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« Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. »

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MessageSujet: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyDim 24 Avr 2011 - 21:56


« Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » Kristen-Bell-kristen-bell-20834051-75-75« Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » Diane-Kruger-diane-kruger-8076419-75-75
« Oui juste entendre mes silences, mon amour.
La parole que je retiens est plus belle encore.
Mon silence est d’or et l’ange qui passe.
C’est mon reflet dans la glace. »

    Abigail tapait frénétiquement sur son clavier d’ordinateur pour finir un dossier qu’elle devait terminer avant ce soir. Elle commençait à en avoir marre d’être assise dans une pièce fermée et d’être entre quatre murs. La jeune femme prit sa tête entre ses mains et retira presque immédiatement ses mains de son visage, prit d’une douleur : à cause d’un de ces foutu bleus que Nicolas lui avait infligé. Oh oui, elle était enceinte de sept mois et quelques semaines après son divorce avec Benjamin, elle avait rencontrée un homme. Tout avait été si beau avec lui au début, elle avait été si heureuse. Puis elle avait quittée l’appartement qu’elle partageait avec sa meilleure amie, depuis toujours, pour s’installer avec Nicolas. Tout était si rose au début, il la chouchoutait et la rendait heureuse puis un beau jour, il s’était mit à être violent, il avait commencé à la frapper et il l’avait même menacé de la tuer elle et Allison si elle le balançait à quelqu’un. Elle avait été prise de panique au début, elle se laissait faire puis peu à peu, elle se rebellait mais elle avait vite comprit que plus elle se rebellait, plus elle se faisait frapper. Donc elle s’était laissé faire, à bout de force. Et puis quand était arrivé son cinquième mois, elle avait voulu faire une écographie mais Nicolas l’en avait empêché mais elle l’avait quand même faite : en cachette et elle avait découvert que c’était une petite fille, qu’elle appellerait Kelly et Natasha en second nom, en souvenir de sa meilleure amie puisqu’elle voulait que Kelly ai toute sa vie une marque de l’amitié entre elle et Tasha. Elle s’était promis que dès qu’elle aurait accouchée, elle dénoncerait Nicolas à la police. Elle n’en pouvait plus et ne voulait plus rester chez elle à cause de lui.

    Elle se remit, contre son gré, à taper frénétiquement sur son clavier : l’heure tournait et si Abby arrivait trop tard à la maison, elle passerait un mauvais quart d’heure, quand tout à coup, trois coups frappés à sa porte la firent sursauter. Elle autorisa la personne à rentrer et vit sa meilleure amie passer la tête à travers la porte. Abigail lui fit un petit sourire et l’autorisa à rentrer. Elle passa ses mains en dessous de son bureau et nerveusement, elle joua avec ses doigts, mordant intérieurement sa lèvre inférieure.

    « Quesque …. Quesque tu fais là ? Demanda Abigail, nerveusement. »
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MessageSujet: Re: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyMar 26 Avr 2011 - 18:02

Vide. La cafetière était vide. Cauchemar, enfer, damnation. Blasphème. Comment faisait-elle pour faire passer ce mal de tête sans ce doux arôme ? Les yeux bloqués sur l’objet parsemé de gouttes de café, Natasha sembla au bord de la dépression devant cette vision d’horreur. Spencer était passé par là, il n’y avait aucun doute. Ashley aussi. Trois drogués de la caféine, il était normal que la cafetière se vide en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Dépitée, la jeune femme fit demi-tour et, d’un pas nonchalant, retourna se poster derrière son bureau. Depuis qu’Abigail avait quitté la maison, l’agent du FBI reprenait ses insomnies dues à ses cauchemars. C’était prévisible et ça prendrai fin d’ici quelque temps ; elles avaient déjà été en colocation une première fois, jusqu’à ce qu’Abigail aille vivre avec Benjamin. A son départ, la jeune Williams avait été tourmentée par un mauvais pressentiment et n’avait put fermer l’œil qu’après un certain temps d’adaptation. C’était exactement la même chose cette fois aussi. Sauf que Natasha ne savait rien de Nicolas et il ne lui inspirait pas confiance. Comme la plupart des compagnons de sa meilleure amie. Elle en avait fait part à Abigail, lui faisant promettre de l’avertir si quelque chose n’allait pas. Mais, malgré cette promesse, la jeune blonde sentait son amie différente, nerveuse. Ce qui n’était pas dans ses habitudes.

Enroulant une longue mèche dorée autour de son doigt, elle attrapa un dossier, prête à finir sa pile de la journée. Plus vite elle aurait terminé, plus vite elle pourrait aller se détendre pour réfléchir au stand de tir. Elle s’inquiétait pour rien. Le fait de voir sa meilleure amie faire sa vie avec un homme la bouleversait, l’attristait et elle laissait son imagination déborder et trouver n’importe quel prétexte pour qu’Abigail revienne. Ainsi, elle serait certaine de pouvoir garder un œil sur elle. Relisant l’affaire afin de mieux taper son rapport, Natasha s’aperçut que ce dossier comportait un rapport en trop. Une victime s’était malencontreusement glissée dans le mauvais dossier. D’une main, elle vérifia s’il ne manquait pas de rapport d’autopsie dans les autres chemises jaunes, mais le compte y était. Sourcils froncés, l’agent tâcha de se souvenir de quelle affaire il s’agissait afin de savoir à qui appartenait cette victime égarée. Ne trouvant pas, elle fit le tour des bureaux de ses collègues. Morgan, Prentiss, Ashley, Reid lui répondirent par la négation. L’agent fédéral s’était donc rendu dans le bureau d’Abigail. Elle frappa. Trois coups. Toujours trois coups. Pourquoi ? Elle-même l’ignorait. Une fois que son amie l’eut autorisé à entrer, Natasha eut cette boule au ventre. Cette même boule qui la prévenait à chaque fois qu’il y avait quelque chose de grave. Son regard acier se posa sur son ancienne colocataire.

