Elisabeth Mary MOORE est une femme ténébreuse quand on la regarde au loin. Elle ne donne pas envie de s'approcher, mais quand on creuse plus, on découvre qu'elle est sensible. Calme, introvertie, elle capte ce qui se passe autour d'elle mais elle a des failles (il lui arrive que son flair, bien que bon, la trompe et il lui arrive de suivre une mauvaise piste de temps en temps). Elle est loyale auprès de son équipe et son chef. Ne vous méprenez pas, cette forte femme est capable de désobéir à un ordre si elle le juge contraire à ses principes et à ses valeurs (si vous lui ordonnez de tuer un suspect devant un enfant, elle ne le fera pas mais sachez que ce criminel sera neutralisé, comprenez bien qu'elle ne le tuera jamais mais qu'elle se bornera à le mettre K-O dans la mesure du possible et de le menotter). Même si elle est sensible, elle ne perd jamais le nord et si elle se trouve dans une situation délicate, elle fait tout pour s'en sortir vivante et indemne. Elle est prête à tout pour sauver son équipe et son supérieur si ces derniers sont menacés de mort. Elle est pour ainsi dire une véritable et redoutable guerrière. Au niveau séduction, si vous ne vous laissez pas impressionner par sa carapace, vous verrez que c'est une femme sensuelle, magnifique et droite (jamais elle ne brisera un couple sauf si ce couple est constitué de meurtriers, de violeurs d'enfants). Quant à l'humour, elle en a, on peut le qualifier d'humour noir qui lui a permis de survivre pendant toutes ses années d'horreur, mais attention à ne pas la froisser.

Bon à côté de ça, cette jeune femme n'est pas exempt de défauts : elle lui arrive de temps en temps de manquer de tacts si la situation ne correspond pas à ses attentes (elle peut donc surgir pendant votre interrogatoire, filer des beignes à votre suspect car sa patience est moyenne), il peut aussi arriver qu'elle hausse le ton devant son supérieur. Pourquoi ? Parce qu'elle se sent délaisser, voire parce que ce dernier l'a blessée. Faites donc très attention si vous devez critiquer son travail.

Au niveau des manies, que pouvons-nous dire ? Nous avons constaté qu'elle fait souvent tourner les stylos entre ses doigts, d'un côté et de l'autre. Nous pensons que c'est tantôt un signe d'impatience, tantôt un signe de réflexion et de concentration profonde. Il vaut mieux lui demander gentiment ce qui se passe chez elle, mais avec tact s'il vous plaît. Si elle vous envoie balader, ne la cherchez pas et acceptez cet état de fait. Peut-être qu'elle vous dira quoi plus tard.

C'est une grande femme que vous avez devant vous (1m80), mince, musclée. Ses cheveux sont longs ou courts suivant ses envies, colorés ou non.
Elle adore se les teindre en rouge, mais elle est brune de nature. Son teint est mât. Elle a surtout une très grande pointure (elle chausse du... tenez-vous bien, du 46, ce qui n'est pas courant du tout chez les femmes).

Au niveau des tatouages, des percings, n'en cherchez pas, elle n'en a aucun car elle est allergique à la teinture. En revanche elle a une grande cicatrice au niveau du cou et qui descend au niveau du sein gauche (cf. Son histoire).

Quant aux tenues vestimentaires, elle est plutôt... Euh...élagante. Elle a toujours des vêtements moulants. Elle adore s'habiller en pantalon en cuir, en top moulant dont le col est en V révélant sa cicatrice. Pour sortir, elle prend son blouson en cuir. Sinon elle sait s'habiller plus élégamment, surtout pour amadouer les suspects potentiels (tenue de soirée très chic). En hiver, c'est la même chose mais avec des tenues plus chaudes.

Vous allez me demander comment elle s'habille pour pratiquer du sport, je vous réponds seulement ceci : T-shirt moulant et pantalon court moulant aussi, baskets blanches et pas de chaussette. Même en hiver elle s'habille comme ça en sport, elle se contente juste d'ajouter une petite veste chaude.

Elisabeth a été une élève plutôt classique et bonne : elle a eu le premier prix quand elle a été à l'école et au collège puis ses résultats ont chuté (elle est passé de première de la classe à 6e).

Malgré de bons résultats, elle a fini par abandonner ses études d'histoire (elle voulait être archéologue) et d'avocat car elle ne voulait pas défendre des crapules comme elle le disait si bien.

