Delphine était en repos depuis le début de la semaine. Depuis qu'elle s'est fait frappée par sa patronne et qu'elle avait fini a l'hopital en faite. Elle restait donc cloitrée chez elle seule, se renfermant sur elle même en repensant a tout ce qui avait put se passer entre le coup de poing dans la poitrine et son réveille a l'hopital. Vous vous rendez compte penser a ça pendant plusieurs jours, c'est a en devenir fou.

Mais bon elle arrivait a se resaisir et a penser a autre chose quand même. A ses amis, sa famille. Elle avait envie de les voir mais n'avait pas envie d'être un fardeau pour eux par contre. C'est peut être pour ça qu'elle voit très peu sa soeur jumelle depuis qu'elles se sont retrouvées, Delphine ayant été un fardeau pour elle quand elles étaient petites, elle n'avait ausune envie d'en être un maintenant. Oui elle avait des moments de déprimes comme ça, elle voyait tout noir, se sentant inutile. Mais elle se mit a penser a Dominic, cet homme qu'elle avait retrouver a la sortir d'un bar. Ellle était resté près de lui a l'hopital tout le temps et allait le voir régulièrement en cure pour lui tenir compagnie et lui monter son soutien. Elle avait peut être été utile pour quelqu'un finalement.

Ce soir, comme tout les soirs d'alleurs, elle était seule chez elle et passait le temps en jouant du piano, regardant la télé ou appelant sa mère de substitution au téléphone. Mais là c'était différent, elle s'appretait a se mettre au piano quand elle entendit quelqu'un toquer a la porte. Elle se demanda qui sa pouvait bien être et alla ouvrir.

Oui Bons..... Dom ? Oh mon dieu qu'est ce qui se passe ?

C'était Dom, son petit protégé. Il avait une mine horrible, ce qui inquieta Delphine qui le prit par la main et le fit entré au chaud à l'intérieur.

(HRP : J'espère que a réponse te plaira Désoler du retard )

Inutile de noter que dominic n'était pas au courant de la mésaventure de son ami, qui n'en portait aucune trace apparente. Celle ci ne l'avait pas prévenu, il était étonné, ils étaient devenu très proche. Et c'est bien pour cela qu'il venait la voire ainsi. Il aurait été au courant, il serait surement d'ailleurs venu l'aidé, si besoins. Les relations entre ces deux être étaient simple, humaine.

Il l'entendit rouspéter à travers la porte, ce qui en d'autres occasion l'aurait fait sourire.
Elle le tira à lui, il suivit le mouvement et entra. Il n'aimait pourtant pas être materné, mais il faut avouer que parfois, cela fait du bien et ai nécessaire, et de delphine, il le prenait bien.

Del, dit il, d'une petite voie, la tête baisse, il essaie à tout prit d'éviter ses yeux. Il se faisait aussi petit qu'il le pouvait.

je suis allé dans un bar, j'ai commandé de l'alcool
il laisse une petite pause, voyant le regard de son ami, il reprit avant même de la laisser répondre.

J'ai rien pris, je suis partie tout de suite, et je suis venue. Comme convenue. Je te promet Del, je te promet. Je sais pas ce qu'il m'a prit..

Il avait en effet convenue que dans ce genre de cas, il pouvait la contacter à tout moment.
Il savait ce que Delphine valait et lui faisait entièrement confiance, même si il n'aimait pas s'exposer et profiter des autres. Mais la relation entre les deux êtres allait bien plus loin que ça.
Tout avait commencé un soir où, notre homme cuvait son vin, enfin plutôt, s'était effondré tellement il était soul. N'écoutant que son cœur et son bon sens, Delphine appela les secours. Elle avait bien fait, il faisait froid et dominic était entrain de sombrer dans une coma éthylique. Depuis lors, Delphine n 'avait plus lâché cette âme perdu. Elle su trouver les mots et les attitudes qui fallait pour aider Dominic à redevenir l'agent qu'il était.

Delphine était quelqu'un de très sensible, et le fait que Dom lui lance en pleine figure qu'elle avait une vie minable, Delphine resta bouche bée et choquée mais ne dit rien, le laissa finir tout de même. Elle se sentait vraiment en bas du rouleau en faite. Delphine était la première a savoir qu'elle avait une vie minable et Dominic est la première personne a dire haut et fort ce que tout le monde pense, et pas le fait seulement qu'elle est une vie minable non mais aussi le fait qu'elle soit maternelle comme ça alors qu'avant elle ne l'était pas du tout.

