" Mais je ne fis rien paraître sur mon visage, si ça ce trouve elle me prenait déjà pour un pauvre imbécile. Mais bon au pire je finirai ma soirée seul encore et ce n'étais pas comme si je ne connaissais pas ça au fond. Je pris une poignée d'arachide et toujours comme objectif de mieux connaître cette jeune demoiselle.

- Et que fais-tu dans la vie Marilyn? Tu dois bien avoir un boulot non?

Marilyn n'allait pas raconter sa journée barbante... Enfin, elle n'était pas barbante mais seulement, il lui arrivait tellement de choses... assez étonnantes et extraordinaires qu'elle pourrait écrire un livre comique... Ce n'était pas une journée où elle avait appris à connaître sa future filleule de 9 ans – fille adoptive de son cousin Nolan – et on ne pouvait pas dire qu'elles ne s'étaient pas éclatées toutes les deux... A vrai dire, elles avaient mis la cuisine sans dessus-dessous en préparant les cookies... et d'ailleurs, ce jour-là, il fallait que Bubulle – le poisson rouge – décide ce jour-même de sauter en dehors de son bocal pour se suicider... Pourtant elles étaient loin de ce poisson, elles n'avaient même pas touché au bocal, il n'était pas cassé... mais voilà, allez comprendre le pourquoi du comment les choses extraordinaires et palpitantes qui passaient dans sa vie.

Que ça faisait au moins plaisir de faire des rencontres ainsi, à discuter de tout ou de rien … Ou surtout des deux. Etant une bavarde, ce n'était pas bien une difficile. Evidement, bavarde mais pas soûlante, hein !! Quel jeu de mot, voyons !!! Ce n'était pas ce qu'elle était en train de boire ! Certes, elle vantait même ce qu'elle buvait, autre chose que le café … mais voilà, valait mieux etre accro à certaines choses qu'à autres choses ? Comme la clope par exemple, ce qu'elle avait prévu de fumer en cette soirée ? Marilyn était peut-etre bien mieux placée pour le savoir puisque lors de son adolescence, ce n'était pas forcément ce qu'elle fumait forcément.. Oui, elle était une ex-junkie et elle n'en était pas très fiere mais elle évitait d'étendre cette partie du passé... Mais bref, revenons au plus joyeux, elle n'était pas la seule à être addict du café puisque son voisin était bien sûr pareil... Et puis comment ne pas se sentir flatter à la perche qu'il lui envoyait... Belle rencontre, hein ? Comme ça qu'on la définissait ? Oui.. Marilyn approuvait et non, ses chevilles n'enflaient pas.

Evidement... J'approuve totalement... lâcha-t-elle en souriant.

Sur ce, allumant sa clope et prenant une bouffée, voilà que son voisin enchaina sur autre chose pour mieux faire connaissance... Chose qui ne la dérangeait pas. Ca ne la dérangeait absolument pas de parler un peu d'elle.

Je suis photographe ! Répondit-elle. Je viens de la Caroline du Sud, précisément de Columbia et je suis arrivée ici dans le but de me mettre à mon compte pour des particuliers.... Un peu dur mais je me débrouille !! Je cherche également des modèles pour mon book personnel.. Je compte aussi ouvrir ma propre galerie mais ce n'est qu'une question de temps...

De temps mais aussi d'argent... mais bref, Marilyn était partie bien sûr à papoter, comme à ses habitudes, ne laissant presque pas de mystère... ou si, bien sûr, ça lui arrivait de se taire et laisser le mystère se jouer d'elle, bien évidement. A force de parler, vous savez, ça embrouillait parfois... Marilyn était très forte pour ça … Mais bref, on pouvait dire que contrairement à d'autres personnes, elle avait la joie de travailler sa passion qu'était la photographie... Elle posa la clope dans le cendrier afin de sortir à ce moment là son appareil photo numérique.. un de ces appareils avec qui elle faisait de superbes photos et elle était même là, pour lui montrer le genre de photos qu'elle pouvait prendre... et même lui montrer les photos qu'elle avait prises aujourd'hui.

Je ne sors jamais sans … Voilà même les photos que je viens de prendre dans le parc, à l'instant...

On pouvait voir plusieurs clichés comme un lampadaire, un banc et même un couple assis dessus... Et encore, une balançoire, des jeux d'enfants un peu vide.... C'était un style. Manquerait plus que les travailler et c'était parfait... Bref, elle lui montrait mais p'tête qu'il s'en fichait et qu'il ne prendrait pas le temps de regarder ses clichés... mais au moins, c'était toujours un bon sujet de conversation pour le moment … même si Marilyn ne put s'empêcher de faire sa curieuse évidement car les sujets de conversations, ça la connaissait et elle passait toujours du coq à l'âne. Comme toujours.

Et toi, bel étalon ?

Et dire que ben, ils étaient passés vite aux tutoiements sans se rendre compte mais ils s'étaient présentés et tout et comptaient passer la soirée à papoter tous les deux donc à quoi bon... hein ! Quand la transition se faisait tout aussi naturellement, que demande le peuple !!! et puis, c'était dans le genre de Marilyn de surnommer un peu tout le monde .. il suffisait d'apprendre à la connaître pour ça. C'était loin d'être méchant... Et ce, qu'il ne semble pas trop surpris. Marilyn lui ferait un petit clin d'oeil pour le rassurer.. Non mais, qu'elle ne le déstabilise pas ou qu'elle le fasse fuir, ou qu'il finisse par comprendre qu'elle le draguait ? Ah bon, elle le draguait ? Bon, hein, elle n'allait pas nier le charme qu'il dégageait et elle serait folle de refuser ou de prendre ses jambes à son cou, à jouer les timides alors qu'elle était loin de l'être.

As-tu aussi une belle chance de vivre quelque chose qui te passionne autant ?

Photographe à cet âge?? Bon elle n'était pas une gamine loin de là début vingtaine et déjà dans son métier c'était rare de nos jours je dois vous le dire! Je fis une petite moue admirative en hochant la tête doucement. De ce fait elle extirpa un appareil photo de son sac et s'empressa de me montrer ses "oeuvres". Tout en m'expliquant qu'elle voudrait un jour avoir sa galerie et exposer ses clichés. En déroulant les poses je trouvait qu'elle avait un certain talent... quoique je n'était pas du genre à m'extasier devant un lampadaire ou une balançoire mais le couple assis sur le banc le fit figer un peu. Même prise dans la lumière du jour, il y a de cela plusieurs heures ont voyait tout l'amour et la complicité qui les unissaient. En l'espace d'un "clic" elle avait capté tout l'essence de se couple se reposant tranquillement sur un banc de parc.

FLASHBACK:

- Allez Jack se sera amusant! dit-elle un peu plaintive
- Ju tu sais comment je déteste me faire photographier!
Julia s'approcha de moi taquine et glissa un doigt sur mon torse avec une moue enfantine qui me faisait toujours craquer.
- Jacky mon tendre amour....Allez... Pour moi...
- Bon d'accord! dis-je en capitulant gentiment. C'est bien parce que je t'aime.
FIN DU FLASHBACK

La voix de Marilyn me ramena dans ce bar où la musique et les lumières se réverbéraient sur les murs. Bel étalon? Moi? Je lui jetai un coup d'oeil et un sourire dessina mes lèvres. Décidément je me plairais bien à la draguer celle-là! Je posai son appareil sur le comptoir et le poussai vers elle.

- Ma passion? Je dirais mon boulot. J'ai été policier à Los Angeles mais j'avais des ambitions disons plus... hautes. De ce fait je suis agent du FBI. Attends je crois...

Je fouillai dans la poche de mon jeans ou je sortir mon porte-feuille et lui montrai ma plaque. Quand je me rappelai que certains bon arnaqueurs pouvaient se faire une plaque telle que celle-ci.

- Bon ça l'air plutôt frimeur mais je te jure sur ta tête que c'est pas du toc c'est une vraie plaque. J'ai toujours été à la défense des plus démunis disons et ce même à la petite école. Je crois que ma voie était déjà tracée même plus jeune.

