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L'expression de l'amitié [Delphine]

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MessageSujet: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyMar 6 Nov 2012 - 0:51

- Allez, essaye, tu es en sécurité, personne ne va te faire de mal.

L'infirmière posa doucement sa main sur mon épaule, me faisant légèrement frémir, tout en m'ouvrant la porte de la salle de détente, elle m'encouragea d'un sourire doux et bienveillant à entrer, mais mon regard effrayé ne cessait de faire la navette entre son visage et la grande salle remplie de patients qui venaient ici pour se détendre un peu.

Ca faisait déjà un petit temps que j'étais à l'hôpital, les gens s'étaient habitués à moi, à mon mutisme, et ma façon de m'exprimer, les infirmières et le docteur étaient très gentils, et grâce à eux j'allais un petit peu mieux chaque jour. Ca faisait déjà quelque fois que l'infirmière me faisait aller dans la salle de détente, pour que je m'habitue aux autres, et que je puisse avoir un peu moins peur. Mais à vrai dire je n'y étais toujours pas habituée, et j'avais toujours très peur.

Je serrai mon carnet à dessin sous mon bras, d'habitude, il n'y avait que Kate ou Jack qui m'approchaient, j'étais plus ou moins en sécurité, avec eux, dans ma petite chambre de l'hôpital. Mais ici, il y avait pleins de monde, des patients, certains jeunes comme moi, d'autres plus vieux, et puis surtout, il y avait des hommes. J'observai avec prudence et méfiance la salle habillée de dessins sur les murs et de quelques tables et chaises où l'on pouvait s'asseoir. Certains auraient dit que c'était plutôt impersonnelle, malgré les quelques couleurs fades ici et là, mais pour moi, qui avaient vécu tant de temps dans l'obscurité, sans lumière, et sans couleur, c'était quand même un endroit qui me paraissait assez chaleureux et accueillant, même si j'avais trop peur d'y venir à cause des autres personnes.

Il y avait aussi plusieurs fenêtre qui faisaient rentrer la lumière du jour, dehors il faisait plutôt gris, c'était triste un peu. L'infirmière m'encouragea de nouveau en me rassurant de sa voix douce, je pris alors une grande inspiration et entrai dans la pièce, tête baissée et regard rivé au sol, mes cheveux cachant mon visage, toute tremblante. J'évitais de regarder les autres, ils me faisaient peur, je me dirigeai d'un pas hésitant et inquiet jusqu'à un des angles de la pièce, où je m'assis par terre, les genoux fléchis, je posai mon carnet dessus pour pouvoir dessiner.

J'avais pu déjà rencontrer quelques personnes en venant ici, des patients qui avaient tenté de m'approcher, certains n'avaient pas chercher plus loin en voyant mon état et mon comportement, ils pensaient que j'étais folle, d'autres avaient essayé de me parler, et de nouer contact. Il y avait une fille qui était plutôt gentille et que j'aimais bien, je l'avais rencontré il y a quelques jours, elle était juste un peu plus vieille que moi de quelques années, elle s'était elle aussi heurté à ma crainte et à ma méfiance, mais elle était parvenue à m'apprivoiser un peu. C'est vrai que sa présence me rassurait quand je venais dans la salle de détente.

j'ouvris mon carnet et prenant mes crayons je me mis à dessiner, relevant légèrement la tête l'espace d'une courte seconde je croisai le regard d'un homme qui me fixait, plus précisément il fixait les marques horribles sur mes bras dont les manches avaient un peu remontés sans que je m'en aperçoive.
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Delphine Moore Emia
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyMar 6 Nov 2012 - 3:31

Delphine était a l'hopital depuis plusieurs jours, suite a un excès de violence de sa patronne qui la sauvagement frappée a la poitrine entrainant donc chez elle un arret cardiaque. Oui Delphine était déjà atteinte d'un malformation cardiaque, chaque effort ou chaque coups pouvait avoir de grave conséquence sur elle et ça les autres s'en voutaient completement, enfin pas tous mais la plupart en tout cas. Comme sa patronne ou encore le meutrier de ses parents qui la traque et qui veut la tuer.

Même si elle n'aimait pas les hopitaux. Pourquoi ? Parce que la dernière fois qu'elle y est aller c'était dut a un coup de batte de baseball que lui avait donner le pere de la famille d'accueil ou elle vivait quand elle avait entre 11 et 18 ans, elle a fini avec un traumatisme cranien sévère, le nez cassé et de nombreux dont un oeil au beurre noir. Tout ça pourquoi ? Juste parce qu'elle avait inverser les couteaux et les fourchettes sur la table. Vous trouvez ça normal vous ? Delphine a même des cicatrices sur le ventres et les bras dont la traces de doigts du père de cette famille de malade qui est rester incruster sur son avant bras. Mais bon il faut dire que là elle n'avait pas le choix d'être a l'hopital , elle devait impérativement se reposer, mais bon rester allongée dans un lit d'hopital 24/24 heures, 7/7 jours c'est pas ce qu'il y a de plus pationnant.

C'est pour cela que quelques fois elle désobéit au ordres des medecins et va marcher un peu dans les couloirs et passer par la salle de détente de l'hopital. Déjà pour voir un peu de monde mais aussi pour voir autre chose que les 4 murs de sa chambre d'hopital. Mais ce qu'elle n'aimait pas dans cette salle en faite c'est de voir des hommes qui resseblait de près ou de loin au meurtrier de ses parents. Quand elle en voyait un, la jeune femme se tétanisa et se mettait à pleurer souvent. Mais bon elle en voit rarement et elle sait se montrer gentille et généruse envers les autres malades. Par exemple, il y a quelques jours, elle a rencontré une jeune fille, un peu plus jeune qu'elle. Elle ne parlait pas, plongée dans un mutisme profond. Delphine voulait lui montrer qu'elle pouvait avoir confiance en elle et qu'elle n'est plus aussi peur avec elle. Il aura fallu du temps mais maintenant elle a l'air de se détendre un peu plus. Elle avait de la peine pour cette jeune fille et avait envie de tout faire pour qu'elle ne souffre plus comme elle a put souffrir jusqu'a présent. Mais pour l'instant, Delphine allait aller doucement et pas brusquer la jeune fille.

Quand elle entra dans la salle de détente aujourd'hui, elle avança doucement, déjà fatiguée d'avoir marchée jusqu'ici. Elle regardait un peu partout et regardait l'un après l'autre les patients en leur souriant et quand elle vit la jeune enfant, elle s'approcha d'elle doucement. Elle la regardait et elle semblait avoir peur, Delphine essaya de trouver qui en était la cause et elle vit l'homme qui n'arretait pas de la fixé depuis tout a l'heure et qui n'arretait pas. Delphine s'approcha, et malgré les tuyau qu'elle avait dans le nez pour respirer, elle se mit facha a l'homme et surmontant sa peur, fini par lui dire avec une voix assez faible mais largement audible quand même.


Et Oh ? Tu vas arrêter de la regarder comme ça oui ? Tu vois pas que tu lui fais peur andouille ?

Delphine le regarda dans les yeux et le regarda partir. Celui soupira même avant de s'éloigner. Delphine se retourna et s'approcha doucement de la jeune fille en s'agenouillant près d'elle et en passant doucement et delicatement une main dans les cheveux de celle-ci.

Ne t'inquiete pas ma puce il est partit, tu peux continuer tes dessins ma belle !

Delphine lui redescendit doucement ses manches et s'assit près d'elle doucement en ayantun peu de mal c'est vrai mais elle ne laissait rien paraitre.
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyMar 6 Nov 2012 - 4:08

( Oui je sais j'avais dit que j'allais dormir y a bien deux heures mais insomnie...)


Je me recroquevillai contre le mur, tétanisée par la peur, sous le regard persistant de l'homme qui ne cessait de me fixer. Il y avait des yeux verts, verts comme ceux du monstre, ils étaient terrifiants. Je commençai a avoir du mal à respirer, baissant la tête, je sentais des larmes naitre à l'orée de mes cils noirs. Pourquoi me regardait-il comme ça ? Qu'est-ce qu'il me voulait ? Je devais me persuader qu'il ne pouvait pas me faire de mal, qu'il y avait trop de monde autour, que l'infirmière n'était pas loin, que j'étais en sécurité… Mais, je n'y arrivai pas. J'aurais tellement voulu que Kate ou Jack soient là, quand ils étaient là, même si j'avais peur, au moins je risquai rien.

