Danny souriait à pleine dent. Il allait enfin pouvoir rejouer et ce dans un vrai studio. Il ne savait pas comment remercier Ivy. Et il se dit qu'elle pourrait jouer avec lui, en duo. Alors il lui proposa après avoir attendus qu'elle lui dise qu'il n'avait pas intérêt à dire non. Il fit :

"J'accepte à une condition...tu joue avec moi...alors ?"

Il la regarda d'un air coquin et espiègle, comme à son habitude enfaite. Il aimait agir comme un gosse. C'était son petit plaisir. Il la regarda attendant sa réponse. Il aimerait tellement qu'elle dise oui, ce serait un vrai plaisir de jouer avec elle. Lui à la guitare et elle au chant, ils ne seraient pas obligé de se produire, mais juste de passer du temps ensemble à faire ce qui les passionnaient tout les deux : la musique.

Puis il l'embarqua dans un de ses concert, lorsqu'il avait 14 ans, Danny jouait avec son groupe dans les bars et le métro. La plus part du temps c'était des bars de flics, puisque son beau père était flic. Les gamins ne risquait rien enfin c'est ce qu'ils s'étaient toujours dit. Ivy semblait adoré ce qu'ils faisaient, elle demanda à Danny si il serait d'accord pour lui en montrer d'autre, il fut d'accord et même enchanté, et lui expliqua qu'il comptait la revoir. Elle le remercia lui expliquant que c'était sympa de sa part et qu'auprès de lui elle arrivait à parler, il sourit et lui dit :

"Tu sais j'ai beau faire croire à tout le monde que je suis un mec heureux et jovial, je suis très timide et solitaire en temps normal. Mais tout comme toi, lorsque je suis avec toi, je me libère je suis moi même et j'arrive à parler de tout et de n'importe quoi, mais surtout de moi...et ça c'est pas souvent. Avant toi la seule personne qui me connaissait autant c'était ma guitare. Parce que je ne parle pas de mes problèmes ou de mes peurs à ma soeur ou a mon frère, ils son jeunes et je ne veux pas les embêter avec ça.Et Sky, on en parle pas, elle ne comprendrait pas."

Il passa une main sur sa joue et comprit que cette histoire de vidéo la retournait un peu, il lui dit :

"Hey, pour les vidéos on les regardera quand tu seras prête d'accord, je ne veux pas que tu te force. On est d'accord ?"

[ désolé c'est un peu court :/ ]

Quand elle vit Danny lui sourire si sincèrement, elle se sentit heureuse, comme transportée de joie. D’un air enfantin, il lui dit qu’il accepterait à une seule condition : qu’Ivy joue avec lui. La jeune femme ne s’y attendait pas du tout, et ouvrit de grands yeux. Jouer avec elle ? Mais il voulait perdre son audition, ma parole !? Bien sûr, ce n’était pas l’envie qui manquait à Ivy, loin de là. Elle n’avait jamais joué avec quelqu’un d’autre que Drake, et elle serait ravie de tenter l’expérience avec le jeune rital.

« Ce serait un honneur ! Par contre, je te préviens tout de suite, c’est à tes risques et périls… »

Elle lui fit un clin d’œil amusée. Après tout, il était temps qu’elle se remette à la musique et au chant… Elle commençait à être rouiller, depuis trois ans !
Par la suite, Danny l’emmena dans le passé, lui montrant une de ces vidéos. C’était vraiment génial, ce qu’il faisait, et on sentait bien la complicité qu’il y avait entre tous les membres du groupe. Il avait du en couter à Danny de les quitter… Assise près de lui sur le canapé, elle se sentait bien. Elle lui avoua d’ailleurs qu’elle arrivait à parler auprès de lui, et elle fut heureuse d’apprendre qu’il comptait la revoir et visionner d’autres vidéos. A son tour, Danny lui fit une révélation qui la toucha. D’ordinaire, il était un très grand timide, solitaire, du genre à garder ses problèmes pour lui. Elle le regarda tendrement, avant de lui dire :

« Maintenant, tu sais que je suis là, si tu as envie de parler. Tu n’auras qu’à m’appeler, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. »

Elle lui avait dit cela sur un ton sincère, doux. Elle voulait être là pour lui, et ne pas être une simple « connaissance »… Mais que voulait-elle vraiment être pour lui ? Elle ne le savait pas trop, en réalité.
Le jeune homme, ayant comprit que cette histoire de vidéo la retournait un peu, il passa une main sur sa joue et lui dit qu’ils les regarderaient quand elle serait prête. Elle osa se rapprocher un peu de lui, se sentant en sécurité. Elle lui sourit tristement :

« Ne t’inquiète pas, tout va bien. C’est juste que… ça fait longtemps que je ne les ai pas regardées. Mais je serais ravie de t’inviter à venir les voir, et par la même occasion, t’inviter à diner ! »

Elle le regarda droit dans les yeux, malicieuse…

[T’inquiète ! C’est moi qui m’excuse de ne pas avoir répondu plus tôt…]

Danny avait toujours eut ce côté gamin dans ce qu'il disait. Il aimait parié sur les mauvais chevaux comme on dit, sauf que pour c'était justement eux qui gagnaient. Et c'était la même pour Ivy. Il savait que ce devait être une véritable artiste, et qu'il fallait juste lui donner confiance en elle, et puis si ce n'était pas le cas, il s'en fichait car il jouerait juste pour jouer, pour s'amuser, comme lorsqu'il avait 14 ans avec John et Mickey...d'ailleurs il aimerait bien reprendre contact avec eux...bref, elle lui dit qu'elle ne serait ravie mais que se serait à ses risques et périls. Il sourit et lui dit en s'approchant d'elle d'un air taquin :

"J'ai toujours aimer le danger !"

Puis il se leva brusquement et lui proposa de regarder une cassette. C'était son premier concert avec les deux autres garçons. Le Trio infernale comme son père les surnommait. Ils étaient toujours ensemble, aussi bien dans les bons coups que dans les conneries. Et puis sur pour celles-ci c'était Danny qui trouvait la bonne idée. Puis la conversation avait dérivé sur les habitudes et les sentiments. Ivy avait avouer à Dan qu'elle aimait parler avec lui et qu'il était le seul à qui elle parlait comme ça. Danny s'était sentit honoré, mais il savait ce qu'elle ressentait puisque c'était la même chose. Elle lui dit qu'il pouvait se confier à elle dès qu'il le souhaiterait, n'importe quand. Il sourit et lui dit :

"Je te remercie, mais ça risquera de prendre du temps. Je ne suis pas habitué comme je t'es dit, et disons que certaines choses doivent rester enfouit. Mais promis, le jour où sa va vraiment pas je t'appelle. Tu es ma seule véritable amie, alors je ne vais pas te laisser tomber."

Ils s'étaient rapprocher sans même s'en rendre compte. Danny l'avait toucher, en lui caressant la joue, chose qu'il ne faisait jamais, ou très très rarement. Puis elle s'était également rapprocher en lui disait qu'elle lui montrerait les vidéos et qu'elle l'inviterait à dîner, il sourit et lui dit en voyant son regard malicieux :

"C'est quand tu veux...je serais là."

Il ne savait pas ce qui se passerait mais il savait une chose : Ivy et lui étaient lier. Comment il ne savait pas, est-ce que cette attirance était amicale, fraternelle ou amoureuse, il ne savait pas, et pour être honnête avec lui même, il n'avait pas du tout envie de réfléchir à ça.