Elle n'avait pas vraiment de raison d'ailleurs, peut être est-ce dut au fait qu'elle ai failli perdre la vie et que pendant cette période ou elle était cliniquement morte, elle a eut des flash de sa mère, sa mère biologique. C'est peut être pour celà qu'elle a ce côté maternelle qui a resurgi mais bon peut être pas aussi, elle ne le sait pas et personne ne le sais de toute façon.

Delphine se sentait vraiment bête, le pauvre était venue car il était mal dans sa peau et avait failli replonger dans sa dépendance et non Delphine avait jouer la protectrice maternelle envers lui, il faut vraiment être conne pour faire ça franchement. Elle était rester debout, sans avoir la force de parler et le regarda partir. Delphine ne pris même pas le temps de prendre une veste, ferma juste la porte, et encore elle n'était pas vraiment fermer et elle se mit a courrir pour rattraper Dom'.

Elle se mit devant lui pour l'empecher d'avancer et lui dit ce qu'elle avait sur le coeur. Enfin pas tout car il y avait pleins de chose qui n'avait aucun rapport avec la situation. Elle lui fit part de ses impressions a propos des paroles qu'il avait eut envers elle en lui disant qu'il n'avait pas a s'excuser, qu'il avait parfaitement raison et qu'il y avait de nombreuses personnes qui pensaient comme lui mais qu'ils n'avaient pas eut la force de le dire a haut voix comme lui.

Delphine ne voulait pas le forcer, en même temps avec le comportement qu'elle avait eut avec lui, elle comprenait parfaitement le fait qu'il decide de partir et de ne pas revenir. Mais elle lui dit que quoi qu'il arrive, sa porte sera toujours ouverte pour lui. Elle avait le visage triste, les larmes au yeux en regardant le sol. Elle n'avait pas la force d'affronter son regard. Elle se décalla même un peu pour le laisser avancer si il voulait partir sans rien dire. Mais elle fit surprise sentant Dom la prendre dans ses bras et la serrer fort contre lui. Elle sourit faiblement, s'en voulant toujours de son comportement et de ce qu'elle avait put lui dire, que ce soit vexant ou non, elle avait peut être dit quelques chose de travers en plus de son attitude qui a entrainer cette réaction chez Dom. Elle passa doucement ses bras autour de corps de Dom et le serra fort contre elle aussi.

Si, beaucoup de personne le pense et le fait que tu me l'es dit, ça m'a ouvert les yeux même si je sais que ma vie est minable. C'est gentil de ta part mais ça ira t'en fait pas.

Les deux jeunes gens se décollèrent, ils étaient maintenant trempé avec la pluie qui tombait s'en cesse. Dom' se dirigea vers la villa de Delphine et celle-ci le suivit doucement, mais passa devant lui pour lui ouvrit la porte doucement.

Va te mettre au chaud près de la cheminée avant d'attraper froid. Tu veux quelque chose a manger ?

Elle lui retira sa veste et la laissa étendue a l'entrée pour qu'elle puisse séchée. Elle alla ensuite dans la cuisine en attendant d'avoir eut la réponse de Dom.

(HRP: Encore Désolé du retard )

Dominic était encore dans un état second mais les réactions de delphine l'aidait à se reconnecter à la réalité. Sans le vouloir, en lui disant que c'était plus fort que lui, elle le ramena d’emblée à la réalité. Dominic ne savait pas quoi penser, d'une part parce qu'il avait l'esprit totalement embrumé et d'autre part car ce qu'elle avait dit était vraiment bizarre. Son amie le serra aussi contre elle.

Mais del' pourquoi tu dis, ça, raconte moi ça?!

Les deux individu rentrèrent dans l'immeuble , il enleva son blouson trempé et suivie les instructions de delphine. Elle ne voulait pas répondre aujourd'hui, mais il n’oublierait pas. Il lui répondu

Si tu veux

Il était seul, dans cette pièce face au feux qui captait son attention. Il se remettait de ses émotions aux bar et ensuite face à delphine, même si des explications allaient avoir lieu. Dominic était quelqu'un de très carré et il aimait toujours connaitre tout les tenants et aboutissant d'une chose.