J’ai un rapport d’autopsie en trop et je ne sais pas à qui il est. Il ne t’en manquerait pas un, par hasard ?

Attendant une réponse, elle s’approcha du bureau, ses yeux métallisés sondant avec la plus grande attention Abigail. Quelque chose n’allait pas, c’était certain. Elle remarqua les deux dents posées sur la lèvre inférieure, signe d’anxiété, et, vers la pommette, une tâche sombre. Aussitôt, elle se raidit, son sang ne fit qu’un tour. Contractant la mâchoire et tentant, tant bien que mal, de ne pas s’énerver dans l’immédiat, elle articula, sur un ton dénudé de toute sympathie ;

Abby, depuis quelque temps tu es vraiment étrange. Tu es sûre que tout va bien ? Tu sais que tu peux tout me dire, que je serai là quoiqu’il arrive.

Elle avait bien appuyé certain mot pour pousser la profiler à tout lui raconter. De toute façon, même si elle ne le lui racontait pas, Natasha avait parfaitement compris et n’hésiterai pas à user de la force.
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MessageSujet: Re: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyMar 26 Avr 2011 - 21:42

    Abigail observa attentivement son amie, baissant la tête sur son dossier.

    « J’ai un rapport d’autopsie en trop et je ne sais pas à qui il est. Il ne t’en manquerait pas un, par hasard ?
    - Je ne sais pas, attend. Commença-t-elle, avec une voix neutre. Je regarde. »

    Oh oui, combien de fois elle avait presque craquée devant son amie, la voix tremblante mais rien n'y faisait, elle réussissait à chaque fois à ne rien dire. Malgré tout. Elle regarda si le rapport d'autopsie de son dossier n'avait pas disparue et hocha négativement la tête. Non rien n'avait disparue.

    « Ce n'est pas à moi. Souffla-t-elle. Tu as demandé à JJ ? Elle l'a peut-être égarée et elle doit peut-être le chercher ... »

    Abigail posa une main sur son ventre, son bébé était agité aujourd'hui. C'était surement du au stress de rentrer chez elle, peut-être. Elle avait tellement peur de rentrer et plus les minutes passaient, plus la boule formée dans son ventre s'agrandissait. Elle était tellement angoissée et pourtant, ce n'était pas bien pour sa grossesse.

    « Abby, depuis quelque temps tu es vraiment étrange. Tu es sûre que tout va bien ? Tu sais que tu peux tout me dire, que je serai là quoiqu’il arrive.
    - Ne t'en fait pas, tout va bien. Soupira-t-elle, fermant les yeux. Ce n'est rien. »

    Abby se rendit compte que Tasha parlait en contre partie de son bleu et fit un faux sourire, un sourire pour la soulager même si elle même ne se soulageait pas en le faisant.

    « Ah ! Tu veux parler du bleu aussi ? Demanda-t-elle avec une fausse voix joyeuse. J'ai trébuchée hier et je me suis cognée à l'endroit de mon bleu, rien de bien grave ! »
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MessageSujet: Re: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyVen 29 Avr 2011 - 10:41

Natasha avait noté chaque geste d'Abigail. Elle la connaissait par coeur. Même si elles voulaient se mentir, elles avaient toujours eu conscience que l'autre le voyait. Sauf qu'elles se taisaient, et attendaient que l'autre vienne lui en parler. Natasha détestait forcer les gens à raconter leur problème. Pour elle, c'était un manque total de respect. Sauf que là, ça semblait trop important pour qu'elle se permette d'obéir à cette règle qu'elle s'était elle-même imposer. Trop perdue dans le fil de ses réflexions, elle en avait oublié ce qui l'avait ammené dans le bureau de son amie d'enfance. Le dossier avec le rapport d'autopsie en trop, ah oui ! Son regard de métal n'ayant plus aucune lueur amusée, elle tâcha de recouvrer une voix calme et douce.

Non pas encore, je vais aller la voir. Merci quand même. Et fait attention à ne plus trébucher, rajouta-t-elle en voulant esquisser un sourire.

Elle tourna les talons, fit mine de vouloir partir. Mais, parvenue devant la porte, elle ferma celle-ci, baissa les stores du bureau de son amie et se tourna vers Abigail. Natasha détestait les mensonges. Depuis toujours. Et si elle ne disait jamais rien lorsqu'Abigail lui cachait quelque chose, elle avait, comme tout le monde, des limites. Des limites qui ne contenaient aucun bleus sur le corps de son ancienne colocataire. S'approchant une nouvelle fois du bureau, elle posa les mains sur la table, plongeant son regard presque translucide dans celui océan de celle qui comptait tant à ses yeux. Elle luttait pour ne pas s'énerver, mais désirait pousser Abigail à se confesser.