[ pas grave t'en fais pas ^^]

Le fait que Danny lui propose de faire de la musique ensemble la comblait. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas vraiment fait de la musique avec quelqu’un et elle était heureuse de partager cela avec le jeune homme. Elle se rappelait encore le look détonnant de leur groupe… Au chant et à la guitare, c’était son frère Drake et son look de rockeur : cheveux noirs comme l’ébène, jean déchiré et T-shirt anarchiste ; à la batterie et à la basse, les deux meilleurs amis de Drake, Chuck et Patch, qui étaient d’un humour et d’une sympathie incomparable ; quand il ne filmait pas, Raven aidait à la basse pour les morceaux compliqués ; et enfin, Ivy, au chant et parfois au piano. Elle avait déjà un certain look, encore plus provoquant que maintenant alors, et les cheveux courts. Les répétitions étaient toujours un moment magique, amusant, et sur scène, ils donnaient tout ce qu’ils avaient. Aujourd’hui encore, elle continue à voir tout le monde, en souvenir de Drake et du bon vieux temps.
Quand Danny lui dit qu’il aimait le danger avec un petit air taquin, elle lui répondit amusée :

« Avec moi, tu vas être servie question danger ! Je ne suis pas une catastrophe ambulante pour rien … »

Puis elle le suivit au salon, et ils s’installèrent tous les deux sur le canapé pour regarder une vidéo du premier concert du groupe du jeune homme. Ils en discutèrent un peu, avant que la jeune femme n’avoue à Danny qu’elle se sentait bien avec lui, qu’il lui était facile de parler. Il lui dit que lui aussi, il ressentait la même chose et Ivy lui dit qu’il pouvait compter sur elle, si jamais ça n’allait pas. Il lui sourit, la remercia et lui dit que cela prendrait un peu de temps, ce qu’elle comprenait tout à fait. Et lorsqu’il la qualifia de « seule véritable amie », et qu’il ne comptait pas la laisser tomber, Ivy se sentit transportée de joie, émue.

« Je ne compte pas te laisser filer comme ça non plus, je te rassure ! Un ami comme toi, ça ne se trouve pas à tous les coins de rue, surtout avec moi… »

Quand Danny lui caressa la joue, elle se sentit rougir. Personne ne la touchait d’habitude, et elle faisait tout pour que cela en reste ainsi. Mais avec lui, c’était différent, et un frisson agréable lui passa le long de l’échine. Elle lui sourit et, sans s’en rendre vraiment compte, elle s’approcha un peu plus de lui. Elle l’invita à dîner, malicieuse, ce qui leur donnerait aussi l’occasion de visionner les performances scéniques d’Ivy.

« Je serais ravie de te recevoir ! Mais quand tu verras les vidéos, je pense que tu auras du mal à croire que c’est moi… Quoique… »

Elle lui sourit tristement, avant de poser sa tête sur son épaule et de regarder la fin du concert. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait cet élan de tendresse et de tristesse, mais elle s’en fichait bien. Tout ce qui comptait pour elle, c’était d’être là, avec Danny. Et comme dit le dicton : « qui vivra, verra »…

Le danger et Danny, c'était comme la glace et le froid, ça allait ensemble. Ce jeune homme aimait prendre des risques, et il ne les prenait jamais volontairement mais c'était ainsi. Il aimait faire l'andouille pour sa famille, Nathan adorait faire comme lui, et Aiden se marrait autant qu'elle pouvait. Quant à Sky elle faisait les mêmes grimaces que son père,et son premier mot avait été "boom"...Allez savoir pourquoi. Danny ricana un peu à la réplique d'Ivy et lui dit :

"Tiens encore un point commun...Je suis également une catastrophe ambulante. D'ailleurs je n'ai rien casser aujourd'hui, on est peut être comme des aimants, lorsqu'on est ensemble on ne peut pas faire de catastrophe."

Fit-il en gardant son petit sourire espiègle et charmeur. Il se leva par la suite et emmena Ivy sur le canapé pour regarder une cassette, c'était le premier concert de Danny et de son groupe, lorsqu'il en faisait partit bien sur. Après avoir discuter de leur sentiments et le faite que l'un comme l'autre, leur amitié était sincère et particulière, Danny fit à la jeune femme :

"Tu sais...tu dois être la première personne que je ramène à l'appartement depuis le départ de la mère de Sky. Généralement je me retrouve avec des gosses de l'âge d'Aiden, ici...et disons que la conversation ne vole pas très haut. Je suis obligé de rester parce que je veux garder mon apparte, mais parfois j'aimerais m'enfuir, partir le plus loin possible et tout oublier...mais dès que je vois ce joyaux qui a mon regard, je ne peux plus penser à partir, je suis obligé de rester là. Pour elle, pour Aiden et Nathan aussi..."

Danny n'avait encore jamais parler de cette envie de fuir, d'aller voir ailleurs, juste une journée, mais parfois il rêvait d'être le gamin de 16 ans qui ne pense cas trois choses : la musique, les copains et les filles. Mais bien vite la réalité le rappelait sur terre, et il devait s'occuper de sa fille. Il l'aimait ce n'était pas le contraire, d'ailleurs c'était bien la personne la plus importante à ses yeux. Enfin, il confia tout ça à Ivy sans même penser que cela pourrait la déranger, il finit par y penser, et par avoir peur d'avoir fait une erreur, mais par la suite il lui passa une main sur le visage, et vit faiblement que la jeune femme frissonnait, Danny sourit, car vu qu'il faisait chaud dans l'appartement, c'était forcément leur contact. Elle finit par l'inviter chez elle. Il lui dit que ce serait avec grand plaisir, elle lui déclara ensuite qu'il serait surprit et qu'il ne la reconnaitrait pas. Il arqua un sourcil et lui fit :

"Tu crois ça toi ? Je suis sur que je te reconnaitrais, tes yeux sont bien trop exceptionnel pour que je les oublie aussi vite."

Puis la jeune femme se cala contre lui et regarda la fin du concert, Danny passa un bras autour de ses épaule et lui caressa instinctivement le haut de l'épaule d'une douceur et d'une tendresse déconcertante.

Ivy s’étonnait de plus en plus des nombreux points communs qu’elle se découvrait avec le jeune rital. Ils étaient tous les deux d’une grande timidité qu’ils cachaient tant bien que mal, et étaient aussi catastrophique l’un que l’autre. Et pourtant, question catastrophe, Ivy était vraiment la reine ! S’il y avait une gaffe à faire, c’était toujours pour elle. Mais par le concours d’une force mystérieuse et vraisemblablement bien veillante, la jeune femme n’avait pas encore provoqué de désastre dans l’appartement de Danny, ni sur le jeune homme lui-même d’ailleurs.

« Oui, ça doit être ça ! T’es l’aimant positif et moi, le négatif. »

Plaisanta-t-elle. Elle lui adressa un petit sourire en coin dont elle seule connaissait le secret. Par la suite, ils s’installèrent ensemble sur le canapé, devant une vidéo du groupe de Danny. Ils discutaient de leur nouvelle amitié, sincère et particulière. Danny lui dit d’ailleurs qu’elle était la première personne – et Ivy nota dans un coin de sa tête qu’il n’avait pas utilisé le mot « femme »- à être entrée dans son appartement depuis déjà un bout de temps. Il lui avoua vouloir parfois s’enfuir, et tout oublier. La jeune femme connaissait ce sentiment d’oublie, et de vouloir tout laisser en plan, du jour au lendemain. Sauf qu’elle, contrairement à Danny qui arrivait à se raisonner, elle se laissait un peu trop guider par ces pulsions, et ce n’était d’ailleurs pas pour rien qu’elle s’était très vite reconnue dans le système anarchiste. Ivy fut touchée par la confession de Danny, et d’une voix étrangement tendre, elle lui dit :

« Tu n’as pas à te sentir coupable de vouloir t’échapper de temps à autres, c’est normal. Tu n’as pas eu une vie toute rose, comme on dit, et pas la moitié des personnes dans ton cas aurait trouvé le courage de s’occuper d’une famille comme tu le fait. Franchement, tu es quelqu’un d’admirable, et crois-moi, c’est rare que je dise ça. Si tu veux, un jour, je pourrais garder toute ta petite tribu et pendant ce temps-là, tu t’occuperas un peu de toi, ok ? Aller revoir ton groupe, ta ville, faire ce qu’il te plaît et que tu ne peux pas faire d’habitude à cause des enfants… »

Elle plongea son regard intense dans celui de Danny, lui faisant bien comprendre qu’elle pensait tout ce qu’elle disait, et qu’il n’était pas question chez elle d’hypocrisie. D’ailleurs, Ivy ne supportait pas les gens hypocrites. En même temps, il faut avouer qu’Ivy ne supportait pas grand-chose…
C’était tellement important pour Ivy que le jeune homme se confie à elle comme cela ! Elle avait l’impression qu’il lui faisait confiance, et qu’elle était plus qu’une simple connaissance à présent. Sans s’en rendre compte, ils s’étaient mutuellement rapprocher l’un de l’autre. Danny dû remarquer son léger tremblement quand il lui caressa la joue, car Ivy vu un sourire sur ses lèvres. Elle l’invita chez lui, notamment pour regarder ses propres performances musicales. Elle lui dit qu’il ne la reconnaitrait sûrement pas, mais Danny lui dit qu’il était sûr de la reconnaitre, grâce à ses yeux verrons qu’il qualifiait d’ « exceptionnels ».

