Il pleuvait, il pleuvait, et il pleuvait encore et toujours. Quand est-ce que ça allait s’arrêter. On dirait que jamais ! Sympa si on devait arrêter quelqu’un dans les environs, sous la flotte, avec les chaussures toutes boueuses qui font un bruit épouvantable, génial ! Après pour les décrasser c’est long. Eden regardait la pluie tombait à grosses gouttes, ou bien s’étaient des cordes ? Elle n’en savait trop rien, franchement c’est la même chose, c’est de l’eau qui tombe du ciel – des nuages – rien d’autres que de l’eau. Avec un soupir la profiler décida de descendre à la cafétéria, se prendre quelque chose à boire ou à manger. Elle verrait sur place. Au lieu de prendre l’ascenseur, elle prit les escaliers. Elle n’était pas claustrophobe pour autant. C’était juste plus rapide, et elle n’avait pas envie d’attendre la boite en métal.

Arrivant dans la cafétéria elle remarqua qu’il n’y avait personne, sauf, elle. Se dirigeant vers les machines, elle opta pour une machine à café. Sélectionnant tranquillement le café qu’elle avait choisi – noir sans sucre – elle tritura une mèche de son chignon. Elle avait passé de longues, longues minutes à savoir ce qu’elle allait faire comme chignon, et elle avait opté pour un chignon avec des mèches qui partent un peu partout. Les secondes passaient et il n’y avait aucune réaction de la part du distributeur de café, elle donna un coup de pied dans la machine, toujours rien.  Elle la cogna de nouveau en poussant un juron. Ce n’était pas dans ses habitudes de pousser des jurons mais elle avait mal à la tête, elle voulait son café, et surtout cette machine lui avait avalé un billet et refuser de lui rendre ou de lui servir son café. Elle se mit donc à la secouer et à lui donner des coups pour peut-être espérait elle que la machine se débloque et lui redonne son billet ou mieux encore lui serve son foutu café :

-Oh ! Tu te magnes saleté de machine ! Rend moi mon argent ! dit-elle d’un ton énervé

Franchement, moi, je la comprend quand même, ça m’est arrivé à plusieurs reprises qu’une machine m’avale mon argent et refuse de me donner ce que je veux ou de rendre l’argent. Elle était habillée d'un jean clair et d'un T-shirt jaune qui lui dénudée l'épaule droite, manches courtes.

C’est beau vous ne trouvez pas quand quelqu’un s’existe devant une machine parce qu’elle ne veut pas lui rendre son argent, abandonne, vous attendez quelques instants, vous appuyez sur le bouton tranquillement pour qu’elle vous rende l’argent et tada ! Une belle pièce ! Vous l’introduisez et vous avez fait une économie ! Vous repartez avec votre produit et en ayant pas dépensé une de vos pièces. Je peux vous assurer que c’est tout à fait vrai, ça m’est arrivé une fois ! Alala qu’est-ce que j’étais fière de moi. Ce n’est pas volé ce que j’ai fait, c’est économisé.

Alors que la Dashwood s’existait sur la machine à café qui refuser de lui servir la boisson – dégelasse soit disant passant – ou encore mieux ! Lui rendre son argent elle entendit une voix masculine. Arrêtant instantanément de tabasser la pauvre boite métallique, elle se retourna vers la voix masculine. Elle découvrit un homme – naaan pas possible – grand – magnifique spécimen de son espèce – métisse, pas tout à faire noir. Le spécimen rêvé pour passer ses jours avec lui. Mais d’un coup on n’a pas très envie de sortir avec lui quand on sait qu’il est Profiler donc tout à fait capable de découvrir le moindres de nos secrets etc … La jeune brune lui adressa un mince sourire, légèrement gênée qu’il est surpris en train de s’énerver contre une machine. Elle ne savait pas vraiment quoi dire et heureusement qu’il enchaîna et se présenta en tant que Derek Morgan. Derek Morgan ? Ça lui disait quelque chose. Elle en avait entendu parler :

-Je m’appelle Eden, Eden Dashwood. Vous ne feriez pas parti par hasard de l’équipe numéro un par hasard Derek ? Je peux vous appeler Derek ?

