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Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ]

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MessageSujet: Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] EmptyDim 1 Mai 2011 - 21:03

- Papa, papa! Réveille-toi, je vais être en retard.

Les douces paroles de sa fille semblaient venir de loin. Il n'était même pas certain s'il rêvait ou si elle était vraiment en train de lui parler. L'homme ne put empêcher un faible grognement de s'échapper de sa bouche alors qu'il se tourna sur le côté. Et là, il sursauta brusquement. C'était en fait Alexia qui avait posé sa main froide sur son épaule dénudé.

- Papa! Allez debout. Tu n’es pas drôle. Je ne veux pas rater ma sortie aujourd'hui!

Drôle? Qui a dit qu'il essayait d'être drôle? En fait, il essayait juste de dormir, mais il n'était pas certain de comprendre ce qui se passait autour de lui. Pourquoi n'avait-il pas entendu son cadran sonner? Ce n'était pas du tout son genre de passer tout droit. Le brun tourna lentement la tête vers Alexia et pose son regard endormi sur elle. La jeune fille était assise sur son lit et semblait déjà prête à quitter pour la garderie. Son groupe avait une sortie de prévue dans un parc d'eau cette journée là et son enfant était plus qu'excitée à l'idée de s'y rendre. C'est alors que son regard se posa sur les chiffres rouges s'affichant sur son cadran.

- Alexia! Il est 5heure du matin...
- Oui et?
- Tu dois être là-bas pour 9heure...
- C'est ça que je dis! On va être en retard! Lève-toi!

Un sourire étira ses lèvres et c'est ainsi qu'Aymrick se retrouva assis sur son sofa, un bol de céréales à la main à écouter Dora l'exploratrice en compagnie de sa puce qui était assise à ses pieds et qui répondait gaiement à tout ce Dora disait! Pendant les annonces ou lorsqu'elle avait le temps, la fillette se retournait vers son père la bouche grande ouverture et l'homme lui donnait une bouchée de ses céréales. Un moment plus tard, Ricky se leva et alla se préparer pour le travail. Il prit une douche plutôt courte avant de s'habiller de façon assez simple. Il se vêtit d'un jean marin et d'une chemise bleue poudre avant de prendre la première casquette et de la placer sur sa chevelure mouillée. White retourna ensuite à l'étage rejoindre sa fille. La petite décrocha de la télévision pour poser son regard bleu sur lui avant d'éclater d'un grand rire.

- Papa...!, commença-t-elle de façon un peu découragée. Ce n’est pas beau une casquette rouge avec une chemise bleue! Attends!

Ss fille se dirigea à toute vitesse l'étage. Elle n'avait même pas 5ans et elle savait mieux faire agencer les couleurs que lui. Il n'allait pas se plaindre, il avait une petite styliste personnelle. Alexia revient à peine quelques instants plus tard avec une autre casquette dans sa main. Aymrick lui sourit avant de poser un genou au sol pour être à sa hauteur. L'enfant lui retira sa casquette rouge avant de passer une main dans ses cheveux humides pour les replacer comme il faut, elle lui mit alors la seconde casquette qu'elle prit soin de placer par en arrière. La petite lui fit un bisou sur la joue avant de dire :

- Tiens! Tu es beau comme un cœur.
- Merci ma puce, c'est grâce à toi, un large sourire fier étira les lèvres d'Alexia. Tu peux aller mettre ton manteau, on va partir.

La petite ne se le fit pas dire deux fois et se dirigea vers le hall pour mettre souliers et manteau. Elle mit son sac soigneusement préparé la veille sur ses épaules et attendit avec impatience son père. Aymrick ne tarda pas à l'imiter avant de prendre ses clés. Un instant plus tard, les deux étaient dans la voiture, Lexia était assise à avant avec lui malgré son jeune âge. La radio était à fond et ils chantaient à tue-tête sur un CD personnalisé qu'ils avaient fait. Moins de 20 minutes plus tard, l'homme arrêta la voiture devant la garderie. Il ne passa pas à côté de l'expression faciale de sa fille lorsqu'elle posa son regard sur l'autobus scolaire.

- T'as vu papa? S'exclama-t-elle les yeux brillant.