« Mes yeux ne sont pas si exceptionnels que ça, tu sais… Et puis, tu me verras avec les cheveux courts et un look assez… comment dire… provocateur ? Enfin, je veux dire, plus provocateur qu’aujourd’hui ! »

Elle sourit, un peu gênée en repensant à cette époque. Elle était ce que l’on appelait une british « chic&choc », et elle l’avait toujours assumé, et continuait aujourd’hui. Elle posa sa tête sur l’épaule de Danny, et quand elle sentit qu’il lui caressait l’épaule avec tendresse, elle ne put s’empêcher de sourire et de se blottir un peu plus contre lui. Elle n’avait aucune envie de rentrer chez elle, surtout pas à pieds. Mais elle n’y pensait pas, et profitait du moment présent, respirant le parfum de Danny…

Le positif et le négatif...le ying et le yang ? Ce n'était pas une mauvaise idée. Voilà comment Danny voyait les choses : Ivy et lui étaient à la fois identique et en même temps complémentaire. Ils avaient de nombreux points en communs, quelques différences, mais dans l'ensemble, on aurait put croire qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Pourtant quelque chose bloquait cette possibilité...Danny ne se sentait pas prêt à sortir dans une relation stable avec quelqu'un, bien qu'il ressente quelque chose pour Ivy, même s'il ne sait pas trop quoi. Il sourit à sa remarque et lui dit :

"Pour un négatif, tu es très en lumière Ivy..."

Cette phrase pouvait ne rien vouloir dire, mais elle avait un sens pour lui. Ivy rayonnait, et ce depuis qu'elle l'avait rencontrer, et ça Danny l'avait très vite remarquer. Il aimait la voir sourire, et voir ses yeux verrons s'illuminer de joie et de tendresse. Par la suite ils se mirent sur le canapé et commencèrent à regarder le concert, puis ils parlèrent de leur sentiments et de leur côté solitaire. Danny finit par avouer à Ivy que parfois il voudrait s'enfuir le plus loin possible, et tout oublier. Ce qui était plutôt logique pour un jeune homme qui était devenu "père" en quelque sorte à 16 ans. Mais Danny aimait sa fille, et sa famille. Il ne pouvait pas. Sky était tout pour lui. Ivy trouva un bon compromit après l'avoir rassuré sur son envie de s'enfuir. Il la regarda et lui demanda :

"Tu es sérieuse ? Tu ferrais ça ? Enfin je veux dire, on se connait à peine...et tu serais prête à garder une journée Sky le temps que je retourne à New York ? Wao...et après tu me sors que tu es le côté négatif ?! Tu sais Ivy les filles comme toi, ça ne se trouve qu'une seule fois dans sa vie..."

Il lui sourit et fut émus par sa proposition, il ne le montra pas tant que ça, parce que Danny avait une grand fierté bien que celle-ci est des failles par moment. Il repensa à la dernière fois qu'il avait fut ses potes. C'était la veille de son départ pour la Virginie, Danny avait 20 ans, et il avait déjà quitter le groupe, bien qu'il soit toujours rester en contact avec ces deux meilleurs amis. Il leur avait dit au revoir, et chacun c'était jurer de toujours penser les uns aux autres, étant donner qu'ils étaient pas doué pour donner des nouvelles, ni Danny, ni les autres. Par la suite, Danny était partit avec sa tribu comme il dit. Arrivé en Virginie il avait refait une vie...Et Sky est arrivé.

Au fil de la conversation, ils s'étaient beaucoup rapprocher et Danny ne pensait plus du tout à ce qu'on pouvait appeler le self contrôle. Il ne réfléchissait plus sur la nature de leur relation. Tout ce qu'il voulait c'était la garder prêt de lui et rien d'autre. Bien sur, beaucoup de mec, ou d'homme aurait put sauter sur Ivy à sa place, vu que la jeune femme lui faisait entièrement confiance, mais Dan non. Il n'était pas comme ça. Il préférait se satisfaire des plaisir les plus simples de la vie. Regarder une vidéo avec une très bonne amie, coller l'un à l'autre et se montrant une profonde tendresse mutuellement, était un de ces plaisirs simples. Puis Dan complimenta Ivy sur ses yeux. Elle lui sourit et lui dit qu'avant elle avait les cheveux court et un look un peu plus provocateur. IL la regarda amusé et lui dit :

"Tu étais plus jeune, ma belle, c'est normal que ton look était différent. Je ne t'es pas encore fait voir le temps où je passait ma vie en mode cow boy ! Ou encore celui où j'étais le chasseur de clown...lui il faisait peur. Je me mettais tout en noir avec un masque de squelette, même à l'école, et dès que je voyais un clown je lui courait dessus pour le frapper...j'ai jamais pus les aimer ces bêtes là !"

Fit-il en se marrant un peu. Ce genre de souvenir lui redonnait facilement le sourire, plus jeune il était si inventif, si souriant. Il n'avait pas peur du ridicule, de la moquerie et du rire. Il aimait faire le pitre et donner le sourire aux gens. Il était calin, doux et rêveur, il n'aimait pas se battre. Mais en grandissant on change, et les cicatrices qu'on garde au fond de nous ne nous aide pas à avancer. Danny sentit qu'Ivy ne voulait pas partir, alors il lui proposa :

"Ivy...tu veux dormir ici ce soir ?"

Il avait baisser sa tête vers elle, et son regard bleuté perçait le regard verrons de la jeune femme. Il voulait qu'elle reste, et de toute manière il n'allait pas la laisser rentrer le soir, seule. Mais fallait proposer, et autant y aller avec le charme et la manière des Loréno, droit dans les yeux et de bu en blanc. Il attendit la réponse de la jeune femme, sentant son pouls s'accélérer, et son regard devenir de plus en plus intense.

Jamais Ivy n’avait eu beaucoup d’amis, même lorsqu’elle était toute petite. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir essayer. Pendant un temps seulement, vu les résultats peu encourageant qu’elle recevait. Elle était trop différente des autres pour que ça colle, et elle s’y était faite. C’était donc avec étonnement qu’elle découvrait que Danny et elle avait beaucoup de points communs, tout en étant différent. C’était paradoxale, et Ivy adorait ça, autant du point de vue psychologique que sentimental –ce qui pourtant ne la qualifiait pas le mieux-. Elle vit Danny sourire, et ce dernier lui dit qu’elle était très en lumière, suite à sa remarque sur les aimants de pôle positif et négatif. Elle baissa un peu la tête, et lui répondit sincèrement :

« Tu n’as rien à m’envier… »