Une jeune fille vint s'interposer entre l'homme et l'objet de son regard, je la reconnaissais, c'était la patiente qui avait déjà passé du temps avec moi, on s'était rencontré il y a quelques jours, elle avait été très gentille. Elle ne pensait pas que j'étais folle, du moins même si peut-être elle le pensait, elle le faisait pas voir et était resté avec moi. J'avais toujours des difficultés à me laisser approcher, mais elle ne m'avait pas fait de mal, elle me rassurait, et je l'aimais bien je crois.

Elle fit partir l'homme qui fini par se détourner en soupirant, relâchée de l'emprise de son regard je pus enfin reprendre un peu mon calme. J'étais toujours angoissée et un peu soucieuse, mais il était parti, c'était l'important, et puis ils avaient dit que personne me ferait plus de mal… Je lui étais reconnaissante d'avoir fait en sorte qu'il s'en aille, j'avais vraiment eu peur, et grâce à elle il n'était plus là. Je regardai la jeune fille venir vers moi, elle n'avait pas l'air d'aller très bien, elle avait l'air vraiment très fatiguée. Je m'inquiétais un peu pour elle. C'est vrai que je l'appréciai, et que je voudrais pas que son cœur lui fasse trop de mal.

Elle vint s'agenouiller devant moi, je me raidis, sur mes gardes, lorsqu'elle avança sa main pour la passer délicatement dans mes cheveux. C'était un geste doux, comme les gestes de Kate, pas pour faire du mal. Je me détendis un peu, mes mains tremblaient légèrement, ses paroles me rassurèrent et m'apaisèrent, je lui offris un sourire timide. Elle remonta doucement mes manches, ce que j'appréciai aussi chez elle, c'est qu'elle ne me posait pas des centaines de questions comme m'en posaient les autres et auxquelles je pouvais pas répondre, elle avait vu mes cicatrices, et mes marques, mais elle ne m'avait rien dit dessus, elle était restée discrète et respectueuse de ma douleur.

Elle s'assit près de moi, sa peau était pâle, c'était effrayant, pas effrayant comme d'habitude, effrayant parce que j'avais peur pour elle. Je regardai mon carnet où je n'avais eu le temps que de griffonner les contours d'un bâtiment sombre, certainement une nouvelle fois cet entrepôt horrible qui voulait s'extirper de mes souvenirs, malheureusement il n'y parvenait jamais... Je pris un coin blanc de la page et lui écrivit "Merci", pour la remercier d'avoir éloigner l'homme qui m'avait fait peur. Je lui montrais le carnet, puis je lui adressai un regard inquiet, comme pour lui demander si ça allait, parce qu'elle avait vraiment une mauvaise mine, enfin, on était deux a avoir une sale tête, mais elle quand même, c'était son cœur qui n'allait pas, c'était grave.

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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyMar 6 Nov 2012 - 11:13

Delphine était entrée dans la salle de détente. Oui elle était un peu fatiguée et respirait fort pour que son coeur batte moins fort et ne s'embale pas. Si elle n'aurait pas vu la jeune fille qu'elle avait rencontrée quelques jours plus tôt, elle serait parti s'asseoir dans un coin a repenser a tout ce qu'elle a put subir. Ou elle aurait jouer du piano qui sait mais bon elle est tellement timide qu'elle n'a pas oser. Elle avança a petit pas dans cette grande salle et regardait autour d'elle quand elle fit la jeune fille, elle semblait avoir très peur et plus Delphine s'approchait et plus elle la voyait se recroquevillée contre le mur. La jeune brune essaie de voir qui était a la cause de sa peu et quand elle vit l'homme la fixée, elle s'approcha un peu énervée et le fixa a son tour. Un frisson traversa Delphine, l'homme ressemblait au meurtrier de ses parents : grand, cheveux noirs un peu gras, cicatrice dans le cou, yeux verts. Delphine eut peur ele aussi mais essaya de se montrée plus fort et demanda a l'homme de parti car il était en train de faire peur a la jeune fille. L'homme avait eut le temps de fixée Delphine et étant un peu plus grand qu'elle il se sentait supérieur mais après quelques minutes, Delphine ne se laissa pas faire et continuait de le regarder essayant de cacher tout signe de peu même si la main qu'elle avait mit derrière son dos se mit a trembler. L'homme finit par partir enfin. Delphine fut comme tétanisée et ne bougea pas pendant quelques minutes. Pleins de mauvais souvenirs lui remontait a l'esprit : les lettres de menaces, les coup de fils que se soit en pleines nuit ou pendant la journée, les tentatives de meurtre, les viols et surtout la mort de ses parents. Quelques larmes coulèrent le longs des joues de la jeune brune qui avait le visage un peu pâle c'est vrai.

Elle finit par se resaisir et secha ses larmes discrètement pour se retourner et s'appprocher de la jeune fille doucement. Elle avait moins peur déjà ce qui rassura Delphine un peu. Quand elle s'agenouilla près d'elle, elle la sentit se raidir. Delphine prit son temps car elle avait cru qu'elle venait de lui faire mal mais pas du tout. Elle passa délicatement une main dans les cheveux de la jeune fille et lui essaya doucement et sans geste brusque une larme rester au coin de l'oeil de celle-ci. Delphine avait de la peine pour elle, elle avait vécue des choses horrible cette enfant et ça se voyait au travers de ses cicatrices. Je remit ses manches de marnière a ce que personne de puisse encore la regarder fixement à cause de ses cicatrices. Elle savait ce que ça faisait, en même temps Delphine en avait aussi et c'était pas facile non plus. Delphine s'assit doucement près d'elle ayant quand même un peu mal mais ne montrit rien. Elle laissa la jeune fille dessiner, mais elle resterait près d'elle comme pour la protégée. Delphine bascula sa tête en arrière pour la coller contre le mur et elle ferma les yeux, repensant de nouveaux a tout ce qu'elle avait pu subir que se soit avec sa famille d'accueil ou le meurtrier de ses parents.

Delphine avait le visage pâle mais ce n'était pas a cause de ce qu'elle était en train de penser, d'habitude c'était a cause de ça principalement mais pas aujourd'hui, ayant quand même failli mourrir d'un arret cardiaque, c'est a cause de son coeur qu'elle était si pâle. Même si son coeur commençait a battre de façon plus régulière et normalement, Delphine garda un visage pâle. Peut être parce qu'elle ne se repose pas assez qui sait, en même temps elle sort tout le temps de son lit et dort très peu alors ça doit être pour cela.

Delphine soupira et secoua la tête pour oublier les images auxquels elle était en train de penser. Elle rebascula sa tête en avait et c'est a ce moment là qu'elle vit la jeune fille lui montrer son carnet à dessins. Au debut elle ne fit que le debut d'un dessin, les facades d'un batiment sombres. Mais elle finit par remarque que dans le coins elle avait marqué quelques chose. Elle sourit faiblement et la regarda dans les yeux avant de lui répondre.


Mais de rien ma belle c'est normal t'en fais pas!

Delphine avait remarqué le regard inquiet que venait de lui lancer la jeune fille, elle comprit qu'elle s'inquietait pour elle et ça Delphine avait horreur de ça. Elle la regarda en lui lançant un léger sourire et en passant une main sur son dos pour lui frotter et lui faire comprendre qu'elle ne devait pas s'inquietée.

Ne t'inquiete pas, je vais bien ! Oui je sais j'ai le visage pâle et ça te fais peur mais je n'aime pas qu'on s'inquiete pour moi et surtout pas sur ma santé. Tu sais ma belle, je suis juste un peu fatiguée rien de plus alors ne t'inquiete plus d'accord ? Continue ton dessin !

Oui Delphine utilisait des petits adjectif affectueux pour que la jeune fille comprenne que Delphine lui ferait rien de mal. Delphine ne ferait même pas de mal a une mouche d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyMar 6 Nov 2012 - 16:03

J’avais toujours un peu peur quand elle essayait de me toucher, comme quand d’autres personnes essayaient de m’approcher, mais elle je ne la fuyais pas, même si je tremblais un peu quand elle essuya la larme sur ma joue. Mais je m’étais habitué à elle, et c’était une des rares personnes qui pouvaient être aussi proche de moi. Ses gestes étaient toujours très doux et délicats, sans violence ni brutalité, elle ne me faisait jamais de mal.

Elle s’approcha et passa doucement sa main dans mon dos, pour me rassurer, je frémis mais ne bougeai pas, tâchant de rester calme, de pas trop m’agiter. Je frissonnais légèrement, et tournai mes yeux craintifs vers elle. Elle me parla avec bienveillance, pour apaiser mon inquiétude sur son visage tout blanc aux traits fatigués. J’espérai vraiment qu’elle irait mieux, et que son cœur lui ferait plus de mal. Je ne savais pas très bien quoi faire pour l’aider, je me sentais impuissante.