Aymrick approuva d'un signe de tête avant de sourire et d'aller la reconduire à l'intérieur de l'immeuble. Ils se firent un câlin et Ricky quittait pour le boulot. Ça lui faisait toujours quelque chose de laisser sa petite fille à la garderie à tous les matins. Par contre, au moins ça ne semblait pas trop la déranger. Elle avait ses amis après tout et avait du plaisir.

Alors qu'il était en route pour se rendre au travail, son portable sonna et comme bon conducteur qu’il n’était pas. Il répondit. La voix d’un de ses agents s’éleva dans le combiné lui informant que l’université avait appelé et qu’il aimerait beaucoup l’avoir en conférence aujourd’hui à la demande de plusieurs élèves en psychologie. Pour être dernière minute, c’était dernière minute, mais entre ça et… faire de la paperasse toute la journée, il préférait aller là-bas. Et il pourrait rencontrer du nouveau monde et dieu seul sait comment Aymrick aime les gens. Le profiler fit donc demi-tour et se dirigea vers l’université. Contrairement à beaucoup, improviser devant les gens n’était pas un problème. Certes, ça aurait été beaucoup plus intéressant s’il avait été préparé, mais enfin. Il allait faire avec. 45 minutes plus tard, l’homme était rendu à l’école. Rick se rendit à l’accueil où on le conduit dans la salle de conférence déjà à moitié pleine. Un moment après, les gens étaient prêts à l’écouter parler et ils ne savaient pas dans quoi ils s’embarquaient parce que quand Aymrick commençait à parler, il était dur à arrêter. Surtout quand c’était en lien avec son métier qui le passionnait. L’homme décrit en détail ses tâches au sein de son équipe. En plus d’être le patron, il était l’agent de liaison. Il choisissait les enquêtes, il était en contact avec le FBI ou la police, il s’occupait des journalistes et le plus dur, il informait les proches des victimes. L’homme répondit à beaucoup de question toujours avec un petit brin d’humour. Après tout, il aimait blaguer même s’il se trouvait devant un public ou devant des journalistes. Ça faisait partie de sa personnalité.


- Je reste encore un peu pour ceux qui aurait des questions un petit peu plus personnelles., un sourire amicale étira ses lèvres alors que plus du trois-quarts des étudiants de levèrent pour quitter la salle. Il faisait souvent ça, il était au courant qu’il avait des gens beaucoup plus gênés que d’autres et qui n’osaient pas poser leurs questions devant un groupe. Ou bien, d’autres avaient des questions qui les touchaient plus personnellement et ne voulaient pas les poser devant tout le monde. Enfin, l’homme resta donc sur la scène et discutait avec le directeur de l’école en attendant.
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MessageSujet: Re: Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] EmptyLun 2 Mai 2011 - 20:16

Ce matin-là, quand le réveil sonna avec l’air de This is Halloween de Marylin Monson, Ivy l’attrapa et le jeta voilement à travers sa chambre d’hôtel. Cela faisait pratiquement un mois que la fille de John et Elizabeth Sparks se réveillait ainsi, dans un hôtel miteux. Elle n’était jamais de bonne humeur le matin, et elle se rendormait souvent après la sonnerie. Mais cette fois si, elle ouvrit les yeux tout de suite après, et ce leva de son air bougon.

« T’es réveillé, la belle aux bois dormant ? »

Elle s’arrêta au milieu de sa chambre, se demandant qui pouvait bien être là. Depuis les terribles et récents accidents, elle succombait peu à peu à une paranoïa assez sévère, mais quand elle se rappela qui était là, elle poussa un soupire de soulagement.

« Kanon ! Je t’ai déjà dit de ne pas venir ici le matin sans me prévenir ! Et arrête de m'appeler comme ça, je n'ai rien d'une princesse...»

Kanon, de son vrai nom Raven Vessalius, était le seul et unique ami de la jeune femme. Comme tous les jours, il était venu la chercher pour aller à l’université de psychologie, où ils suivaient des cours en communs. Quand elle arriva dans le séjour, elle le vit affalé sur le canapé, mangeant toutes sortes de choses peu seines. Elle secoua la tête, et lui lança en repartant vers la chambre :

- Bon, j’arrive, j’en ai pour cinq minutes…
- Oui, ben dépêche parce qu’on va arriver en retard, avec tes histoires !