Elle le regarda de nouveau dans les yeux, avec un visage serein qui la faisait passer pour plus jeune qu’elle ne l’était en réalité. Elle se sentait l’âme d’une gamine avec Danny, qui était lui-même un peu gamin, ou plutôt dirons-nous « grand enfant ». Elle aimait voir Danny s’allumer de cette étincelle de vie qui caractérise tant les enfants, et cela la faisait sourire. D’ailleurs, elle n’arrêtait pas de sourire ce soir ! Elle se demandait si elle n’était pas malade… Installés le plus confortablement du monde sur le canapé, l’un contre l’autre, les deux jeunes gens parlaient librement, comme il ne semblait pas l’avoir fait depuis longtemps. C’était le cas pour Ivy. Depuis la perte tragique de sa famille, et notamment de son frère, elle n’avait pas osé parler à son meilleur ami Kanon. Il avait déjà sa propre peine, et elle ne voulait pas lui en rajouter. Avec Danny, c’était différent. Elle savait qu’il l’écouterait, même s’il ne trouvait pas cela intéressant, et surtout elle savait – et ne lui demander pas pourquoi, elle aurait été incapable de répondre- qu’il était là pour elle. Comme elle était la pour lui. D’ailleurs, elle lui avait sincèrement proposé de garder sa tribu pour qu’il puisse « s’enfuir », ne serait-ce qu’une journée. Il parut étonné, certes, mais aussi ému. Il lui dit que des filles comme elle, on en trouvait qu’une fois dans sa vie. Elle lui posa une main sur son épaule, et lui dit :

« Hey, bien sûr que je suis sérieuse ! Je serais prête à garder Sky, c’est un amour, elle ne me posera pas trop de difficulté je pense… Mais je comprendrais que tu ne veuilles pas me la laisser, vu que, comme tu le dis, on se connait à peine. Et puis arrête de dire des bêtises : je ne suis pas si exceptionnelle que ça ! »

Amusée, elle rajouta :

« Demande aux personnes que je torture, si je suis exceptionnelle ! »

Elle rit un peu. Bien sûr, elle ne torturait pas réellement des gens, mais vu qu’elle était peu amène avec certaines, c’était tout comme… Elle ne voulait pas effrayer Danny, mais comme c’était une gourde qui s’effrayait dès qu’on lui témoignait un peu d’affection, elle ressentait le besoin de faire sa grosse dure à cuire. Un seul homme lui avait dit qu’il l’aimait pour ce qu’elle était, et elle n’avait rien dit. Elle était tout simplement partie en courant, comme une idiote. Les mots avaient un pouvoir puissant sur Ivy, contrairement aux gestes et aux contacts, même si elle les évitait le plus possible aussi.

Pourtant, elle se sentait bien, aussi proche de Danny. Elle avait sa tête posé sur son épaule, tandis que lui avait passé un bras autour des siennes et lui caressait l’épaule de sa main libre. Ils regardaient ainsi la fin du concert. Ils discutèrent encore, et elle lui dit qu’il ne risquait pas de la reconnaitre, sur ses propres vidéos, car elle avait un look démentiel et les cheveux très courts. Le jeune homme lui dit que c’était normal, et qu’elle était jeune. D’ailleurs, il lui raconta que lui-même avait eu plusieurs look dans sa vie, comme cow Boy ou encore chasseur de clown. A ce seul mot, Ivy fit une drôle de tête. Elle aussi, détestait les clowns, et plus que de raison. Elle en avait même… peur.

« Je… Je hais les clowns, moi aussi ! Enfin, il valait mieux être un chasseur de clown qu’une fille de politiciens ‘’dévergondée’’… Tu connais le groupe « The Runaways » ? Eh ben, mon look ressemblait un peu à celui de la chanteuse. En pire. »

Elle souriait, amusée de ses souvenirs. Ce qu’elle avait pu en faire, comme conneries, alors qu’elle paraissait tellement sage à l’extérieur –ce qui l’avait toujours aidé, d’ailleurs-. Sous son air impassible et froid se cachait un vrai volcan.
Par la suite, alors qu’ils regardaient tranquillement la vidéo, Danny dût sentir qu’Ivy n’avait pas envie de rentrer chez elle, car il lui proposa de rester dormir chez lui se soir –là. La jeune femme, qui avait fermé les yeux, les rouvrit vivement, se redressa et planta son regard dans celui du jeune rital.

« Tu n’es pas sérieux ? Enfin, je veux dire, je ne veux pas déranger … Je peux rentrer chez moi, tu sais… »

Elle était gênée.Une part d’elle espérait qu’il plaisantait, tandis que l’autre suppliait le ciel pour qu’il insiste encore un peu. Elle ne voulait vraiment pas partir…

C’était le rôle d’Ivy, de garder des enfants, au temps de ses parents. Lors des réceptions officielles, des visites de courtoisie ou encore lors de rendez-vous diplomatique. Elle avait ça dans le sang, en quelque sorte, alors garder Sky ne lui faisait pas peur. Surtout qu’elle aimait beaucoup la petite, contrairement à certains gosses infernaux à qui elle avait eu à faire à plusieurs reprises. Apparemment, cela ne dérangeait pas Danny que la jeune femme garde sa petite princesse, qui, affirmait-il, aimait bien Ivy. Et c’était réciproque, pensa-t-elle. Elle ne pu s’empêcher de rire de façon enfantine lorsque le jeune lui fit la remarque sur ses « tortures ». Sur le même ton amusé, elle lui dit :

« Mince, alors ! Comment as-tu pu découvrir mon plan machiavélique ? Je vais devoir trouver autre chose que des chatouilles, maintenant… Tu sais, c’est normal que tu t’inquiète pour ta fille, et tu pourras nous harceler autant que tu le veux ! Je suis sûre que Sky serait ravie, et ce ne serait pas la seule… »

Elle avait l’habitude, quand elle gardait les enfants, que les parents viennent faire un petit « coucou », histoire de vérifier que leurs progénitures soient toujours en vie, ce qui était un véritable défi avec la jeune rebelle.
Blottis l’un contre l’autre, Ivy se laissait envahir par la douceur que lui témoignait Danny. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu le droit à une séance câlin, et elle profitait pleinement de cet instant. Elle ne réfléchissait pas à la signification de cette tendresse. Elle aurait le temps d’y repenser plus tard. Elle apprit qu’elle n’était pas la seule à avoir une peur bleue des clowns.

«Ça, pour être vicieux, ils le sont ! »

Elle fit une sorte de grimace, se rappelant tous les mauvais souvenirs qu’elle associait aux clowns. D’ailleurs, à cause de cette peur, elle avait hésité à lire « ça » de Stephen King, et aujourd’hui, elle n’avait toujours pas tenté d’ouvrir l’ouvrage. Par la suite, ils parlèrent de leur look de jeunesse. Elle apprit que Danny, qui avait beau être un fils de flic, avait fait plein de conneries.

« Je pense la même chose que toi, tu sais. Ce que je voulais dire par-là, c’est que c’était très mal vu… Mais mes parents étaient des amours, et ils m’acceptaient telle que je suis. J’ai toujours été une vraie rebelle dans l’âme ! Je ne pense pas avoir beaucoup changée, depuis…Et toi, tu es toujours rêveur et solitaire, aujourd’hui ? »

Elle se sentait capable de comprendre le jeune homme, et tout ce qu’il disait été d’une importance capitale pour Ivy. Le simple fait de savoir ce qu’il aimait dans la vie, sa couleur préférée ou même savoir ce qu’il serait s’il était un légume, tout autant de choses qui assouvissaient la curiosité dévorante de la jeune femme.
Par la suite, Danny lui proposa de rester dormir chez lui ce soir. Elle savait bien que cette proposition n’était pas dirigée par de mauvaises intentions, loin de là. Dans un sens, elle savait qu’il fallait qu’elle rentre à l’hôtel, mais dans un autre… Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait, en réalité. Comme elle disait souvent, « je sais ce que je ne veux pas, mais pas ce que je veux. », ce qui était vrai la plupart du temps. Quand elle lui dit qu’elle ne voulait pas déranger, il lui assura qu’elle ne dérangeait pas du tout. Il s’inquiétait pour elle, et la jeune femme trouva ça attendrissant.