Je recommençai à dessiner tout en réfléchissant. Le croquis du bâtiment se transforma peu à peu, l’obscurité vint l’envahir, les détails des murs, du toit, le déformèrent, pour lui donner cette atmosphère effrayante, de malveillance, comme un gouffre infernal. Ma main se fit de plus en plus hésitante, tandis que l’image même que je retranscrivais rappelait à moi tellement de choses terrifiantes.

Je finis par lâcher le crayon qui glissa sur la page noircie, comme si je voulais repousser cette vision. Je passai mes mains sur mon visage et me cachai les yeux en me recroquevillant. Des tremblements agitèrent mon corps et quelques larmes m’échappèrent. Dans mon ventre il y avait comme une grosse boule noire qui irradiait tout mon corps de douleur.

Je n’étais pas assez forte, je ne pouvais pas les combattre, ils revenaient toujours, pour me hanter et me faire du mal. Mes mains glissèrent de mon visage, essuyant mes larmes que je tentais de contenir dans les petits sanglots étouffés qui remontaient dans ma gorge. Je serrai mes bras autour de ma poitrine, comme pour me protéger. Je fermais fort les paupières, pour chasser mes souvenirs.

Mais l’obscurité les attirait, magnétique, aimantée. Ils me submergeaient toujours, avec violence, brutalité, ils étaient cruels, et méchants. Je revoyais ces scènes, où il me faisait toutes ces choses horribles, je voyais son visage, son sourire écœurant et répugnant, j’entendais ses râles et ses grognements de plaisir, qui se mêlaient à mes hurlements de terreur et de douleur.

Les cris, les hurlements, c’était seulement quand on me faisait hurler, en m’infligeant des choses tellement insupportables que je ne pouvais même plus contrôler mes cris, qu’on pouvait entendre ma voix. Cette voix qui était réduite au silence, à l’impuissance, par les pressions, les angoisses, les peurs, les douleurs.

Petite déjà, j’avais cessé peu à peu de parler, parce que les gens n’aimaient pas que je parle, tout comme ils n’aimaient pas que je leur résiste, que je sois différente d’eux, et de ce qu’ils attendaient de moi. Puis j’avais complètement cessé de parler après l’incendie, j’en étais devenue incapable, j’étais restée muette, comme si j’avais laissé ma voix, bruler là-bas.

Etrangement, quand j’avais été à l’hôpital puis au centre, j’avais le sentiment que ça ne les dérangeaient pas tant que ça que je me taise, que ça les arrangeaient même de ne pas avoir à m’entendre, de pouvoir faire ce qu’ils voulaient de moi, tandis que je restais murée dans le silence. Ils se mettaient en colère contre moi, tout le temps, mais ça les amusaient, je sentais qu’ils aimaient ça.

Quand j’étais retenue prisonnière, j’avais remarqué la même chose chez mon bourreau, il aimait mes cris, et que je le supplie, ça lui donnait plus de plaisir, de me voir incapable de me défendre, de résister, et de m’entendre souffrir. Puis, il se mettait en colère, et me frappait pour que je me taise, ce qui l’excitait encore plus.

Je n’avais pas parlé une seule fois, pendant ces années. Et les menaces pour que je me taise, avaient eu raison des derniers frémissements de ma voix. Ca avait commencé au centre, quand ils m’enfermaient, me droguaient, ou me faisait du mal, ils avaient dit que si j’essayais un jour de dire quelque chose à qui que ce soit, personne ne me croirait, et qu’ils m’enfermeraient pour toujours dans le noir, parce que j’étais folle.

Mais les menaces qui me terrifiaient le plus, c’était celle du monstre, qui me disait qu’il me tuerait, qu’il me ferait mal jusqu’à que je meurs entre ses mains. Je ne parlerai plus, je n’en étais plus capable, c’était trop dur pour moi, et j’avais tellement peur du monstre, je ne pouvais pas. Il m’avait fait déjà tellement de mal, sans que je ne puisse rien, et savoir ce qu’il voulait et pouvait encore me faire…

J’avais eu tellement peur en venant à l’hôpital, que ce soit comme quand j’étais petite, qu’ils se mettent en colère parce que j’arrivais pas à parler. Mais, ici, ils n’avaient pas été comme ça, ils essayaient de me faire parler, en douceur, sans me forcer, ni me brutaliser. Le docteur, même si il me faisait très peur, était très gentil et patient avec moi. Ils avaient cherché d’autres façons de parler avec moi, de me faire m’exprimer, comme à travers les dessins. Ils essayaient de me comprendre, et de s’adapter à moi. Ils ne se fâchaient pas contre moi.

Je rouvris les yeux, bouleversée par les souvenirs qui venaient de me transpercer. Effrayée je tournai mon visage vers mon amie, sa présence me rassurait, j’avais été très seule, et maintenant j’avais le droit d’avoir des personnes comme Kate ou Delphine, avec qui je pouvais me sentir un peu moins seule, et un peu plus protégée. Mes yeux étaient suppliants, je n’en pouvais plus, et j’étais épuisée par tout ça, je voulais que ça s’arrête, que ça disparaisse, que je disparaisse, que j’existe plus, pu avoir mal.
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyMer 7 Nov 2012 - 12:52

Delphine sentit que la jeune fille avait encore un peu peur d'elle, a chaque fois que Delphine essaya de s'approcher et de la toucher, la jeune fille frissonna ou gémi. Delphine n'aimait pas ça, elle avait toujours l'impression de lui faire du mal et ça lui faisait de la peine. Delphine n'aimait pas voir et sentir des enfants souffrir, elle aurait tellement voulut tous les protégé pour qu'il ne leur arrive rien. Oui la jeune brune adore les enfants et ayant été maltraitée pendant son enfance, elle ne voulait pas que cela se reproduise pour d'autres enfants mais quand elle vut Lili pour la première fois, elle eut beaucoup de peine pour elle et essaya de lier contact avec elle et même si elle avait peur, la jeune brune faisait de son possible pour essayer de la calmer et de lui montrer qu'elle ne lui ferait jamais de mal.

Elle était maintenant en train de lui froter le dos délicatement pour lui expliquer qu'elle n'avait pas a s'inquieter pour elle, que même si son visage était très pâle, elle ne devait pas s'en faire, elle ne devait jamais s'en faire pour Delphine, la jeune brune avait horreur de ça. Lui ayant expliquer cela, Delphine retira sa main pour pas qu'elle tremble encore plus et croisa ses bras sur son ventre en la regardant dessiner. Elle avait un talent énorme et se doutait bien qu'elle était en train de dessiner l'endroit ou elle avait été séquestré et agréssée. Delphine avait le coeur gros et la gorge nouée, a la fois pour le fais que la petite avait vécu un enfer mais aussi parce que de très mauvais souvenir refirent leur apparition a ce moment là aussi.

Delphine rapprocha un peu plus ses genoux de son ventre et bascula de nouveau sa tête en arrière pour pas que la petite la voit pleurer si c'était le cas. Elle ferma les yeux et a peine étaient-il fermer que déjà la photo qu'elle avait reçu par le meurtrier de ses parents, ce monstre qui la traque sans relache et qui veut absolument la tuer pour finir ce qu'il avait a faire, cette photo lui revient en tête. Vous vous demandez qu'elle est cette photo et surtout qu'est ce qu'elle peut représenter. Et bien c'est une photo de la scène de crime ou ses parents biologiques se trouvait allongés par terre, baignant dans leur marre de sang, le visage pale et avec une énorme entaille au niveau du coup. En bah de cette photo, il y avait marqué en rouge, surement du sang, "Tu seras la prochaine et n'oublie jamais que ça aurait du être toi a leur place, tu as tuer tes parents !". Le fait de repenser a ça, Delphine commençait a pleurer, elle pensait à sa soeur jumelle. Elle ne voulait pas que celle-ci ne souffre surtout qu'elle avait une famille elle, contrairement a Delphine. Kelly avait des gens qui l'aimait et pour qui elle comptait, Delphine elle en avait très peu alors elle serait capable de tout pour pas que sa soeur ne souffre.

Elle avait toujours les yeux fermé. Mais une autre scène parut a dans son esprit. Elle entendait la voix de l'homme qui la traquait et celui qui l'avait donc violer. Personne ne le savait, elle n'en avait parler a personne et ne le ferai jamais. Elle se rapellait de tout, les coups de poings, le viol, ses paroles et ses gestes, son odeur et quelques détails aussi. Mais elle n'en a même pas parler a la police de peur qu'il s'en prenne plus vite a elle et qu'il la tue de sans froid le jour même, en même temps c'est ce qu'il lui avait dit. En repençant a ceux-ci, Delphine serra tellement fort les poings que en serrant le tissus, elle serrait également des bout de sa peau a se niveau et ses ongles on même pénétré un peu dans sa chair et c'est cette douleur qui la fit revenir sur terre et enfin faire partir cette pensée atroce pour elle. Elle desera les poings et regarda la petite.