La musique envahissait mes tympans et peut-être engourdis par l'alcool je me surprenais à vouloir aller me déhancher. Je me levai debout et tendit la main vers la charmante demoiselle tout en lui offrant mon plus beau sourire.

- On va danser?

Certes, photographe, ça avait la classe, non ? Et évidemment, ça pouvait surprendre plus d'un... Ca lui était arrivée de rencontrer une personne âgée qui - avec le physique et surtout avec le look que Marilyn avait -, l'avait prise pour une gamine de 16 ou 18 ans... Ben merci même si ça pouvait être flatteur, hein ! Elle ne faisait peut-être pas son âge mais elle avait 25 ans la nénette et toutes ses dents.
En tout cas, Marilyn montra ses clichés à son camarade de comptoir, décidant de l'inviter dans son univers sans lui demander véritablement son avis... et c'était toujours comme ça partout où elle allait. Et Jack ne semblait pas faire exception à la règle car il semblait bien captiver par l'une des photos … il était concentré et ne pipait mot. Marilyn ne ratait pas l'occasion de prendre quoique ce soit qui lui tombait sous la main et tant qu'une seule et unique photo parmi la plupart de ses « oeuvres » pouvait émouvoir une quelconque personne, c'était tout ce qui comptait pour elle. C'était une réussite !

Le bonhomme semblait revenir à la réalité quand elle lui demanda à son tour ce que pouvait intéresser cet homme... Marilyn était toujours curieuse... comme elle observait pas mal de choses, elle essayait toujours de deviner ce que la personne pouvait faire dans la vie et vu que ce bel étalon était dans le genre assez bien foutu, il ne serait sans doute pas mannequin mais comme tout fantasme pour les femmes, évidement vous imaginez qu'elles pensaient toujours à pompier ou les trucs dans le genre ; oui, ça faisait cliché, mais on ne pouvait pas dire que Marilyn n'était pas bien loin puisqu'il avait été apparemment flic à Los Angeles. Intéressant. Et il avait lui aussi des ambitions, alors il fut monter au FBI... D'ailleurs à son tour de l'inviter dans son univers en montrant sa plaque... Mais... mais il y avait bien un truc qui tilta dans la tête de Marilyn : Los Angeles ???

Mais que fait une personne de ton genre à l'autre bout du pays ?

Non non mais genre c'était une chose extraordinaire. Il était sûrement là pour des raisons professionnelles seulement mais y'avait-il surtout une bonne raison personnelle ? La Californie n'était pas la porte à côté contrairement à la Caroline du Sud où venait la blondinette. Celle-ci était évidement curieuse, rien de mieux pour savoir comment était la vie là-bas... Elle n'avait pu avoir l'occasion de visiter les côtes Ouest des USA... Il y avait une époque où elle avait pu visiter un peu la Floride via son cousin : Nolan qui avait fait ses études là-bas avant qu'il déménage ici à Quantico mais ça, c'était tout une autre histoire... Histoire que Marilyn n'avait pas en tête car elle était vraiment concentrée sur son camarade, elle buvait ses paroles. Elle ne put s'empêcher de lâcher un rire quand il jura sur sa tête et comme à son habitude, elle ne put s'empêcher de causer et de répliquer - bavarde comme elle était :

Hey, je ne te permets pas de jurer sur ma tête ! Lâcha -t-elle, plaisantant et riant.

Bien sûr, ça se voyait qu'elle déconnait mais elle récupéra la plaque au creux de ses mains pour la regarder minutieusement. Et c'était bien une réelle pièce... Marilyn ne pouvait s'empêcher de sourire rien qu'à l'idée de voir qu'une personne était heureuse de faire ce qu'elle fait, tout en sachant qu'elle avait trouvé sa vocation. C'était tout ce qui comptait. Que la personne avait bel et bien trouvé son chemin, ce à quoi elle vivait … son but dans la vie.

Ce fut en rendant la plaque que … ben il lui proposait de danser. Non, pas qu'elle fut surprise mais quand on demandait en général à danser à quelqu'un, on avait toujours tendance à jeter un oeil dans la salle. Bien sûr, ce n'était pas pour faire genre : « c'est bien à moi qu'on invite à danser? ». Evidement, ce n'était pas la voisine d'à côté.

Volontiers ! Accepta-t-elle tout en lui rendant un sourire...

Comment voulez-vous ne pas fondre devant ce sourire de bogossitude ? Bon, le mot « bogossitude » était peut-être exagéré et insultant mais n'allons pas par quatre chemins... Marilyn le boufferait bien pour son quatre heures. Oui, là, on pouvait pas dire que Marilyn soit difficile, elle était complétement charmée... Posant sa clope dans le cendrier, puis prenant la main de ce Jack – premier contact physique au passage - elle fut alors entraînée au milieu de la salle où une musique douce se faisait entendre, rien de mieux pour se coller à son cavalier... Elle passa d'ailleurs ses bras autour du cou de celui-ci, le laissant la prendre par sa taille... Non ce n'était pas une manière pour qu'il ait une meilleure vue sur son petit décolleté que lui faisait son débardeur blanc. Non, il y avait réellement un plan drague ? Même pas ! C'était bien d'être un peu plus petite qu'un mec, non ? La nature était sûrement faite pour ça, pour que ces hommes aient une belle vue... Et puis... c'était vraiment à se demander ce qu'il faisait seul dans un bar, tiens ? Comme si elle pouvait rencontrer un flic à tous les coins de rue, quoique, elle avait un policier en tant que voisin de palier et qui avait pour nom : Dominic.

Il faut croire que ma journée ne se voulait pas aussi catastrophique que ça ! Je casserais ma cafetière plus souvent...

Ah oui parce que cet homme l'avait complétement embelli ! Et bref si seulement elle casserait que sa cafetière plus souvent, tiens... Elle ne lâcha pas son regard et un autre sourire s'accrocha sur ses lèvres de nouveau... Oui, il la faisait vraiment sourire, naturellement.

Ha! Merde! La question que j'aimais le moins entendre! Qu'est-ce que je foutais ici au lieu de L.A? D'habitude je me montrait froid et assez direct en leur disant que ce n'était pas de leur affaires mais là je n'avais pas envie de le faire. Je pinçai les lèvres cherchant une bonne explication mais qui en même temps la découragerait de continuer à poser des questions.

- Disons que des raisons personnelles m'ont amener ici. Et non je ne suis pas sur une enquête... du moins en ce moment. dis-je avec un sourire.

J'étais bien avec cette jeune femme. Pas de prise de tête juste une conversation gentille. Elle était agréable, gentille, sociable et un aura de fraîcheur émanait d'elle. Quand elle me gronda gentiment de ne pas jurer sur sa tête j'éclatai de rire en lui promettant de ne plus le faire. Elle prit tout de même la plaque et bien malgré moi, dans mon for intérieur, j'étais pas peu fier de moi mon ego se gonflant. Mais je devais me ressaisir sinon elle me prendrait pour un gros macho fini. Je crois que c'est à ce moment que je me demandais en quoi un homme en uniforme pouvait tant "exciter" la gente féminine... Peut-être la même chose avec nous pour les infirmières et les collégiennes. Finalement elle me rendit ma plaque que je fourrais dans ma poche et elle accepta de danser avec moi non sans un regard autour d'elle. J'accentuais mon sourire quand elle mit sa main dans la mienne et me tira sur la piste.

Ce premier contact physique fit somme une décharge électrique dans ton mon corps. Mon corps me rappela qu'il y avait longtemps que je n'avais pas touché à une femme, du moins pas avec désir. Je recalai cette pensée loin loin dans mon cerveau et la laissai passer ses bras autour de mon cou pendant que mes mains prirent place sur sa taille fine, naturellement. Je la dépassait d'une bonne tête avec mon 1,82m. Je ne plongeai pas la tête dans son décolleté non plus mais disons que ce que je cru voir en partie était disons joli. Je revins à moi quand elle me dit que sa journée n'était pas si catastrophique et qu'elle casserait bien volontiers une autre cafetière. Je lui souris franchement, un vrai sourire naturel avant de lui parler.