« C’est gentil de t’inquiéter pour moi, mais tu sais, il n’y a pas de raison. L’hôtel n’est pas si loin que ça à pieds, et je sais me défendre… En plus, tu es chez toi, alors pas question que tu dormes sur le canapé, vu ? »

Depuis quelques temps, elle était obligée de se déplacer la plupart du temps à pieds, à cause d’un petit accident. Elle avait eu un accrochage avec un mec dangereux sur la route menant à l’hôtel, et ce taré lui avait endommagé plusieurs pièces sur sa moto. Ce jour-là, elle avait bien cru qu’elle allait commettre un meurtre…
Ivy n’avait vraiment pas envie de partir, bien qu’elle ne sache pas pourquoi. Elle savait que si Danny insistait encore un peu, sa volonté flancherait, de façon volontaire…

Ivy avait toujours eu des idées tordues, quand il s’agissait de « torturer » quelqu’un, et elle le faisait bien. C’était dans sa nature de penser le contraire des autres, et pas seulement par pur esprit de contradiction. Quand Danny lui demanda avec un sourire qu’elle serait ses prochains plans, elle prit un petit air menaçant et lui dit :

« Ha… Si je te le disais, tu serais vraiment horrifié ! Oui, ça se sent que ta fille t’aime plus que tout. T’es son héros, comme pour toutes les petites filles, mais c’est plus profond. Elle fait attention à toi, autant que tu fais attention à elle, c’est évident. »

Ivy trouvait les enfants particulièrement intéressants, sur le point de vue psychique. Contrairement aux adultes et aux adolescents, les enfants ne donnaient pas par intérêt mais par réelle attention. Plus tard, leur perception du monde est altérée, ils découvrent « la vraie vie » comme on dit, et la majorité des choses étaient dirigés pour satisfaire son propre intérêt.
Avec un petit sourire charmeur- et charmer, aussi ?-, Danny lui demanda si elle aussi serait ravie qu’il la harcèle. Avec un petit sourire en coin dont elle seule connaissait le secret, elle li répondit :

« Bien sûr que je serais ravie… Pourquoi ne le serais-je pas ? »

Le fait qu’il prévoit de les harceler prouvait que Danny s’inquiétait pour sa fille. Elle espérait aussi qu’il appellerait un peu pour elle, même si elle savait très bien que Sky comptait plus que n’importe qui aux yeux du jeune homme. Chose qu’elle comprenait tout à fait, et qu’elle approuvait.
Puis, ils parlèrent de leur jeunesse devant la vidéo de Danny. Lui aussi avait peur des clowns, et Ivy se sentit soulagée. Elle les détestait plus que tout au monde, et dès qu’elle en voyait un, c’était l’horreur : elle ne pouvait plus bouger, les larmes lui montaient aux yeux et elle devenait blanche comme un linge. Un vrai comportement d’enfant, mais vu ce qu’elle avait vécu avec les clowns, c’était légitime. Elle secoua la tête pour oublier les images qui s’imposaient à elle, et écouta Danny. Il lui répondit qu’il avait apprit à arrêter les conneries, et murit aussi, bien qu’il soit toujours autant forte tête, même avec ses supérieurs. Amusée, elle lui dit :

« Il faudrait peut-être que j’y pense, à arrêter les conneries… »

Elle avait l’impression d’être avec un vieil ami perdu de vue depuis longtemps, une sorte de retrouvaille, alors que les deux jeunes gens venaient à peine de se rencontrer. Elle avait l’impression qu’il savait qui elle était, ou du moins, ce qu’elle valait.
Par la suite, Danny lui proposa de rester dormir chez lui. Elle avait refusé dans un premier temps, surtout s’il devait dormir sur le canapé. Danny lui dit alors que son lit était à deux places, et la jeune femme se sentit pâlir. Ce qu’il avait du remarquer, car il rit et lui dit qu’il plaisantait. Elle se sentait d’ailleurs honteuse de ne pas avoir pensé à cela tout de suite, mais on lui avait déjà dit ce genre de chose, et ces souvenirs étaient encore très présents dans sa tête. Il refusait qu’elle parte, et elle céda.

« Bon, si j’ai bien compris, je n’ai pas le choix. Mais je n’ai pas d’affaire pour dormir, ni rien du tout. Ne te plains pas si tu as peur demain matin en voyant ma tête ! Si on s’était rencontrer quelques jours plus tôt, j’aurai pu rentrer chez moi avec ma moto, mais là… Merci, en tout cas, c’est vraiment très intentionné de ta part. Ton canapé ou ton lit de camp fera très bien l’affaire, ne t’inquiète pas pour ça. »

Danny roula des yeux à al remarque d'Ivy. Lui horrifié ?Il lui en faudrait plus que ça. Il n'était pas du genre à se laisser faire, le danger il aimait ça, c'était bien pour ça qu'il était devenue flic. Mais après, est-ce qu'il voulait vraiment goûter aux tortures de la belle Ivy, ça c'était moins sur, il voudrait plutôt rester à parler avec elle et ne pas la faire fuir. C'était le problème principal de Danny, il faisait trop souvent fuir les gens, à cause des enfants, de Sky, ou de son comportement, avouer qu'il n'a pas peur de mourir faisait souvent un drôle d'effet aux gens prêt de lui. Il regarda Ivy et lui dit :

"Très bien mademoiselle, alors j'attendrais le jour où vous me ferrez voir vos torture...Oui, c'est vrai qu'entre elle et moi c'est fusionnel...mais j'ai peur de perdre ce lien à force. Elle grandit tellement vite...j'ai peur de rentrer un jour et qu'elle me dise qu'elle part avec un mec...ce jours là je serais anéantit, parce que je ne saurais pas quoi faire. Sky est tout ce que j'ai et c'est peut être égoïste, mais je ne veux pas la perdre..."

Danny se demandait si le fait d'être trop présent pour Sky aujourd'hui ne casserait pas le lien dans l'avenir, il avait peur de ne pas savoir gérer par la suite, sa mère avait très bien sus elle, mais lui...en serait-il capable ? C'était une excellente question. Puis la conversation tourna autour de la musique et enfin des styles vestimentaires de leur passer. Danny avait fait une sorte de profil d'Ivy et de sa jeunesse et visiblement il n'avait pas tort. Il aimait bien ça, ne pas avoir tort. Fallait dire qu'il avait une certaine fierté ce petit rital et qu'il n'aimait pas avoir tort, alors dès qu'il pouvait ramener sa science, il se faisait plaisir. Normal, non? Puis Ivy lui avait demande s'il avait changer. Il lui dit qu'il avait murit, se retrouver à 16 ans chef de famille, ça aide en même temps. Et aussi qu'il avait arrêter ses conneries. Ivy lui dit qu'elle devrait les arrêter aussi...Il la regarda l'air intriguer et lui dit :

"Comment ça ? Enfin ce que je veux dire, c'est que c'est quoi le genre de connerie que tu fait ? Enfin si je peux t'aider tu peux m'en parler, si tu ne veux pas ce n'est pas grave, hein..."

Fit-il un peu gêné de lui demander ça. Mais il était curieux. Il espérait que ce ne soit pas les mêmes conneries que lui. Plus jeune il dégradait les murs avec ses copains en taguant le nom de leur groupe sur tout les mur new yorkais de la ville, puis il se battait avec les propriétaires parce que cela ne leur plaisaient pas. Il avait également voler une fois dans un magasin. Mais il n'avait jamais recommencer, vu l'engueulade qu'il s'était prit. Ils finirent ensuite par parler de rester ou non ici ! Ivy ne voulait pas partir sa se voyait et Dan voulait qu'elle reste, et ça se voyait aussi. Il finit par la convaincre de rester et elle lui dit que le lit de camps lui irait très bien. Il fit avec un sourire satisfait :

"Bien, je vais aller te le chercher. Tu conduis une moto ? Encore un point commun ! J'ai une Kawasaki ZZR-250, noir. Enfin je m'en sers que quand je vais bosser. C'est plus facile pour passer entre les voitures et éviter les embouteillages. "

Il se redressa et alla dans sa chambre, il en sortir le lit de camp. Il le mit dans la salle de séjour, prêt du chauffage, et le déplia. Il retourna dans la chambre pour aller chercher des draps et une couverture. Il fit le lit assez vite tout en se battant avec le matelas. Puis il fit à Ivy :

"Je reviens, je vais voir comment va Sky..."

Il ne pouvait pas s'en empêcher, cela lui arrivait très souvent, il se levait dans la nuit, pour aller voir tout le monde, et surtout sa fille, il restait pendant de longues minutes à la regarder dormir et retourna se coucher ensuite. Là, il revient dans le salon et fit le sourire aux lèvres et un air rassuré :

"Elle dort comme un ange..."