C'est a ce moment là qu'elle vit qu'elle ne dessinait plus, son crayons était tombé et la petite tremblait, se cachant les yeux. Delphine regardait autour d'elle mais ne voyait personne la fixés. Elle se dit donc qu'elle devait être en train d'être submergés de souvenir. Delphine ne savait pas vraiment quoi faire à vrai dire, elle voulait la prendre dans ses bras et essayer de la consoler mais si elle faisait ça elle risquait de brusquer la jeune fille et qu'elle fini par avoir encore plus peur d'elle. Delphine la regarda essayant de trouver une solution et assez rapidement car elle ne vulait pas que la petite pleure mais voyant les larmes couler, elle se dit que c'était trop tard, elle ne la toucha pas. Pourquoi ? Delphine savait très bien les réactions que l'on pouvait avoir dans ses moments là, en même temps elle faisait la même chose. Si Delphine la touchait, que se soit pour lui secher ses larmes ou autre, elle risquerait de se mettre a crier ou autre.

Quand la jeune fille ouvrit les yeux et tourna la tête vers Delphine, celle-ci la pris doucement dans les bras et la posa assisse sur ses genoux pour la serrer contre elle et la bercer pour la consoler doucement. Delphine savait bien qu'elle devait avoir très peur et sa se voyait. Delphine lui caressa les cheveux délicatement et chantonna lentement un air de chanson pour essayer de la calmer. Elle s'entendait, enfin elle se préparait a ce que la petite se recule même si Delphine ne lui avait rien fait, elle avait peur c'était tout a fait normal en même temps.


Chuuuuuut...chuuuut ne t'inquiete pas ma belle, je suis là, je serais toujours là si tu as besoin ma belle, calme toi maintenant.... je suis là plus personne ne te fera du mal. Je te le promet !

Delphine continuait de la serrer dans ses bras et de lui chanter une chanson pour la calmer, un peu comme a une enfant mais Delphine ne savait vraiment pas quoi faire alors elle essaya de cette manière. Elle finit par la regarder doucement en la gardant contre elle.

Tu veux que je passe la nuit avec toi cette nuit ? Tu sais c'est normal d'avoir peur, je n'es pas vécu la même chose que toi et je ne sais pas ce que tu as vécu mais c'est normal d'avoir peur. J'ai une poupée dans ma chambre, elle était déjà là avait que j'arrive. Si tu veux je te la donne ! Tu es d'accord ? Je sais que tu as encore peur de moi, mais je ne te ferais jamais de mal ! Moi aussi on m'a fait du mal quand j'étais plus jeune j'en ai des cicatrices aussi mais ce sont grace a des personnes qui se sont occupé de moi que j'ai réussi a me relancer dans la vie.

Delphine pouvait rester jour et nuit, 24/24 heures au près d'elle si ça pouvait l'aider à se sentir mieux. Elle ne voulait pas qu'elle souffre et ne voulait pas qu'elle reste toute seule dans sa chambre la nuit a avoir peur sans que personne ne puisse la réconforter.
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyMer 7 Nov 2012 - 19:59

Lorsque j'avais tourné mes yeux pleins de larmes et de peur vers le visage de Delphine, j'avais été frappée par la tristesse et la souffrance qui émanait aussi de son regard. Je ne l'avais pas vu pleurer tout à l'heure, quand je me plongeais dans le dessin, j'occultais le monde, c'était à d'ailleurs à cela qu'ils servaient, pour créer une barrière invisible, et finalement physiquement peu efficace, entre moi et les autres. Non pas que là je voulais éviter Delphine, pas du tout même, elle je l'aimais bien, et je voulais qu'elle reste.

Si j'avais seulement vu, pu voir, que ça n'allait pas, j'aurais peut-être pu faire quelque chose. Mais je n'étais que d'un maigre réconfort, j'étais trop fragile, pour pouvoir soutenir quoique ce soi, j'étais une charge inutile sur le dos des autres, je ne leur apportais rien que des peines et des problèmes. Pour preuve, jusqu'à maintenant, jusqu'à que Kate me trouve avec Jack, toute seule, apeurée dans cette ruelle sombre, on ne s'était jamais soucié de moi, on ne m'avait jamais protégé, au mieux on m'avait abandonné ou enfermé, au pire, on s'était servie de moi comme… comme d'un esclave. On m'avait enlevé tout ce que j'avais, pour me transformer en un animal vide, mort à l'intérieur. Abimée par la violence.

Elle me prit tout doucement dans ses bras, avec une grande délicatesse et lenteur, tout mon corps se mit à trembler et à se raidir, et mes réflexes de survies, conséquences d'un passé d'insécurité et de souffrance, me poussèrent à vouloir reculer pour m'échapper à son contact, avant que l'on ne me fasse du mal. Mais je ne résistai pas longtemps, à la fois parce que Delphine était mon amie, que j'avais un peu confiance en elle, et que je savais qu'elle n'essayerai pas de me blesser, même si ça je le savais en théorie, j'avais beaucoup de mal à l'appliquer dans la pratique, et aussi parce que j'avais très peur et que j'en avais besoin. Je me roulais en boule, de longs sanglots étouffés remontaient dans ma gorge, faisant entendre faiblement ma voix dans de légers gémissements qui accompagnaient la violence de mes pleurs.

Elle me berça tout doucement, sa main caressant mes cheveux m'arrachait de nouveaux frissons à chaque fois que sa peau m'effleurait, comme si je m'attendais constamment à recevoir des coups, dès que l'on posait la main sur moi. Mais à vrai dire, la douceur et la tendresse de ses gestes bienveillants m'apportait un réconfort que l'on ne m'avait jamais donné avant. Elle se mit à chantonner une chanson, tout doucement, et je fermai les yeux, me laissant entourer par le cocon protégé que sa présence et son réconfort créait autour de moi.

Il y avait longtemps, très longtemps, je crois, quelqu'un m'avait aussi prit dans ses bras comme cela, en me berçant doucement, et alors que je n'en avais aucun souvenir, l'espace d'un instant j'entendis sa voix douce et claire remplacer celle de la jeune fille. Je ressentis cette amour étrange, que je pensais avoir perdu il y a longtemps, cet amour dont je me sentais abandonné. Je voulu retrouver ce souvenir, le comprendre, mais à l'instant même où je tournai mes pensées dans sa direction, il avait déjà disparu, évaporé dans l'obscurité de la nuit noire.

Quand je rouvris doucement les yeux, prudemment et craintive, je la vis qui me regardait. J'avais pris un petit moment, bercé par son chant et ses paroles bienveillantes, pour me calmer, après avoir évacué toutes les larmes que mes cauchemars éveillés avaient voulu faire ressortir. Je ne méritai pas toute cette douceur qu'on avait pour moi, Kate, Jack, Delphine… J'avais vécu des années dans la souffrance, l'humiliation, la terreur, et le conditionnement que l'on m'avait fait subir, avait fini par avoir raison de moi, et de mon humanité. J'avais perdu le droit d'être un humain, ou du moins on me l'avait enlevé, je n'avais pas eu le choix, je ne pensais pas avoir fait quoique ce soit de mal pour mériter ces choses, mais maintenant, en tout cas, je n'étais plus vraiment humaine. J'étais quelque chose, une sorte d'animal monstrueux, un objet de chair, considéré par mon bourreau comme une simple chose, moins que rien, sans conscience, soumis à lui, lui appartenant corps et âme. Encore aurait-il fallut que j'ai même une âme…

Ma respiration s'était de nouveau accélérée, et le flot de mes pleurs avait repris, quand ces pensées étaient venues me torturer, comme si les souvenirs ne suffisaient pas, je cachai mon visage dans l'épaule de la jeune fille, me serrant dans ses bras. Oui, je le méritais certainement, sinon ça ne serait pas arrivé, mais ça me faisait encore plus mal. Elle continua d'essayer de m'apaiser, et repoussant du mieux que je pouvais mes réflexions horrifiantes, je cherchai à retrouver un semblant de paix, au moins réussir à ne plus pleurer, et à respirer, avant que l'angoisse ne m'étouffe complètement.