Sa vocation était donc ailleurs. Elle quitte son université pour se rendre à Washington, où elle a enchaîné petits boulots et où elle a loué un petit studio. Elle a fini par reprendre ses études mais en criminologie cette fois. Elle a réalise son stage au sein du FBI puis entre en tant qu'agent du FBI, où, bien qu'elle soit parfois impulsive, elle a montré des qualités indéniables (Détermination, sang froid...)  qui lui ont permis d'obtenir deux orientations professionnelles : devenir chef d'équipe ou se spécialiser et devenir profiler.

Aujourd'hui elle souhaite changer d'orientation et comme elle s'intéresse à la psychologie des criminels pour pouvoir aider ses collègues, elle vient d'envoyer son curriculum vitae et sa lettre de motivation au patron du BAU de quantico et a déménagé, car elle est certaine de son coup. Après un entretien avec la direction, Elisabeth devient Agent du FBI en apprentissage au BAU pour devenir profiler.

Et au niveau informatique, me demanderiez-vous ? Elle se débrouille pas mal, elle ne se sert de la base informatique et de recherche du FBI que pour faire des recherches personnelles. Inutile donc de lui demander de trafiquer des codes, elle en est incapable et préfère laisser faire les pros.

Je m'appelle Elisabeth Mary MOORE, je suis fille unique. Mes parents sont morts quand je suis née : mon père s'est tué en se rendant à la maternité et ma mère est morte en couche. Je sais juste que mon véritable nom est MOORE. Quelques mois après ma naissance, une jeune femme est venue me rendre visite à l'orphelinat et a craqué devant moi et m'a prise. Elle est mariée avec un dénommé Jack Stein. Je grandis dans ce foyer et comme ce couple ne pouvait avoir d'enfant, inutile de vous dire que mes parents adoptifs m'ont élevée, gâtée... Ce couple très gentil n'a sans doute pas voulu me changer d'identité pour que je puisse trouver ma famille plus tard, mais ça je ne le saurai jamais.

Un jour, mes parents sont venus dans ma chambre pour m'annoncer que j'allais avoir une petite sœur ou un petit frère. J'étais aux anges. Ma mère était enceinte de 8 mois et elle était radieuse, mais le destin en a décidé autrement.

Une nuit, un homme s'est introduit chez nous en pleine effraction. Il est monté à l'étage et il a essayé de m'enlever. Je me suis débattue et j'ai hurlé. Mon père s'est pointé et quelques minutes après il a été tué, une balle en plein coeur. Juste avant que la lueur de la vie ne le quitte, il a juste eu le temps de me dire ceci : "Bats-toi Elisa ! Bats-toi !". Je m'arrête les yeux écarquillés d'horreur et sentant que l'homme souriait derrière mon dos et commençait à me caresser, je tente une nouvelle fois de me débattre en vain. Ma mère a entendu le coup de feu et a vu son époux mourir mais le tueur ne l'a pas vue. Elle a appelé la police et est venue vers le tueur et moi. Le tueur a essayé de la descendre avec son arme à feu, mais ma mère était quelqu'un d'exceptionnel, elle a réussi à se mettre à l'abri au premier coup de feu. Elle a donc attendu que le tueur vienne vers elle depuis sa cachette et quand l'homme est venu, elle l'a attaqué comme une vraie lionne. Un coup de feu a retenti et une balle l'a mortellement touchée. Entretemps la police est venue sur place et a quadrillé le secteur. A ma plus grande surprise, le psychopathe a changé de tactique : au lieu de me menacer avec une arme à feu, il a pris son couteau et l'a mis sous ma gorge. J'arrête de lutter et de hurler surprise et paniquée. Il essaie de me violer mais par chance la police entre de force dans la maison et l'arrête. Je n'avais alors que 12 ans au moment des faits et je suis encore traumatisée en ce moment-même.

Pourquoi est-il entré à l'intérieur de la maison alors qu'il suffisait d'attendre que l'enfant ou la famille se promène dans un endroit désert ou peu fréquenté et mal éclairé ? J'ai grosso modo eu la réponse une fois devenue adulte à la radio (il s'est échappé de prison et a fait d'autres victimes) : "c'est son mode opératoire !". Si j'ai bien compris ce que la police disait, c'est que cette ordure ne choisissait pas ses victimes par hasard, ses cibles de prédilection sont de jeunes filles brunes dont l'âge est compris entre 12 et 17 ans. Il s'introduisait dans les maisons comme un vulgaire cambrioleur et faisait ces choses... Non je ne veux pas en parler ! C'est trop difficile pour moi ?!