Elle ne prit pas la peine de répondre. C’est vrai que la veille, elle avait travaillé tard à la librairie du centre commercial, et rentrée à l’hôtel, il lui restait des recherches à faire sur le célèbre Vampire de Düsseldorf pour son cours de criminologie. Elle soupira et fouilla un peu dans le bazar de sa chambre. Il y avait une tonne de fringues étalées par terre, et il lui était difficile de trouver les vêtements qu’elle voulait mettre. Après un instant de recherche, elle se souvint qu’elle avait laissé ce qu’elle cherchait dans sa maison. Tant pis, elle se contenterait d’autres choses. Elle enfila rapidement un jeans noir déchiré, avec un haut en dentelle, toujours noir, l’ensemble lui allant à ravir. Passée dans la salle de bain, maquillée et coiffée, elle retourna auprès de Kanon.

« Bon, tu es prête, B-Rabbit ? Alors on y va… »

Il avait l’habitude de parler le minimum le matin, sachant très bien qu’Ivy ne supportait pas être encombrée de paroles futiles dès le matin. En plus, ce matin-là, une idée lui trottait dans la tête. Elle sortit de l’hôtel au bras de son ami, et monta dans sa voiture. Ils étaient presque à l’heure, pour une fois, ce qui était absolument rare ! Ils gardèrent le silence un instant avant qu’Ivy elle-même ne le brise.

- Kanon, je t’annonce tout de suite que je compte bien faire un caprice au directeur ce matin…- Vraiment ? Et quel genre de caprice ?
- Je vais faire venir un agent de la BAU.

Kanon ouvrit de grands yeux, car il savait que quand Ivy avait décidé de quelque chose, cette chose se produisait forcement. C’était rare qu’Ivy se servent du statut de feu ses parents pour obtenir ce qu’elle voulait, mais quand il s’agissait de ses études, la jeune british ne se refusait rien.
A peine furent-ils arrivés à l’université qu’elle se dirigea vers le bureau du directeur.

« On se rejoint à midi, Kanon ? »

Elle n’attendit pas sa réponse, la sachant affirmative et toqua à la porte du directeur. Le directeur, un homme ayant au moins la 50aine, l’invita à entrer. S’ensuivit une assez courte discussion, pendant laquelle Ivy se montra assez persuasive pour que le directeur accepte et appelle devant elle la BAU. Elle était aux anges, remercia le directeur et s’en alla vers la salle de conférence.
Peu de temps après, les élèves commençaient à arriver et à s’installer, le directeur ayant fait passer la nouvelle qu’un agent de la célèbre BAU venait donner une conférence aujourd’hui. Ivy ne pouvait s’empêcher de sourire et quand l’agent arriva, elle se concentra sur tout ce qu’il avait à dire. Il parla de son métier, et de son poste en particulier, ce qui capta totalement l’attention de la jeune femme. Certains posaient des questions, et il répondait en blaguant, ce qui ne la surprit pas. Dès qu’elle l’avait vu arrivé, elle avait sentit qu’il était du genre sympathique et comprenait pourquoi il était agent de liaison.
Après avoir fini, l’agent répondant au nom d’Aymrick White annonça qu’il restait un peu pour ceux qui voulaient poser quelques questions plus personnelles. Ivy attendit que tous les élèves sortent pour s’approcher de la scène, où elle vit l’homme discuter avec le directeur. Ce dernier l’ayant vu aussi, la présenta au jeune homme.

« Mr. White, permettez-moi de vous présentez la plus brillante de mes élèves : Ivy Sparks. C’est la fille de feu John et Elizabeth Sparks, de grandes figures politiques de Virginie, comme vous le savez sûrement. Je vous laisse vous entretenir avec Mr. White, Miss Sparks. »

D’un signe de tête, elle le remercia et reporta son attention sur son interlocuteur. Elle le regarda de ses yeux verrons, l’œil gauche vert et le droit marron.