Tu sais, Abby, malgré les apparences que nous laissions filtrer, ma famille n'a jamais été parfaite. Mon frère a fait pas mal de conneries quand on était gosse, pas des énormes certes, mais toujours assez grosses pour foutre mon père en rogne. A chacune de leurs disputes, je m'enfermais dans ma chambre pour ne pas entendre leurs cris, je mettais la musique, ou bien j'allai te voir, je ne disais jamais rien. Mais toujours, quand je croisais mon frère juste après, je savais. Il avait beau essayer de le cacher, de me mentir, ma mère avait beau les couvrir, je savais que mon père le frappait. Ma mère étant infirmière, elle parvenait toujours à le soigner, mais aucun de leur mensonge n'a jamais put me faire croire qu'il se contentait de lui crier dessus. Alors quand je vois ma meilleure amie, avec un hématome au niveau de la pommette, qui se mord la lèvre quand elle me voit, baisse les yeux lorsqu'elle prend la parole, je ne veux décemment pas rester de glace et faire comme si de rien n'était.

Le flash-back qui lui avait permis de faire cet aveu lui tirait les larmes. C'était un détail dont elle n'avait jamais parlé, et qui la rendait honteuse ; durant toutes ces années, elle avait vu son frère être la victime des violences de son père, et jamais, elle ne s'était interposée. Jamais, elle n'avait essayé de lui venir en aide. Richard la préférant pour son caractère plus mature et plus posé, il n'aurait jamais levé la main sur elle. Mais à l'époque, elle en avait douté. Elle ne pouvait laissé sa meilleure amie souffrir en silence. Pas comme elle avait laissé son frère.
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    Quand sa meilleure amie ferma les stores, elle ouvrit la bouche pour parler mais se résigna au dernier moment. A quoi ça servirait ? Tasha avait commencée de parler et savait qu'Abigail se faisait frapper par Nicolas, il fallait maintenant qu'elle lui avoue. A ses risques et périls.

    « [...] Alors quand je vois ma meilleure amie, avec un hématome au niveau de la pommette, qui se mord la lèvre quand elle me voit, baisse les yeux lorsqu'elle prend la parole, je ne veux décemment pas rester de glace et faire comme si de rien n'était.
    - Je ... Bafouilla Abigail, les larmes aux yeux. »

    Elle ne put tenir plus longtemp et fondit en larme, posant son front sur son bureau. La jeune femme sanglota encore et encore, avant de relever la tête, les yeux rouges. Elle ferma ses yeux qui étaient remplit de larmes et souffla, posant une main sur son ventre : comme pour protéger sa petite puce.

    « Je ... Quand je suis allée avec Nicolas, tout était rose, j'étais heureuse et il me rendait vraiment heurese... Je me disais que j'étais enfin tombée sur le bon homme : il faisait la cuisine et toutes les taches ménagères pour que je me repose après le boulot vu que je suis enceinte et il s'occupait d'Allison comme un père, ce qui me rassurait le plus. »

    Abigail s'arrêta, ayant du mal à poursuivre. Pourtant, il fallait qu'elle le lui dise, elle n'en pouvait plus de tout garder pour elle.

    « Et puis ... Tout a coup, il a commencé à être agressif. Au début il m'insultait juste et m'ordonnait de faire ou de ne pas faire certaines choses. Il ne voulait pas que j'aille faire des écographies pour le bébé mais je les ai faites en cachette et lorsqu'il a découvert ça, c'est là qu'il a commencé à me frapper.... Il .... Il m'a même menacé de nous tuer, moi et Allison, si quelqu'un était au courrant c'était pour ça que je ne disais rien, je me fiche de ma vie, c'est plutôt pour Allison et le futur bébé que je ne disais rien. Et puis plus les jours passaient, plus il me frappait. Au début c'était juste des claques pas très forte et c'est devenue de plus en plus douloureux... »

    Abigail qui c'était levé pendant son récit, s'écroula au sol, pleurant à chaudes larmes : elle était vraiment traumatisée par Nicolas, il lui faisait peur. Elle posa une main sur son ventre et pleura au sol, mais elle se rendit compte qu'elle cachait encore le sexe de son bébé à Tasha, de toute façon, Natasha ne connaitrait pas le sexe avant la naissance du petit bout de chou.

    « Natasha j'ai... J'ai peur ... Dit Abigail en sanglottant violament »
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MessageSujet: Re: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyVen 29 Avr 2011 - 18:06

La colère de Natasha était redescendue à la vitesse d'une boule de pétanque qu'on aurait lancé en l'air, en voyant Abigail fondre en larme sur son bureau. Contournant la table, elle s'accroupit de façon à être à son niveau, passa un bras autour de ses épaules, lui murmura des paroles à l'oreille, ayant recouvrer toute sa patience d'attendre qu'elle parle. D'un main, elle frottait tendrement l'épaule de sa meilleure amie, ayant son regard plongé dans les yeux azur de son amie. Mais à peine la profileur avait-elle commencé à parler de Nicolas, que tous les muscles de l'agent du FBI se contracèrent et sa colère ressurgit. Elle maudissait son instinct qui visait trop souvent juste. Elle aurait aimé se tromper, sur le compte de l'homme. Oui. Elle se souvenait de la façon dont Abigail parlait de lui, elle voyait les étoiles qui illuminaient ses yeux lorsqu'il était dans la même pièce. Et voilà ce qu'il avait fait d'elle, à présent. Lâchant son amie, se relevant pendant qu'elle faisait de même en lui expliquant, à l'aide de gestes frénétiques et tremblant, toutes les violences qu'il lui faisait subir. Un voile orageux vint recouvrir les yeux de Natasha, et une lueur mauvaise brilla dans son regard pourtant si pur d'habitude.