Je repris un peu mon calme, doucement, tout en l'écoutant parler. Pour le coup, je ne savais tellement quoi répondre, ni comment d'ailleurs. Je la regardai, un peu timide, redressant mon visage. J'étais toute seule dans ma chambre parce qu'une autre personne inconnue m'aurait fait bien trop peur et que j'aurais été incapable de pouvoir dormir, ou même respirer, si j'avais constamment été terrifiée par sa présence. Mais, avec une personne que je connaissais un peu comme Delphine, et qui en plus était une fille, ce qui était plus évident pour moi que de me laisser approcher par un homme, peut-être que les choses seraient différentes. Ca nous feraient de la compagnie à toute les deux, et puis, je me sentirai un peu moins seule quand j'aurais peur la nuit. Mais en même temps, mes cauchemars incessants qui me réveillaient brutalement n'allaient pas l'aider à se reposer et à guérir…

Je m'interrogeais aussi sur ce qu'elle m'avait plus ou moins indirectement confié. Je savais déjà en gros qu'elle avait des problèmes à son cœur, mais sinon, je ne savais pas grand-chose sur elle, à part ce que je pourrais déduire de ce que je ressentais d'elle, mais pour réussir à faire ça, à utiliser cette sensibilité empathique que j'avais parfois, il fallait que je sois en paix, en confiance, sans peur. Ce n'était pas le cas depuis longtemps. En tout cas, à travers ces quelques mots personnels elle me confiait une part d'elle-même, une part sombre, et dur, d'un passé douloureux, un point commun entre nous deux. Je réfléchis longuement à tout ça, je pensais à elle, à ce qu'elle avait pu vivre, à comment elle était aujourd'hui, je considérai mes propres espoirs de mon sortir, inexistants à mes yeux, mais aussi les personnes qui m'épaulaient, qui étaient là maintenant, qui m'apportaient des choses que je n'avais jamais eu, un réconfort, et une protection dont j'avais été privée.

Je ne savais comment m'exprimer, et ce que je ressentais et pensais était très compliqué. Sans la parole, ce n'était pas toujours évident, surtout quand on voulait dire quelque chose de complexe comme ça. Mais j'avais compris une chose, sans les mots, je ne pouvais exprimer une réflexion trop construite, je devais simplifier mon message, le découper, le faire sortir de l'esprit, pour le transformer en signaux du cœur, des sentiments, des choses exprimables par le dessin, le corps, le regard, les gestes et les expressions.

Je me rassis contre le mur et repris mon carnet, j'évitai soigneusement ses pages sombres remplies de monstres, pour en trouver une toute blanche. Je commençai par faire le dessin de monsieur peluche, le petit nounours chien que m'avait offert Jack il y a pas très longtemps, et à coté je dessinai une poupée. Je marquai mon prénom sous le chien, et celui de Delphine sous la poupée. Un message symbolique, simplifié, pour lui faire comprendre que j'avais déjà un objet pour me rassurer, et que ça me faisait plaisir qu'elle me propose sa poupée, mais qu'elle devait garder son objet qui la rassurait. J'espérai vraiment qu'elle comprendrait le message, parce que là j'avouais avoir un peu de mal à m'exprimer, et sans le recours de la parole, des fois tout devenait compliqué d'un coup. Après tout ce n'était pas si habituel pour moi de devoir m'exprimer, c'était aussi inhabituel pour eux de me décoder, que pour moi de leur faire passer un message.

Une fois ça fait, je devais trouver un moyen de lui demander de bien vouloir venir dormir dans ma chambre. L'espace d'un instant, la possibilité que je puisse pour une fois user de la parole pour simplifier un peu les choses me traversa l'esprit. Mais l'idée fut vite repoussée loin de moi, c'était impossible. Je savais que je ne pouvais pas. Je soupirai doucement, l'écriture alors peut-être, même si je n'aimai pas recourir à ce procédé qui était un peu comme tricher alors que je ne devais pas parler. Une fois que je fus sur qu'elle est bien compris mon premier message, j'écrivis au crayon une courte phrase " Tu veux bien rester avec moi ? ", en espérant que ça soit suffisant pour bien me faire comprendre… Ce qui n'était pas facile tout le temps.
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyJeu 8 Nov 2012 - 18:15

Delphine pris doucement la jeune ado sur ses genoux quand elle vit ses yeux pleins de larmes. Elle n'aimait pas voire des personnes pleurer et surtout pas des personnes plus jeunes qu'elle. Avait le coeur gros, voir les larmes couler le longs des joue de la jeune fille lui faisait de la peine et elle avait envie de lui faire comprendre qu'elle serait là pour elle quoi qu'il arrive. En la prenant dans ses bras, une des manches de Delphine se releva et malheureusement laissa apparaitre une vilaise marque, on pouvait parfaitement distinguer des traces de doigt, d'ongles, de la main en entière, sur son avant bras completement incrusté et qui depuis toute ces années ne partait pas.

Cette cicatrice a quand même une forte signification pour Delphine et bien entendu pas du tout une joyeuse. Delphine se souvenait de cette journée comme si c'était hier, c'était lors de son 15ème anniversaire. Elle était dans une famille d'accueil depuis 4 ans mais c'est une famille de cinglés totale a vrai dire. Delphine se faisait constamment frappée par la mère, traité comme une esclave par le père et le jouet du frère. La jeune femme ne pouvait rien faire et rien dire sous peine d'être tabasser ou autres. Le soir de son 15ème anniversaire, le père est entré dans la chambre ou dormait Delphine et a commencer a lui attraper l'avant bras et avec l'autre main a lui donner des coup de martinet. Pourquoi ? Delphine se souviendras toujours de ce qu'il lui a dit en la frappant : "Depuis que tu es là on a que des problemes ! Et c'est pas une esclave comme toi qui va jouer sa grande et continuer comme ça ! Tu as compris ? Maintenant tu m'obéis et tu ferme ta g***e" Et plus il l'a frappait, plus Delphine bougeait et plus elle bougeait plus il lui serrait l'avant bras jusqu'a ce que Delphine ne puisse plus bouger a bout de force. Depuis cet événement la trace était rester.

Sentant le corps de la jeune fille se raidir pendant qu'elle la prenait dans ses bras, Delphine ne voulait pas qu'elle souffre et du coup retira ses bras d'autour d'elle, la permettant de partir si besoin. Des petites larmes coulèrent le longs de ses joues mais elle les secha rapidement pour pas que la jeune fille voit qu'elle était en train de pleurer. Mais tout d'un coup la jeune fille se roula en boule sur Delphine et se mit a pleurer. Delphine repassa ses bras autour d'elle doucement et lentement pour pas l'éffrayer. Entendre les sanglots de la jeune fille la mettait completement hors d'elle, elle détestait entendre des enfants pleurer, et surtout les voir dans cet état. Elle avait envie d'aller trouver la personne qui lui a fait ça et régler tout ça même si ça devait finir très mal.

Delphine continuait de la bercer doucement et a lui caresser très délicatemment, frisonnant en la sentant les frissons qu'avait la jeune fille. Delphine avait vraiment l'impression d'être une méchante en la sentant frisonner de la sorte a cause d'elle car elle posait sa peau contre celle de la jeune fille. Pourtant Delphine ne ferai même pas de mal a une mouche, elle a tellement souffert dans son enfance qu'elle ne voulait surtout pas qu'un enfant souffre mais là c'était le cas et elle était quand même légèrement désemparer et ne savait pas trop quoi faire a vrai dire. Delphine se mit a lui chanter une chanson pour essayer de la détendre et qu'elle puisse se calmer tout doucement.

Elle continuait de chanter, pas trop fort pour pas déranger les autres patients qui se trouvait dans la pièce et surtout pour pas qu'ils les regardent. Elle la gardait contre elle comme aurait fait une grande soeur pour protéger sa jeune soeur des personnes qui pouvaient lui faire du mal. Elle la regardait en continuant de chantonner et lui dit ensuite qu'elle n'avait plus rien a craindre que tout aller bien ce passer. La jeune fille la regarda avec un regard prudent et craintif, a ce regard, le coeur de Delphine se mit a battre plus fort dans sa poitrine et la respiration de Delphine s'accélera doucement mais fit de son mieux pour pas alarmer la jeune fille qui elle aussi avait la respiration accélérer. Elle fini par cacher son visage contre l'épaule de Delphine et se serra encore plus dans ses bras en pleurant. Delphine essaya de la réconforter du mieux qu'elle pouvait en lui disant des paroles tendre a l'oreille en lui fait des bisous sur le front calement et fini même par lui dire : "Chuuuuuuuut ma belle, aller chuuuuut ma puce, c'est fini ma puce. Aller calme toi ma belle..."