Son sourire s’était élargi, il était plutôt pas mal ce Profiler, pas mal du tout même ! Mais pas aussi bien que son Seth. Seth était son cuisinier de copain. Chef cuisinier ! Dans un grand restaurant. Ce n’est pas beau çà. Quand vous rentrez vous n’avez rien à faire, votre mec fait tout pour vous. Son père était passé à la télévision hier soir, étant donné qu'il était quelqu'un d'important dans l'armée il passait de temps à autre à la télévision. Elle se demandait si Derek allait faire le lien entre les deux noms de famille - Dashwood et Dashwood - ou pas.

Spoiler:

Malgré ses quelques années de boulot ici – formation surtout – elle ne connaissait pas beaucoup de monde. Alors, la jeune surdouée était heureuse de faire connaissance avec un de ses collègues même s’ils n’étaient pas dans la même équipe. La brune eut bien la confirmation qu’elle attendait que l’agent Derek Morgan était bien dans l’équipe un du BAU, et elle émit un hochement de tête affirmatif quand il se remit à parler :

-Oui je travaille avec lui et bien sur vous pouvez m’appeler avec mon prénom Derek.

Elle prit la tasse remplit de café que lui tendait le bel agent – pas aussi bien que Seth bien sur – et la brune n’hésita pas à le remercier. Oui, Eden n’était pas un prénom courant mais elle trouvait que Derek ne l’était pas non plus. Souriante, elle ouvrit la bouche pour faire entendre sa voix dans l’air :
-Merci, et personnellement je trouves que Derek n’est pas un prénom courant non plus …

Elle avait fait une grosse bourde, dire son nom de famille. Il y aurait directement un lien avec son père, un haut gradé de l’armée passait il y a peu à la télévision. Et voilà, elle avait eu raison ! Le lien avait été fait. Souriant toujours elle fit entendre sa voix et les mots passèrent la barrière que formaient ses lèvres :

-Oui j’ai bel et bien un lien de parenté avec un militaire. En faites, s’est mon père. J’imagine que vous avez entendu récemment son nom, enfin plutôt le mien, je me trompe ? Il est passé il y a peu à la télévision.

Ne connaissant pas le profiler en face d’elle et elle se mit à éprouver de la curiosité. Des questions lui vinrent donc à l’esprit :

-Si je puis me permettre depuis combien de temps exercez-vous le métier de profiler Derek ?

Bien sûr, elle n’allait pas se mettre à le profiler, ça ne se faisait pas entre collègues !

Spoiler:

Eden depuis qu’elle était rentrée au BAU n’avait jamais eu à travailler avec d’autres équipes que la sienne, mais elle avait déjà rencontré plusieurs membres de l’agence qui n’étaient pas tous des profilers. Elle était heureuse de se faire une nouvelle rencontre, elle l’était toujours en faites. Et puis, qui sait, ils travailleraient peut être un jour ensemble ? Certes pas dans la même équipe mais si on avait besoin des compétences de l’un d’entre eux pour une enquête ou que les enquêtes des deux équipes se rejoignaient alors, ils travailleraient ensemble « main dans la main ».

Quand le beau noir lui tendit la tasse de café elle l’a pris volontiers et but une gorgée brûlante de ce liquide noirâtre. Il n’était pas comme elle le prenait d’habitude chez elle, avec de la cardamone, une poudre marron provenant d’Afrique, d’Egypte plus particulièrement, mais il était bon. Et même s’il était mauvais elle l’aurait bu avec joie. Elle but une seconde gorgée et décrocha un magnifique sourire de remerciement à l’agent Morgan :

-Oui vous avez raison, je préfère aussi avoir un nom peu courant et puis il vous va très bien je trouve.

Elle le trouvait plutôt attirant et beau gosse mais elle était avec Seth, et pour elle, face à Seth personne ne faisait le poids, même pas Derek. Et oui, elle était complètement dingue de son Seth ! Oui bon énormément amoureuse, vous avez compris quoi ! Mais, si elle n’avait pas été avec le chef cuisinier elle aurait bien essayé de conquérir le cœur du profiler.