Vous allez me demander ce que je suis devenu depuis ce temps, et bien j'ai atterri dans une nouvelle famille où j'ai été maltraitée. J'ai fini non pas par m'y habituer mais par survivre. J'ai donc décidé de la quitter quand je suis devenue étudiante. J'ai fait mes devoirs en cachette loin des regards des "parents adoptifs" car s'ils me voyaient faire, ils m'auraient agrippée par les cheveux, m'auraient donné des coups de fouet... De cette période, je n'ai gardé aucune cicatrice mais de cette expérience de la vie est née une volonté : combattre et protéger.

A peine devenue étudiante, j'ai suivi des cours d'archéologie à l'université californienne mais au bout de 3 mois, j'ai abandonné. J'ai ensuite travaillé dur pour me nourrir et me loger. L'année suivante j'ai suivi des cours de droit et j'ai voulu prendre comme option "Avocat". Là encore j'ai abandonné mes études. Je demande à suivre des cours en criminologie à l'université de Washington et j'ai appris que je suis prise l'année suivante. Je déménage donc et travaille sur place. L'année passant vite, j'ai vite étudié ce que je voulais savoir et je suis entrée au FBI comme stagiaire puis j'ai fini par être titularisée. On m'a confié des missions que j'ai plus ou moins accompli avec brio mais l'essentiel, c'est que tous les suspects ont été envoyés en prison à vie ou exécuté.
Aujourd'hui j'ai envie de changer d'orientation, je voudrais arrêter des psychopathes comme celui qui m'a menacée et qui m'a blessée (dans ma chaire et dans mon cœur). Je veux les mettre hors d'état de nuire. J'ai envoyé ma candidature au BAU de Quantico et j'ai déménagé. Si je ne suis pas prise, je continuerais à travailler à Washington avant de demander ma mutation au bureau du FBI situé dans ma nouvelle ville, sinon je mettrais tout en œuvre pour accomplir mes futures missions.

Bon j'arrête là car je reprends mon CV et ce n'est pas mon but ici !

Concernant mes relations, j'ai des bons copains et des bonnes copines. Pendant trois ans même j'ai eu un petit ami, mais on s'est disputé pour des broutilles sans importance et il m'a quittée. Je vous avoue que cela m'a fait mal au cœur de le voir partir mais en même temps notre séparation m'a soulagée car il commençait à devenir de plus en plus agressif et désagréable. Et au niveau de la famille ? J'ai rompu tout lien avec ma dernière famille d'accueil depuis mes études car j'étais traitée comme un vulgaire chien, même ma "sœur" adoptive était cruelle avec moi. Aussitôt que j'ai eu le bac, je me suis donc barrée pour échapper à cet enfer, que j'ai essayé plusieurs fois de suite et en vain de fuir. J'étais à cette époque maigre, battue et j'en passe. La seule chose que mes "parents" n'ont jamais accepté de faire, c'est d'abuser de ma personne. J'ai donc réussi à reprendre du poids à l'université. Quand j'étais à Washington, je suis tombée de temps en temps sur l'Agent L. Zeleski et je collaborais souvent avec l'Agent Williams. La relation entre Natasha Williams et moi était à mi-chemin entre la complicité et l'exaspération. Elle me cassait souvent les pieds et c'était pour ainsi dire réciproque.  Entre Alcija et moi en revanche, c'était tout de suite la complicité et l'efficacité avant tout. On s'est très vite entendue elle et moi et on est devenue aussi proche l'une de l'autre. l'une veillait sur l'autre et vice-versa.

Et ma véritable famille me demanderez-vous ? J'ai essayé de trouver la trace de mes parents biologique en me rendant sur le lieu de ma naissance, j'ai juste appris que mon père s'appelait Alan Mark Moore et que ma mère s'appelait Adriana Mary Greenaway. C'est tout ! Après j'ai essayé de savoir où ils étaient nés, où ils s'étaient mariés en regardant sur Internet chez moi... Nada ! J'ai fini par demander l'autorisation à mes supérieurs hiérarchique d'utiliser la base de données du FBI en leur expliquant ma démarche et mon désespoir et ils ont accepté à une seule condition : que je ne plante pas le serveur, que je ne me consacre qu'une heure par jour à mes recherches et que je rattrape cette heure perdue. Pour l'instant ça n'a rien donné mais je ne désespère pas de trouver des membres de ma famille.

Mais ce que je ne sais pas c'est que j'aurai plusieurs surprises en arrivant ici à Quantico.