Voyant la détresse de la jeune fille, Delphine lui proposa de passer la nuit avec elle et de lui donner une poupée que se trouvait dans sa chambre. Elle avait le regard timide et fini par descendre des genoux de Delphine pour reprendre son carnet a dessins et se mit a dessiner sur une page vierge. Elle avait remarquer le regard interogatif qu'elle lui avait lancer quand elle avait avouer implicitement quelques details sur elle. Mais Delphine voulait aps lui en parler tout de suite, elle avait peur que la petite est un peut peur et qu'elle repense encore plus a ce que lui avait fait son agresseur.

Elle porta son regard sur la petite fille qui lui tendit maintenant son bloc de dessin, dessus elle avait dessiner un chien en ayant écrit Lili en dessous, ça devait être son doudou et a coté il y avait la poupée et écrit Delphine en dessous. Delphine sourit en lui rendant son bloc de dessin et lui dit d'un voix calme et faible.


Mais tu sais Lili, c'est ça ton prénom je me trompe pas ? Et bien la poupée n'est pas a moi et si je comprend bien tu préfère que je la garde car toi tu a un doudou qui te réconforte n'est ce pas ? Mais tu sais, cette poupée avait du être a une autre patiente qui était avant dans ma chambre et elle a du l'oublier là. Je n'es pas d'objet pour me réconforter contrairement a toi, enfin pas de peluche je veux dire alors je peux de la donner avec plaisir ! On ira la chercher ensemble si tu veux ma belle !

Delphine lui sourit et elle voyait la petite griffonné sa feuille pour écrire une phrase dessus. Elle retedit son carnet a Delphine qui sourit en voyant la phrase. Bien sur qu'elle allait rester avec elle, elle ne lui avait pas proposer pour rien quand même. Elle posa le carnet par terre en écartant doucement les bras en direction de Lili pour la prendre dans ses bras. Même si elle s'attendait a ce qu'elle ne vienne pas.

Bien sur que je vais rester avec toi, je resterais éveiller pour veiller sur toi si il le faut ma belle ne t'en fais pas! Mais avant il faudrat que j'aille chercher des chose dans ma chambre tu voudras venir avec moi ? Comme ça je te donnerais ta poupée !

Delphine lui souriait, elle serait capable de passer des nuit blanches pour que le petite ce sente bien et puisse dormir mieux.
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyMer 14 Nov 2012 - 19:19

Delphine voulait vraiment me donner la poupée, mais je ne voulais pas lui prendre un objet à elle qui aurait pu la réconforter. Je la regardai, entre les mèches brunes sombres de mes cheveux un peu en pagaille qui retombaient sur mon visage, pendant qu'elle m'expliquait que la poupée n'était pas à elle, et qu'elle voulait vraiment que je la prenne. Elle n'avait rien, même pas une peluche. Je lui en aurais bien acheter une, mais je savais pas où Jack l'avait achetée, et je n'avais pas d'argent. Je pourrais lui donner la mienne aussi, mais ça fâcherai peut-être Jack, j'y tenais beaucoup, mais si ça pouvait l'aider, je pourrais peut-être lui donner. Je repensai à quelque chose, et mes yeux effleurèrent rapidement la peau de son avant bras qui avait été mise à nue.

Je ne restai pas longtemps dessus, à peine moins d'une seconde, parce que je savais ce que ça faisait, quand on regardait nos cicatrices, mais la marque sur son bras, comme des doigts incrustés dans sa chair, était très effrayante. Je me demandai ce qui lui était arrivé, si elle avait eu des problèmes comme moi avec des méchants messieurs. Si il y avait d'autres monstres, qui faisaient ça avec d'autres petites filles. Il y en avait, malheureusement, et c'était très triste, et douloureux, surtout que j'aimais bien Delphine, je ne voudrai pas qu'on lui fasse du mal, et je n'aimais pas qu'on lui en ait fait. C'était injuste, elle était très gentille elle.

Ca me rendait triste de penser à ça, parce que j'avais perpétuellement ces souvenirs qui me faisaient peur et mal, même encore maintenant qu'il n'était plus là, ça faisait mal. J'avais posée ma main droite sur mon épaule gauche, instinctivement, j'avais un ancien hématome juste là, la douleur physique avait disparu, mais, quand j'y pensais… Il m'attrapait les épaules, souvent, quand il me faisait ces choses, il me tenait par les épaules, si c'était pas les épaules, c'était les hanches ou les reins qu'il tenait très fort, et qu'il frappait quand je faisais pas, pas comme il voulait.

J'avais refermé les yeux, puis hésitante, je les rouvris pour les tourner vers Delphine, mes souvenirs me faisaient peur, et sa présence, comme celle de Jack, m'aidait beaucoup à avoir moins peur. Quand j'étais dehors, il n'y avait personne qui me rassurait, ou me prenait dans ses bras. J'hochai la tête, timidement, pour lui dire que j'acceptai la poupée. Et je réfléchissais à ce que je pourrai faire pour elle, pour l'aider, pour que quelque chose la réconforte.

Si elle venait dans ma chambre, on serait les deux un peu moins seule, et quand l'une aurait peur, l'autre serait là. Pour l'instant j'étais toute seule dans ma chambre, ce qui avait été vraiment une très bonne chose, vu l'état où j'étais, où je suis encore, et mes réactions avec les autres… Mais maintenant on se connaissait avec Delphine, et si elle était dans la même chambre, j'aurais moins peur, c'était pas une inconnue, on était un peu comme des amies, enfin je crois.

Elle avait un grand sourire, c'était bien quand elle souriait, ça faisait moins peur que quand elle avait l'air aussi fatiguée et triste. Je me demandais si moi aussi mon visage faisait peur. Elle écarta doucement les bras, pour que je vienne m'y blottir, j'hésitai encore, craintive. Je savais qu'elle me ferait pas de mal, mais même quand c'était des personnes en qui j'avais à peu près confiance, même quand c'était le docteur qui était très doux et qui voulait me soigner comme il l'avait répété plusieurs fois pour me convaincre de le laisser m'approcher, dès qu'on me touchait, dès que quelque chose effleurait ma peau, c'était comme si la foudre tombait sur moi, tout mon corps tremblait et avait peur, je me serrai, plus par instinct physique, que par ma propre volonté d'ailleurs, je me recroquevillai pour essayer de me protéger, et empêcher qu'on me touche là où ça faisait le plus mal.

J'approchai doucement, sur mes gardes, comme un chaton sauvage et perdu, et la laissait me prendre dans ses bras. Elle était douce, et tendre, pas méchante, ni violente ou brutale, je frissonnais, dans tout mon corps, je ne pouvais rien contre, je me recroquevillai sur moi-même, serrée contre elle, je sentais son contact, et j'avais l'impression de recevoir des chocs électriques à la suite les uns des autres. Mais pourtant, il y avait quelque chose qui faisait que j'aimai bien ce contact, avec certaines personnes comme Jack et Delphine, avec Jack c'était plus difficile, j'avais très très peur parce que c'était un homme, mais ça ne changeait pas que quand il me tenait la main, ou que pour un court instant il me gardait dans ses bras, avant de me relâcher pour ne pas me faire trop peur, ça me faisait me sentir un peu mieux.

J'étais contente qu'elle veuille bien dormir dans ma chambre, j'aurais moins peur la nuit, et puis, je sais pas, ça fait longtemps que j'étais seule, j'avais beau avoir l'air d'une solitaire introvertie, j'aimai sa compagnie, et avoir quelqu'un, une amie… J'hochai la tête après un instant de réflexion, se déplacer pour l'accompagner jusqu'à sa chambre ça signifiait se déplacer parmi d'autres personnes, en qui je n'avais d'ailleurs aucune confiance, ça m'inquiétait un peu, mais d'un coté, j'étais avec Delphine, j'étais en sécurité, hein ?

Mes yeux se tournèrent vers le reste de la salle, il y en avait du monde ici, c'était un grand hôpital, avec beaucoup de patients. Il y avait d'autres enfants, étrangement ils m'inquiétaient un peu, pourtant ils étaient jeune comme moi, mais ils ne me faisaient pas autant peur que les grandes personnes. Les adultes, il y en avait pas mal aussi, et ça, c'était eux que j'avais le plus peur de devoir croiser. Mais je ne pouvais pas vraiment y échapper… Je déglutis, je n'aimais vraiment pas cet endroit, je n'y étais pas depuis très longtemps, et si Delphine n'avait pas été là je serais probablement déjà retournée me refugier sous mes couvertures.

Je n'étais pas à l'aise, avec le monde autour, je me faisais toujours le plus discrète et petit possible, pour pas qu'on me remarque, pas qu'on me voit, et puis de temps en temps, il y avait les regards, qui passaient comme une caresse brutale du vent, ou se fixaient, sur la petite fille qui avait l'air folle, recroquevillée dans un coin de la salle, qui parlait à personne, sursautait au moindre bruit, avait peur d'à peu près tout.