Abigail.

Préférant utiliser le surnom de son amie de toujours, c'était toujours mauvais signe lorsqu'elle employait le prénom entier... Une habitude qu'elle avait depuis l'enfance ; elle appelait souvent les gens par leur surnom lorsqu'ils en avaient, mais à partir du moment qu'elle les usait, ils pouvaient être certain que dès qu'elle employait leur nom, ou pire, leur nom complet, il fallait redouter ce qui allait suivre. Ca pouvait être une grosse crise de colère, comme un long sermont. Quoiqu'il en soit, c'était pas bon. D'autant plus que, lorsqu'on connaissait réellement Natasha, on savait qu'elle n'était pas de ces personnes qui s'énervaient facilement, bien au contraire ; il en fallait vraiment beaucoup pour qu'elle se mette à crier, même si il lui arrivait, plus souvent, d'hausser le ton lorsqu'elle était révolté. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais hurlé sur Abigail. Ou sur une toute autre personne qui lui serait vraiment proche. Elle enfouissait toujours sa colère, comme sa tristesse et son amertume au fond d'elle-même. Mais il y avait, là encore, certaines limites. Et Abigail, et surtout ; Nicolas, venaient d'en franchir une.

Regarde où tu bosses. T'es entourée de profilers, à quoi tu t'attendais ?! Tu pensais que personne ne verrait ton changement d'humeur ? Non mais tu rêves là, ma pauvre ! Ils ne te connaissent peut-être pas aussi bien que moi, mais ils sont entraînés, habitués à avoir ce genre de situation, on l'aurait sût un jour ou l'autre. Mais merde Abigail ! Tu bosses avec des agents qui ont, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, une arme sur eux ; ils peuvent te protéger. Toi, Allison et ton futur bébé ! Tous les jours, on protège des personnes. Regarde ton boulot ; chaque jours, on rencontre des personnes dans la même situation. Toutes ces personne, qu'on arrête, beaucoup se sont fait battre, et tu as vu ce qu'elles sont devenues ? Tu penses que c'est bon pour Allison d'être témoin de ça ? De savoir que sa mère, cette personne qu'elle admire pour son travail héroïque, est incapable de se défendre ? Qu'elle est faible ?!

Elle avait reculé de quelques pas, et si au départ, son ton s'était voulu calme, elle avait, peu à peu, haussé la voix pour finir en criant. Bien sûr, elle ne pensait qu'Abigail était faible, elle cherchait juste à lui montrer qu'elle faisait preuve d'un manque de logique énorme, qu'elle l'avait déçue, elle comptait lui ouvrir les yeux. Et Nicolas. Nicolas. La première fois qu'elle l'avait vu, elle l'avait prévenu ; apparemment, ça n'avait pas suffit.

C'est normal que tu aies peur. Tu devrais même être terrifiée, oui ! Mais ça ne sert à rien de le dire du moment que tu fais rien que ta situation change ! Bordel Abigail, mais avais-tu la tête ?! Où est-ce qu'il est, là ? demanda-t-elle après une pause.

Elle n'avait pas précisé de qui elle parlait, mais elle savait qu'Abigail comprendrait qu'elle faisait allusion à Nicolas. Elle pouvait ne parler que de lui, de toute manière. Ayant perdu toute patience, fulminant de rage à la fois contre Abigail et contre Nicolas, Natasha attendait que son amie lui réponde.
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MessageSujet: Re: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyVen 29 Avr 2011 - 20:07

    « Vas-y ! Pendant que tu y es, dit le fond de ta pensé ! Vas-y, dit le que je suis une mauvaise mère ! Etouffa Abigail, entre deux sanglots. Tu crois que c'était facile pour moi ? Je prennais des coups tout les jours ! Nicolas voulait frapper Allison, je m'interposais à chaque fois pour la proteger ! Tu crois que j'avais envie crier sur tout les toits "Coucou je suis une femme battue et je me détruit de l'interieur ! Mais c'est pas grave, celui qui me frappe va me tuer moi et ma fille ! ". Tu sais le temps que j'ai passé avec ma fille la nuit à veiller sur elle au point de ne pas dormir de la nuit au cas ou, ou il viendrait pendant son sommeil ! Tu crois que je n'avais pas peur, j'étais terrifié ! J'ai pris tout ses coups pour ma fille, je voulais la proteger mais évidement, je n'ai rien dis au FBI parce qu'il turait Allison, moi et mon futur bébé ! J'étais à bout de force des fois, je ne pouvais plus me battre contre lui et je voulais proteger ma fille et mon bébé mes deux petits anges, alors s'il te plait Natasha, met toi à ma place une seule seconde et évite de me juger ! J'ai peux-être pas fait les bon choix, certain je regrette mais j'ai fais ça pour que ma fille soit hors de danger... Et puis, tu crois que c'est facile d'en parler ? Ah oui ! J'aurais du t'écouter, comme d'habitude !! Tu as TOUJOURS raison, hein ? Qui aurait pu prédire que ça se passerait mal ? TOI ! BIEN SUR ! Comme toujours ! Je sais que j'ai le chic pour mal choisir mes hommes ! Alors vas-y : dit que je suis une mauvaise mère, dit que je ne sais pas m'occuper de ma fille ! VAS-Y ! »

    Abigail était toute tremblante, les larmes coulaient en abondance sur ses joues. Oh oui, elle était à bout de force, elle n'en pouvait plus et elle avait tellement peur. Elle posa une main sur son ventre, brusquement : prise d'une douleur. Elle ferma les yeux et laissa des larmes couler. Son corps était prit de spasmes de sanglot. La jeune femme leva son regard bleu océan sur celui gris de son amie, les larmes aux yeux et les laissant toujours autant couler et souffla.