- Bien... c'est que si tu le fais à chaque fois, tu vas manquer d'argent. De plus si tu le fais juste dans le but de me voir je connais un moyen bien plus simple mademoiselle la photographe.

Mes yeux noirs fouillait les siens. Est-ce que j'avais un plan de drague? Non pas vraiment je me laissais par mes impulsions, et ce même si je risquais de me prendre un coup sur la gueule. Généralement je savais bien faire le charmeur et même avec ma fougueuse Julia j'avais réussi. Ce que je vis dans les yeux de Marilyn me convainquit que je ne risquais pas un coup. Je me penchai doucement près de son oreille pour lui chuchoter doucement:

- Mon numéro serait plus simple au lieu d'une cafetière.

Je me relevai lentement non sans avoir humer le parfum de sa peau et ayant profiter de la caresse fugace de ses cheveux sur mon visage. Oui je sais c'est une drague à cinq sous mais si je me fis à mon instinct, toujours aussi efficace

Evidement, Marilyn était bien trop curieuse et ne pouvait s'empêcher de se taire. Dans une autre vie – même qu'elle le disait souvent – elle était Columbo. Toujours à poser des questions et déduire pas mal de chose et on pouvait presque dire que c'était de famille car sa filleule, Aleksandra, était aussi perspicace qu'elle... Mais bon, le Columbo au fond d'elle qu'elle était devrait se mettre en mode « off » pour la soirée... et la réponse comme elle avait presque deviné était d'ordre logique : c'était soit personnelle ou professionnelle... Peut-être qu'un jour, elle saura... ou peut-être jamais car ça serait une soirée sans suite... Autant vivre le moment présent pour voir où ça allait déboucher pour ne pas se prendre la tête et l'alcool aidait bien pour ce genre d'occasions.

Bref, ils étaient bien partis à danser et Marilyn ne pouvait s'empêcher de sourire. Elle devait bien avouer qu'elle était bien... Heureuse. Rayonnante... Etre dans les bras d'un bel étalon, se faire draguer ouvertement … se sentir tout à fait désirable.. Dans le fond, Marilyn cherchait totalement le grand amour comme Nolan, son cousin, l'avait trouvé auprès de Nika... Mais comment le saurait-elle ? Etait-ce cet homme face à elle ? Ou ça serait qu'un coup d'un soir ? Pas que ce genre de chose la derange après tout de temps à autre puisqu'il était à croquer !! Il n'y avait pas de mal à se faire plaisir, ça allait de soi … mais bref, elle n'avait pas dit qu'elle devait arrêter de trop se poser de questions et de foncer ? En tout cas, elle était loin d'être le genre de filles qui se disait « pourquoi moi ? », elle avait entièrement confiance en elle et savait absolument qu'elle pouvait plaire. Oh ça, Marilyn n'était pas du genre à reculer... et son sourire s'agrandit lorsque Jack lui souffla qu'elle pouvait demander son numéro. Bref, ceci faisait parti d'un des clichés classés dans les 10 façons de draguer pour les nuls, mais qui était toujours aussi amusant.

Encore mieux que de frotter à une lampe magique !

Et evidement la lampe magique était la cafetière et Jack, le génie, c'était ça ? Pour lui exhausser son vœu... Bref, excusez-là pour cette comparaison mais c'était peut-être bien le jeu de la drague qui rendait le truc tout aussi ridicule... Même si elle pouvait se faire passer pour une mauvaise dragueuse à cinq sous et elle était loin de sauter sur tout ce qui bougeait, non plus. Même si comme déjà dit, elle ne se refusait pas certaines fois et elle serait complétement folle de passer à côté d'un gars qui avait déjà autant de charme que lui. Elle était tellement proche, pouvant sentir son odeur, une odeur d'après rasage... proche de son visage, de ses yeux, sa bouche... La musique en arrière-fond, des bavardages, du brouhaha qui paraissait très loin et qui ne paraissait plus intervenir dans cette petite bulle qui venait de s'installer autour d'eux...

Chose que je n'aimerais pas refuser, Monsieur le Policier !

Avoir un tel numéro dans son répertoire, hein ! Marilyn continuait du coup à jouer ce genre de jeu déjà installé. Elle passa une de ses mains sur le torse de cet homme comme si ça pouvait l'aider à être plus proche de lui ou comme pour sentir ce qu'il avait sérieusement sous ce bout de tissu qu'elle imaginait déjà à enlever... Bref si elle n'arrivait pas à se contenir, hein... Ca faisait même pas longtemps qu'ils dansaient qu'elle n'allait pas déjà proposer à sortir faire un tour dehors... S'il fallait devenir aussi sauvage comme un fauve de nos jours...

(HRP: MDR la lampe magique XDD )

Qu'est-ce que mon ego était tout fier maintenant!! Non pas que j'avais de la difficulté à avoir une femme dans mon lit. Je savais que j'étais beau gosse mais je ne m'enflait pas la tête pour autant je le savais et en profitai quand j'en avais l'occasion, comme maintenant. Non mais je n'allais pas cracher sur une aussi jolie fille quand même! Elle était belle, souriante et elle dégageait une confiance peu commune. De ce fait quand elle fit référence à une lampe magique, en l’occurrence sa cafetière, je ris doucement tout en remontant une main dans son dos lentement du bout des doigts. Je pouvait sentir la courbe creuse de ses reins et le petit frisson qui courra sous sa peau.

De plus quand elle me dit qu'elle accepta mon numéro je me dit que les vieux trucs de drague nulle (oui il fallait le dire c'était nul cette phrase), bien ça marchait encore! Monsieur le flic! Mon dieu que ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu ça! Habitué maintenant à "Agent Sutton" disons que ceci me fit sourire.

- D'accord mademoiselle la photographe je vous donne ça tantôt.

Oui et sans aucune hésitation en plus! Sa main se posa sur moi et j'eus un léger bombement de torse car je sentais la chaleur de sa main. Du coup je repris conscience avec mon corps et la sentir presque brûlante, sensation qui était loin de me déplaire. Mes yeux étaient rivés au siens qui semblait rieurs et presque à me demander quelque chose. Il semblait que le temps c'était arrêter et que les bruits environnant, mis à part la musique, soit complètement inexistant. Je profitai de ce moment de silence entre nous pour, comme dit les amoureux, parler avec nos yeux. Une de mes main resta sur sa hanche, et l'autre remontait pour toucher ses cheveux et ensuite remonter à sa nuque. Dieu qu'elle était belle! Je la désirais du plus profond de mon corps.

Ce n'était pas bestial ni même sauvage seulement un désir pur et simple. Il y avait longtemps que je n'avais pas partagé ma nuit avec une femme. Allons ça remontait à quand? Tellement longtemps que mon cerveau ne s'en rappelait plus.

- Là je vais peut-être faire une chose stupide mais...

Je m'approchai d'elle et l'embrassai doucement. Ses lèvres étaient douces et chaudes, je m'accrochai à elle comme à une bouée. Comme si elle pouvait me sortir de la Vallée des larmes oui! Je la rapprochai de moi enlevant cet espace courtois entre nous. Je voulais la sentir près de moi, son parfum, sa chaleur, elle! Je la relâchai presque à contre coeur ne l'éloignant pas de moi préférant me prendre un baffe là que de la sentir trop loin. Je collai mon front au sien priant très très fort pour ne pas que mon beeper sonne. Non mais il ne manquait plus que ça! Heureusement pour moi il resta muet. Je repris ses lèvres encore une fois comme si j'étais un assoiffé, la goûtant et m'abreuvant à elle.

Le Dj dû se rendre compte que les couples étaient bien dans leur petite bulle car il remit un slow, à ma plus grande joie d'ailleurs. Je la lâchai le souffle court, le coeur affolé. La tête me tournai un peu mais ne fit rien paraître.

- Désolé...si tu veux je te lâche et... bien on oublie ça...