Ivy ressentait toujours une certaine fierté lorsqu’elle voyait ses suppositions confirmées. Cela n’arrivait pourtant pas assez souvent, à son avis. En même temps, la jeune femme n’aimait pas trop les échecs, bien qu’elle sache pertinemment qu’elle ne pourrait jamais tout savoir. A son grand mécontentement. Quand Danny l’appela mademoiselle et lui dit qu’il attendait de voir les tortures dont elle était capable, elle ne pu s’empêcher de faire une petite moue enfantine.

« J’espère pour toi que ce jour n’arrivera jamais ! Si je peux me permettre, Danny, je ne pense pas que tu perdras ce lien avec ta fille. Je me trompe peut-être en avançant cela, mais tu resteras toujours très présent dans la vie de Sky. Elle est encore jeune, mais on peut discerner chez elle un petit quelque chose qui m’assure pratiquement à 100% que ta fille sera quelqu’un de bien. Comme son père… »

Au fil de sa tirade, elle était devenue de plus en plus sérieuse, plongée dans ses réflexions. Elle pensait chacun des mots qu’elle venait de prononcer et n’avait pas montré une once d’hésitation. Bien qu’elle étudie aujourd’hui les criminels, elle avait passé un certain temps à observer les enfants, donc elle ne pensait pas se tromper sur la petite Sky. Mais bon, les gens changent, et ils étaient tous les deux bien placés pour le savoir. De plus, elle avait une confiance absolue en Danny, qui était un père exemplaire. S’il ne savait pas comment réagir aujourd’hui, il le saurait le moment venu, la jeune femme en était certaine. Par la suite, leur conversation dériva sur leur jeunesse. Danny lui avait dit qu’il était devenu plus mûr depuis cette époque, tandis qu’Ivy, elle, n’avait pas changé. Quand elle lui dit qu’elle aussi devrait arrêter les conneries, Danny commença à s’inquiéter. Dans sa tête, la jeune femme se félicita d’être aussi gourde. Sur un ton qu’elle voulait rassurant –bien qu’elle ne comprenne pas pourquoi le jeune rital semblait si gêné-, elle lui dit :

« Ne t’inquiète pas, rien de répréhensible au niveau de la loi. Simplement mon côté anarchiste qui ressort de temps en temps… »

Question conneries, elle s’y connaissait, bien qu’elle est toujours été responsable. Elle s’était battu plus d’une fois, avait eu des problèmes à cause de sa franchise, et surtout, elle fourrait son nez là où il ne fallait pas. Comme la fois où, alors qu’elle n’avait qu’une dizaine d’année, elle avait mené l’enquête du côté de chez ses voisins. Son entourage ne la croyait pas quand elle leur disait que la petite Tracy, avec qui son petit frère jouait souvent, se faisait violer par son père. Elle avait décidée de le prouver, et au passage d’aider Tracy, mais s’était retrouvé dans une mauvaise posture. Si son propre père n’était pas arrivé à temps, elle aurait sûrement connu le même sort que sa jeune voisine…
Ensuite, Danny lui proposa de rester, et après un « combat » amical, elle avait fini par céder.

« Merci, mais ne te donna pas trop de peine pour moi… Si j’ai une moto ! Depuis que j’ai l’âge de conduire ! En faite, j’ai plusieurs modèles, mais ma préférée, c’est ma Suzuki Intruder 125 LC. J’aime beaucoup les modèles comme la tienne aussi. La moto est le seul véhicule que je conduis : en voiture, je suis un vrai danger. »

C’était fou le nombre de points qu’ils avaient, tout en étant chacun différent. Ivy pensait au mot « paradoxal » dans sa tête, ce qui n’était pas tout à fait faux. Le jeune homme lui installa le lit de camps près du chauffage, avec des draps et une couverture. Ivy le remercia et le gratifia d’un grand sourire avant qu’il ne lui dise qu’il allait voir comme allait Sky. Cela lui rappela d’ailleurs les fois où ces parents venaient la voir pendant la nuit, notamment à cause des terreurs nocturnes dont elle était victime, encore aujourd’hui. C’était aussi pour cela qu’elle n’avait pas voulu rester. Le temps que Danny aille voir sa fille, Ivy attrapa son sac, dans lequel elle transportait toujours des affaires de rechanges. Une vieille habitude héritée de sa mère. Elle enfila donc un grand T-shirt noir, où l’on pouvait lire l’inscription « "Sic gorgiamus allos subjectos nunc », et retira rapidement sa robe pour enfiler un pantalon souple, et tout aussi noir. Quand elle se retourna, Danny arriva avec un sourire aux lèvres, en assurant que Sky dormait comme un ange, ce qui arracha un sourire tendre à Ivy.

« J’espère que je ne la réveillerais pas, dans ce cas là… Ni toi, d’ailleurs. »

Ivy savait de quoi elle parlait, quand elle disait à Danny qu’il était un bon père. Elle se souvenait du sien, avant qu’il ne soit assassiné, et avant de rencontrer le jeune rital, elle n’aurait jamais pensé qu’un père puisse être aussi fantastique que le sien. Il s’occupait d’elle et de son frère dès qu’il le pouvait, délaissant parfois ses obligations et les remettants à plus tard pour s’amuser avec eux. Pourtant, Danny venait de lui prouver qu’il existait encore sur Terre des gens bien. La jeune femme comprenait tout à fait qu’il aime sa petite princesse plus que tout et plus que n’importe qui, et elle lui sourit.

« Je ressentirai la même chose à ta place… Enfin, si j’avais un enfant.»

Ce qu’elle ne comptait pas avoir un jour. Non que le fait de s’occuper d’un enfant la dérange, elle était persuadée depuis toute petite qu’elle n’aurait jamais d’enfant à elle. Puis, comme elle se le disait souvent, il aurait fallu qu’elle trouve quelqu'un qui veuille d’elle pour cela ! Son caractère de cochon en avait repoussé plus d’un… En bref, la vie de famille, elle aimait ça, mais elle ne pensait pas avoir l’étoffe d’une mère ou même d’une femme.
Ensuite, les deux jeunes gens parlèrent d’eux, chose que ni l’un ni l’autre n’étaient visiblement habitués à faire. Elle lui parla de son fort caractère, et au lieu de lui conseiller de se canaliser ou une connerie dans le genre que lui avaient déjà sorti les psychologues, il la réconforta. Elle le regarda avec de grands yeux, un peu enfantin. Beaucoup de gens, même son meilleur ami, la trouvaient parfois insupportable, ce qu’elle savait être vraie. Mais que Danny lui dise cela, et qu’il lui avoua que lui aussi avait tendance à être comme ça, cela lui fit un drôle d’effet. Elle se sentit alors encore plus proche de lui.

« J’ai encore pleins de problèmes, avec ma sale manie de faire ce que je veux, quand je veux… enfin, de me prendre un peu pour la reine, quoi ! »

Elle ne put s’empêcher de sourire à ce titre. Après tout, ne la surnommait-on pas « la reine des glaces », il n’y a encore pas si longtemps que ça ?
Par la suite, ils parlèrent moto, un des sujets préférés de la jeune femme.

« J’ai eu ma première merveille à cet âge-là aussi. C’est sur que ça vaut le coup, vu la chambre de véritable princesse qu’a Sky ! Si tu veux, mes motos te sont mises à disposition. Je ne roule qu’avec ma préférée, mais mon frère s’était mis dans la tête que je devais en avoir plusieurs pour aller avec mon style… Pff, je vous jure. »

Ensuite, Danny convainquit la jeune femme de rester dormir chez lui, ce qu’elle accepta après quelques protestations. Elle savait bien qu’il ne pensait pas à mal mais ça la gênait un peu, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi. Le jeune homme la laissa, le temps d’aller voir sa fille. Elle se changea en vitesse, et s’installa sur le lit de camp que lui avait préparé Danny. Quand il revint, il li dit que ça changeait de la voir comme ça, et elle ne put s’empêcher de rougir un peu, ne se sentant pas très à l’aise.