    « Il est au palais de justice. Dit Abigail d’une voix si sèche, pas comme elle l’aurait voulu. Si tu veux le tuer, je crois que c’est le mauvais moment, il est en compagnie de plusieurs juges et avocats… Il est en pleine réunion. Je crois qu’il rentre vers dix-neuf heures. »

    Abigail regarda son amie, les yeux écarquillés par la peur et continua à pleurer : ça faisait du bien de parler mais il fallait que la police intervienne vite car maintenant que quelqu’un savait qu’elle était battue, si il l'apprenait : elle et sa fille seraient en danger. En grand danger.
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MessageSujet: Re: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyVen 29 Avr 2011 - 21:23

Voir Abigail répliquer, elle ne s'y attendait pas. Son amie avait toujours eu du répondant, mais jamais au point que ça entraîne une aussi grosse dispute. Et surtout pas dans un lieu aussi public ; on pourrait entendre leurs éclats de voix, et Strauss risquait de leur demander des explications. Mais c'était loin d'être la principale préoccupation de Natasha qui, si elle avait été dans un film fantastique, se serait probablement transformée en démon à ce moment-là. Qu'Abigail hausse le ton sur elle, elle s'en fichait. Mais elle ne supportait pas quand on lui mentait, quand on lui cachait quelque chose d'aussi important qu'une maltraitance. Elle aussi, avait été battue. Torturée serait même plus juste. Durant une semaine. Et elle n'avait été, à l'époque, qu'une adolescente. Et pourtant, si elle en avait eu l'occasion, elle aurait appelé à l'aide. A vrai dire, tous les soirs, elle avait supplié chacun des membres de sa famille de lui venir en aide, mais aucun n'était jamais venu. Elle avait dût apprendre à s'en sortir seule, et elle avait en été brisée, différente. Au fond d'elle, malgré son masque de bonne humeur, elle en souffrait toujours, de cet abandon, de cette trahison.

Parce que tu crois que je n'ai pas connu ça, peut-être ? Abigail, j'avais quatorze ans quand un malade mental m'a enlevée, torturée et violée pendant une semaine sans relâche ! Je savais que j'allai mourir, alors crois-moi, je sais parfaitement ce que ça fait ! Tu sembles l'avoir oublié, mais moi non ! A ton avis, comment une gamine de quatorze ans peut-être réagir face à cette situation ?! Tous les jours, tous le temps, j'appelai à l'aide, sauf qu'à ta différence, il n'y avait personne pour m'aider ! Tu m'entends ? Personne ! Est-ce que tu m'écoutes, parfois ? Je viens de te dire que si nous l'avions sût, nous, l'équipe, nous aurions pût te protéger ! Nicolas, tout homme qu'il est, reste un homme ! Il n'aurait pas put te toucher, car nous aurions été là, nous ! Bordel, est-ce qu'une seule fois, je t'ai lâché depuis qu'on est gosse ? Est-ce qu'à un seul moment de cette putain de vie je t'ai abandonné, laissé toute seule ? Non ! J'ai connu cette situation, chaque jour je sens encore ses mains qui me touchent, j'ai l'impression d'être rouée de coups ! Je fais semblant d'aller bien tout le temps, mais j'en dors pas la nuit tellement j'en suis marquée, pourquoi crois-tu que je bois autant de café par jour ? Par simple plaisir de me bousiller la santé ? Réfléchis bordel ! Je ne dis pas que j'ai toujours raison, juste que si tu m'en avais parlé plutôt, ça ferait des semaines, voire de mois, qu'il serait en taule ! Si tu laisses ta fille voir sa mère se faire battre sans rien dire, sans bouger, alors oui tu es une mauvaise mère ! Tu ne te rends pas compte des effets négatifs que ça peut avoir sur elle !

Contrairement à ce que l'on aurait put penser, aucune larme n'était venu noyer ses yeux gris. En vérité, ils n'étaient même pas humides ; c'était à croire qu'elle devenait une autre personne lorsqu'un tel sentiment de colère l'envahissait. Ses mots étaient tous plus blessants les uns que les autres, son ton glacial était venimeux, elle crachait ses phrases plus qu'elle ne les prononçait. Sa poitrine se soulevait à chaque de ses longues inspirations, ses yeux lançaient des éclairs, toute sa haine pour le monde semblait ressurgir d'un coup, comme une tempête, une gigantesque vague contre laquelle on ne pouvait absolument rien faire. Depuis son viol, elle avait peur de l'abandon, et considérait le mensonge comme la première étape. Son père lui avait mentit ; il lui avait toujours promit d'être présent si elle en avait besoin, qu'il lui suffirait de l'appeler pour qu'il accourt. Il lui promettait toujours qu'il protégerait sa famille. Un beau parleur ! Il avait été la cause des souffrances de son frère, du chagrin dépressif et mortel de sa mère, et il n'était jamais venu lorsqu'elle le suppliait de venir la sauver des griffes de Tyler. Voilà d'où venait sa haine des mensonges. Elle était restée cette adolescente meurtrie, ravagée par ce que la vie lui avait fait subir. Elle ne se calma pas, même une fois qu'Abigail lui eut dit où se trouvait Nicolas. Une lueur folle et méconnaissable éclaira son regard une fraction de seconde, et elle tourna les talons, ouvrit la porte dans un geste brusque, la faisant claque contre les meubles qui se trouvaient derrière.