Sérieusement si elle me disait là de la lâcher je me serais mit à hurler! Bien que je ne le croyais pas j'eus quand même un doute. Les mecs normaux ne se lançaient pas ainsi sur une fille! Il la draguait un bon moment jusqu'à ce que la fille disent :" Chez-toi ou chez-moi?" pour ainsi leur donner l'autorisation d'aller plus loin. Mais pour ma part ça faisait un temps énorme que je n'avais pas partager ma nuit que si elle me disait non je me mettrait à pleurer. Sa main était toujours collée à moi et je la caressai du pouce ne voulant pas qu'elle arrête ce petit contact entre nous.

[HRP : Ouais la lampe! N'ai pas pu m'en empêcher... je dois bien être la seule barge à sortir ça!! XD espère en tout cas, ce qui suit te plaise]

Rien qu'à sentir une main se promener dans son dos... non, elle ne serait pas en train de frissonner comme une bonne vieille adolescente. Non mais c'était vrai, rien qu'à se draguer, … on n'allait pas les comparer à deux simples adolescents complétement décalés en train de se découvrir. Peut-être la seule différence près était qu'ils avaient beaucoup plus... d'expériences ? Même si cette expérience pouvait dater de quelques mois ou voire beaucoup plus. Enfin, en relevant la tête vers Jack, elle ne le connaissait pas et il était peut-être déjà casé, ayant des gosses courant un peu partout... Mais l'habit ne faisait pas le moine, n'est-ce pas ? En tout cas, même si elle pouvait comparer Jack à un génie, elle pouvait se dire qu'elle avait bel et bien pêché un gros beau poisson. Elle pouvait être contente d'elle-même !!! Même s'il fallait l'avouer qu'il lui était tombé dessus, sans crier gare et tout seul !! Oui, il fallait être légèrement un peu pétée pour avoir ce genre de pensée et essayer de débattre avec sa propre conscience... Et en parlant de celle-ci, son mini-columbo en elle n'avait pas intérêt à ré-apparaître car son regard était bien sûr fixé sur les lèvres de ce cher homme et... elles s'approchèrent durement d'elle. Marilyn retenait son souffle sur le moment et.. il fallait avouer qu'elle n'attendait que ça... ses lèvres, sa douceur... cette sensation qu'elle avait presque oublié que ça faisait... cette chaleur, ce désir... Le baiser ne dura qu'un temps mais n'enlevait pas du tout la magie qui se déroulait sous leur yeux... et c'était bien trop tôt pour rompre un baiser pareil que le suivant se fit moins timide... Marilyn ne fit même pas attention que le DJ les avait aperçus et avait continué sur un autre solo pour ne pas les interrompre et les faire revenir sur terre.
Le souffle court, ils finirent par le récupérer... et Marilyn put analyser la situation, revenir à elle.... Et regardant cet homme face à elle, il n'allait pas s'excuser, Didiou ! Sinon elle serait déjà partie et il l'aurait bien senti car elle n'y allait jamais de mains mortes et les mecs s'en souviennent généralement – a part s'ils ne veulent pas se souvenir du jour où ils avaient failli finir castrer, bref, c'était bien leur problème !

T'appelles ça une chose stupide ? Je crois que je les préfère aux choses intelligentes !

Ah ben ça, cette chose stupide était bien incomparable à d'autres. Si Marilyn le disait, ça ne pouvait être que vrai !! Elle l'embrassa furtivement... Si ça ne voulait pas déjà tout dire ? Hum et tout ça risquerait bien d'aller plus loin. Beaucoup plus loin. Et il ne fallait pas se voiler la face... La main de Marilyn était toujours sur le torse de Jack, d'ailleurs celui-ci caressait cette main, ne rompant en rien le contact et l'attirance qu'il y avait entre eux.

Tu me plais largement, beau gosse !

Niais mais autant le rassurer et lui faire du rentre dedans... Marilyn était bien le genre de personne à ne pas vraiment à avoir la langue dans sa poche et elle disait bien les choses à sa manière.

Tu viens ?

Elle était prête à serrer cette main et à l'entraîner dans la foule jusqu'à aller récupérer leur affaire au comptoir et aller où on ne sait où, .. même dans une vieille piaule d'un hôtel où personne viendrait véritablement les déranger... Bref et tout ça, au risque de se faire passer pour une fille qu'elle n'était pas : une fille qui sautait sur tout ce qui bougeait, une fille facile … Elle était une « sauvage » mais tout en sachant se respecter.

Je lui servi un petit sourire quand elle me dit préférer ça aux choses intelligente. Malgré tout le deuxième baiser était plus avide et passionnée et elle y répondit et bien sûr je ne pus qu'être fier de moi. Ce petit bout de femme était là collée à moi et je m'accrochai à elle comme si ma vie en dépendait. Si belle, si jeune et si naïve.... quoique là-dessus je n'y croyais pas trop. Elle avait laissé sa main sur mon torse que je caressais du pouce mes yeux rivé à elle prêt à me noyer pour elle s'il le fallait... quoiqu'il fallait être stupide pour se noyer pour une aventure d'un soir. Oui parce qu'il allait en avoir une non? Au fond de moi je l'espérait parce que là j'aurais l'air d'un gros nul. Je souris lentement en l'entendant me dire que je lui plaisais.

- Bien toi aussi petite... demoiselle

Oui bien beau gosse pour moi ça allait mais que pouvais-je dire à cette jolie demoiselle? Petite pét****? Non ça faisait vulgaire. De plus y avait-il un équivalent féminin à "beau gosse"? Ouais demoiselle était mieux. N'empêche que c'était vrai! Ses cheveux blonds et toutes sorte de couleurs lui encadrait le visage tel des fils de soie. Elle me prit la main et me dis de la suivre. Elle ramassa le tout et on sortit dans l'air frais de la nuit. Merde j'espère qu'elle n'espérait pas faire ça au fond d'une ruelle? NOn elle méritait mieux que ça! Toujours sa main dans la sienne je la dirigeai vers ma voiture.

- Monte, un dernier verre chez-moi et...

Je tassai les cheveux d'or de son visage les yeux noyé dans les siens. Oui voilà! C'était une sirène m'ayant enchanté et je me noyais!

- On verra ensuite...

J'étais pris avec irrésistible envie de la caresser avidement mais là j'avais un peu de retenue quand même un plan pour qu'on croit que je la viole sur un parking. Mon coeur battait la chamade et je crus sentir en moi cette envie d'elle ce désir aussi violent qu'un tempête. Je repris ses lèvres trop avide de chaleur et de tendresse. Je la serrai contre moi doucement en gardant une main dans son dos et une autre se glissant doucement dans sa chevelure. Oui je la désirais fortement mais si elle refusait je la laisserais aller, je suis pas un monstre quand même.

Nan, ça ne se voyait pas qu’ils se draguaient mutuellement et aussi farouchement et se dire qu’ils ne finiront pas dans le même lit dans les quelques heures qui suivront, la terre arrêterait de tourner et les oiseaux arrêteraient de voler ! C’était certain ! Ce mec était charmant. C’était impossible de ne pas passer à côté… D’autant plus que Marilyn lui trouvait un air à la Fox Mulder dans X-Files. La vieille époque où toutes les adolescentes tombaient comme des mouches rien qu’en le regardant. Efficace !

Enfin à l’extérieur, on sentait la différence de température mais la fraîcheur serait suffisante à calmer leur ardeur. Peut-être. Peut-être pas. Marilyn suivit alors Jack jusqu’à sa voiture… Et ce Jack lui proposa alors d’aller boire un dernier voir chez lui et après oui, autant se laisser là où tout ça mènerait même si on avait bien tous une petite idée.

Si t’as tout l’équipement pour la bringue, ça me va ! lâcha-t-elle.