« C’est… C’est le T-shirt de notre groupe. Comme il est trop grand, je m’en sers pour dormir… »

Danny lui sourit, tandis qu’il lui disait qu’elle dormait comme un ange. Elle le prévint qu’elle risquait de les réveiller, mais le jeune homme lui fit part qu’il ne dormait pas beaucoup de toute façon, et que Sky avait un sommeil profond, comme presque tous les enfants à cet âge. Je dis presque, car ce n’était pas le cas d’Ivy…

« C’est adorable…C’est vrai que tu as de la chance, avec Sky. C’est une petite fantastique, très douce et tellement intelligente ! Pourquoi as-tu un si mauvais sommeil ? Je suis un peu pareil que toi, mais je préfère te prévenir, histoire que tu ne flippe pas trop en pleine nuit… J’ai ce qu’on pourrait appeler des terreurs nocturnes, presque toutes les nuits, donc voilà… Déjà que c’est fatigant pour moi, alors t’imagine pour ceux qui doivent me supporter ! »

Elle soupira, et sentant le regard de Danny sur elle, elle rougit un peu et tira sur son T-shirt, à la manière d’une adolescente mal dans sa peau…

[ Han, je suis trop désolé du retard! J'étais pas sur le fo' pendant au moins une semaine et demi, je suis désolé... -_- ]

Depuis leur rencontre tout à fait surprenante dans le parc, les deux jeunes gens avaient développés l’un pour l’autre une affection de plus en plus profonde. Même avec Kanon, qu’elle considérait comme son meilleur ami, elle ne parlait pas aussi facilement de se qu’elle ressentait. Pour lui, et pour la plupart des gens, Ivy était la grosse dure à cuire qu’il ne fallait surtout pas chercher. Pourtant… Ce qu’elle aimait, c’est qu’elle pouvait parler de tout et de n’importe quoi avec Danny. Ils avaient d’ailleurs parlé de multiples choses : leur look, le monde de la musique, leur famille, etc.
Elle lui avoua même avoir des problèmes avec son comportement, tout en gardant pour elle son souhait de vouloir totalement changer, parfois. Mais elle ne changerait jamais, elle le savait et cela ne semblait pas déranger le jeune homme, ce qui la ravi. Elle n’aimait pas qu’on essaye de la changer, et ce n’était pas le cas de Danny. Par la suite, ils discutèrent moto, passion qu’Ivy avait depuis toute petite. Sa mère avait toujours adoré les motos, ainsi que son père et son frère.

« Je comprends. Tu ferais tout et n’importe quoi pour ta fille, n’est-ce pas ? »

Elle aussi, elle aurait fait n’importe quoi pour sa famille, même mourir si cela leur avait servi. Mais aujourd’hui, quelqu’un lui avait volé ce qu’elle avait de plus cher au monde, sa famille, et elle savait très bien qu’elle ne la retrouverait jamais. Elle soupira, mais dissimula son mal-être persistant. Elle était bien avec Danny, alors pourquoi penser au passé pour l’instant ? Elle se changea pour la nuit tandis que Danny alla voir sa petite princesse Sky. Quand il revint, elle le prévint tout de suite pour ses horribles et incessantes terreurs nocturnes, qui risquaient probablement –en faite, c’était sûr- de les réveiller. Le jeune homme tenta de la rassurer, lui confiant qu’il savait ce que c’était. Il lui demanda d’ailleurs si elle avait déjà essayé de voir jusqu’au bout de ses cauchemars, ce à quoi elle répondit de façon affirmative.

« J’ai… J’ai déjà essayé, mais c’était pire et la plupart du temps, je me réveille en hurlant avant. »

Elle n’aimait pas trop parler de ces terreurs nocturnes. D’habitude, elle se réveillait en hurlant, en pleurant, mais elle avait ses chiens avec elle pour la rassurer. Enfin, elle devrait plutôt dire son chien, puisqu’un des deux était mort en même temps que le reste de sa famille. Du coup, il ne lui restait plus que Croc, Fantom étant mort. Danny la regarda et sourit, puis finit par aller lui chercher une bouteille d’eau et une lampe torche, qu’elle accepta très volontiers.

« Merci Danny… J’espère sincèrement ne pas en avoir besoin. Bonne nuit et encore merci pour ce soir. »

Elle le regarda partir, éteignit la lumière et se pelotonna dans son lit de fortune. Elle se retourna plusieurs fois, s’agitant à droite et à gauche, sans réellement trouver le sommeil. Pourtant, la journée n’avait pas été de tout repos, et elle était fatiguée. Soudain, sans crier garde, le sommeil la rattrapa. Elle s’endormit, et le cauchemar commença.
Ce n’était que des flashs, mais ils étaient terrifiants. Tout ce dont elle avait peur se réunissait dans un seul et même cauchemar dont elle ne pouvait pas sortir : sang, clown, cadavre de ses parents, enfermement, … Malgré sa détermination, elle ne put s’empêcher dans son sommeil d’appeler désespérément au secours, se débattant dans son lit contre un monstre de son sommeil qui voulait la faire souffrir. Rien de tout cela n’était rationnel, elle le savait, mais quand l’être humain dort, rien n’est plus pareil et on redevient l’enfant que l’on a été un jour.

Danny avait été surprit par la question d'Ivy. Il ferrait tout pour sa fille, vraiment tout. Quitter son travail, déménager, abandonner tout ce qu'il avait construit...il tuerait pour sa fille. Ne voulant pas effrayer Ivy avec cette dernière pensée, il réfléchit un peut pour trouver le moyen de la dire sans la terrorisé. Il finit par trouver, il la regarda et lui dit :

"Je serais prêt à faire tout ce qu'on me demande si cela pouvait la sauver. Elle est ma raison de vivre, sans elle, je meurs. C'est comme ça, elle est mon oxygène. J'ai beau avoir des envies de m'enfuir, dès qu'elle est dans mes bras je redevient un père."

Il lui sourit et finit par aller voir son ange. Il finit par parler avec Ivy des terreurs nocturnes. Il en avait eut pas mal étant plus jeune, juste après la mort de ses parents. Tout comme Nathan d'ailleurs. Et les siennes duraient toujours. Danny était habitué à être réveiller en sursaut suite aux hurlements de Nathan. Il filait toujours droit devant lui, et prenait son frère dans les bras pour le rassurer, en lui parlant, il lui répétait sans cesse la même phrase pour faire sortir son frère de cette terreur qui lui donnait des tremblements effrayant. Danny par dire à Ivy :

"Je vois...Ne t'en fais pas. Je suis habitué à ce genre de situation. Nathan à également des terreurs nocturnes...sauf que lui n'en parle pas. J'arrive pas à savoir ce qu'il a dans la tête...Mais j'ai ma technique pour aider la personne. Ne t'en fais pas, je suis là."

Il lui sourit. Puis après lui avoir fait la bise pour lui souhaiter une bonne nuit, il finit par aller dormir. Il se coucha dans son lit et trouva presque toute suite un sommeil sans rêves. Il ne rêvait pas souvent et généralement ses rêves étaient trop féérique, et il détestait ça. Se réveiller et ce dire que ce qui s'est passer est faux était pour lui un truc horrible, encore pire que de se faire agresser par un tueur. Il finit par tomber dans l'inconscience des rêves...Il se réveilla en sursaut en entendant des cries. Tournant le regard vers le babyphone, il vit que ce n'était pas Sky. Il se leva en trombe du lit et manqua de tomber, il arriva dans le salon, et se souvenant qu'il faisait noir, il fit en avançant doucement :

"Ivy...Ivy...calme toi, ce n'est rien, c'est moi. C'est Danny...Tout va bien..."

Il finit par atteindre le lit et se mettant à genoux devant il la prit dans les bras, et l'encerclant de ses bras rassurant et chaud, il lui murmura à l'oreille :

"C'est finit Ivy...C'est finit...je suis là. Chut, calme toi...Je suis là maintenant."