Tu crois que des juges et des avocats vont m'arrêter ?

Elle s'était exprimée sur un ton plus froid de la glace et elle sortit des bureaux sans se préoccuper des quelques regards qui la dévisageaient. Alors qu'elle entrait dans l'ascenseur, elle vérifia que son chargeur était plein, rangea son Glock 22 dans son étui. Les portes se fermèrent lentement et la détermination ne l'avait pas quitté ; non, ni des centaines de juges, ni des centaines d'avocats ne pourraient l'arrêter.
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MessageSujet: Re: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyDim 1 Mai 2011 - 22:55

    Abigail regarda sa meilleure amie partir, toute chamboulée par ses paroles. Une main posée sur son ventre, elle laissa les larmes coulées en abondance : refouler le passé de son amie lui faisait toujours du mal car ça lui faisait penser qu’elle n’avait jamais été la pour Tasha alors qu’elle allait mal. Elle le savait très bien que son amie faisait des insomnies mais n’osait jamais en parler, ne sachant que faire. Ou quoi dire. Elle était toujours la pour écouter Natasha, quand elle voulait parler donc rarement, et à chaque fois, elle ne savait pas comment réagir, de peur de dire quelques chose de mal et de perdre Tasha. En ce moment même, elle avait l’impression qu’elle l’avait perdu, rien que dans la façon dont elle lui avait parlée.

    Elle se leva, une main sur son ventre et ferma la porte. Elle avait perdu sa meilleure amie, celle qui avait toujours été là pour elle, celle avec qui elle avait le plus fait de bêtises. Car oui, niveau bêtises quand elle était petite, Abby en avait fait beaucoup : mettre de la terre dans la compote de sa grand-mère, attacher les lacets des professeurs qu’elle n’aimait pas, coller les craies des tableaux sur le bureau du directeur ou encore, faire le pitre en classe, dans le dos des professeurs. Oui, dans le temps, les garçons étaient trop peureux et timides pour faire rire la galerie et la meilleure dans cette catégorie était Abigail. Au cour des années elle s’était assagie et avait laissée la place aux garçons, quand elle était arrivée au collège, car ils étaient plus en âge de faire des conneries. De plus, le fait qu’elle grandisse l’avait fait murir mais elle restait toujours fofolle aux côtés de sa meilleure amie : Natasha. La Abigail qui avait été toujours fofolle et pleines de conneries étant petite avait grandit à une allure dont elle-même était étonnée. Et puis la mort de son père quand elle était jeune l’avait beaucoup calmée, et souvent elle retournait sur la tombe de ce père qu’elle avait tellement aimée, se sentant coupable de sa mort. Car si la petite Abigail n’avait pas été aussi méchante et capricieuse ce jour là : jamais ils n’auraient prit la route tout deux et jamais elle n’aurait jamais tuée son père. Si elle n’avait pas voulu aller voir sa grand-mère qui était en pleins centre de New York, la semaine de la mort du père d’Abigail, peut être que le père d’Abby n’aurait jamais été percuté de pleins fouet par une voiture ou un homme ivre avait perdu connaissance. Le père n’Abby aurait peut-être été encore de ce monde aujourd’hui pour voir ses petites filles et pour voir que sa Abigail avait beaucoup grandit pour laisser place à une magnifique jeune femme, pleine d’ambition. Peut-être que Nicolas Chase aurait été la pour faire ce que tout les pères font quand leurs filles sont frappées par l’homme qu’elles sont censés aimer. Il aurait pu voir que dès qu’Abigail s’engueulait avec Natasha, ce qui était très rare, elle était au plus mal et qu’elle pleurait sans arrêt. Oh oui. Abigail se sentait coupable de la mort de son père, ce formidable père qui avait accepté de l’emmener voir sa grand-mère à New York alors qu’elle avait été abominable avec lui pour le convaincre. Il aurait pu voir la belle jeune fille qu’elle était devenue, à quel point elle ressemblait à sa femme Diane Chase et à quel point elle aimait sa fille, Allison et sa futur fille, Kelly. Il aurait pu voir à quel point elle était fragile mais qu’elle était gentille et douce. Oh oui, il aurait pu la voir grandir mais par sa faute, il ne l’avait pas vu. Il aurait vu que le petit cygne c’était envolé du nid de sa mère en y laissant des plumes blanches.