« Bonjour, Mr. White. J’ai beaucoup aimé votre conférence, vraiment. Je suis d’ailleurs très intéressée par la BAU et j’aimerai la rejoindre aussi tôt que possible. Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? Et… Avez-vous entendu parler de l’affaire de mes parents ? »

Bien sûr, elle avait bien d’autres questions que celles qu’elle venait de lui poser, mais elle trouvait que c’était une bonne chose pour commencer. Elle espérait simplement qu’il prendrait le temps de lui répondre, histoire de combler sa curiosité dévorente.
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MessageSujet: Re: Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] EmptyMar 3 Mai 2011 - 6:15

Aymrick était sur la scène depuis la fin de sa conférence et parlait avec le directeur de l’université qui le complimentait sur sa conférence et qui le remerciait de s’être déplacé dans un délai aussi court. Ça lui faisait vraiment plaisir de l’avoir fait. C’était agréable de voir la passion et l’intérêt que lui avait porté l’assemblée tout au long de sa présentation. Ce fut pareille du début à la fin, même s’il avait parlé énormément. Rick remarqua que le regard du directeur se posa sur quelqu’un derrière lui. L’agent White tourna la tête pour regarder également cette personne. C’était une jeune femme, elle devait être à peine plus jeune que lui. Elle était complètement vêtue de noir. Et en bon profiler qu’il était, il ne put s’empêcher de faire un petit profil mentalement de la jeune femme juste avec sa tenue. C’était peut-être un hasard qu’elle soit complètement vêtue de noir ce jour là, mais le maquillage et la coiffure lui faisait penser à un look plus gothique. Beaucoup de gens portait ce style simplement, car ils leur plaisaient et le trouvait joli. Pour d’autres c’était une certaine façon de se cacher, de vouloir disparaître aux yeux de tous, d’être oublié. Le noir était une couleur qui représentait la douleur, le mal de vivre. Ou encore le meurtre, le besoin de dominer, de faire mal… C’était dur à dire comme ça, mais il aurait une meilleure idée en discutant avec la jeune femme. Si c’était lui qu’elle venait voir et non son directeur.

- Mr. White, permettez-moi de vous présentez la plus brillante de mes élèves : Ivy Sparks. C’est la fille de feu John et Elizabeth Sparks, de grandes figures politiques de Virginie, comme vous le savez sûrement. Je vous laisse vous entretenir avec Mr. White, Miss Sparks.

Aymrick n’était pas du tout un fan de politique, mais le nom des parents de la jeune femme ne lui était pas inconnu, loin de là, il avait entendu parler d’eux, mais pas dans un contexte politique. Ricky remercia le directeur pour l’invitation avant que ce dernier quitte pour le laisser avec sa jeune élève. Tout de suite, son attention se concentra sur ses yeux. Ils n’étaient pas de la même couleur et étaient vraiment magnifiques. Enfin… Ce n’était pas le but de la rencontre. White la regardait avec un sourire amical, après tout, il était comme ça avec tout le monde. Amical, gentil, sympa. Il aimait beaucoup discuter avec de nouvelles personnes. Ivy commença à parler en disant qu’elle avait beaucoup aimé sa conférence, il la remercia d’un signe de tête toujours avec son sourire. Un détail plus ou moins important attira son attention. La jeune femme lui avait posé deux questions, deux questions complètement différentes sans réelles lien entre elles. Comme si elle avait une légère crainte de le voir partir rapidement et lui demandait ce qui lui importait vraiment en premier.

- C’est toujours intéressant de voir qu’il y a encore des gens qui connaissent la BAU et qui souhaitent l’intégrer, commença-t-il sur ton calme. Habituellement, le département des sciences du comportement était laissé dans le noir, dans un coin et personne ne s’occupait d’eux. Même lorsqu’il y avait une enquête importante de résolue, c’était le FBI qui avait les crédits. Pas que ça le dérangeait particulièrement, il ne travaillait pas pour obtenir les louanges à la fin.

La première question de la jeune femme était celle qu’il détestait le plus réponde. Elle le replongeait dans un passé difficile, dont très peu de gens étaient au courant. Il était dans son dossier, mais il fallait creuser pour l’atteindre. À vrai dire, il n’était pas devenu profiler par choix, mais plus par conviction. Aymrick voulait être un simple psychologue, car aider était quelque chose de normal et de naturel chez lui. Les événements entourant la mort tragique de sa fiancée avait littéralement chamboulé sa vie à jamais. Il avait aidé le tueur de sa femme à aller derrière les barreaux. Il avait réussi à entrer dans sa tête à un point tel d’arriver à penser et à agir comme lui. Il l’avait retrouvé pratiquement à lui tout seul et l’avait fait arrêter. À peine sortie de l’université, la BAU l’approchait et il savait qu’il ne pouvait refuser, car le FBI ne lâchait jamais. Certes, ce n’était pas ce qu’il allait raconter à la jeune femme. En même temps, il n’était pas un très bon menteur, mais il allait se contenter de dire une partie de la vérité
.