Mais là, il regardait les flemmes, il pensait mais en même temps ne pensait pas. Il pense à l'idiot qu'il est, à tout ces mois d'efforts qui auraient pu s’effondrer. Il se sent minable, pas lui même. Mais il sait que ce n'est pas de déprimer qui va l'aider, il veut être fort, il veut se battre. Mais c'est un être humain, il peut bien se laisser aller un instant. Et de toute façon son esprit ne lui demandait pas l'autorisation, il était à présent dans un état secondaire, le regard vide. Culpabilisant et sentant encore l’emprise de son addiction sur lui, se sentent sale, dégradé,...bref une pale estime de lui même. Comme dans une bulle...


Mais simultanément, il avait envie de ce verre, il crevait d'envie de le prendre. Son cerveau ne fonctionnait plus, tout comme il ne fonctionnait pas quand il avait sombré pour la première fois. Il se trouvait des excuses en se disant que c'était dut au stress post traumatique, mais il savait bien que ce n'était pas bien ce qu'il faisait et que cela ne lui ressemblait pas à l'époque et pourtant c'était son alcoolisme qui le commandait et il l'a laissé commandé jusqu'à tomber au plus bas.

Ce qu'il n'avait pas dit à delphine, c'est que effectivement il n'avait pas prit ce verre là. Mais il avait fini par craquer en route. Juste un ou deux, histoire de calmer son envie. De façon, automatique, dans un endroit où personne ne le connaissait. Il était partie encore une fois car si il se serait écouté il aurait continué...

Delphine avait une sorte de boule au ventre, de multiples émotions s'accumulaient mais elle les gardait enfouie au plus profond d'elle. Entre la peur, le sentiment d'impuissance, un sentiment assez dur à qualifié d'ailleurs mais qui donne à la jeune femme une forte envie de pleurer et de se renfermer dans sa petite bulle comme elle l'a fait pendant toute la semaine. Dominic lui avait fait ouvert les yeux, il avait raison sur toute la ligne mais ce qu'elle avait mal prit, enfin pas vraiment mal prit mais ce qui l'avait choquée c'est qu'il lui dise qu'elle avait une vie minable. La jeune brune savait très bien que c'était la réalité, elle ne le savait que trop bien et elle n'y pouvait rien. Et encore Dominic ne connaissait pas tout de Delphine, heureusement peut être. Delphine serra tout doucement Dominic contre elle en lui disant qu'il avait dit tout haut ce que tout le monde pensait et c'était la réalité de toute façon, entre sa patronne, ses voisins et autres personnes qui peuvent être dévoit proche d'elle. Elle se décolla tout doucement de lui en ne le regardant pas dans les yeux, enfin elle pouvait car même si elle pleurait en ce moment précis, ça ne pourrait peut être pas se voire avec toute la pluie qui lui dégouline des cheveux.

Pourquoi je dis ça ? Parce que c'est la pure vérité. Tu sais ça se voit dans le regard des gens et aussi dans leur comportement. Mais je n'es aucune envie de m'approfondir là dessus et puis c'est pas moi qui est le plus besoin de parler à l'heure qu'il est. En tout cas... merci de m'avoir ouvert les yeux...

Ils marchèrent maintenant en direction de la demeure de Delphine. Les deux restèrent silencieux. Delphine avait des larmes qui lui coulaient le longs des joues mais elle montra aucun signe physique du fait qu'elle est en train de pleurer. Si elle aurait été toute seule, elle se serait assise, là par terre, sous la pluie, à pleurer et repensant à son passé. Les paroles de Dom' l'avait beaucoup fait réfléchir mais elle finit par penser à autre chose et surtout a reposer un pied sur terre quand ils arrivèrent enfin chez elle. Elle ouvrit la porte et prit la veste de Dom' pour la laisser étendue à l'entrée pour qu'elle seche. Elle n'ayant pas pris de veste, elle était trempée mais s'en foutait.

Tu veux quelque chose en particulier ? De l'eau ou autre ? C'est toi qui voit Dominic.