Son père était passé aux informations il y a quelques jours déjà, pour parler des récentes fusillades. Elle avait été extrêmement fière de lui en le voyant passer à la télévision, rassurant toute la population au seul son de sa voix, parlant avec assurance et bienveillance, répondant aux questions de la présentatrice avec le plus grand sérieux et le plus grand calme. En tout cas, il avait réussi à rassurer sa fille même si elle était agent au BAU elle pouvait bien frissonner de peur en entendant parler de ces fusillades :

-Oui très. Personnellement je pense qu’il a réussi à rassurer la population sur ces fusillades et vous ?

Et le militaire était aussi très fier de sa fille même s’il restait quand même inquiet trouvant ce métier très dangereux, trop dangereux pour sa fille chérie. Il s’inquiétait à chaque fois qu’il prenait connaissance du fait qu’elle allait enquêter à l’autre bout du pays sur un timbré qui y sévissait.

La brunette appris que le dénommé Derek était au BAU depuis maintenant neuf ans, ça faisait longtemps ! Elle, elle était là depuis un an et avant, elle avait travaillé dans la police et avait été … marqué par une enquête en particulier. Elle chassa cette pensée d’un battement de paupières, elle essayait de ne plus y penser depuis que cette scène s’était déroulée. Son sourire réapparut alors qu’il s’était fané quand elle avait pensé à ce qui c’était passé dans cette enquête et la jeune surdouée fit entendre sa voix calmement :

-Et bien je suis ici depuis un an mais j’ai quelques années derrière moi en tant que policière et plusieurs doctorats à mon actif. Et vous ? Vous étiez dans la police non ?

Eden aimait bien prendre du café, bon, elle n’était pas accro au café mais c’était un bon stimulent disait-elle souvent quand on dormait peu. Certes, elle avait passé une excellente nuit mais au moins ça lui faisait une petite pause dans tout le boulot qu’elle avait à faire. La brunette sirotait tranquillement le café que lui avait préparé l’agent Morgan, buvant de temps en temps quelques gorgées chaudes du liquide noirâtre. Chez elle quand elle travaillait, elle se prenait une bouteille de jus de fruit – multi fruit ou tropical – un verre – ou pas – et çà l’aidait à tenir le coup. Mais au travail, elle préférait prendre du café. En même temps il n’y avait pas trop de choix …

Les deux profilers parlaient de leurs prénoms respectifs qui sortaient tout deux du commun. C’est vrai que l’on ne voit pas beaucoup d’Eden ainsi que Derek. Mais pour les deux jeunes gens, leurs noms étaient portés à merveilles. L’agent Morgan lui fit savoir qu’il trouvait que le prénom qu’elle portait lui allait à ravir et elle esquissa un sourire de remerciement. Elle n’allait pas dire « merci », çà ne ferait qu’un effet d’écho selon elle. Mais un sourire pouvait faire la même chose que les mots. La Dashwood avala encore deux petites gorgées du nectar qui était dans son gobelet tout en gardant son regard fixé dans celui du beau noir.

En ayant cité son nom de famille on avait pu faire rapidement le lien avec son père qui était un haut gradé dans l’armée et qui était passé récemment à la télévision pour parler des fusillades qui avaient eu lieu. De quoi essayer de rassurer la population. Derek avait raison en disant que si l’auteur des fusillades recommençait il faudrait plus qu’un simple passage à la télévision pour rassurer les habitants. Eden esquissa donc un fin sourire et but une autre gorgée avant de se décider à répondre à l’homme qui se tenait en face d’elle :

-Oui vous avez raison. Mais espérons qu’il n’y aura pas d’autres manifestations de violence de la part de cet individu. Vous savez qui s’occupe de l’enquête sur les fusillades ?