C’était bien connu, les mecs avaient toujours un pack de bière de secours dans leur frigo et Marilyn était toujours la première pour faire la fête… Sourire aux lèvres, son petit cœur battait fortement… avec ces petites caresses de tendresse… Elle sentait des chatouillements dans son bas-ventre et s’il continuait ainsi, à l’embrasser aussi avidement, elle serait bien incapable de se retenir mais elle était loin d’être sauvage et aussi perverse pour faire ça au milieu d’un public, non mais ! Un peu de retenu tout de même.
Après quelques instants, ils rompirent ce baiser et restèrent sans doute quelques secondes silencieusement. Est-ce qu’un mot suffisait pour rompre ce moment magique ? Pourtant, certes, Marilyn était sans doute connue pour être bavarde mais elle savait très bien aussi se taire… Ah si elle ne l’avait pas dans sa poche, elle l’avait bien dans la bouche de quelqu’un… - Ouais. C’était très recherché - Dans un sourire, Marilyn finit alors par rentrer à l’intérieur de la voiture, ils n’allaient pas rester planter là pendant des heures, en attendant que ça passe … ce n’était pas là qu’ils allaient pouvoir se faire plaisir…

Tu vis loin ?

Juste au cas où. Hein ? Non pas qu’elle était impatiente. N’ayez pas une mauvaise image de la blondinette… d’ailleurs, quand elle montait dans une voiture, elle avait toujours une manie de vouloir changer la station de radio mais pour le moment, le contact n’était pas mis et … bref. Tout va bien.

- J'ai quelques petites choses pour te contenter oui, dis-je en un sourire

Ouais un fond de vin blanc ouvert la veille, deux ou trois bière et peut-être autant de fort. Ah non je crois que j'avais une bouteille de rouge dans mon cellier. Je lui souriais bêtement et e;;e semblait aussi prise que moi dans un dilemme de questionnement, un tourbillon de désir. J'avoue on avait l'air de deux cons là debout dans le noir sans rien dire. Finalement elle monta dans la voiture et j'ai failli échapper un cri de joie.

C'est stupide je sais mais on change pas la nature de l'homme. C'est inscrit dans ses gênes que l'homme doit être un conquérant alors. Je grimpai à mon tour en cherchant mes clés dans mes poches quand elle me demanda si j'habitais loin.

- Non non à quelque rues. En fait j'aurais pu venir à pied mais... Enfin c'est pas loin quoi!

Je mis le contact et la laissai tripoter les boutons de la radio sachant qu'elle n'aurait pas le temps d'écouter deux chansons en ligne. Tiens voilà! On y était! À peine à cinq minutes de la boîte! Je coupai le contact et alla ouvrir sa portière. Oui je sais c'est nul comme geste mais parfois j'avais des élans de galanterie comme ça. Je la fit monter chez-moi et une fois débarrasser de ma veste je la balançai sur le canapé.

- Alors j'ai un peu de vin blanc, de la bière, du fort et je crois qu'il me reste un bouteille de rouge. Qu'est-ce que tu désire?

Égoïstement je pensai "Moi" mais rangea cette pensée loin, le plus loin possible de mes bas instincts. Non mais j'étais pas juste un mec prêt à copuler n'importe quand! Quoique ses derniers temps... Non non je n'étais pas un animal quand même! Enfin je stoppai mes pensées et haussai un sourcil en direction de Marilyn

Entre conduire et boire, que choisirez-vous ? Evidement, quand votre cerveau n'était pas vraiment en état de réfléchir et était guidé par autre chose.. qui ... au final, faisait prendre l'option l'une après l'autre... D'abord conduire avant d'aller boire et... Bref, c'était sans importance dans le fond ... Quoiqu'en plus, surtout, Jack vivait pas loin. Etait-il un agent du FBI super paresseux ? Ouais, enfin, la jeune blondinette n'irait pas jusqu'à penser ça ... hein ! Surtout qu'en ce moment-ci, Marilyn était plutôt occupée à tripoter les boutons de la radio, évidement, c'était totalement aussi maladive chez elle. Elle était incapable de rester en place. Mais en l'espace de même pas cinq minutes, ils étaient déjà arrivés à destination, comme par magie. Marilyn aurait p'tête dû regarder où ils allaient avant de s'apercevoir qu'elle s'était fait kidnapper par un maboule de la vie... Mais mettons ces pensées sur l'alcool, voyez-vous !!! Sur ce, à destination, d'un geste de galanterie, Jack lui ouvrit la portière. Marilyn appréciait particulièrement cette attention.. Non tout de même, ça ne lui donnait pas déjà l'envie de lui sauter dessus... Un peu de retenue. Même le fait d'être entré dans l'ascenseur de l'immeuble, cet espace restreint ne lui donnait pas des idées perverses mais avouez que ça pouvait être tentant... Marilyn levait les yeux tout en se demandant comment les gens faisaient pour rester civilisés et garder de la retenue avec de telles pensées... Était-ce compliqué de se retenir? Pour Marilyn, c'était presque un exploit... Comme si ça faisait un moment qu'elle n'avait pas eu de relations depuis qu'elle était arrivée sur Quantico... Oui, on pouvait dire qu'elle ressentait un vide à combler et qu'elle recherchait tout simplement un peu d'affections. C'était tout. C'était tout à fait humain.

Une fois chez lui, elle le suivit du regard en train de jeter sa veste sur le canapé... Elle aurait p'tête dû, en se connaissant, en profiter pour mater ses fesses mais elle regardait un peu le mobilier aux premiers abords... Seulement un peu ? Pas qu'elle soit du genre très timide. Oh non ! Après une journée pareille de catastrophes, elle finissait en beauté et autant éviter de continuer d'avoir la poisse ? Non pour qu'elle ait un hôte pareil, c'était fini la poisse... Elle le suivait à l'intérieur de son chez lui, tout en posant sa veste et son appareil photo dans un coin puis elle le regarda alors, alors qu'il n'attendait qu'une réponse.

Montres-moi ce qu'il y a de plus fort...

Et oui, dans ce qu'il avait dit, il n'avait pas parler du « fort » ? ben si.... mais ça serait presque à prendre à double-sens, n'est-ce pas ? Etait-ce volontaire de sa part ? A vous de voir ! En attendant une réaction -à ce qu'il lui serve par exemple – elle croisa les bras contre elle. Pas qu'il faisait frisquet parce qu'elle n'était qu'en débardeur.... Même elle se sentait à l'aise et plus réchauffée.

[Désolée du retard et j'espère que ça t'ira^^]

(HRP: Enfin!!! ^^ Non ça me va t'inquiète J'ai même rigolé à certain passage )

Ok il fallait le dire de la voir si proche de moi me donnait envie de la pousser dans ma chambre et au diable le verre!! Ses yeux était d'un couleur à couper le souffle et son corps me donnait de sale idées perverses que je du me parler parce que je devais baver là! J'en étais tellement certain que je me frottai la lèvre inférieure et fut surpris de constater qu'elle était bien sèche. Il fallait que je me calme là sinon elle allait me prendre pour un gros pervers dégueulasse!

Elle me répondit de lui donner ce qu'il avait de plus fort. Pendant quelques secondes je n'eus pas de réaction trop hypnotisé par sa proximité enfin je secouai la tête et affichai un sourire. Encore une fois mon cerveau pervers pensa "Mais moi!" mais j'avançai machinalement vers mon armoire à boisson. Bon qu'est-ce que j'avais... Vodka, gin, Sambucca, scotch... Tiens pourquoi pas la vodka! Elle m'avait demandé le plus fort non?

- Voilà! dis-je en tendant son verre avec glaçons compris avec

Je sirotait lentement soudain je me senti le plus con de la terre! Depuis quand je doutais de mes capacités à séduire? C'est simple avec le décès de Julia il me semblait que j'avais enterré une partie de moi-même. Pris d'une soudaine envie je posai mon verre sur la table de verre non loin et lentement je m'approchai d'elle. Je lui enlevai son verre et le posai également sur la table toujours les yeux rivés sur elle. Là il fallait vraiment que je fasse quelque chose sinon elle allait me prendre pour un gros imbécile! Je posai mes lèvres sur les siennes et m'élançai dans un baiser passionné empreint d'envie. Machinalement je la collai à moi les mains sur ses hanches me refusant à tout autre gestes en attente de sa réponse.