Elle alla dans la cuisine en demandant à Dominic d'aller s'installer au salon près de la cheminée pour pas qu'il est froid. Elle alla même lui chercher une serviette dans la salle de bain pour qu'il se seche au cas ou il serait trop trempé. Elle restait pensive, ayant du mal a se sortir les parole de Dominic de la tête. Mais bon c'est la vie. Elle commença a cuisinier silencieusement, on pouvait juste entendre le sons des ustensiles de cuisines et des aliments en train de cuire. Mais dans sa tête c'était une tempête, pire que la tempête Zynthia. Elle se parlait à elle même, des phrases sans queue ni tête, perdue dans ses pensées.

Elle cuisinait en pleure en repensant a tout ce qui a bien put se passer pendant la semaine, entre le coup de poing, l'hopital, la greffes qui n'avance pas, son état qui empire, elle commence un peu à pété les plombs mais reste calme à l'extérieur, ne montrant que très peu ce qu'elle ressentait et en parlant très peu de toute façon. Elle se prépara à manger pour elle en attendant la réponse de Dom', mais ça serait peut être plus facile pour lui de venir voir ce qu'il y a, parce que si Delphine devait faire l'inventaire de tout ce qu'il y avait, ça allait être compliquer.

Tu peux venir dans la cuisine si tu veux.

Elle continuait de cuisiner, essayant de masquer ses larmes pour pas qu'il s'en rend compte. Elle attendit qu'il arrive.

Eux qui pourtant avaient été si proche. Actuellement il ne se doutait pas de ce qu'il se passait pour Delphine, elle lui cachait des choses et bien en plus. Encore une fois, il l'aurait su, il se serait énervé, il avait horreur que les rapports soient inégaux. Il ne voulait pas de sa bonté sans en rendre en retour comme toute bonne relation amical. Certes, leurs premières rencontrent avait fait en sorte qu'il se trouve l’être aidé, mais cela remontait à plusieurs mois à présent, et les choses avaient bien changés et surtout il avait appris à faire connaissance de la jolie petite brune. Il pensait qu'ils avaient réussi à lier un vrai lien d'amitié. Et non que Delphine endossait un rôle que jamais dom' lui avait demandé d'endosser. Cependant, comme tout amis proche, il se sentait libre avec elle et donc libre d’être lui même, ce qui dans certains cas, n'était pas une bonne chose. En effet, dominic pouvait être un être sombre, cynique, que son métier rendait encore plus abimé. C'est donc chez sa chère delphine qu'il venait parfois trainer sa carcasse froissé, et la pauvre delphine trop gentil, acceptait le comportement de dominic qui pouvait parfois dépasser les limites. Ce n'était que devant elle et seulement elle, qu'il mettait son âme à nu.
il fallait admettre ça à delphine, elle faisait les choses dans l’ordre, quitte à se mettre en retrait. Il n'allait pas s'excuser dix fois d'affiler, il n'était pas en état et ce n'était pas son genre. Il était à présent encore plus mal à l'aise. Raisonnait en lui en plus du reste les dernières minutes qui venaient de s'écouler.

Del parle moi...

Mais au lieu de ça, elle le laissa au milieu du salon face à la cheminée. Comment pouvait elle aussi gentil et surtout ne rien dire avec ce que dominic venait de lui lancer au visage. Elle lui prit la veste, il se laissa faire, comme un pantin désarticulé, il se sentait vide sans vie, sans entrain...mais à la fois habité de temps d'émotions aussi variés que contradictoire.

Il répondit ce que tu veux...

Elle se dirigea dans la cuisine alors que dom' l'attendait au salon, il pensait qu'elle allait revenir. Les deux restèrent silencieux, inutile de dire que l'ambiance était étrange. C'est à cet instant que son esprit s'échappa, mais il fut soudain ramené à l'instant présent par les paroles de son amie. Il se leva et prit le plaide sur le canapé avec lui pour le donner à Delphine, afin qu'elle s'essuie un peu. Il la rejointe à la cuisine, où l'attendait son verre. Il remercia Delphine lui donna le plaide et s'assit. Il devait lui avouer ce qu'il avait fait, il lui devait bien ça, elle qui lui avait sauvé la vie et le reste de son existence. Ce soir là, quand dominic était en grave coma éthylique, il aurait pu y passer encore une fois. Ça et la rencontre de delphine l'aida à remonter la pente.

Delphine...je t'ai menti...