La jeune surdouée avait eu une rapide pensée à une enquête qui l’avait marqué et que ses supérieurs voulaient tant avoir des renseignements mais, après tout ce temps, Eden avait toujours refusé d’en parler. A ses risques et périls vu qu’à un moment ou un autre ses supérieurs voudront la forcer un peu « trop » ou la virer. M’enfin, ils la viront certainement dans longtemps tellement on avait besoin de profilers en ces temps obscurs. En ayant eut cette sombre pensée le visage de la Dashwood s’était assombri quelques instants avant de redevenir normal. Loin d’elle était l’idée que Derek l’avait remarqué. Enfin, elle n’y pensait pas vraiment et ne s’en souciait guère. Et s’il avait remarqué et voulait lui posé des questions elle lui signifierait gentiment qu’elle ne voulait pas en parler. Point.
Et oui, un an déjà qu’elle était là. Le temps passait drôlement vite. Eden souriante répondit d’une voix douce :

-Et oui le temps passe trop vite.

Comme tout le monde, avant de devenir Profiler, Eden avait dû faire quelques années de services dans la police et elle ne s’en était jamais plainte. Au moins, elle avait de l’expérience maintenant, pas beaucoup mais quand même de l’expérience.

Les cinglés se baladaient dans le pays, dans le monde, c’était pour ça que la police et les profilers étaient là. C’était l’une des raisons du pourquoi Eden avait voulu faire ce travail. En même temps de tout pleins d’autres raisons que je ne vous citerais pas car on y serait encore dans trois milles ans. Grâce au passage de son père à la télévision, on avait pu réussir à calmer et rassurer à peu près la population, mais bien sûr si une nouvelle fusillade recommençait, ça serait la folie dans les rues et on lyncherait la police pour son « manque de travail », qu’ils étaient des « flemmards » alors qu’ils se démenaient à retrouver les criminels qui attentaient aux vies de la population et puis … on dégraderait l’image de son père. Non, franchement il fallait réussir à boucler cette fichue enquête, ça ferait du mal à tout le monde sinon ! Eden poussa un profond soupire et finit par reprendre la parole :

- Eh bien, j’espère que ça ne recommencera pas. Parce que si ça recommence … ça va être difficile de gérer la panique qui va en générer et tout ce qui en suivra.

Il fallait avouer que la miss Dashwood ce n’était pas vraiment son domaine les tueurs de masses, elle s’était plus ce qui touchée les enfants qu’autre chose, cela ne voulait pas dire que pour les autres « matières » elle n’était pas compétente, loin de là, juste qu’elle s’était plus spécialisée dans ce qui touche les enfants. Cette personne on n’allait pas pouvoir l’arrêter, oh que non ! On allait devoir l’abattre ! Un timbré comme cela, on allait certainement devoir l’abattre et pendant qu’on le canarderait il y aurait quand même des blessés … toujours et encore des blessés … des victimes …

Puis finalement, ils finirent par dériver par le nombre d’années qu’avaient passés les deux agents au sein du BAU. Personnellement, Eden était là depuis un an. Lui, depuis plus longtemps qu’elle évidemment. Mais jamais ils ne s’étaient croisés. En même temps, les équipes étaient souvent sollicitées pour parcourir le pays à la recherche d’un dangereux criminel. La brunette but sa tasse de café mais ne laissa que de quoi boire une simple gorgée, pour la fin, quand elle remonterait dans les bureaux. La jeune surdouée écouta ce que lui dit son collègue et elle lui répondit du tac au tac :

- Non. On vient de rentrer hier du Texas, San Antonio. Vous connaissez ? C’était un duo, étrangement … ils se soumettaient à l’autre à tour de rôle … et ils devaient faire tel nombre de victimes en fonction de ce qu’ils appelaient la liste. Liste qu’ils dressaient chacun à leur tour. Ceux sont des jeunes, des jumeaux, ils avaient toute la vie devant eux. Leur père nous a dit qu’à la base ils étaient censés être des triplés mais ils auraient tués pendant la grossesse le troisième. Maintenant c'est le rapport à faire ! Et vous, vous êtes sur une enquête ?

En prononçant la dernière phrase sur son enquête qu'elle venait de finir - pas à propos du rapport mais sur la grossesse - une question vient à l’esprit d’Eden, est-ce que l’on pouvait devenir « mauvais » dès qu’on était dans le ventre de notre mère ? Ça pourrait redéfinir tout un tas de chose ! Elle cligna des yeux deux fois pour faire partir cette futile question – qu’elle étudierait sur le chemin du retour pour rentrer chez elle – de sa tête et adressa un doux sourire, légèrement contrit, attristée par cette enquête, à l’agent Morgan. Oui, c’était bien triste que ces jeunes gens soient « dérangés » car ils auraient pu faire de belles choses, de belles choses honnêtes, mais c’était la vie, c’était comme ça et on ne pouvait pas y changer grand-chose.