    Abigail marcha jusqu’à son bureau et se laissa tomber dans sa chaise mollement, s’étant calmée. Elle repensait à Tasha et se demandait ce qu’elle pouvait faire, Abigail avait été injuste avec son amie : elle lui avait fait ressortir son passé. Elle posa une de ses mains sur sa bouche et laissa s’échapper un petit cri désespéré, tout en laissant juste quelques larmes couler. Elle passa son autre main sur son bleu, et elle sentit des larmes se glisser tout doucement sur sa joue. Abigail essuya ses larmes et poussa un soupir, elle devait se remettre à bosser : si jamais Strauss passait par là et voyait qu’elle pleurait au lieu de taper ses rapports, elle était mal. Très mal. Elle se remaquilla rapidement, histoire de cacher son bleu et se releva, pour aller s’asseoir à son bureau et finir de taper. La jeune femme avait tout de même du mal à travailler, pensant sans arrêt à sa meilleure amie. Qui aurait cru qu’elles se disputaient autant un jour ? Personne. Du moins, pas les personnes les connaissant vraiment. La mère d’Abigail ne pourrait pas croire sa fille si celle-ci lui disait qu’elle avait eu une violente dispute avec sa meilleure amie de toujours. Petites, elles s’étaient promis toutes les deux que c’était pour la vie entre elle, dans les meilleures comme dans les pires moments. Jusqu’à la vie les sépares. C’était une amitié pure et dure, comme on dit si souvent dans la famille Chase. Et puis, en grandissant elles s’échangeaient constamment des habits ou des bijoux : un jour, Abigail avait donnée un collier que sont père lui avait donné à sa meilleure amie, et pourtant Tasha savait à quel point Abby était attachée à ce collier. Abigail avait donné ce collier à son amie peu après la mort de son père, les larmes aux yeux. Tasha avait d’abord refusé lui disant que c’était son souvenir et qu’elle n’avait pas le droit de lui enlever ce précieux cadeau que son père lui avait offert. Abigail lui avait répliquée qu’elle préférait que ce collier lui appartienne qu’il soit à quelqu’un d’autre, alors Natasha avait acceptée. Puis ça avait été au tour de Tasha de lui donner quelque chose, une bague qui appartenait à la famille Williams depuis des générations, Abigail avait longuement hésitée avant d’acceptée le cadeau, gênée : elle ne portait pas le nom de famille de sa meilleure amie. Tasha lui avait dit qu’elle était sa sœur, que c’était pour ça quelle lui donnait. Finalement, elle avait acceptée le cadeau mais vraiment très gênée, et puis à la fin, elle s’y était attachée et le gardait tout le temps sur elle, sauf pour dormir. Maintenant, tout changeait, elles étaient adultes mais elles s’entendaient toujours aussi bien. Oui, comme des sœurs, bien qu’elles se considéraient comme tel. Abigail caressa doucement sa bague, que Tasha lui avait donné, qui était sur une chaine autours de son cou et ferma les yeux.

    Abigail posa ses mains sur sa figure, ne pouvant se concentrer et souffla quelques minutes, se détendant complètement. Elle fut prise au dépourvut quand quelqu’un frappa trois coups à sa porte, elle savait qui c’était. C’était Natasha. Habituellement sa meilleure amie avait l’habitude de faire trois coups, obsédée par le chiffre trois, ce qui avait toujours le don de faire sourire Abby, quand Tasha voyait trois. Abby susurra un petit « oui » et regarda son amie rentrer dans la pièce. Abigail baisa les yeux et souffla.
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MessageSujet: Re: « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » « Oui juste entendre mes silences, mon amour. La parole que je retiens est plus belle encore. Mon silence est d’or et l’ange qui passe. C’est mon reflet dans la glace. » EmptyMar 3 Mai 2011 - 22:02

Palais de Justice. Le lieu même où, parfois, la justice était injuste. Quelle merveilleuse justice ! Tant de criminels étaient relâchés, soit par manque de preuves, soit par négligence de la part du jury. Quelle idée de faire appel à des personnes externes, qui ne s’y connaissaient pas en loi, en matière pénale ! La justice avait trop de faiblesses pour avoir le mérite de porter un tel nom. Nombreux étaient les psychopathes dont la peine encourue n’était pas égale au nombre de victimes sacrifiées. S’il fallait établir la liste de ceux qui ont été libérés au bout d’une vingtaine d’années, les libérés sous caution, ou pour bonne conduite, il était incontestable qu’elle serait plus longue que ceux condamnés à mort, ou mort au trou. Cette pensée exaspérait Natasha, qui ne put retenir un léger sourire en quittant ces lieux. Calme, souriante, et le cœur léger, la jeune femme avait, comme prévu, retrouvé Nicolas. L’homme n’avait d’abord pas compris. Jusqu’à ce qu’elle lui dise qu’elle savait tout, qu’à compter de ce jour, il devrait s’automutiler à chaque fois que l’envie le prendrait. Elle avait lentement rajouté que, pour l’heure, elle n’avait pas assez de preuves pour le foutre derrière les barreaux, mais, en présence des avocats présents lors de la scène, elle lui avait fait promettre de ne plus s’approcher d’Abigail à moins d’un rayon de cent mètres. Elle avait finalement tourné les talons, satisfaite de ses réponses balbutiées. Mais, depuis qu’elle l’avait quitté, une violente migraine l’assaillait, sans qu’elle n’en sache la cause. Mais elle était ravie de son regard apeuré lorsqu’elle était sortie de la salle. « Petite, mais coriace ». Voilà comment elle se définissait. Ses yeux gris survolant la vue que lui offrait le Palais de Justice, l’agent du FBI ouvrit les bras en inspirant profondément, son sourire dévoila ses dents blanches. On eût dit un prisonnier qui redécouvrait l’air pur de la liberté.