- Et bien… Au début, je n’étais pas supposé devenir un agent du BAU. C’est le FBI qui m’a approché à la sortie de l’école, car j’avais démontré les compétences nécessaires à leur unité. J’ai hésité un moment, je dois l’avouer. Finalement, j’ai accepté l’offre et jamais un seul jour je ne l’ai regretté. Bien que ce ne soit pas évident à tous les jours, il n’y a rien de plus valorisant que de placer un meurtrier derrière les barreaux.

Un sourire sincère étira ses lèvres. Après tout, c’était la vérité. Il dormait toujours mieux après avoir mis un tueur derrière les barreaux. Après avoir débarrassé la terre d’un psychopathe, après avoir sécurisé un petit peu plus ce monde pour sa petite fille. L’autre question de la jeune femme aurait pu lui demander un bon temps de réflexion, mais Aymrick avait une excellente mémoire. Il était extrêmement rare qu’il oublie un nom ou un visage. Par contre, il lui arrivait d’oublier quelques détails qui entouraient une affaire comme dans le cas présent.

- Oui, j’ai entendu parler. Triste histoire, commença-t-il. À la façon dont elle lui avait posé cette question, la jeune Sparks ne semblait pas du tout être le genre de personne qui avait besoin de la pitié et de la sympathie des autres. Bien qu’il aurait été tout à fait naturel et normal de lui souhaiter toutes ses condoléances, mais il savait comme ça n’allégeait aucunement la douleur d’une personne. Bref, s’il se souvenait bien, il avait également une troisième personne qui avait été tué ce soir là. Un frère? Une sœur? Bien que ça l’intriguait, il n’allait pas demander par pure politesse. Il continua donc sur un sujet le touchant un petit peu plus. L’affaire a été prise par le FBI, non?

Rick n’avait pas eu conscience que la BAU avait été placé sur cette affaire. Certes, il avait plusieurs équipes, mais en tant que chef d’équipe, il était pas mal au courant des affaires des autres. Premièrement, est-ce que cette histoire avait-elle été considérée comme effectué par un tueur en série? S’il avait vraiment trois victimes alors oui. Après tout, il ne pouvait se souvenir de tout le pauvre.
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MessageSujet: Re: Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] EmptyMar 3 Mai 2011 - 19:31

Dans la présentation que le directeur avait faite d’elle, il avait omis de dire que c’était elle l’investigatrice de cette conférence. Mais après tout, qu’est-ce que cela pouvait faire à cet homme ? S’il était venu, c’est qu’il avait préféré cela à autre chose, non ?
Lorsqu’elle lui adressa la parole, sa vois ne trembla pas une seule fois, confiante. Elle avait tout simplement un air grave, et attendait. Elle vit que l’agent eut un moment de réflexion, comme s’il cherchait les bons mots, ne voulant sûrement pas en dévoiler trop à une inconnue. Quand il lui répondit, elle l’écouta attentivement. Malgré les raisons crédibles qu’il lui avait données, la jeune femme sentait qu’il lui cachait certaines choses, et elle comprenait tout à fait. Après tout, ça ne la regardait absolument pas, et elle lui était déjà assez reconnaissante pour lui avoir répondu au lieu d’éviter la question.

« Je vois… » dit-elle tout simplement.

Durant tout ce temps, Aymrick White lui avait sourit, ce qui semblait être quelque chose de naturelle chez lui, contrairement à Ivy. Cette dernière ne souriait pas, gardant son air froid et distant, bien qu’elle soit vraiment intéressée par ce qu’il lui racontait.
Elle avait osé poser la question qui lui trottait dans la tête au sujet de ces parents, et lorsqu’il lui répondit qu’il en avait entendu parler, elle se sentit un peu soulagée. Au moins, ils n’étaient pas passés inaperçu. En même temps, avec un meurtre pareil…

La jeune femme se souvenait de la scène comme si c’était hier qu’elle l’avait vécue. Ce genre de chose là restait encré au plus profond de votre mémoire, et elle savait bien qu’elle ne pourrait pas l’oublier. Comme on disait du côté d’Oxford : « on n’oublie jamais rien, on vit avec. » Elle venait juste de sortir de cours lorsque son téléphone sonna. C’était sa mère, la délicate Elizabeth Sparks.