Cependant du même coup elle m'avait suivi ici non? Après plusieurs minutes d'embrassades passionné je la relâchai doucement et la regardai en silence avant de me dire que je devais me lancer non? J'allai me réfugier dans son cou et le bécotai tendrement pendant qu'une main s'aventurait vers son postérieur. Je remontai vers son oreille.

- J'ai horriblement envie de toi Marilyn.... dis-je dans un murmure.

Oui bien si elle voulait pas j'abandonnerais le projet mais je me dis que je ne m'ennuierais pas moi cette nuit! Même que j'allais entrer fatigué au bureau demain!

Même si c'est soft, je préfère prévenir que ceux qui lisent la suite peuvent être susceptible d'être choqués...

Fallait-il refroidir l'atmosphère pour repartir aussi sec comme une montagne russe ? Etait-il normal que tout soit aussi calme soudainement ? Ou c'était Marilyn qui avait cette impression ? Elle récupéra le verre que Jack lui tendit, elle le remercia avant de le boire aussi sec. Non, la blondinette était loin d'être désespéré... Autant dire qu'elle avait soif et elle aimait en ce moment même la sensation que lui procurait l'alcool, cette sensation chaude qui la rassurait, sans doute... Une sensation de réconfort. C'était tout ce qu'elle recherchait, ce qu'elle avait besoin... Et Jack serait un idiot de ne pas répondre à cette requête... D'habitude, Marilyn ne se serait pas fait prier pour le titiller un peu pour l'attirer vers elle mais à vrai dire avec l'alcool, soit, accentuait ce trait de caractère, ou soit faisait totalement l'effet inverse ! A comprendre...

Et d'ailleurs, c'était à rien comprendre car voilà qu'elle ne voyait rien venir que Jack agissait enfin, apparaissant devant elle, lui enlevant le verre des mains, et l'embrassa tendrement puis passionnément... C'était tout ce qui lui fallait pour que Marilyn se déconnecte un instant, tout se collant à lui... c'était la chose qu'elle n'arrêtait pas de penser depuis qu'elle était montée dans sa voiture... Elle ne voulait pas se détacher, limite si elle ne lui agrippait pas son tee-shirt noir moulant contre elle, pour ne pas qu'il fuit.

Elle pencha par la suite sa tête sur le côté, fermant les yeux, appréciant ses petits baisers qui lui déposait... Il n'y avait rien de mieux pour réveiller pas mal de choses en elle, ainsi que cette main qui lui pelotait les fesses, et cette petite phrase qu'elle entendit ne pouvait être que le détonateur d'une belle explosion, ce volcan qui n'arrêtait pas de bouillir en elle.

Je suis complétement à toi … lâcha-t-elle. Prends-moi !!

Sur ce, sur le coup, elle sautilla pour passer ses jambes autour de la taille de cet homme, espérant qu'il avait de bons réflexes pour bien l'attraper.. elle se colla à lui. Elle captura ses lèvres pour un baiser sulfureux... Elle voulait complément que tout ceci soit aussi sauvage soit-il... Elle voulait sentir ses mains sur son corps... elle voulait absolument voir ce qu'il y avait en dessous de ce tee-shirt, elle voulait voir ce corps de Dieu l'emmener au-delà ce qu'on pourrait imaginer... Elle ne se retint plus du tout, c'était beaucoup trop dur de se retenir, et encore plus surhumain de sa part. C'était surtout complétement inhumain et complétement malade...

Fais-moi monter au 7ieme ciel !!!

Non, elle n'était pas du genre gourmande et précipiter les choses en s'attaquant à son tee-shirt... Il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, s'il le souhaitait, même le fait au milieu du salon pouvait être tout aussi palpitant, mais bon peu importait tant qu'elle prenait son pied, elle avait besoin de chaleur humaine pour la soirée.

[Désolée encore une fois du retard mais en ce moment, je serais plus susceptible à répondre plus rapidement. Promis^^]

Elle pencha la tête et je dus retenir un cri de joie quand elle me dit de la prendre qu'elle était à moi. Oui oui ma jolie pour ce soir tu seras la reine de ma nuit. Mais j'arrêtais là ma pensée car c'était digne d'un gros tombeur à la con ce que je pensais! Depuis quand je pensais comme ça?? Oh! Et puis on s'en fout j'avais une simple hâte d'aller parcourir la peau de satin de ma petite déesse. Heureusement pour elle oui j'avais de bons réflexes car elle se serait retrouvé les fesses sur le sol. Elle m'embrassait avec passion et fougue que je pus difficilement faire autrement. J’avais le souffle court et le coeur qui martelait ma poitrine quand elle me demanda de la faire monter au 7ième ciel. Euh... ouais! Je la regardai les yeux brillant, fiévreux de désir.

- Tout ce que vous voulez mademoiselle!

Un large sourire avant de retrouver ses lèvres. Je devais trouver un coin où la poser car là je commençais à la trouver légèrement pesante. Direction le sol du salon et heureusement je poussai la table basse d'une main pour l'allonger sur la moquette sous celle-ci. J'étais étourdi de désir et j'avais du mal à dessouder ma bouche de la sienne. Mes mains s'aventurèrent d'abord sur ses vêtements tentant de deviner la forme de ses courbes sous ses vêtements. Je remontai un de ses jambes contre moi et caressai sa cuisse doucement sentant tout ses muscles fermes sous ma main.

Je me détachai d'elle presque à regret et enlevai son haut dévoilant ainsi sa poitrine. Je retournai à ses lèvres et entrepris la descente de son cou jusqu'à la bordure de son soutient-gorge. Mes mains allaient et venaient dans une danse parfaite saisissant un sein et pétrissant un cuisse ou un rond de son postérieur. Avis-je encore un cerveau? Non je crois qu'il était liquéfié.

- Tu es tellement belle! lui dis-je le souffle court et le regard brillant.

Ah ouais ? C'était tout ce qu'elle voulait ? Non, sérieusement, Marilyn n'avait pas de pensées tout aussi sarcastique. A vrai dire, elle était complétement obnubilée par ce qu'il se passait... Elle n'avait aucun contrôle sur ce désir, et on ne pouvait pas dire que l'alcool n'y contribuait pas du tout. C'était toujours comme ça : à toujours partir sur des choses aussi festives et finir par ne plus rien contrôler jusqu'à ne plus trop être conscient de quoique ce soit... Mais ici, il fallait dire qu'elle avait conscience de ses actes mais elle perdait tout simplement pied... L'alcool contribuant, le fait aussi de se faire plaisir était là également, comme déjà... La journée était pourrie et ayant besoin de réconfort et avant tout d'affection, la jeune Marilyn venait tout simplement d'être servi : elle venait de se faire livrer un beau mec sur un plateau d'argent... Et suite à tout ça, elle ne voulait absolument plus du tout réfléchir... Autant se laisser aller à ses pulsions, et surtout à se faire du bien au lieu de réfléchir sur quoique ce soit et à penser à quoique ce soit.

Puis, dans un élan, Marilyn se trouva donc allongée sur le sol, Jack au-dessus d'elle, sans pour autant quitter ses lèvres pour un baiser endiablé... Et ces mains qui parcouraient et découvraient pour le moment son corps... Et on ne pouvait pas dire qu'elle qu'en profitait pas non plus en passant ses mains dans le dos de ce cher beau mâle jusqu'au bas des reins... Et on ne pouvait pas dire que cette découverte ne la faisait que trembler et grandir ce désir qu'elle éprouvait... et encore, ce n'était que le début.

Son débardeur blanc finit par être enlevé, la laissant alors en soutien-gorge de la même couleur que le haut évidement... On ne pouvait pas dire que Jack était un débutant. Un type pareil était loin de l'être... il savait où mettre ses mains... Ces douces caresses, toute cette tendresse... ces mots... C'était évidement ce que pouvait attendre une femme de la part d'un homme. Marilyn ne put s'empêcher à un moment donner à lui mordiller la lobe de son oreille, pouvant signifier qu'il pouvait continuer et qu'il pouvait faire tout ce qu'elle voulait d'elle... Elle l'encourageait grandement !!