La tête levée vers le soleil, la blonde avait déposé ses lunettes solaires sur le bout de son nez et avait rapidement descendu les escaliers qui la menaient vers sa mustang. Voiture qu’elle avait depuis toujours, un cadeau de son frère, lorsqu’elle avait eu le permis. Elle la chouchoutait depuis et l’utilisait dès que l’occasion se présentait. D’un noir nacré, elle ronronnait à peine sa propriétaire avait mis le contact. Alors qu’elle sortait ses clés, sa main se porta automatiquement à son cou, où pendait le collier qu’Abigail lui avait donné, il y avait déjà dix-huit ans. Comme le temps passait ! Il lui semblait qu’hier encore, elles se promettaient de se soutenir coûte que coûte. Mais cette promesse datait, à présent. A l’époque, elles n’étaient pas plus hautes que trois pommes, et elles découvraient tout juste le sens du mot amitié. Aujourd’hui, elles le connaissaient, et en étaient un parfait exemple. Rares étaient les personnes capables de tenir une telle promesse vingt-sept ans durant. Du bout des doigts, elle joua avec le pendentif tandis qu’elle s’engouffrait dans son véhicule pour retourner sur son lieu de travail. Le bâtiment finit par s’élever devant elle, et, reposant ses lunettes de soleil dans la boîte à gants, elle sortit presqu’à regret de sa Ford. Entrant au Département, son sourire n’ayant pas quitté ses lèvres, elle repensait à ses dossiers qu’elle n’avait pas eu le temps de terminer – ce qui lui attirerait sans doute les foudres de Strauss. L’ascenseur s’ouvrait, et elle se rendait vers son bureau lorsque, brutalement, elle fit demi-tour et prit la direction du bureau d’Abigail. Devant la porte, elle donna trois coups.

J’ai laissé mon rapport en surplus ici, expliqua-t-elle, sans sembler comprendre pourquoi sa meilleure amie arborait un regard si triste.

S’approchant du bureau afin de récupérer son dossier, son sourire se fit plus mince. Son ancienne colocataire avait de longues traces rouges sur les joues, preuve qu’elle avait pleuré. Arquant un sourcil, Natasha lui posa la même question que quelques heures auparavant. Sa migraine l’empêchait de se remémorer correctement son rapide passage dans le bureau de sa meilleure amie ; pour tout dire, elle se souvenait lui avoir demandé où se trouvait Nicolas, et s’être rendue au Palais de Justice. Bien sûr, elle savait qu’elles avaient eu une petite altercation, mais ce n’était pas la première fois, et il n’y avait pas mort d’homme.
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    Abigail regarda sa meilleure amie rentrer dans son bureau et elle lacha le crayon qu'elle avait prit dans ses mains pour jouer nerveusement avec. Sa meilleure amie lui reposa la même question que quelques temps avent qu'elle la sermone et Abby fonça les sourcils. Elle ne se souvenait plus ?

    Abby en profita et fit un grand sourire, pas forcé cette fois-ci. Natasha était la meilleure : elle avait du arranger les choses et Abigail n'aurait pu à croiser le chemin de Nicolas. Abby remerciait interieurement sa meilleure amie. La jeune femme éffleura doucement la bague que Tasha lui avait offert et souffla.

    « C'est que j'avais cru que j'avais perdu la bague. Mentit-elle. En faite, elle était tombée dans un dossier, je ne l'avais pas vu tombé : j'ai eu peur sur le coup, maintenant ça va, vu que je l'ai retrouvé ! »

    Son mensonge n'en était pas vraiment un, la semaine précédante, elle avait cru perdre sa bague et finalement : elle l'avait retrouvée sur sa table de nuit. Pourtant elle l'avait cherché partout et elle l'avait bêtement retrouvé sur sa table de nuit.

    Abigail fit un sourire, soulagé et bailla doucement : n'ayant pas vraiment bien dormit depuis quelques jours, elle était épuisée ; de plus, sa grossesse l'épuissait de plus en plus et elle avait de plus en plus mal au dos. Bref, elle était fatiguée.
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Inquiète par la tête d’enterrement qu’arborait sa meilleure amie, Natasha s’approcha lentement de son bureau, réédita sa question. Abigail ne semblait pas comprendre, avant de lui offrir un des magnifiques qu’elle savait si bien faire, et qui avaient le don de rassurer la jeune femme blonde. Aussitôt, un sourire vint étirer ses propres lèvres et, même si elle n’était pas vraiment convaincue de l’histoire racontée par son amie, elle savait la peur qui la prenait dans une telle situation. Il n’était pas rare qu’elle égare la bague, et Natasha l’avait déjà rassurée, une fois le précieux objet retrouvé. Elle-même avait peur de perdre le collier qui étincelait sur son cou, et ne l’enlevait jamais. Elle allait prendre la parole lorsque son ancienne colocataire ne put retenir un bâillement, élargissant le sourire de Natasha.

Ne t’en fais pas, je te l’ai déjà dit. C’est une bague. Et puis, elle ne se perd pas facilement, ajouta-t-elle avec un clin d’œil. Bon, je ne vais pas t’embêter plus longtemps, si Strauss ne me voit pas mon bureau, c’est la fin de ma carrière au Behavioral Analysis Unit.

Elle sourit une fois de plus, attrapa le dossier qu’elle avait oublié sur le bureau de sa meilleure amie, et elle tourna les talons. Elle allait passer la porte, lorsqu’elle s’arrêta, et se tourna vers son amie d’enfance, elle lui lança ;

Au fait, Abby, si tu es fatiguée, vas te coucher, d’accord ? Ca ne sert à rien de te tuer à la tâche. Je te couvrirai auprès de Strauss, ne t’en fais pas.

Et sur ces mots, elle quitta le bureau pour aller trouver le sien, oubliant totalement de demander à JJ si le rapport d’autopsie était le sien, et l’altercation qui avait éclaté plusieurs heures plus tôt.
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