- Maman ?
- Coucou Ivy ! C’était pour te prévenir que nous passions récupérer ton frère aujourd’hui.
- Drake ? Pas de problème… Vous serez là dans combien de temps ?
- Oh… Je dirai une petite heure… A plus tard, ma chérie !


Ivy répondit un bref au revoir à sa mère et raccrocha. A ce moment là, elle ne savait évidement pas que ce serait la dernière fois qu’elle parlerait à sa mère.
Une heure plus tard, après avoir fait quelques courses pour le repas du soir, elle arriva devant chez elle, et trouva la porte entre-ouverte, ainsi que la voiture de ses parents devant le garage. Elle poussa doucement la porte et appela sa famille à travers la maison. Ne recevant aucune réponse de leur part, elle avança vers le salon, où elle découvrit l’horreur… Sa famille était là, éventrée, baignant dans d’immondes flaques de sang. Tout autours de leur corps, des lettres teintées de rouges lui rappela les lettres d’harcèlement qu’elle avait déjà reçut, et la jeune femme s’était sentit défaillir. Elle examina pourtant les corps, et remarqua que celui de son frère – qu’elle adorait- avait été plus amoché que ceux de ses parents, bien que ces derniers soient déjà d’une horreur sans nom. Se rappeler de ce moment peu joyeux l’avait fait complètement oublier l’agent qui se trouvait devant elle et elle s’excusa d’une voix peu audible. Elle secoua légèrement la tête, et reprit son air si glacial qui la caractérisait tant.

« Je ne pense pas que le FBI soit sur l’affaire actuellement. C’est normal, après tout, ils ont d’autres cas plus importants … » essaya-t-elle de minimiser.

Interieurement, elle remercia l'agent de ne pas lui avoir témoigner de pitié ou d'autres sentiments s'y apparentant. Ivy était forte, et elle n'avait vraiment pas besoin de ce genre de chose.N’aimant pas parler d’elle à outre mesure, elle préférait changer de sujet. Elle avait tant de questions à poser, qu’elle ne savait pas laquelle poser. Elle tenta de faire un sourire à son interlocuteur, plutôt avec succès, ce qui la surprit.

« Je me demandais si une personne dans mon genre pourrait par exemple intégrer la BAU… ? Comme je suis en dernière année de psycho, il faut bien que je pense à ma carrière, et je ne me vois pas dans un autre métier que celui de profiler, pour être tout à fait honnête avec vous. »

La jeune femme avait toujours eu le mérite d'être franche, bien que parfois cela lui ait apporté quelques problèmes...C’est vrai qu’Ivy avait déjà envisagé d’autres métiers, bien qu’elle ait toujours eu l’idée d’être profiler, mais toutes les tentatives avaient échouées : médecin légiste, professeur d’histoire, actrice… Cela ne lui correspondait absolument pas, tout simplement, et elle était sûre que la voie qu’elle s’était choisie était la bonne et qu’il ne pouvait y en avoir d’autre.
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MessageSujet: Re: Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] EmptyLun 20 Juin 2011 - 6:02

Un simple, je vois, ni plus ni moins et ça faisait amplement son affaire. Il y avait certaines choses dont il ne sentait pas encore prêt à parler. Son passé avec Tania en faisait partie. Cette femme l’avait rendu heureux comme jamais et la perdre comme ça du jour ou lendemain l’avait complètement anéanti. Et malheureusement pour lui, ce ne fut pas une simple rupture. On lui avait complètement arraché sa fiancée. C’était le tueur aux cheveux dorés qui avait agi. Surnom que la presse lui avait donné, car le meurtrier s’en prenait qu’aux femmes avec les cheveux blonds et sa Tania était blonde… C’était Aymrick qui l’avait retrouvé mutilé et à moitié brûlé dans la salle de bain de leur appartement. Cette affreuse image lui était toujours gravée en tête et il n’arrivait aucunement en s’en défaire. Elle avait souffert… Trop souffert. La brute l’avait séquestré pendant des heures et White s’en voulait tellement de ne pas avoir été à la maison ce soir, de ne pas être rentré une heure plus tôt. Il aurait peut-être pu la sauver. Enfin… Il n’était pas pour rencontrer sa triste histoire à une inconnue. Il ne l’avait jamais vraiment rencontré. Certes, il en avait une petite partie dans son dossier, mais les détails c’est lui qui les avait, lui et Natasha… Natasha, sa meilleure amie, la seule personne au monde à qui il arrivait à se confier. La seule personne devant qui il s’était permis de pleurer, de se laisser aller. Sans elle et Alexia, il ne s’en serait pas sorti. Sans elle, il ne serait pas probablement pas où il était aujourd’hui.