Je me souvenais de l'infirmier, et immédiatement mes yeux un peu inquiets étudièrent un peu mieux les visages de la salle, il n'avait pas l'air d'être ici, en même temps, je n'avais pas bien vu son visage, il faisait sombre, et je m'étais débattue, avant de me cacher sous le meuble, c'est sa voix surtout, plus que son visage, que je pouvais facilement reconnaitre. Cet homme me faisait peur, Jack avait fait en sorte qu'il ne revienne plus dans ma chambre, mais là, j'étais en dehors, hors de la protection de quatre, murs, et de la protection de Jack.

Je refermai les yeux, me concentrant sur les bruits autour de moi. Bruits de pas, frottement de vêtements en coton, de papiers qu'on froisse, de chaises qui raclent le sol, toussotements, éternuement, des choses qui résonnent, ou font des petits bruits secs d'un coup, des voix, féminines et masculines, toutes avec un timbre, une harmonie, une couleur différente. J'écoutai, toutes les voix, une par une.

Ecouter… Quand j'étais là-bas… Dans le sous-sol, dans la petite pièce, avec juste un petit lit, avec une petite couverture trouée où je m'enroulais glacée, des fois, j'écoutais, je n'avais rien d'autres à faire, je pouvais pas sortir, j'étais seule, livrée à moi-même, alors j'écoutais. J'entendais le bruit de l'eau, tombant goutte à goutte, les bruits des petites pattes qui courraient sur les tuyaux en fer, les faisant résonner, et des fois, des fois j'entendais ce que je ne voulais pas entendre, l'escalier métallique, des pas lourds, dont l'écho se répercutent jusque dans le sol, jusque dans le lit, la respiration profonde et grasse, quelque chose d'assez bizarre, entrecoupé de raclements de gorge, et d'un petit bruit de succion humide, comme quelqu'un qui se passe la langue sur les lèvres rapidement, une porte qui grince…

Je tressaillis en rouvrant les yeux et en me serrant contre Delphine. Mes yeux se retournèrent vers l'espace un instant, et se posèrent sur l'infirmier qui était entrain de parler avec l'infirmière au bout de la salle, il me tournait le dos, il venait d'arriver, j'entendais des brides de voix, il ne m'avait pas vu. Mon regard pressant et effrayé se tourna vers Delphine, comme pour dire " On y va ? ", j'avais peur, et je voulais sortir d'ici, m'éloigner.
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyDim 25 Nov 2012 - 18:23

Delphine la trouvait adorable, son petit air enfantin malgré qu'elle est 15 ans, elle trouvait ça mignon et attendrissant a vrai dire. Delphine, du haut de ses 20 ans avait un côté très protecteur et ayant souffert elle aussi pendant son enfance, elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas imaginer que d'autre enfants souffre et le fait de voir Lili comme ça lui fit de la peine et elle eut envie de la protégée le plus possible. Depuis qu'elle était arrivée a l'hopital, elle avait toujours vu une poupée, une jolie poupée qui était dans sa chambre et qui avait du appartenir a une enfant qui avait été dans cette chambre avant elle. Elle voulu donc donner cette poupée a Lili qui lui serra peut être beaucoup plus utile qu'a Delphine. Mais Lili était hésitante, elle semblait ne pas vouloir lui prendre quelques chose qui lui appartenait mais Delphine avec une voix protectrice lui expliqua que même si elle avait déjà une peluche pour la reconforter, elle pouvait aussi avoir la poupée. Delphine était grande et n'en avait pas, elle en avait quand elle avait l'age de Lili et elle savait que c'était réconfortant.

Delphine remarqua le regard de Lili se poser sur son avant bras et c'est a ce moment là qu'elle remarqua que ses cicatrices étaient visible. Elle remit correctement pour pas que la jeune fille ne les regardent trop longtemps et ne se pose trop de question à ce sujet. Elle lui en parlerais peut être mais bon pour le moment elle ne préférait pas en parler pour pas lui faire peur et lui faire pensée encore plus au monstre qui la fait souffrir.

La jeune brune regarda la jeune fille, elle voulait lui reposer ses meches de cheveux mais en même temps elle se dit que pour elle ça permettait de se cacher du monde qui l'entoure et elle avait raison a vrai dire. Delphine regarda les autres personnes dans la pièce en restant attentive a chaque mouvements que pouvait faire la jeune fille. Certains patients lui faisait peur mais elle gardait tout en elle et faisait comme si de rien n'était. Elle analysait chaque personnes qui les regardaient en les défiant du regard pour les faire détourner le regard et les faire arreter de regarder dans cette direction.

Elle reporta doucement son regard vers Lili. Elle avait les yeux fermer et semblait plonger dans ses souvenirs douloureux, Delphine n'aimait pas ça du tout et voulait l'aider a lui faire oublier tout ça mais ça allait être difficile a vrai dire. Quand Lili rouvrir les yeux et les tourna vers Delphine, la jeune brune eut de la peine pour elle voyant son regard triste. Delphine attendit quelques secondes en la regardant dans les yeux avec un regard reconfortant et avec une grand sourire puis elle écarta doucement les bras en se doutant que Lili allait être hésitante. Et puis Delphine ne la forçait pas, si elle ne voulait pas venir elle n'était pas obliger du tout.

Lili se rapprocha tout doucement, craintive. Delphine lui laisait tout le temps qu'elle voulait. On aurait dit un petit chaton sauvage et perdue. Elle était maintenant toute proche de Delphine et la jeune brune la prit doucement sur ses genoux pour la serrer dans ses bras doucement. Elle la sentait frisonnée quand elle la prit dans ses bras et ça lui fit de la peine sans le vouloir. Elle avait la larme a l'oeil, elle détestait sentir une enfant souffrir. Mais la sentant se recroqueviller sur elle même et se serrer contre Delphine, la jeune brune sourit faiblement et passa ses bras autour d'elle et se mit a la bercer doucement comme le ferait une grande soeur à sa petite soeur. Elle lui déposa un bisous sur le front comme pour lui montrer qu'elle serait là quoi qu'il arrive et qu'elle n'avait plus a avoir peur.

Delphine accepta de passer la nuit avec la jeune fille, elle passerait autant de nuit qu'elle le voulait. Tant qu'elle se sent mieux, elle ferait tout pour cette fillette. En même temps elle se sentait pour une fois vraiment utile a vrai dire. Même si elle devait rester éveillée toute la nuit pour veillée sur elle, dormir près d'elle pour la réconforter et ne pas dormir de la nuit, Delphine s'en fichait tant que la jeune fille se sentait en sécurité tout allait bien.

Quand Delphine lui proposa de l'accompagner aller chercher la poupée dans sa chambre, la jeune fille senblait hésitante mais elle acquiesa par un signe de tête.

Tu sais ma belle, tu n'as pas a t'en faire. Je suis là et si quelqu'un ose poser de nouveau poser la main sur toi ou même te regarder de manière inhabituelle et qu'il te fait peur, je te promet de m'occuper de lui. D'accord ? Plus jamais personne ne te fera du mal ma puce, je te le promet.

Delphine continuait de la bercer doucement comme pour la calmer doucement. La jeune brune ne savait pas tout ce qu'elle avait pût subir et ne savait pas qu'elle avait déjà quelqu'un qui la protégeait mais bon elle aimait cette petite et ferait tout pour qu'elle soit heureuse et ne manque de rien. Elle voulait revoir un sourire sur le visage de cet enfant et voir ses yeux pétillés de bonheur. Elle ne voulait plus qu'elle soit malheureuse.

La jeune brune sentait bien que Lili regardait la salle. Elle la sentait tressaillir et se serrer un peu plus contre Delphine. La jeune brune resserra un peu plus ses bras autour d'elle et regarda la salle essayant de voir qui était la personne qui la mettait dans cet état. Elle pencha sa tête pour essayer de voir le regard de la jeune fille mais celle-ci avait les yeux fermés. Elle continuait de chercher mais ne trouva pas. Personne de les regardaient pourtant. Elle ne savait pas d'ou ça pouvait venir.

Quand elle fit le regard pressant et appeuré de Lili, elle comprit qu'elle voulait partir et elle approcha son visage du sien pour lui chuchotté.

Oui ne t'inquiete pas ma puce on y va.

Elle lui caressa les cheveux et attrappa le carnet de Lili pour lui mettre dans les bras. Elle la fit se mettre debout doucement et se leva a son tour. Elle lui prit la main doucement et avança vers la sortie. Delphine regardait autour en défiant du regard tout ceux qui fixaient la jeune fille. Elle gardait Lili près d'elle et lui ouvrit la porte doucement la laissant sortir en premier avant de fermer la porte derrières elles.