La jeune rockeuse allait jusqu'à passer ses mains sous son tee-shirt moulant, découvrant ce qu'il avait en dessous mais finit bien sûr par le lui faire enlever... Comme si de savoir s'il avait plus une tablette de chocolat en dessous était un détail important chez un homme, ou presque... Mais on savait tous que le contact de la bonne chair pouvait faire un sacré effet... et que sur un coup de rein, ce fut alors lui qui fut allongé au sol, et elle au dessus de lui, en califourchon.

J'espère que cette position te plait... murmura-t-elle, au dessus de lui, effleurant un instant ses lèvres avant d'être vraiment assise en califourchon sur lui.

D'être au-dessus de lui, comment le prenait-elle ? Presque comme un défi ? Un jeu ? Mais non, il n'y avait rien à prendre à cela. Quand même, hein ? Comme si elle pouvait etre du genre passive. Ou presque... Elle passa ses mains sur son torse, à quelques caresses avant de les passer sur la boucle de sa ceinture.

[Bon comme Marilyn, j'espère que ça te plait XD]

(HRP: Moi oui mais Jack sera au anges XD)

Je continuai de parcourir sa peau et ne me lassait pas de l'embrasser. Je sentais ses mains nulle part et partout à la fois. J'enlevais les morceaux de vêtements un à un lentement comme si je découvrais le corps d'une femme pour la première fois de ma vie. En fait c'était presque ça, 2 ans sans rien faire on peut dire que j'ai été surtout très sage dans le domaine de la drague! Ses mains passèrent sous mon t-shirt et le simple contact des ses doigts sur ma peau me donnaient de délicieux frisson. J'espère qu'elle ne s'attendait pas à trouver une homme hyper bâti car j'étais loin, très loin même, du gros baraqué. Mais enfin on s'en fout, elle était là pour moi non?

Je sais pas trop comment mais on se retrouva nu assez rapidement comme si nous avions un feu brûlant qu'il fallait éteindre. Bien à voir c'était ça oui. Les baisers étaient passionnés à la limite du farouche nos gestes, même lents, étaient avides de découvrir chaque parcelle qui nous ferait frémir! Par un coup de hanche je me retrouvai sur le dos échappant un petit grognement de surprise et là je la voyais sur moi me surplombant de toute sa beauté. Je lui fit un sourire charmeur quand elle me demanda si la dite position me convenait.

- Tout à fait! Je te l'ai dis tout ce que tu désire...

Je me relevai sur mes coudes et la regardai un moment mais ne tenant plus j'allai la saisir par sa nuque pour la pencher vers moi et encore une fois tenter de me sauver de la noyade de mon désir. Je la relâchai après un moment me recouchant sur le dos la laissant faire, mes mains voguant sur sa peau de soie. J'étais bien et malgré. qu'elle soit sur moi, en parfait contrôle. Je la laissai faire un moment, un long et délicieux moment si je peux dire, avant de la retourner à mon tour. Je retrouvai donc sur elle contrôlant et le rythme et la monté de son plaisir.

J'allai me réfugier dans sa nuque respirant l'odeur de son parfum tout en allant mordiller les oreilles doucement. Je remontai mon visage vers le siens et je plantai mon regard noir dans le sien comme si par ce simple regard nous pouvions communiquer tout nos besoins. Oui bien en même temps est-ce qu'il y avait quelque chose à dire dans ce cas-ci? Non pas vraiment.

Cet homme était tout simplement à croquer alors Marilyn n'allait pas cracher dessus. Comme on lui avait appris, on ne jetait pas la nourriture comme ça. Non, pas qu'elle considérait Jack comme de la nourriture, il ne fallait pas déconner, hein ! Il y avait eu cette attirance physique, puis tout en discutant, ils s'étaient plu mutuellement comme étant sur la même longueur d'onde ou même plutôt, en ayant ce besoin mutuel de réconfort ou d'affection, de plaisir également...

Et évidement, dans un « couple », Marilyn n'était pas celle du genre à être passive. C'était une petite diablesse. Elle appréciait plus ou moins se faire remarquer mais surtout qu'on se souvienne d'elle !!! Limite qu'on ne pouvait plus se passer d'elle … Ce n'était pas ce qu'aimaient les hommes au final ? Les filles à caractère ? Alors là voilà en califourchon sur Jack, à prendre son pied, et il fallait bien que ce soit réciproque.

Puis au final, elle finit par être en dessous … Elle ne savait combien de temps tout ça durait mais peu importait, le plus de temps possible jusqu'à l'épuisement. Elle voulait vraiment vider toutes les ondes négatives qu'elle avait accumulé toute la journée … Puis le souffle court, son regard croisa celui de son amant du soir... Il fallait croire qu'il y avait bien quelque chose qui se tramait. Ce n'était pas forcément le début d'un amour avec un grand A – sait-on jamais – mais va-t-on dire plutôt une harmonie. Il n'y avait sûrement pas besoin de mot pour se comprendre, pour voir ce qu'attendait l'un et l'autre... Comme déjà dit, ils étaient sur la même longueur d'ondes... Elle resta allonger, ses muscles détendus... un sourire s'invita sur ses lèvres... Satisfaite de ce moment, heureuse tout simplement...

Elle caressa des bouts des doigts son torse et donna un dernier baiser sur ses lèvres... Nan, on n'allait pas dire qu'il la rendait complétement ivre de lui.

Tu es mon cadeau de la journée ! Souffla-t-elle dans un sourire.

Ils pouvaient continuer à boire leur verre à moitié à poil - même autant dire carrément à poil - dans le salon ne la dérangerait même pas ! Quand on disait qu'on ne pouvait pas vivre sans hommes hein ... Car tout de même, rien ne pouvait combler le vide que la vie pouvait laisser chez les femmes, et vice-versa.

[je m'excuse sérieux du retard... ]

La notion du temps je l'avais perdu. J'étais connecté à elle, à ses émotions, ses yeux... son corps quoi. J'avais besoin d'elle pour me sortir du naufrage. Me prouver que je n'étais pas un être insensible aux autres autour de moi. Que je n'étais pas seulement un agent qui voyait des horreurs. Que la vie et les gens étaient bien, qu'il fallait la peine que je me préoccupe un peu d'eux. Elle était belle à couper le souffle et sérieusement je ne me privai pas pour la couvrir de caresses et de baisers. Comme pour me prouver que j'étais vivant en somme.

Sa peau, ses lèvres étaient douce comme la soie et sérieusement la tête me tournait tellement j'étais pris dans mon tourbillon de désir et d'envie. Depuis la mort de Julia, donc depuis deux ans, jamais je n'avais désiré une femme si fort. J'étais pas trop fan des truc d'un soir mais là du coup je me félicitai de mon choix. Après un long moment à se faire plaisir et à l'entendre je fini pas... enfin vous comprenez. Faire exploser mon plaisir comme elle le fit. Elle resta donc là étendue sur le sol pendant que je roulai à ses côtés le souffle court mais Ô combien satisfait! Je vivais presque comme un moine et sérieux je me demandais pourquoi.

Je tournai la tête vers elle quand elle me dit que j'étais son cadeau de la journée. Moi? SOn cadeau alors que c'est moi qui avait besoin de me sortir de ma peine, de ma détresse. Je lui souris doucement et me tournai vers elle en déposant un bisous sur son épaule nue.

- Merci et je te renvoie le compliment. Tu m'a sauvé d'une tempête intérieure.

D'une main je caressai son ventre plat et encore chaud, que dire bouillant. Elle était belle et c'Est là ce moment que je vis que je manquai cruellement d'imagination moi! Je me relevai et pris mon verre et en bu une gorgée avant de lui tendre le sien.

- J'aimerais que tu dormes ici ce soir si tu le souhaite. Ainsi je serais ton cadeau pour tout la nuit si tu veux. dis-je avec un sourire en coin.