Lorsque l’homme reporta sa totale attention sur la jeune femme, il put remarquer qu’elle était absente. Elle semblait ailleurs… Il connaissait très bien se regard. Elle devait être perdue dans le fond de sa tête, perdue dans ses souvenirs et cela ne semblait pas joyeux du tout. Vu la conversation qu’ils avaient, ça devait concerner ses parents et leur fin tragique. Il ne comprenait pas comment quelqu’un pouvait prendre plaisir à tuer. Non c’était faux… En fait, il lui était arrivé de comprendre à quelques reprises. Dans son travail, il s’était souvent mis dans la tête de tueurs en série et des fois, il était allé trop loin dans son profil et c’était surpris à ressentir une certaine satisfaction, un certain bonheur même s’il n’avait pas tué lui-même les victimes. Ça le dégoûtait au plus haut point. Il y avait une centaine d’autres façons de prendre son pied. Pourquoi tuer?

Aymrick fronça les sourcils à la réponse de la jeune femme sur le FBI. En fait, ce n’était pas normal du tout. Ce genre d’affaire devait passer en priorité, surtout que certaines preuves pouvaient disparaître avec le temps. Pourquoi le FBI prenait ce risque? Leur tueur pouvait partir dans un pays éloigné et complètement disparaître s’ils n’agissaient pas dans les plus brefs délais. Sauf si le FBI était sur l’affaire et ne tenait pas la jeune femme informée. Ça c’était fort possible. Il fallait s’attendre à tout avec eux.


- Personnellement, je ne crois pas qu’il y est de cas plus importants au FBI en ce moment. S’ils ne sont vraiment pas sur l’affaire, je ne sais vraiment pas pour quelle raison. C’est étrange, avoua l’homme.

Est-ce que le FBI tentait de camoufler l’affaire vu qu’elle concernait des personnalités publiques? Mais même dans ce cas là, les proches des victimes sont au courant des avancés de l’enquête. Tout ça semblait étrange et Aymrick ne pouvait rien faire. Il ne pouvait même pas s’informer. Il était du FBI, mais ce n’était pas sa branche. Il était du BAU et il n’avait aucun droit d’intervention tant qu’on n’invitait pas son équipe sur l’affaire.

La jeune femme finit par lui sourire la première fois et même si semblait forcé un peu, ça restait un sourire. Aymrick répondit en souriant davantage, mais bon, de son côté ce n’était pas anormal, il souriait tout le temps. Même si sa question semblait simple. Elle n’était pas facile à répondre. Ça faisait que très peu de temps qu’il connaissait la jeune femme et il n’avait pas encore fait un profil complet sur sa personne. En même temps, il n’était pas un briseur de rêve et n’allait pas répondre « non ». En même temps, tout était possible. Dans son cas à lui, il n’était pas du tout en voie de devenir profiler et ça avait tombé comme ça. Alors si c’était vraiment ce qu’Ivy voulait faire. Tout était possible.


- Bien sûr. Avec de la volonté et beaucoup de travail tout est possible, commença par répondre l’agent pour lui faire comprendre qu’il n’y aurait rien de facile. Vous me semblez bien motivée et vous me semblez être le genre de personne qui fait tout pour arriver à ses fins. Donc, j’ai confiance que vous pouvez y arriver.
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MessageSujet: Re: Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] Pose-moi tes questions, je t'écoute [ IVY ] EmptyLun 24 Oct 2011 - 22:00

Bonjour ! Le RP est-il toujours en cours s'il vous plait ? Smile

Cordialement, Juliette.
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