Il effectuait un mouvement de balancement pour la rassurer et la consoler.Il relâcha un de ses bras et prit la lampe torche, il l'alluma et lui fit :

"Regarde il y a personne...Tu vois ?"

Fit-il sur un ton calme et rassurant. Il finit par se redresser et par s'asseoir sur le lit prêt d'elle. Il la regarda et passant une main sur sa joue il lui dit :

"C'est finit...Personne ne te ferra de mal cette nuit... Tu veux que je reste là ?"

Il en mourait d'envie. Cette soirée lui avait fait voir deux choses : il était capable de tenir une conversation, et il avait des sentiments pour elle. Cela faisait pas mal de temps qu'il n'avait pas tenue une femme dans ses bras comme il venait de le faire là. Son coeur s'était arrêter et était repartie petit à petit. Il attendait la réponse d'Ivy, mais savait également qu'il serait possible que la jeune femme ne ressente pas la même chose. Il ne s'en moquait, ce n'était pas le plus important, il voulait garder pour le moment cette amitié.

La jeune femme avait donc vu jute : Danny tuerait pour sa fille, même s’il ne l’avait pas dit de façon claire. Elle comprenait tout à fait ce sentiment, vu qu’elle ressentait le même pour son petit frère, autrefois. Mais maintenant, elle se demandait si elle ne pourrait jamais ressentir cela une autre fois.

« Je vois… Ta fille a de la chance. »

Elle lui sourit, et tandis qu’il allait voir Sky, elle se changea en vitesse. La jeune femme avait plus ou moins l’habitude de ne pas dormir chez elle, depuis quelque temps, mais ça la gênait toujours un peu. Surtout à cause de ces maudits troubles nocturnes qui lui faisaient vraiment peur, et qui la rendaient à moitié folle. Danny la rassura tout de même, et elle savait qu’il serait la si jamais un de ses cauchemars venait la chercher cette nuit. Par la suite, ils se souhaitèrent bonne nuit, puis s’endormir chacun de leur côté.
Ivy avait d’abord eu un peu de mal à trouver le sommeil, mais la journée ayant été longue, elle s’installa confortablement et finit par s’endormir comme une enfant. Mais très vite, l’horreur se fit dans son esprit, et quelques temps après s’être endormit, elle hurla comme une possédée. Elle se débattait dans son lit, suppliant le monstre de son cauchemar de ne pas lui faire de mal, et quand Danny s’approcha d’elle et lui parla, elle n’entendit rien à ses paroles réconfortantes. Puis elle sentit des bras l’enlacer, et ne sachant plus si cette sensation relevait du rêve ou du réel, elle se débattit un temps, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux, complètement paniquée, et qu’elle sente Danny près d’elle. Sans même réfléchir, elle se mit à pleurer et se jeta au cou du jeune homme. Il essayait de la rassurer, et alluma la lampe torche, lui assurant qu’il n’y avait personne. Pourtant, la jeune femme avait plus peur de la lumière que de l’obscurité : cette dernière lui cachait ce qu’elle ne voulait pas voir. Danny s’assit en suite à côté d’elle, tandis qu’elle se calmait un peu, toujours en pleure, et il caressa sa joue trempée. Il lui demanda si elle voulait qu’il reste là pour cette nuit, ce qui fit tout drôle à la jeune femme. Après avoir contemplé le beau visage qui était près d’elle, elle lui dit, la voix tremblante :

« Je… Je suis vraiment, vraiment désolée Danny. J’ai essayé de ne pas crier, mais ce genre de truc, ça ne se contrôle pas… Merci d’avoir été là pour moi… »

Elle hésita un instant, puis se blottit contre lui, comme une enfant. Elle avait vraiment envie qu’il reste près d’elle, mais elle ne pouvait décemment pas lui demander ça. Il l’avait déjà nourrit puis accueillit pour la nuit, il ne fallait pas abuser. Pourtant… Elle avait bien envie d’abuser, pour une fois

« Je ne veux pas te déranger plus longtemps, Dan. Ne t’inquiète pas pour moi, je vais tenter de me rendormir. Toi aussi, tu devrais te remettre dans ton lit, sinon tu seras fatigué demain, et ce sera de ma faute. »

Elle savait très bien qu’elle ne se rendormirait pas, mais elle ne voulait pas soucier Danny. Mais au fond d’elle-même, elle ne voulait absolument pas être seule, et surtout, elle voulait rester avec Danny. Ses bras étaient étrangement confortables, et c’était bien la première fois qu’on la tenait dans les bras…

Ivy se sentait très mal. Elle n’aimait pas vraiment attirée l’attention sur elle de la sorte, mais que pouvait-elle y faire après tout ? Enfin, elle en avait vraiment marre de ces maudites terreurs nocturnes qui lui pourrissaient la vie. Quand elle s’était réveillée, elle ne comprenait pas ce qu’elle faisait dans les bras de Danny. Mais en même temps, elle n’allait pas s’en plaindre. Elle savait qu’elle avait hurlé, et c’était plus ce malaise qui l’avait fait pleurer plutôt que le cauchemar en lui-même, bien qu’il ait été particulièrement horrible cette fois-ci. La jeune femme s’excusa, mais Danny la regarda avec un beau sourire et la rassura. Pourtant…

« Je sais bien que cela ne se contrôle pas, mais… ça me gêne de t’avoir déranger et je n’aime pas avoir l’air si… Vulnérable. »

Elle le regardait avec de grands yeux enfantins et peureux. Au moins, Ivy trouva un côté positif à cette crise nocturne : Danny l’avait prise dans ses bras. A cette pensée, elle se sentit rougir et s’écarta un peu de son ami. Ce dernier lui proposa de rester auprès d’elle. La décence lui disait de refuser, mais son cœur lui disait le contraire…

« Je ne vais sûrement pas m’endormir de ci-tôt… Tu es sûr que tu n’as pas envie de retourner dans ton lit ? Parce que sinon, je veux bien que tu reste avec moi, s’il te plaît… »

On aurait dit un chaton que l’on venait de sortit de l’eau. Elle espérait qu’il resterait près d’elle, parce qu’elle ne se sentait pas le courage de rester seul…

Pourquoi la tête lui tournait comme ça ? Elle se sentait vraiment idiote d’avoir oublié de prendre ses médicaments contre ses foutues terreurs nocturnes. Bon, c’est vrai qu’ils servent un peu à rien, mais ça évite les migraines au moins… Enfin, ce qui l’embêtait le plus, c’était d’avoir réveillé Danny. Ce dernier avait été franc avec elle, et ça l’avait rassuré. Bon, d’accord, elle l’avait réveillé, mais c’était comme ça toutes les nuits selon lui.

« Tu ne serais pas en train de mettre mon bien-être avant le tien, Danny ? »

Bien qu’elle soit quelque peu sonnée, Ivy arrivait à réfléchir un minimum. Elle sentait les bras de Danny autour d’elle, et remarqua que c’était la première fois qu’elle était aussi près d’un homme. A part son père et son petit frère Drake, aucune autre personne du sexe masculin ne l’avait tenue dans ses bras. Jusqu'à aujourd’hui, et elle n’en était pas mécontente. Il lui proposa de rester près d’elle, et comme elle en mourait d’envie, elle ne se sentit pas le courage de repousser sa proposition une fois de plus.

« C’est gentil Danny… Tu ne devrais pas te faire autant de souci pour moi… »

Elle le regarda et lui fit un petit sourire fatigué. Avait-il envie de rester près d’elle, ou faisait-il ça juste parce qu’il se sentait coupable ? Elle se demandait : « est-ce que je fais si pitié que ça ? ». Bien sûr, elle ne posa pas la question à Danny, bien qu’elle en meure d’envie.
Par la suite, elle éclata de rire devant la grimace de Danny et ce qu’il venait de lui dire.

« Pourquoi est-ce que tu tenterais un truc avec moi ? Enfin, si jamais ça arrive- j’en doute très fort-, je ne me gênerais pas pour te frapper, ne t’inquiète pas ! »

Il se leva, et lui fit signe de le suivre. Elle se leva, remarqua qu’elle ne tenait pas très bien sur ses jambes et suivit Danny lentement.