Une fois sortir de la salle, Delphine soupira de soulagement, dans le couloir il n'ya avait pas grand monde et ça faisait du bien au oreilles. En marchant, serrant la main de Lili doucement, elle lui sourit en la regardant dans les yeux. Elles arrivèrent maintenant dans la chambre de Delphine.

La jeune brune la porta juste pour la poser doucement sur le lit pour ensuite aller fermer la porte. Dans la chambre il n'y avait pas un bruit. Delphine regarda Lili qui était assise sur le lit et elle alla chercher la poupée qui était sur le meuble près de la fenêtre. Elle la prit dans les mains et alla s'asseoir sur le lit près de Lili. Elle lui sourit et lui tendit la poupée.

Tiens ma belle ! Elle te plait ? Tu peux lui donner un prénom si tu veux ma puce!

Elle lui caressa les cheveux doucement en la regardant en souriant.

(HRP : Voilà Smile Désoler du retard encore une fois et j'espère que la réponse te conviendras sinon je modifie ^^)
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MessageSujet: Re: L'expression de l'amitié [Delphine] L'expression de l'amitié [Delphine] EmptyJeu 29 Nov 2012 - 0:38

Les paroles de Delphine me rassuraient, et m'inquiétaient un peu aussi en faite, parce qu'elle avait l'air vraiment sincère, et qu'avec ses problèmes au cœur je la voyais mal se battre avec un homme pour me défendre, elle risquait de se faire très mal. J'aurais pas voulu qu'elle ait des problèmes, ni qu'elle aille mal, encore moins à cause de moi, et puis même, je voulais pas. Elle devait se reposer pour guérir et se soigner, et même si elle venait dormir avec moi cette nuit, pour pas que je sois trop seule et que j'ai trop peur, je la laisserai dormir tranquille, même si j'ai peur. On était amie, moi aussi je devais veiller sur elle, même si j'avais pas beaucoup de ressources pour ça. Je ferais ce que je peux à mon niveau.

Je m'étais serrée dans ses bras, effrayée, elle me berçait doucement contre elle, heureusement elle comprit mon regard, et nous pûmes partir avant que l'infirmier que je fuyais ne nous remarque. Elle me remis le carnet que je serrais contre ma poitrine, je tressaillis en sentant ses doigts effleurer mes cheveux, elle me remis debout avant de se relever à son tour, me gardant contre elle me tenant la main pour me faire sortir de la salle de détente. Je ne regardais pas les autres gens, j'avais les yeux rivés sur le sol, angoissée et apeurée par toutes ses présences que je ressentais autour de moi, comme des vagues électriques parcourant ma peau, sans que j'ai le besoin de confirmer visuellement cette foule d'yeux inconnus et menaçants pour moi.

C'était un monde étranger pour moi, le dehors. J'avais pris l'habitude de ma chambre, qui était à la fois un endroit où je me sentais enfermée, mais qui était aussi devenu peu à peu le seul endroit où j'étais plus ou moins en sécurité. Je n'en étais pas sortie pendant longtemps, j'avais appris à la connaitre, à m'y sentir presque à l'aise et à l'abris. Je connaissais tous les meubles, pour m'y cacher souvent, je connaissais par cœur l'enchainement des rayures au plafond, je savais où étaient toutes les failles, les petites fissures, celle qui laissaient entrer la poussières, d'autres qui laissaient passer la lumière, comme dans une vieille maison. J'avais eu le temps d'apprendre à observer… Puis ils avaient voulu me faire sortir, pour que je m'habitue au dehors, j'avais déjà peur du peu de monde que je croisais dans ma chambre, mais dans le couloir, et dans la salle de détente, il y en avait tant, de ces visages effrayants, c'était une vrai torture, je restais là, prostrée dans un coin, terrifiée, à attendre de pouvoir revenir à l'abris dans ma petite chambre.

Je ne comprenais pas très bien pourquoi ils m'obligeaient à faire ça, mais au moins maintenant avec Delphine, ça faisait un peu moins peur, j'étais contente qu'elle soit là, même si je n'étais pas contente qu'elle soit si malade. J'espérai qu'on pourrait continuer de se voir peut-être, après, quand elle irait mieux, et qu'elle aurait quitter l'hôpital. Sortir de l'hôpital… C'était un concept bien vague pour moi. Je ne savais pas quand je pourrais sortir. Physiquement j'allais un peu mieux, j'avais pratiquement repris un poids normal, je m'alimentais normalement, j'arrivais à dormir même si je faisais toujours ces cauchemars, mes blessures avaient été toutes soignées et guéris, enfin presque… Il y avait qu'un endroit où je refusais qu'ils m'examinent. Je pouvais pas les laisser me toucher là, c'était trop dur, je supporterais pas. Rien que l'idée me rendait malade.

Le long couloir blanc était presque vide, quelques infirmières passaient par là, elles nous sourirent, elles avaient remarqué ma récente amitié et elles étaient contentes que j'arrive à me sociabiliser un peu, c'était une des grandes peurs, que j'arrive pas à me sociabiliser du tout, que je reste enfermée en moi-même toute ma vie. C'est pas que j'aimais pas les autres, mais fallait comprendre aussi, tous les gens qui avaient pu m'approcher, m'avaient fait beaucoup de mal, c'était pas facile de bien vouloir accepter qu'on approche. Le silence dans le couloir était apaisant par rapport au brouhahas de tout à l'heure, les sons et les voix ne se mélangeaient pu comme un tissu de fils indémêlable. Levant les yeux j'observai un néon au plafond qui grésillait, mon regard se reporta sur le long couloir, que j'étudiais minutieusement, cherchant la moindre présence menaçante, mes yeux craintifs fouillant partout, tandis que Delphine me menait jusqu'à sa chambre.

J'étais contente d'arriver à sa chambre, je n'aimais pas le couloir, je n'aimais pas ces longs couloirs blancs et lumineux, ils me rappelaient ce long couloir noir et sombre. Ce n'était pas temps les ténèbres qui m'y terrifiait, c'était l'image du long couloir, celui qui ne menait nulle part, où toutes les portes étaient fermées, où on serait coincé de toute façon, où l'on avait l'espoir de réussir à s'y échapper, mais que nous restions finalement prisonnier de ce long couloir qui n'allait nulle part…

Delphine me posa sur le lit et j'observai la chambre qui était assez semblable à la mienne, à quelques différences près. Elle referma la porte, me coupant de la vision du long couloir blanc, et je lui en fus reconnaissante. J'arrivais à retrouver un sentiment de sécurité comme dans ma chambre, et puis avec Delphine c'était comme quand y avait Jack, j'étais protégée. Elle alla chercher la poupée sur un meuble puis me l'apporta, s'asseyant à mes cotés. Elle me la tendit, mais j'hésitais à la prendre, toujours assez réservée, et méfiante quand on voulait que je prenne quelque chose, un peu comme quand Jack m'avait offert la petite peluche et que je n'avais osé la prendre, craignant à un piège. Je lui souris et hochais la tête pour répondre à sa question, c'est vrai qu'elle était jolie, avec sa belle robe violette, ses cheveux noir tout bouclé, et ses grands yeux marrons.

Finalement, au bout d'un petit temps, je finis par accepter de la prendre dans mes mains, je l'observai toujours, comme un peu fascinée, après tout on m'offrait jamais de poupée, je caressai ses cheveux doucement, repensant à la suggestion de Delphine. Lui donner un nom ? Mais j'en connaissais pas des noms moi pour une poupée. Déjà que je m'étais contentée d'appeler le chien monsieur peluche parce que j'avais pas trouvé de nom de chien, j'en avais jamais eu. J'étais pas très douée semble-t-il pour donner des noms… Je penchais la tête légèrement, c'était un tic que j'avais quand j'observai quelque chose avec attention, ou comme quand je dessinais aussi. Comment je pourrais bien l'appeler… Je relevai mes yeux vers Delphine, peut-être qu'elle aurait plus d'idée que moi elle ?

Je posai la poupée sur mes genoux, et repris le carnet que j'avais déposé à coté de moi en m'asseyant. Je pris une page blanche et entrepris de dessiner la poupée, ça m'aidait à réfléchir en faite, je songeai à tous les noms que je connaissais, il n'y en avait aucun qui ne me parlait vraiment, la plus part n'évoquait pas vraiment des personnes que j'appréciais beaucoup… Je finis par écrire en dessous, d'une main un peu hésitante, le nom Mary Rose. Il ne m'évoquait rien, n'étais attaché à aucun de mes souvenirs, pourtant, il m'avait traversé la tête. Il allait bien je trouvais à cette poupée qui avait l'air toute douce et rassurante.
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