Elle aimait son travail mais parfois, il fallait l’avouer, elle en avait un peu marre. Marre de voir toute cette folie, marre de voir ces crimes perpétrés. Certes, ça changeait quasiment à chaque enquête mais voilà, parfois, elle avait juste envie d’appuyer sur le bouton stop ou arrêt comme vous préférez ! Ça pouvait lui faire comme une sorte d’overdose et puis son cerveau carburait, carburait trop par moment, ce qui lui filait de sacré migraine. Mais elle préférait mettre son cerveau de génie au service de la « justice » qu’être une psychopathe en puissance. En même temps, elle ne l’était pas. Et puis, il y avait les civils, les victimes aussi, les familles de victimes qu’il fallait rassurer et ce n’était vraiment pas facile … parfois même extrêmement difficile. La jeune femme écouta avec attention ce que lui dit Derek, ces fusillades … il fallait absolument les arrêter. Mais oui, il fallait déjà trouver des pistes :

« Oui je le trouve aussi mais bon, difficile de rassurer la population après ce qui s’est passé … pour les pistes, je pense qu’un petit coup de pouce de notre part ne serait pas de trop … car sinon, ça ne va pas s’arrêter et la panique va s’amplifier. »

La Dashwood écouta les quelques mots que prononça l’homme, elle n’avait rien à rajouter, alors elle hocha simplement la tête d’un signe affirmatif. Oui, elle était du même avis que lui, ils ne se laisseraient pas attraper et quand ils arriveraient à eux, ils devraient les tuer. C’était comme ça. Mais étaient-ils un groupe terroriste ou autre chose … ? Certainement. En tout cas c’était ce qu’elle pensait, ou plutôt envisageait comme possibilité probable. Et donc, s’ils les tuaient et si leur groupe était plus étendu qu’elle ne le pensait, alors selon eux, ils mourraient en martyr.

La brunette but son café tout en écoutant ce qu’il lui disait. Oui, ils étaient étranges, ça sortait de l’ordinaire et depuis qu’ils étaient rentrés de San Antonio, même si c’était la veille, elle rêvait de rester chez elle pendant plusieurs jours à se faire chouchouter par son copain, Seth. Une pause quoi. Alors, vivement le moment où elle rentrerait chez elle et où elle sentirait la bonne odeur qui viendrait jusqu’à ses narines en provenance de la cuisine :

« C’est dommage qu’il était recalé il n’aurait certainement pas été comme ça … même si … vu ce qu’il a fait, je ne sais pas si ça aurait été un bon élément dans la police. Je comprends que la ville est été paniquée mais maintenant, tout est fini et la ville grâce à votre équipe va pouvoir être au calme. Pour le moment en tout cas. »

Il y aurait bien un autre dégénéré qui finirait bien par se ramener et à péter son câble. C’était un cycle infini. Mais en même temps, si les timbrés n’existaient pas, ils n’auraient pas leur travail actuel. Bon, pour elle, ça ne lui poserait pas vraiment de problème, elle aurait bien pu être scientifique sans aucuns soucis mais pour d’autres … en même temps, ce n’était pas son problème et puis elle avait son boulot un point c’est tout :

« Désolé mais je vais en profiter pour appeler mon copain rapidement. Bonne journée Derek donc. On se reverra certainement. » dit-elle en lui adressant un petit sourire alors qu’elle sortait son portable de sa poche

Dès qu’il fut parti, elle composa le numéro de Seth et attendit avec patience qu’il décroche. Dès qu’il eut décrocher, elle se mit à lui parler, contente d’entendre sa voix, lui disant qu’elle finissait ce qu’elle devait faire et qu’elle rentrait au plus vite. Pourtant, elle resta quand même quelques minutes au téléphone, c’était difficile pour elle de décrocher de son téléphone portable quand elle avait Seth au bout de la ligne.