Les gars n'étaient pas du genre à accepter les compliments ? N'était-il pas se sentir flatter ? Rien que pour leur égo ? On pouvait dire que « oui » puisqu'apparemment elle lui avait terriblement sauvé la mise. C'était un homme après tout, non ? Qui avait des besoins à assouvir... et elle était sur son passage. Et tout ça pour dire qu'ils s'étaient plutôt mutuellement rendus service... Marilyn pouvait dire merci à la coupelle de cacahuète, ceci dit. Quoique, sans ça, aurait-elle été abordée par Jack ? Ou par un autre homme ? Ou tout simplement personne... Bref, peu importait puisqu'elle avait chopé ce beau gosse dans les bras. Il avait répondu présent à l'appel de la nature. Marilyn eut un frisson lorsqu'il lui donna un baiser sur son épaule, puis à sa réplique, ne put s'empêcher de sourire, et même de lâcher un rire franc. Il lui faisait rire.

En une soirée, ils étaient déjà devenus complices. Pouvait-on dire de ce qu'elle avait pu cerner de cette soirée, elle était plutôt tombée sur un gentleman. Pourtant oui, ils ne se connaissaient ni d'Adam, ni d'Eve mais autre fait qu'ils venaient tous juste d'être proche physiquement au sens propre – on ne pouvait pas faire plus proche - c'était comme si elle pouvait lire en lui soudainement, comme un livre ouvert.

Elle le regarda se lever pour reprendre son verre. Au passage, elle ne se gêna pas pour jeter un oeil sur ce corps nu et sans aucun doute ce joli fessier. Quoi ? Elle n'avait pas le droit de se rincer l'oeil, un petit peu ? Elle finit par se lever à son tour pour récupérer le verre qu'il lui tendait. Elle ne prit pas le temps de se rhabiller, elle était loin d'être pudique. Et on ne pouvait pas dire qu'elle était bien détendue à ce moment-là, et ils l'étaient tous les deux, ils étaient là tout deux comme transformés. Elle but une gorgée et sentit ce liquide chaud la chatouiller : une merveilleuse sensation.

Elle le regarda par la suite et l'entendit parler, comme si la voix lui paraissait lointaine au premier abord mais elle l'avait très bien entendu... Il voulait qu'elle reste pour la nuit. Il ne voulait pas rester seul. Elle non plus... Mais elle ne put s'empêcher d'avoir un sourire malicieux par la suite. Évidemment, elle avait très bien compris le sous-entendu, pour toutes les bêtises qu'ils pourraient faire comme deux simples gamins.

Après de telles péripéties, je ne vais pas partir comme une voleuse ! Souffla-t-elle tout en s'approchant de lui comme un chat qui s'approcherait de sa proie, et elle fut à quelques centimètres de lui. Elle lui sourit pour ainsi lui dire qu'elle avait compris et saisissait l'invitation.

Et non, elle ne jouait pas à la séduction ! Du tout ! Ca faisait un moment que ces deux protagonistes étaient sur ce terrain-là. Et Marilyn ne comptait pas en finir là. Bien qu'elle était légèrement épuisée pour le moment... Mais ne sait-on jamais ce qui pouvait suivre ! Et ceci dit, tout en étant près de lui, n'était-elle pas en train de le narguer ? Car elle but un trait son verre et fit comme chez elle, tout en se dirigeant vers les quelques portes au fond de chez lui et ce ne fut pas dur de trouver sa chambre.. Ce n'était pas difficile de faire comme chez soi ! Marilyn était d'humeur joyeuse et avait envie de s'amuser.

[Maintenant, on peut suivre les choses sérieuses! XD]

Quand elle me dit qu'elle restait je lui offrit un sourire malicieux. J'avais besoin une seule fois, un soir, de sentir une présence féminine auprès de moi. J'avais besoin de me nourrir de son énergie, de sa fougue. De plus quand elle s'approcha de moi telle un lionne sur sa proie je ne pus m'empêcher d'admirer ses formes plus que séduisante et me relevait un peu et je pris son visage entre mes mains et l'embrassai passionnément. jusqu'à ce qu'elle se lève et se promène librement sans aucune gêne de son corps ou même du fait qu'elle était chez un inconnu. Mais bon on était loin, très loin même de la pudeur timide non?

Elle marchait lentement, sans bruit vraiment comme une lionne flairant une belle proie et s’engouffra dans ma chambre. Je me levai tranquillement et posai mon verre vide sur la table. Décidément le fort n'était pas pour moi. Aussitôt je sentis mes jambes molles et la tête qui tournait légèrement. Je n'étais pas ivre simplement une légère allégresse sans danger. Mais je buvais rarement des spiritueux parce qu'il m’assommait comme une masse. Il posa donc son verre en se disant que c'était le dernier sinon la jolie dame, allait se retrouver avec un corps complètement soûl et ronflant à ses côtés.

- Comme tu n'es pas une voleuse je comptes bien profiter de toi encore longtemps.

Jack s'avança donc vers elle et l'allongea doucement sur son grand lit d'habitude vide et froid. Je voulais profiter de chaque secondes avec elle. Je voulais profiter de chaque parcelle de son petit corps chaud. La nuit était loin d'être terminé et comme on dit, la nuit tout les chats sont gris et je me sentais d'humeur assez féline. Je la traitais comme une petite princesse attentif au moindre soupirs, soubresauts ou même à sont envie.

Mon lit n'était qu'un champ de bataille affectueux et tendre où nous roulions un sur l'autre au gré de nos envies. J'étais en extase, je me sentais revivre, je me sentais enfin humain. Je venais de rejoindre le monde normal. Après quelques arabesques dignes des plus grands cirques je tombai sur le dos essoufflé mais heureux. J'ouvris mes bras pour la serrer contre moi simplement pour sentir sa chaleur et sentir son odeur.

- Tu peux revenir quand tu veux Mary.... dis-je en déposant un bisous sur son front

Evidement, Marilyn savait y jouer avec les hommes... elle pouvait se montrer provocante, les mener par le bout du nez, avoir un franc-parler ou rire aux éclats... mais tout ce qu'elle recherchait, c'était qu'on la remarque, qu'on l'affectionne tendrement pour ce qu'elle était, comme si elle était tout simplement un être fragile. Elle était excentrique, pouvant se faire passer pour une forte personnalité mais elle en était tout aussi sensible, elle cachait une légère fragilité. Elle voulait absolument se faire aimer de tous – bon si certains la détestaient, elle n'en avait que faire, car elle aussi les détesterait ou elle prendrait ça à la légère, comme si c'était un compliment ! - et parmi tout ceci, elle était persuadée qu'elle trouverait le grand amour avec un grand A auprès d'un homme. Peut-être était-ce dans les bras de Jack ? Ou peut-être, elle trouverait ça ailleurs … Mais pour le moment, Jack comblait à la perfection ce manque qu'elle ressentait : ce manque physique, cette tendresse … ces petites choses qu'on trouvait lorsqu'on était un couple. On pouvait bien dire que Jack la traitait comme une princesse et elle en était aux anges. Et tout ceci semblait réciproque, provoquant quelque chose de fusionnelle.

Leur ébat fini, Marilyn était essoufflée, en sueur mais détendue... puis s'engouffra dans les bras protecteurs de cet homme. Elle allait bien dormir cette nuit, une garantie absolue et c'était certain que le lendemain, elle se lèverait de meilleur pied que la veille. Mais pour l'instant, elle ne voulait vraiment y penser, profitant de ce doux moment. Aux paroles de Jack, elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire.

Avec plaisir !

Oh, elle n'était pas folle la guêpe ! Elle n'allait pas gâcher ces p'tits moments de plaisirs mutuels. Comme déjà dit, ils s'étaient bien trouvés et elle était persuadée que si besoin, il était là. Ils venaient de conclure un pacte silencieux.

Bonne nuit, bel étalon ! Souffla-t-elle.

Et oui, elle l'avait déjà nommé comme ça en début de soirée, elle n'allait pas s'arrêter de si tôt... et sur ce, dans un sentiment de bien-être, elle ferma les yeux, prête à s'envoler dans le pays des rêves.

[Fallait que je conclus XD... Voilà, on peut dire maintenant FIN !! ^^]